- Speaker #0
L'épisode démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcasts. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcasts ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out.
- Speaker #1
What's up, y'all ? You're tuning in to the Dedicated Podcast.
- Speaker #0
Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. On est de retour pour un épisode et c'est le numéro 38. Alors, je fais souvent des références à des sportifs, mais le numéro 38, je vous cache pas, j'ai cherché, j'ai cherché, j'ai cherché et j'ai pas trouvé. Donc, on va démarrer comme ça et aujourd'hui, je suis avec Joram, a.k.a. Mr. Sievers, Cold Sievers. Comment tu vas, Joram ?
- Speaker #2
Je vais bien, merci beaucoup. Et toi ?
- Speaker #0
Très très bien, merci d'avoir accepté mon invitation. Alors, on te connaît comme acteur de la culture, de différentes manières, DJ, tu as aussi une grande histoire avec Représente.ch, il y a aussi des activités dans des festivals, des interviews, etc. Donc on va dire que tu as touché à plusieurs aspects de cette belle culture hip-hop. Je m'attends. ou j'ai oublié quelque chose ?
- Speaker #2
Non, on va faire le tour après.
- Speaker #0
Oui, exactement.
- Speaker #2
Mais d'abord, merci à toi de m'inviter.
- Speaker #0
Avec grand plaisir, avec grand plaisir. Je pense que c'était important pour moi de faire cet épisode parce que déjà il y a environ, je ne sais pas si c'était il y a un an, tu avais poussé deux, trois coups de gueule, ça avait fait réagir deux, trois personnes, notamment le fameux président, le président de la Suisse. Mais du coup, au vu de ce que tu as fait, et je pense que c'était important que... ou si tu puisses t'exprimer sur certaines choses, sur l'actualité, sur des choses que tu as fait, etc. Donc on va aller dans l'ordre et moi j'aimerais savoir, parce que moi je sais, moi je sais que tu es de la région de Châteloise mais plutôt du haut, du très haut même, du très froid. Mais du coup, comment est-ce que tu découvres le hip-hop ? Parce que tu n'es pas forcément dans une grande ville et comment tu découvres tout ça en fait ?
- Speaker #2
Alors, c'était à une autre époque, début 90. Donc moi, je suis à l'école, c'est au Locle. Et puis, c'est une époque un peu en pleine ébullition. Il se passe plein de choses. Les jeunes, maintenant, ils ne peuvent plus savoir, mais il y a toutes des catégories dans les écoles. Il y a les skaters, il y a les hardeux.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai.
- Speaker #2
Puis moi, je débarque de la campagne un peu là, puis je ne sais pas trop qui je suis. Donc, je suis un peu attiré par les skaters, par tout ce côté un peu énergie folle. Et puis, on va pas se mentir, on écoute un peu de la musique comme ça, sans savoir trop ce qu'on écoute. Donc, il y a des gars qui ramènent des cassettes avec du rap, un peu du grunge et tout. Et puis, le tournant, en fait, c'est un moment à la gare de Chaux-de-Fonds. Il y avait le crew de Breaker, les CDF.
- Speaker #0
qui à l'époque étaient quand même bien reconnus et respectés c'était vraiment des puristes puristes de puristes il fallait passer un test pour intégrer le...
- Speaker #2
alors moi je sais pas trop en tout cas ce que je me rappelle c'est le premier souvenir marquant finalement avec la culture hip hop c'est qu'ils voient qu'on est habillé un peu rap hip hop style, on essayait un peu large on regardait un peu les pochettes de disques Merci. Et puis il me voit avec un Walkman, pour les plus jeunes, on mettait une cassette dedans et on pouvait écouter de la musique. Il me montre ce que j'écoute, puis je lui dis j'écoute du rap, puis il fait un bien. Et tu fais quoi pour le hip-hop ? Waouh ! J'étais là quoi ?
- Speaker #0
J'en écoute quoi !
- Speaker #2
J'en écoute, puis il fait non mais c'est pas fait pour les touristes. Donc soit t'es actif, soit t'écoutes pas de rap.
- Speaker #0
Ok. Voilà.
- Speaker #2
Puis t'es là, ok, coup de pression. Toi t'as 12, 13 ans, j'en sais rien. Et puis t'as les grands là qui viennent te mettre la pression en disant tu peux pas écouter cette musique si tu fais rien pour elle, pour la culture. Après ils étaient pas à ta prise. Mais si t'as des questions tu viens.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #2
Puis voilà, petit à petit tu t'intéresses à la culture. Puis tu comprends en fait pourquoi ils disent tu peux pas juste écouter en fait. Tu peux pas être un touriste dans cette culture. Ce qui a changé maintenant.
- Speaker #0
Oui, exactement. Peut-être qu'il manque, peut-être.
- Speaker #2
Peut-être que ça manque aussi, certainement même. Donc voilà, puis petit à petit... Tu fais des connexions, t'apprends et tout, t'es test, tu vois que t'es nul en danse, tu vois qu'en texte ça marche, mais le rap à l'époque, je suis pas bon. Et puis j'entends une mixtape de Cash Money, DJ Rikin à l'époque, enfin toujours en fait. Et puis j'hallucine en fait, je comprends rien en fait de ce qui se passe, parce que le gars il scratch et tout.
- Speaker #0
Mais tu gifles ?
- Speaker #2
Et je kiffe, je me dis qu'est-ce qu'il fait en fait le gars, qu'est-ce qui se passe ? C'est pas comme maintenant, il n'y a pas internet, le seul truc que t'as c'est une cassette. T'as pas d'image, t'as rien, tu sais pas ce qu'il se passe. Tu te reprends juste des baves dans la tête, tu comprends qu'il s'amuse avec la musique mais tu sais pas trop. Donc tu t'intéresses un peu plus, on te prête des VHS, tu les prends à la maison, tu vois les gars qui mixent, tu te dis je veux faire ça.
- Speaker #0
Du coup ?
- Speaker #2
Du coup j'ai de la chance, je suis en apprentissage. donc j'ai un peu d'argent donc je m'achète une platine une table mix puis je commence à faire des scratchs dessus puis après une deuxième platine t'as acheté où tes vinyles ? alors au départ j'ai acheté Vinyl Anush c'était dans le petit passage là ?
- Speaker #0
où il y a 0.32 maintenant c'est juste et puis ça c'est au tout début
- Speaker #2
Puis après, quand tu commences à kiffer, puis je grandis, puis je me déplace en fait, parce que je réalise qu'à Neuchâtel, il se passe pas grand chose. Bah t'as les disques que le gars veut bien commander. Donc après, je sais pas combien d'années, le temps qu'il se passe, après dans le temps là je sais plus. Je sais qu'après à un moment donné je commence à voir que, je bouge, je vais à Paris pour acheter des disques, dans le TGV, tu vas acheter tes disques, tu reviens. Puis après ce que je fais, je fais des trucs par téléphone en fait.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #2
Puis je fais les commandes à Paris par téléphone.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #2
Fun fact, un des gars que j'avais au téléphone, il s'avère que quelques années plus tard, ça devient DJ Snake.
- Speaker #0
Ah ouais, ok.
- Speaker #2
Donc c'est lui qui me préparait les...
- Speaker #0
Les commandes.
- Speaker #2
Les commandes. Incroyable. Oui, il m'a fallu bien des années pour réaliser que ce gars qui avait un prénom un peu chelou, c'était Snake. Et puis...
- Speaker #0
Toi tu le connaissais sous William.
- Speaker #2
Voilà. C'est lui qui préparait mes disques en fait. Et puis du coup je recevais des paquets, mais je savais pas ce qu'il y avait dedans. Ils te faisaient des paquets ?
- Speaker #0
Voilà,
- Speaker #2
ils mettaient les trucs, et puis après au bout d'un moment ils savaient ce qu'ils faisaient et tout. Et puis du coup tu recevais les disques en primeur.
- Speaker #0
Mais du coup tu commences à mixer aussi, tu mixes de ton côté, tu mixes en soirée ?
- Speaker #2
Alors là on a passé plein d'années, parce qu'au tout départ je mixais dans le local avec des potes, en cut. puis là Pour avoir ces disques là je suis déjà un peu en soirée et puis le but c'est d'avoir des disques qui sont des nouveautés en fait. Parce que tu es DJ et puis c'est toi qui as la nouveauté. Il n'y a personne d'autre qui l'a. Donc à cette époque là je suis surtout sur Chaux-de-Fonds.
- Speaker #0
Bikini Test, tout ça, ça existait déjà ?
- Speaker #2
Oui oui oui, mais par contre on est quoi là ? Je ne sais rien, fin 90, 96, par là autour. mais en fait le rap il n'y a personne qui en veut en club ou en discothèque c'est vrai c'est non donc on doit se démerder puis on organise nous les soirées les salles puis on dit qu'on fait des anniversaires on fait des petits trucs avec des bars du coin pour qu'ils nous amènent qu'ils passent l'alcool au cas où pour le vendre sous leur licence puis on fait des fausses soirées privées à anniversaire puis on fait comme ça parce qu'il n'y avait rien
- Speaker #0
mais sur Genève par exemple pour avoir reçu Vince Vince du côté de Genève ils sont un petit peu dans la même direction, ils font leurs trucs etc et de temps en temps quand ils peuvent mixer mais il n'y a pas de pont qui se fait à cette époque là, c'est chacun de son côté oui ben oui il n'y a pas de connexion il n'y a pas de communication de façon virtuelle non il n'y a pas moi Vince je le vois débuter en fait client dans un club
- Speaker #2
je crois que j'ai ces premières soirées où où t'étais là quoi où j'étais là et puis voilà c'est un petit nouveau c'est Vince et tout ok et puis et puis voilà parce qu'à l'époque à Chaux-de-Fonds il n'y avait rien il y avait quelques soirées à la prochaine droite comme ça en Suisse romande c'était c'était quoi N-Pro qu'on organisait ok et lui aussi en fait il y avait dans les clubs officiels c'était pas possible ouais ouais Je sais que... Vince, j'ai entendu Vince, c'était à la borde, je sais plus quoi, dans une espèce de pince-cul, le cabaret qui était loué pour l'occasion, avec les trucs en velours rouge. Et puis c'était les soirées hip-hop, elles étaient là-dedans. Et puis ils en faisaient un peu partout en Suisse romande. Et puis après, sinon nous on allait à Zurich pour clubber. Là ça bougeait vraiment.
- Speaker #0
C'est de cette façon-là que tu intègres et tu es actif pour répondre à la question de cette personne à la gare de la Chaux-de-Fonds. Tu fais quoi pour le hip-hop ? Tu mixais quoi au final ?
- Speaker #2
plusieurs années plus tard parce que là ce que je te raconte c'est en tant que client de club puis en tant qu'activiste je mixe je suis DJ on s'amuse avec des potes il y en a des qui rappent toi tu passes des beats puis tu scratch donc
- Speaker #0
je suis actif en étant DJ et puis du coup cet autre parce qu'au début j'ai mentionné représente.ch tu vas écrire beaucoup ? pour représente.ch qui est j'ai envie de dire le site internet ou le forum ou le blog à cette époque là je sais pas si on parle déjà de site internet mais c'était une des références du
- Speaker #2
Suisse Romande en tout cas après on saute les étapes parce que entre deux il y a quoi ? tu mixes quoi je vais sur représente parce qu'effectivement il y avait un forum à l'époque Et en fait, on en est quoi ? À 90. Je crois qu'ils ont créé le truc en 99. Oui, exact. Et puis voilà, moi je suis étudiant, puis on va dessus,
- Speaker #0
puis on met des commentaires.
- Speaker #2
On met des commentaires, et puis voilà. Puis il y a une petite communauté qui se crée, avec les petits avatars et tout. On commence à connaître plein de gens d'autres villes. La magie d'Internet, en fait, c'est ce qu'on dit. Donc il y a des connexions qui se font. Et puis voilà. Et moi, je reprends le site des années plus tard en fait.
- Speaker #0
En 2009 ?
- Speaker #2
Oui, je crois. En 2009.
