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#13th : Michèle Rakotoson - Silence et douleur : Comprendre l'Histoire Malgache avec Ambatomanga cover
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Diapason Madagascar

#13th : Michèle Rakotoson - Silence et douleur : Comprendre l'Histoire Malgache avec Ambatomanga

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47min |02/03/2025
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Description

Le roman Ambatomanga, le silence et la douleur de Michèle Rakotoson explore la douleur profonde de l’histoire malgache, souvent traduite par le silence.Il mêle étroitement le roman et l’Histoire, unissant ces deux concepts qui se confondent en malgache.

À travers les personnages de Félicien Le Guen, soldat français, et Tavao, esclave malgache, l’autrice illustre des destins opposés mais liés par la colonisation et la guerre. D’autres figures comme Ingahy, Randriambao le médecin ou Ranarivelo l’instituteur incarnent les mutations sociales de Madagascar, révélant le travail d’historienne mené par Rakotoson pour retracer ces évolutions.


Le roman plonge le lecteur dans la fin du règne de Rainilaiarivony aux côtés de la jeune reine Ranavalona III, période marquée par les conflits, la corruption et les dissensions internes. L’autrice parvient à restituer la complexité des forces en présence : les envahisseurs, les divisions internes de l’Imerina et les allégeances existantes. Cette situation soulève une question essentielle : Madagascar s’est-il affranchi de cet héritage ou demeure-t-il encore prisonnier de son passé ?

La religion traverse le récit, rythmée par des chants en malgache. Le christianisme, d’abord introduit par les Anglais puis renforcé par les Français, contraste avec les croyances ancestrales, posant la question de l’identité spirituelle malgache. L’auteur interroge cette double appartenance entre traditions et influences extérieures.

Au cœur du roman, la douleur et le silence imprègnent tous les niveaux de la société, des dirigeants au peuple. À travers ce récit, Michèle Rakotoson livre une “vision des vaincus”, première tentative d’écriture de l’histoire du point de vue malgache.


Mais où en est Madagascar aujourd’hui ? Entre résilience et hébétement, la question demeure.

Le proverbe africain “Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse ne peuvent que chanter la gloire du chasseur.” rappelle que tant que les peuples dominés n’écriront pas leur propre histoire, celle-ci sera toujours racontée à travers le prisme des vainqueurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Le roman Ambatomanga, le silence et la douleur de Michèle Rakotoson explore la douleur profonde de l’histoire malgache, souvent traduite par le silence.Il mêle étroitement le roman et l’Histoire, unissant ces deux concepts qui se confondent en malgache.

À travers les personnages de Félicien Le Guen, soldat français, et Tavao, esclave malgache, l’autrice illustre des destins opposés mais liés par la colonisation et la guerre. D’autres figures comme Ingahy, Randriambao le médecin ou Ranarivelo l’instituteur incarnent les mutations sociales de Madagascar, révélant le travail d’historienne mené par Rakotoson pour retracer ces évolutions.


Le roman plonge le lecteur dans la fin du règne de Rainilaiarivony aux côtés de la jeune reine Ranavalona III, période marquée par les conflits, la corruption et les dissensions internes. L’autrice parvient à restituer la complexité des forces en présence : les envahisseurs, les divisions internes de l’Imerina et les allégeances existantes. Cette situation soulève une question essentielle : Madagascar s’est-il affranchi de cet héritage ou demeure-t-il encore prisonnier de son passé ?

La religion traverse le récit, rythmée par des chants en malgache. Le christianisme, d’abord introduit par les Anglais puis renforcé par les Français, contraste avec les croyances ancestrales, posant la question de l’identité spirituelle malgache. L’auteur interroge cette double appartenance entre traditions et influences extérieures.

Au cœur du roman, la douleur et le silence imprègnent tous les niveaux de la société, des dirigeants au peuple. À travers ce récit, Michèle Rakotoson livre une “vision des vaincus”, première tentative d’écriture de l’histoire du point de vue malgache.


