Speaker #0Tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast, on va booster ton courage et ta sincérité. pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous proposer une nouvelle mini-série où je vais aborder la dévalorisation dans nos relations. Parce que je me rends compte... que nous sommes nombreux et nombreuses à avoir des relations qui ne sont pas à la hauteur de ce que l'on aimerait. J'ai envie qu'on aille explorer nos différents schémas, nos comportements, et qu'on vienne apporter de la réflexion, de nouvelles perspectives sur ce que peuvent être nos relations aujourd'hui et quels sont leurs impacts sur Ausha, sur la façon dont on se perçoit et sur la façon dont on mène notre vie. Donc je vais venir aborder tout type de relation, que ce soit... amicale, amoureuse, familiale, professionnelle, mais aussi relation à soi, pour que l'on ait un éventail large et que vous ayez la possibilité d'aller vraiment vous immerger dans la relation qui nécessite aujourd'hui plus de soins, plus de ménage et peut-être plus de conscience. Parce que chacune d'entre elles va avoir un impact sur la personne que vous êtes aujourd'hui. Et si vous débarquez ici et que vous ne me connaissez pas encore, je m'appelle Joy et j'accompagne aujourd'hui les femmes à en finir avec la dévalorisation pour qu'elles ne deviennent pas leurs pires patronnes. Ces femmes, elles sont à leur compte, elles sont passionnées, elles sont multiples, elles sont curieuses, mais souvent elles doutent, elles procrastinent, elles manquent de confiance. Parce que leur entreprise, c'est une vraie extension d'elles-mêmes, une extension de leurs convictions. Et en ce début d'année, j'ai créé un tout nouveau format pour les accompagnements individuels qui s'appelle Step Back, pour que vous puissiez venir solidifier votre activité et vous affirmer sans jouer un rôle. Il n'y a que 6 places, alors si vous avez envie de co-créer à mes côtés, je vous mets toutes les informations dans la description de cet épisode et on se retrouve de l'autre côté pour en discuter. Et pour commencer, j'ai eu envie d'aborder la toute première relation qui pour moi est la plus importante de toute notre vie. Quelles que soient les choses qui nous arrivent, quel que soit le temps qui passe, la seule et unique relation à prendre soin tout du long, c'est la relation avec soi. Pour moi, la relation que l'on entretient avec soi-même, elle est à la fois multidimensionnelle et multi... multidimensionnelle parce que elle va toucher à la fois la façon dont on se voit, dont on se perçoit, la façon dont on se traite à la fois psychologiquement en termes de monologue mais aussi en termes d'action, de choix et la façon dont on va rentrer en relation avec soi. C'est-à-dire l'espace où on va accueillir avec bienveillance, empathie ou pas, ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et ensuite multigénérationnel, parce que c'est une relation qui se construit avec le temps et qui s'entretient avec le temps. Moi j'imagine vraiment comme des poupées russes qu'on accumule à chaque conscientisation, qui partent de notre naissance jusqu'à la fin de notre vie. Et que ces couches qu'on va ajouter viennent amener de la clarté, de la maturité et de la conscience sur qui nous sommes réellement. Parce que nous nous sommes construits grâce à différentes versions de nous-mêmes. La petite Joy que j'étais, l'adolescente que j'étais, la jeune adulte, l'adulte et celle que je serai plus tard me construisent aujourd'hui. La première question que j'ai envie que vous vous posiez, c'est si vous deviez mettre un titre à la relation avec vous-même, lequel ce serait ? Comme un titre de film ou un titre de livre, qu'est-ce que vous vous diriez à vous-même concernant votre relation ? Et pour être très honnête, le premier mot qui m'est venu me concernant, c'est en lutte Parce que je me rends compte qu'avec les années, mes différentes poupées russes, elles sont venues s'entrechoquer, comme si elles ne se complétaient pas, comme si elles ne pouvaient pas s'emboîter. Et du coup, c'était une sorte de conflit permanent. Dernièrement, suite à un accompagnement que je fais en internal family system, l'un des outils que j'adore évoquer avec vous, qui nous montre que nous avons différentes parts de nous qui s'expriment, je suis allée à la découverte d'une part de moi que je connais bien puisque je l'ai vécu, qui est une part adolescente. Et ça m'a permis de me replonger dans mes journaux intimes de quand j'avais 