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Divers-Gens

Théophile Laroussinie, CEO de Linkup Coaching : parcours d'un dirigeant inspirant qui navigue entre crises et défis de l'entrepreneuriat

Théophile Laroussinie, CEO de Linkup Coaching : parcours d'un dirigeant inspirant qui navigue entre crises et défis de l'entrepreneuriat

45min |08/08/2025|

25

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Théophile Laroussinie, CEO de Linkup Coaching : parcours d'un dirigeant inspirant qui navigue entre crises et défis de l'entrepreneuriat

45min |08/08/2025|

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Description

Dans ce nouvel épisode captivant de Divers-Gens , nous plongeons dans l'univers captivant de Théophile Laroussinie, CEO de LinkUp Coaching.

À travers son récit inspirant, Théophile nous dévoile ses expériences de vie et les défis qu'il a dû surmonter pour prendre les rênes de son entreprise.

Entre son rôle de père, ses études en sociologie et sa carrière de dirigeant, il nous montre qu'être un entrepreneur, c'est aussi jongler avec des responsabilités multiples et parfois contradictoires.


La crise majeure qu'il a affrontée, suite à l'incarcération de l'un des fondateurs de LinkUp, a mis à l'épreuve non seulement son leadership, mais aussi sa capacité à redresser une situation critique. Dans un monde où l'entrepreneuriat peut sembler être un parcours semé d'embûches, Théophile nous rappelle l'importance de s'entourer des bonnes personnes et de créer un cadre de travail propice à l'épanouissement.


Au fil de l'épisode, il partage également son nouveau projet innovant : un SaaS dédié aux coachs, conçu pour simplifier la gestion de leur activité.
Une initiative qui illustre parfaitement comment l'innovation et la stratégie peuvent s'allier pour répondre aux besoins d'un secteur en pleine expansion.


Si vous êtes passionné par le coaching, la vente, et que vous cherchez à dépasser vos croyances limitantes, cet épisode est fait pour vous.

Divers-Gens vous offre une plongée authentique dans le monde de l'entrepreneuriat, où chaque expérience de vie est une leçon précieuse.

Écoutez comment Théophile Laroussinie incarne la notion de « parfaitement imparfait » et comment sa vision et sa résilience peuvent vous inspirer à surmonter vos propres défis.

Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous donnera des clés pour naviguer dans un monde volatile, incertain complexe et ambigu.

Que vous soyez entrepreneur en herbe ou dirigeant aguerri, cet épisode vous apportera une dose d'inspiration et de stratégie pour faire face aux aléas de l'entrepreneuriat.

N'attendez plus, plongez dans cette aventure humaine et professionnelle avec nous !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Théo, nous voici aujourd'hui réunis pour un nouvel épisode du podcast Divergent. J'accueille Théophile Laroussini aujourd'hui. Et comme tu m'as dit que tu n'avais absolument pas écouté d'autres interviews, c'est parfait parce que ce que je propose à mes invités en début d'entretien, c'est de se présenter eux-mêmes. Comment tu veux pour te présenter Théophile ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Sandra déjà pour l'invitation. C'est un plaisir d'être ici. Pour me présenter, j'ai 32 ans. Attends, je fais le calcul quand même parce que à partir d'un âge, on arrête de savoir exactement. Je ne suis pas si vieux que ça, tu vois. J'ai 32 ans, je vais avoir 33 cette année. J'ai un petit bébé, je suis papa depuis un an et demi maintenant. C'est un peu la majorité de mon temps là. Et sinon, j'ai fait de longues études de sociologie notamment. J'ai fait un doctorat que j'ai arrêté ensuite. Et depuis 2021, je suis dirigeant d'une école de coaching qui s'appelle LinkUp Coaching. Et du coup, mon quotidien professionnel aujourd'hui, c'est de l'entrepreneuriat. Je ne suis pas auto-entrepreneur parce que j'ai une équipe, je suis CEO d'une petite PME. Avec une école de coaching et on est en train de développer une autre partie qui prend 90% de mon temps, qui est le développement dans le SaaS de gestion d'activités, de développement des compétences et d'accompagnement client pour les coachs. Et on est dans la phase 1. Market Fit, le lancement du produit. Donc, ça fait à peu près six mois que ça existe et que ça marche très bien. Et c'est vraiment un nouveau challenge hyper intéressant que j'adore. Voilà pour la présentation rapide.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, on peut dire que tes journées sont bien remplies entre ton nouveau rôle de papa et ton rôle de CEO à la fois d'une école de coaching et à la fois ce projet SAS qui se développe. Donc, c'est toujours la période quand ça commence, surtout pour les SAS. ça demande pas mal d'énergie, de temps, de ressources diverses et variées, j'ai envie de dire. Oui. C'est ça. Donc, merci pour le temps que tu vas nous accorder aujourd'hui. Et justement, une autre proposition que je fais à mes invités lors de nos échanges, c'est de, pendant un instant, prendre deux secondes de la hauteur pendant deux secondes de te dire si tu n'étais pas... pas théophile Laroustini, donc tu n'es plus cet humain-là, et que tu étais autre chose. Qu'est-ce que tu serais d'autre, et pourquoi ? Évidemment, en lien avec qui tu es, mais tu sais, c'est un peu le concept du portrait chinois.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas, mais écoute, on va essayer. Est-ce que je serais, si je n'étais pas moi ? Je n'ai aucune idée, je ne saurais pas te dire. C'est quoi ? C'est un animal ?

  • Speaker #0

    Voilà, ça peut être un animal, une couleur, qu'est-ce que j'ai eu, une musique. souvent c'est vrai qu'on est plutôt sur des animaux parfois sur des couleurs parfois sur des éléments naturels je dirais,

  • Speaker #1

    là je pensais à des animaux au début mais je ne vais pas faire un animal, je vais faire autre chose je vais dire de la musique et la musique de Bob Dylan parce que j'aime beaucoup Bob Dylan et parce que je trouve que c'est une musique très vibrante qui donne envie de vivre des émotions positives et négatives et voilà,

  • Speaker #0

    réponse ok donc pour le Bob Dylan alors c'est ça ? la good vibe mais le côté humain exactement ok donc le côté humain en même temps ça fait sens par rapport au métier que tu exerces aujourd'hui qui est complètement en lien avec l'humain comme tous les métiers tu me diras je te dirais ok est-ce qu'il y a une autre idée qui te vient ou ce serait ça une musique qui te ferait une chance tu as un top 3 ou ?

  • Speaker #1

    une chanson de Bob Dylan en particulier Oui, bien sûr. Je pense que ce serait sur l'album Blood on the tracks, qui est un album un peu assez connu de Bob Dylan, je crois. Et la chanson « Heal it, it wins » , qui est bien, qui parle d'une rupture et tout. Je n'ai pas vécu de rupture depuis très longtemps, mais c'est une très belle chanson sur la rupture, sur tout ce que comporte une vie à plusieurs, enfin à deux en l'occurrence, sur tout ce qu'on construit et la manière dont ça va et ça vient. Très, très belle chanson. Je vous la recommande. La vie,

  • Speaker #0

    quoi.

  • Speaker #1

    C'est ma petite reco de la journée, exactement.

  • Speaker #0

    D'accord, super. Merci pour la reco. J'irai écouter ça après notre interview. Eh bien, écoute, je te propose de rentrer dans le fil du sujet. Le podcast est là pour proposer aux invités de raconter leur histoire. Tu peux la commencer où tu veux. Tu peux en dire ce que tu veux. Et tu la termines, évidemment, où tu veux. Aussi. Donc, tu as vraiment champ libre et puis la seule, on va dire... La seule chose, c'est de nous évoquer surtout, en particulier, j'ai envie de dire, des moments de ta vie, que ce soit pro, perso, où tu as dû chercher des ressources, où tu as dû développer certaines stratégies de résilience, et puis en échanger là-dessus si ça te va.

  • Speaker #1

    Ouais, carrément, ok, ok, ok. Écoute, moi je suis né en 1992, une bien belle année, en août, voilà. Donc après tous mes anniversaires, j'ai jamais fait des anniversaires avec plein de copains et tout, parce que j'étais toujours en vacances. Ceux qui sont nés au milieu de l'été, vous comprenez. Oui, ça se fait aussi. On se comprend là-dessus. Donc je suis né en août 92, j'ai grandi dans la banlieue parisienne, dans la banlieue sud de Paris. Et voilà, j'ai eu une enfance très heureuse, tout allait très bien, pas de soucis particuliers. Et ensuite, les premiers vrais souvenirs que j'ai, j'ai des souvenirs depuis que je suis tout petit évidemment, comme tout le monde, je crois que ça peut partir de 4-5 ans les souvenirs. Mais sinon, des choses qui me définissent maintenant, je pense que ça va commencer avec les années lycées, comme beaucoup de gens. Et c'est là où tu commences à devenir un peu un individu, à t'émanciper de tes parents, etc. Et du coup, les années lycées, c'était super bien pour moi. J'avais plein de copains, plein d'amis. J'étais pas trop... Pas trop aller en cours quoi, voilà, je faisais le minimum. Tu es le genre d'élève où tu dis, c'est potentiel mais il ne travaille pas, etc. Parce que j'avais d'autres choses à faire que d'aller dans un cours, je ne m'apesantirais pas là-dessus. Et donc c'était des superbes années avec plein de potes, on s'amusait bien. Et ensuite j'ai eu mon bac du coup avec le minimum syndical quoi, je crois que j'ai eu 10,1, un truc comme ça. Et voilà, donc c'était des belles années, c'était cool. Et ensuite, j'ai passé deux ans un peu à me chercher, c'était un peu après le bac, parce que c'était des années assez intenses, évidemment. Et du coup, j'ai fait pas mal de voyages après, et j'avais besoin de partir, je pense. J'ai vécu avec ma mère pendant très longtemps, donc de partir chez ma mère, même si j'aime beaucoup les deux, il n'y a pas de soucis, mais de partir chez mes parents et de voyager, de faire plein de choses. Donc j'ai fait ça pendant deux ans et je m'étais inscrit un peu à la fac en même temps, mais c'était pas trop mon truc, j'avais pas trop envie de bosser là tout de suite. Et à un moment donné, il faut quand même que je fasse quelque chose de ma vie, donc je me suis réinscrit à la fac, en fac de sociologie. Ça c'était quoi ? C'était en 2013, je pense ? 2012 peut-être ? Ouais, je sais plus, je crois que j'ai eu mon bac en 2010, donc en 2012, tu vois, rentrée 2012. Je me suis inscrit en fac de sociologie. Après deux ans, je faisais un peu tout et n'importe quoi. Et là, ensuite, c'était un peu ligne droite. Pendant quelques temps, j'ai fait trois ans de licence de sociologie. Et juste avant ça, j'avais rencontré la personne avec qui je vis encore aujourd'hui, ma femme actuelle. On s'est rencontré fin 2011, je crois. Et du coup, on s'est installés ensemble. à ce moment-là et j'ai fait mes trois ans de licence, deux ans de master. J'ai rejoint LinkUp, la boîte dont je suis CEO, en 2010, quand je suis entré en master 1. J'ai fait un petit stage pour eux au département R&D, parce que c'était une école de coaching qui aimait beaucoup la recherche et le développement. Et l'une des cofondatrices avait fait la même fac que moi, fait été et les mêmes études et du coup du coup j'ai rejoint la boîte au niveau du département R&D que j'ai continué à structurer en parallèle de mes études, tu vois, avant de prendre la direction en 2021 dans des circonstances un petit peu complexes, on en reparlera plus tard peut-être. Et du coup, ouais, j'ai fait ça, tu vois, j'ai mené de fond ça et donc j'avais un petit, je travaillais un ou deux jours par semaine, tu vois, à LinkUp pendant longtemps et en même temps je faisais mon master et ensuite mon doctorat que j'ai fait pendant 5 ans en tout. Mais je me suis inscrit en 2017 et en 2021, du coup, je suis devenu CEO dans des circonstances qui étaient inattendues. Et ça m'a obligé, j'ai encore fait un an de cours petit à petit pour les étudiants parce que je m'étais engagé. Et après j'ai arrêté complètement parce que je n'avais plus le temps. Donc ça c'est au niveau pro, entre guillemets. Au niveau perso, j'ai rencontré ma femme parce qu'on est mariés en fin 2011. Et voilà, on s'est installés ensemble très vite, on a vécu ensemble très vite. Et depuis on vit ensemble dans Paris, depuis 2012-2013 je crois. Et on a eu un bébé il n'y a pas longtemps, également. Donc voilà, on voit si tu as un parcours de A à Z.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant parce que finalement, après, c'est un parcours qui est... que je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui peuvent aussi se retrouver dans le côté les années vitées c'est les années sociales j'ai envie de dire où on est vraiment entouré de potes on vit la vie dans l'instant présent et tout ça puis après à un moment donné la réalité nous rattrape j'ai envie de dire et on nous dit il faut trouver un métier, il faut trouver quelque chose et comme beaucoup de personnes à cette époque là c'est pas forcément clair moi quand je Quand on est petit, on peut dire, quand je serai grand, je serai médecin, je ne sais pas tout quoi. L'avocat et les parents souris, ils sont contents. Mais quand on arrive finalement à cet âge charnière, où on doit quelque part choisir une carrière, une filière, ou je ne sais pas comment le définir exactement, mais une voie, toi, tu as choisi la voie de, finalement, il y a une sorte d'ultimatum qui m'est posé de choisir. Et tu dis, c'est deux ans de recherche. La formule était intéressante. Tu as dit deux ans de recherche et tu as fait pendant deux ans des voyages. Et pour moi, tu vois, ça rejoint un peu cette... J'ai l'impression, cette dynamique après, comme par hasard, entre guillemets, je ne crois pas au hasard, mais tu te retrouves à développer pour LinkUp Coaching le département recherche et développement. Tu as quand même fait un doctorat aussi. Donc, ça... demande...

  • Speaker #1

    C'est pas docteur,

  • Speaker #0

    je n'ai pas... Tu as envie d'aller plus loin. Je veux dire, tu vois, tu n'as pas juste fait tes études comme ça de sociologie. Et la sociologie, déjà en soi, c'est essayer de comprendre... Je ne connais pas grand-chose à part Bourdieu, c'est la seule référence que j'ai en sociologie. On voit quand même un peu les comportements humains, comment comment ça se fait que 80% de la population agit d'une manière presque automatique de certaines façons, avec certaines croyances. La sociologie s'intéresse quand même à ces thématiques-là. Et toi, tu te retrouves à 33 ans, à la tête d'une école de coaching avec un SAS en cours de développement, alors que, entre guillemets, Tu as pris du retard, je mets vraiment des guillemets là-dessus, en faisant tes deux années de recherche, de voyage, d'exploration. En même temps, c'est les Anglais qui disaient ça. La racine du mot tourisme venait de tour. On disait aux jeunes Anglais, de bonne famille évidemment, qu'il était important qu'ils fassent un tour, donc qu'ils voyagent en Europe pour s'instruire, pour se former, pour se cultiver. Et puis après, on considérait qu'ils étaient des hommes. Et j'ai un peu l'impression que toi, tu as fait ton tour à toi, tu as voyagé. Est-ce que tu as, justement, pendant ce voyage, tu as fait des rencontres ou des choses qui t'ont peut-être des signes, je n'en sais rien comment tu veux les appeler, mais des choses qui t'ont mené sur la voie que tu es aujourd'hui avec le recul ?

