Speaker #0Ah là là là là là là, les influenceuses et les influenceurs sur les réseaux sociaux. On les adore ou bien on les déteste. À moins qu'on déteste les adorés ou encore qu'on adore les détester. En tout cas, inutile de choisir un camp. Enfin, vous le pouvez, mais moi, je ne vous le demande pas. Non, moi, en revanche, je partage ma vision avec vous, mon analyse et in fine, mon avis. Et je vous donne des billes pour vous faire le vote, parce que je pars du principe que vous êtes autonome, chers auditeurs. Et puis surtout, que l'on ne peut influencer que les personnes qui sont influençables. Alors, par conséquent. Je considère que vous êtes responsable de vos influences. Bienvenue à toutes et à tous dans ce nouvel épisode de Design Café où l'on plonge cette fois-ci dans le monde fabuleux des influenceuses déco. Ces reines des réseaux sociaux qui transforment la moindre étagère Ikea en objet culte. Elles s'invitent chez vous via nos écrans, nous promettant une vie plus belle et plus cosy. tout en nous refourguant un code promo. Eh oui, mes amis, bienvenue dans le royaume du marketing d'influence, où tout est à vendre, y compris votre goût pour les tapis berbères. Mais au fond, qu'est-ce qu'une influenceuse ? Eh bien, c'est simple, c'est un mélange entre une publicitaire, une célébrité et votre meilleure amie envahissante. Leur job ? Vous faire croire que vous avez besoin de ce vase minimaliste ou de cette fabuleuse guirlande lumineuse. En gros, elles sont les nouvelles femmes sandwich, mais avec du Wi-Fi, et pour certaines, des filtres, pour vous convaincre qu'en plus d'être inspirante, elles sont belles. Le marketing d'influence, c'est cette idée géniale qu'ont eu certaines marques pour éviter la pub classique. Ben oui, pourquoi dépenser des millions en spot télé quand une simple publication Instagram bien placée peut vendre des milliers de bougies ? Et c'est là que débarquent nos influenceuses et nos influenceurs d'écho, prêts à troquer leur authenticité contre un juteux partenariat rémunéré. Mais ne vous méprenez pas, sous leurs airs angéliques et leurs photos très léchées, ces influenceuses et influenceurs sont de véritables professionnels. Du business, et comme dans tout bon business, il y a des gagnants et des perdants. Et des tonnes de dérives à unboxer, à déballer quoi. Alors installez-vous dans votre fauteuil trop mimi-choupinou, parce que ça commence. Pour comprendre le phénomène, il faut revenir en arrière à une époque où Instagram n'était pas encore une machine à cash. Au début, les réseaux sociaux, c'était pour partager des photos de vacances ratées et des Ausha mignons. Puis est arrivé en 2010 Instagram avec son format carré, ses filtres flatteurs et son potentiel, encore à l'époque, insoupçonné. Les premiers influenceurs étaient des passionnés. Ils publiaient des photos de leur quotidien, de leurs recettes et parfois de leur déco. À cette époque, les partenariats étaient rares, presque anecdotiques. Mais les marques ont vite compris qu'elles tenaient potentiellement un filon en or.
Speaker #0concret et remontant en 2015, où une blogueuse déco américaine poste une photo de son salon avec un tapis acheté sur Wayfair. Résultat, le produit se vend et est en rupture de stock en quelques heures. Les marques réalisent alors qu'un simple poste peut rapporter plus qu'une campagne de pub tout entière. C'est là que le mot influenceur devient alors un métier. Et pour les influenceuses déco, le timing est parfait. Le boom des réseaux sociaux coïncide avec une fascination croissante pour l'aménagement intérieur. Coïncidence ? Pas du tout. Mais ne cédons pas à la facilité en dressant un portrait manichéen de ce véritable sujet de société. Comme dans tous les sujets, il y a des bienfaits et des dérives. Alors commençons par les bienfaits, parce qu'il en existe, même si, c'est vrai, ce n'est pas la partie la plus amusante, mais il faut être honnête. Les influenceuses d'écho ont démocratisé l'accès aux tendances. Et ça, c'est pas mal. Plus besoin de dépenser une fortune pour suivre les dernières modes. Elles nous montrent... comment créer un salon bohème avec un budget limité. Avouez que sur le papier, ça part