Speaker #0Dessinez ses caroles, le podcast. Le podcast qui dit pourquoi j'ai dessiné ces dessins sur Dessinez ses caroles. Ça fait beaucoup de fois dessiner, c'était Carole. Salut, bienvenue dans un épisode... Salut ! Salut ! Bienvenue dans un nouvel épisode de Dessiner ses caroles, le podcast. Le podcast où on revient sur le pourquoi des dessins sur le feed Instagram Dessiner ses caroles et qui nous font rentrer dans différents univers à chaque fois, différentes ambiances et qui nous rappellent des petites choses de la vie ou du passé ou des idées. Je scrolle, je scrolle, je scrolle. Je tombe sur le dessin. Je rends mon tablier. J'ai écrit ça et on voit juste une main qui rend physiquement un tablier. Que dire à part que cette expression caractérise très bien ce qu'elle veut dire ? Oh, moi, j'en peux plus. Je rends mon tablier. Clac ! Je ne vois pas vraiment beaucoup de blagues à faire là-dessus, si ce n'est que c'est une expression très cohérente. Oh, moi, j'en ai marre. Je rends mon tablier. Ça suffit. On se doute bien d'où ça vient. d'une cuisine avec Philippe Etchebest et puis un comide qui n'est pas très content et qui rend son tablier. Donc, c'est une époque, visiblement, où on avait déjà des tabliers, qu'on a inventé cette expression. Ça n'existait pas au Moyen-Âge. Au concept du tablier moyen-moyen avec les gueux, on n'y était pas encore. Donc, c'est peut-être mid-1900, année 1900, qu'on a inventé l'expression. « Oh, je rends mon tablier, moi. » Expression qui a donc dépassé le monde de la cuisine, puisqu'on peut rendre son tablier à la défense, on peut rendre son tablier en tant que médecin généraliste. Vraiment, sentez-vous à l'aise d'utiliser l'expression, même si vous ne portez pas au quotidien de tablier. Ce n'est pas que la ménagère qui peut rendre son tablier. C'est aussi Christophe, 52 ans, en burn-out. On enchaîne. Tiens, je vais remonter un peu parce que là, je vais dans les vieux. Hop, dans les plus récents, je scrolle. Hop. Et qu'est-ce que je vois ? Il y a deux bulles. Il y a une bulle qui dit « Ah, t'as 36 ans ? » « Tiens, je t'en redonnais 26. » Et il y a une autre bulle qui dit « Oui, moi aussi. » Parce que c'est un peu ma vie depuis environ 4-5 ans. J'entends beaucoup ça. Depuis 4-5 ans, je n'ai pas 36 ans, du coup. Sinon, voilà, à moins qu'on puisse décider son âge, ce qui à mon avis t'a... On ne va pas tarder à arriver dans l'époque dans laquelle on vit. Non, je rigole, c'est de l'humour. À 36 ans, on me dit beaucoup, peut-être que je t'en redonne 26. Ce qui est très flatteur, mais ça fait pas mal d'années qu'on me le dit. On me le dit d'autant plus dans des villes un peu plus petites où on se permet quand même de donner un petit jugement sur l'âge que tu as, sur la taille que tu fais, sur le tour de ceinture que tu fais et tout. Chose qui m'a un peu moins marquée dans les grandes villes. Et donc, ah, t'as 36 ans. Je t'en ai donné 26. Moi aussi, parce qu'aussi, dans ma tête, je pense que j'en ai encore 26. Sachant que j'ai déjà dépassé 36 ans. Mais je veux dire, moi aussi, je m'en donne 10 de moins. Donc, c'est souvent aussi, est-ce que ça prouve pas que c'est un peu l'âge qu'on se sent, qui, du coup, est diffusé à travers notre être ? C'est-à-dire, est-ce que, moi, personnellement, je me ressens beaucoup de cet âge-là. Du coup, c'est un peu l'énergie que je donne. Mais quelqu'un qui se sent un peu 34, Je pense qu'ils give une énergie de 34. Et si vous vous sentez 42, tu fais 42. Je pense qu'il y a quelque chose comme ça. Voilà, méditez. Alors, je scrolle, je scrolle, je scrolle. J'ai fait un dessin sur une expression française. L'expression, c'est « tu vas être scotché » . J'ai fait un monsieur qui est scotché au mur. Voilà, à l'image du nombre de likes que j'ai reçus, qui est assez faible. C'est pas non plus la plus grande idée que j'ai eue de scotcher un monsieur en dessin pour représenter l'expression « tu vas être scotché » . Mais voilà, moi, c'est vrai que je vois toujours… Non, c'est nul. J'allais effacer et passer à autre chose parce que je vois toujours, je vous l'ai dit, les expressions comme des images. Et donc, quand on me dit « mais tu vas être scotché » , vas-y, fais péter le double face, Karine. Je scrolle, je scrolle, je scrolle, je commence à tomber. pas mal dans des dessins plus anciens. Et là, je tombe sur un dessin de 2022 où j'ai mis les soirées pâte au ketchup. Sont un peu les soirées de la dépression. Je suis d'accord, j'ai un peu évolué, je me fais quand même beaucoup moins des soirées pâte au ketchup. Mais on a tous vécu les soirées pâte au ketchup. Et on en vivra. Faut se dire ça, c'est qu'on en vivra toute notre vie. Ça sera peut-être pas du ketchup, ça sera peut-être de l'huile d'olive affinée six mois dans ton cul. Pardon pour la vulgarité. Mais... Voilà, on va en vivre des soirées comme ça, où bon, allez, tu prends un petit bout de Babybel, et puis un petit bout de Comté, et puis une petite compote de pommes. Enfin, c'est pas les grandes soirées, mais c'est aussi la vie. C'est soirées un peu moins fun, mais c'est aussi des soirées où on est tranquille. La tranquillité. Et c'est pas la quête d'une vie. On scrolle, on scrolle, donc toujours un peu plus dans le passé. Oui, il y a une catégorie de mes dessins où j'aime bien... ou poser ou mettre en lien deux mots qui se ressemblent ou qui... la sonorité se ressemble alors qu'ils n'ont rien à voir. À ma gauche, j'ai écrit tataki de saumon, avec des tranches de saumon. À ma droite, j'ai écrit tatami de judo, avec un tatami de judo juste en dessous. Je trouve que ces sonorités sont un peu liées à ne pas confondre, du coup. Il ne faut pas aller faire du judo sur un tataki de saumon et... Et ni manger du saumon sur un tatami de judo, mais manger un tatami de judo, du judo, ben voilà. Voilà, voilà, il y a tout qui se mélange. Et voilà, mon esprit peut passer de l'un à l'autre. C'est vrai qu'on est tenté de se demander c'est quoi tataki ? Genre qui s'est permis de ne pas traduire tataki ? Ben parce que c'est pas traduit tout simplement Carole. Mais tataki quand même. On est au restaurant, nous on parle donc de tataki. Faut quand même se le noter. Et tatami de judo, je trouve que voilà. C'est peut-être là où je veux en venir. Je commence à m'ouvrir à vous. C'est-à-dire que, on dirait Raphaël Quenard, le truc là. Sans, voilà, toute chose égale par ailleurs. Et donc, le truc étant qu'un tatami de judo, moi, je comprends. Tu t'es levé le matin, tu devais aller à ton cours de judo, de Tai Chi Chuan, de... Voilà. De ta couenne d'eau. Ok. Tu savais que tu mettais ta combi, là. Ton vêtement blanc. Ta ceinture. Enfin, ta tenue, pardon. Vêtement blanc, mais ta tenue, quoi, de judoka. Tu le sais. Tu le sais que tu vas aller dans un espace qui sent un peu la chaussette. Voilà, tranquille. Avec des matelas en mousse un peu fatigués. Qui ne reflètent pas non plus Léon Marchand, quoi. Jio. Non, le truc d'en dessous, quoi. École maternelle de Saint-Saturnin-sur-Loire. Bon, tu sais, tu as mis une énergie en œuvre pour aller retrouver le tatami de judo. T'es OK, t'as fait l'effort et puis tu t'es mis dans cette ambiance de je vais dans un environnement où il va y avoir un tatami de judo. Et ça, moi, je suis d'accord. Et c'est pour ça qu'on fait des