  • Speaker #1

    Non, non, pas particulièrement, je ne pense pas. Je ne pense pas parce que le premier truc que j'ai fait, c'est que je suis allé vivre à Londres. Du coup, j'étais serveur à Londres. Et ça c'était pour vivre tout seul quoi. J'avais des colocs, mais pour vivre, enfin sortir un peu d'où j'avais été pendant longtemps. Mais j'avais besoin je pense de partir d'où j'ai un peu grandi, tu vois. Parce que y'a des gens qui aiment bien garder souvent ces relations, accumuler comme ça du passé, des racines, moi j'aime pas trop. Et du coup j'avais besoin de couper avec l'environnement que j'avais connu, même si j'aimais beaucoup, j'avais tous mes amis et tout. Je voulais pas rester attaché à cet endroit.

  • Speaker #0

    T'avais envie d'autre chose quoi, envie d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Donc voilà, c'était plus pour ça tu vois, mais c'était vraiment pas... Bon et puis évidemment, aussi moi je viens pas d'une famille extrêmement riche tu vois, non plus particulièrement tu vois, mais c'est un milieu quand même aisé, classe point insu, tu vois, donc j'avais aussi la possibilité de faire ça, et j'avais des assurances derrière quoi, c'est-à-dire que je pouvais tout à fait... tout à fait prendre le temps et aussi c'est quelque chose qu'on peut de moins en moins faire en plus aujourd'hui avec les différentes réformes de l'éducation. Moi, c'était juste avant Parcoursup. Je pense que Parcoursup, ça a dû arriver deux, trois années après, je crois. Et du coup, il y avait quand même un certain... Si tu étais dans la filière générale, encore une fois, si tu étais dans la filière générale et dans des lycées plutôt OK, tu avais quand même le luxe de ne pas trop avoir à choisir très tôt. C'était là, je crois, que tu dois choisir une orientation en seconde, c'est hyper anxiogène et tout. Moi ça allait encore et c'est pour ça que j'ai fait aussi des sciences. Je m'étais inscrit en fac de philo après le bac, j'y suis pas trop allé, mais moi je voulais vraiment une filière la plus généraliste possible. Donc j'ai fait philo, ensuite j'ai fait socio, c'est vraiment des... Des champs de recherche qui sont très transversaux, où tu peux t'intéresser à plein de choses. C'est pour ça que j'ai arrêté la philo aussi, parce que t'es obligé de lire toute l'histoire de la philosophie, t'es obligé de faire les classiques, etc. En sociologie, comme c'est une science un peu plus récente, et qui du coup n'est pas hyper auto-référencée non plus, parce qu'en philosophie, tes références, c'est d'autres philosophes, en tout cas dans ta phase de formation, parce qu'il faut que tu apprises les classiques. En sociologie, t'as un petit peu plus de place pour... l'improvisation à ce niveau là et pour te nourrir d'autres d'autres références et du coup ouais moi c'était vraiment le j'ai eu le luxe de pas avoir à choisir tu vois pendant pendant longtemps et c'est un peu ce que je recherche à quoi donc je sais pas si c'est encore possible ce que ça que les réformes structurelles font que mais mais du coup ça c'était plutôt pas mal et c'est pour ça que tu vois voilà je voyais j'ai parce qu'en fait c'était soit ça soit je restais chez moi jouer à fifa tu vois à ne rien faire donc autant autant partir et faire d'autres choses et découvrir d'autres Et quand t'es revenu du coup pourquoi la philo et puis la socio qu'est-ce qui t'a fait pivoter qu'est-ce qui t'a fait choisir ça Déjà quelque chose de très concret c'est juste que quand t'es inscrit dans une fac c'est très simple de s'y réinscrire donc en fait j'ai rechoisi la même fac c'était Paris 4 en fait et je me suis réinscrit en socio parce que t'es sûr de rentrer en fait J'avais fait d'autres demandes pour faire du journalisme et de la linguistique. Heureusement que je n'ai pas fait ça, parce qu'il y a beaucoup moins de débouchés en sociologie notamment. C'est beaucoup moins intéressant à ce niveau. Et du coup, ça m'intéressait un petit peu, mais sans plus. Et c'est juste que j'étais concrètement le plus simple en termes de restriction administrative. Pendant deux ans, d'ailleurs, je n'ai pas beaucoup bossé non plus. J'étais toujours un petit peu... dans le mindset que j'avais au lycée de ne pas trop travailler. Et j'ai vraiment commencé à travailler, à m'intéresser au corpus et à tout ça en troisième année. Quand tu commences à pouvoir faire tes propres projets d'encherche, et là ça a commencé à m'intéresser vraiment. Et à partir de là, j'ai vraiment bossé, j'ai eu de très bonnes notes. Du coup ça m'a permis d'être candidat au doctorat derrière, d'avoir le contrat doctoral, d'être financé pour faire mon doctorat, etc. Et ça c'était à partir de l'A3. L3, M1, M2 c'était un peu... ligne droite vers le doctorat.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et tu disais qu'en parallèle, pendant cette année 2012, tu es à la fois déjà impliqué dans l'école de coaching, Linker. Ça,

  • Speaker #1

    c'était en 2017. En 2017,

  • Speaker #0

    autant pour moi. 2017. Et 2021, tu arrives à la tête de l'école.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu plus quels ont été tes challenges à ce moment-là ? Parce que tu avais l'air de dire que ça s'était fait un peu comme ça par « surprise » .

  • Speaker #1

    Oui, surprise, c'est un petit peu le mot. En fait, la personne qui dirigeait LinkUp à ce moment-là, qui est l'un des fondateurs, a été emprisonnée pour des faits. qui relève de caractéristiques pénales, je ne vais pas trop, mais c'est des faits très graves. C'est très compliqué. Et du coup, déjà, c'était un choc, évidemment, par rapport à ça. Et du coup, on s'est réunis sur les équipes de LinkUp, en se disant, on fait quoi ? Parce que du coup, tu perds tes agréments et tout, parce que tu ne peux pas, quand tu as une certif officielle d'État, tu ne peux pas être mis en examen ou avoir... à faire avec la loi. Si tu as une infraction du code de la route, ça va, si tu as un PV, il n'y a pas de souci. Mais bon, quand ça relève du pénal et que c'est très grave, là, ce n'est plus possible. Donc, en fait, on a perdu les agréments et tout. Et en plus, en termes d'image, c'était aussi...

  • Speaker #0

    C'est pas un coup de plus positif.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'était très compliqué. Et du coup, c'est vrai qu'on s'est retrouvés dans une situation très complexe. On nous est tombés dessus comme ça, vraiment du jour au lendemain. tous les drames dans la vie, t'as un coup de fil et hop, des choses qui basculent comme ça. Et du coup, on s'est réunis un petit peu tous, on s'est dit, on fait quoi ? Ah bah, ce serait bien qu'un tel soit président ou présidente, parce que voilà, ah non, non, moi je veux pas, personne voulait, du coup j'ai dit, écoutez, il faut bien qu'on finisse tout ça, tu vois, il faut bien qu'on le fasse, donc je vais le faire, du coup je suis devenu président de LinkUp à ce moment-là, et en fait, mon mandat, entre guillemets, c'était... On a 500 clients en cours, tu vois, donc c'est de faire en sorte qu'ils soient certifiés dans X mois. C'est une formation longue, certifiante, donc 9 mois. Je ne sais pas trop où ils en étaient tous, mais bref, en gros, on avait à peu près 500 clients. Et du coup, ça nous donnait, pour ceux qui venaient de s'inscrire, par exemple, il fallait délivrer ce pour quoi ils avaient payé. Parce qu'en fait, la formation professionnelle, tu as des flux de trésor qui sont un peu particuliers parce que tu es très souvent payé à la fin de la formation. Et du coup, on pouvait tout à fait, tu vois, c'est fait pour ça d'ailleurs, en cas de problème. Comme ça, tu es sûr de pouvoir faire en sorte que l'entreprise peut gérer la formation jusqu'à la fin. Et donc, voilà, mon mandat, c'était, moi, je m'étais fixé deux objectifs. C'était le premier, amener tous les clients actuels, tu vois, à la certification, faire en sorte qu'ils se certifient et clôturer les choses, tu vois, de manière cadrée et bien, quoi. Voilà, tout simplement. Et du coup, ça a impliqué beaucoup de... d'efforts évidemment puisque dans un premier temps pour voir quand il a fallu parler à tout le monde à tous les clients pour l'expliquer la situation et c'est donc je me rappelle bien fait le tour de toutes les promos il ya beaucoup de clients tu vois donc on a fait le tour de tous les promos tous les matins à 8 heures je me réveillais ce qu'on devait le cas le dernier moment tu vois à 8 heures on présentait on présentait tout ça et voilà il a fallu parler à tous les partenaires tous les prestat et tout pour montrer un petit peu ce qu'on allait faire Et petit à petit on s'est rendu compte qu'en fait il y avait une bonne compréhension de la situation, qu'une chose c'était les équipes de LinkUp et la boîte, et l'autre c'était ce qu'avait fait le fondateur, et du coup que finalement c'était deux choses différentes, donc on a commencé à se dire, peut-être qu'en fait il y a un moyen de finalement pas forcément arrêter, ce qui serait dommage si tout le monde est engagé dans l'aventure. Du coup on a un peu bossé là-dessus, on a retrouvé une certif, cinq mois après, c'est une... une autre école de coaching qui a accepté de nous porter entre guillemets donc tu peux devenir partenaire c'est d'une école certifiée certificatrice et du coup ça nous a permis de recommencer à commercialiser en septembre suivant tu vois donc moi j'ai pris la tête du coup fin janvier début février je crois dans ce temps suivant on a recommencé à on a pu recommencer à commercialiser et du coup bah voilà c'est enclenché un deuxième donc ce premier ce premier choc là ça a demandé c'était très très dur en termes de gestion du stress j'ai fait pas mal de crise d'angoisse et de panique. Suite à ça, pendant plusieurs mois, voire années, là ça va mieux. Et derrière, on est retombé direct dans une autre crise l'année suivante, début 2022, parce que du coup, quand tu commercialises pas pendant six mois, t'as des problèmes de trésorerie. Et donc, j'ai plus le choix, j'ai été obligé de faire une cessation de paiement à ce moment-là, et donc redressement judiciaire. Heureusement, j'ai été hyper bien accompagné, et c'était hyper formateur, mais je reviendrai juste après. Et du coup, deuxième année dirigeant, on fait redressement judiciaire, ce qui était très bien parce que ça permet de bien structurer la boîte et aussi de faire une formation accélérée à la gestion d'entreprise. Redressement judiciaire quand tu es bien entouré avec les bons administrateurs, les bons mandataires, les bons avocats et tout, franchement, c'est super. Et comme nous, on avait une activité qui avait repris, et que les difficultés étaient exogènes à l'entreprise, ce n'était pas une question de mauvaise gestion de l'équipe en tant que telle, mais on a arrêté de commercialiser pendant six mois parce qu'il s'est passé ça. C'est tout à fait compréhensible, on a recommencé, on a des bonnes perspectives de croissance, la société va bien, tout se passe bien. Et du coup, on est sorti avec un plan de continuation, ça s'appelle. Je ne sais pas si tu es au courant des éléments de renforcement judiciaire en général, mais tu as trois options. Soit tu es racheté, ce qui se passe souvent, ce qu'on voit souvent dans les médias. Soit tu liquides la société, ce qui se passe très souvent aussi, la plupart des boîtes, tu les liquides quand tu as un cession de paiement. Soit tu fais un plan de continuation, c'est-à-dire que la boîte continue. Et les dettes que tu avais, que tu ne pouvais plus régler, tu les étales. Nous, c'était un étalement du plan de paiement sur 9-10 ans, je crois. 10 ans, c'est le max. Et donc, l'objectif, c'est de l'étaler au maximum pour être tranquille en termes de trésor. Et ensuite, tu fais un plan où tu dis, tu fais un prévisionnel sur 10 ans. Voilà les prévisions de croissance, voilà ce qu'on va faire. Voilà ce qu'on va rembourser chaque année du plan, etc. Et du coup, ça c'était super parce que ça m'a vraiment... Bon déjà, c'était quand même très stressant au début parce que c'est une situation nouvelle et tu te dis, c'est fini en fait. Moi, je ne savais pas du tout ce que ça voulait dire tout ça. Et je me disais, bon, très bien. Donc, je commençais à réfléchir, je vais faire quoi après ? Surtout que j'avais été mal conseillé, donc je n'avais pas d'assurance dirigeant à ce moment-là. Donc, c'était vraiment tout rien. À ce moment-là, c'était assez compliqué. Mais du coup, on a très vite vu, entrevu les possibilités de... de sorties positives en tout cas, en termes de continuation. Et du coup c'était bien, parce que ça a vraiment permis de bien structurer les process. On était déjà iso et tout, donc c'était pas mal, mais tu vois, ça m'a permis aussi de finaliser avec tout l'héritage de l'organisation passée qu'il y avait et que forcément tu gardes un peu par inertie, parce que c'est compliqué aussi, simplement de faire des ruptures de contrats ou ce genre de choses. Donc il y avait une organisation qui n'était pas du tout adaptée à... au travail en tant que tel, il y a l'activité. Et du coup, une rencontre de son judiciaire, ça te permet aussi de faire un licenciement économique, tout simplement. Mais ce qui nous a, dans notre cas, permis quand même d'assainir vraiment, parce qu'il y avait des politiques je pense salariales qui n'étaient vraiment pas cohérentes, en fait. C'était vraiment la structuration de nos capes avant que j'en prenne la tête, c'était un peu n'importe quoi. avec des très gros salaires sur des postes vraiment inutiles. Enfin bref, je te passe les détails. Ce ne sont pas des choses dont il faut trop parler en public, évidemment, parce qu'après, il y a des accords et tout. Mais du coup, c'est vrai que ça permet aussi d'aussi modeler la société telle que tu veux la proposer, et de faire un peu, pas tableau race du passé, mais aussi de la restructurer en fonction des objectifs que toi, tu as, etc. Donc, c'était pas mal. Et quand je parle de moi, c'est moi et l'équipe en tant que telle qu'on le porte aujourd'hui, puisque là, tous les gens... qui bossent là aujourd'hui avec moi, la plupart sont là depuis très longtemps, depuis 2014, 2015, 2016, 2017 et tout. Donc voilà, ça nous a permis de bien repartir sur le bon rail. Et du coup, depuis, tout va bien. On est très contents. On est sortis du RJ un an après, du coup en 2023. Ça dure un an max, je crois, en gros. Donc on est sortis en 2023 et depuis, c'est juste, je peux enfin arrêter de gérer des crises et je peux enfin gérer simplement le développement d'une société. normal, ce qui est fort agréable. Ça doit surprendre.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu avais quand même encaissé pas mal de stress, ça peut se comprendre. En fait, il y a comme différents niveaux de crise. Il y a la première crise qui est, tu as parlé de choc, quand tu apprends la nouvelle, ça vous tombe un peu dessus comme ça, sans crier gare. Donc, il y a la gestion de crise, on va dire, pure et simple. Là, on se réunit, on essaye de voir Mouah ! Mais personne n'a envie de trop se mouiller parce qu'on ne sait pas trop où on va à ce moment-là. Donc, pas de visibilité, beaucoup d'incertitude. Et tu y vas quand même. Qu'est-ce qui fait que tu y vas quand même ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, écoute.

  • Speaker #0

    Un appel ? Envie de faire, je ne sais pas, une épargne ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, évite. Non, non, je ne pense pas. Je pense que c'est simplement le fait que devant, il y a quelque chose à faire. Je me suis dit, bon, écoute, voilà. on va le faire, c'est pas grave, on va mettre le bleu de travail tu vois, et c'est parti de toute façon voilà, c'est des tâches qui sont assez on saute pas non plus dans l'inconnu et puis même je veux dire, si tu prends juste la tâche en tant que telle, le fait de se dire bon c'était pas oui c'était très compliqué à gérer etc mais c'était ça ou rien en fait, tu vois donc finalement si personne n'y va moi je peux le faire, de toute façon je pense que je suis en capacité de le faire, il y a une équipe qui est là quand même donc je vais essayer voilà, et ensuite Oui. On a pris nos tâches les unes après les autres.