- Speaker #0
Parce que t'as mieux fait que moi. Ouais, en 2009 si je ne me trompe pas.
- Speaker #2
Voilà, parce que les gars qui l'avaient, ils en avaient un peu...
- Speaker #0
Ils en avaient marre.
- Speaker #2
Ils avaient fait le tour. Puis ils cherchaient quelqu'un pour reprendre. Puis je fais, bon ok, moi, mais d'accord.
- Speaker #0
Mais jusque-là, t'avais rien écrit à part des commentaires sur le forum quoi.
- Speaker #2
Voilà. je ne sais pas trop dans quoi je m'engageais il faut que le truc il reste il faut qu'il se passe quelque chose parce qu'il n'y a personne qui parlera de nous sinon on ne le fait pas ce qui est toujours le cas maintenant et du coup je suis là ok je vais reprendre le truc je vais reprendre Flambeau et puis je revois un peu la DA comme on dirait maintenant pour plus laisser tomber le forum parce que ça venait vraiment très problématique.
- Speaker #0
C'était conflictuel ?
- Speaker #2
C'était très conflictuel. C'était les débuts. Faire des forums, je ne sais pas. Je pense que c'est plutôt la fin, parce que les gens commençaient à se clasher. Donc ça n'avait plus de sens. Et puis, ça part surtout sur des chroniques et autres.
- Speaker #0
Quand tu reprends, ça part plus sur des articles ?
- Speaker #2
Sur des articles, et puis...
- Speaker #0
Des revues ?
- Speaker #2
Voilà.
- Speaker #0
Un média quoi,
- Speaker #2
un média rap Un média rap en fait Suisse-roman Un média hip-hop aussi Il décidait d'attendre Compliqué
- Speaker #0
Et puis je sais pas après Mais quand tu démarres justement chez Représente La vision que t'as c'est laquelle ? Tu veux en faire quoi ?
- Speaker #2
Ce que je veux en faire c'est Avec le recul c'est ridicule J'ai envie de faire briller Le rap roman en fait d'offrir quelque chose pour que les gens savent qu'il existe une vraie plateforme et puis le sortir finalement de son entre-soi c'est là que je me dis pour attirer du monde il faut qu'il y ait autre chose que juste la chronique de x ou y que personne connait peut-être que si en faisant des interviews d'artistes internationaux ça attire du monde dessus parce que t'es peut-être plus intéressé par aller voir un truc où t'as une interview de Mobb Deep que juste le gars de ton quartier
- Speaker #0
et puis là je commence justement à faire des démarches pour faire des interviews et c'est comme ça que tu démarres et écrire à propos d'une culture que tu aimes profondément c'est une satisfaction une réalisation mais faire des critiques par exemple sur des revues sur des projets c'est autre chose est-ce que c'est quelque chose que tu avais compris déjà que que Donner ton avis ou faire une revue d'un projet, c'était en lien avec ta passion, mais c'est... C'est autre chose quand même.
- Speaker #2
Oui, alors j'ai assez vite compris après. C'est vraiment le système, c'est vraiment l'art. Comme j'ai géré Représente, c'est vraiment... C'est un peu l'histoire du hip-hop. C'est un système d'études des mères. Personne t'a rien appris, puis tu fais un peu comme ça, comme tu penses que ça va être. Et puis j'ai assez vite compris qu'en fait, vis-à-vis de mon éthique à moi, je voulais être une plateforme qui mette en avant les choses. Donc le but, c'était de... Seulement mettre des choses où on en parlerait positivement. Un truc de merde, je ne vais pas en parler pour dire que c'est de la merde. C'est un peu la ligne. C'est de dire que si ton article se représente, c'est un peu comme un label.
- Speaker #0
Ça a été validé.
- Speaker #2
C'est validé. Et si tu n'es pas dessus, c'est que ton truc ne valait pas la peine.
- Speaker #0
et puis que voilà et comment tu déterminais ça ? c'est l'écoute c'est l'écoute ça peut aussi être la façon dont on t'a délivré aussi le projet est-ce qu'on t'a contacté ? est-ce qu'on t'a remis ça avec un dossier de presse ?
- Speaker #2
toutes ces choses là aussi alors ça c'est encore un autre sujet on va y arriver celui-là il voit un vrai podcast parce que c'est vraiment n'importe quoi non mais c'est Après, au départ, il y avait peut-être un petit peu moins de choses. Les clips YouTube, ce n'était pas encore ce que c'était. Au départ, c'était vraiment les gars qui sortaient des albums, voire des EP.
- Speaker #0
Et puis,
- Speaker #2
ils envoyaient le truc physiquement. Et ils étaient fiers de leur travail.
- Speaker #0
Tu écoutais tout ?
- Speaker #2
J'écoutais ce que je faisais. puis après ma J'ai vite aussi réalisé que le bénévolat, parce que c'est du bénévolat, ça a ses limites. Parce qu'il y a plein de gens qui sont là, ok, je vais bosser avec toi. Mais en fait, c'est juste pour gratter des entrées gratuites aux soirées. Donc, ok, suivant. Et donc, j'ai à peu près toujours tout fait presque tout seul. Il y a des gens qui sont venus en satellite, qui ont eu des coups de main. Mais ça a été assez souvent, finalement. Toi et toi, quoi. Toi et me, myself, Anna. Donc ça se ressent aussi.
- Speaker #0
Dans l'activité, tu dis.
- Speaker #2
Dans l'activité, puis finalement dans les choses qui sont mises en avant ou pas.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #2
Parce que ça reste de la musique.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai.
- Speaker #2
Des trucs qui ne te parlent pas. Au-delà du... Ça peut être qualitatif, mais il y a des choses... À l'époque, j'en ai parlé. C'était bon, mais ça ne me fait aucun effet. Oui. Et puis, du coup, après, j'ai aussi réalisé avec le temps qu'en fait... Tu ne peux pas juger un album juste à la première écoute.
- Speaker #0
C'est vrai.
- Speaker #2
Et ça, c'est quelque chose que j'ai appris, et que j'essayais de faire comprendre finalement aux artistes. C'est ok, tu as sorti ton truc, je ne sais pas, vendredi. N'attends pas de moi que je t'en parle trois jours plus tard. Il me faut trois, quatre semaines pour l'écouter dans différents moods, parce qu'il y en a un où ça va me parler.
- Speaker #0
Ce qui est... Tu sais, dans un album,
- Speaker #2
je ne sais plus, je me rappelle, c'était... Quand la grosse trappe d'Atlanta est arrivée, ça ne me parlait pas du tout. Une fois, j'étais dans un embouteillage, il faisait chaud. À l'époque, il n'y avait pas de climat dans la bagnole. Tu es moite de partout, tu transpires. J'ai compris, j'étais là, c'est ça. Il faut qu'il fasse humide. Après, j'ai vraiment kiffé ce style. Avant, ça ne me parlait pas.
- Speaker #0
T'as eu besoin d'un peu de temps pour comprendre la sonorité.
- Speaker #2
Et d'être dans le mood. Atlanta, humide, chaud. Il y a les autres, c'est un truc de galérien, triste. Et toi, t'as un super bon humeur, tu vas pas le capter. Il y a pas mal de monde qui avait la peine à comprendre que ça prenait du temps. Je peux comprendre. Tu es sur ton projet,
- Speaker #0
t'es fier. Si je me mets dans la peau de... de la personne qui fait son projet, tu vois, tu dis purée, on n'a déjà pas beaucoup de médias, voire pas, à part un ou deux radios, plus un ou deux écrits. Et je me dis quand même que si je le sors et je l'envoie, j'aimerais voir un retour sur le projet. Mais du coup, toi, tu as tes limites de ton côté aussi.
- Speaker #2
Donc, il y a les limites aussi de l'agent personnel de ton côté. Oui,
- Speaker #0
exact.
- Speaker #2
Et puis... Après, ça fait aussi partie des choix, en fait. C'est que j'ai toujours voulu être intègre. Donc, plein de médias rap en France se faisaient payer, en fait. « Fais ta chronique, OK ? Donne-moi tant. » Et du coup,
- Speaker #0
ils la faisaient, quoi.
- Speaker #2
Et du coup, ils la faisaient. Mais j'ai toujours refusé ça. J'ai refusé plein de parties. avec le tabac, l'alcool, Red Bull, tous les trucs qui éthiquement ne correspondaient pas. Et du coup, tu n'as pas d'argent. Donc tu dois travailler à côté.
- Speaker #0
Pour faire des articles.
- Speaker #2
Pour faire des articles, tu as ton boulot, tu as tes trucs et puis tu n'as pas forcément le temps non plus.
- Speaker #0
Et cette intégrité, elle t'a porté préjudice ?
- Speaker #2
Je ne pense pas que la réponse est dans la question. Non, absolument pas, parce que je peux me regarder, je suis fier. Mais sur le moment, tu ne t'y vas plus. Tu peux avoir de l'argent facilement. À l'époque du Prime, je ne sais plus combien, 7 milliers de visiteurs par jour. Ça pouvait intéresser. J'ai fait des démarches, on va en parler après, de tous ceux qui ne nous regardaient pas, qui ne voulaient pas de nous. qui maintenant tout d'un coup sont là ouais on est off street on te kiffe ça mais ceux qui étaient prêts à vraiment mettre de l'argent là dedans c'était des publicités pour l'alcool et le tabac ils ont vite compris où était le public et moi non en fait non
- Speaker #0
parce que tout argent est pas bon en fait et du coup ça t'a pas porté préjudice à juste titre ça paraît logique mais de la part de Du, du, du, comment dire, des acteurs, mais qui étaient de l'autre côté. Est-ce que tu crois qu'il y a eu une mauvaise compréhension de ça ?
- Speaker #2
Alors, il y a eu plein de mauvaises compréhensions.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #2
Ou il y a eu des choses de qualité dont je n'ai pas parlé parce que je n'ai pas eu le temps.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #2
Puis le temps, il passe et puis t'es là, bon ben voilà. Et puis comme ça, à distance, ça ne se voit pas. Et puis du coup, tu croises le type et puis il t'en veut. Et ce qui est normal parce que lui, il a mis une année de sa vie dans un projet, peut-être qu'on n'en a pas parlé.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #2
et puis comme je te disais avant j'essayais de mettre en avant ce qui était qualitatif puis t'es là moi désolé en fait j'ai pas eu le temps et le temps il file et puis voilà oui mais après je pense pas que j'ai brisé des carrières non je pense pas peut-être des égaux après les égaux voilà tu me demandais avant s'il y avait un peu des trucs dans ta ligne s'il y avait des moments chauds en fait Et oui, en fait. Et avec le recul, c'était très chaud, en fait. Le nombre de mails, d'insultes, de menaces que je recevais, c'était... Enfin, les coups de pression des gars.
- Speaker #0
Mais c'était pourquoi ? Parce que tu n'avais pas traité leur projet ?
- Speaker #2
Oui, ça me faisait rire parce qu'il y avait des gens, des fois, qui se reprenaient des coups de pression parce qu'ils avaient mal parlé d'un truc. Je recevais des coups parce que je n'avais pas parlé.
- Speaker #0
parce que comme tu disais t'as jamais fait de chronique
- Speaker #2
d'articles négatifs non c'était pas le but c'était pas le média par nous pour nous il y avait assez les autres un bleu 20 minutes c'est venu pour dire de la merde sur les rappeurs donc moi c'était vraiment ça c'était et je voulais pas mettre aussi comme je parlais des valeurs avant je voulais pas donner de l'argent je voulais pas prendre de l'argent du tabac ou comme ça et oui j'ai boycotté pas boycotté mais j'ai mis il y a certains albums de rap que j'ai journée. qualitativement c'était excellent mais le message derrière ça marche pas quoi et avec cet esprit un peu cette culture enfin le hip hop il est censé de grandir pas te faire envie, pas prôner des valeurs qu'ils n'auront pas donc il y a plein de ces trucs un peu, Kaira j'en parlais pas quoi ce qui est venu la norme maintenant en fait ce rap où il y a, je dis pas que le rap doit avoir un message positif mais il doit être porteur quand même de valeur
- Speaker #0
Bon, après, on en parle quand même pas mal. Après, j'ai envie de te dire que les médias, finalement, ils traitent la hype et pas forcément un message ou quoi que ce soit. Mais c'est vrai que par rapport à tes valeurs, OK, t'es resté sur tes valeurs.
