Description
L’Intelligence artificielle bouleverse déjà les métiers de la communication. Entre fascination, inquiétude et besoin urgent de discernement, Tamara Arlais et Jean-François Granat décryptent ce que cette révolution change pour les communicants.
L’I.A. une transformation irréversible
Tamara le dit sans détour : l’IA n’est pas une mode, c’est une bascule. Médecine, recherche, communication… tout change. Pour elle, les communicants n’ont plus le choix : se former, tester, oser. L’IA ouvre des perspectives immenses, mais exige curiosité et discernement.
Recrutement : quand l’IA parle à l’IA
Jean-François souligne un paradoxe savoureux : les fiches de poste sont écrites par l’IA, les candidats répondent avec l’IA, et les CV sont ensuite analysés par l’IA. Une boucle absurde, où seuls les mots-clés survivent. Heureusement, rappelle-t-il, l’humain reste indispensable pour comprendre une culture d’entreprise, un potentiel, une personnalité.
Automatiser : oui ; remplacer : non
Synthèses, mises en page, tri des KPIs, premiers visuels… l’IA excelle dans les tâches répétitives. Mais elle ne remplace ni le talent du stratège, du graphiste ni l’œil du photographe. Comme le dit Jean-François : 2 personnes devant la même IA ne produisent pas la même qualité. L’outil ne vaut que par celui qui le pilote.
Le danger de la facilité
"Tout le monde peut faire de la com avec l’IA”. Hum... Le risque ? Une standardisation médiocre, une dévalorisation de nos métiers, un appauvrissement de la qualité éditoriale. L’IA rend possible de produire beaucoup, très vite. Ce n’est pas une raison pour produire n’importe quoi.
Ecologie des contenus
L’IA doit aider à mieux cibler, mieux personnaliser, mieux planifier. Faire mieux : qualité, clarté, intention. La stratégie reste la boussole.
Former
Discernement et responsabilité sont au cœur du débat. Vérifier, croiser, douter. Les jeunes, comme les pros, doivent apprendre à questionner l’IA, pas à l’avaler. Et l’entreprise doit prendre sa part : chartes d’usage, pédagogie, sobriété numérique.
L’angle mort : l’impact écologique
L’IA consomme beaucoup : énergie, eau, serveurs. Les communicants doivent intégrer l’impact environnemental dans leurs pratiques et accompagner leur entreprise vers un usage raisonné. “Demander à son voisin consomme moins qu’une requête GPU”, rappelle JF avec humour.
IA : bonne ou mauvaise nouvelle ?
Pour Tamara : bonne nouvelle, tant qu’elle libère du temps pour la stratégie et la créativité. Pour Jean-François : ni bonne ni mauvaise, tout dépend de ce qu’on en fait. L’intelligence humaine devra rester aux commandes.
L’IA ne fera pas disparaître les communicants, mais elle oblige à réaffirmer ce qui fait notre valeur : la stratégie, l’émotion, la créativité et le discernement. À chacun maintenant de choisir comment l’utiliser.
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Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com
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