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Digression

EPISODE 5 - Pop Art et Pâtes Crues : Une Enquête Non Résolue

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20min |18/02/2025
Play
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Digression

EPISODE 5 - Pop Art et Pâtes Crues : Une Enquête Non Résolue

EPISODE 5 - Pop Art et Pâtes Crues : Une Enquête Non Résolue

20min |18/02/2025
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Description

Dans cet épisode de Digression, je me retrouve à la Fondation Louis Vuitton avec Lola, sans trop savoir si c’est pour l’amour de l’art ou juste parce qu’il pleuvait dehors. On tombe sur une expo consacrée à Tom Wesselmann, un artiste pop art que, soyons honnêtes, je n’aurais pas su citer dans une conversation avant aujourd’hui.

Entre deux bières et trois débats existentiels sur la signification d’un tube de rouge à lèvres géant, on se pose LA grande question : pourquoi y a-t-il des pâtes crues par terre ? Faut-il marcher dessus ? Est-ce une métaphore profonde ou juste un concept un peu trop bien vendu ? Spoiler : on n’a toujours pas la réponse.

Bref, cet épisode, c’est moins une masterclass sur le pop art qu’une immersion dans nos discussions absurdes, nos éclats de rire et notre incompréhension face à des œuvres qui valent plus cher que notre appart. Parce qu’au fond, l’art, c’est surtout une excuse pour passer un bon moment (et pour justifier la bière post-expo).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Welcome back, my friend. Vous êtes à l'épisode 5 de Digression. Ouais, déjà. Merci d'être là. En tout cas, moi, c'est l'éclate. Je vraiment...

  • Speaker #1

    Je kiffe.

  • Speaker #0

    Donc, merci à vous. Et puis, dans cet épisode, on est avec mon école de la saclola, Fondation Jolito pour un événement. Pourquoi, je ne sais pas. Mais c'est comme ça. Par contre, là, je suis au feu et vent de moi. Vous allez voir. C'est pas glorieux.

  • Speaker #2

    Tu vas finir ta bière ?

  • Speaker #3

    Bien, toi, finis ma bière pour aller voir les tableaux d'art contemporain.

  • Speaker #2

    OK. Lola. Kachopin, présentez-vous.

  • Speaker #3

    Alors, salut,

  • Speaker #4

    moi je suis Lola.

  • Speaker #3

    Ouais, ouais. Non,

  • Speaker #2

    là,

  • Speaker #3

    je suis en mode... C'est vrai, je mets l'impression, vas-y. Ça met un peu l'impression. Alors, moi c'est Lola.

  • Speaker #4

    Que dire ?

  • Speaker #3

    Alors là, je suis à la Fondation Louis Vuitton. Première fois de ma vie où je suis dans cet endroit. C'est assez... Attention, attention, c'est quand même... C'est quand même un endroit,

  • Speaker #2

    pourquoi pas,

  • Speaker #3

    je ne suis jamais venue. C'est intéressant, on va aller voir une expo sur le pop art. On est là. Tom Wesselman. Enchantée. Je ne sais pas qui est cette personne, mais en tout cas, on est là. Moi, c'est celui-là parce que je suis avec Fesa. Et comment on s'est rencontré avec Fesa ? À l'université, sur les bancs de la fac,

  • Speaker #4

    tu connais.

  • Speaker #3

    Les bancs de la fac Paris 3 médiation culturelle RPZR médiation culturelle ça veut dire beaucoup de choses mais pas grand chose finalement mais ce qui est important dans tout ça c'est que on s'est rencontré avec Feiza et qu'aujourd'hui on est là six ans après Non dix ans On s'est rencontré

  • Speaker #2

    Ah quoi que si parce que je suis rentrée à la fac j'avais 19

  • Speaker #3

    Ouais ouais ouais Et toi t'avais 18 Ouais Ça fait 10 ans,

  • Speaker #2

    même ! Ça fait 10 ans, on se connaît !

  • Speaker #3

    Ça fait 100 ! Du coup, 10 ans après, on est là à la fondation Louis Vuitton. Et on n'est pas là pour... entre nous hein ! On n'est pas là pour l'art contemporain, l'art moderne. On est là parce qu'on se kiffe et qu'on a envie de se voir.

  • Speaker #2

    Et on aime trop les bons plans !

  • Speaker #3

    Et on aime bien les bons plans un peu gratte-gratte. Mais on va aller voir l'expo et... C'est sympa hein ! Ça finit pas bien ou pas ? Tout est bien !

  • Speaker #4

    Oui !

  • Speaker #2

    Tout est bien ! Petit pas de bourrée ! Lola et moi, on a bu deux chouffes avant. Les chouffes traîtres, sachez-le. Et il faut savoir que Lola n'aime pas forcément... Il y a une meuf qui porte un jogging avec des bottes de Marie Gibledge en face. Moi, ça me fume. Le truc s'appelle Pop Forever Tom Vesselman. On ne connaît pas. Vesselman est né en 1931. Il est mort en 2004, il a grandi dans la banlieue de Chinchinati aux Etats-Unis. Sa destination au destin humoriste, il débute dans une carrière de peintre à la fin des années 50 et devient rapidement une figure majeure du pop art américain. Il iconographie de son époque, il intègre la publicité, les objets de quotidien. En vrai le pop art vous connaissez, tu sais les trucs un peu, les canettes Campbell, on connaît. Voilà, c'est vraiment ça. Je vais vous filmer ça, vous verrez sur l'Instagram. Et puis après, on aura les ressentis de Lola Bizeau en direct. C'est festif. C'est festif ! Le tout dans le pop art, c'est quelque chose d'accessible. Et la chose accessible devient œuvre d'art. Une pomme, un steak, un de plus du quotidien devient œuvre d'art. On n'a pas besoin d'extrapoler.

  • Speaker #4

    Oui, mais là, on est quand même en train de parler de la culture américaine. Pourquoi ça marche, le pop art ? Parce que c'est le délire. Culture américaine, on a grandi là-dedans.

  • Speaker #2

    Tu sais que le pop art vient de l'Angleterre. Après, il a été repris par les États-Unis.

  • Speaker #4

    C'est vrai, c'est vrai. C'est-à-dire hyper states, culture américaine. Parce que c'est là où ça a percé.

  • Speaker #2

    C'est là où ça a percé. Comment il s'appelle ? Le mec du pop art aux Etats-Unis, là. Les cheveux blancs, là. Andy Warhol. C'est le mec du pop art. Mais en vrai, avant, ça a commencé en Angleterre. Et ça, on ne le sait pas trop. Mais parce que ça jouit de... Ah, c'est lui. C'est lui.

  • Speaker #4

    Lichtenstein. Lichtenstein.

  • Speaker #2

    Lichtenstein, c'est mon cas sûr. Non, mais c'est un truc de ouf où on est. Arrête de faire genre... On est devant des softs de Roy, Justin Stein.

  • Speaker #4

    Oui, c'est vrai. Tu te dis,

  • Speaker #2

    63, moi, j'aime pas trop le Ausha. Non, on a un truc, on est bourré et on est dans une expo. Genre, qui fait ça ?

  • Speaker #4

    C'est vrai que je me sens aussi privilégiée de voir ces œuvres qui effectivement... Dans ces états-là ? Oui, dans ces états-là. C'est quand même quelque chose.

  • Speaker #2

    T'as vu, on a obligé de chuchoter.

  • Speaker #4

    On est dans un musée, on n'a même pas le droit de venir avec nos verres. Non mais gaffe,

  • Speaker #2

    moi j'ai jamais été dans un musée bourré, donc en fait, let's go, ça part. Après, je me dis, je profite pas assez. Mais, si tu sais quoi, on va faire. Parce que là, il y a des trucs, regarde la meuf, c'est une peinture où en fait, le seul truc qui est en relief, c'est ses boobs.

  • Speaker #4

    Qu'est-ce qu'on en pense de ça ?

  • Speaker #2

    Non, tu vas choisir ton oeuvre que tu préfères et tu vas m'expliquer pourquoi c'est ton oeuvre que tu préfères, alors que t'aimes pas le Ausha. À tout de suite. En vrai, ça me touche.

  • Speaker #4

    Ça me touche, même moi, ça me touche de voir ce truc. En vrai, tu vois.

  • Speaker #2

    C'est un truc de ouf.

  • Speaker #4

    C'est un peu une iconographie, c'est un truc classe. On nous l'a mis dans la tête et là, le voir comme ça, le Marilyn Monroe de Antiboron. ça me fait un truc,

  • Speaker #2

    je me dis attention alors que t'es là moi j'aime pas le pop art mais je considère elle m'a dit cet après-midi ouais j'ai pensé qu'elle était trop en mode rabat-joie en mode vas-y la flemme et tout de venir là et je me dis meuf Fondation Louis Vuitton, quand bien même toi moi on s'en met un peu les couilles elle aime pas le pop art moi j'ai pas une préférence non plus sur le pop art je trouve que c'est un peu hum je vais être grave pédante mais là grosso modo c'est des pâtes par terre c'est des pâtes sur une oeuvre c'est des mannequins de la farfouille ils sont peints en rouge en jaune, en orange et par terre c'est des pâtes c'est un sol de pâtes mais pas de comestibles moi personnellement ça me dérange politiquement,

  • Speaker #4

    désolée moi ça me dérange parce qu'il y a des gens qui crèvent de faim dans le monde

  • Speaker #2

    et en fait on met des pattes sur une oeuvre d'art ça me saoule il faut dépasser il y a des besoins dans le monde plus importants que cette oeuvre de merde c'est pas 10 pattes qui vont faire genre tu rigoles ou quoi ? elle est sérieuse il y a 3 kilos de pâtes tu nourris une famille c'est ça le pop art c'est montrer l'art du quotidien de mettre en scène ... des objets du quotidien.

  • Speaker #4

    Mais regardez ces meufs, elles sont gaulées comme des...

  • Speaker #2

    Oui, mais c'est en mode années 60.

  • Speaker #4

    C'est ça que... C'est un petit confort de vie.

  • Speaker #2

    C'est la condition de la femme. Elles font quoi ? Elles écrasent la bouffe qu'elles sont là tous les jours à faire pour leur putain de mari et elles se conditionnent dans ça. C'est vrai que c'est hyper faux pensé. C'est pas un œuvre d'un ingre ou de David. Maintenant, c'est vrai que je ne vais pas te mentir, après toutes les années que nous avons vécues en édition culturelle avec des Andy Warhol et des Lili Stenstein, en vrai, tu ne peux pas dire...

  • Speaker #4

    Ça me fait un truc, je suis d'accord, ça me fait un truc. Je suis hyper respectueuse et hyper reconnaissante de voir ces œuvres, le Marilyn Monroe de Warhol. Trop contente de le voir. Limite, c'est comme voir la Joconde. Oui,

  • Speaker #2

    parce qu'il voit un album qui dit en mode Velvet Underground. Oui, oui.

  • Speaker #4

    Non, vraiment, très bien.

  • Speaker #2

    On continue la visite. Ça, c'est un peu hardcore. Mais je trouve que c'est aussi un genre d'œuvre qui est hyper moderne. En fait, actuellement, je vais dans une galerie. Tu sais le truc à Rivoli, là ? Comment ça s'appelle ? 51 ou 61, je ne sais plus. Je vois ça, je me dis, le mec, il l'a fait hier. Alors que le mec, on est en 2025, je ne sais pas faire les calculs, je suis nul en maths, mais ça date de 1969.