- Speaker #2
Voilà. Après, la hype maintenant, c'est une hype du vide.
- Speaker #0
Oui, aussi. Mais tu vois, il y a plein de rapports. comment dire, des rappeurs qui font plutôt un style street, ils auront Nino, il aura toujours son article, tu vois.
- Speaker #2
Oui, oui, alors après, moi, c'était pas contre la street. Oui, oui, bien sûr, bien sûr. C'est le rap, quoi. Et à un moment donné, quand tu survalorises certaines choses, ça marche pas, en fait. Et non, le rap, je te dis pas qu'il doit être tout beau, tout proche, non. Non, c'est la rue, ça parle de la rue. Mais à un moment donné, normalement, le gars, même s'il parle de deal, le message, c'est de dire J'ai pas d'autre choix en fait de faire ça, donc je fais ça pour m'en sortir, mais si je pouvais faire autre chose, je le ferais. En tout cas, à un moment donné, c'était genre, c'est super cool d'aller vendre ça.
- Speaker #0
Ah ok, je comprends mieux.
- Speaker #2
Et tel annon, en fait, c'est pas cool. tu peux en parler en disant Faites pas ça,
- Speaker #0
pas le valoriser à un tel point,
- Speaker #2
le sublimer. Non, ça a toujours été le rap, une musique de gens qui vendent de la drogue.
- Speaker #0
Et c'est ce qu'on aime finalement.
- Speaker #2
Il y a une grande question, c'est tu préfères le rap de personnes qui vendent de la drogue ou de qui consomment de la drogue ?
- Speaker #0
Ha ! Ha ! Grosse question. Parce qu'il y a des artistes qui, dans les deux cas, que j'aime beaucoup, donc c'est très dur.
- Speaker #2
Mais voilà, il y avait les gros coups de pression, les menaces et tout.
- Speaker #0
Ça, tu le vivais comment ? T'étais détaché ou bien ? Ça t'impacte quand même.
- Speaker #2
Au début, c'est chaud, en fait. Parce que tu le prends personnellement.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #2
Petit à petit, tu réalises que ce n'est pas personnel. Tu te mets un manteau, une armure, en disant que ce n'est pas moi, c'est ce que je représente. J'ai reçu une douille à la maison.
- Speaker #0
Mais non !
- Speaker #2
Dans une enveloppe. Donc tu es là, c'est chaud. Je venais d'être papa. C'était avec les awards.
- Speaker #0
Justement, tu as aussi organisé les represent Awards. La cérémonie pour remettre des titres au rap suisse-roman.
- Speaker #2
Voilà, exactement. Puis du coup, là, ça a généré beaucoup de tension.
- Speaker #0
Parce que c'était toi qui choisissais, tu choisissais, on peut faire un petit passage par là, mais les Representa Wars qui remettaient des titres chaque année au rappeur, il y avait différentes catégories, donc New Commerce, Album de l'année, etc. Comme on voit dans d'autres pays. Et ça, tu travaillais ça tout seul aussi ?
- Speaker #2
Non, j'avais un peu des gens qui ont présélectionné en fait. Ok,
- Speaker #0
il y avait un pool de personnes qui te présélectionnaient avec toi.
- Speaker #2
On présélectionnait un peu, après c'est pas non plus, t'as pas 600 000 personnes. Oui,
- Speaker #0
aussi.
- Speaker #2
Voilà.
- Speaker #0
Il y a un choix parmi un nombre assez limité.
- Speaker #2
Voilà, et un peu plus avant encore. Donc du coup, c'était présélectionné, puis après il y avait un jury, on se réunissait et puis on désignait. mais... Et après, la technologie m'a permis, dans les dernières années, de faire des votes publics sur Internet. Et puis, tu as les autres de l'autre côté qui trichaient sur les trucs.
- Speaker #0
Même quand tu as voulu enlever ton avis personnel sur le choix,
- Speaker #2
ça essaie de tricher. Donc, ça donne une valeur à ton titre, à ce que tu remets. Mettez-la bon, les gars. Sérieusement, tu ne peux pas avoir 150 000 personnes qui ont voté pour toi en Suisse romande.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai.
- Speaker #2
Donc on va remettre les choses un peu en place. Mais non, du coup, pour revenir avec ces représentants, parce que je pense que c'est un peu le...
- Speaker #0
Le top de ce que j'ai pu faire.
- Speaker #1
C'est ce que j'allais te demander en plus.
- Speaker #0
Vraiment, c'est qu'il n'y a rien en Suisse romande. Quand je reprends le titre, le but c'est de mettre en avant le rap. Et il ne se passe rien. Je vois que je peux faire les chroniques que je veux, ça ne va rien changer. On parle à nous, entre nous. Tout le monde sait qu'il y a Internet, vu que c'est un site Internet. Les gens connaissent. Donc oui, ça permet aux médias mainstream, ils allaient dessus, sur Représente, ils vont toujours pour voir un peu ce qui se passe. Mais j'étais là, il faut créer quelque chose, un événement qui mette la lumière sur le rap en fait. Et puis quoi de mieux finalement que des prix ? En effet. Et du coup, j'ai organisé ça, mais en n'ayant aucune idée de ce que c'est, de comment ça se fait et tout. Et voilà un peu genre... Ouais, on y va, j'essaie. Je fais le truc, on verra. Pour les catégories, je regarde ce qui se fait. De manière générale ? De manière générale, au truc, au beaty, ou comme ça. Ouais, ça marche. Est-ce que je peux remplir toutes ces catégories ? Le meilleur album, oui, machin. Il y avait quoi ? Il y avait le single, le clip.
- Speaker #1
L'artiste, l'album.
- Speaker #0
L'artiste, l'album.
- Speaker #1
Et le newcomer, enfin je sais pas quand.
- Speaker #0
Le newcomer, ouais, le beatmaker aussi.
- Speaker #1
Le beat, ok.
- Speaker #0
Et puis DJ. Je regarde un peu ça et puis voilà à peu près tu choisis, tu regardes un peu ce qui est sorti l'année, tu mets des trucs et puis je réunis un jury avec tout le temps des gens vraiment du milieu sur le jury je voulais vraiment être intouchable, avec des gens qui connaissent la musique et puis qui n'ont pas d'intérêt plus que ça et puis je vois que médiatiquement ça marche en fait Parce que tu crées le truc et puis ça intéresse tous les médias. Parce qu'ils sont là, il y a un prix qui est donné, ça fait pas mal d'articles dans toute la presse, même à la télé et tout. Donc je me retrouve...
- Speaker #1
Ça marche bien quoi.
- Speaker #0
Ça marche bien, je me retrouve comme maintenant de l'autre côté du micro à présenter le truc. Et du coup oui, ça a l'effet de se compter en fait. En tout cas médiatiquement, ça amène un truc sur le rap roman qu'il n'avait pas avant.
- Speaker #1
Tu as dit que c'était probablement la plus grande réalisation que tu as eue avec l'une des plus grandes, en tout cas avec Représente. Est-ce que c'est aussi celle qui t'a ramené le plus de problèmes ? Il y avait sûrement beaucoup de personnes frustrées. C'est venu avec ça aussi ?
- Speaker #0
Oui, après moi je dis que ça marche médiatiquement, que ça amène la lumière.
- Speaker #1
Donc le principal est rempli ?
- Speaker #0
Le principal est rempli. Si je regarde en vrai, ça met en lumière tout ce qui fait que le rap rom ne pouvait pas marcher en fait. Parce que je trouve des salles pour organiser le truc, des gens qui viennent faire du live et tout.
- Speaker #1
Oui c'était un vrai award parce qu'il y avait la remise des prix, il y avait des performances, on n'est pas au Grammy Awards etc. mais la formule est là.
- Speaker #0
La formule est là. Et c'est là qu'on rentre dans le... On va sortir des dossiers sales, un peu poussiéreux. Et c'est pas de la rancune, ou de la rancœur, non, mais c'est juste... Donc, le spectacle est gratuit. Il y a des concerts, il y a les meilleurs artistes romands du moment qui sont là. Et du coup, tu te retrouves dans des endroits où il n'y a pas de public, ou pratiquement pas. Tu as des artistes nommés qui ne viennent pas. Parce que, justement, c'est pas assez. Les gars, ils croient qu'ils vont avoir les Oscars. Ils veulent une salle avec les costards et tout. Putain, mais c'est du rapprochement, en fait. Le but, c'est d'amener une lumière médiatique. Mais c'est fait avec ce qu'on est.
- Speaker #1
Et t'espérais plus de...
- Speaker #0
J'espérais un peu de soutien, au moins des salles pleines, pour montrer qu'on est là, et on soutient les artistes, qu'on ait gagné ou pas, on vient. De ce côté-là, j'étais très déçu, du repas médiatiquement, de la portée que ça a pu avoir, de la présence, du soutien présentiel, et du soutien globalement, parce que finalement... par recevoir des avis négatifs en disant que j'étais un trou du cul que je comprenais rien et tout après je faisais pas ça pour moi dans l'absolu je m'en fous j'avais rien à gagner mais t'es un peu là ouais les gars
- Speaker #1
Mais c'est quelque chose, je sais pas, il y a peut-être une étude sociologique qui peut être faite là-dessus, mais quand on, c'est pas pour comparer, mais quand on regarde les flammes, il y a un peu de cet effet là aussi. Alors le public est là parce que, évidemment, Strasse et Payette, mais il y a pas mal de rappeurs qui boycottent, il y a pas mal de choses comme ça aussi, tu vois.
- Speaker #0
Voilà, après...
- Speaker #1
C'est une autre échelle.
- Speaker #0
C'est une autre échelle, et moi je peux comprendre le boycott des flammes. il va falloir qu'il partage qui s'est fait, comment s'est fait et tout.
- Speaker #1
C'est vrai.
- Speaker #0
Je ne dis pas que moi je suis reprochable, mais pour le rap roman des Représent Awards, il n'y avait rien d'autre qui pouvait représenter. Je vais citer Monsieur F, parce que c'est la plus belle dédicace que j'ai eue dans un morceau, qui nous représente à part représente, tu vois. Il l'avait dit. En fait, c'est ça. Ce qu'il n'y avait rien d'autre. Donc tu es là, tu peux... tu peux ne pas m'aimer, tu peux trouver que je suis un connard, c'est pas un souci mais là c'était pour la culture et puis t'es là ok, t'as tes potes qui sont nommés, viens au moins même si c'est pour dire il a pas gagné puis hué il s'en fout mais viens et surtout cet artiste là tu dis que c'est bien couvert médiatiquement donc en fait potentiellement son nom apparaît dans un article qu'il aurait jamais eu si
- Speaker #1
l'événement n'existait pas
- Speaker #0
c'est ça, c'est quand on a des doubles pages dans le matin à l'époque et c'est positif c'est ça aussi que je veux en revenir c'est une médiatisation positive à une époque où c'est la seule fois où ça parle de rap c'est parce que le gars il a sorti une calache dans un clip donc il y a tout ça à remettre en perspective puis t'es là bon bah après il y a eu des dernières qu'on a fait on a fait avec les gars d'Antan Boogie à l'époque là c'était Finalement, comme un public, ça ne marchait pas, on l'a fait dans le studio. C'était cool parce qu'il y avait tous les artistes qui étaient là. On a organisé un immense cypher, c'était top.
- Speaker #1
La formule initiale que tu avais imaginée n'a pas obtenu le soutien public que tu espérais. Et soutien même public ou du milieu.