quand même d'un bon sentiment. Elles ont aussi permis, et pour certaines d'entre elles ou d'entre eux, ils le permettent encore, de donner de la visibilité à des petites marques ou à des créateurs locaux. Sans elles, beaucoup de designers indépendants, par exemple, seraient noyés dans la masse et on ne les verrait même pas, y compris leur création. C'est grâce à ces influenceuses et ces influenceurs que vous avez découvert ce potier talentueux ou cette marque de coussins éco-responsables, par exemple. Mais ça serait trop beau s'il n'y avait que ça dans le panier et nous allons maintenant évoquer, et ça c'est plus intéressant, les dérives. Et croyez-moi, c'est un festival. Première dérive, la surconsommation. Ces influenceurs et ces influenceuses vous poussent à acheter des objets dont vous n'avez peut-être pas besoin et même sûrement pas besoin, tout en vous faisant croire que c'est indispensable pour avoir une maison Insta-worthy Résultat, vos placards débordent, votre compte en banque souffre. Et la planète trinque. Cette catégorie d'influenceurs et d'influenceuses d'écho ont réussi le tour de force et presque magique de vous faire passer une envie pour un besoin. Et même mieux de vous donner envie d'un produit dont vous n'avez pas besoin. Ils sont très forts quand même. Autre dérive, le manque de diversité. Si vous suivez 10 comptes déco, faites le test et vous verrez les mêmes meubles, les mêmes couleurs partout, du beige, du blanc et parfois un peu de vert pour faire nature et les mêmes bougies parfumées. C'est à se demander où est la créativité. Alors que beaucoup s'enorgueillissent d'être avant tout des créateurs de contenu. Et mon écueil préféré reste quand même celui des partenariats douteux. En effet, certaines influenceuses et influenceurs n'hésitent pas à promouvoir des produits bas de gamme, voire parfois inutiles ou même carrément dangereux. Après tout, tant que le chèque est intéressant, pourquoi s'en priver ? Je me souviens par exemple d'une célèbre influenceuse déco qui recommandait des tapis antidérapants. Alors jusque-là, vous allez me dire, pourquoi pas ? Sauf que c'était des tapis antidérapants pour moquettes, le truc vraiment con. En fait, comme vous vous en doutez, ces dérives sont plus ou moins fonction du pays d'activité des influenceurs. Pour coller à leur public cible, bien sûr, mais aussi afin d'évoluer dans le cadre législatif du pays en question. En France, par exemple, les influenceuses d'éco ont une approche un peu différente. Elles aiment plutôt se présenter comme des expertes, mais aussi comme des voisines sympas ou des bonnes copines qui partagent leurs bons plans. On a des figures incontournables comme par exemple Caroline Minimaliste ou Chez moi by Sophie. Leur succès repose sur deux choses. la proximité et l'inspiration. Elles donnent l'impression qu'avec peu d'efforts, votre salon peut ressembler au leur, mais en réalité, elles ont souvent des budgets colossaux, des partenaires design et des photographes professionnels pour vous y faire croire. Mais bon, finalement, elles n'ont rien inventé et comment leur en vouloir ? Elles n'ont fait que reproduire ce que les magazines déco font déjà depuis plusieurs décennies. Mince, je suis désolé. Je viens de me rendre compte que j'ai brisé un rêve. Comment ? Les influenceurs déco n'auraient rien inventé ? Ce n'est pas tout à fait vrai. En effet, si certaines prônent des valeurs responsables, on y reviendra. D'autres, en revanche, n'hésitent pas à surfer sur des tendances éphémères, quitte à vous encourager à avoir des comportements absurdes en termes de qualité d'achat. Et ça, c'est nouveau. Ce qu'ils ont également inventé, c'est la publicité déguisée. La publicité qui ne dit pas son nom et qui vous fait acheter des produits ou des services. en vous les faisant passer pour des conseils de super copines trop sympas et généreuses. Alors évidemment, tout le monde ne se faisait pas avoir, mais il faut reconnaître qu'une simple petite poignée de followers crédules peut faire votre fortune. Ce qui a d'ailleurs pu fonctionner pour les tout premiers influenceurs précurseurs, avant, pour certains, que la justice nous les rattrape. Heureusement, la