  • Speaker #4

    Ça là ? Oui,

  • Speaker #2

    1974. C'est-à-dire que nos daronnes, elles étaient nées, mais elles avaient 10 piges, grosso modo. Alors qu'on dit, à tout moment, il y a un mec, hier, il l'a fait.

  • Speaker #4

    Ouais, d'accord.

  • Speaker #2

    Ou de la répartie.

  • Speaker #4

    Non, mais moi, je suis un peu choquée. Pas normal, pas normal.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas normal ?

  • Speaker #4

    Moi, c'est ce sol de pâtes.

  • Speaker #2

    Ah, la hotlatsa !

  • Speaker #4

    Ah, la hotlatsa. J'arrive pas, je comprends pas. Non, franchement, je capte pas.

  • Speaker #2

    De 1968 à 1950, comment il explique ? C'est un peu en anglais, puis là, je suis cuite. Ayoï Kusama, c'est le mec qui a fait ça. Il dit pratique de l'enfance le dessin et la peinture. En 57, il quitte le Japon pour les Etats-Unis à New York. Son œuvre se développe au sein de la scène expérimentale où peintres, sculptures environnementales et apniques se croisent. En 62, il expose aux côtés d'Andy Warhol et Klaus Oldenburg à la Green Gallery. Je ne sais pas, je pense que c'est à New York à tout moment. Vous serez montré quelques mois plus tard The Great American Nudes de Vasselman. Les hallucinations qui se poursuivent, c'est vrai que j'arrive pas à lire. J'arrive pas à lire, je suis trop cute.

  • Speaker #4

    En plus, il parle même pas des pattes.

  • Speaker #2

    Non, il parle pas des pattes, en fait. Moi,

  • Speaker #4

    c'est ça qui m'interpelle.

  • Speaker #2

    Genre, j'ai grave envie de vous montrer les pattes. Donc là, moi, ça me donne faim.

  • Speaker #4

    Ouais, moi aussi, j'ai un peu la dalle, ça me donne faim. Et je trouve ça hyper dommage que les pattes crues soient disposées.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu penses que c'est les mêmes pâtes qu'en 1974 ?

  • Speaker #4

    Bah non, évidemment que non. On reconnaît que là,

  • Speaker #2

    c'est pas cuit.

  • Speaker #4

    On reconnaît que c'est de la pandanée ou du pâté. On reconnaît le type de pâte. Évidemment, je ne sais pas ce qu'il a fait le boug en 1900, je ne sais pas. Quel genre de pâte il a mis, mais certainement pas qu'il a mis ses pâtes comme ça.

  • Speaker #2

    Moi, j'espère qu'il a utilisé les mêmes pâtes.

  • Speaker #5

    La femme,

  • Speaker #2

    c'est la cuisine. C'est ce qu'on a dit,

  • Speaker #4

    mais... C'est un peu le truc, la femme, ménagère, avec ses...

  • Speaker #5

    C'est plutôt ça.

  • Speaker #2

    Ça posait la question si c'était les mêmes pâtes ? Et aussi,

  • Speaker #5

    garder les formes. Les pâtes. Les pâtes, ça reprend. Les peignets. Oui. Je ne sais plus ce qu'on a fabriqué. Ça revend un petit peu la forme, ça évoque un sexe féminin, une vulve. Il faut imaginer que là,

  • Speaker #2

    ce sont juste des suppositions personnelles.

  • Speaker #5

    Parce qu'elle ne sait pas exprimer.

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #4

    Non, mais c'est déjà fait chacun.

  • Speaker #5

    Et ça se fait normalement dans le musée où elle est exposée. Elle est dans une salle où on peut déambuler, on peut mettre des pattes sur le sol. Vous pouvez marcher sur les pattes normalement. Donc, on fera après tout ça, on se laisse déposer sur le plan.

  • Speaker #4

    Si avec des séparations, on marche, on s'en va faire du bruit quand même. Donc, il y a un peu de silence,

  • Speaker #5

    de noyer.

  • Speaker #4

    On imagine le foyer, la femme, obligée dans son foyer de faire à manger, cette obligation sociale, du coup, on marche sur un tas de pattes.

  • Speaker #2

    Et pourquoi cette exposition particulière à la Fondation ? Enfin, ici ? Y a eu un truc qui se passe ou... ?

  • Speaker #5

    C'est juste un choix de la directrice artistique.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #5

    Suzanne Pagé, après, Vécellemann, c'est un artiste dont elle avait déjà parlé par le passé. Donc, en général, ici, quand on regarde l'historique des expositions, souvent on retrouve des artistes dont elle a soit été proche, avec des artistes artistiques, ou dont elle a déjà fait des expositions. Et puis c'est une occasion de mettre l'action sur Tom Besselman qui est un artiste. Parce que là vous commencez maintenant ?

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #4

    on va voir.

  • Speaker #5

    Vous commencez Vincent ?

  • Speaker #2

    On vient ici,

  • Speaker #5

    sinon comme ça on a pas trop le monde. Oui c'est vrai. mais vous verrez aux étages supérieurs vous allez avoir une grande partie qui est consacrée à Tom Bessellman et je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de cet artiste dans les passés mais quand on demande aux auditeurs c'est un artiste que la plupart des gens ne connaissent pas trop alors qu'il est quand même assez majeur dans le C20 Oui, mais globalement...

  • Speaker #2

    Ça on connaît, ça on connaît, mais d'un peu près, ce mot n'apparaît pas,

  • Speaker #5

    alors qu'il est là. Pas trop. Il apparaît un petit peu, mais on va connaître quelques-unes de ses natures mortes. Mais c'est vrai que ces Great American Nudes, dont vous allez voir, c'est pas bien. Il n'y a pas de problème avec ça.

  • Speaker #2

    Ah, je suis en mode...

  • Speaker #5

    Non, non, pas de problème.

  • Speaker #2

    Vous avez soupiré.

  • Speaker #5

    Oui, mais je réfléchis. Peut-être, mais ça c'est pareil. Ce sont des suppositions parce que c'est un artiste... Tout à l'heure, vous allez voir un grand nombre de nuls féminins. Et si on fait... Enfin, après, là, je fais des suppositions. Oui, bien sûr. Et on part sur le principe que l'Amérique est un petit peu puritaine aussi. Oui, d'accord. Là, vous allez en voir énormément. C'est un peintre, enfin c'est un pop artiste, mais qui est en même temps...

  • Speaker #2

    Qui est vachement sur le corps de la femme, la nudité... Ok, rien que là, avec le relief sur les seins... D'accord, merci en tout cas pour...

  • Speaker #4

    Tac, tac !

  • Speaker #2

    Là, on est vraiment flou de Tom Besselman.

  • Speaker #4

    Oui, apparemment, c'est quelqu'un. Mais on voit ça de mal, attention.

  • Speaker #2

    Le truc à côté, c'est vraiment chum. Vous avez, par exemple, un autre truc où il y a un manteau, un appareil téléphonique. C'est vraiment l'objet du quotidien, comme on vous l'a dit, qui, en fait, au final, se réfère directement avec du Jeff Koons qu'on connaît aujourd'hui. Mais là, on est en 62. Donc, en fait, c'est hyper... Voilà, c'est hyper moderne. on se connaît. Là, on est sur une oeuvre par exemple de Great American Nude où vous avez une femme qui est allongée avec du Coca-Cola qui est quand même l'emblème des Etats-Unis avec un chat, avec une représentation. Comment il s'appelle ce mec-là déjà ? Celui-là. Ça, on le connaît. Une meuf qui court derrière. Ça, on le connaît. Non mais ta gueule. Ça, on le connaît. Oui, ma femme. bleu c'est pour ça que je te dis par exemple là il intègre la Joconde mais là il intègre Matisse comme de l'air j'ai trouvé, là c'est Matisse qui l'intègre, donc en fait à tout moment il a fait un voyage en Paris et il l'intègre et là le bleu, c'est le bleu de Klein Klein, je sais pas comment on dit il intègre des oeufs dans des oeufs il est bouffé comme ça bien pointu j'ai mis ça dans la main de sport

  • Speaker #4

    On voit des femmes toutes nues évidemment on voit une femme toute nue avec les marques de bronzage attention les marques de bronzage une vraie convention sociale c'est pas obligé d'extrapoler un disque ça te fait chier c'est pas grave non mais cette marque de bronzage ça me parle de quelque chose on l'a tous vécu ça me parle On a tous vécu d'avoir le cul blanc et les nichons blancs. C'est pénible. On aimerait bien être bronzés de partout.

  • Speaker #2

    En tant que blanche. Parce que quand t'es redon, ça peut pas arriver. Oui,

  • Speaker #4

    c'est vrai. C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Ça, c'est...

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que... Attends, là, il y a une œuvre de ouf.

  • Speaker #4

    C'est pour mon cabine de toilette. Fait en tissu. Fait en tissu, ouais.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une cabine de toilette, c'est une salle de salle.

  • Speaker #4

    C'est une pièce. Oui,

  • Speaker #2

    c'est une pièce. Il y a même les interrupteurs qui sont fermés.

  • Speaker #4

    Mais moi, je le fais demain si tu veux.

  • Speaker #2

    Non, mais vas-y, fais-le.

  • Speaker #4

    Moi, j'ai fait un peu de couture.

  • Speaker #2

    Je vais te dire que ça, c'est chaud à faire. C'est de la Corée du Sud. C'est à Doho, sous le Kondala. Ça s'appelle Bass Room et c'est de 2003. Moi, je suis incapable de faire ça. Genre là, les tuyaux, tu les fais ?

  • Speaker #4

    Non, c'est vrai qu'on est incapable de faire ça. Après... qu'est-ce que ça représente, qu'est-ce que ça veut dire. Là, moi, je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est pour ça que tu n'es pas touchée.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que tu n'es pas touchée par le pop art, parce que tu ne comprends pas que l'art du quotidien est un art en tant que tel. C'est-à-dire que ta bouteille d'eau peut être une œuvre d'art. Une pomme croquée peut être un logo qui maintenant engendre des millions, qui sont tout simplement Apple. Et c'est ça le pop art. Genre, le logo d'Apple est du pop art en tant que tel. Moi, j'avoue, ça me touche. parce que je trouve que c'est un art qui est ultra accessible. Allez, on y va. Le mec est bien chaud quand même.

  • Speaker #3

    Le mec a une grosse calvitie en personne.

  • Speaker #2

    Bravo, bravo,

  • Speaker #4

    bravo.

  • Speaker #2

    Il est bien chaud quand même.

  • Speaker #5

    Il est 22h24,

  • Speaker #2

    c'est clairement la fin de son concert. On arrive à...

  • Speaker #3

    Je ne sais pas, on n'a rien raté.

  • Speaker #2

    Je pense qu'on a... Merci beaucoup,

  • Speaker #5

    on a une grande chance pour vous.

  • Speaker #2

    Voilà,

  • Speaker #3

    la dernière chance.

  • Speaker #2

    Merliche.

  • Speaker #5

    Merci beaucoup à la Fondation de l'éducation et encore du bruit pour les deux meilleurs musiciens parisiens.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #5

    On a une grande chance,

  • Speaker #4

    s'il vous plaît.

  • Speaker #5

    On a une grande chance. On a une grande chance.

  • Speaker #2

    Meilleur musicien.

  • Speaker #6

    Ah je vous avais dit que c'était pas glorieux en plus je finis par attaquer les chauves alors qu'ils m'ont rien fait. Et je vous aime bien les chauves, désolé, ne m'attaquez pas, vous voyez qu'une flotte de haine, très raison, on vous quitte. Donc voilà, bah écoutez, merci d'avoir été là, d'avoir subi ces 20 minutes avec moi et Lola. Et puis bon, on se dit à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Bisous !