Mais où en est Madagascar aujourd’hui ? Entre résilience et hébétement, la question demeure.

Le proverbe africain “Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse ne peuvent que chanter la gloire du chasseur.” rappelle que tant que les peuples dominés n’écriront pas leur propre histoire, celle-ci sera toujours racontée à travers le prisme des vainqueurs.


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À travers les personnages de Félicien Le Guen, soldat français, et Tavao, esclave malgache, l’autrice illustre des destins opposés mais liés par la colonisation et la guerre. D’autres figures comme Ingahy, Randriambao le médecin ou Ranarivelo l’instituteur incarnent les mutations sociales de Madagascar, révélant le travail d’historienne mené par Rakotoson pour retracer ces évolutions.


Le roman plonge le lecteur dans la fin du règne de Rainilaiarivony aux côtés de la jeune reine Ranavalona III, période marquée par les conflits, la corruption et les dissensions internes. L’autrice parvient à restituer la complexité des forces en présence : les envahisseurs, les divisions internes de l’Imerina et les allégeances existantes. Cette situation soulève une question essentielle : Madagascar s’est-il affranchi de cet héritage ou demeure-t-il encore prisonnier de son passé ?

La religion traverse le récit, rythmée par des chants en malgache. Le christianisme, d’abord introduit par les Anglais puis renforcé par les Français, contraste avec les croyances ancestrales, posant la question de l’identité spirituelle malgache. L’auteur interroge cette double appartenance entre traditions et influences extérieures.

Au cœur du roman, la douleur et le silence imprègnent tous les niveaux de la société, des dirigeants au peuple. À travers ce récit, Michèle Rakotoson livre une “vision des vaincus”, première tentative d’écriture de l’histoire du point de vue malgache.


Mais où en est Madagascar aujourd’hui ? Entre résilience et hébétement, la question demeure.

Le proverbe africain “Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse ne peuvent que chanter la gloire du chasseur.” rappelle que tant que les peuples dominés n’écriront pas leur propre histoire, celle-ci sera toujours racontée à travers le prisme des vainqueurs.


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Le roman Ambatomanga, le silence et la douleur de Michèle Rakotoson explore la douleur profonde de l’histoire malgache, souvent traduite par le silence.Il mêle étroitement le roman et l’Histoire, unissant ces deux concepts qui se confondent en malgache.

À travers les personnages de Félicien Le Guen, soldat français, et Tavao, esclave malgache, l’autrice illustre des destins opposés mais liés par la colonisation et la guerre. D’autres figures comme Ingahy, Randriambao le médecin ou Ranarivelo l’instituteur incarnent les mutations sociales de Madagascar, révélant le travail d’historienne mené par Rakotoson pour retracer ces évolutions.


Le roman plonge le lecteur dans la fin du règne de Rainilaiarivony aux côtés de la jeune reine Ranavalona III, période marquée par les conflits, la corruption et les dissensions internes. L’autrice parvient à restituer la complexité des forces en présence : les envahisseurs, les divisions internes de l’Imerina et les allégeances existantes. Cette situation soulève une question essentielle : Madagascar s’est-il affranchi de cet héritage ou demeure-t-il encore prisonnier de son passé ?

La religion traverse le récit, rythmée par des chants en malgache. Le christianisme, d’abord introduit par les Anglais puis renforcé par les Français, contraste avec les croyances ancestrales, posant la question de l’identité spirituelle malgache. L’auteur interroge cette double appartenance entre traditions et influences extérieures.

Au cœur du roman, la douleur et le silence imprègnent tous les niveaux de la société, des dirigeants au peuple. À travers ce récit, Michèle Rakotoson livre une “vision des vaincus”, première tentative d’écriture de l’histoire du point de vue malgache.


Mais où en est Madagascar aujourd’hui ? Entre résilience et hébétement, la question demeure.

Le proverbe africain “Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse ne peuvent que chanter la gloire du chasseur.” rappelle que tant que les peuples dominés n’écriront pas leur propre histoire, celle-ci sera toujours racontée à travers le prisme des vainqueurs.


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