France a décidé de mettre un peu d'ordre dans ce bazar. Depuis 2017, les influenceuses doivent signaler tout contenu sponsorisé Avec, à minima, des mentions comme hashtag pub ou hashtag partenariat Une belle avancée, en théorie, parce qu'en pratique, beaucoup jouent avec ces règles. Elles dissimulent les mentions dans des descriptions interminables ou utilisent des termes ambigus comme en collaboration avec En 2023, une nouvelle loi est donc venue renforcer ces obligations, avec des sanctions plus lourdes en cas d'abus. Mais soyons réalistes, tant que les influenceuses continueront à générer des millions, elles trouveront également toujours des moyens. de contourner les règles. Les exemples ne manquent pas. Conscients que leur image de marque de diffuseur puisse être écornée, certains réseaux sociaux comme Instagram ont également modifié leurs conditions générales d'utilisation et de publication en incitant les influenceurs à cocher une nouvelle case partenariat rémunéré afin de renforcer la transparence de ces influenceurs envers leur audience. Mais vous avez sans doute remarqué, comme moi, que ce n'est pas toujours respecté. Il faut le temps pour devenir honnête. Une fois ces quelques bases posées, permettez-moi à présent de vous donner mon avis. Ben oui, c'est un peu pour ça que vous êtes de plus en plus nombreux à m'écouter. Et surtout, tentons de répondre à la question Peut-on encore faire confiance aux influenceurs et aux influenceuses d'écho ? En fait, la vraie question, c'est plutôt Suis-je, moi, en tant que consommateur, en mesure de me faire confiance face aux influenceurs ? Et si oui, comment ? Eh bien déjà, et comme souvent... en étant observateur et critique. Avant tout, sachez reconnaître une publicité, qu'elle soit déguisée ou pas, et ce, quel que soit le nouveau nom moderne qu'on lui donne, influence, partenariat ou collaboration. Tout ça, c'est de la pub, alors prenez-le comme tel. Soit vous faites confiance à une pub, soit vous la rejetez. Eh bien, pour l'influenceuse ou l'influenceur d'écho ou autre, c'est pareil. Et sur quels critères me direz-vous ? Mais pas d'inquiétude, je vais vous les donner. Tout d'abord, sachez reconnaître la qualité. objectifs d'un influenceur. Il ne suffit pas de se définir comme expert ou experte pour en être un ou une. Là, on parle d'éco, mais c'est valable pour tous les domaines. Bricolage, jardinage, cuisine, finance, éducation, développement personnel, etc. C'est un diplôme, une formation ou encore l'expérience qui vous attribue des compétences et non votre nombre de followers aussi grand soit-il. On ne s'auto-proclame pas spécialiste ou expert. Plus un influenceur a de followers qualifiés, plus il a de l'importance pour une marque. Ça, oui, c'est incontestable. pas forcément plus de crédibilité dans le domaine dans lequel il a choisi d'exercer son influence. Personne ne vous empêche d'être fan d'une personne à succès. C'est le problème et le choix de chacun, tout comme celui de lui accorder votre confiance d'ailleurs. Mais pour ce point, préférez les personnes qui font autorité à celles dont la voix porte le plus loin. Un vrai expert avec seulement 500 followers vous apportera peut-être plus de conseils fiables qu'une influenceuse à 200 000 qui, elle, va vous apporter de la pub. Ensuite, ne vous laissez pas avoir pour ne pas dire influencé par l'apparente gentillesse de votre influenceuse ou influenceur préféré. Testez cette gentillesse. Là encore, qualifiez-la. Contredisez-la en commentaire. Pose-lui des questions plus précises sur les produits qu'elle met en avant. Analysez ses réactions et ses réponses et faites-vous une idée de son honnêteté, de sa personnalité commerciale et de son expertise. Sans jamais vous y tromper, identifiez son véritable but. Est-ce de permettre à une marque de vendre avec son aide ? en étant rémunérés pour cela, ou est-ce tout simplement de vous conseiller sincèrement et gratuitement avec une vraie authenticité et une réelle compétence ? Et moi, je vous le dis, la plupart sont là en tant qu'intermédiaires de vente. Et bien que beaucoup d'entre elles s'en défendent ou s'en déchargent, elles restent responsables de leurs