Description

Dans cet épisode de Digression, je me retrouve à la Fondation Louis Vuitton avec Lola, sans trop savoir si c’est pour l’amour de l’art ou juste parce qu’il pleuvait dehors. On tombe sur une expo consacrée à Tom Wesselmann, un artiste pop art que, soyons honnêtes, je n’aurais pas su citer dans une conversation avant aujourd’hui.

Entre deux bières et trois débats existentiels sur la signification d’un tube de rouge à lèvres géant, on se pose LA grande question : pourquoi y a-t-il des pâtes crues par terre ? Faut-il marcher dessus ? Est-ce une métaphore profonde ou juste un concept un peu trop bien vendu ? Spoiler : on n’a toujours pas la réponse.

Bref, cet épisode, c’est moins une masterclass sur le pop art qu’une immersion dans nos discussions absurdes, nos éclats de rire et notre incompréhension face à des œuvres qui valent plus cher que notre appart. Parce qu’au fond, l’art, c’est surtout une excuse pour passer un bon moment (et pour justifier la bière post-expo).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Welcome back, my friend. Vous êtes à l'épisode 5 de Digression. Ouais, déjà. Merci d'être là. En tout cas, moi, c'est l'éclate. Je vraiment...

  • Speaker #1

    Je kiffe.

  • Speaker #0

    Donc, merci à vous. Et puis, dans cet épisode, on est avec mon école de la saclola, Fondation Jolito pour un événement. Pourquoi, je ne sais pas. Mais c'est comme ça. Par contre, là, je suis au feu et vent de moi. Vous allez voir. C'est pas glorieux.

  • Speaker #2

    Tu vas finir ta bière ?

  • Speaker #3

    Bien, toi, finis ma bière pour aller voir les tableaux d'art contemporain.

  • Speaker #2

    OK. Lola. Kachopin, présentez-vous.

  • Speaker #3

    Alors, salut,

  • Speaker #4

    moi je suis Lola.

  • Speaker #3

    Ouais, ouais. Non,

  • Speaker #2

    là,

  • Speaker #3

    je suis en mode... C'est vrai, je mets l'impression, vas-y. Ça met un peu l'impression. Alors, moi c'est Lola.

  • Speaker #4

    Que dire ?

  • Speaker #3

    Alors là, je suis à la Fondation Louis Vuitton. Première fois de ma vie où je suis dans cet endroit. C'est assez... Attention, attention, c'est quand même... C'est quand même un endroit,

  • Speaker #2

    pourquoi pas,

  • Speaker #3

    je ne suis jamais venue. C'est intéressant, on va aller voir une expo sur le pop art. On est là. Tom Wesselman. Enchantée. Je ne sais pas qui est cette personne, mais en tout cas, on est là. Moi, c'est celui-là parce que je suis avec Fesa. Et comment on s'est rencontré avec Fesa ? À l'université, sur les bancs de la fac,

  • Speaker #4

    tu connais.

  • Speaker #3

    Les bancs de la fac Paris 3 médiation culturelle RPZR médiation culturelle ça veut dire beaucoup de choses mais pas grand chose finalement mais ce qui est important dans tout ça c'est que on s'est rencontré avec Feiza et qu'aujourd'hui on est là six ans après Non dix ans On s'est rencontré

  • Speaker #2

    Ah quoi que si parce que je suis rentrée à la fac j'avais 19

  • Speaker #3

    Ouais ouais ouais Et toi t'avais 18 Ouais Ça fait 10 ans,

  • Speaker #2

    même ! Ça fait 10 ans, on se connaît !

  • Speaker #3

    Ça fait 100 ! Du coup, 10 ans après, on est là à la fondation Louis Vuitton. Et on n'est pas là pour... entre nous hein ! On n'est pas là pour l'art contemporain, l'art moderne. On est là parce qu'on se kiffe et qu'on a envie de se voir.

  • Speaker #2

    Et on aime trop les bons plans !

  • Speaker #3

    Et on aime bien les bons plans un peu gratte-gratte. Mais on va aller voir l'expo et... C'est sympa hein ! Ça finit pas bien ou pas ? Tout est bien !

  • Speaker #4

    Oui !

  • Speaker #2

    Tout est bien ! Petit pas de bourrée ! Lola et moi, on a bu deux chouffes avant. Les chouffes traîtres, sachez-le. Et il faut savoir que Lola n'aime pas forcément... Il y a une meuf qui porte un jogging avec des bottes de Marie Gibledge en face. Moi, ça me fume. Le truc s'appelle Pop Forever Tom Vesselman. On ne connaît pas. Vesselman est né en 1931. Il est mort en 2004, il a grandi dans la banlieue de Chinchinati aux Etats-Unis. Sa destination au destin humoriste, il débute dans une carrière de peintre à la fin des années 50 et devient rapidement une figure majeure du pop art américain. Il iconographie de son époque, il intègre la publicité, les objets de quotidien. En vrai le pop art vous connaissez, tu sais les trucs un peu, les canettes Campbell, on connaît. Voilà, c'est vraiment ça. Je vais vous filmer ça, vous verrez sur l'Instagram. Et puis après, on aura les ressentis de Lola Bizeau en direct. C'est festif. C'est festif ! Le tout dans le pop art, c'est quelque chose d'accessible. Et la chose accessible devient œuvre d'art. Une pomme, un steak, un de plus du quotidien devient œuvre d'art. On n'a pas besoin d'extrapoler.

  • Speaker #4

    Oui, mais là, on est quand même en train de parler de la culture américaine. Pourquoi ça marche, le pop art ? Parce que c'est le délire. Culture américaine, on a grandi là-dedans.

  • Speaker #2

    Tu sais que le pop art vient de l'Angleterre. Après, il a été repris par les États-Unis.

  • Speaker #4

    C'est vrai, c'est vrai. C'est-à-dire hyper states, culture américaine. Parce que c'est là où ça a percé.

  • Speaker #2

    C'est là où ça a percé. Comment il s'appelle ? Le mec du pop art aux Etats-Unis, là. Les cheveux blancs, là. Andy Warhol. C'est le mec du pop art. Mais en vrai, avant, ça a commencé en Angleterre. Et ça, on ne le sait pas trop. Mais parce que ça jouit de... Ah, c'est lui. C'est lui.

  • Speaker #4

    Lichtenstein. Lichtenstein.

  • Speaker #2

    Lichtenstein, c'est mon cas sûr. Non, mais c'est un truc de ouf où on est. Arrête de faire genre... On est devant des softs de Roy, Justin Stein.

  • Speaker #4

    Oui, c'est vrai. Tu te dis,

  • Speaker #2

    63, moi, j'aime pas trop le Ausha. Non, on a un truc, on est bourré et on est dans une expo. Genre, qui fait ça ?

  • Speaker #4

    C'est vrai que je me sens aussi privilégiée de voir ces œuvres qui effectivement... Dans ces états-là ? Oui, dans ces états-là. C'est quand même quelque chose.

  • Speaker #2

    T'as vu, on a obligé de chuchoter.

  • Speaker #4

    On est dans un musée, on n'a même pas le droit de venir avec nos verres. Non mais gaffe,

  • Speaker #2

    moi j'ai jamais été dans un musée bourré, donc en fait, let's go, ça part. Après, je me dis, je profite pas assez. Mais, si tu sais quoi, on va faire. Parce que là, il y a des trucs, regarde la meuf, c'est une peinture où en fait, le seul truc qui est en relief, c'est ses boobs.

  • Speaker #4

    Qu'est-ce qu'on en pense de ça ?

  • Speaker #2

    Non, tu vas choisir ton oeuvre que tu préfères et tu vas m'expliquer pourquoi c'est ton oeuvre que tu préfères, alors que t'aimes pas le Ausha. À tout de suite. En vrai, ça me touche.

  • Speaker #4

    Ça me touche, même moi, ça me touche de voir ce truc. En vrai, tu vois.

  • Speaker #2

    C'est un truc de ouf.

  • Speaker #4

    C'est un peu une iconographie, c'est un truc classe. On nous l'a mis dans la tête et là, le voir comme ça, le Marilyn Monroe de Antiboron. ça me fait un truc,

  • Speaker #2

    je me dis attention alors que t'es là moi j'aime pas le pop art mais je considère elle m'a dit cet après-midi ouais j'ai pensé qu'elle était trop en mode rabat-joie en mode vas-y la flemme et tout de venir là et je me dis meuf Fondation Louis Vuitton, quand bien même toi moi on s'en met un peu les couilles elle aime pas le pop art moi j'ai pas une préférence non plus sur le pop art je trouve que c'est un peu hum je vais être grave pédante mais là grosso modo c'est des pâtes par terre c'est des pâtes sur une oeuvre c'est des mannequins de la farfouille ils sont peints en rouge en jaune, en orange et par terre c'est des pâtes c'est un sol de pâtes mais pas de comestibles moi personnellement ça me dérange politiquement,

  • Speaker #4

    désolée moi ça me dérange parce qu'il y a des gens qui crèvent de faim dans le monde

  • Speaker #2

    et en fait on met des pattes sur une oeuvre d'art ça me saoule il faut dépasser il y a des besoins dans le monde plus importants que cette oeuvre de merde c'est pas 10 pattes qui vont faire genre tu rigoles ou quoi ? elle est sérieuse il y a 3 kilos de pâtes tu nourris une famille c'est ça le pop art c'est montrer l'art du quotidien de mettre en scène ... des objets du quotidien.

  • Speaker #4

    Mais regardez ces meufs, elles sont gaulées comme des...

  • Speaker #2

    Oui, mais c'est en mode années 60.

  • Speaker #4

    C'est ça que... C'est un petit confort de vie.

  • Speaker #2

    C'est la condition de la femme. Elles font quoi ? Elles écrasent la bouffe qu'elles sont là tous les jours à faire pour leur putain de mari et elles se conditionnent dans ça. C'est vrai que c'est hyper faux pensé. C'est pas un œuvre d'un ingre ou de David. Maintenant, c'est vrai que je ne vais pas te mentir, après toutes les années que nous avons vécues en édition culturelle avec des Andy Warhol et des Lili Stenstein, en vrai, tu ne peux pas dire...

  • Speaker #4

    Ça me fait un truc, je suis d'accord, ça me fait un truc. Je suis hyper respectueuse et hyper reconnaissante de voir ces œuvres, le Marilyn Monroe de Warhol. Trop contente de le voir. Limite, c'est comme voir la Joconde. Oui,

  • Speaker #2

    parce qu'il voit un album qui dit en mode Velvet Underground. Oui, oui.

  • Speaker #4

    Non, vraiment, très bien.

  • Speaker #2

    On continue la visite. Ça, c'est un peu hardcore. Mais je trouve que c'est aussi un genre d'œuvre qui est hyper moderne. En fait, actuellement, je vais dans une galerie. Tu sais le truc à Rivoli, là ? Comment ça s'appelle ? 51 ou 61, je ne sais plus. Je vois ça, je me dis, le mec, il l'a fait hier. Alors que le mec, on est en 2025, je ne sais pas faire les calculs, je suis nul en maths, mais ça date de 1969.

  • Speaker #4

    Ça là ? Oui,

  • Speaker #2

    1974. C'est-à-dire que nos daronnes, elles étaient nées, mais elles avaient 10 piges, grosso modo. Alors qu'on dit, à tout moment, il y a un mec, hier, il l'a fait.