  • Speaker #0

    Tu avais des personnes ressources qui étaient là aussi pour te donner, on va dire, le cadre suffisant pour, tu disais à la fois, pour prendre cette décision de reprendre la tête de LinkUp, mais aussi au moment du redressement judiciaire, tu dis que tu as été très bien entourée. Donc, en fait, ça fait comme, c'est un peu ta stratégie gagnante d'être bien entourée, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Oui, la stratégie gagnante, après, c'est des...

  • Speaker #0

    Tu arrives à...

  • Speaker #1

    à trouver les bonnes personnes ressources ou comment elles étaient déjà là ou enfin pour la première c'est déjà là c'est l'équipe tu vois qui est encore là pour la plupart du coup je profite pour les remercier un petit coucou c'est bon c'est pas de casque et pour le redressement judiciaire non c'était surtout tu vois je pense en gros j'avais vu le notre commissaire au compte à Et je dis bah on a des petits soucis là de trésor et tout, tu vois en fait en gros c'est un truc tout bête parce qu'on avait vraiment je crois 300 000 euros de trous tu vois à combler.

  • Speaker #0

    pour un CA à l'époque à 2 millions 5, 3 millions. Et du coup, j'avais dit à la banque, au pire, prêtez-nous l'argent. Je vous présente la difficulté, il n'y a pas de souci. Et ils m'ont envoyé paître. Donc, j'ai retenu après. On est parti de cette banque. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Quand tu es dans la banque, tu dis, ok, quand je reviendrai sur mes petites papettes.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais bref, on ne va pas retenir ça. Mais du coup, le commissaire au compte, je lui ai dit, voilà ce qui se passe. et en fait il m'a dit ah bah écoute j'ai croisé un avocat sur une affaire de RJ. Également, je t'attache sans contact. C'était vraiment quelqu'un avec qui on bosse toujours. Mais de très bons conseils. Ensuite, ça m'a permis d'être entouré des bons administrateurs judiciaires, des bons monétaires. Quand tu es en rotation judiciaire, tu es au tribunal de commerce. Tu es un juge commissaire. je crois que ça s'appelle, et tu as également, et en fait, dans le, c'est pas un jury, je ne sais plus comment ça s'appelle, techniquement, mais tu vois, il y a des entrepreneurs aussi, et en fait, ils ne sont pas là pour te pousser et te casser en deux, mais ils sont vraiment là pour t'accompagner, pour comprendre la situation, et c'est vraiment d'excellents conseils, tu vois, donc c'est super, du coup, ça m'intéresse vraiment.

  • Speaker #1

    Tu as fait le temps,

  • Speaker #0

    alors ? Ouais, ouais, on pourrait dire ça comme ça, en effet. Ça m'a vraiment permis de voir ce qu'on faisait de bien, de me rassurer sur mes capacités à gérer la boîte. Ils étaient énormes. Tu as une gestion saine, c'est bien. J'étais content déjà. Deuxièmement, de donner de bonnes bases de projections pour la suite. Franchement, c'était bien. Là,

  • Speaker #1

    c'est une double crise, finalement, en très peu de temps. avec une équipe pour la première crise et puis une sorte de rassemblement d'experts en soutien de la suite. Parce que tu disais qu'il y avait soit la liquidation, soit le rachat, mais que dans votre cas, c'était le plan de continuation. Le plan de continuation, c'est un bon indice pour dire qu'effectivement, ils croyaient encore. Enfin, je veux dire,

  • Speaker #0

    ils croyaient bien que ça roulait. Concrètement, les différentes instances sont là pour représenter les différentes parties. Donc, tu as les créanciers. Quand tu as un défaut de paiement, tu as des créanciers. Tu as l'entreprise, tu as l'État et tout. Et en gros, si tu as fait de l'abus de biens sociaux, ce genre de choses, il y a l'État qui dit, ce que tu as fait n'est pas bien, tu vas aller en prison. Bye bye. Oui, c'est ça. Tu as ce type d'intérêt qui est regardé. Et évidemment, s'il voit que... Après, tu as aussi simplement... Est-ce que l'entreprise est capable de rembourser ces dettes-là ou pas ? Et en fait, tu rigoles pas. donc ils te disent bon bah Là, vu les prévisions que vous avez, vu l'état actuel des finances et tout, en effet, on considère qu'il y a des chances élevées que vous soyez en capacité de rembourser tout ça. Il n'y a pas de souci. Donc, en effet, on va structurer ce remboursement sur X années. Et voilà, c'est en effet un bon gage, je pense, de pérennité, etc. et de stabilité à la boîte. Parce que c'est vrai que sinon, il liquide. Ils te disent, il n'y a pas la possibilité, on va arrêter les frais. Et là, tu as d'autres mécanismes qui rentrent en compte. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Après, tu nous partageais aussi que justement, c'était une période où tu as, pendant tout ce temps-là, eu pas mal de crises d'angoisse, de gestion du stress. Comment tu as fait face à ça ? Comment tu as pu faire en sorte de ne pas perdre les pédales, j'ai envie de dire ? Que tu aurais pu aussi exploser en vol, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Écoute, plusieurs choses. Déjà, j'avais quand même une équipe pour faire tourner la boîte, tu vois, avec moi. Donc, en fait, toute l'activité ne reposait pas sur moi et n'a jamais reposé que sur moi. donc Pour le sas c'est un peu différent parce que toute l'acquisition je la fais moi-même mais c'est pas le produit qui me permet de vivre, j'en ai pas besoin pour vivre là tout de suite parce que c'est la grosse majorité du sas qu'on fait, c'est avec la formation évidemment, c'est un produit qu'on vient de lancer. Mais du coup tu vois, j'étais pas obligé de bosser 15 heures par jour pour que la boîte se sauve en plus de ça. Donc déjà ça me permettait d'avoir un cadre de travail sain, on est tous sur 35 heures globalement chez LinkUp. Pendant une période, je bossais plus, je pense, je bossais plus 45-50 heures, mais je pouvais aussi rebaisser vers les 35 si j'avais besoin. Donc, ça permet quand même d'avoir des moments de pause tranquille. Et aussi, le côté gestion de l'urgence, où il y a un moment où les crises angoisses sont apparues après. Comme toujours, je pense, quand tu gères une crise, tu la gères, et quand on sort, c'est là que ça peut commencer à être un peu compliqué. Je pense que le fait d'avoir une équipe qui permettait aussi de se reposer sur eux, et de se dire, la survie de la boîte ne dépend pas que de moi, je vais faire mes tâches techniques, gestion de la R&D, gestion de la production, gestion de tout l'aspect marketing, c'est une chose, c'était très bien, et je ne vais pas forcément faire les heures en plus, ou les semaines énormes qu'on associe souvent aux entrepreneurs. c'est vraiment pas une position que j'ai moi sur l'entrepreneuriat je pense que si tu si ça te fait souffrir d'être entrepreneur pose toi des questions sur ton organisation si tu es entrepreneur en tout cas et c'est pas fait pour ça et donc voilà tu vois j'ai aussi une vie personnelle qui est épanouissante agréable j'ai des enfin tu vois même à l'époque j'avais mes amis tu vois ma femme et tout et tout se passait bien et ça aide aussi d'avoir un cadre et voilà donc j'avais des ressources. j'avais de bonnes ressources à faire valoir pour que ça aille bien quand même.

  • Speaker #1

    Tu as souligné deux fois quelque chose en tout cas que je trouve aussi important, c'est le cadre. Tu disais que tu avais un cadre de travail sain, donc ça veut dire que c'est souvent là que certaines personnes à un moment donné se laissent un peu aller dans la spirale, c'est que on est plus sur 35 heures, on est sur 40 heures et puis on se demande pourquoi à la fin de la journée on se sent vachement fatigué. et puis tu disais aussi le cadre de vie parce qu'il y a le cadre au travail quand on est dans le faire et puis il y a le cadre de vie quand on est dans le partage avec ses proches tu disais voilà la vie quoi le fait de kiffer et de pas être en souffrance que ce soit au travail finalement tu disais si t'es entrepreneur et que tu souffres pose-toi les bonnes questions effectivement mais c'est pareil dans la vie de tous les jours si dans la relation dans laquelle tu es tu souffres pour soi aussi les bonnes questions en fait parce que j'avais je sais plus exactement de où ça venait je crois que c'est john de martini je sais pas si tu connais qui disait que la

  • Speaker #0

    douleur est inévitable mais la souffrance est optionnelle oui c'est une belle phrase parce qu'il ya plein de choses qui peuvent nous faire nous faire mal et c'est comme ça c'est la vie mais en effet quand ça devient chronique c'est après c'est toi qui entretient ou pas cette souffrance on va dire

  • Speaker #1

    Donc, effectivement, se poser les bonnes questions. Toi, en plus aussi, ce que je trouve intéressant, c'est que j'ai souvent interviewé des personnes qui sont dans leur entreprise, qui sont entrepreneurs et qui sont encore exécutants dans leur propre entreprise. Donc, en plus de la fonction, on va dire, de CEO, donner la vision, etc., ils sont encore les mains dans le cambouis, en train d'eux-mêmes donner la formation, en train de même... faire le market, enfin, ils sont partout et souvent parce qu'il y a un petit souci au niveau de la délégation. Et là, toi, justement, ce qui t'a sauvé, et tu l'as dit à plusieurs reprises, c'est ton environnement familial, amical, etc. au niveau de la vie privée. Mais finalement, aussi, cet environnement que tu avais, cette équipe que tu avais qui était en support, en fait, qui ne te demandait pas d'en faire plus, qui te demandait juste de faire ton job, on va dire ça comme ça. et qu'eux, impliqués, faisaient le leur correctement aussi. Et j'ai l'impression, justement, dans les différentes interviews que j'ai pu avoir, qu'il y a comme un effet bouclier face à l'adversité dans le fait d'avoir justement un cadre et d'avoir un environnement presque coopératif ou collaboratif autour de soi qui permet de… Voilà, si un individu perd pied… C'est pas grave parce que comme tout le monde est un peu comme entremêlé, c'est pas le maillon faible qui lâche et puis toute la chaîne qui lâche parce qu'en fait, on est dans un système où finalement, c'est une personne tout en haut qui gère tout. Et je vois que dans ta façon en tout cas de nous partager ton histoire, il y a vraiment cette dynamique de, en fait, on est une équipe. Comme tu as une entité familiale et amicale, tu as aussi une équipe professionnelle sur laquelle tu peux te reposer, sur laquelle il n'y a pas de problème pour déléguer. Et en plus, ça te permet, toi, en tant que CEO, finalement, d'être dans cette longueur d'avance aussi par rapport au projet SAS que tu disais, que tu mets ton énergie là-dessus, puisque maintenant, entre guillemets, toute la partie crise, redressement judiciaire et tout ça est passée. Donc, l'activité en plus elle a bénéficié à travers ce redressement là de conseils pour être encore meilleur optimisé au niveau de la structuration, les frais, tout ça j'imagine et donc ça va arriver encore plus de manière beaucoup plus fluide, donc ça c'est pas à refaire puisque ça a déjà été fait dans ce cadre là et donc tu as cette sérénité là d'un côté et c'est ça qui te permet de pouvoir développer du coup ce SAS là dont tu nous parlais tout à l'heure, tu peux nous en dire un petit peu plus Merci. sur justement ce projet-là que tu portes, là, tu me disais, depuis six mois.

  • Speaker #0

    Oui, oui, carrément. Déjà, on l'a lancé parce que c'est aussi, en tant que tel, moi, ça me permet aussi de m'occuper de choses qui sont… ou en tout cas d'une activité un petit peu différente de celle de la formation professionnelle, qui est une activité très normée, très administrative, et qui me fatigue un peu personnellement. Ce n'est pas le genre de choses que j'aime beaucoup gérer, tu vois, à ce fait-là. Et donc, tu vois, on a une équipe et des personnes qui gèrent ça au quotidien chez LinkUp, donc tu vois, c'est super et ça marche très bien. Et c'est vrai que moi, j'ai plus d'appétence pour tout ce qui est tech, tout ce qui est recherche, etc. et tout ce qui est aussi développement commercial et tout. Et ça me permet vraiment d'avoir aussi un espace de travail et d'expression d'une certaine manière, entre guillemets, je pourrais dire comme ça, un peu nouveau et vraiment hyper stimulant. C'est vraiment super d'avoir ce projet et en même temps d'avoir le luxe de ne pas en dépendre pour vivre parce que c'est sûr que moi, je vois plein d'entrepreneurs qui se lancent et tout. Forcément, quand tu es au Zaguet, c'est moins de plaisir. C'est quand même plus de... Il faut vraiment que je fasse... Ah mince, j'ai eu moins de leads. Par exemple, en mai, en termes de leads, c'était un peu plus tranquille parce que les gens seraient en vacances, il y a les points et tout. Si tu as besoin de ça, tu paniques, tu fais plein de choses et tout. Moi, j'étais « Ok, vas-y, tranquille, on va finir le market fit, on va bosser sur des trucs un peu plus fondamentaux. » Ça permet aussi de bosser dans des conditions de bonnes conditions, des conditions agréables. C'était juste pour l'un des avantages que ça a vis-à-vis de moi, vis-à-vis de ce que je disais tout à l'heure. On a lancé Insta, c'est pourquoi ? Parce qu'on forme des coaches depuis 2007, depuis longtemps. un peu plus de 4000 depuis que j'en suis moi dirigeant chez une copie 21 c'est un peu plus 1500 2000 je n'ai pas le chiffre exact quand je compte informer et bon c'est bien rendu compte quand tu te lances dans le métier de l'accompagnement tu vois d'autant plus quand tu n'as pas été entrepreneur avant il y avait plein de choses qui viennent qui viennent te limiter dans le développement d'activités et qui apporte leur lot de problèmes de souffrance éventuellement dans deux conditions sous optimale tu vois et en même temps en plus de ça en plus de des conditions réelles de l'entrepreneuriat, un ensemble d'injonctions. auprès des coachs qui existent, notamment celui de se former en continu, celui de continuer à s'améliorer, et ce qui fait des coachs un peu une cible facile pour des formations vendues très chères, ce genre de choses. Je ne parle pas de formation certifiante, parce qu'il faut être certifié en coaching professionnel. Mais après, je pense que si tu es certifié au coaching, il faut que tu coaches des gens. Donc il faut que tu te libères le plus de temps possible pour trouver des clients et pour les accompagner. On est vraiment parti de cette base en se disant comment je fais pour que 80% de ton temps, ce soir. C'est le truc de Pareto en termes d'optimum, d'optimal. 80% de ton temps, ce soit sur des tâches à haute valeur ajoutée, donc l'acquisition et le coaching, et que ce soit que 20% du temps restant sur tout ce qui fait tourner ta boîte, sur tout ce qui est gestion, tout ce qui est développement de tes compétences et accompagnement client en général. Donc on a créé un outil qui te permet de faire tout ça, tout en un, ça s'appelle LinkUp Palette, tu as plein de formations dessus, tu as tout un espace de gestion avec de la facturation, etc. et un espace d'accompagnement client qui te permet de leur proposer des ressources et de vendre un produit à plus haute valeur ajoutée et donc d'avoir plus de chances de conversion également. Donc on a vraiment pensé ça à développement d'activité. Comment je peux, en tant que coach, avoir une activité plus cohérente vis-à-vis du marché, sortir des carcans et un peu des idées qu'on a, des idées reçues qu'on a sur le coaching. Le coaching c'est 8 séances, il faut accompagner les gens comme ça, machin. Non, on a voulu se dire, on te crée un écosystème qui te permet, toi, de développer ton activité, de trouver tes clients, et les accompagner de la meilleure des manières. pour que tu puisses faire ce que tu as envie de faire, c'est-à-dire coacher les gens. Parce que la plupart des gens qui se forment au coaching, c'est souvent dans une deuxième carrière, pour la plupart, je pense. Et vraiment, c'est le moment où ils ont envie de se consacrer à leur passion, à ce qu'ils aiment. Et c'est dommage qu'ils ne puissent pas, finalement qu'ils se retrouvent un peu empêtrés dans des problématiques entrepreneuriales, alors qu'ils viennent pour coacher des gens. Donc voilà, mon objectif, c'est vraiment de faciliter la vie à ce niveau-là, avec le SaaS, avec Palot. Voilà, en quelques mots, si je dois te pitcher la chose.