activités. C'est pour mettre des vêtements, des accoutrements, des tenues qui nous amènent dans un autre univers, qu'on va chercher et qu'on n'a pas au quotidien. Moi, je vais au bureau le matin, je n'ai pas un tatami de judo. Il y en a peut-être qui font ça, mais moi, je n'ai pas ça. Voilà, je vais à un mariage entre amis. Il n'y a pas de tatami de judo. Bon, voilà, ce n'est pas le quotidien. Donc, c'est cool, on plonge dans l'univers, on va faire notre activité, on va faire notre judo. Là où je suis moins à l'aise avec le tataki de saumon, le problème du tataki de saumon, c'est qu'il vient à nous. Donc, il faut savoir l'accueillir. C'est-à-dire que généralement, où est-ce qu'on trouve le tataki de saumon ? Au restaurant. Moi, au restaurant, je ne suis pas toujours prête. Je ne me suis pas... Toujours préparé, un peu avant, pour être face à un tataki de saumon, pour accueillir cette information. À date, je ne sais toujours pas ce qu'est un tataki de saumon. J'imagine que c'est le saumon non cuit, comme on appelle ça en français. Un tartare de saumon, bon, voilà, il faut une recherche. Mais en tout cas, c'est vrai qu'on ne s'attend pas à lire le menu ci-dessous. Monsieur, madame, pouf, pouf, touffe ton menu. « Euh, tu vois, tata Kitson, t'es là, oh, qu'est-ce que j'ai fait, quoi ? Qu'est-ce qui a fait que... Il est 21h15, nanani, fallait une tenue, fallait venir, fallait trouver une place, titatitatou, on est un peu en retard, excusez-nous. Hop, bah oui, là, c'est très bien, merci beaucoup, nanani, on se pose, on enlève les vêtements, nanani, ok. » On commence à se détendre, vendredi soir, restaurant, ambiance feutrée, paf, ouverture de menu, bim, tata Kitson. Il n'y a pas beaucoup de gens assez solides pour accueillir le tataki de saumon. Tu vois, à 21h17, quand tu as fait ta journée, tu as ta semaine dans les pattes, il faut que tu intègres le tataki de saumon. Tu te dis, putain, est-ce que j'en ai envie ? Qu'est-ce que c'est ? Et ce que j'ai envie de demander, c'est quoi déjà un tata-kitson ? Est-ce que si je ne demande pas que j'aime bien le saumon, ne vais-je pas arriver avec un tatami judo ? Non, mais je veux dire, ne vais-je pas arriver avec quelque chose, je ne sais plus ce que c'est, donc je ne sais plus ce qui va m'arriver dans l'assiette. Voilà, alors je me doute, je dois manquer un peu de culture, mais il y a un peu un côté comme ça. Le tataki de saumon t'arrive à toi, le tatami judo, c'est ok, tu vas le chercher. Je ne veux pas voir que ce soit de raciste et tout, mais je veux dire, il faut l'intégrer le tataki de saumon. Je trouve qu'il a plus souvent été là quand je lui ai rien demandé, alors que le tatami de judo, oui, oui, pas de souci. Mais après, il faut rester accueillant, et moi, je vais dans tous les restaurants, attention. Justement, ça glisse, ça glisse. Je vais sur un autre dessin. J'espère que vous voyez où je veux en venir. Nous n'y mettrons pas. Voilà. Alors, nouveau dessin. C'est parti, j'appuie. Faire profil bas, c'est exactement ce que l'univers est en train de me dire. Fais profil bas, Carole. Faire profil bas, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai écrit cette expression et j'ai fait un profil d'une dame et je l'ai mise en bas. Et ça fait faire profil bas. Ça pourrait être un dessin pour un Picsou Magazine pour illustrer l'expression faire profil bas. J'aurais peut-être gagné mon prénom dans Picsou Magazine. Est-ce que ça n'aurait pas été mon rêve, finalement ? d'être publié dans Mickey Mag, Picsou Mag. Ouais, franchement, oui. Imaginez, sur une ligne de CV. Quel bonheur. Hobby ou même, tu sais, compétence, réalisation, tu