  • Speaker #4

    Ouais, d'accord.

  • Speaker #2

    Ou de la répartie.

  • Speaker #4

    Non, mais moi, je suis un peu choquée. Pas normal, pas normal.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas normal ?

  • Speaker #4

    Moi, c'est ce sol de pâtes.

  • Speaker #2

    Ah, la hotlatsa !

  • Speaker #4

    Ah, la hotlatsa. J'arrive pas, je comprends pas. Non, franchement, je capte pas.

  • Speaker #2

    De 1968 à 1950, comment il explique ? C'est un peu en anglais, puis là, je suis cuite. Ayoï Kusama, c'est le mec qui a fait ça. Il dit pratique de l'enfance le dessin et la peinture. En 57, il quitte le Japon pour les Etats-Unis à New York. Son œuvre se développe au sein de la scène expérimentale où peintres, sculptures environnementales et apniques se croisent. En 62, il expose aux côtés d'Andy Warhol et Klaus Oldenburg à la Green Gallery. Je ne sais pas, je pense que c'est à New York à tout moment. Vous serez montré quelques mois plus tard The Great American Nudes de Vasselman. Les hallucinations qui se poursuivent, c'est vrai que j'arrive pas à lire. J'arrive pas à lire, je suis trop cute.

  • Speaker #4

    En plus, il parle même pas des pattes.

  • Speaker #2

    Non, il parle pas des pattes, en fait. Moi,

  • Speaker #4

    c'est ça qui m'interpelle.

  • Speaker #2

    Genre, j'ai grave envie de vous montrer les pattes. Donc là, moi, ça me donne faim.

  • Speaker #4

    Ouais, moi aussi, j'ai un peu la dalle, ça me donne faim. Et je trouve ça hyper dommage que les pattes crues soient disposées.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu penses que c'est les mêmes pâtes qu'en 1974 ?

  • Speaker #4

    Bah non, évidemment que non. On reconnaît que là,

  • Speaker #2

    c'est pas cuit.

  • Speaker #4

    On reconnaît que c'est de la pandanée ou du pâté. On reconnaît le type de pâte. Évidemment, je ne sais pas ce qu'il a fait le boug en 1900, je ne sais pas. Quel genre de pâte il a mis, mais certainement pas qu'il a mis ses pâtes comme ça.

  • Speaker #2

    Moi, j'espère qu'il a utilisé les mêmes pâtes.

  • Speaker #5

    La femme,

  • Speaker #2

    c'est la cuisine. C'est ce qu'on a dit,

  • Speaker #4

    mais... C'est un peu le truc, la femme, ménagère, avec ses...

  • Speaker #5

    C'est plutôt ça.

  • Speaker #2

    Ça posait la question si c'était les mêmes pâtes ? Et aussi,

  • Speaker #5

    garder les formes. Les pâtes. Les pâtes, ça reprend. Les peignets. Oui. Je ne sais plus ce qu'on a fabriqué. Ça revend un petit peu la forme, ça évoque un sexe féminin, une vulve. Il faut imaginer que là,

  • Speaker #2

    ce sont juste des suppositions personnelles.

  • Speaker #5

    Parce qu'elle ne sait pas exprimer.

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #4

    Non, mais c'est déjà fait chacun.

  • Speaker #5

    Et ça se fait normalement dans le musée où elle est exposée. Elle est dans une salle où on peut déambuler, on peut mettre des pattes sur le sol. Vous pouvez marcher sur les pattes normalement. Donc, on fera après tout ça, on se laisse déposer sur le plan.

  • Speaker #4

    Si avec des séparations, on marche, on s'en va faire du bruit quand même. Donc, il y a un peu de silence,

  • Speaker #5

    de noyer.

  • Speaker #4

    On imagine le foyer, la femme, obligée dans son foyer de faire à manger, cette obligation sociale, du coup, on marche sur un tas de pattes.

  • Speaker #2

    Et pourquoi cette exposition particulière à la Fondation ? Enfin, ici ? Y a eu un truc qui se passe ou... ?

  • Speaker #5

    C'est juste un choix de la directrice artistique.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #5

    Suzanne Pagé, après, Vécellemann, c'est un artiste dont elle avait déjà parlé par le passé. Donc, en général, ici, quand on regarde l'historique des expositions, souvent on retrouve des artistes dont elle a soit été proche, avec des artistes artistiques, ou dont elle a déjà fait des expositions. Et puis c'est une occasion de mettre l'action sur Tom Besselman qui est un artiste. Parce que là vous commencez maintenant ?

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #4

    on va voir.

  • Speaker #5

    Vous commencez Vincent ?

  • Speaker #2

    On vient ici,

  • Speaker #5

    sinon comme ça on a pas trop le monde. Oui c'est vrai. mais vous verrez aux étages supérieurs vous allez avoir une grande partie qui est consacrée à Tom Bessellman et je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de cet artiste dans les passés mais quand on demande aux auditeurs c'est un artiste que la plupart des gens ne connaissent pas trop alors qu'il est quand même assez majeur dans le C20 Oui, mais globalement...

  • Speaker #2

    Ça on connaît, ça on connaît, mais d'un peu près, ce mot n'apparaît pas,

  • Speaker #5

    alors qu'il est là. Pas trop. Il apparaît un petit peu, mais on va connaître quelques-unes de ses natures mortes. Mais c'est vrai que ces Great American Nudes, dont vous allez voir, c'est pas bien. Il n'y a pas de problème avec ça.

  • Speaker #2

    Ah, je suis en mode...

  • Speaker #5

    Non, non, pas de problème.

  • Speaker #2

    Vous avez soupiré.

  • Speaker #5

    Oui, mais je réfléchis. Peut-être, mais ça c'est pareil. Ce sont des suppositions parce que c'est un artiste... Tout à l'heure, vous allez voir un grand nombre de nuls féminins. Et si on fait... Enfin, après, là, je fais des suppositions. Oui, bien sûr. Et on part sur le principe que l'Amérique est un petit peu puritaine aussi. Oui, d'accord. Là, vous allez en voir énormément. C'est un peintre, enfin c'est un pop artiste, mais qui est en même temps...

  • Speaker #2

    Qui est vachement sur le corps de la femme, la nudité... Ok, rien que là, avec le relief sur les seins... D'accord, merci en tout cas pour...

  • Speaker #4

    Tac, tac !

  • Speaker #2

    Là, on est vraiment flou de Tom Besselman.

  • Speaker #4

    Oui, apparemment, c'est quelqu'un. Mais on voit ça de mal, attention.

  • Speaker #2

    Le truc à côté, c'est vraiment chum. Vous avez, par exemple, un autre truc où il y a un manteau, un appareil téléphonique. C'est vraiment l'objet du quotidien, comme on vous l'a dit, qui, en fait, au final, se réfère directement avec du Jeff Koons qu'on connaît aujourd'hui. Mais là, on est en 62. Donc, en fait, c'est hyper... Voilà, c'est hyper moderne. on se connaît. Là, on est sur une oeuvre par exemple de Great American Nude où vous avez une femme qui est allongée avec du Coca-Cola qui est quand même l'emblème des Etats-Unis avec un chat, avec une représentation. Comment il s'appelle ce mec-là déjà ? Celui-là. Ça, on le connaît. Une meuf qui court derrière. Ça, on le connaît. Non mais ta gueule. Ça, on le connaît. Oui, ma femme. bleu c'est pour ça que je te dis par exemple là il intègre la Joconde mais là il intègre Matisse comme de l'air j'ai trouvé, là c'est Matisse qui l'intègre, donc en fait à tout moment il a fait un voyage en Paris et il l'intègre et là le bleu, c'est le bleu de Klein Klein, je sais pas comment on dit il intègre des oeufs dans des oeufs il est bouffé comme ça bien pointu j'ai mis ça dans la main de sport

  • Speaker #4

    On voit des femmes toutes nues évidemment on voit une femme toute nue avec les marques de bronzage attention les marques de bronzage une vraie convention sociale c'est pas obligé d'extrapoler un disque ça te fait chier c'est pas grave non mais cette marque de bronzage ça me parle de quelque chose on l'a tous vécu ça me parle On a tous vécu d'avoir le cul blanc et les nichons blancs. C'est pénible. On aimerait bien être bronzés de partout.

  • Speaker #2

    En tant que blanche. Parce que quand t'es redon, ça peut pas arriver. Oui,

  • Speaker #4

    c'est vrai. C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Ça, c'est...

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que... Attends, là, il y a une œuvre de ouf.

  • Speaker #4

    C'est pour mon cabine de toilette. Fait en tissu. Fait en tissu, ouais.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une cabine de toilette, c'est une salle de salle.

  • Speaker #4

    C'est une pièce. Oui,

  • Speaker #2

    c'est une pièce. Il y a même les interrupteurs qui sont fermés.

  • Speaker #4

    Mais moi, je le fais demain si tu veux.

  • Speaker #2

    Non, mais vas-y, fais-le.

  • Speaker #4

    Moi, j'ai fait un peu de couture.

  • Speaker #2

    Je vais te dire que ça, c'est chaud à faire. C'est de la Corée du Sud. C'est à Doho, sous le Kondala. Ça s'appelle Bass Room et c'est de 2003. Moi, je suis incapable de faire ça. Genre là, les tuyaux, tu les fais ?

  • Speaker #4

    Non, c'est vrai qu'on est incapable de faire ça. Après... qu'est-ce que ça représente, qu'est-ce que ça veut dire. Là, moi, je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est pour ça que tu n'es pas touchée.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que tu n'es pas touchée par le pop art, parce que tu ne comprends pas que l'art du quotidien est un art en tant que tel. C'est-à-dire que ta bouteille d'eau peut être une œuvre d'art. Une pomme croquée peut être un logo qui maintenant engendre des millions, qui sont tout simplement Apple. Et c'est ça le pop art. Genre, le logo d'Apple est du pop art en tant que tel. Moi, j'avoue, ça me touche. parce que je trouve que c'est un art qui est ultra accessible. Allez, on y va. Le mec est bien chaud quand même.

  • Speaker #3

    Le mec a une grosse calvitie en personne.

  • Speaker #2

    Bravo, bravo,

  • Speaker #4

    bravo.

  • Speaker #2

    Il est bien chaud quand même.

  • Speaker #5

    Il est 22h24,

  • Speaker #2

    c'est clairement la fin de son concert. On arrive à...

  • Speaker #3

    Je ne sais pas, on n'a rien raté.

  • Speaker #2

    Je pense qu'on a... Merci beaucoup,

  • Speaker #5

    on a une grande chance pour vous.

  • Speaker #2

    Voilà,

  • Speaker #3

    la dernière chance.

  • Speaker #2

    Merliche.

  • Speaker #5

    Merci beaucoup à la Fondation de l'éducation et encore du bruit pour les deux meilleurs musiciens parisiens.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #5

    On a une grande chance,

  • Speaker #4

    s'il vous plaît.

  • Speaker #5

    On a une grande chance. On a une grande chance.

  • Speaker #2

    Meilleur musicien.

  • Speaker #6

    Ah je vous avais dit que c'était pas glorieux en plus je finis par attaquer les chauves alors qu'ils m'ont rien fait. Et je vous aime bien les chauves, désolé, ne m'attaquez pas, vous voyez qu'une flotte de haine, très raison, on vous quitte. Donc voilà, bah écoutez, merci d'avoir été là, d'avoir subi ces 20 minutes avec moi et Lola. Et puis bon, on se dit à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Bisous !