  • Speaker #1

    Mais super ! Ça donne envie, en tout cas, parce que l'idée... Moi, j'aime beaucoup cette notion de loi Pareto, et comme tu dis, il y a pas mal de personnes aussi que j'accompagne, qui sont tous soit coach, soit thérapeute, soit psychologue, et qui doivent jongler avec 14 000 outils différents, donc ce n'est pas forcément des geeks de base. Et donc, ça...

  • Speaker #0

    Parce que c'est vrai que si tu as le temps, si tu sais faire de l'automatisation, etc. Il y a des choses qui sont très bien, mais je prends l'exemple de Notion assez souvent. Notion, j'adore, j'utilise beaucoup. Mais il y a un coût à l'entrée qui est très élevé, quoi. Que ce soit pour toi. Alors, si en plus, tu utilises une enchaîne pour tes clients, là, tu augmentes la complexité par 10, puisqu'il faut que tu gères la capacité d'autres personnes à gérer l'outil et tout. Donc, laisse tomber. Et du coup, on veut simplifier ça. Et après, tu vois, des gens qui veulent tout faire à la main, etc. Il y a plein d'outils, de choses qui existent, qui sont très bien. Mais le but, c'est que tu ne perdes pas de temps à faire ça, en fait. C'est que tu ailles coacher des gens.

  • Speaker #1

    Simplifier tout en un. et en plus dédié spécialement à cette activité-là, puisque ça aussi, ça... Le métier de coach a quand même ses problématiques, ses besoins particuliers. Donc, c'est aussi ça qui rend, je pense, ton SaaS. Je lui souhaite beaucoup de succès. Je pense qu'il y a plein de personnes dans mon audience qui seront sûrement intéressées. Et dis-moi un petit peu, Théo, où est-ce qu'on te retrouve ? Où est-ce qu'on voit pour une démo ?

  • Speaker #0

    LinkedIn. Ouais, LinkedIn pour tout ça. Allez sur LinkedIn, Théophine Larossini. Et voilà. Je publie tous les jours. Je ne publie plus le dimanche. Je me suis dit dimanche, je me lève. Je ne publie plus le dimanche. C'est le jour du seigneur,

  • Speaker #1

    Théo.

  • Speaker #0

    C'est parce que je vais à l'église. C'est parce que je suis avec mon bébé. Un peu flamme. Et du coup, sur LinkedIn, très bien, vous pouvez me regarder. Si vous avez envie, il n'y a pas de souci. Je réponds avec plaisir. Et tous les liens pour faire les démos, s'abonner, tout, c'est sur le compte.

  • Speaker #1

    Ok, te contacter directement via LinkedIn, c'est la manière la plus rapide et efficace de pouvoir te contacter. Merci beaucoup Théo pour cet échange riche et passionnant. Moi, j'en retiens qu'en tout cas, tu as plusieurs fois démontré que grâce au cadre et grâce finalement à ton environnement, tes proches et aussi tes équipes, ça t'a permis de pouvoir aller de l'avant. de pouvoir quand même faire face à des gros challenges. Ça peut être aussi un beau message d'espoir pour d'autres entrepreneurs qui peuvent se retrouver un peu dans la tourmente et se dire, oh là là, le redressement judiciaire, c'est la fin du monde. Et peut-être de le voir avec un œil plus positif en se disant, si on est bien entouré, le redressement judiciaire, c'est peut-être le début d'autre chose. Tu parlais...

  • Speaker #0

    Ça l'est de toute façon, bien sûr.

  • Speaker #1

    Voilà, tourner la page et pouvoir faire quelque chose de... de mieux, d'encore mieux. Merci en tout cas pour ce temps consacré. Et puis, je te souhaite une belle après-midi et beaucoup, beaucoup de succès avec

  • Speaker #0

    LinkUp. C'est gentil, Sandra. Merci beaucoup. Merci à toi, très vite. Salut.

Chapters

  • Introduction et présentation de Théophile Laroussini

    00:02

  • Parcours personnel et professionnel de Théophile

    00:13

  • Les défis de LinkUp Coaching et le redressement judiciaire

    04:37

  • Gestion du stress et importance de l'entourage

    21:52

  • Présentation du projet SaaS pour coachs

    38:23

Description

Dans ce nouvel épisode captivant de Divers-Gens , nous plongeons dans l'univers captivant de Théophile Laroussinie, CEO de LinkUp Coaching.

À travers son récit inspirant, Théophile nous dévoile ses expériences de vie et les défis qu'il a dû surmonter pour prendre les rênes de son entreprise.

Entre son rôle de père, ses études en sociologie et sa carrière de dirigeant, il nous montre qu'être un entrepreneur, c'est aussi jongler avec des responsabilités multiples et parfois contradictoires.


La crise majeure qu'il a affrontée, suite à l'incarcération de l'un des fondateurs de LinkUp, a mis à l'épreuve non seulement son leadership, mais aussi sa capacité à redresser une situation critique. Dans un monde où l'entrepreneuriat peut sembler être un parcours semé d'embûches, Théophile nous rappelle l'importance de s'entourer des bonnes personnes et de créer un cadre de travail propice à l'épanouissement.


Au fil de l'épisode, il partage également son nouveau projet innovant : un SaaS dédié aux coachs, conçu pour simplifier la gestion de leur activité.
Une initiative qui illustre parfaitement comment l'innovation et la stratégie peuvent s'allier pour répondre aux besoins d'un secteur en pleine expansion.


Si vous êtes passionné par le coaching, la vente, et que vous cherchez à dépasser vos croyances limitantes, cet épisode est fait pour vous.

Divers-Gens vous offre une plongée authentique dans le monde de l'entrepreneuriat, où chaque expérience de vie est une leçon précieuse.

Écoutez comment Théophile Laroussinie incarne la notion de « parfaitement imparfait » et comment sa vision et sa résilience peuvent vous inspirer à surmonter vos propres défis.

Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous donnera des clés pour naviguer dans un monde volatile, incertain complexe et ambigu.

Que vous soyez entrepreneur en herbe ou dirigeant aguerri, cet épisode vous apportera une dose d'inspiration et de stratégie pour faire face aux aléas de l'entrepreneuriat.

N'attendez plus, plongez dans cette aventure humaine et professionnelle avec nous !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Théo, nous voici aujourd'hui réunis pour un nouvel épisode du podcast Divergent. J'accueille Théophile Laroussini aujourd'hui. Et comme tu m'as dit que tu n'avais absolument pas écouté d'autres interviews, c'est parfait parce que ce que je propose à mes invités en début d'entretien, c'est de se présenter eux-mêmes. Comment tu veux pour te présenter Théophile ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Sandra déjà pour l'invitation. C'est un plaisir d'être ici. Pour me présenter, j'ai 32 ans. Attends, je fais le calcul quand même parce que à partir d'un âge, on arrête de savoir exactement. Je ne suis pas si vieux que ça, tu vois. J'ai 32 ans, je vais avoir 33 cette année. J'ai un petit bébé, je suis papa depuis un an et demi maintenant. C'est un peu la majorité de mon temps là. Et sinon, j'ai fait de longues études de sociologie notamment. J'ai fait un doctorat que j'ai arrêté ensuite. Et depuis 2021, je suis dirigeant d'une école de coaching qui s'appelle LinkUp Coaching. Et du coup, mon quotidien professionnel aujourd'hui, c'est de l'entrepreneuriat. Je ne suis pas auto-entrepreneur parce que j'ai une équipe, je suis CEO d'une petite PME. Avec une école de coaching et on est en train de développer une autre partie qui prend 90% de mon temps, qui est le développement dans le SaaS de gestion d'activités, de développement des compétences et d'accompagnement client pour les coachs. Et on est dans la phase 1. Market Fit, le lancement du produit. Donc, ça fait à peu près six mois que ça existe et que ça marche très bien. Et c'est vraiment un nouveau challenge hyper intéressant que j'adore. Voilà pour la présentation rapide.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, on peut dire que tes journées sont bien remplies entre ton nouveau rôle de papa et ton rôle de CEO à la fois d'une école de coaching et à la fois ce projet SAS qui se développe. Donc, c'est toujours la période quand ça commence, surtout pour les SAS. ça demande pas mal d'énergie, de temps, de ressources diverses et variées, j'ai envie de dire. Oui. C'est ça. Donc, merci pour le temps que tu vas nous accorder aujourd'hui. Et justement, une autre proposition que je fais à mes invités lors de nos échanges, c'est de, pendant un instant, prendre deux secondes de la hauteur pendant deux secondes de te dire si tu n'étais pas... pas théophile Laroustini, donc tu n'es plus cet humain-là, et que tu étais autre chose. Qu'est-ce que tu serais d'autre, et pourquoi ? Évidemment, en lien avec qui tu es, mais tu sais, c'est un peu le concept du portrait chinois.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas, mais écoute, on va essayer. Est-ce que je serais, si je n'étais pas moi ? Je n'ai aucune idée, je ne saurais pas te dire. C'est quoi ? C'est un animal ?

  • Speaker #0

    Voilà, ça peut être un animal, une couleur, qu'est-ce que j'ai eu, une musique. souvent c'est vrai qu'on est plutôt sur des animaux parfois sur des couleurs parfois sur des éléments naturels je dirais,

  • Speaker #1

    là je pensais à des animaux au début mais je ne vais pas faire un animal, je vais faire autre chose je vais dire de la musique et la musique de Bob Dylan parce que j'aime beaucoup Bob Dylan et parce que je trouve que c'est une musique très vibrante qui donne envie de vivre des émotions positives et négatives et voilà,

  • Speaker #0

    réponse ok donc pour le Bob Dylan alors c'est ça ? la good vibe mais le côté humain exactement ok donc le côté humain en même temps ça fait sens par rapport au métier que tu exerces aujourd'hui qui est complètement en lien avec l'humain comme tous les métiers tu me diras je te dirais ok est-ce qu'il y a une autre idée qui te vient ou ce serait ça une musique qui te ferait une chance tu as un top 3 ou ?

  • Speaker #1

    une chanson de Bob Dylan en particulier Oui, bien sûr. Je pense que ce serait sur l'album Blood on the tracks, qui est un album un peu assez connu de Bob Dylan, je crois. Et la chanson « Heal it, it wins » , qui est bien, qui parle d'une rupture et tout. Je n'ai pas vécu de rupture depuis très longtemps, mais c'est une très belle chanson sur la rupture, sur tout ce que comporte une vie à plusieurs, enfin à deux en l'occurrence, sur tout ce qu'on construit et la manière dont ça va et ça vient. Très, très belle chanson. Je vous la recommande. La vie,

  • Speaker #0

    quoi.

  • Speaker #1

    C'est ma petite reco de la journée, exactement.

  • Speaker #0

    D'accord, super. Merci pour la reco. J'irai écouter ça après notre interview. Eh bien, écoute, je te propose de rentrer dans le fil du sujet. Le podcast est là pour proposer aux invités de raconter leur histoire. Tu peux la commencer où tu veux. Tu peux en dire ce que tu veux. Et tu la termines, évidemment, où tu veux. Aussi. Donc, tu as vraiment champ libre et puis la seule, on va dire... La seule chose, c'est de nous évoquer surtout, en particulier, j'ai envie de dire, des moments de ta vie, que ce soit pro, perso, où tu as dû chercher des ressources, où tu as dû développer certaines stratégies de résilience, et puis en échanger là-dessus si ça te va.

  • Speaker #1

    Ouais, carrément, ok, ok, ok. Écoute, moi je suis né en 1992, une bien belle année, en août, voilà. Donc après tous mes anniversaires, j'ai jamais fait des anniversaires avec plein de copains et tout, parce que j'étais toujours en vacances. Ceux qui sont nés au milieu de l'été, vous comprenez. Oui, ça se fait aussi. On se comprend là-dessus. Donc je suis né en août 92, j'ai grandi dans la banlieue parisienne, dans la banlieue sud de Paris. Et voilà, j'ai eu une enfance très heureuse, tout allait très bien, pas de soucis particuliers. Et ensuite, les premiers vrais souvenirs que j'ai, j'ai des souvenirs depuis que je suis tout petit évidemment, comme tout le monde, je crois que ça peut partir de 4-5 ans les souvenirs. Mais sinon, des choses qui me définissent maintenant, je pense que ça va commencer avec les années lycées, comme beaucoup de gens. Et c'est là où tu commences à devenir un peu un individu, à t'émanciper de tes parents, etc. Et du coup, les années lycées, c'était super bien pour moi. J'avais plein de copains, plein d'amis. J'étais pas trop... Pas trop aller en cours quoi, voilà, je faisais le minimum. Tu es le genre d'élève où tu dis, c'est potentiel mais il ne travaille pas, etc. Parce que j'avais d'autres choses à faire que d'aller dans un cours, je ne m'apesantirais pas là-dessus. Et donc c'était des superbes années avec plein de potes, on s'amusait bien. Et ensuite j'ai eu mon bac du coup avec le minimum syndical quoi, je crois que j'ai eu 10,1, un truc comme ça. Et voilà, donc c'était des belles années, c'était cool. Et ensuite, j'ai passé deux ans un peu à me chercher, c'était un peu après le bac, parce que c'était des années assez intenses, évidemment. Et du coup, j'ai fait pas mal de voyages après, et j'avais besoin de partir, je pense. J'ai vécu avec ma mère pendant très longtemps, donc de partir chez ma mère, même si j'aime beaucoup les deux, il n'y a pas de soucis, mais de partir chez mes parents et de voyager, de faire plein de choses. Donc j'ai fait ça pendant deux ans et je m'étais inscrit un peu à la fac en même temps, mais c'était pas trop mon truc, j'avais pas trop envie de bosser là tout de suite. Et à un moment donné, il faut quand même que je fasse quelque chose de ma vie, donc je me suis réinscrit à la fac, en fac de sociologie. Ça c'était quoi ? C'était en 2013, je pense ? 2012 peut-être ? Ouais, je sais plus, je crois que j'ai eu mon bac en 2010, donc en 2012, tu vois, rentrée 2012. Je me suis inscrit en fac de sociologie. Après deux ans, je faisais un peu tout et n'importe quoi. Et là, ensuite, c'était un peu ligne droite. Pendant quelques temps, j'ai fait trois ans de licence de sociologie. Et juste avant ça, j'avais rencontré la personne avec qui je vis encore aujourd'hui, ma femme actuelle. On s'est rencontré fin 2011, je crois. Et du coup, on s'est installés ensemble. à ce moment-là et j'ai fait mes trois ans de licence, deux ans de master. J'ai rejoint LinkUp, la boîte dont je suis CEO, en 2010, quand je suis entré en master 1. J'ai fait un petit stage pour eux au département R&D, parce que c'était une école de coaching qui aimait beaucoup la recherche et le développement. Et l'une des cofondatrices avait fait la même fac que moi, fait été et les mêmes études et du coup du coup j'ai rejoint la boîte au niveau du département R&D que j'ai continué à structurer en parallèle de mes études, tu vois, avant de prendre la direction en 2021 dans des circonstances un petit peu complexes, on en reparlera plus tard peut-être. Et du coup, ouais, j'ai fait ça, tu vois, j'ai mené de fond ça et donc j'avais un petit, je travaillais un ou deux jours par semaine, tu vois, à LinkUp pendant longtemps et en même temps je faisais mon master et ensuite mon doctorat que j'ai fait pendant 5 ans en tout. Mais je me suis inscrit en 2017 et en 2021, du coup, je suis devenu CEO dans des circonstances qui étaient inattendues. Et ça m'a obligé, j'ai encore fait un an de cours petit à petit pour les étudiants parce que je m'étais engagé. Et après j'ai arrêté complètement parce que je n'avais plus le temps. Donc ça c'est au niveau pro, entre guillemets. Au niveau perso, j'ai rencontré ma femme parce qu'on est mariés en fin 2011. Et voilà, on s'est installés ensemble très vite, on a vécu ensemble très vite. Et depuis on vit ensemble dans Paris, depuis 2012-2013 je crois. Et on a eu un bébé il n'y a pas longtemps, également. Donc voilà, on voit si tu as un parcours de A à Z.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant parce que finalement, après, c'est un parcours qui est... que je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui peuvent aussi se retrouver dans le côté les années vitées c'est les années sociales j'ai envie de dire où on est vraiment entouré de potes on vit la vie dans l'instant présent et tout ça puis après à un moment donné la réalité nous rattrape j'ai envie de dire et on nous dit il faut trouver un métier, il faut trouver quelque chose et comme beaucoup de personnes à cette époque là c'est pas forcément clair moi quand je Quand on est petit, on peut dire, quand je serai grand, je serai médecin, je ne sais pas tout quoi. L'avocat et les parents souris, ils sont contents. Mais quand on arrive finalement à cet âge charnière, où on doit quelque part choisir une carrière, une filière, ou je ne sais pas comment le définir exactement, mais une voie, toi, tu as choisi la voie de, finalement, il y a une sorte d'ultimatum qui m'est posé de choisir. Et tu dis, c'est deux ans de recherche. La formule était intéressante. Tu as dit deux ans de recherche et tu as fait pendant deux ans des voyages. Et pour moi, tu vois, ça rejoint un peu cette... J'ai l'impression, cette dynamique après, comme par hasard, entre guillemets, je ne crois pas au hasard, mais tu te retrouves à développer pour LinkUp Coaching le département recherche et développement. Tu as quand même fait un doctorat aussi. Donc, ça... demande...