conseils et des produits et services qu'ils ou elles mettent en avant. La loi les considère même désormais comme des véritables partenaires des marques dans le processus de vente que ça se passe bien. ou que ça se passe mal. Certains d'entre eux ont d'ailleurs été attaqués par des clients et ont même perdu face à la justice en étant condamnés pour publicité mensongère ou tromperie. Et même si ils ou elles aiment croire et dire qu'ils sont les plus forts et qu'ils ne risquent rien, c'est faux, sachez-le. Il y a bien sûr toujours une quantité non négligeable d'influenceurs vertueux, mais la plupart sont là pour gagner de l'argent et accroître leur audience et leur nombre d'abonnés pour vendre encore plus cher leur partenariat aux marques. Veuillez noter au passage que dans le domaine du marketing d'influence, honnêteté, vertu et succès ne sont d'ailleurs pas incompatibles. Et ceux qui arrivent à réunir les trois, ils ont tout compris. Mais ne vous laissez pas avoir pour autant par le monde merveilleux du marketing d'influence qui consiste, de toute façon, à divertir un public de consommateurs à l'aide de l'opulence des autres. Ne soyez pas les influençables des influenceurs et positionnez-vous plutôt en tant que consommateurs responsables. inspiré par des personnes qui sont véritablement inspirantes. 8 influenceurs sur 10 bossent pour la société de consommation. C'est un fait. Je vous invite donc à vous intéresser aux deux autres restants. Vous freinerez par la même occasion et à votre échelle le phénomène de faste déco et de surconsommation au profit de la responsabilité et de la qualité. Et rappelez-vous que la plupart ne payent pas les objets déco et le mobilier présents dans les publications de leur intérieur. Parfois, ce n'est même pas le cas. pas vraiment chez eux. Ce sont des cadeaux ou des prêts ou au mieux des achats. Mais ils ont bénéficié de Restourne pour services rendus qui seront clairement inaccessibles pour vous. Même avec le super méga génial code promo dont il ou elle vous propose de profiter seulement grâce à il ou elle et seulement pendant 4 jours comme par hasard parce qu'après, ça sera trop tard. Soyez aussi observateur critique en comparant les contenus des publications et la vraie vie des influenceurs. Car c'est souvent parce qu'il ou elle à aider Promo Chaussures, c'est une marque qui n'existe pas mais j'ai inventé, à vendre 500 paires de sandales à 40 balles, qu'elle peut aujourd'hui faire des workshops chaussées en Louboutin pour montrer combien elle a du succès et combien sa vie est formidable grâce à l'influence qu'elle a sur vous. En déco, c'est pareil. Si le super canapé à 400 balles dont il vous vante les mérites est si génial, pourquoi c'est dans un Togo à 5000 balles qu'il vous présente une boîte de chocolat trop délicieuse dans sa story d'après ? Bizarre, non ? Et j'ai aussi une remarque que m'inspire toutes celles et ceux qui se défendent d'être avant tout des créateurs de contenu plus que des comédiens de spots publicitaires. À quand du contenu où le fond sera à la hauteur de la forme ? Parce que c'est vrai que pour la plupart d'entre eux, les publications sont hyper qualies, comme on dit maintenant. Mais en revanche, pour le fond, c'est pas terrible. Comme une publicité, finalement. On y revient toujours. Et puis alors le plus important, et là je parle pour moi. Mais quand je vois la promotion qui est faite parfois de produits qui proviennent de marques dont on n'a même pas vérifié l'éthique commerciale, sociale ou environnementale, avant d'en faire l'article, ça me rend fou. Et je ne parle même pas de la qualité de fabrication qui peut être tout bonnement passée à la trappe ou les conseils d'utilisation qui ne tiennent compte d'aucun critère de sécurité matérielle les plus élémentaires. C'est pour l'argent, ok, mais un peu de respect pour vous-même et pour vos followers quand même. C'est avec l'argent de vos fans et votre propre image que vous jouez. À terme, il en va de votre crédibilité. On sait très bien que dans le domaine de la déco et de l'ameublement, ce n'est pas Ausha Bois, Ligne Rosée ou Dure Maison qui fait appel à leur service. Mais quand même quoi, mince, il y a des