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Description

Dans cet épisode de Digression, je me retrouve à la Fondation Louis Vuitton avec Lola, sans trop savoir si c’est pour l’amour de l’art ou juste parce qu’il pleuvait dehors. On tombe sur une expo consacrée à Tom Wesselmann, un artiste pop art que, soyons honnêtes, je n’aurais pas su citer dans une conversation avant aujourd’hui.

Entre deux bières et trois débats existentiels sur la signification d’un tube de rouge à lèvres géant, on se pose LA grande question : pourquoi y a-t-il des pâtes crues par terre ? Faut-il marcher dessus ? Est-ce une métaphore profonde ou juste un concept un peu trop bien vendu ? Spoiler : on n’a toujours pas la réponse.

Bref, cet épisode, c’est moins une masterclass sur le pop art qu’une immersion dans nos discussions absurdes, nos éclats de rire et notre incompréhension face à des œuvres qui valent plus cher que notre appart. Parce qu’au fond, l’art, c’est surtout une excuse pour passer un bon moment (et pour justifier la bière post-expo).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Welcome back, my friend. Vous êtes à l'épisode 5 de Digression. Ouais, déjà. Merci d'être là. En tout cas, moi, c'est l'éclate. Je vraiment...

  • Speaker #1

    Je kiffe.

  • Speaker #0

    Donc, merci à vous. Et puis, dans cet épisode, on est avec mon école de la saclola, Fondation Jolito pour un événement. Pourquoi, je ne sais pas. Mais c'est comme ça. Par contre, là, je suis au feu et vent de moi. Vous allez voir. C'est pas glorieux.

  • Speaker #2

    Tu vas finir ta bière ?

  • Speaker #3

    Bien, toi, finis ma bière pour aller voir les tableaux d'art contemporain.

  • Speaker #2

    OK. Lola. Kachopin, présentez-vous.

  • Speaker #3

    Alors, salut,

  • Speaker #4

    moi je suis Lola.

  • Speaker #3

    Ouais, ouais. Non,

  • Speaker #2

    là,

  • Speaker #3

    je suis en mode... C'est vrai, je mets l'impression, vas-y. Ça met un peu l'impression. Alors, moi c'est Lola.

  • Speaker #4

    Que dire ?

  • Speaker #3

    Alors là, je suis à la Fondation Louis Vuitton. Première fois de ma vie où je suis dans cet endroit. C'est assez... Attention, attention, c'est quand même... C'est quand même un endroit,

  • Speaker #2

    pourquoi pas,

  • Speaker #3

    je ne suis jamais venue. C'est intéressant, on va aller voir une expo sur le pop art. On est là. Tom Wesselman. Enchantée. Je ne sais pas qui est cette personne, mais en tout cas, on est là. Moi, c'est celui-là parce que je suis avec Fesa. Et comment on s'est rencontré avec Fesa ? À l'université, sur les bancs de la fac,

  • Speaker #4

    tu connais.

  • Speaker #3

    Les bancs de la fac Paris 3 médiation culturelle RPZR médiation culturelle ça veut dire beaucoup de choses mais pas grand chose finalement mais ce qui est important dans tout ça c'est que on s'est rencontré avec Feiza et qu'aujourd'hui on est là six ans après Non dix ans On s'est rencontré

  • Speaker #2

    Ah quoi que si parce que je suis rentrée à la fac j'avais 19

  • Speaker #3

    Ouais ouais ouais Et toi t'avais 18 Ouais Ça fait 10 ans,

  • Speaker #2

    même ! Ça fait 10 ans, on se connaît !

  • Speaker #3

    Ça fait 100 ! Du coup, 10 ans après, on est là à la fondation Louis Vuitton. Et on n'est pas là pour... entre nous hein ! On n'est pas là pour l'art contemporain, l'art moderne. On est là parce qu'on se kiffe et qu'on a envie de se voir.

  • Speaker #2

    Et on aime trop les bons plans !

  • Speaker #3

    Et on aime bien les bons plans un peu gratte-gratte. Mais on va aller voir l'expo et... C'est sympa hein ! Ça finit pas bien ou pas ? Tout est bien !

  • Speaker #4

    Oui !

  • Speaker #2

    Tout est bien ! Petit pas de bourrée ! Lola et moi, on a bu deux chouffes avant. Les chouffes traîtres, sachez-le. Et il faut savoir que Lola n'aime pas forcément... Il y a une meuf qui porte un jogging avec des bottes de Marie Gibledge en face. Moi, ça me fume. Le truc s'appelle Pop Forever Tom Vesselman. On ne connaît pas. Vesselman est né en 1931. Il est mort en 2004, il a grandi dans la banlieue de Chinchinati aux Etats-Unis. Sa destination au destin humoriste, il débute dans une carrière de peintre à la fin des années 50 et devient rapidement une figure majeure du pop art américain. Il iconographie de son époque, il intègre la publicité, les objets de quotidien. En vrai le pop art vous connaissez, tu sais les trucs un peu, les canettes Campbell, on connaît. Voilà, c'est vraiment ça. Je vais vous filmer ça, vous verrez sur l'Instagram. Et puis après, on aura les ressentis de Lola Bizeau en direct. C'est festif. C'est festif ! Le tout dans le pop art, c'est quelque chose d'accessible. Et la chose accessible devient œuvre d'art. Une pomme, un steak, un de plus du quotidien devient œuvre d'art. On n'a pas besoin d'extrapoler.

  • Speaker #4

    Oui, mais là, on est quand même en train de parler de la culture américaine. Pourquoi ça marche, le pop art ? Parce que c'est le délire. Culture américaine, on a grandi là-dedans.

  • Speaker #2

    Tu sais que le pop art vient de l'Angleterre. Après, il a été repris par les États-Unis.

  • Speaker #4

    C'est vrai, c'est vrai. C'est-à-dire hyper states, culture américaine. Parce que c'est là où ça a percé.

  • Speaker #2

    C'est là où ça a percé. Comment il s'appelle ? Le mec du pop art aux Etats-Unis, là. Les cheveux blancs, là. Andy Warhol. C'est le mec du pop art. Mais en vrai, avant, ça a commencé en Angleterre. Et ça, on ne le sait pas trop. Mais parce que ça jouit de... Ah, c'est lui. C'est lui.

  • Speaker #4

    Lichtenstein. Lichtenstein.

  • Speaker #2

    Lichtenstein, c'est mon cas sûr. Non, mais c'est un truc de ouf où on est. Arrête de faire genre... On est devant des softs de Roy, Justin Stein.

  • Speaker #4

    Oui, c'est vrai. Tu te dis,

  • Speaker #2

    63, moi, j'aime pas trop le Ausha. Non, on a un truc, on est bourré et on est dans une expo. Genre, qui fait ça ?

  • Speaker #4

    C'est vrai que je me sens aussi privilégiée de voir ces œuvres qui effectivement... Dans ces états-là ? Oui, dans ces états-là. C'est quand même quelque chose.

  • Speaker #2

    T'as vu, on a obligé de chuchoter.

  • Speaker #4

    On est dans un musée, on n'a même pas le droit de venir avec nos verres. Non mais gaffe,

  • Speaker #2

    moi j'ai jamais été dans un musée bourré, donc en fait, let's go, ça part. Après, je me dis, je profite pas assez. Mais, si tu sais quoi, on va faire. Parce que là, il y a des trucs, regarde la meuf, c'est une peinture où en fait, le seul truc qui est en relief, c'est ses boobs.

  • Speaker #4

    Qu'est-ce qu'on en pense de ça ?

  • Speaker #2

    Non, tu vas choisir ton oeuvre que tu préfères et tu vas m'expliquer pourquoi c'est ton oeuvre que tu préfères, alors que t'aimes pas le Ausha. À tout de suite. En vrai, ça me touche.

  • Speaker #4

    Ça me touche, même moi, ça me touche de voir ce truc. En vrai, tu vois.

  • Speaker #2

    C'est un truc de ouf.

  • Speaker #4

    C'est un peu une iconographie, c'est un truc classe. On nous l'a mis dans la tête et là, le voir comme ça, le Marilyn Monroe de Antiboron. ça me fait un truc,

  • Speaker #2

    je me dis attention alors que t'es là moi j'aime pas le pop art mais je considère elle m'a dit cet après-midi ouais j'ai pensé qu'elle était trop en mode rabat-joie en mode vas-y la flemme et tout de venir là et je me dis meuf Fondation Louis Vuitton, quand bien même toi moi on s'en met un peu les couilles elle aime pas le pop art moi j'ai pas une préférence non plus sur le pop art je trouve que c'est un peu hum je vais être grave pédante mais là grosso modo c'est des pâtes par terre c'est des pâtes sur une oeuvre c'est des mannequins de la farfouille ils sont peints en rouge en jaune, en orange et par terre c'est des pâtes c'est un sol de pâtes mais pas de comestibles moi personnellement ça me dérange politiquement,

  • Speaker #4

    désolée moi ça me dérange parce qu'il y a des gens qui crèvent de faim dans le monde

  • Speaker #2

    et en fait on met des pattes sur une oeuvre d'art ça me saoule il faut dépasser il y a des besoins dans le monde plus importants que cette oeuvre de merde c'est pas 10 pattes qui vont faire genre tu rigoles ou quoi ? elle est sérieuse il y a 3 kilos de pâtes tu nourris une famille c'est ça le pop art c'est montrer l'art du quotidien de mettre en scène ... des objets du quotidien.

  • Speaker #4

    Mais regardez ces meufs, elles sont gaulées comme des...

  • Speaker #2

    Oui, mais c'est en mode années 60.

  • Speaker #4

    C'est ça que... C'est un petit confort de vie.

  • Speaker #2

    C'est la condition de la femme. Elles font quoi ? Elles écrasent la bouffe qu'elles sont là tous les jours à faire pour leur putain de mari et elles se conditionnent dans ça. C'est vrai que c'est hyper faux pensé. C'est pas un œuvre d'un ingre ou de David. Maintenant, c'est vrai que je ne vais pas te mentir, après toutes les années que nous avons vécues en édition culturelle avec des Andy Warhol et des Lili Stenstein, en vrai, tu ne peux pas dire...

  • Speaker #4

    Ça me fait un truc, je suis d'accord, ça me fait un truc. Je suis hyper respectueuse et hyper reconnaissante de voir ces œuvres, le Marilyn Monroe de Warhol. Trop contente de le voir. Limite, c'est comme voir la Joconde. Oui,

  • Speaker #2

    parce qu'il voit un album qui dit en mode Velvet Underground. Oui, oui.

  • Speaker #4

    Non, vraiment, très bien.

  • Speaker #2

    On continue la visite. Ça, c'est un peu hardcore. Mais je trouve que c'est aussi un genre d'œuvre qui est hyper moderne. En fait, actuellement, je vais dans une galerie. Tu sais le truc à Rivoli, là ? Comment ça s'appelle ? 51 ou 61, je ne sais plus. Je vois ça, je me dis, le mec, il l'a fait hier. Alors que le mec, on est en 2025, je ne sais pas faire les calculs, je suis nul en maths, mais ça date de 1969.

  • Speaker #4

    Ça là ? Oui,

  • Speaker #2

    1974. C'est-à-dire que nos daronnes, elles étaient nées, mais elles avaient 10 piges, grosso modo. Alors qu'on dit, à tout moment, il y a un mec, hier, il l'a fait.

  • Speaker #4

    Ouais, d'accord.

  • Speaker #2

    Ou de la répartie.