  • Speaker #1

    C'est pas docteur,

  • Speaker #0

    je n'ai pas... Tu as envie d'aller plus loin. Je veux dire, tu vois, tu n'as pas juste fait tes études comme ça de sociologie. Et la sociologie, déjà en soi, c'est essayer de comprendre... Je ne connais pas grand-chose à part Bourdieu, c'est la seule référence que j'ai en sociologie. On voit quand même un peu les comportements humains, comment comment ça se fait que 80% de la population agit d'une manière presque automatique de certaines façons, avec certaines croyances. La sociologie s'intéresse quand même à ces thématiques-là. Et toi, tu te retrouves à 33 ans, à la tête d'une école de coaching avec un SAS en cours de développement, alors que, entre guillemets, Tu as pris du retard, je mets vraiment des guillemets là-dessus, en faisant tes deux années de recherche, de voyage, d'exploration. En même temps, c'est les Anglais qui disaient ça. La racine du mot tourisme venait de tour. On disait aux jeunes Anglais, de bonne famille évidemment, qu'il était important qu'ils fassent un tour, donc qu'ils voyagent en Europe pour s'instruire, pour se former, pour se cultiver. Et puis après, on considérait qu'ils étaient des hommes. Et j'ai un peu l'impression que toi, tu as fait ton tour à toi, tu as voyagé. Est-ce que tu as, justement, pendant ce voyage, tu as fait des rencontres ou des choses qui t'ont peut-être des signes, je n'en sais rien comment tu veux les appeler, mais des choses qui t'ont mené sur la voie que tu es aujourd'hui avec le recul ?

  • Speaker #1

    Non, non, pas particulièrement, je ne pense pas. Je ne pense pas parce que le premier truc que j'ai fait, c'est que je suis allé vivre à Londres. Du coup, j'étais serveur à Londres. Et ça c'était pour vivre tout seul quoi. J'avais des colocs, mais pour vivre, enfin sortir un peu d'où j'avais été pendant longtemps. Mais j'avais besoin je pense de partir d'où j'ai un peu grandi, tu vois. Parce que y'a des gens qui aiment bien garder souvent ces relations, accumuler comme ça du passé, des racines, moi j'aime pas trop. Et du coup j'avais besoin de couper avec l'environnement que j'avais connu, même si j'aimais beaucoup, j'avais tous mes amis et tout. Je voulais pas rester attaché à cet endroit.

  • Speaker #0

    T'avais envie d'autre chose quoi, envie d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Donc voilà, c'était plus pour ça tu vois, mais c'était vraiment pas... Bon et puis évidemment, aussi moi je viens pas d'une famille extrêmement riche tu vois, non plus particulièrement tu vois, mais c'est un milieu quand même aisé, classe point insu, tu vois, donc j'avais aussi la possibilité de faire ça, et j'avais des assurances derrière quoi, c'est-à-dire que je pouvais tout à fait... tout à fait prendre le temps et aussi c'est quelque chose qu'on peut de moins en moins faire en plus aujourd'hui avec les différentes réformes de l'éducation. Moi, c'était juste avant Parcoursup. Je pense que Parcoursup, ça a dû arriver deux, trois années après, je crois. Et du coup, il y avait quand même un certain... Si tu étais dans la filière générale, encore une fois, si tu étais dans la filière générale et dans des lycées plutôt OK, tu avais quand même le luxe de ne pas trop avoir à choisir très tôt. C'était là, je crois, que tu dois choisir une orientation en seconde, c'est hyper anxiogène et tout. Moi ça allait encore et c'est pour ça que j'ai fait aussi des sciences. Je m'étais inscrit en fac de philo après le bac, j'y suis pas trop allé, mais moi je voulais vraiment une filière la plus généraliste possible. Donc j'ai fait philo, ensuite j'ai fait socio, c'est vraiment des... Des champs de recherche qui sont très transversaux, où tu peux t'intéresser à plein de choses. C'est pour ça que j'ai arrêté la philo aussi, parce que t'es obligé de lire toute l'histoire de la philosophie, t'es obligé de faire les classiques, etc. En sociologie, comme c'est une science un peu plus récente, et qui du coup n'est pas hyper auto-référencée non plus, parce qu'en philosophie, tes références, c'est d'autres philosophes, en tout cas dans ta phase de formation, parce qu'il faut que tu apprises les classiques. En sociologie, t'as un petit peu plus de place pour... l'improvisation à ce niveau là et pour te nourrir d'autres d'autres références et du coup ouais moi c'était vraiment le j'ai eu le luxe de pas avoir à choisir tu vois pendant pendant longtemps et c'est un peu ce que je recherche à quoi donc je sais pas si c'est encore possible ce que ça que les réformes structurelles font que mais mais du coup ça c'était plutôt pas mal et c'est pour ça que tu vois voilà je voyais j'ai parce qu'en fait c'était soit ça soit je restais chez moi jouer à fifa tu vois à ne rien faire donc autant autant partir et faire d'autres choses et découvrir d'autres Et quand t'es revenu du coup pourquoi la philo et puis la socio qu'est-ce qui t'a fait pivoter qu'est-ce qui t'a fait choisir ça Déjà quelque chose de très concret c'est juste que quand t'es inscrit dans une fac c'est très simple de s'y réinscrire donc en fait j'ai rechoisi la même fac c'était Paris 4 en fait et je me suis réinscrit en socio parce que t'es sûr de rentrer en fait J'avais fait d'autres demandes pour faire du journalisme et de la linguistique. Heureusement que je n'ai pas fait ça, parce qu'il y a beaucoup moins de débouchés en sociologie notamment. C'est beaucoup moins intéressant à ce niveau. Et du coup, ça m'intéressait un petit peu, mais sans plus. Et c'est juste que j'étais concrètement le plus simple en termes de restriction administrative. Pendant deux ans, d'ailleurs, je n'ai pas beaucoup bossé non plus. J'étais toujours un petit peu... dans le mindset que j'avais au lycée de ne pas trop travailler. Et j'ai vraiment commencé à travailler, à m'intéresser au corpus et à tout ça en troisième année. Quand tu commences à pouvoir faire tes propres projets d'encherche, et là ça a commencé à m'intéresser vraiment. Et à partir de là, j'ai vraiment bossé, j'ai eu de très bonnes notes. Du coup ça m'a permis d'être candidat au doctorat derrière, d'avoir le contrat doctoral, d'être financé pour faire mon doctorat, etc. Et ça c'était à partir de l'A3. L3, M1, M2 c'était un peu... ligne droite vers le doctorat.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et tu disais qu'en parallèle, pendant cette année 2012, tu es à la fois déjà impliqué dans l'école de coaching, Linker. Ça,

  • Speaker #1

    c'était en 2017. En 2017,

  • Speaker #0

    autant pour moi. 2017. Et 2021, tu arrives à la tête de l'école.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu plus quels ont été tes challenges à ce moment-là ? Parce que tu avais l'air de dire que ça s'était fait un peu comme ça par « surprise » .

  • Speaker #1

    Oui, surprise, c'est un petit peu le mot. En fait, la personne qui dirigeait LinkUp à ce moment-là, qui est l'un des fondateurs, a été emprisonnée pour des faits. qui relève de caractéristiques pénales, je ne vais pas trop, mais c'est des faits très graves. C'est très compliqué. Et du coup, déjà, c'était un choc, évidemment, par rapport à ça. Et du coup, on s'est réunis sur les équipes de LinkUp, en se disant, on fait quoi ? Parce que du coup, tu perds tes agréments et tout, parce que tu ne peux pas, quand tu as une certif officielle d'État, tu ne peux pas être mis en examen ou avoir... à faire avec la loi. Si tu as une infraction du code de la route, ça va, si tu as un PV, il n'y a pas de souci. Mais bon, quand ça relève du pénal et que c'est très grave, là, ce n'est plus possible. Donc, en fait, on a perdu les agréments et tout. Et en plus, en termes d'image, c'était aussi...

  • Speaker #0

    C'est pas un coup de plus positif.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'était très compliqué. Et du coup, c'est vrai qu'on s'est retrouvés dans une situation très complexe. On nous est tombés dessus comme ça, vraiment du jour au lendemain. tous les drames dans la vie, t'as un coup de fil et hop, des choses qui basculent comme ça. Et du coup, on s'est réunis un petit peu tous, on s'est dit, on fait quoi ? Ah bah, ce serait bien qu'un tel soit président ou présidente, parce que voilà, ah non, non, moi je veux pas, personne voulait, du coup j'ai dit, écoutez, il faut bien qu'on finisse tout ça, tu vois, il faut bien qu'on le fasse, donc je vais le faire, du coup je suis devenu président de LinkUp à ce moment-là, et en fait, mon mandat, entre guillemets, c'était... On a 500 clients en cours, tu vois, donc c'est de faire en sorte qu'ils soient certifiés dans X mois. C'est une formation longue, certifiante, donc 9 mois. Je ne sais pas trop où ils en étaient tous, mais bref, en gros, on avait à peu près 500 clients. Et du coup, ça nous donnait, pour ceux qui venaient de s'inscrire, par exemple, il fallait délivrer ce pour quoi ils avaient payé. Parce qu'en fait, la formation professionnelle, tu as des flux de trésor qui sont un peu particuliers parce que tu es très souvent payé à la fin de la formation. Et du coup, on pouvait tout à fait, tu vois, c'est fait pour ça d'ailleurs, en cas de problème. Comme ça, tu es sûr de pouvoir faire en sorte que l'entreprise peut gérer la formation jusqu'à la fin. Et donc, voilà, mon mandat, c'était, moi, je m'étais fixé deux objectifs. C'était le premier, amener tous les clients actuels, tu vois, à la certification, faire en sorte qu'ils se certifient et clôturer les choses, tu vois, de manière cadrée et bien, quoi. Voilà, tout simplement. Et du coup, ça a impliqué beaucoup de... d'efforts évidemment puisque dans un premier temps pour voir quand il a fallu parler à tout le monde à tous les clients pour l'expliquer la situation et c'est donc je me rappelle bien fait le tour de toutes les promos il ya beaucoup de clients tu vois donc on a fait le tour de tous les promos tous les matins à 8 heures je me réveillais ce qu'on devait le cas le dernier moment tu vois à 8 heures on présentait on présentait tout ça et voilà il a fallu parler à tous les partenaires tous les prestat et tout pour montrer un petit peu ce qu'on allait faire Et petit à petit on s'est rendu compte qu'en fait il y avait une bonne compréhension de la situation, qu'une chose c'était les équipes de LinkUp et la boîte, et l'autre c'était ce qu'avait fait le fondateur, et du coup que finalement c'était deux choses différentes, donc on a commencé à se dire, peut-être qu'en fait il y a un moyen de finalement pas forcément arrêter, ce qui serait dommage si tout le monde est engagé dans l'aventure. Du coup on a un peu bossé là-dessus, on a retrouvé une certif, cinq mois après, c'est une... une autre école de coaching qui a accepté de nous porter entre guillemets donc tu peux devenir partenaire c'est d'une école certifiée certificatrice et du coup ça nous a permis de recommencer à commercialiser en septembre suivant tu vois donc moi j'ai pris la tête du coup fin janvier début février je crois dans ce temps suivant on a recommencé à on a pu recommencer à commercialiser et du coup bah voilà c'est enclenché un deuxième donc ce premier ce premier choc là ça a demandé c'était très très dur en termes de gestion du stress j'ai fait pas mal de crise d'angoisse et de panique. Suite à ça, pendant plusieurs mois, voire années, là ça va mieux. Et derrière, on est retombé direct dans une autre crise l'année suivante, début 2022, parce que du coup, quand tu commercialises pas pendant six mois, t'as des problèmes de trésorerie. Et donc, j'ai plus le choix, j'ai été obligé de faire une cessation de paiement à ce moment-là, et donc redressement judiciaire. Heureusement, j'ai été hyper bien accompagné, et c'était hyper formateur, mais je reviendrai juste après. Et du coup, deuxième année dirigeant, on fait redressement judiciaire, ce qui était très bien parce que ça permet de bien structurer la boîte et aussi de faire une formation accélérée à la gestion d'entreprise. Redressement judiciaire quand tu es bien entouré avec les bons administrateurs, les bons mandataires, les bons avocats et tout, franchement, c'est super. Et comme nous, on avait une activité qui avait repris, et que les difficultés étaient exogènes à l'entreprise, ce n'était pas une question de mauvaise gestion de l'équipe en tant que telle, mais on a arrêté de commercialiser pendant six mois parce qu'il s'est passé ça. C'est tout à fait compréhensible, on a recommencé, on a des bonnes perspectives de croissance, la société va bien, tout se passe bien. Et du coup, on est sorti avec un plan de continuation, ça s'appelle. Je ne sais pas si tu es au courant des éléments de renforcement judiciaire en général, mais tu as trois options. Soit tu es racheté, ce qui se passe souvent, ce qu'on voit souvent dans les médias. Soit tu liquides la société, ce qui se passe très souvent aussi, la plupart des boîtes, tu les liquides quand tu as un cession de paiement. Soit tu fais un plan de continuation, c'est-à-dire que la boîte continue. Et les dettes que tu avais, que tu ne pouvais plus régler, tu les étales. Nous, c'était un étalement du plan de paiement sur 9-10 ans, je crois. 10 ans, c'est le max. Et donc, l'objectif, c'est de l'étaler au maximum pour être tranquille en termes de trésor. Et ensuite, tu fais un plan où tu dis, tu fais un prévisionnel sur 10 ans. Voilà les prévisions de croissance, voilà ce qu'on va faire. Voilà ce qu'on va rembourser chaque année du plan, etc. Et du coup, ça c'était super parce que ça m'a vraiment... Bon déjà, c'était quand même très stressant au début parce que c'est une situation nouvelle et tu te dis, c'est fini en fait. Moi, je ne savais pas du tout ce que ça voulait dire tout ça. Et je me disais, bon, très bien. Donc, je commençais à réfléchir, je vais faire quoi après ? Surtout que j'avais été mal conseillé, donc je n'avais pas d'assurance dirigeant à ce moment-là. Donc, c'était vraiment tout rien. À ce moment-là, c'était assez compliqué. Mais du coup, on a très vite vu, entrevu les possibilités de... de sorties positives en tout cas, en termes de continuation. Et du coup c'était bien, parce que ça a vraiment permis de bien structurer les process. On était déjà iso et tout, donc c'était pas mal, mais tu vois, ça m'a permis aussi de finaliser avec tout l'héritage de l'organisation passée qu'il y avait et que forcément tu gardes un peu par inertie, parce que c'est compliqué aussi, simplement de faire des ruptures de contrats ou ce genre de choses. Donc il y avait une organisation qui n'était pas du tout adaptée à... au travail en tant que tel, il y a l'activité. Et du coup, une rencontre de son judiciaire, ça te permet aussi de faire un licenciement économique, tout simplement. Mais ce qui nous a, dans notre cas, permis quand même d'assainir vraiment, parce qu'il y avait des politiques je pense salariales qui n'étaient vraiment pas cohérentes, en fait. C'était vraiment la structuration de nos capes avant que j'en prenne la tête, c'était un peu n'importe quoi. avec des très gros salaires sur des postes vraiment inutiles. Enfin bref, je te passe les détails. Ce ne sont pas des choses dont il faut trop parler en public, évidemment, parce qu'après, il y a des accords et tout. Mais du coup, c'est vrai que ça permet aussi d'aussi modeler la société telle que tu veux la proposer, et de faire un peu, pas tableau race du passé, mais aussi de la restructurer en fonction des objectifs que toi, tu as, etc. Donc, c'était pas mal. Et quand je parle de moi, c'est moi et l'équipe en tant que telle qu'on le porte aujourd'hui, puisque là, tous les gens... qui bossent là aujourd'hui avec moi, la plupart sont là depuis très longtemps, depuis 2014, 2015, 2016, 2017 et tout. Donc voilà, ça nous a permis de bien repartir sur le bon rail. Et du coup, depuis, tout va bien. On est très contents. On est sortis du RJ un an après, du coup en 2023. Ça dure un an max, je crois, en gros. Donc on est sortis en 2023 et depuis, c'est juste, je peux enfin arrêter de gérer des crises et je peux enfin gérer simplement le développement d'une société. normal, ce qui est fort agréable. Ça doit surprendre.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu avais quand même encaissé pas mal de stress, ça peut se comprendre. En fait, il y a comme différents niveaux de crise. Il y a la première crise qui est, tu as parlé de choc, quand tu apprends la nouvelle, ça vous tombe un peu dessus comme ça, sans crier gare. Donc, il y a la gestion de crise, on va dire, pure et simple. Là, on se réunit, on essaye de voir Mouah ! Mais personne n'a envie de trop se mouiller parce qu'on ne sait pas trop où on va à ce moment-là. Donc, pas de visibilité, beaucoup d'incertitude. Et tu y vas quand même. Qu'est-ce qui fait que tu y vas quand même ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, écoute.