- Speaker #0
C'est surtout celui du milieu. C'est un tel job. Après je suis con de faire ça tout seul, j'ai un peu d'aide mais... Je veux dire pour les awards, c'est moi qui les fabriquais dans ma cuisine. J'ai une récupération des vieilles cassettes, je les peignais en faisant du... Je coulais du ciment dans ma cuisine pour ma cuisine. Donc voilà. Et après, autre truc c'est qu'aucun soutien de personne, financièrement je faisais tout tout seul. Et là je me suis dit c'est médiatique. On peut aller taper chez les gros en fait. Du sponsoring. Tu le dis. Et j'ai fait tout le monde en fait.
- Speaker #1
Et personne ne t'a donné.
- Speaker #0
Ah non, ça ne nous intéresse pas. Shout out à la Migros. Qui maintenant, ils sont là sur le street crédibilité.
- Speaker #1
Je ne peux plus les voir.
- Speaker #0
Voilà, on fait des chips. Je ne crache pas. Non, non,
- Speaker #1
pas sur ce projet là, mais plus sur leur communication générale.
- Speaker #0
Je veux dire que ce soit bien dit une fois pour toutes. Les artistes qui font de l'argent, qui prennent de l'argent où ils peuvent, c'est leur motier.
- Speaker #1
Oui, et puis surtout, parce que là on ne parle pas chinois, Varnish a fait ce projet, carrément il y a le film et tout, il y a une vraie déa. Donc moi je suis content.
- Speaker #0
Et il faut, il faut aller prendre de l'argent où il est.
- Speaker #1
Mais c'est plus dans ce type de choses qu'on veut voir la Migros par les streets que quand ils nous parlent du nouveau snack qui sort.
- Speaker #0
mais après il y a tout ce côté derrière Derrière, des années plus tard, donc ça ne fait pas si longtemps, ils te sortent le média, The Flow.
- Speaker #1
On va revenir là-dessus.
- Speaker #0
Et t'es là, Ouel Amigro...
- Speaker #1
Avec une première interview avec Booba.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Attention, parce que celle-là, je ne sais pas si à toutes les auditrices et auditeurs, je ne sais pas si vous vous avez percuté, mais la première interview, c'est avec Booba. Booba qui donne 4 interviews sur 5-6 ans.
- Speaker #0
Voilà, qui fait un peu quand même tout le temps le père Lamoral à dire qu'il faut favoriser les siens, dans des médias qui savent nous parler de nous. Voilà, bref.
- Speaker #1
Non mais moi je te veux dire, moi quand j'ai vu ça j'avais un seum. En plus c'était quand je démarrais le podcast, mais je n'étais pas du tout à ce niveau. Donc voilà, je veux dire, il n'y a pas de comparaison. Mais quand je vois ça, je me dis, purée, mais moi je pourrais remuer ciel et terre, mais je n'aurais pas ça. On parle souvent de pathos, logos, ethos, il y a certains trucs que j'ai, il y a un truc que peut-être que la crédibilité peut-être pas, mais même en ayant le reste, j'aurais jamais eu ça. Bref, je te laisse continuer. Non, non,
- Speaker #0
mais voilà. Du coup, moi aussi j'ai vu un somme phénoménal quand j'ai vu, qui créait le flow. Pas parce qu'ils existent ou parce que ça va me concurrencer comme on a dit avant si j'avais fait ça pour l'argent j'aurais fait l'argent avant mais au niveau du truc où peut-être que je la retrouve la lettre dans mes affaires ou le mail de l'ami gros qui dit que en gros ils sont pas intéressés par cette rose street en fait en caché et en vrai ça aurait trop bien marché bien sûr ça marchait enfin cette télé à avoir Mais en fait, il y avait trop de Renois et trop d'Albanais et d'Arabes dans le truc, et ça ne les intéressait pas. Mais maintenant, voilà. Et toutes ces boîtes qui maintenant, toutes ces grosses marques qui viennent derrière,
- Speaker #1
qui surfent bien dessus,
- Speaker #0
regardez qui est aux manettes, je fais des articles là-dessus, on peut regarder qui c'est qui est derrière en fait. Et avec l'âge, tu réalises. Tu as l'histoire historique en fait. Parce que tu sais qui c'est qui s'est foutu de ta gueule, qui c'est qui ne voulait pas de toi, et qui c'est qui maintenant vient courir après, et qui c'est qui va lâcher tout ça dans deux ans, parce que ça va tomber, parce qu'on est en train de tomber, enfin. Et voilà. Donc c'est juste, c'est pas de la jalousie, parce que voilà, mais c'est juste, tu regardes ça, puis t'es là.
- Speaker #1
On va revenir à ça. alors tu as parlé des Represents Awards parce que comme tu as dit tu as fait aussi des interviews avec des artistes internationaux je pense que ça t'a permis de faire des belles rencontres si
- Speaker #0
tu avais 2-3 moments marquants à citer à part les Represents Awards je pense qu'il y a le summum de ce que tu as pu faire avec Represents.ch c'est au niveau de de la culture tout ça au niveau personnel ok je peux marquer sur mon LinkedIn que j'ai organisé des awards et puis voilà mais c'est que des emmerdes c'est que du stress enfin voilà c'est de la gestion de projet je pense que c'est enfin personne n'est content donc et Hindu qui est à la maison Hindu est à la maison et voilà bref mais au niveau personnel en fait c'est des interviews je veux dire euh... C'est juste incroyable. C'est vraiment ça le hip-hop en fait. J'en ai pas parlé avant, parce que de toute façon à un moment ça vient. Ça te met des ailes en fait l'hip-hop. Cette culture elle te met des ailes, elle te permet de tout dépasser. Moi je viens de nulle part, je suis parti de ces gars dont les profs te disaient tu feras rien de ta vie. Chet ! Et puis voilà finalement, avec ça, en testant des trucs avec le président, j'ai eu une carte de presse finalement.
- Speaker #1
Ça m'a permis d'aller à des endroits plutôt sympas.
- Speaker #0
Je n'ai pas fait l'Uni pour avoir la carte de presse, mais j'ai fait valider tout ce que j'avais fait. Et puis, ils m'ont validé. J'ai reçu mon titre de journaliste grâce à ça. Et puis, j'ai aussi de la chance dans le timing. Peut-être que 5 ans plus tôt, ça aurait été encore mieux. Mais j'ai vécu l'époque où les gars faisaient encore des interviews. et ils avaient des choses à dire et mon premier truc accepté c'est Jadakis Royal Arena ? Non, ils faisaient un concert à Zurich donc moi premier truc, j'ai aucune idée enfin je connais pas en fait ce côté derrière je connais le rap suisse mais Jadakis quoi et ça s'est bien passé ? Ah ouais c'est une merde absolument tout ce qui peut mal se passer se passe en fait et c'est ça qui est bien en fait parce que t'apprends et donc je me souviens je devais le faire après son concert donc on monte dans les c'était je crois que c'était l'organisateur du concert qui me prend dans le Viano comme ça on doit aller Merci. Je ne suis pas dans le viano avec Giannakis, mais avec ses potes. Là, tu commences à vivre en film. Tu te dis que ce n'est pas vrai. Les gars, ils reçoivent un téléphone. Les gars, il nous faut des condoms. Ce n'est pas possible. Tu te retrouves à Zurich dans un viano qui s'arrête à une vestation pour trouver des capotes. Les gars, ils font non, mais ce n'est pas les bonnes tailles. Sérieusement, je suis venu à Zurich pour faire une interview. Puis après, on reçoit un téléphone d'un gars qui dit « Ah mais attends, moi je peux te faire... Ah t'es avec Jada ? Viens, je peux te le mettre en VIP et tout. » Et puis t'es là « Mais en fait... » Tu le comprends en fait. que toi t'as validé une interview mais elle a pas été validée par tout le monde peut-être finalement il n'a rien à foutre le gars ce qu'il veut c'est qu'il a Zurich un VIP, boire du champagne avec des meufs et tout mais du coup on se retrouve finalement dans un backstage de je sais pas trop quoi donc t'as qu'un gars qui va c'est con, vas-y il est là il t'attend tu débarques c'est le premier grand gars Le gros rappeur, ça se sent, je pense qu'il voit que t'es pas très sûr. Puis c'est quand même des gars, ils ont un truc,
- Speaker #1
un charisme,
- Speaker #0
c'est pas pour rien que ça, ils ont réussi dans le rap. Toi t'es un peu le petit fils comme ça, le jadaquiste, et tu sens que tu le fais chier en fait. Et tes questions sont pas affûtées, et puis finalement ça a rien donné en fait, parce qu'un gars il était pas très motivé. Et puis j'ai jamais rien sorti en fait. Ah ok. Parce qu'il n'y avait rien à en sortir en fait. Mais j'ai appris tellement en fait sur cette soirée-là que c'était mieux que de faire un super interview de Jadavis. Bah ouais. Donc voilà, ça c'était le premier. Donc c'est pas le top souvenir mais c'est le premier.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Bah sinon, je sais pas, moi j'ai rencontré à peu près tous les gars que j'écoutais quand je...
- Speaker #1
Quand tu étais gamin ? Oui, quand j'étais ado.
- Speaker #0
Je dis, il me manque Henriquin, il me manque Jay-Z, Kanye.
- Speaker #1
C'est-à-dire que tu as fait Nas.
- Speaker #0
C'est-à-dire que j'ai fait Nas. Il y en a des que je n'ai pas fait, mais parce qu'ils sont genre Haki, mais il n'est jamais venu, des gars comme ça. Sinon...
- Speaker #1
Tout pas avec Biggie, etc.
- Speaker #0
Mais j'ai fait Nas. Ça, c'est un grand moment, en fait. Je veux dire, en plus, en tant que média, qui s'appelle la représente, je veux dire, si vous n'avez pas la ref, vous ne pouvez pas écouter cette série.
- Speaker #1
En effet.
- Speaker #0
Voilà, donc à un moment donné...
- Speaker #1
Et ça s'est bien passé avec Nas ?
- Speaker #0
Oui, alors, peu de temps, en fait. Mais je devais avoir 20 minutes, j'ai eu 15. Puis après, j'ai eu trois questions. Mais je m'en foutais. Ah ouais, bah oui. Et pouvoir demander à Nas qu'est-ce que ça veut dire pour lui, représente le terme.
- Speaker #1
Et ben voilà. Pour un média qui s'appelle représente.
- Speaker #0
Pour le gars qui a sorti. Donc ça, c'est vraiment un grand, grand moment. Au niveau des ricains, sur le moment, c'est vraiment le gros moment. Il y a aussi Mobb Deep avec Pi, qui était là encore, à Royal Arena. maintenant ça a une symbolique c'est un peu du contexte c'est un peu le creux de la vague il faut pas se cacher c'est même après G-Unit à un moment donné les gens se les arrachaient pas mais
- Speaker #1
historiquement parlant ça reste Mobdupe et puis les français aussi j'ai jamais eu les gars d'NTM ah ok j'allais te demander ça non euh
- Speaker #0
parce que c'était trop tard en fait. Joey Starr, ça ne m'a jamais plus intéressé que ça.
- Speaker #1
Malgré qu'il tournait un petit peu.
- Speaker #0
Il faut vraiment l'avoir dans des bonnes conditions et c'est compliqué en backstage.
- Speaker #1
Tu as un peu vite fini en fait d'hiver.
- Speaker #0
Et après j'étais un peu... Avec les Français, faciliter la langue, je voulais les bonnes conditions. J'ai eu une opportunité booba, mais je n'ai pas fait, parce qu'on me donnait 10 minutes. J'étais là, en fait, 10 minutes avec Booba, ça me sert à rien, en fait. Parce que c'est à peine le temps qu'il faut. Enfin, toi-même, tu sais.
- Speaker #1
Pour dire bonjour et rentrer dans la discussion.
- Speaker #0
Pour poser le truc, en fait.
- Speaker #1
Ouais, c'est vrai.
- Speaker #0
Parce que toi, là, le podcast devient intéressant maintenant, en fait. Parce qu'on est posé et on oublie tout ça. Ouais,
- Speaker #1
exact.