  • Speaker #4

    Non, mais moi, je suis un peu choquée. Pas normal, pas normal.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas normal ?

  • Speaker #4

    Moi, c'est ce sol de pâtes.

  • Speaker #2

    Ah, la hotlatsa !

  • Speaker #4

    Ah, la hotlatsa. J'arrive pas, je comprends pas. Non, franchement, je capte pas.

  • Speaker #2

    De 1968 à 1950, comment il explique ? C'est un peu en anglais, puis là, je suis cuite. Ayoï Kusama, c'est le mec qui a fait ça. Il dit pratique de l'enfance le dessin et la peinture. En 57, il quitte le Japon pour les Etats-Unis à New York. Son œuvre se développe au sein de la scène expérimentale où peintres, sculptures environnementales et apniques se croisent. En 62, il expose aux côtés d'Andy Warhol et Klaus Oldenburg à la Green Gallery. Je ne sais pas, je pense que c'est à New York à tout moment. Vous serez montré quelques mois plus tard The Great American Nudes de Vasselman. Les hallucinations qui se poursuivent, c'est vrai que j'arrive pas à lire. J'arrive pas à lire, je suis trop cute.

  • Speaker #4

    En plus, il parle même pas des pattes.

  • Speaker #2

    Non, il parle pas des pattes, en fait. Moi,

  • Speaker #4

    c'est ça qui m'interpelle.

  • Speaker #2

    Genre, j'ai grave envie de vous montrer les pattes. Donc là, moi, ça me donne faim.

  • Speaker #4

    Ouais, moi aussi, j'ai un peu la dalle, ça me donne faim. Et je trouve ça hyper dommage que les pattes crues soient disposées.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu penses que c'est les mêmes pâtes qu'en 1974 ?

  • Speaker #4

    Bah non, évidemment que non. On reconnaît que là,

  • Speaker #2

    c'est pas cuit.

  • Speaker #4

    On reconnaît que c'est de la pandanée ou du pâté. On reconnaît le type de pâte. Évidemment, je ne sais pas ce qu'il a fait le boug en 1900, je ne sais pas. Quel genre de pâte il a mis, mais certainement pas qu'il a mis ses pâtes comme ça.

  • Speaker #2

    Moi, j'espère qu'il a utilisé les mêmes pâtes.

  • Speaker #5

    La femme,

  • Speaker #2

    c'est la cuisine. C'est ce qu'on a dit,

  • Speaker #4

    mais... C'est un peu le truc, la femme, ménagère, avec ses...

  • Speaker #5

    C'est plutôt ça.

  • Speaker #2

    Ça posait la question si c'était les mêmes pâtes ? Et aussi,

  • Speaker #5

    garder les formes. Les pâtes. Les pâtes, ça reprend. Les peignets. Oui. Je ne sais plus ce qu'on a fabriqué. Ça revend un petit peu la forme, ça évoque un sexe féminin, une vulve. Il faut imaginer que là,

  • Speaker #2

    ce sont juste des suppositions personnelles.

  • Speaker #5

    Parce qu'elle ne sait pas exprimer.

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #4

    Non, mais c'est déjà fait chacun.

  • Speaker #5

    Et ça se fait normalement dans le musée où elle est exposée. Elle est dans une salle où on peut déambuler, on peut mettre des pattes sur le sol. Vous pouvez marcher sur les pattes normalement. Donc, on fera après tout ça, on se laisse déposer sur le plan.

  • Speaker #4

    Si avec des séparations, on marche, on s'en va faire du bruit quand même. Donc, il y a un peu de silence,

  • Speaker #5

    de noyer.

  • Speaker #4

    On imagine le foyer, la femme, obligée dans son foyer de faire à manger, cette obligation sociale, du coup, on marche sur un tas de pattes.

  • Speaker #2

    Et pourquoi cette exposition particulière à la Fondation ? Enfin, ici ? Y a eu un truc qui se passe ou... ?

  • Speaker #5

    C'est juste un choix de la directrice artistique.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #5

    Suzanne Pagé, après, Vécellemann, c'est un artiste dont elle avait déjà parlé par le passé. Donc, en général, ici, quand on regarde l'historique des expositions, souvent on retrouve des artistes dont elle a soit été proche, avec des artistes artistiques, ou dont elle a déjà fait des expositions. Et puis c'est une occasion de mettre l'action sur Tom Besselman qui est un artiste. Parce que là vous commencez maintenant ?

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #4

    on va voir.

  • Speaker #5

    Vous commencez Vincent ?

  • Speaker #2

    On vient ici,

  • Speaker #5

    sinon comme ça on a pas trop le monde. Oui c'est vrai. mais vous verrez aux étages supérieurs vous allez avoir une grande partie qui est consacrée à Tom Bessellman et je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de cet artiste dans les passés mais quand on demande aux auditeurs c'est un artiste que la plupart des gens ne connaissent pas trop alors qu'il est quand même assez majeur dans le C20 Oui, mais globalement...

  • Speaker #2

    Ça on connaît, ça on connaît, mais d'un peu près, ce mot n'apparaît pas,

  • Speaker #5

    alors qu'il est là. Pas trop. Il apparaît un petit peu, mais on va connaître quelques-unes de ses natures mortes. Mais c'est vrai que ces Great American Nudes, dont vous allez voir, c'est pas bien. Il n'y a pas de problème avec ça.

  • Speaker #2

    Ah, je suis en mode...

  • Speaker #5

    Non, non, pas de problème.

  • Speaker #2

    Vous avez soupiré.

  • Speaker #5

    Oui, mais je réfléchis. Peut-être, mais ça c'est pareil. Ce sont des suppositions parce que c'est un artiste... Tout à l'heure, vous allez voir un grand nombre de nuls féminins. Et si on fait... Enfin, après, là, je fais des suppositions. Oui, bien sûr. Et on part sur le principe que l'Amérique est un petit peu puritaine aussi. Oui, d'accord. Là, vous allez en voir énormément. C'est un peintre, enfin c'est un pop artiste, mais qui est en même temps...

  • Speaker #2

    Qui est vachement sur le corps de la femme, la nudité... Ok, rien que là, avec le relief sur les seins... D'accord, merci en tout cas pour...

  • Speaker #4

    Tac, tac !

  • Speaker #2

    Là, on est vraiment flou de Tom Besselman.

  • Speaker #4

    Oui, apparemment, c'est quelqu'un. Mais on voit ça de mal, attention.

  • Speaker #2

    Le truc à côté, c'est vraiment chum. Vous avez, par exemple, un autre truc où il y a un manteau, un appareil téléphonique. C'est vraiment l'objet du quotidien, comme on vous l'a dit, qui, en fait, au final, se réfère directement avec du Jeff Koons qu'on connaît aujourd'hui. Mais là, on est en 62. Donc, en fait, c'est hyper... Voilà, c'est hyper moderne. on se connaît. Là, on est sur une oeuvre par exemple de Great American Nude où vous avez une femme qui est allongée avec du Coca-Cola qui est quand même l'emblème des Etats-Unis avec un chat, avec une représentation. Comment il s'appelle ce mec-là déjà ? Celui-là. Ça, on le connaît. Une meuf qui court derrière. Ça, on le connaît. Non mais ta gueule. Ça, on le connaît. Oui, ma femme. bleu c'est pour ça que je te dis par exemple là il intègre la Joconde mais là il intègre Matisse comme de l'air j'ai trouvé, là c'est Matisse qui l'intègre, donc en fait à tout moment il a fait un voyage en Paris et il l'intègre et là le bleu, c'est le bleu de Klein Klein, je sais pas comment on dit il intègre des oeufs dans des oeufs il est bouffé comme ça bien pointu j'ai mis ça dans la main de sport

  • Speaker #4

    On voit des femmes toutes nues évidemment on voit une femme toute nue avec les marques de bronzage attention les marques de bronzage une vraie convention sociale c'est pas obligé d'extrapoler un disque ça te fait chier c'est pas grave non mais cette marque de bronzage ça me parle de quelque chose on l'a tous vécu ça me parle On a tous vécu d'avoir le cul blanc et les nichons blancs. C'est pénible. On aimerait bien être bronzés de partout.

  • Speaker #2

    En tant que blanche. Parce que quand t'es redon, ça peut pas arriver. Oui,

  • Speaker #4

    c'est vrai. C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Ça, c'est...

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que... Attends, là, il y a une œuvre de ouf.

  • Speaker #4

    C'est pour mon cabine de toilette. Fait en tissu. Fait en tissu, ouais.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une cabine de toilette, c'est une salle de salle.

  • Speaker #4

    C'est une pièce. Oui,

  • Speaker #2

    c'est une pièce. Il y a même les interrupteurs qui sont fermés.

  • Speaker #4

    Mais moi, je le fais demain si tu veux.

  • Speaker #2

    Non, mais vas-y, fais-le.

  • Speaker #4

    Moi, j'ai fait un peu de couture.

  • Speaker #2

    Je vais te dire que ça, c'est chaud à faire. C'est de la Corée du Sud. C'est à Doho, sous le Kondala. Ça s'appelle Bass Room et c'est de 2003. Moi, je suis incapable de faire ça. Genre là, les tuyaux, tu les fais ?

  • Speaker #4

    Non, c'est vrai qu'on est incapable de faire ça. Après... qu'est-ce que ça représente, qu'est-ce que ça veut dire. Là, moi, je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est pour ça que tu n'es pas touchée.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que tu n'es pas touchée par le pop art, parce que tu ne comprends pas que l'art du quotidien est un art en tant que tel. C'est-à-dire que ta bouteille d'eau peut être une œuvre d'art. Une pomme croquée peut être un logo qui maintenant engendre des millions, qui sont tout simplement Apple. Et c'est ça le pop art. Genre, le logo d'Apple est du pop art en tant que tel. Moi, j'avoue, ça me touche. parce que je trouve que c'est un art qui est ultra accessible. Allez, on y va. Le mec est bien chaud quand même.

  • Speaker #3

    Le mec a une grosse calvitie en personne.

  • Speaker #2

    Bravo, bravo,

  • Speaker #4

    bravo.

  • Speaker #2

    Il est bien chaud quand même.

  • Speaker #5

    Il est 22h24,

  • Speaker #2

    c'est clairement la fin de son concert. On arrive à...

  • Speaker #3

    Je ne sais pas, on n'a rien raté.

  • Speaker #2

    Je pense qu'on a... Merci beaucoup,

  • Speaker #5

    on a une grande chance pour vous.

  • Speaker #2

    Voilà,

  • Speaker #3

    la dernière chance.

  • Speaker #2

    Merliche.

  • Speaker #5

    Merci beaucoup à la Fondation de l'éducation et encore du bruit pour les deux meilleurs musiciens parisiens.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #5

    On a une grande chance,

  • Speaker #4

    s'il vous plaît.

  • Speaker #5

    On a une grande chance. On a une grande chance.

  • Speaker #2

    Meilleur musicien.

  • Speaker #6

    Ah je vous avais dit que c'était pas glorieux en plus je finis par attaquer les chauves alors qu'ils m'ont rien fait. Et je vous aime bien les chauves, désolé, ne m'attaquez pas, vous voyez qu'une flotte de haine, très raison, on vous quitte. Donc voilà, bah écoutez, merci d'avoir été là, d'avoir subi ces 20 minutes avec moi et Lola. Et puis bon, on se dit à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Bisous !

Description

Dans cet épisode de Digression, je me retrouve à la Fondation Louis Vuitton avec Lola, sans trop savoir si c’est pour l’amour de l’art ou juste parce qu’il pleuvait dehors. On tombe sur une expo consacrée à Tom Wesselmann, un artiste pop art que, soyons honnêtes, je n’aurais pas su citer dans une conversation avant aujourd’hui.

