Description
Si tout va bien aujourd'hui pour Justine Aubrée, chargée de communication à l'Association Française de Chiropraxie en CDI, sa vie de stagiaire a été un enfer. Elle vous raconte ses galères dans ce premier épisode en sa compagnie.
L'idée n'est pas de noircir le tableau en disant que les entreprises s'occupent mal de leurs stagiaires ; bien au contraire. Mais certaines, hélas, ont encore des efforts à faire vis-à-vis des jeunes !
Une année de Droit de travers
Son bac ES en poche, Justine file en fac de droit. Au bout de 2 mois, elle s'aperçoit que ce n'et pas pour elle. Mais, pour faire plaisir à ses parents, elle termine son année et annonce qu'elle veut étudier la communication.
Papa et maman font à nouveau grise mine mais elle entre à l'ECS, l'European Communication School.
Premier stage, premiers déboires
Qui dit première année d'école dit premier stage. Et comme de nombreux étudiants, Justine galère à le trouver. Son père lui donne un coup de main et elle travaille durant 2 mois dans une agence événementielle.
Problème : Justine se retrouve vite cantonnée au rôle de "plante verte". Elle découvre un univers où stagiaires et reconnaissance ne vont pas toujours de pair. Deux mois non rémunérés plus tard, elle en ressort épuisée et désabusée.
Deuxième année : le Covid-19
Deuxième année de Bachelor : le Covid-19 vient semer la zizanie. Résultat : pas de stage à faire. Justine, toujours chez ses parents à l'époque, vit néanmoins sa meilleure vie.
Acte 3 & deuxième stage : l’humiliation
Le deuxième stage s’ouvre dans une radio, avec un recrutement qui ressemble à un mauvais sketch : une "responsable" sans formation en communication, un entretien collectif stressant, et surtout, un environnement toxique.
Arrivée littéralement depuis 5 minutes dans l'entreprise, Justine assiste à une exécution par contumas d’une stagiaire, qui avait claquée la porte en pleurs le vendredi précédent. Pour couronner le tout, le service communication est... inexistant : tout repose sur des stagiaires débordés.
La goutte d’eau ? Des crises de colère téléphoniques et des erreurs qui ne sont pas pardonnées. Justine prend une décision courageuse : elle quitte l'entreprise au bout de 8 jours.
Elle en réfère immédiatement à son école et trouve un réconfort et un soutien total : l'ECS met fin à la convention de stage avec l'employeur.
Fuir est parfois nécessaire
Pour Justine, ces deux expériences n’ont pas été vaines. Elles lui ont appris à poser ses limites et à connaître ses droits. Elle rappelle que partir c’est se préserver pour chercher mieux ailleurs. Cette introspection, associée à une école bienveillante, lui permet de tourner la page et de se recentrer sur sa quête d’un poste où elle pourra enfin s’épanouir.
Les leçons à retenir
Si ces premiers pas ont été brutaux, ils ont forgé Justine et lui ont donné une maturité rare. Aujourd’hui, elle témoigne pour rappeler que même les pires stages peuvent être des tremplins : "Après la pluie vient le beau temps". Ces nuages noirs lui ont permis de rêver à des cieux nettement plus cléments... que vous découvrirez dans un second épisode !
Car oui, tout est bien qui finit bien pour Justine ! Enfin... qui commence bien :)
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Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la com
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