14 ans. J'en ai eu une lecture totalement différente où je me suis rendue compte que j'avais une part de moi qui était plus âgée, plus âgée que moi, plus âgée que moi. Et je me suis d'un certain mal-être. Alors je me suis aussi dit que quand on a 14 ans, on écrit plus souvent ce qui nous rend mal dans des journaux que plutôt ce qui nous rend bien. En tout cas ça m'a rassurée de me dire ça. Mais j'ai surtout conscientisé que la relation que j'avais avec moi-même était conflictuelle. C'est à dire que quand je relis mes écrits, je vois que j'ai tendance à me juger, d'un point de vue physique, d'un point de vue de mon âge. d'un point de vue de ma maturité, de mes compétences. Je me compare à mes amis, je me compare à mes cousins, cousines. Mais aussi d'un point de vue de mes capacités. Donc là, entre autres, c'est à l'école. Mais ça peut aussi être en termes de façon de relationner, de comprendre l'autre, de savoir m'excuser, de savoir être présente. Et c'est des choses que je peux dupliquer dans ma vie d'adulte. Et c'est les questions que j'ai envie qu'on se pose aujourd'hui sur la relation à soi. C'est-à-dire des masques que je peux porter pour pouvoir continuer à plaire, pour ne pas faire de vagues. Parce qu'en fait la relation à soi, pour moi, elle se construit avec deux chemins. Le chemin qui est vraiment en lien avec notre essence profonde, comme on appelle en IFS le self. Vous pourriez l'appeler l'âme, vous pourriez l'appeler... votre ADN et l'autre chemin qui est pour paraître, pour plaire à la société, pour correspondre à des normes. Et vraiment ce que j'ai envie d'aborder dans cet épisode sur la relation à soi, c'est à quel point on peut se dévaloriser soi pour pouvoir être conforme aux autres, pour pouvoir rentrer dans un moule, pour pouvoir être aimé. pour pouvoir être certain et certaine que nous sommes pleinement aimables. Parce que la relation à soi, pour moi, quelles que soient les dimensions et les étapes que l'on a vécues dans notre vie, c'est un jeu d'amour de soi et de respect. Et la différence que je vois entre la joy de 14 ans et la joy d'aujourd'hui de 34 ans, c'est la promesse que je me suis faite envers moi-même, que de ne pas me lâcher la main. Parce que j'ai compris que j'étais la personne la plus importante de ma vie. J'ai compris aussi que j'étais en capacité de me décevoir. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé de vous rendre compte que vous avez fait un choix qui ne découlait pas de qui vous êtes. Et que vous avez dû vous décevoir vous-même. Ça pour moi, c'est des couches d'ego qui s'en vont. qui se rendent compte que nous sommes capables de nous lâcher la main. Nous sommes capables de faire des choix pour les autres plutôt que pour nous. Nous sommes capables aussi de nous aimer et de changer de direction. Alors bien évidemment, je pourrais vous parler de toutes les fois où on se dévalorise. Tant sur notre valeur que sur nos compétences, que sur nos succès, que sur notre potentiel. Toutes les fois où on se trouve nulle, où on se trouve débile, où on se trouve bizarre, où on se trouve totalement à côté de la plaque. Combien de fois je me suis vue me répéter mais personne ne me comprend ? Je suis vraiment totalement barrée. Et combien de fois je me suis surprise à me dire est-ce que c'est vraiment une pensée que tu as te concernant ou c'est quelque chose que tu répètes ? Parce que comme toutes les relations, la relation à soi Elle reproduit aussi des choses que l'on connaît, que l'on a déjà vu, déjà entendu. Et donc forcément la perception qu'on a de soi, c'est une perception qui nous a peut-être été inculquée. Peut-être même répéter maintes et maintes fois. Donc est-ce que ça découle de votre mère, de votre père, de votre grand-mère, de votre frère, que sais-je ? Cette image que vous avez de vous-même. Ou est-ce que ça découle de choix, de vie ou de perceptions que vous avez déconstruits pour vous sentir mieux ? Parce qu'au départ, je vous parlais de cette notion multidimensionnelle. La façon dont je me perçois, dont je me vois, dont je me traite, dont j'entre en relation avec moi. C'est pas simplement un endroit où je choisis de prendre soin de moi, d'avoir des petits espaces de bien-être. Non, c'est un espace où je décide, avec la plus grande sincérité, de rentrer en interaction avec mon fameux self, qui je suis profondément. En ayant la curiosité, la compassion, le calme, le courage d'aller voir mes parts d'ombre. et aussi mes parts de lumière, évidemment. C'est