- Speaker #0
Et du coup, je suis là, c'est ce qui me... Non, ça me sert à rien. Donc voilà, après... Il y a des meilleurs souvenirs en rap français, moi, ça reste. C'est Soprano, en fait.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
un peu partout en fait Et lui, c'est marrant parce qu'il a une mémoire.
- Speaker #1
Il se souvenait, quoi.
- Speaker #0
Il se souvient de tout, en fait. Et le gars, je sais que j'avais mixé en ouverture pour un concert des psychiatres, mais il y avait bien longtemps, je veux dire, il était personne. Je crois que c'était à Neuf, je sais pas, ou Dakota, ou j'en sais rien, bref.
- Speaker #1
Sûrement organisé par Avni.
- Speaker #0
Certainement, sans aucun doute. Et du coup, je pense que la première fois que j'ai fait l'interview de lui, Il avait la tête en fait parce que je pense qu'il a les visages. Il savait que j'étais un gars qui venait depuis longtemps. J'ai eu plusieurs interviews donc j'ai évolué avec ces trucs dans sa carrière. Le gars c'était un paléo le gars, il faisait des stades, il faisait la truc à la télé, il est jury.
- Speaker #1
De voice.
- Speaker #0
De voice. Le gars c'est un tout autre. Et le gars il se rappelle de toi en fait. Il se rappelait même le prénom de ma fille.
- Speaker #1
Mais non.
- Speaker #0
Appelle-le à comment, tu sais. Comment tu fais. Tu comprends pourquoi le gars il...
- Speaker #1
Il est apprécié surtout.
- Speaker #0
Il est appréciable,
- Speaker #1
il a une culture hip-hop. tu vois j'aurais jamais pensé que tu m'aurais dit soprano je me disais qu'en fait tu te serais attaché à la à l'ADN musical mais en fait tu t'es attaché à l'humain c'est ça en fait c'est parce que soprano je vais
- Speaker #0
pas te mentir une interview je l'ai fait parce que c'était lui en fait c'est bien maintenant il tape et humainement le gars j'ai compris en fait tout ce qu'il faisait j'étais là musicalement ça me parle pas de parler avec lui, il est là non mais moi je suis un grand, j'ai des enfants je veux que, ça m'a marqué je veux que dans chaque morceau si tu l'écoutes, il y ait un truc positif il y a assez de négativité dans le truc en gros, je sais que c'est des enfants qui m'écoutent, j'ai un devoir en fait envers eux il a fait ce choix là et respect finalement parce que il met dans les oreilles des enfants quand t'es papa tu te rends compte donc c'est très bien et puis comme on a des interviews il faut bien un regret j'ai loupé Kendrick ok tu
- Speaker #1
l'avais donc ?
- Speaker #0
je l'avais, il était à Lausanne au Docks ? je pouvais avoir une interview Et je ne sais plus pour quelles raisons de M.
- Speaker #1
Sûrement une raison pas valable.
- Speaker #0
De toute façon, pas valable. Je me disais que ça ne m'arrangeait pas. C'était un soir de semaine. Puis j'étais là. De toute façon, il revient. Par contre, je ne pensais pas qu'il reviendrait pour du Allen Stadium. Je ne pensais pas qu'il allait revenir à ce point. Du coup, c'est mort. Mais il y a Chuck qui l'a fait.
- Speaker #1
Qui vient de sortir un livre.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Il parle de toutes ses interviews, etc. Il est là ? Il est au salon ? Ah, il est sur la table !
- Speaker #0
Il est sur la table du salon. Les tribulations de Baby Blue.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Que je conseille, enfin je vais à peine commencer, mais si on peut faire un peu de pub pour lui. Bien sûr, avec plaisir. Parce qu'il parle de toutes les interviews qu'il a faites en fait. Et il en a beaucoup plus qu'à moi le seul. Et en plus il est bilingue, donc il a un petit avantage. J'ai fait Rick One avec lui.
- Speaker #1
Ah !
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Attends, mais il était venu où ?
- Speaker #0
Au DOCS.
- Speaker #1
Au DOCS ?
- Speaker #0
Ouais. Ok. Donc voilà.
- Speaker #1
Et ça, cette partie interview, c'est la partie la plus... Là où tu as eu le plus de reconnaissance personnelle ?
- Speaker #0
C'est où j'ai le plus de kiff en fait. De kiff,
- Speaker #1
ouais, simplement.
- Speaker #0
C'est juste que...
- Speaker #1
C'était ton reward un peu.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Parce que malheureusement, il ne venait pas de l'autre activité.
- Speaker #0
Non, ça vaut tout l'or du monde. En tout cas pour moi, et toi tu sais ce que c'est, c'est de discuter avec des gens. Et là, tu discutes avec des gens qui font la musique que tu aimes. Ce qui marchait aussi, c'est que moi je venais avec Représente, et il y avait plein d'artistes qui étaient dans des sceaux, c'est pas possible. Oui,
- Speaker #1
oui, ben oui.
- Speaker #0
Et puis moi je m'en fous en fait. Je disais non mais moi je veux parler rap, je veux parler culture et tout. Et t'as des gars, ils sont là purée merci, j'ai oublié en fait. Quand tu poses des questions à des gars du je sais plus quel âge, putain c'était qui, bref je sais pas si c'était le Ouisa ou comme ça. Ça fait des années qu'on m'a pas posé cette question. T'as rencontré le hip-hop. Qu'est-ce que le hip-hop a fait pour toi ? Juste des questions basiques. Et parler des vieux souvenirs. Et du coup, là, sur Band, j'ai des trucs où ta prodigy, de Bob Deep, justement, qui te rappelle la première fois où il a entendu un beat, le fait que ça lui a fait. Donc tu vas chercher ses vieux souvenirs. Ils ne s'attendent pas forcément à ça, parce qu'ils sont en Suisse dans un festival. Et ça crée des trucs.
- Speaker #1
C'est vrai.
- Speaker #0
Et ça vaut tous les partenariats financiers avec des vendeurs de mort.
- Speaker #1
Exactement. On va un peu enchaîner, mais on a mentionné d'autres médias. Quand tu regardes la scène médiatique aujourd'hui, parce que ce n'est pas qu'il n'y a rien, il y a des choses qui se font, mais comment tu l'aperçois la scène actuelle des médias, je ne vais pas dire des médias hip-hop, mais des médias qui touchent au hip-hop ? par rapport à l'époque est-ce que déjà ça te parle on a dit que ça existe toujours tu vois mais alors j'ai pas envie de comparer c'était pas Bouscapé etc mais c'était une autre référence aujourd'hui comment tu vois l'écosystème des médias qui mentionnent le hip hop, on va mettre Nayuno et Couleur 3 de côté parce que On sait ce qu'ils font et puis ils ont leur formula à eux et puis c'est à la radio, donc c'est bien spécifique. Et on a déjà parlé dans ce podcast de ce qui se fait, on a parlé du flow. Aujourd'hui, il y a les Tataki Awards. Je ne sais pas pourquoi tu rigoles, mais il y a les Tataki Awards, il y a un ou deux comptes Instagram, etc. qui font des choses. Donc toi, tu le perçois comment ?
- Speaker #0
Alors moi, je le perçois, moi je regarde ça de loin maintenant. Mais je crois, je suis un éternel optimiste, mais je crois qu'on a touché le fond. Et que petit à petit, on est en train de remonter. Et ça, je l'ai aussi vu moi personnellement avec Représente. Parce que s'il y a moins de choses, c'est qu'il y a moins d'interviews et tout. Parce que les gars, ils n'en font plus.
- Speaker #1
Il y a de ça aussi.
- Speaker #0
De ça, on a tendance à l'oublier. Le Covid, il a quand même changé le game.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai.
- Speaker #0
Je veux dire, à un moment donné, il n'y avait plus de concerts, plus de festivals et tout.
- Speaker #1
Oui, plus d'interviews, plus d'échanges.
- Speaker #0
Plus d'interviews et tout. Les gars ils sont partis, ils n'ont plus besoin des médias en fait.
- Speaker #1
Je crois que le Covid a permis à beaucoup d'artistes de réaliser qu'ils pouvaient être un média.
- Speaker #0
Ils pouvaient être un média, à bon ou pas, je ne pense pas que c'est une bonne chose. Dans ses limites. Parce que finalement tu ne te remets jamais en compte, tu dis ce que tu as envie de dire, donc c'est un peu facile. Mais il y a aussi un retour de bâton pour tous ces médias finalement qui ont fait de la merde et qui ont juste parlé des artistes pour en parler, pour faire le buzz, pour faire du clic. et d'ailleurs en Suisse quoi aussi d'ailleurs en Suisse mais là je parle de manière générale des gros médias et puis c'était très bien finalement que les artistes disent non mais on veut plus travailler avec vous parce que de toute façon vous voulez que nous faire du mal à un moment donné je me suis dit ah bah c'est cool c'est l'opportunité pour représenter finalement de dire ouais bah nous on est là en fait et puis il y en a d'autres qui sont venus avec d'autres moyens qui sont venus prendre le truc qu'on... sous une fausse crédibilité, une street credibility, je ne sais pas, qui sont venus chercher du clic.
- Speaker #1
Notamment le flow.
- Speaker #0
Pas que le flow.
- Speaker #1
Je le mentionne parce qu'on en a parlé tout à l'heure, mais ça fait partie, pour que les gens aussi puissent comprendre. Parce que si on dit chaque fois...
- Speaker #0
Tu m'as dit que je rigolais avec Tataki, parce qu'eux aussi, ils ont fait des sacrés putaclics à l'époque.
- Speaker #1
La fameuse histoire avec Fianso.
- Speaker #0
Entre autres. Et tu te dis à un moment donné, ça va se payer. ça se paye pas et c'est le monde en fait en général c'est que on peut faire les pires trucs finalement ça se paye pas et là on parle juste du rap game roman donc on s'en fout quoi je veux dire tu peux mais
- Speaker #1
moi c'est ça que je reproche un petit peu parce que c'est des médias alors Tadaki bien qu'il y a plein de choses et cette histoire de Fian Sububa pour ceux qui n'ont pas suivi Vous pouvez simplement m'écrire, je vous ferai un résumé de ce qui s'était passé, mais par exemple le flow, ils viennent et c'est un média, comment dire, par la Migros, je ne sais pas, sponsorisé. Je ne sais pas comment ça s'est payé. Mais ça parlait très peu du game suisse en fait. En fait, j'ai vu une interview je crois d'Océane, peut-être une de catégorique, mais de manière générale, sur les articles, je voyais très peu de Suisses, en fait.
- Speaker #0
Bah, toi, moi, je vais pas dire... Je vais pas faire... Donner les leçons, parce que, comme je te disais... Ouais,
- Speaker #1
tu faisais les deux, aussi.
- Speaker #0
Voilà, j'essayais, aussi, mais voilà. Mais c'est aussi des gars qui ont pas grandi ici, en fait, et je sais pas...
- Speaker #1
Ou peut-être pas dans la culture.
- Speaker #0
Pas dans la culture. Enfin... Là, je ne vais pas parler... Je veux dire, globalement, ce que je remarque, c'est que la majorité des médias qui parlent de rap sont tenus par des gens qui seraient faits dépouiller à une soirée rap, en fait. Et c'est vraiment des enclis. Et ça ne marche pas. Et c'est pour ça que je dis que je pense qu'on a touché le fond, parce qu'à un moment donné, il faut que ça redevienne ce que c'était, en fait. Et le rap, le hip-hop en général, c'est pas une question de... Ça reste un truc de niveau social, en fait. Ouais, ouais. C'est pas une question, en tout cas pas en Europe, au moins en Suisse, c'est pas une question que tu sois blanc, arabe ou comme ça. C'est une question de classe sociale. Et si t'as jamais galéré, tu peux pas comprendre le rap, en fait. Et ça, tu peux pas comprendre le hip-hop. Quand je l'ai lisé avant, ça te donne des ailes. Mais... Si les ailes, tu les as déjà...
- Speaker #1
Ouais, t'es un kiffeur, quoi.