  • Speaker #0

    Un appel ? Envie de faire, je ne sais pas, une épargne ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, évite. Non, non, je ne pense pas. Je pense que c'est simplement le fait que devant, il y a quelque chose à faire. Je me suis dit, bon, écoute, voilà. on va le faire, c'est pas grave, on va mettre le bleu de travail tu vois, et c'est parti de toute façon voilà, c'est des tâches qui sont assez on saute pas non plus dans l'inconnu et puis même je veux dire, si tu prends juste la tâche en tant que telle, le fait de se dire bon c'était pas oui c'était très compliqué à gérer etc mais c'était ça ou rien en fait, tu vois donc finalement si personne n'y va moi je peux le faire, de toute façon je pense que je suis en capacité de le faire, il y a une équipe qui est là quand même donc je vais essayer voilà, et ensuite Oui. On a pris nos tâches les unes après les autres.

  • Speaker #0

    Tu avais des personnes ressources qui étaient là aussi pour te donner, on va dire, le cadre suffisant pour, tu disais à la fois, pour prendre cette décision de reprendre la tête de LinkUp, mais aussi au moment du redressement judiciaire, tu dis que tu as été très bien entourée. Donc, en fait, ça fait comme, c'est un peu ta stratégie gagnante d'être bien entourée, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Oui, la stratégie gagnante, après, c'est des...

  • Speaker #0

    Tu arrives à...

  • Speaker #1

    à trouver les bonnes personnes ressources ou comment elles étaient déjà là ou enfin pour la première c'est déjà là c'est l'équipe tu vois qui est encore là pour la plupart du coup je profite pour les remercier un petit coucou c'est bon c'est pas de casque et pour le redressement judiciaire non c'était surtout tu vois je pense en gros j'avais vu le notre commissaire au compte à Et je dis bah on a des petits soucis là de trésor et tout, tu vois en fait en gros c'est un truc tout bête parce qu'on avait vraiment je crois 300 000 euros de trous tu vois à combler.

  • Speaker #0

    pour un CA à l'époque à 2 millions 5, 3 millions. Et du coup, j'avais dit à la banque, au pire, prêtez-nous l'argent. Je vous présente la difficulté, il n'y a pas de souci. Et ils m'ont envoyé paître. Donc, j'ai retenu après. On est parti de cette banque. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Quand tu es dans la banque, tu dis, ok, quand je reviendrai sur mes petites papettes.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais bref, on ne va pas retenir ça. Mais du coup, le commissaire au compte, je lui ai dit, voilà ce qui se passe. et en fait il m'a dit ah bah écoute j'ai croisé un avocat sur une affaire de RJ. Également, je t'attache sans contact. C'était vraiment quelqu'un avec qui on bosse toujours. Mais de très bons conseils. Ensuite, ça m'a permis d'être entouré des bons administrateurs judiciaires, des bons monétaires. Quand tu es en rotation judiciaire, tu es au tribunal de commerce. Tu es un juge commissaire. je crois que ça s'appelle, et tu as également, et en fait, dans le, c'est pas un jury, je ne sais plus comment ça s'appelle, techniquement, mais tu vois, il y a des entrepreneurs aussi, et en fait, ils ne sont pas là pour te pousser et te casser en deux, mais ils sont vraiment là pour t'accompagner, pour comprendre la situation, et c'est vraiment d'excellents conseils, tu vois, donc c'est super, du coup, ça m'intéresse vraiment.

  • Speaker #1

    Tu as fait le temps,

  • Speaker #0

    alors ? Ouais, ouais, on pourrait dire ça comme ça, en effet. Ça m'a vraiment permis de voir ce qu'on faisait de bien, de me rassurer sur mes capacités à gérer la boîte. Ils étaient énormes. Tu as une gestion saine, c'est bien. J'étais content déjà. Deuxièmement, de donner de bonnes bases de projections pour la suite. Franchement, c'était bien. Là,

  • Speaker #1

    c'est une double crise, finalement, en très peu de temps. avec une équipe pour la première crise et puis une sorte de rassemblement d'experts en soutien de la suite. Parce que tu disais qu'il y avait soit la liquidation, soit le rachat, mais que dans votre cas, c'était le plan de continuation. Le plan de continuation, c'est un bon indice pour dire qu'effectivement, ils croyaient encore. Enfin, je veux dire,

  • Speaker #0

    ils croyaient bien que ça roulait. Concrètement, les différentes instances sont là pour représenter les différentes parties. Donc, tu as les créanciers. Quand tu as un défaut de paiement, tu as des créanciers. Tu as l'entreprise, tu as l'État et tout. Et en gros, si tu as fait de l'abus de biens sociaux, ce genre de choses, il y a l'État qui dit, ce que tu as fait n'est pas bien, tu vas aller en prison. Bye bye. Oui, c'est ça. Tu as ce type d'intérêt qui est regardé. Et évidemment, s'il voit que... Après, tu as aussi simplement... Est-ce que l'entreprise est capable de rembourser ces dettes-là ou pas ? Et en fait, tu rigoles pas. donc ils te disent bon bah Là, vu les prévisions que vous avez, vu l'état actuel des finances et tout, en effet, on considère qu'il y a des chances élevées que vous soyez en capacité de rembourser tout ça. Il n'y a pas de souci. Donc, en effet, on va structurer ce remboursement sur X années. Et voilà, c'est en effet un bon gage, je pense, de pérennité, etc. et de stabilité à la boîte. Parce que c'est vrai que sinon, il liquide. Ils te disent, il n'y a pas la possibilité, on va arrêter les frais. Et là, tu as d'autres mécanismes qui rentrent en compte. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Après, tu nous partageais aussi que justement, c'était une période où tu as, pendant tout ce temps-là, eu pas mal de crises d'angoisse, de gestion du stress. Comment tu as fait face à ça ? Comment tu as pu faire en sorte de ne pas perdre les pédales, j'ai envie de dire ? Que tu aurais pu aussi exploser en vol, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Écoute, plusieurs choses. Déjà, j'avais quand même une équipe pour faire tourner la boîte, tu vois, avec moi. Donc, en fait, toute l'activité ne reposait pas sur moi et n'a jamais reposé que sur moi. donc Pour le sas c'est un peu différent parce que toute l'acquisition je la fais moi-même mais c'est pas le produit qui me permet de vivre, j'en ai pas besoin pour vivre là tout de suite parce que c'est la grosse majorité du sas qu'on fait, c'est avec la formation évidemment, c'est un produit qu'on vient de lancer. Mais du coup tu vois, j'étais pas obligé de bosser 15 heures par jour pour que la boîte se sauve en plus de ça. Donc déjà ça me permettait d'avoir un cadre de travail sain, on est tous sur 35 heures globalement chez LinkUp. Pendant une période, je bossais plus, je pense, je bossais plus 45-50 heures, mais je pouvais aussi rebaisser vers les 35 si j'avais besoin. Donc, ça permet quand même d'avoir des moments de pause tranquille. Et aussi, le côté gestion de l'urgence, où il y a un moment où les crises angoisses sont apparues après. Comme toujours, je pense, quand tu gères une crise, tu la gères, et quand on sort, c'est là que ça peut commencer à être un peu compliqué. Je pense que le fait d'avoir une équipe qui permettait aussi de se reposer sur eux, et de se dire, la survie de la boîte ne dépend pas que de moi, je vais faire mes tâches techniques, gestion de la R&D, gestion de la production, gestion de tout l'aspect marketing, c'est une chose, c'était très bien, et je ne vais pas forcément faire les heures en plus, ou les semaines énormes qu'on associe souvent aux entrepreneurs. c'est vraiment pas une position que j'ai moi sur l'entrepreneuriat je pense que si tu si ça te fait souffrir d'être entrepreneur pose toi des questions sur ton organisation si tu es entrepreneur en tout cas et c'est pas fait pour ça et donc voilà tu vois j'ai aussi une vie personnelle qui est épanouissante agréable j'ai des enfin tu vois même à l'époque j'avais mes amis tu vois ma femme et tout et tout se passait bien et ça aide aussi d'avoir un cadre et voilà donc j'avais des ressources. j'avais de bonnes ressources à faire valoir pour que ça aille bien quand même.

  • Speaker #1

    Tu as souligné deux fois quelque chose en tout cas que je trouve aussi important, c'est le cadre. Tu disais que tu avais un cadre de travail sain, donc ça veut dire que c'est souvent là que certaines personnes à un moment donné se laissent un peu aller dans la spirale, c'est que on est plus sur 35 heures, on est sur 40 heures et puis on se demande pourquoi à la fin de la journée on se sent vachement fatigué. et puis tu disais aussi le cadre de vie parce qu'il y a le cadre au travail quand on est dans le faire et puis il y a le cadre de vie quand on est dans le partage avec ses proches tu disais voilà la vie quoi le fait de kiffer et de pas être en souffrance que ce soit au travail finalement tu disais si t'es entrepreneur et que tu souffres pose-toi les bonnes questions effectivement mais c'est pareil dans la vie de tous les jours si dans la relation dans laquelle tu es tu souffres pour soi aussi les bonnes questions en fait parce que j'avais je sais plus exactement de où ça venait je crois que c'est john de martini je sais pas si tu connais qui disait que la

  • Speaker #0

    douleur est inévitable mais la souffrance est optionnelle oui c'est une belle phrase parce qu'il ya plein de choses qui peuvent nous faire nous faire mal et c'est comme ça c'est la vie mais en effet quand ça devient chronique c'est après c'est toi qui entretient ou pas cette souffrance on va dire

  • Speaker #1

    Donc, effectivement, se poser les bonnes questions. Toi, en plus aussi, ce que je trouve intéressant, c'est que j'ai souvent interviewé des personnes qui sont dans leur entreprise, qui sont entrepreneurs et qui sont encore exécutants dans leur propre entreprise. Donc, en plus de la fonction, on va dire, de CEO, donner la vision, etc., ils sont encore les mains dans le cambouis, en train d'eux-mêmes donner la formation, en train de même... faire le market, enfin, ils sont partout et souvent parce qu'il y a un petit souci au niveau de la délégation. Et là, toi, justement, ce qui t'a sauvé, et tu l'as dit à plusieurs reprises, c'est ton environnement familial, amical, etc. au niveau de la vie privée. Mais finalement, aussi, cet environnement que tu avais, cette équipe que tu avais qui était en support, en fait, qui ne te demandait pas d'en faire plus, qui te demandait juste de faire ton job, on va dire ça comme ça. et qu'eux, impliqués, faisaient le leur correctement aussi. Et j'ai l'impression, justement, dans les différentes interviews que j'ai pu avoir, qu'il y a comme un effet bouclier face à l'adversité dans le fait d'avoir justement un cadre et d'avoir un environnement presque coopératif ou collaboratif autour de soi qui permet de… Voilà, si un individu perd pied… C'est pas grave parce que comme tout le monde est un peu comme entremêlé, c'est pas le maillon faible qui lâche et puis toute la chaîne qui lâche parce qu'en fait, on est dans un système où finalement, c'est une personne tout en haut qui gère tout. Et je vois que dans ta façon en tout cas de nous partager ton histoire, il y a vraiment cette dynamique de, en fait, on est une équipe. Comme tu as une entité familiale et amicale, tu as aussi une équipe professionnelle sur laquelle tu peux te reposer, sur laquelle il n'y a pas de problème pour déléguer. Et en plus, ça te permet, toi, en tant que CEO, finalement, d'être dans cette longueur d'avance aussi par rapport au projet SAS que tu disais, que tu mets ton énergie là-dessus, puisque maintenant, entre guillemets, toute la partie crise, redressement judiciaire et tout ça est passée. Donc, l'activité en plus elle a bénéficié à travers ce redressement là de conseils pour être encore meilleur optimisé au niveau de la structuration, les frais, tout ça j'imagine et donc ça va arriver encore plus de manière beaucoup plus fluide, donc ça c'est pas à refaire puisque ça a déjà été fait dans ce cadre là et donc tu as cette sérénité là d'un côté et c'est ça qui te permet de pouvoir développer du coup ce SAS là dont tu nous parlais tout à l'heure, tu peux nous en dire un petit peu plus Merci. sur justement ce projet-là que tu portes, là, tu me disais, depuis six mois.