mets, a été publié dans Mickey Mag en 1993. Qui va dire quoi ? Qui va dire quoi ? épisode spécial extraterrestre. Respect. On prend un autre dessin. Ça fait référence à un ancien épisode de Dessiner c'est Carole, le podcast. C'est un dessin que j'aime plutôt bien, qui a été plutôt bien reçu. On est en 2022 et j'ai fait une petite bonhommette, certainement moi, je ne sais pas, qui écoute avec un casque. donc en 2022 j'avais encore un casque et j'ai écrit au-dessus aimer une chanson et donc on voit une petite bonhommette qui est sur son un siège et puis elle écoute la chanson et juste à droite il y a écrit louper l'arrêt et là la bonhommette elle a ouvert les yeux et fait et bah c'est tous ces moments où la chanson est tellement bien qu'on oublie un petit peu où on est Et on aime bien quand on vit un bon moment et puis on loupe l'arrêt. Et là, c'est l'angoisse. Aimer une chanson, louper l'arrêt. Mais c'est cool, ça veut dire que la chanson est bien. Et enfin, un dernier dessin. Ouais, c'est intéressant celui-là. C'est toi. À gauche, donc j'ai écrit toi et j'ai mis un bonhomme un peu neutre. Et à droite, j'ai mis ton gilet vintage. Et le gilet vintage, on voit qu'il fait plein de transports en commun. Il fait l'avion. il fait le train, il fait une moto, il fait un camion. Ce qui peut être dénoncé comme un peu un post-écologique, c'est-à-dire à l'encontre de Vinted qui fait parcourir nos habits à travers le monde, ce qui n'est pas complètement faux. Je pense que j'ai... Moi, je suis allée plus loin. Je suis allée plus loin dans la dépression. Non, mais parce que j'ai fait deux dessins à propos de Vinted et les deux peuvent interpréter le côté écologique alors qu'en fait... C'était qu'à un moment donné, je faisais du vintage et un jour, j'ai réalisé, c'est l'objet d'un autre dessin, mais je peux en parler quand même, mais j'ai réalisé que j'avais un gilet qui arrivait en Italie. Et ce n'est pas l'aspect écologique, c'est qu'en fait, je me suis dit, donc une fois dans ma vie, je me suis dit, putain, il a de la chance mon gilet, il est en Italie. J'ai eu ce truc-là de, en fait, mes vêtements, ils vont dans des endroits pas mal sympas. et notamment une fois j'avais eu l'Italie Et en fait, quand je suis restée à mon bureau pendant 4 jours, mon gilet a pris un avion, un train, une moto, un camion, et il est arrivé en Italie. Et ça m'a fait marrer. Je me suis quand même comparée à mon gilet. Je me dis, là, cette semaine, il a vécu plus de trucs que moi, mon gilet. Comme quoi, voilà. Donc, j'aime plutôt bien ce dessin, qui, en même temps, montre que oui, avec Vinted, on fait quand même parcourir nos habits un peu partout. Problème des habits qu'il y a partout en trop. Même Emmaüs refuse aujourd'hui en ce moment des vêtements parce qu'il y en a trop partout. Donc voilà, on va devoir bientôt créer des colonies de vacances pour nos gilets qui partiront. Ils nous enverront des petits selfies. Le gilet qui est parti avec les tongs, qui est parti avec le sac à dos et qui est parti avec un pantalon bouffant. Ils sont en vacances au ski. Ils vont être plus à l'aise que nous. Allez, sur cet épisode grandiloquent, bonne journée. Salut et merci d'avoir écouté Dessinez C'est Carole, le podcast. Ciao, ciao. Hi, thank you for listening Dessinez C'est Carole, the podcast. Even though it's not in English, good luck with that. Hola, muchas gracias para haber escuchado a Decine y Secarol el podcast. El podcast no es en español, entonces, buena suerte. Elle nous fait chier avec son générique, elle. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. Pour votre santé, mangez, bougez, parlez.