Entre deux bières et trois débats existentiels sur la signification d’un tube de rouge à lèvres géant, on se pose LA grande question : pourquoi y a-t-il des pâtes crues par terre ? Faut-il marcher dessus ? Est-ce une métaphore profonde ou juste un concept un peu trop bien vendu ? Spoiler : on n’a toujours pas la réponse.

Bref, cet épisode, c’est moins une masterclass sur le pop art qu’une immersion dans nos discussions absurdes, nos éclats de rire et notre incompréhension face à des œuvres qui valent plus cher que notre appart. Parce qu’au fond, l’art, c’est surtout une excuse pour passer un bon moment (et pour justifier la bière post-expo).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Welcome back, my friend. Vous êtes à l'épisode 5 de Digression. Ouais, déjà. Merci d'être là. En tout cas, moi, c'est l'éclate. Je vraiment...

  • Speaker #1

    Je kiffe.

  • Speaker #0

    Donc, merci à vous. Et puis, dans cet épisode, on est avec mon école de la saclola, Fondation Jolito pour un événement. Pourquoi, je ne sais pas. Mais c'est comme ça. Par contre, là, je suis au feu et vent de moi. Vous allez voir. C'est pas glorieux.

  • Speaker #2

    Tu vas finir ta bière ?

  • Speaker #3

    Bien, toi, finis ma bière pour aller voir les tableaux d'art contemporain.

  • Speaker #2

    OK. Lola. Kachopin, présentez-vous.

  • Speaker #3

    Alors, salut,

  • Speaker #4

    moi je suis Lola.

  • Speaker #3

    Ouais, ouais. Non,

  • Speaker #2

    là,

  • Speaker #3

    je suis en mode... C'est vrai, je mets l'impression, vas-y. Ça met un peu l'impression. Alors, moi c'est Lola.

  • Speaker #4

    Que dire ?

  • Speaker #3

    Alors là, je suis à la Fondation Louis Vuitton. Première fois de ma vie où je suis dans cet endroit. C'est assez... Attention, attention, c'est quand même... C'est quand même un endroit,

  • Speaker #2

    pourquoi pas,

  • Speaker #3

    je ne suis jamais venue. C'est intéressant, on va aller voir une expo sur le pop art. On est là. Tom Wesselman. Enchantée. Je ne sais pas qui est cette personne, mais en tout cas, on est là. Moi, c'est celui-là parce que je suis avec Fesa. Et comment on s'est rencontré avec Fesa ? À l'université, sur les bancs de la fac,

  • Speaker #4

    tu connais.

  • Speaker #3

    Les bancs de la fac Paris 3 médiation culturelle RPZR médiation culturelle ça veut dire beaucoup de choses mais pas grand chose finalement mais ce qui est important dans tout ça c'est que on s'est rencontré avec Feiza et qu'aujourd'hui on est là six ans après Non dix ans On s'est rencontré

  • Speaker #2

    Ah quoi que si parce que je suis rentrée à la fac j'avais 19

  • Speaker #3

    Ouais ouais ouais Et toi t'avais 18 Ouais Ça fait 10 ans,

  • Speaker #2

    même ! Ça fait 10 ans, on se connaît !

  • Speaker #3

    Ça fait 100 ! Du coup, 10 ans après, on est là à la fondation Louis Vuitton. Et on n'est pas là pour... entre nous hein ! On n'est pas là pour l'art contemporain, l'art moderne. On est là parce qu'on se kiffe et qu'on a envie de se voir.

  • Speaker #2

    Et on aime trop les bons plans !

  • Speaker #3

    Et on aime bien les bons plans un peu gratte-gratte. Mais on va aller voir l'expo et... C'est sympa hein ! Ça finit pas bien ou pas ? Tout est bien !

  • Speaker #4

    Oui !

  • Speaker #2

    Tout est bien ! Petit pas de bourrée ! Lola et moi, on a bu deux chouffes avant. Les chouffes traîtres, sachez-le. Et il faut savoir que Lola n'aime pas forcément... Il y a une meuf qui porte un jogging avec des bottes de Marie Gibledge en face. Moi, ça me fume. Le truc s'appelle Pop Forever Tom Vesselman. On ne connaît pas. Vesselman est né en 1931. Il est mort en 2004, il a grandi dans la banlieue de Chinchinati aux Etats-Unis. Sa destination au destin humoriste, il débute dans une carrière de peintre à la fin des années 50 et devient rapidement une figure majeure du pop art américain. Il iconographie de son époque, il intègre la publicité, les objets de quotidien. En vrai le pop art vous connaissez, tu sais les trucs un peu, les canettes Campbell, on connaît. Voilà, c'est vraiment ça. Je vais vous filmer ça, vous verrez sur l'Instagram. Et puis après, on aura les ressentis de Lola Bizeau en direct. C'est festif. C'est festif ! Le tout dans le pop art, c'est quelque chose d'accessible. Et la chose accessible devient œuvre d'art. Une pomme, un steak, un de plus du quotidien devient œuvre d'art. On n'a pas besoin d'extrapoler.

  • Speaker #4

    Oui, mais là, on est quand même en train de parler de la culture américaine. Pourquoi ça marche, le pop art ? Parce que c'est le délire. Culture américaine, on a grandi là-dedans.

  • Speaker #2

    Tu sais que le pop art vient de l'Angleterre. Après, il a été repris par les États-Unis.

  • Speaker #4

    C'est vrai, c'est vrai. C'est-à-dire hyper states, culture américaine. Parce que c'est là où ça a percé.

  • Speaker #2

    C'est là où ça a percé. Comment il s'appelle ? Le mec du pop art aux Etats-Unis, là. Les cheveux blancs, là. Andy Warhol. C'est le mec du pop art. Mais en vrai, avant, ça a commencé en Angleterre. Et ça, on ne le sait pas trop. Mais parce que ça jouit de... Ah, c'est lui. C'est lui.

  • Speaker #4

    Lichtenstein. Lichtenstein.

  • Speaker #2

    Lichtenstein, c'est mon cas sûr. Non, mais c'est un truc de ouf où on est. Arrête de faire genre... On est devant des softs de Roy, Justin Stein.

  • Speaker #4

    Oui, c'est vrai. Tu te dis,

  • Speaker #2

    63, moi, j'aime pas trop le Ausha. Non, on a un truc, on est bourré et on est dans une expo. Genre, qui fait ça ?

  • Speaker #4

    C'est vrai que je me sens aussi privilégiée de voir ces œuvres qui effectivement... Dans ces états-là ? Oui, dans ces états-là. C'est quand même quelque chose.

  • Speaker #2

    T'as vu, on a obligé de chuchoter.

  • Speaker #4

    On est dans un musée, on n'a même pas le droit de venir avec nos verres. Non mais gaffe,

  • Speaker #2

    moi j'ai jamais été dans un musée bourré, donc en fait, let's go, ça part. Après, je me dis, je profite pas assez. Mais, si tu sais quoi, on va faire. Parce que là, il y a des trucs, regarde la meuf, c'est une peinture où en fait, le seul truc qui est en relief, c'est ses boobs.

  • Speaker #4

    Qu'est-ce qu'on en pense de ça ?

  • Speaker #2

    Non, tu vas choisir ton oeuvre que tu préfères et tu vas m'expliquer pourquoi c'est ton oeuvre que tu préfères, alors que t'aimes pas le Ausha. À tout de suite. En vrai, ça me touche.

  • Speaker #4

    Ça me touche, même moi, ça me touche de voir ce truc. En vrai, tu vois.

  • Speaker #2

    C'est un truc de ouf.

  • Speaker #4

    C'est un peu une iconographie, c'est un truc classe. On nous l'a mis dans la tête et là, le voir comme ça, le Marilyn Monroe de Antiboron. ça me fait un truc,

  • Speaker #2

    je me dis attention alors que t'es là moi j'aime pas le pop art mais je considère elle m'a dit cet après-midi ouais j'ai pensé qu'elle était trop en mode rabat-joie en mode vas-y la flemme et tout de venir là et je me dis meuf Fondation Louis Vuitton, quand bien même toi moi on s'en met un peu les couilles elle aime pas le pop art moi j'ai pas une préférence non plus sur le pop art je trouve que c'est un peu hum je vais être grave pédante mais là grosso modo c'est des pâtes par terre c'est des pâtes sur une oeuvre c'est des mannequins de la farfouille ils sont peints en rouge en jaune, en orange et par terre c'est des pâtes c'est un sol de pâtes mais pas de comestibles moi personnellement ça me dérange politiquement,

  • Speaker #4

    désolée moi ça me dérange parce qu'il y a des gens qui crèvent de faim dans le monde

  • Speaker #2

    et en fait on met des pattes sur une oeuvre d'art ça me saoule il faut dépasser il y a des besoins dans le monde plus importants que cette oeuvre de merde c'est pas 10 pattes qui vont faire genre tu rigoles ou quoi ? elle est sérieuse il y a 3 kilos de pâtes tu nourris une famille c'est ça le pop art c'est montrer l'art du quotidien de mettre en scène ... des objets du quotidien.

  • Speaker #4

    Mais regardez ces meufs, elles sont gaulées comme des...

  • Speaker #2

    Oui, mais c'est en mode années 60.

  • Speaker #4

    C'est ça que... C'est un petit confort de vie.

  • Speaker #2

    C'est la condition de la femme. Elles font quoi ? Elles écrasent la bouffe qu'elles sont là tous les jours à faire pour leur putain de mari et elles se conditionnent dans ça. C'est vrai que c'est hyper faux pensé. C'est pas un œuvre d'un ingre ou de David. Maintenant, c'est vrai que je ne vais pas te mentir, après toutes les années que nous avons vécues en édition culturelle avec des Andy Warhol et des Lili Stenstein, en vrai, tu ne peux pas dire...

  • Speaker #4

    Ça me fait un truc, je suis d'accord, ça me fait un truc. Je suis hyper respectueuse et hyper reconnaissante de voir ces œuvres, le Marilyn Monroe de Warhol. Trop contente de le voir. Limite, c'est comme voir la Joconde. Oui,

  • Speaker #2

    parce qu'il voit un album qui dit en mode Velvet Underground. Oui, oui.

  • Speaker #4

    Non, vraiment, très bien.

  • Speaker #2

    On continue la visite. Ça, c'est un peu hardcore. Mais je trouve que c'est aussi un genre d'œuvre qui est hyper moderne. En fait, actuellement, je vais dans une galerie. Tu sais le truc à Rivoli, là ? Comment ça s'appelle ? 51 ou 61, je ne sais plus. Je vois ça, je me dis, le mec, il l'a fait hier. Alors que le mec, on est en 2025, je ne sais pas faire les calculs, je suis nul en maths, mais ça date de 1969.

  • Speaker #4

    Ça là ? Oui,

  • Speaker #2

    1974. C'est-à-dire que nos daronnes, elles étaient nées, mais elles avaient 10 piges, grosso modo. Alors qu'on dit, à tout moment, il y a un mec, hier, il l'a fait.

  • Speaker #4

    Ouais, d'accord.

  • Speaker #2

    Ou de la répartie.

  • Speaker #4

    Non, mais moi, je suis un peu choquée. Pas normal, pas normal.

  • Speaker #2

    Pourquoi pas normal ?

  • Speaker #4

    Moi, c'est ce sol de pâtes.