- Speaker #0
T'es un passager, comme ça, t'es un touriste. Mais ce qui est ok aussi,
- Speaker #1
mais il faut juste comprendre les enjeux, c'est ça ?
- Speaker #0
Il faut comprendre les enjeux, il faut comprendre d'où vient l'argent, et qu'est-ce qui se cache derrière, en fait. On va pas faire les complotistes et tout ça. Oui, bien sûr. Mais à un moment donné, quand un média, il est payé, après on peut parler de Red Bull, si tu veux. Mais plus maintenant, je crois qu'il est décédé et tout. Mais quand le patron d'un truc comme Red Bull, il est ouvertement pro-Trump, machin, anti-immigration, anti-tout en fait, c'est un gros raciste. Puis derrière, ça donne de l'argent.
- Speaker #1
à tous les événements où il y a...
- Speaker #0
Et j'en veux pas aux breakers parce qu'ils n'ont pas le choix.
- Speaker #1
C'est leur manière d'exister finalement.
- Speaker #0
Et il faut qu'ils vivent. Le gars il danse, il fait pas un truc avec Red Bull, il va pas pouvoir manger. Mais d'un côté, est-ce qu'on est d'accord ? On est ok en fait ? Que des gars qui ont le but politique est de faire qu'on disparaisse ? Est-ce que t'as envie de prendre cet argent-là ? Alors voilà, t'as besoin de manger, ok. Mais moi, en tant que média, je n'ai pas besoin de ça, en fait. Comme je disais, tu fais des choix. Et nous, en tant que consommateurs, après, mais ça, c'est globalement. Il faut prendre conscience, en fait, à qui tu donnes de l'argent. Et maintenant, avec ce qui se passe dans le monde, ce qui s'est passé en Palestine, qui est un vrai miroir de l'humanité, les gens voient que le boycott, ça marche, en fait. tu as les McDo et les Starbucks qui ferment parce que ça marche pas, ça marche en fait, les gens ont un vrai pouvoir. Donc si on arrêtait d'aller cliquer sur ces trucs, parce qu'on est le premier à aller cliquer sur Fianzo Buba, bien sûr on kiffe.
- Speaker #1
On veut savoir.
- Speaker #0
On veut savoir. Alors sachons, comme on disait, mais allons voir aussi, on va chercher l'information en fait, et qui est derrière. Si toi tu reçois de l'argent de gens qui ont envie en fait que tu n'existes pas, est-ce que ça vaut la peine ? C'est une vraie question. Voilà, c'est les questions que j'ai eues au début en fait. Et j'ai un cadre éthique, un machin. qui fait que voilà. Mais c'est ça, plus qu'en être complètement dérivé.
- Speaker #1
Mais je te pose surtout cette question, parce que, alors, t'es plus aussi actif qu'avant, mais il y a un de tes derniers articles qui parle... du déclin de la culture de manière générale qu'on peut retrouver sur représente.ch,
- Speaker #0
donc c'est aussi pour ça que je voulais évoquer et avoir ta perception oui c'est parce que c'est ça pour revenir mon point de vue sur les médias et en fait ce qu'on a perdu est ce que des gens comme toi en fait ramènent, et ce que moi je cherchais aussi c'est de prendre le temps et de discuter et d'aller vraiment On allait chercher en fait, il y a eu un moment où tu avais les interviews, c'était des capsules de 30 secondes. Tu frappes les choux-citrons. Non mais c'est ça. Et t'es là, mais pourquoi en fait, qui a eu l'idée de toute façon d'être là ? Quel connard qui peut valider ça comme interview ? L'artiste qui joue le jeu, puis nous qui regardons. On est juste tous en train dans une boucle d'abrutissement. Et qu'est-ce que ça apporte en fait ? Je veux dire, qu'est-ce que j'en ai à foutre que tu préfères le téfo ? Enfin, oui, c'est rigolo, mais de savoir, après t'as des concepts de trucs où t'as les artistes qui vont fumer le plus de bédo possible.
- Speaker #1
Le fameux sandwich.
- Speaker #0
Ouais, mais t'es là. Mais en fait, non. Et on s'est tous plantés en fait. On est tous responsables de ça. Et on s'est fait avoir. C'est vrai. Et je revenais avant à qui est derrière, tu vois. Et il y a plein de gens qui ont... tout intérêt à ce qu'on reste des abrutis. Ce que j'essaie maintenant de représenter dans les articles que je fais, c'est d'éveiller les consciences comme moi, le rap a pu le faire à l'époque. Tu te dis, mais en fait, on est qui ? On est sur un niveau, c'est chiquier. Et du coup, pourquoi on cherche à t'abrutir ? Quel est l'intérêt derrière à t'abrutir ?
- Speaker #1
Mais je sens quand même qu'il y a une conscientisation de manière générale, tu vois, et on voit là des médias parallèles, on va dire, qui font leur chemin, tu vois. Comme tu as dit, moi j'essaie de faire des choses, mais en Suisse, tu vois, même si moi je ne suis pas fan de tous les épisodes, mais au début on a mentionné le président de la Suisse, tu vois, qui fait ses plateaux et puis qui évoque des sujets des sujets où on se questionne il y a en France tu vois Il y a des paroles véritables, il y a des médias comme ceux-ci qui reprennent le temps.
- Speaker #0
Voilà, et c'est pour ça que je dis que je pense que ça repart. Parce qu'on a allé au fond, on a vu où menait l'abrutissement, et ce n'est pas ça qu'on veut. Et si tu regardes dans le monde entier, je veux dire, les jeunes... Ils prennent le pouvoir gentiment. Je veux dire, Madagascar, Népal, Maroc, les gars ils se bougent en fait. Et ils se connectent entre eux. Et ils voient que ça marche. Donc j'ai bon espoir. Mon but c'est que moi, quand j'ai 16 ans, je ne sois pas trop honteux de moi que je suis maintenant. Et je crois que ça va. Ça marche. Mais voilà, j'ai bon espoir. Je pense que les gens ont besoin de... de plus de concret en fait et puis qui sont lassés de ces trucs on aura toujours on va toujours cliquer sur tes froids pêches au citron parce que c'est rigolo mais derrière il faut qu'il y ait plus et puis il faut que les artistes aussi ils aient quelque chose à amener en fait moi j'ai aussi un peu arrêté les interviews parce que les derniers gars qui tournaient bien rien à dire en fait ou ils veulent rien dire Ou ils ne veulent rien dire. En tout cas, moi, en tant que personne qui interview, moi, je perds mon temps. Le gars, tu vois que ça, il n'a pas envie. Il est défoncé. Les réponses, elles ne valent rien. Tu es là, OK. Tu as conscience que si je me retranscris ce qu'on vient de dire... Ce n'est pas une bonne image qui va ressortir de ça. Et du coup, toi, tu es là, tu ne peux pas donner ça. Donc, tu essaies de faire un truc valorisant pour l'artiste. Mais voilà, ça sert à rien en fait. Les gars ils n'ont rien à dire dans leur texte, ils n'ont rien à dire dans la vie, ben on peut pas creuser. Donc voilà. Mais je pense qu'il y a plein de petits médias maintenant qui font des choses bien, qui vont faire des choses, les artistes aussi.
- Speaker #1
J'ai vu que vous continuez... Alors, c'est pas la même intensité, mais il y a toujours deux, trois petits articles qui sortent irrégulièrement. J'ai vu qu'il y a une playlist. On présente, si je ne me trompe pas ?
- Speaker #0
Oui, ça c'est Ami qui fait. Elle est sympa, un électron libre. Je crois qu'elle a chaud de fond maintenant. Elle fait des petites vidéos, elle fait plein de trucs, elle a plein d'idées. Puis celle qui alimente cette playlist, mais depuis... très très longtemps avant que d'autres se disent qu'ils pouvaient faire ça et c'est dommage parce que les autres qui ont plus d'impact si tu vois leur vœu qui ont plus de followers en tout cas mais on sait ce que ça veut dire mais du coup oui ça j'ai même au moins aucune idée de ce qu'il y a là-dessus moi je fais les articles un peu contestataires pas contestataires coup de gueule coup de gueule coup de gueule après voilà
- Speaker #1
J'ai vu les 7-8 derniers articles, c'est des coups de gueule, tu poses des questions, tu évalues des situations.
- Speaker #0
Oui, j'ai maintenant 50 ans moi aussi et j'ai envie de maintenir le truc. Représente aussi parce qu'il y a tout ce côté historique et puis je ne veux pas fermer le site parce qu'il y a beaucoup de choses dessus. mais moi j'ai aussi envie de... finalement faire ce que peut-être j'ai pas fait avant on peut réveiller si tu réveilles une personne ça suffit je suis content, mais justement en posant les questions sur qui est derrière pourquoi là j'ai mon dernier article c'est sur la sortie la fin du top 40 américain, plus de rap dans le top 40 du billboard où je dis en gros ouf parce que peut-être que... Ouf de satisfaction. Ouf de satisfaction. Et puis je paraphrase Chuck D en disant en fait, la plupart de mes gros classiques, ils n'ont jamais été dans un top 40. Oui, mais ils n'étaient pas...
- Speaker #1
D'ailleurs, pour parler de ça, si vous allez sur représentant.ca, vous verrez ce dernier article, mais moi, il a beaucoup fait parler ce top 40. C'est vrai qu'il n'y a plus de hip-hop dedans, bon ça va durer quelques semaines puis après ça va changer, mais c'est vrai que ce constat, beaucoup de gens parlent du fait que le hip-hop a baissé de niveau, le hip-hop n'est plus d'actualité et ci et ça, mais il y a quand même une réalité aussi de business. Et si on ne parlait pas de ça, si on parlait juste de l'aspect musical, ce serait une erreur aussi. Mais je pense qu'il y a pas mal de choses qui sont expliquées dans l'article.
- Speaker #0
Oui, et puis après, le monde a changé. On n'achète plus les disques et tout. Et finalement, il y a tellement de rap pour tellement de personnes. Moi,
- Speaker #1
2025, honnêtement, quelqu'un qui m'avait posé cette question, puis j'ai dit, mais tu sais qu'en 2025, je me suis régalé. Moi aussi. Mais peut-être que ça ne rentrait pas dans le top 40 de...
- Speaker #0
dans la DA du top 40 du billboard parce qu'ils ont décidé que ça rentrait pas là-dedans et fin et après il y a tout comment fonctionne finalement la musique au delà des streams c'est tous ces algorithmes de playlist qui embrouillent le truc si tu laisses aller ton n'importe quoi, ton Spotify tu vas te retrouver à écouter des trucs
- Speaker #1
C'est bizarre.
- Speaker #0
C'est très, très bizarre.
- Speaker #1
Dans ce top 40, il y a 12 sons de Taylor Swift. Donc, par défaut, déjà, en fait, il y a probablement 6, 7 places qui sont bouffées par les algorithmes.
- Speaker #0
Oui, puis après, ils ont changé. Je crois qu'après 20 ou 23 semaines, dans le top 40, tu gicles, en fait.
- Speaker #1
Ah, voilà.
- Speaker #0
C'est pour ça que Kendrick a giclé. Il serait resté. Mais ils ont changé la règle. La règle. En fait, au final, on s'en fout. C'est juste pour dire... Il y a des trucs qui vont marcher à fond. Ce que je m'admets dans mon article, c'est que c'est peut-être la fin du hip-hop. Parce que, oui, tu as Taylor Swift aux Etats-Unis, mais en France, en fait, il y a un renouveau. Mais partout ! Leur variété française. Là, je suis un peu dedans avec ma fille qui regarde la Starac, en fait. Et ça n'a plus rien à voir avec ce que c'était il y a 15 ans. Les gens, ils ont du niveau, ils font des morceaux avec un peu... Je ne suis pas public, mais il y a du texte en fait. Ce n'est pas juste pour faire des ventes, les gars. Plus les meufs, elles vont faire des trucs que tu te dis, ah ok. t'es en télé-réalité et t'oses faire des textes comme ça l'année passée t'as une Ebony qui arrive dans les finalistes qui met un message vraiment sur les dom-toms non ?