  • Speaker #0

    Oui, oui, carrément. Déjà, on l'a lancé parce que c'est aussi, en tant que tel, moi, ça me permet aussi de m'occuper de choses qui sont… ou en tout cas d'une activité un petit peu différente de celle de la formation professionnelle, qui est une activité très normée, très administrative, et qui me fatigue un peu personnellement. Ce n'est pas le genre de choses que j'aime beaucoup gérer, tu vois, à ce fait-là. Et donc, tu vois, on a une équipe et des personnes qui gèrent ça au quotidien chez LinkUp, donc tu vois, c'est super et ça marche très bien. Et c'est vrai que moi, j'ai plus d'appétence pour tout ce qui est tech, tout ce qui est recherche, etc. et tout ce qui est aussi développement commercial et tout. Et ça me permet vraiment d'avoir aussi un espace de travail et d'expression d'une certaine manière, entre guillemets, je pourrais dire comme ça, un peu nouveau et vraiment hyper stimulant. C'est vraiment super d'avoir ce projet et en même temps d'avoir le luxe de ne pas en dépendre pour vivre parce que c'est sûr que moi, je vois plein d'entrepreneurs qui se lancent et tout. Forcément, quand tu es au Zaguet, c'est moins de plaisir. C'est quand même plus de... Il faut vraiment que je fasse... Ah mince, j'ai eu moins de leads. Par exemple, en mai, en termes de leads, c'était un peu plus tranquille parce que les gens seraient en vacances, il y a les points et tout. Si tu as besoin de ça, tu paniques, tu fais plein de choses et tout. Moi, j'étais « Ok, vas-y, tranquille, on va finir le market fit, on va bosser sur des trucs un peu plus fondamentaux. » Ça permet aussi de bosser dans des conditions de bonnes conditions, des conditions agréables. C'était juste pour l'un des avantages que ça a vis-à-vis de moi, vis-à-vis de ce que je disais tout à l'heure. On a lancé Insta, c'est pourquoi ? Parce qu'on forme des coaches depuis 2007, depuis longtemps. un peu plus de 4000 depuis que j'en suis moi dirigeant chez une copie 21 c'est un peu plus 1500 2000 je n'ai pas le chiffre exact quand je compte informer et bon c'est bien rendu compte quand tu te lances dans le métier de l'accompagnement tu vois d'autant plus quand tu n'as pas été entrepreneur avant il y avait plein de choses qui viennent qui viennent te limiter dans le développement d'activités et qui apporte leur lot de problèmes de souffrance éventuellement dans deux conditions sous optimale tu vois et en même temps en plus de ça en plus de des conditions réelles de l'entrepreneuriat, un ensemble d'injonctions. auprès des coachs qui existent, notamment celui de se former en continu, celui de continuer à s'améliorer, et ce qui fait des coachs un peu une cible facile pour des formations vendues très chères, ce genre de choses. Je ne parle pas de formation certifiante, parce qu'il faut être certifié en coaching professionnel. Mais après, je pense que si tu es certifié au coaching, il faut que tu coaches des gens. Donc il faut que tu te libères le plus de temps possible pour trouver des clients et pour les accompagner. On est vraiment parti de cette base en se disant comment je fais pour que 80% de ton temps, ce soir. C'est le truc de Pareto en termes d'optimum, d'optimal. 80% de ton temps, ce soit sur des tâches à haute valeur ajoutée, donc l'acquisition et le coaching, et que ce soit que 20% du temps restant sur tout ce qui fait tourner ta boîte, sur tout ce qui est gestion, tout ce qui est développement de tes compétences et accompagnement client en général. Donc on a créé un outil qui te permet de faire tout ça, tout en un, ça s'appelle LinkUp Palette, tu as plein de formations dessus, tu as tout un espace de gestion avec de la facturation, etc. et un espace d'accompagnement client qui te permet de leur proposer des ressources et de vendre un produit à plus haute valeur ajoutée et donc d'avoir plus de chances de conversion également. Donc on a vraiment pensé ça à développement d'activité. Comment je peux, en tant que coach, avoir une activité plus cohérente vis-à-vis du marché, sortir des carcans et un peu des idées qu'on a, des idées reçues qu'on a sur le coaching. Le coaching c'est 8 séances, il faut accompagner les gens comme ça, machin. Non, on a voulu se dire, on te crée un écosystème qui te permet, toi, de développer ton activité, de trouver tes clients, et les accompagner de la meilleure des manières. pour que tu puisses faire ce que tu as envie de faire, c'est-à-dire coacher les gens. Parce que la plupart des gens qui se forment au coaching, c'est souvent dans une deuxième carrière, pour la plupart, je pense. Et vraiment, c'est le moment où ils ont envie de se consacrer à leur passion, à ce qu'ils aiment. Et c'est dommage qu'ils ne puissent pas, finalement qu'ils se retrouvent un peu empêtrés dans des problématiques entrepreneuriales, alors qu'ils viennent pour coacher des gens. Donc voilà, mon objectif, c'est vraiment de faciliter la vie à ce niveau-là, avec le SaaS, avec Palot. Voilà, en quelques mots, si je dois te pitcher la chose.

  • Speaker #1

    Mais super ! Ça donne envie, en tout cas, parce que l'idée... Moi, j'aime beaucoup cette notion de loi Pareto, et comme tu dis, il y a pas mal de personnes aussi que j'accompagne, qui sont tous soit coach, soit thérapeute, soit psychologue, et qui doivent jongler avec 14 000 outils différents, donc ce n'est pas forcément des geeks de base. Et donc, ça...

  • Speaker #0

    Parce que c'est vrai que si tu as le temps, si tu sais faire de l'automatisation, etc. Il y a des choses qui sont très bien, mais je prends l'exemple de Notion assez souvent. Notion, j'adore, j'utilise beaucoup. Mais il y a un coût à l'entrée qui est très élevé, quoi. Que ce soit pour toi. Alors, si en plus, tu utilises une enchaîne pour tes clients, là, tu augmentes la complexité par 10, puisqu'il faut que tu gères la capacité d'autres personnes à gérer l'outil et tout. Donc, laisse tomber. Et du coup, on veut simplifier ça. Et après, tu vois, des gens qui veulent tout faire à la main, etc. Il y a plein d'outils, de choses qui existent, qui sont très bien. Mais le but, c'est que tu ne perdes pas de temps à faire ça, en fait. C'est que tu ailles coacher des gens.

  • Speaker #1

    Simplifier tout en un. et en plus dédié spécialement à cette activité-là, puisque ça aussi, ça... Le métier de coach a quand même ses problématiques, ses besoins particuliers. Donc, c'est aussi ça qui rend, je pense, ton SaaS. Je lui souhaite beaucoup de succès. Je pense qu'il y a plein de personnes dans mon audience qui seront sûrement intéressées. Et dis-moi un petit peu, Théo, où est-ce qu'on te retrouve ? Où est-ce qu'on voit pour une démo ?

  • Speaker #0

    LinkedIn. Ouais, LinkedIn pour tout ça. Allez sur LinkedIn, Théophine Larossini. Et voilà. Je publie tous les jours. Je ne publie plus le dimanche. Je me suis dit dimanche, je me lève. Je ne publie plus le dimanche. C'est le jour du seigneur,

  • Speaker #1

    Théo.

  • Speaker #0

    C'est parce que je vais à l'église. C'est parce que je suis avec mon bébé. Un peu flamme. Et du coup, sur LinkedIn, très bien, vous pouvez me regarder. Si vous avez envie, il n'y a pas de souci. Je réponds avec plaisir. Et tous les liens pour faire les démos, s'abonner, tout, c'est sur le compte.

  • Speaker #1

    Ok, te contacter directement via LinkedIn, c'est la manière la plus rapide et efficace de pouvoir te contacter. Merci beaucoup Théo pour cet échange riche et passionnant. Moi, j'en retiens qu'en tout cas, tu as plusieurs fois démontré que grâce au cadre et grâce finalement à ton environnement, tes proches et aussi tes équipes, ça t'a permis de pouvoir aller de l'avant. de pouvoir quand même faire face à des gros challenges. Ça peut être aussi un beau message d'espoir pour d'autres entrepreneurs qui peuvent se retrouver un peu dans la tourmente et se dire, oh là là, le redressement judiciaire, c'est la fin du monde. Et peut-être de le voir avec un œil plus positif en se disant, si on est bien entouré, le redressement judiciaire, c'est peut-être le début d'autre chose. Tu parlais...

  • Speaker #0

    Ça l'est de toute façon, bien sûr.

  • Speaker #1

    Voilà, tourner la page et pouvoir faire quelque chose de... de mieux, d'encore mieux. Merci en tout cas pour ce temps consacré. Et puis, je te souhaite une belle après-midi et beaucoup, beaucoup de succès avec

  • Speaker #0

    LinkUp. C'est gentil, Sandra. Merci beaucoup. Merci à toi, très vite. Salut.

Chapters

  • Introduction et présentation de Théophile Laroussini

    00:02

  • Parcours personnel et professionnel de Théophile

    00:13

  • Les défis de LinkUp Coaching et le redressement judiciaire

    04:37

  • Gestion du stress et importance de l'entourage

    21:52

  • Présentation du projet SaaS pour coachs

    38:23

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Description

Dans ce nouvel épisode captivant de Divers-Gens , nous plongeons dans l'univers captivant de Théophile Laroussinie, CEO de LinkUp Coaching.

À travers son récit inspirant, Théophile nous dévoile ses expériences de vie et les défis qu'il a dû surmonter pour prendre les rênes de son entreprise.

Entre son rôle de père, ses études en sociologie et sa carrière de dirigeant, il nous montre qu'être un entrepreneur, c'est aussi jongler avec des responsabilités multiples et parfois contradictoires.


La crise majeure qu'il a affrontée, suite à l'incarcération de l'un des fondateurs de LinkUp, a mis à l'épreuve non seulement son leadership, mais aussi sa capacité à redresser une situation critique. Dans un monde où l'entrepreneuriat peut sembler être un parcours semé d'embûches, Théophile nous rappelle l'importance de s'entourer des bonnes personnes et de créer un cadre de travail propice à l'épanouissement.


Au fil de l'épisode, il partage également son nouveau projet innovant : un SaaS dédié aux coachs, conçu pour simplifier la gestion de leur activité.
Une initiative qui illustre parfaitement comment l'innovation et la stratégie peuvent s'allier pour répondre aux besoins d'un secteur en pleine expansion.


Si vous êtes passionné par le coaching, la vente, et que vous cherchez à dépasser vos croyances limitantes, cet épisode est fait pour vous.

Divers-Gens vous offre une plongée authentique dans le monde de l'entrepreneuriat, où chaque expérience de vie est une leçon précieuse.

Écoutez comment Théophile Laroussinie incarne la notion de « parfaitement imparfait » et comment sa vision et sa résilience peuvent vous inspirer à surmonter vos propres défis.

Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous donnera des clés pour naviguer dans un monde volatile, incertain complexe et ambigu.

Que vous soyez entrepreneur en herbe ou dirigeant aguerri, cet épisode vous apportera une dose d'inspiration et de stratégie pour faire face aux aléas de l'entrepreneuriat.

N'attendez plus, plongez dans cette aventure humaine et professionnelle avec nous !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Théo, nous voici aujourd'hui réunis pour un nouvel épisode du podcast Divergent. J'accueille Théophile Laroussini aujourd'hui. Et comme tu m'as dit que tu n'avais absolument pas écouté d'autres interviews, c'est parfait parce que ce que je propose à mes invités en début d'entretien, c'est de se présenter eux-mêmes. Comment tu veux pour te présenter Théophile ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Sandra déjà pour l'invitation. C'est un plaisir d'être ici. Pour me présenter, j'ai 32 ans. Attends, je fais le calcul quand même parce que à partir d'un âge, on arrête de savoir exactement. Je ne suis pas si vieux que ça, tu vois. J'ai 32 ans, je vais avoir 33 cette année. J'ai un petit bébé, je suis papa depuis un an et demi maintenant. C'est un peu la majorité de mon temps là. Et sinon, j'ai fait de longues études de sociologie notamment. J'ai fait un doctorat que j'ai arrêté ensuite. Et depuis 2021, je suis dirigeant d'une école de coaching qui s'appelle LinkUp Coaching. Et du coup, mon quotidien professionnel aujourd'hui, c'est de l'entrepreneuriat. Je ne suis pas auto-entrepreneur parce que j'ai une équipe, je suis CEO d'une petite PME. Avec une école de coaching et on est en train de développer une autre partie qui prend 90% de mon temps, qui est le développement dans le SaaS de gestion d'activités, de développement des compétences et d'accompagnement client pour les coachs. Et on est dans la phase 1. Market Fit, le lancement du produit. Donc, ça fait à peu près six mois que ça existe et que ça marche très bien. Et c'est vraiment un nouveau challenge hyper intéressant que j'adore. Voilà pour la présentation rapide.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, on peut dire que tes journées sont bien remplies entre ton nouveau rôle de papa et ton rôle de CEO à la fois d'une école de coaching et à la fois ce projet SAS qui se développe. Donc, c'est toujours la période quand ça commence, surtout pour les SAS. ça demande pas mal d'énergie, de temps, de ressources diverses et variées, j'ai envie de dire. Oui. C'est ça. Donc, merci pour le temps que tu vas nous accorder aujourd'hui. Et justement, une autre proposition que je fais à mes invités lors de nos échanges, c'est de, pendant un instant, prendre deux secondes de la hauteur pendant deux secondes de te dire si tu n'étais pas... pas théophile Laroustini, donc tu n'es plus cet humain-là, et que tu étais autre chose. Qu'est-ce que tu serais d'autre, et pourquoi ? Évidemment, en lien avec qui tu es, mais tu sais, c'est un peu le concept du portrait chinois.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas, mais écoute, on va essayer. Est-ce que je serais, si je n'étais pas moi ? Je n'ai aucune idée, je ne saurais pas te dire. C'est quoi ? C'est un animal ?

  • Speaker #0

    Voilà, ça peut être un animal, une couleur, qu'est-ce que j'ai eu, une musique. souvent c'est vrai qu'on est plutôt sur des animaux parfois sur des couleurs parfois sur des éléments naturels je dirais,

  • Speaker #1

    là je pensais à des animaux au début mais je ne vais pas faire un animal, je vais faire autre chose je vais dire de la musique et la musique de Bob Dylan parce que j'aime beaucoup Bob Dylan et parce que je trouve que c'est une musique très vibrante qui donne envie de vivre des émotions positives et négatives et voilà,

  • Speaker #0

    réponse ok donc pour le Bob Dylan alors c'est ça ? la good vibe mais le côté humain exactement ok donc le côté humain en même temps ça fait sens par rapport au métier que tu exerces aujourd'hui qui est complètement en lien avec l'humain comme tous les métiers tu me diras je te dirais ok est-ce qu'il y a une autre idée qui te vient ou ce serait ça une musique qui te ferait une chance tu as un top 3 ou ?

  • Speaker #1

    une chanson de Bob Dylan en particulier Oui, bien sûr. Je pense que ce serait sur l'album Blood on the tracks, qui est un album un peu assez connu de Bob Dylan, je crois. Et la chanson « Heal it, it wins » , qui est bien, qui parle d'une rupture et tout. Je n'ai pas vécu de rupture depuis très longtemps, mais c'est une très belle chanson sur la rupture, sur tout ce que comporte une vie à plusieurs, enfin à deux en l'occurrence, sur tout ce qu'on construit et la manière dont ça va et ça vient. Très, très belle chanson. Je vous la recommande. La vie,

  • Speaker #0

    quoi.

  • Speaker #1

    C'est ma petite reco de la journée, exactement.