un espace où en fait, je m'autorise à regarder ce qui est, à accepter, sans forcément chercher à le changer. Et c'est surtout un espace où je reprends ma responsabilité. Parce que moi, trop souvent, je me suis dit, ah mais je pense ça de moi. Parce que ma mère m'a dit, parce que l'école m'a dit, la société. Parce qu'en tant que femme, eh bien oui, nous avons des prédispositions pour peut-être douter davantage de notre confiance en nous. Mais ça aussi, c'est des histoires qu'on peut être amené à se raconter pour venir confirmer des choses que l'on se dit, que l'on se fait vivre. Est-ce que la condition de la femme aujourd'hui, en 2024, doit être une excuse pour rester dans notre mal-être ? Je crois pas. Je crois qu'au contraire, on vit dans une société où les choses évoluent, peut-être certes lentement, mais toutes ces injonctions que l'on a, que l'on entend, que l'on a apprises, qui nous viennent d'ailleurs, on peut décider de les aborder sous un angle neuf. Comme le fait d'être la parfaite mère au foyer, comme le fait d'être la parfaite Wonder Woman qui gère son entreprise et ses enfants, ou encore comme le fait d'avoir un physique au top, d'être tout le temps bien apprêté, ou encore d'avoir une humeur égale chaque jour, d'être en capacité de gérer et de réguler ses émotions face à toutes les situations. Bien évidemment que tout ça, ça nous a conditionnés. Et ce que je veux dire, c'est qu'une fois qu'on en a conscience, ne nous en servons pas comme un argument pour pouvoir continuer à opérer avec des comportements qui ne nous conviennent pas. Est-ce qu'on a envie d'être cette femme parfaite ? Est-ce qu'on a envie finalement de poursuivre l'image de la femme que l'on nous a inculquée ? Et ça vaut aussi pour vous, messieurs qui m'écoutez. Est-ce que vous avez envie de cautionner cette image-là ? En fait, quand je parle de reprendre sa responsabilité, c'est remettre au bon endroit les bonnes convictions. Comment j'ai envie d'être perçue en tant que femme ? Comment j'ai envie que le monde évolue sur cette question ? Et qu'est-ce que j'ai envie aussi de transmettre aux générations futures ? Donc si je continue de dire c'est la faute du patriarcat, c'est la faute de mes parents, c'est la faute de la société, qui fait qu'aujourd'hui je n'ai pas confiance en moi, je n'ai pas suffisamment d'audace, j'ai une estime de moi qui change toutes les cinq minutes, j'ai l'impression de ne pas suffisamment m'aimer, de devoir toujours en faire plus que les autres. Je redonne le pouvoir à l'extérieur. Alors que nous sommes tous et toutes en capacité de le reprendre à l'intérieur. Qu'est-ce que je peux faire moi, à mon niveau, pour pouvoir avoir davantage confiance, estime et amour pour moi-même ? C'est ça la relation à soi. C'est prendre soin de ce qui se passe à l'intérieur, sans aller chercher des faits qui pourraient expliquer ça depuis l'extérieur. Alors j'aimerais vous poser différentes questions pour que vous alliez explorer cette relation avec vous-même. De quelle façon vous vous percevez ? Qu'est-ce que vous diriez de vous ? À quel endroit vous vous sous-estimez ? Vous vous dévalorisez ? Et soyez totalement honnête avec vous-même. C'est un exercice que je vous propose entre vous et vous, juste pour prendre le temps de regarder les choses en face. À quel endroit vous jouez le parent rigide ? Et à quel endroit vous jouez l'enfant insouciant ? Non pas que l'un ou l'autre soit mauvais. Mais que je crois que la relation à soi dans laquelle on prend soin, c'est celle qui est équilibrée. Entre la rigidité et la souplesse, l'insouciance. Parce qu'aujourd'hui, une bonne relation, c'est pas une relation où il n'y a pas de limite, où il n'y a pas de cadre. C'est une relation où on a conscience de ce qui est bon pour nous. Et je ne suis personne pour vous dire ce qu'il y a de bon pour vous. Donc l'idée de cet épisode, c'est vraiment de venir requestionner les endroits qui sont encore en friche. De vous demander également quels sont les endroits où vous êtes en conflit à l'intérieur. Pour peut-être commencer à mettre davantage d'amour, de compassion. Et pour ça, je peux vous proposer un exercice tout simple. Celui de vous écrire une lettre, soit à la vous d'aujourd'hui, soit à la vous du passé, avec qui vous êtes encore en conflit, pour que vous puissiez faire la paix et vous promettre de vous tenir la main, quoi qu'il en coûte, jusqu'au bout. Que vous puissiez vous promettre aussi. Que ça se joue entre vous et vous, quand