- Speaker #1
oui et sur le fait d'être une femme noire dans le premier alors tu peux trouver ça léger mais t'es là t'es un prime-time sur TF1 en fait il y en a peu qui portent leurs ovaires comme elle mais je trouve que avant même qu'on sorte cette statistique du top 40 Merci. Je trouve qu'il y avait déjà depuis un moment, il y a beaucoup d'artistes, même hip-hop, qui sont retournés ou qui retournaient gentiment vers ce qu'ils faisaient il y a quelques années, vers quelque chose de plus puriste, si on va dire. Et je ne parle pas des Griselda, etc. Mais même si on parle d'un Kendrick, son dernier album, il est vraiment revenu à la source du rap West Coast dans lequel il a grandi. là je suis pas étonné de Sidrae qui revient avec un album où il rappe seulement donc il y a une tendance aussi qui va dans ce sens là quoi il n'y a que toi qui arrive à les mettre les deux dans une phrase comme ça parce qu'en fait évidemment je suis l'actualité et je vois les sons qui sortent et je vois les deux trois images qu'il envoie et je crois que c'est assez clair que dans son prochain album il va rapper et il y a plein d'autres artistes tu vois, quand... J'ai parlé de Griselda, tu vois, et il y a plein de gens qui sont revenus à ça et qui réécoutent ça. Je veux dire, Clips, tu vois.
- Speaker #0
Bah oui.
- Speaker #1
Clips qui revient et qui arrive à faire un momentum, alors que, tu vois, c'est un groupe d'il y a je ne sais pas combien d'années. Et ils ne sont pas venus en faisant de la sonorité purement 2025. Ils ont bien sûr adapté, mais ça reste très bruit. Ça se ressent aussi dans ce qui se fait en ce moment, tu vois.
- Speaker #0
Et puis Eclipse, c'était dans le truc... Je ne suis pas sûr qu'en dehors des gens qui écoutaient du rap, ça marchait.
- Speaker #1
Ben non.
- Speaker #0
C'est vraiment un truc... Tu parlais de Kendrick, ce qu'il a fait à la finale. J'en avais écrit un article. Il n'y a pas plus hip-hop que ça. Ça va tellement loin dans tous les messages, tous les plateaux. Et oui.
- Speaker #1
Il a peut-être sacrifié son Super Bowl pour la culture.
- Speaker #0
Mais il y était. Oui, c'est vrai. Qu'est-ce qu'il a sacrifié ?
- Speaker #1
Mais il a sacrifié son show, on va dire, d'une certaine manière.
- Speaker #0
Son message, par exemple. Il peut se regarder.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai.
- Speaker #0
Et voilà. Donc c'est ça. Le rap, il n'a pas forcé d'avoir un message, en fait. On s'en fout. Enfin, je veux dire, ceux qui sont à parler du rap bling-bling et tout. Eric B et Hakim je veux dire 86 ils sont dedans ça a toujours fait partie du truc mais il doit y avoir une force en fait et ça doit porter une flamme de on va réussir en fait c'est
- Speaker #1
peut-être la fin de j'ai mon pote Moussa qui enregistre souvent avec moi quand on parle de hip hop il me dit c'est la fin c'est bon tous les fans sont partis oui
- Speaker #0
tant mieux en fait parce que c'est venu mondial et c'était pas prévu en fait ah ouais totalement mais tant mieux voilà si t'as vu la petite série qu'ils ont fait la Louis Tang sur eux oui j'ai vu ouais je veux dire le moment où les derniers épisodes en fait ils sont là non mais en fait il y a que des blancs dans le public puis il y a la moitié ils veulent pas aller en fait la moitié ils sont là non mais c'est pas nous nous on est street et tout puis il y a quelqu'un qui fait non mais on est en mondial maintenant oui puis réalise que ça va plus loin, que c'est plus ton quartier en fait.
- Speaker #1
Et que c'est plus à toi.
- Speaker #0
Et que c'est plus à toi. Donc voilà, ça fait longtemps que c'est plus à nous, mais ça ne doit pas oublier d'où ça vient en fait.
- Speaker #1
C'est très vrai.
- Speaker #0
C'est un peu la base. Tout le monde, si tu oublies d'où tu viens, t'es cuit.
- Speaker #1
C'est très bien parce qu'on a parlé de deux sujets en un. Là j'allais te parler, c'était un des derniers chapitres. Mais je ne sais pas s'il y a des choses que tu voulais évoquer dont on n'a pas parlé.
- Speaker #0
C'est juste parce que je n'ai pas pensé à ça dans les soirées. Je ne t'ai pas parlé des Hip Hop Junkies en fait.
- Speaker #1
Oui ! Que tu faisais au Paris, c'est ça ?
- Speaker #0
Non, au départ, c'était au Romandie en fait. Ah, au Romandie, c'est fou ! Entre autres, entre autres. D'ailleurs,
- Speaker #1
j'y étais hier au Romandie, c'est fou.
- Speaker #0
Et du coup, oui, parce que c'est aussi un peu une petite fierté aussi, parce que le concept des Hip Hop Junkies était tout simple. Un DJ ? Non, trois, quatre DJs. et Hip Hop Junkies en fait qui est un vieux titre des Alkaïolix mais en fait on passe une soirée que du rap en fait et au Romandie donc c'était au centre-ville de Lausanne on a commencé enfin je dis on tout le temps parce que j'aime pas parler en jeu mais du coup on organise ça En 2000, le 1er, en 2009, pour ceux qui se rappellent, cette période-là, le rap n'est vraiment pas bien vécu. Et mettre hip-hop sur un flyer, c'était chaud. Il y avait des soirées, il y avait des dents de temps de boogie et tout, mais il n'y avait pas ce truc. C'est hip-hop, en fait.
- Speaker #1
Oui, et puis le Romandie, c'était un endroit, je ne vais pas dire que c'est un endroit underground, mais c'est alternatif.
- Speaker #0
Et il y a aussi un public alternatif.
- Speaker #1
Exact.
- Speaker #0
Mais du coup, ça a duré dix ans, en fait. J'ai commencé le jour de mon anniversaire à mes trente ans.
- Speaker #1
Et tu as fini à tes quarante ans.
- Speaker #0
J'ai fini à mes quarante ans, la boucle. Puis après, ils devaient refaire le remondi. Mais du coup, ça a permis quand même de ramener des soirées. Et pour moi, c'est un truc qui m'a tout le temps... Ça fait très mal, les soirées où tu as du rap, où c'était pas marqué. Parce que le rap, hip-hop, c'était des gros mots. Donc c'était une fierté pour moi de dire hip-hop junkies, c'est ça. C'est ce qu'on fait, c'est ce qu'on est.
- Speaker #1
C'est ce qu'on joue.
- Speaker #0
Et puis dans le descriptif de soirée, c'est parce qu'ils aiment bien maintenant, ils mettent un peu...
- Speaker #1
Tous les styles.
- Speaker #0
Moi c'était rap, rap, rap.
- Speaker #1
Voilà,
- Speaker #0
c'était tout en fait. Et ça partait dans tous les sens, de rap. Puis les DJs, on s'éclatait. Parce que tu mettais ce que tu voulais, en fait. Mais que du rap. En fait, c'était ça.
- Speaker #1
La DA, c'est rap.
- Speaker #0
C'est rap, rap, rap, en fait. Et ça, c'était vraiment une belle fierté. On en a fait tourner un peu en Suisse romande aussi. Mais que dans les lieux alternatifs. C'est là que tu es. Voilà. C'est un peu... ça c'est le regret en fait, c'est qu'il n'y ait pas assez de gens purement hip-hop qui sont venus là. C'est quand même un peu les backpackers. Ben voilà.
- Speaker #1
Dix ans quand même.
- Speaker #0
Dix ans, ce n'est pas rien pour une...
- Speaker #1
Ben oui, pour une soirée.
- Speaker #0
Pour s'arrêter parce que j'ai bien voulu, enfin parce que je voulais arrêter.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Et voilà, mais ça c'est aussi un truc auquel je suis assez fier, c'est d'avoir fait une soirée...
- Speaker #1
Et trop connecté avec... ta première activité ?
- Speaker #0
Oui, en plus, ça je fais toujours.
- Speaker #1
Oui, bien sûr, mais c'était une extension de ta première activité.
- Speaker #0
Et puis d'avoir vraiment le nom.
- Speaker #1
Ça te manquait ?
- Speaker #0
Non, mais de voir des affiches avec le marqué Rap Rap, et puis pas Urban, en fait.
- Speaker #1
Là, on peut en parler longtemps.
- Speaker #0
Mais généralement, ceux qui parlent de Urban Music, c'est comme ceux qui disent, j'ai un ami black.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #1
voilà. Tout à fait d'accord. Là, tu écoutes toujours beaucoup de sons ? Au-delà de la Starhack ?
- Speaker #0
Oui, j'écoute tout le temps du son. Ces derniers temps, j'ai eu un peu une prise de conscience et j'écoute des albums. J'essaie de sortir de ces playlists. Parce que je suis en train de préparer un article là-dessus, puis je te l'attends.
- Speaker #1
Il faut quand même que j'en écoute.
- Speaker #0
Et non, mais du coup, je me suis remis dans les... Parce qu'à l'époque, tu vois derrière moi, il y a les vinyles, il y a les CD et tout. T'écoutais consciemment un truc, en fait. Tu prenais le truc, puis tu le mettais, puis t'écoutais de A à Z. Et puis même maintenant, avec les plateformes de streaming, tu peux faire ça,
- Speaker #1
en fait.
- Speaker #0
Et du coup, je me suis mis des albums, puis j'étais là, OK.
- Speaker #1
des trucs de maintenant ?
- Speaker #0
aussi, puis des vieux trucs parce que j'avais envie de réécouter des vieux trucs que j'avais plus entendu mais tu te mets consciemment, en fait t'es là, attends que j'ai envie d'écouter ok, et puis je fais plus, je me dis ok je fais partie dans, c'est quoi le meilleur album de rap français ? puis je me dis, il faut que j'écoute en fait puis du coup tu te mets à quelques gouttes suffisent en entier puis après Shuriken puis après I Am puis tu les réécoutes en fait de A à Z pareil pour les albums de rap en fait j'ai refait un peu tout le truc Wooteng et puis toutes les connexions autour et genre la semaine passée je me suis refait le ODB putain là en fait j'avais pas capté 25 ans plus tard après j'étais DJ donc je trouvais les singles je prenais moins le temps d'écouter l'album en entier mais Là, 25 ans plus tard, tu l'écoutes consciemment, puis t'as tous les petits skis, t'as tous les trucs, puis t'es là, en fait, ce gars.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #0
tu le comprends mieux. Sous-côté de ouf, en fait. Et voilà. Du coup, ça, c'est un gros conseil, c'est d'écouter des albums... Dans leur entièreté. Et dans l'ordre. Et dans l'ordre. Parce que, généralement, c'est pas pour rien. Ouais, ouais, qu'il y ait cet ordre-là. Et ça change tout. Et puis sinon, j'essaie d'écouter des radios, en fait. Plus que des playlists. En espérant qu'il y ait des gens derrière qui aient fait la programmation, toi. Ok. J'ai pas mal sur les...
- Speaker #1
Du coup, des web radios.
- Speaker #0
Même le truc, c'était Move, les Français. Ils avaient plein de déclinaisons qu'il n'y a plus maintenant. Mais il y a un truc, ils ont une playlist rap. j'écoutais dire donc il y avait genre tu entends des artistes suisses puis tu allais oh ok et je suis pas fan de tout mais il y a des morceaux que t'aurais jamais écouté dans une playlist qui se serait jamais passé en fait et en Suisse t'écoutes ce qui se passe en Suisse ou en francophonie en francophonie oui ouais mais après bah comme je continue je mixe tout le temps ouais bah tu te tiens informé je me tiens informé et euh Je me nourris à l'énergie, on dira. Un son comme Chargé, au-delà de l'énergie, c'est une arme. Évidemment. Sinon, il y a une énergie de dingue. Mais il n'y a que ça. Il y a une énergie de ouf.