  • Speaker #2

    Ah, la hotlatsa !

  • Speaker #4

    Ah, la hotlatsa. J'arrive pas, je comprends pas. Non, franchement, je capte pas.

  • Speaker #2

    De 1968 à 1950, comment il explique ? C'est un peu en anglais, puis là, je suis cuite. Ayoï Kusama, c'est le mec qui a fait ça. Il dit pratique de l'enfance le dessin et la peinture. En 57, il quitte le Japon pour les Etats-Unis à New York. Son œuvre se développe au sein de la scène expérimentale où peintres, sculptures environnementales et apniques se croisent. En 62, il expose aux côtés d'Andy Warhol et Klaus Oldenburg à la Green Gallery. Je ne sais pas, je pense que c'est à New York à tout moment. Vous serez montré quelques mois plus tard The Great American Nudes de Vasselman. Les hallucinations qui se poursuivent, c'est vrai que j'arrive pas à lire. J'arrive pas à lire, je suis trop cute.

  • Speaker #4

    En plus, il parle même pas des pattes.

  • Speaker #2

    Non, il parle pas des pattes, en fait. Moi,

  • Speaker #4

    c'est ça qui m'interpelle.

  • Speaker #2

    Genre, j'ai grave envie de vous montrer les pattes. Donc là, moi, ça me donne faim.

  • Speaker #4

    Ouais, moi aussi, j'ai un peu la dalle, ça me donne faim. Et je trouve ça hyper dommage que les pattes crues soient disposées.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu penses que c'est les mêmes pâtes qu'en 1974 ?

  • Speaker #4

    Bah non, évidemment que non. On reconnaît que là,

  • Speaker #2

    c'est pas cuit.

  • Speaker #4

    On reconnaît que c'est de la pandanée ou du pâté. On reconnaît le type de pâte. Évidemment, je ne sais pas ce qu'il a fait le boug en 1900, je ne sais pas. Quel genre de pâte il a mis, mais certainement pas qu'il a mis ses pâtes comme ça.

  • Speaker #2

    Moi, j'espère qu'il a utilisé les mêmes pâtes.

  • Speaker #5

    La femme,

  • Speaker #2

    c'est la cuisine. C'est ce qu'on a dit,

  • Speaker #4

    mais... C'est un peu le truc, la femme, ménagère, avec ses...

  • Speaker #5

    C'est plutôt ça.

  • Speaker #2

    Ça posait la question si c'était les mêmes pâtes ? Et aussi,

  • Speaker #5

    garder les formes. Les pâtes. Les pâtes, ça reprend. Les peignets. Oui. Je ne sais plus ce qu'on a fabriqué. Ça revend un petit peu la forme, ça évoque un sexe féminin, une vulve. Il faut imaginer que là,

  • Speaker #2

    ce sont juste des suppositions personnelles.

  • Speaker #5

    Parce qu'elle ne sait pas exprimer.

  • Speaker #2

    Bien sûr.

  • Speaker #4

    Non, mais c'est déjà fait chacun.

  • Speaker #5

    Et ça se fait normalement dans le musée où elle est exposée. Elle est dans une salle où on peut déambuler, on peut mettre des pattes sur le sol. Vous pouvez marcher sur les pattes normalement. Donc, on fera après tout ça, on se laisse déposer sur le plan.

  • Speaker #4

    Si avec des séparations, on marche, on s'en va faire du bruit quand même. Donc, il y a un peu de silence,

  • Speaker #5

    de noyer.

  • Speaker #4

    On imagine le foyer, la femme, obligée dans son foyer de faire à manger, cette obligation sociale, du coup, on marche sur un tas de pattes.

  • Speaker #2

    Et pourquoi cette exposition particulière à la Fondation ? Enfin, ici ? Y a eu un truc qui se passe ou... ?

  • Speaker #5

    C'est juste un choix de la directrice artistique.

  • Speaker #2

    Ok.

  • Speaker #5

    Suzanne Pagé, après, Vécellemann, c'est un artiste dont elle avait déjà parlé par le passé. Donc, en général, ici, quand on regarde l'historique des expositions, souvent on retrouve des artistes dont elle a soit été proche, avec des artistes artistiques, ou dont elle a déjà fait des expositions. Et puis c'est une occasion de mettre l'action sur Tom Besselman qui est un artiste. Parce que là vous commencez maintenant ?

  • Speaker #2

    Oui,

  • Speaker #4

    on va voir.

  • Speaker #5

    Vous commencez Vincent ?

  • Speaker #2

    On vient ici,

  • Speaker #5

    sinon comme ça on a pas trop le monde. Oui c'est vrai. mais vous verrez aux étages supérieurs vous allez avoir une grande partie qui est consacrée à Tom Bessellman et je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de cet artiste dans les passés mais quand on demande aux auditeurs c'est un artiste que la plupart des gens ne connaissent pas trop alors qu'il est quand même assez majeur dans le C20 Oui, mais globalement...

  • Speaker #2

    Ça on connaît, ça on connaît, mais d'un peu près, ce mot n'apparaît pas,

  • Speaker #5

    alors qu'il est là. Pas trop. Il apparaît un petit peu, mais on va connaître quelques-unes de ses natures mortes. Mais c'est vrai que ces Great American Nudes, dont vous allez voir, c'est pas bien. Il n'y a pas de problème avec ça.

  • Speaker #2

    Ah, je suis en mode...

  • Speaker #5

    Non, non, pas de problème.

  • Speaker #2

    Vous avez soupiré.

  • Speaker #5

    Oui, mais je réfléchis. Peut-être, mais ça c'est pareil. Ce sont des suppositions parce que c'est un artiste... Tout à l'heure, vous allez voir un grand nombre de nuls féminins. Et si on fait... Enfin, après, là, je fais des suppositions. Oui, bien sûr. Et on part sur le principe que l'Amérique est un petit peu puritaine aussi. Oui, d'accord. Là, vous allez en voir énormément. C'est un peintre, enfin c'est un pop artiste, mais qui est en même temps...

  • Speaker #2

    Qui est vachement sur le corps de la femme, la nudité... Ok, rien que là, avec le relief sur les seins... D'accord, merci en tout cas pour...

  • Speaker #4

    Tac, tac !

  • Speaker #2

    Là, on est vraiment flou de Tom Besselman.

  • Speaker #4

    Oui, apparemment, c'est quelqu'un. Mais on voit ça de mal, attention.

  • Speaker #2

    Le truc à côté, c'est vraiment chum. Vous avez, par exemple, un autre truc où il y a un manteau, un appareil téléphonique. C'est vraiment l'objet du quotidien, comme on vous l'a dit, qui, en fait, au final, se réfère directement avec du Jeff Koons qu'on connaît aujourd'hui. Mais là, on est en 62. Donc, en fait, c'est hyper... Voilà, c'est hyper moderne. on se connaît. Là, on est sur une oeuvre par exemple de Great American Nude où vous avez une femme qui est allongée avec du Coca-Cola qui est quand même l'emblème des Etats-Unis avec un chat, avec une représentation. Comment il s'appelle ce mec-là déjà ? Celui-là. Ça, on le connaît. Une meuf qui court derrière. Ça, on le connaît. Non mais ta gueule. Ça, on le connaît. Oui, ma femme. bleu c'est pour ça que je te dis par exemple là il intègre la Joconde mais là il intègre Matisse comme de l'air j'ai trouvé, là c'est Matisse qui l'intègre, donc en fait à tout moment il a fait un voyage en Paris et il l'intègre et là le bleu, c'est le bleu de Klein Klein, je sais pas comment on dit il intègre des oeufs dans des oeufs il est bouffé comme ça bien pointu j'ai mis ça dans la main de sport

  • Speaker #4

    On voit des femmes toutes nues évidemment on voit une femme toute nue avec les marques de bronzage attention les marques de bronzage une vraie convention sociale c'est pas obligé d'extrapoler un disque ça te fait chier c'est pas grave non mais cette marque de bronzage ça me parle de quelque chose on l'a tous vécu ça me parle On a tous vécu d'avoir le cul blanc et les nichons blancs. C'est pénible. On aimerait bien être bronzés de partout.

  • Speaker #2

    En tant que blanche. Parce que quand t'es redon, ça peut pas arriver. Oui,

  • Speaker #4

    c'est vrai. C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Ça, c'est...

  • Speaker #2

    Et du coup, est-ce que... Attends, là, il y a une œuvre de ouf.

  • Speaker #4

    C'est pour mon cabine de toilette. Fait en tissu. Fait en tissu, ouais.

  • Speaker #2

    Ce n'est pas une cabine de toilette, c'est une salle de salle.

  • Speaker #4

    C'est une pièce. Oui,

  • Speaker #2

    c'est une pièce. Il y a même les interrupteurs qui sont fermés.

  • Speaker #4

    Mais moi, je le fais demain si tu veux.

  • Speaker #2

    Non, mais vas-y, fais-le.

  • Speaker #4

    Moi, j'ai fait un peu de couture.

  • Speaker #2

    Je vais te dire que ça, c'est chaud à faire. C'est de la Corée du Sud. C'est à Doho, sous le Kondala. Ça s'appelle Bass Room et c'est de 2003. Moi, je suis incapable de faire ça. Genre là, les tuyaux, tu les fais ?

  • Speaker #4

    Non, c'est vrai qu'on est incapable de faire ça. Après... qu'est-ce que ça représente, qu'est-ce que ça veut dire. Là, moi, je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Mais en fait, c'est pour ça que tu n'es pas touchée.

  • Speaker #4

    Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    C'est pour ça que tu n'es pas touchée par le pop art, parce que tu ne comprends pas que l'art du quotidien est un art en tant que tel. C'est-à-dire que ta bouteille d'eau peut être une œuvre d'art. Une pomme croquée peut être un logo qui maintenant engendre des millions, qui sont tout simplement Apple. Et c'est ça le pop art. Genre, le logo d'Apple est du pop art en tant que tel. Moi, j'avoue, ça me touche. parce que je trouve que c'est un art qui est ultra accessible. Allez, on y va. Le mec est bien chaud quand même.

  • Speaker #3

    Le mec a une grosse calvitie en personne.

  • Speaker #2

    Bravo, bravo,

  • Speaker #4

    bravo.

  • Speaker #2

    Il est bien chaud quand même.

  • Speaker #5

    Il est 22h24,

  • Speaker #2

    c'est clairement la fin de son concert. On arrive à...

  • Speaker #3

    Je ne sais pas, on n'a rien raté.

  • Speaker #2

    Je pense qu'on a... Merci beaucoup,

  • Speaker #5

    on a une grande chance pour vous.

  • Speaker #2

    Voilà,

  • Speaker #3

    la dernière chance.

  • Speaker #2

    Merliche.

  • Speaker #5

    Merci beaucoup à la Fondation de l'éducation et encore du bruit pour les deux meilleurs musiciens parisiens.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup.

  • Speaker #5

    On a une grande chance,

  • Speaker #4

    s'il vous plaît.

  • Speaker #5

    On a une grande chance. On a une grande chance.

  • Speaker #2

    Meilleur musicien.

  • Speaker #6

    Ah je vous avais dit que c'était pas glorieux en plus je finis par attaquer les chauves alors qu'ils m'ont rien fait. Et je vous aime bien les chauves, désolé, ne m'attaquez pas, vous voyez qu'une flotte de haine, très raison, on vous quitte. Donc voilà, bah écoutez, merci d'avoir été là, d'avoir subi ces 20 minutes avec moi et Lola. Et puis bon, on se dit à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Bisous !

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