vous dites oui, quand vous dites non, quand vous acceptez d'être vulnérable, de vous réinventer, de vous remettre en question, ou de ne rien lâcher. Que cette relation que vous avez avec vous-même, c'est un cadeau, ça ne doit pas être un fardeau. Et si aujourd'hui c'est un fardeau, prenez-en juste conscience, ne jugez pas. Est-ce que vous êtes heureux, heureuse de partager votre vie avec vous-même ? Est-ce que vous vous trouvez génial ? Et si ce n'est pas le cas, qu'est-ce que vous pourriez faire pour que chaque jour, vous vous trouviez davantage, encore plus extraordinaire que ce que vous êtes déjà ? La relation que vous entretenez avec vous-même, elle va avoir de nombreuses conséquences. La première, sur votre capacité à passer à l'action, aussi bien dans vos engagements pros que perso. Ça va également jouer sur votre qualité émotionnelle, c'est-à-dire votre capacité à faire face au stress, à l'anxiété, aux aléas de la vie. Si déjà, vous faites équipe avec vous. Parce que je vous l'ai dit, pour moi, c'est multigénérationnel. C'est multipolarité. C'est-à-dire toutes les parties qu'il y a à l'intérieur de vous, elles interagissent avec vous en permanence. Soit on fait équipe, soit on est divisé. Et du coup, c'est comme pour tout. Si on est divisé, l'énergie est divisée. Et on se fatigue. Alors que si on avance main dans la main, part d'ombre et part de lumière, c'est là où on arrive à faire face aux aléas de la vie. Ça va aussi avoir un impact sur la qualité de vos relations, puisque si vous ne savez pas poser des limites saines avec vous, vous allez davantage grignoter sur votre confiance en vous, sur votre estime. Vous allez avoir une image de vous plus ou moins négative. Et tout ça, ça va amener à des répercussions sur vos relations, avec des attentes, des exigences, des obligations. Et vous allez rentrer dans votre rôle de dictatrice, de contrôleuse. Je le connais bien personnellement, donc je peux vous en parler. Et tout ça, cet espace de contrôle, ça nous indique simplement qu'on est en incapacité à nous laisser du lest à l'intérieur. Que peut-être notre parent rigide se manifeste trop souvent. Ou à l'inverse, que vous ne sachiez pas poser des limites claires et saines. Et que vous préfériez imposer les choses. Je terminerai cet épisode en venant parler de ce potentiel que l'on dévalorise trop souvent. Parce que l'on pense que notre relation à nous-mêmes, elle est figée. On nous l'a apprise, elle est ancrée aussi forte que des qualités et des défauts qu'on nous colle. Que vous ayez longtemps été la bonne copine ou celle qui dit trop franchement ce qu'elle pense. Ou encore que vous ayez été la timide ou l'extravertie. Ça n'a aucune importance si aujourd'hui ça n'est pas celle que vous voulez être. Tout ça ce ne sont que des étiquettes, que des termes qu'on vous a collés. qui ne sont que la perception de l'extérieur. Vous savez qui vous êtes et surtout, vous savez qui vous avez envie de devenir. Et donc la question que j'ai envie que vous vous posiez pour terminer, c'est quelle étiquette on a voulu vous coller qui n'est absolument pas vous. Et peut-être que ce sont des choses que vous vous répétez. Je suis ça. Je suis anxieuse. Je suis maladroite. Je suis timide. Tout ce qui suit le je suis. n'est qu'une étiquette. Travailler sur le je suis c'est travailler sur la relation à soi. C'est travailler sur l'amour et le respect que l'on se porte. C'est travailler sur la valorisation de notre potentiel. Le je suis évolue en permanence. Le je suis n'a pas besoin d'être suivi d'un qualificatif. Alors décidez aujourd'hui de renommer votre histoire avec vous-même. De lui donner un nouveau titre. d'ouvrir un nouveau chapitre, de vous autoriser à explorer les endroits où vous vous dévalorisez. Parce que je sais qu'il y en a, et il y en a chez tout le monde. Mais faites en sorte que ces endroits-là, vous puissiez les voir comme des cadeaux, comme des connaissances de vous qui vous permettraient de réinventer votre relation entre vous et vous. Parce que je vous le rappelle encore une fois, vous êtes la personne la plus importante de votre vie. Alors vous, vous devez bien ça. Ne plus jamais vous lâcher la main. Je vous remercie infiniment pour votre écoute. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à laisser un commentaire sur Apple Podcasts et Spotify. Je vous donne rendez-vous très vite dans le prochain épisode de cette mini-série sur la dévalorisation dans nos relations. Je vous embrasse. Décide.