- Speaker #1
C'est vrai.
- Speaker #0
Et voilà. Quand tu es DJ et que tu retournes en club avec un morceau, tu le joues. Donc oui, je me tiens au courant. J'ai mes enfants maintenant, 13-14 ans, donc ils sont plus au courant que moi. Par contre, ce qui est marrant, c'est qu'il y a des retours. Des fois, je fais des sorties et je place des petits bouts de phrases, des petites punchlines de morceaux. Je ne sais plus ce que c'était, mais c'était un truc assez claqué. Je crois que c'était en isca, réseau. Puis elle m'a fait « Ah, t'as la rèfle ? » mais du coup ça m'a fait vous dire qu'en 2025 les jeunes ils ont rentendu le réseau et il est de retour et tu sais pas comment c'est parce qu'il y a des petites tendances TikTok et tout qui relancent les morceaux il y a des machins qui reviennent comme ça donc voilà je me tiens au courant moi un peu par mes enfants parce que j'écoute un peu les trucs
- Speaker #1
Avec distance quoi.
- Speaker #0
Avec distance, la distance du tonton. Et puis après, je suis les trucs un peu qui se font. J'ai toujours un peu d'appréhension à écouter les gens que j'ai beaucoup aimés. Parce que généralement, c'est pas top. J'ai été agréablement surpris par le dernier de Oxmo. Ah,
- Speaker #1
je n'ai pas écouté encore.
- Speaker #0
J'étais là, ça rappe. Ça rappe et puis ça me parle parce qu'on a un peu le même âge. Ok.
- Speaker #1
Bon ben...
- Speaker #0
Par contre après j'ai un problème de toute ma vie, c'est que j'ai aucune mémoire des noms. Et même quand je mixe en fait, il y a des morceaux que je mixe...
- Speaker #1
Tu les retrouves comment ?
- Speaker #0
Avant je les retrouvais à la couleur du vinyle,
- Speaker #1
au tout cas des craqués.
- Speaker #0
Et là je dois préparer un peu les... Je reconnais les lettres du titre sans savoir ce qu'est le titre en fait. C'est complètement débile. Mais voilà. Donc si tu veux me demander quels sont les derniers morceaux, les derniers albums... je te laisserai je ne vais pas te demander ce qu'on retiendra c'est que si t'es chargé voilà et ne m'invite jamais en blind test parce que je serais je pourrais te dire la couleur du vinyle de la peau superbe,
- Speaker #1
ça fait pas de point malheureusement à tous ceux qui ont consommé qui ont consommé Représente qui ont eu le SOM contre représente ou toi qui ont kiffé t'as un message à leur passer ?
- Speaker #0
en fait ce qui est assez marrant avec le temps c'est que ceux qui ont eu le seum on se recroise on en rigole ceux qui sont encore là ils sont encore là ceux qui avaient le seum parce qu'ils étaient là juste pour essayer de faire un truc on les revoit plus et voilà le message à passer c'est que j'ai jamais Bon, il ne coïtait personne en fait. J'avais rien contre personne, rien de personnel. Après c'est clair que le gars qui m'envoie des menaces de mort, je vais pas parler de toi en fait. Tu m'as insulté, moi et ma famille sur 25 générations, attends pas à ce que je parle de ton album.
- Speaker #1
Ce qui semble logique.
- Speaker #0
Mais c'est venu personnel après coup en fait, sur le moment ou pas. Et puis voilà, c'était une autre époque. Voilà.
- Speaker #1
Maintenant, t'es tonton.
- Speaker #0
Maintenant, je suis le... T'es le OG. Voilà. C'est bien. J'ai le regard... Je vois les choses, quoi. Je vois que pour le rap, on est tout le temps à la même, en fait, le rap romant.
- Speaker #1
Ouais, quand même.
- Speaker #0
On attend tout le temps... Ouais,
- Speaker #1
il y a des choses... Il y a plus... Alors, j'ai pas envie de parler de niveau, parce que c'est pas une histoire de niveau, peut-être, ou pas uniquement. Mais il y a une exportation qui est différente.
- Speaker #0
Moi, ce que je souhaite, en fait, ce qu'on a toujours souhaité, c'est de me dire qu'un gars, il pourrait vivre du rap pas que sur le moment. En fait, il pourrait engranger assez de recettes, finalement, pour pouvoir en vivre à vie. En fait, qu'il pourrait acheter une maison à sa maman. Et c'est là que je dis que le rap suisse, il n'a jamais éclaté. On revient sur ce que je dis qu'il ne faut pas faire avant. C'est juste la marchandisation.
- Speaker #1
C'est vrai.
- Speaker #0
Mais du coup, il n'y a jamais eu d'artistes en Suisse qui ont explosé à ce niveau-là. C'est peut-être ce qui nous a sauvés. Peut-être parce que finalement, au niveau qualitatif...
- Speaker #1
Ce n'est pas ça la question,
- Speaker #0
je pense. On a toujours été en... Il y a des trucs qui sont bien au-dessus de ce qui se fait en France. Et puis c'est pas pour rien que notre radical ressort en un truc avec un succès. C'est un héros qualitativement. Sur tous les aspects. Il est top 3. C'est ce que j'aime bien dire. Je sais pas qui c'est que je mettrais à côté de lui dans sa catégorie d'âge et tout. Dans sa promo. Je vois pas qui c'est qui fait mieux les choses, qui écrit mieux que lui en France. en francophonie, dans sa catégorie. Et d'ailleurs, si vous voyez, venez commenter et dites-moi qui est meilleur que notre représentant actuel, même promo. Parce qu'après, tu peux comparer. Non, non, je dis...
- Speaker #1
C'est vrai.
- Speaker #0
Donc voilà, ce n'est pas un problème de qualité. Et peut-être que maintenant... Ça ne va plus jamais. En fait, il n'y aura plus jamais des gars qui vont vendre comme ça vendait avant.
- Speaker #1
Ça, c'est clair.
- Speaker #0
Donc, c'est éclaté. Donc, continuez à faire ce que vous kiffez, en fait. Et faites-le bien, avec amour, comme les artisans qu'on est.
- Speaker #1
Colt, je termine toujours avec les quatre mêmes questions. Et je vais démarrer avec la première. Si tu pouvais passer une heure avec une personnalité de ton choix, mort ou vivante ?
- Speaker #0
Ouais, celle-là, elle était dure.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Elle était dure. Et puis, du coup, en fait, après grosse réflexion, je pense qu'une heure, comme ça, avec le prophète Mohammed.
- Speaker #1
Ok. Tu es le deuxième à me dire ça.
- Speaker #0
Parce que, pas que religieusement, mais de se dire, je ne sais pas, ça va être incroyable de parler avec... de discuter avec quelqu'un qui a traversé tout ce qu'il a traversé et qui a influencé le monde, en fait. Après il y en a quand toi ? Si il y en a plusieurs, je prends les prophètes dans l'ordre. Le dernier arrivé. En fait, c'est des gens qu'on marquait. plus que nos rappeurs je suis pas sûr que dans 1500 ans on verra mais bref voilà parler de la vie parler de tout ce qu'ils ont traversé ton son du moment là aussi comme je te disais j'ai de la peine avec les sons du moment parce que j'écoute les trucs et puis En fait, mon son du moment, il m'est revenu sur YouTube. C'est l'algorithme qui me l'a servi. C'est un truc que j'ai pas mal... Écoutez, quand il est sorti, c'est le Sylla avec Furax, Memphis. Et je sais pas si tu l'as...
- Speaker #1
Ouais, je l'ai pas en tête, mais je vois qui sont les artistes. On en entend parler un peu ces derniers temps.
- Speaker #0
Voilà, et du coup, le texte, il dit tout, en fait.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
C'est vraiment... Quand je l'ai entendu la première fois, j'étais là, putain, c'est moi qui ai écrit ça ou quoi ? Et il n'est pas vieux, je l'ai entendu hier, et j'étais là, oui. C'est mon son du moment, sans problème, je l'assume.
- Speaker #1
Très bien. Si tu avais un compte Instagram à recommander ? Alors là aussi, j'ai galéré. Raj Kitt. Ouais, je vois. Ils sont bien faits, leurs contenus purés.
- Speaker #0
Ils commencent à sortir des trucs.
- Speaker #1
Ils sont dedans pour de vrai, en plus.
- Speaker #0
Je pense qu'il faut leur donner de la force. C'est un média très politisé. Allez voir, je crois qu'il y a plusieurs IA. Raj Kitt, enfin, vous trouvez. Mais il faut leur donner de la force. Voilà.
- Speaker #1
Et finalement, une question à poser au prochain invité.
- Speaker #0
Alors, comme j'ai fait beaucoup d'interviews, moi, je commençais tout le temps un peu avec la même. C'est un peu celle que tu m'as posée à toi. Que tu m'as posée à toi. Quel est ton premier souvenir conscient avec le hip-hop ?
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
Conscient à ne pas juste écouter un truc que tu as dit.
- Speaker #1
Quand ça t'a frappé, quoi.
- Speaker #0
Quand ça t'a frappé. Voilà.
- Speaker #1
Très bien. Je te remercie et comme pour tous les invités, j'ai mes partenaires cadeaux. Et lvdd.ch, donc un sel pimenté pour toi. Je rappelle à toutes les auditrices et tous les auditeurs, lvdd.ch pour tous vos produits. Il est aussi présent chez Manor. procurer ces produits. Et sinon, le site internet, n'hésitez pas à aller sur le site internet lvdd.ch sur Instagram aussi. Et il fait aussi ses fameux crispy burgers du lundi au mercredi en soirée à Boudry, en pick-up à Boudry. Et le deuxième partenaire, le café, évidemment, c'est très important. Jebuna underscore roaster ou alors jebunacoffee.com. Ça vient de sortir donc. Du café pour toi et n'hésitez pas à aller donner de la force. Et si d'ailleurs, moi j'aimerais bien faire un test, si vous faites une commande sur l'un ou l'autre, dans les remarques, mettez podcast jusqu'à ce qu'ils sentent qu'on donne de la force depuis le podcast.
- Speaker #0
Eh bien merci beaucoup.
- Speaker #1
Avec grand plaisir. Tu vas te régaler.
- Speaker #0
Je ne vais pas te montrer, mais mon sel LVDD est vide.
- Speaker #1
Tu vois, très bon timing.
- Speaker #0
Le timing ne pouvait pas être meilleur. Et le café, j'adore ça.
- Speaker #1
Magnifique.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Avec grand plaisir Colt, Mr. Severs, Joram je te remercie infiniment Merci à toi Merci d'avoir pris le temps et merci d'avoir transmis toutes ces informations toute cette expérience cette XP comme ils disent maintenant
- Speaker #0
Et du coup là on a ouvert tellement de portes que j'ai envie d'aller les explorer
- Speaker #1
On verra ce que les gens penseront de tout ça mais je te remercie pour ton temps Longue vie à représente.ch, évidemment ça continue, il y a plein d'articles messieurs, dames, donc n'hésitez pas à aller voir, il y a pas mal d'articles qui sont d'actualité, et quand je dis d'actualité je ne parle pas que de musique, vraiment de société certaines fois, mais ça parle souvent rap quand même, et il y a la playlist représente aussi sur Spotify pour ceux qui veulent aller découvrir des artistes suisses.
- Speaker #0
Voilà exactement, donc on parle des articles, c'est plus société, mais avec toujours ce prisme finalement.
- Speaker #1
du rip-hop voilà et à toutes les auditrices et les auditeurs qui sont encore là je vous remercie infiniment pour votre écoute comme d'habitude les 5 étoiles sur Spotify sur Apple Podcast allez à la section sondage sur Spotify vous pouvez aussi laisser des commentaires et
- Speaker #2
voilà on s'attrape au prochain épisode allez bye bye merci d'avoir écouté bye bye