tas de petites boîtes hyper vertueuses qui ont besoin d'eux pour se faire connaître. Sélectionnez-les, elles, plutôt que de favoriser celles qui vont vous faire le plus gros chèque. Et petit message aux marques au passage, avant de signer un contrat avec un influenceur ou une influenceuse, vérifiez quand même ce qu'il a fait avant pour être sûr que ça colle avec votre image et vos exigences. Car oui, ça aussi, c'est un message important. Il faut un contrat. Bah oui, c'est normal. J'hallucine aussi parfois quand je vois des influenceurs faire à deux mois d'intervalle des publications pour des marques qui sont concurrents dans la vie ou pire, aux antipodes l'une de l'autre. Et puis, s'il vous plaît, et là je m'adresse directement aux quelques influenceurs prétentieux qui se croient merveilleux, adulés et intouchables de ce fait. Soyez comme certains de vos confrères avec qui l'on peut avoir des discussions et de vrais échanges qui sont ouverts à la contradiction, à la critique, aux interrogations. Et au fait que oui, c'est vrai, vous êtes plus des influenceurs que des experts. Que oui, vous pouvez vous tromper, vous pouvez faire des erreurs. Oui, vous êtes des VRP en freelance rémunérés pour faire la promotion de produits de consommation créés par d'autres. Acceptez-le, vous dites que c'est un métier et je pense que vous avez raison. Mais votre métier, c'est ça, ne le travestissez pas en autre chose. C'est un nouveau métier de la publicité et de la vente. Et vous avez le droit de l'exercer et même de l'exercer avec talent. C'est donc un métier naissant. Avec ces travers que vous ne pourrez corriger qu'en écoutant à la fois vos approbateurs comme vos contradicteurs qui ne sont pas forcément animés par le désir impérieux de vous haïr. Pas du tout. Ils ne sont pas tous des haters. Ils ne sont pas la police des réseaux sociaux dont le but est de vous déstabiliser comme vous aimez parfois les rabaisser. Mais acceptez tout simplement le fait que parfois vous dites des conneries et vous faites la promo de produits à la qualité médiocre voire dangereuse et à l'éthique douteuse. Et que oui ! évidemment, lorsque c'est une personne qui fait autorité plus qu'influence, qui vous oppose ses arguments, eh bien, il faut être à l'écoute, humble et bienveillant, même si ça vous coûte et que ça vous blesse dans votre intouchable supériorité. Un petit conseil, faites comme si le smartphone était en train de vous filmer et vous verrez, ça aide. Vous ne pouvez pas être la bonne copine ou le bon copain quand il s'agit de vendre et de faire votre business et d'un autre côté, le dragon prêt à mordre qui prend de haut lorsque, à l'aide de preuves et d'arguments, on vous prend en défaut. Comme la publicité mensongère, l'influence mensongère existe aussi. Et l'expertise de la part de vos followers existe également. Ce ne sont pas que des cartes bleues ou gold ou black. Et si parmi vos followers, il y a des personnes peut-être un peu naïves, il y a aussi des personnes qui le sont moins, des personnes critiques, des personnes expertes et même des personnes qui font autorité dans soi-disant votre domaine. Ça vous oblige donc à être le plus fiable possible. C'est le jeu ! Votre audience présente bien plus de diversité que ceux qui ont juste le droit d'être d'accord avec vous et de se taire dans le cas contraire. En plus du marketing d'influence, je vous souhaite la bienvenue dans le monde du commerce d'influence. Et même si, directement, vous ne vendez rien, vous ne pouvez pas vous extraire de l'expérience client qui va avec. Si on a les influenceurs qu'on mérite, de votre côté, on ne choisit pas son audience, même si elle est de qualité. Ne vous en déplaise en la qualifiant avec facilité de haters ou de police d'Instagram. Au contraire, si besoin est, profitez-en plutôt pour vous mettre à sa hauteur et continuer ainsi à la mériter. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin, car vous n'y étiez pas obligé. N'hésitez pas à le partager avec ceux que vous aimez et à l'étoiler et le commenter sur votre plateforme d'écoute préférée. En attendant, je vous donne rendez-vous très vite pour un prochain épisode de Design Café. Allez, ciao !