  • Speaker #0

    D'accord, super. Merci pour la reco. J'irai écouter ça après notre interview. Eh bien, écoute, je te propose de rentrer dans le fil du sujet. Le podcast est là pour proposer aux invités de raconter leur histoire. Tu peux la commencer où tu veux. Tu peux en dire ce que tu veux. Et tu la termines, évidemment, où tu veux. Aussi. Donc, tu as vraiment champ libre et puis la seule, on va dire... La seule chose, c'est de nous évoquer surtout, en particulier, j'ai envie de dire, des moments de ta vie, que ce soit pro, perso, où tu as dû chercher des ressources, où tu as dû développer certaines stratégies de résilience, et puis en échanger là-dessus si ça te va.

  • Speaker #1

    Ouais, carrément, ok, ok, ok. Écoute, moi je suis né en 1992, une bien belle année, en août, voilà. Donc après tous mes anniversaires, j'ai jamais fait des anniversaires avec plein de copains et tout, parce que j'étais toujours en vacances. Ceux qui sont nés au milieu de l'été, vous comprenez. Oui, ça se fait aussi. On se comprend là-dessus. Donc je suis né en août 92, j'ai grandi dans la banlieue parisienne, dans la banlieue sud de Paris. Et voilà, j'ai eu une enfance très heureuse, tout allait très bien, pas de soucis particuliers. Et ensuite, les premiers vrais souvenirs que j'ai, j'ai des souvenirs depuis que je suis tout petit évidemment, comme tout le monde, je crois que ça peut partir de 4-5 ans les souvenirs. Mais sinon, des choses qui me définissent maintenant, je pense que ça va commencer avec les années lycées, comme beaucoup de gens. Et c'est là où tu commences à devenir un peu un individu, à t'émanciper de tes parents, etc. Et du coup, les années lycées, c'était super bien pour moi. J'avais plein de copains, plein d'amis. J'étais pas trop... Pas trop aller en cours quoi, voilà, je faisais le minimum. Tu es le genre d'élève où tu dis, c'est potentiel mais il ne travaille pas, etc. Parce que j'avais d'autres choses à faire que d'aller dans un cours, je ne m'apesantirais pas là-dessus. Et donc c'était des superbes années avec plein de potes, on s'amusait bien. Et ensuite j'ai eu mon bac du coup avec le minimum syndical quoi, je crois que j'ai eu 10,1, un truc comme ça. Et voilà, donc c'était des belles années, c'était cool. Et ensuite, j'ai passé deux ans un peu à me chercher, c'était un peu après le bac, parce que c'était des années assez intenses, évidemment. Et du coup, j'ai fait pas mal de voyages après, et j'avais besoin de partir, je pense. J'ai vécu avec ma mère pendant très longtemps, donc de partir chez ma mère, même si j'aime beaucoup les deux, il n'y a pas de soucis, mais de partir chez mes parents et de voyager, de faire plein de choses. Donc j'ai fait ça pendant deux ans et je m'étais inscrit un peu à la fac en même temps, mais c'était pas trop mon truc, j'avais pas trop envie de bosser là tout de suite. Et à un moment donné, il faut quand même que je fasse quelque chose de ma vie, donc je me suis réinscrit à la fac, en fac de sociologie. Ça c'était quoi ? C'était en 2013, je pense ? 2012 peut-être ? Ouais, je sais plus, je crois que j'ai eu mon bac en 2010, donc en 2012, tu vois, rentrée 2012. Je me suis inscrit en fac de sociologie. Après deux ans, je faisais un peu tout et n'importe quoi. Et là, ensuite, c'était un peu ligne droite. Pendant quelques temps, j'ai fait trois ans de licence de sociologie. Et juste avant ça, j'avais rencontré la personne avec qui je vis encore aujourd'hui, ma femme actuelle. On s'est rencontré fin 2011, je crois. Et du coup, on s'est installés ensemble. à ce moment-là et j'ai fait mes trois ans de licence, deux ans de master. J'ai rejoint LinkUp, la boîte dont je suis CEO, en 2010, quand je suis entré en master 1. J'ai fait un petit stage pour eux au département R&D, parce que c'était une école de coaching qui aimait beaucoup la recherche et le développement. Et l'une des cofondatrices avait fait la même fac que moi, fait été et les mêmes études et du coup du coup j'ai rejoint la boîte au niveau du département R&D que j'ai continué à structurer en parallèle de mes études, tu vois, avant de prendre la direction en 2021 dans des circonstances un petit peu complexes, on en reparlera plus tard peut-être. Et du coup, ouais, j'ai fait ça, tu vois, j'ai mené de fond ça et donc j'avais un petit, je travaillais un ou deux jours par semaine, tu vois, à LinkUp pendant longtemps et en même temps je faisais mon master et ensuite mon doctorat que j'ai fait pendant 5 ans en tout. Mais je me suis inscrit en 2017 et en 2021, du coup, je suis devenu CEO dans des circonstances qui étaient inattendues. Et ça m'a obligé, j'ai encore fait un an de cours petit à petit pour les étudiants parce que je m'étais engagé. Et après j'ai arrêté complètement parce que je n'avais plus le temps. Donc ça c'est au niveau pro, entre guillemets. Au niveau perso, j'ai rencontré ma femme parce qu'on est mariés en fin 2011. Et voilà, on s'est installés ensemble très vite, on a vécu ensemble très vite. Et depuis on vit ensemble dans Paris, depuis 2012-2013 je crois. Et on a eu un bébé il n'y a pas longtemps, également. Donc voilà, on voit si tu as un parcours de A à Z.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant parce que finalement, après, c'est un parcours qui est... que je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui peuvent aussi se retrouver dans le côté les années vitées c'est les années sociales j'ai envie de dire où on est vraiment entouré de potes on vit la vie dans l'instant présent et tout ça puis après à un moment donné la réalité nous rattrape j'ai envie de dire et on nous dit il faut trouver un métier, il faut trouver quelque chose et comme beaucoup de personnes à cette époque là c'est pas forcément clair moi quand je Quand on est petit, on peut dire, quand je serai grand, je serai médecin, je ne sais pas tout quoi. L'avocat et les parents souris, ils sont contents. Mais quand on arrive finalement à cet âge charnière, où on doit quelque part choisir une carrière, une filière, ou je ne sais pas comment le définir exactement, mais une voie, toi, tu as choisi la voie de, finalement, il y a une sorte d'ultimatum qui m'est posé de choisir. Et tu dis, c'est deux ans de recherche. La formule était intéressante. Tu as dit deux ans de recherche et tu as fait pendant deux ans des voyages. Et pour moi, tu vois, ça rejoint un peu cette... J'ai l'impression, cette dynamique après, comme par hasard, entre guillemets, je ne crois pas au hasard, mais tu te retrouves à développer pour LinkUp Coaching le département recherche et développement. Tu as quand même fait un doctorat aussi. Donc, ça... demande...

  • Speaker #1

    C'est pas docteur,

  • Speaker #0

    je n'ai pas... Tu as envie d'aller plus loin. Je veux dire, tu vois, tu n'as pas juste fait tes études comme ça de sociologie. Et la sociologie, déjà en soi, c'est essayer de comprendre... Je ne connais pas grand-chose à part Bourdieu, c'est la seule référence que j'ai en sociologie. On voit quand même un peu les comportements humains, comment comment ça se fait que 80% de la population agit d'une manière presque automatique de certaines façons, avec certaines croyances. La sociologie s'intéresse quand même à ces thématiques-là. Et toi, tu te retrouves à 33 ans, à la tête d'une école de coaching avec un SAS en cours de développement, alors que, entre guillemets, Tu as pris du retard, je mets vraiment des guillemets là-dessus, en faisant tes deux années de recherche, de voyage, d'exploration. En même temps, c'est les Anglais qui disaient ça. La racine du mot tourisme venait de tour. On disait aux jeunes Anglais, de bonne famille évidemment, qu'il était important qu'ils fassent un tour, donc qu'ils voyagent en Europe pour s'instruire, pour se former, pour se cultiver. Et puis après, on considérait qu'ils étaient des hommes. Et j'ai un peu l'impression que toi, tu as fait ton tour à toi, tu as voyagé. Est-ce que tu as, justement, pendant ce voyage, tu as fait des rencontres ou des choses qui t'ont peut-être des signes, je n'en sais rien comment tu veux les appeler, mais des choses qui t'ont mené sur la voie que tu es aujourd'hui avec le recul ?

  • Speaker #1

    Non, non, pas particulièrement, je ne pense pas. Je ne pense pas parce que le premier truc que j'ai fait, c'est que je suis allé vivre à Londres. Du coup, j'étais serveur à Londres. Et ça c'était pour vivre tout seul quoi. J'avais des colocs, mais pour vivre, enfin sortir un peu d'où j'avais été pendant longtemps. Mais j'avais besoin je pense de partir d'où j'ai un peu grandi, tu vois. Parce que y'a des gens qui aiment bien garder souvent ces relations, accumuler comme ça du passé, des racines, moi j'aime pas trop. Et du coup j'avais besoin de couper avec l'environnement que j'avais connu, même si j'aimais beaucoup, j'avais tous mes amis et tout. Je voulais pas rester attaché à cet endroit.

  • Speaker #0

    T'avais envie d'autre chose quoi, envie d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Donc voilà, c'était plus pour ça tu vois, mais c'était vraiment pas... Bon et puis évidemment, aussi moi je viens pas d'une famille extrêmement riche tu vois, non plus particulièrement tu vois, mais c'est un milieu quand même aisé, classe point insu, tu vois, donc j'avais aussi la possibilité de faire ça, et j'avais des assurances derrière quoi, c'est-à-dire que je pouvais tout à fait... tout à fait prendre le temps et aussi c'est quelque chose qu'on peut de moins en moins faire en plus aujourd'hui avec les différentes réformes de l'éducation. Moi, c'était juste avant Parcoursup. Je pense que Parcoursup, ça a dû arriver deux, trois années après, je crois. Et du coup, il y avait quand même un certain... Si tu étais dans la filière générale, encore une fois, si tu étais dans la filière générale et dans des lycées plutôt OK, tu avais quand même le luxe de ne pas trop avoir à choisir très tôt. C'était là, je crois, que tu dois choisir une orientation en seconde, c'est hyper anxiogène et tout. Moi ça allait encore et c'est pour ça que j'ai fait aussi des sciences. Je m'étais inscrit en fac de philo après le bac, j'y suis pas trop allé, mais moi je voulais vraiment une filière la plus généraliste possible. Donc j'ai fait philo, ensuite j'ai fait socio, c'est vraiment des... Des champs de recherche qui sont très transversaux, où tu peux t'intéresser à plein de choses. C'est pour ça que j'ai arrêté la philo aussi, parce que t'es obligé de lire toute l'histoire de la philosophie, t'es obligé de faire les classiques, etc. En sociologie, comme c'est une science un peu plus récente, et qui du coup n'est pas hyper auto-référencée non plus, parce qu'en philosophie, tes références, c'est d'autres philosophes, en tout cas dans ta phase de formation, parce qu'il faut que tu apprises les classiques. En sociologie, t'as un petit peu plus de place pour... l'improvisation à ce niveau là et pour te nourrir d'autres d'autres références et du coup ouais moi c'était vraiment le j'ai eu le luxe de pas avoir à choisir tu vois pendant pendant longtemps et c'est un peu ce que je recherche à quoi donc je sais pas si c'est encore possible ce que ça que les réformes structurelles font que mais mais du coup ça c'était plutôt pas mal et c'est pour ça que tu vois voilà je voyais j'ai parce qu'en fait c'était soit ça soit je restais chez moi jouer à fifa tu vois à ne rien faire donc autant autant partir et faire d'autres choses et découvrir d'autres Et quand t'es revenu du coup pourquoi la philo et puis la socio qu'est-ce qui t'a fait pivoter qu'est-ce qui t'a fait choisir ça Déjà quelque chose de très concret c'est juste que quand t'es inscrit dans une fac c'est très simple de s'y réinscrire donc en fait j'ai rechoisi la même fac c'était Paris 4 en fait et je me suis réinscrit en socio parce que t'es sûr de rentrer en fait J'avais fait d'autres demandes pour faire du journalisme et de la linguistique. Heureusement que je n'ai pas fait ça, parce qu'il y a beaucoup moins de débouchés en sociologie notamment. C'est beaucoup moins intéressant à ce niveau. Et du coup, ça m'intéressait un petit peu, mais sans plus. Et c'est juste que j'étais concrètement le plus simple en termes de restriction administrative. Pendant deux ans, d'ailleurs, je n'ai pas beaucoup bossé non plus. J'étais toujours un petit peu... dans le mindset que j'avais au lycée de ne pas trop travailler. Et j'ai vraiment commencé à travailler, à m'intéresser au corpus et à tout ça en troisième année. Quand tu commences à pouvoir faire tes propres projets d'encherche, et là ça a commencé à m'intéresser vraiment. Et à partir de là, j'ai vraiment bossé, j'ai eu de très bonnes notes. Du coup ça m'a permis d'être candidat au doctorat derrière, d'avoir le contrat doctoral, d'être financé pour faire mon doctorat, etc. Et ça c'était à partir de l'A3. L3, M1, M2 c'était un peu... ligne droite vers le doctorat.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et tu disais qu'en parallèle, pendant cette année 2012, tu es à la fois déjà impliqué dans l'école de coaching, Linker. Ça,

  • Speaker #1

    c'était en 2017. En 2017,

  • Speaker #0

    autant pour moi. 2017. Et 2021, tu arrives à la tête de l'école.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu plus quels ont été tes challenges à ce moment-là ? Parce que tu avais l'air de dire que ça s'était fait un peu comme ça par « surprise » .

  • Speaker #1

    Oui, surprise, c'est un petit peu le mot. En fait, la personne qui dirigeait LinkUp à ce moment-là, qui est l'un des fondateurs, a été emprisonnée pour des faits. qui relève de caractéristiques pénales, je ne vais pas trop, mais c'est des faits très graves. C'est très compliqué. Et du coup, déjà, c'était un choc, évidemment, par rapport à ça. Et du coup, on s'est réunis sur les équipes de LinkUp, en se disant, on fait quoi ? Parce que du coup, tu perds tes agréments et tout, parce que tu ne peux pas, quand tu as une certif officielle d'État, tu ne peux pas être mis en examen ou avoir... à faire avec la loi. Si tu as une infraction du code de la route, ça va, si tu as un PV, il n'y a pas de souci. Mais bon, quand ça relève du pénal et que c'est très grave, là, ce n'est plus possible. Donc, en fait, on a perdu les agréments et tout. Et en plus, en termes d'image, c'était aussi...

  • Speaker #0

    C'est pas un coup de plus positif.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'était très compliqué. Et du coup, c'est vrai qu'on s'est retrouvés dans une situation très complexe. On nous est tombés dessus comme ça, vraiment du jour au lendemain. tous les drames dans la vie, t'as un coup de fil et hop, des choses qui basculent comme ça. Et du coup, on s'est réunis un petit peu tous, on s'est dit, on fait quoi ? Ah bah, ce serait bien qu'un tel soit président ou présidente, parce que voilà, ah non, non, moi je veux pas, personne voulait, du coup j'ai dit, écoutez, il faut bien qu'on finisse tout ça, tu vois, il faut bien qu'on le fasse, donc je vais le faire, du coup je suis devenu président de LinkUp à ce moment-là, et en fait, mon mandat, entre guillemets, c'était... On a 500 clients en cours, tu vois, donc c'est de faire en sorte qu'ils soient certifiés dans X mois. C'est une formation longue, certifiante, donc 9 mois. Je ne sais pas trop où ils en étaient tous, mais bref, en gros, on avait à peu près 500 clients. Et du coup, ça nous donnait, pour ceux qui venaient de s'inscrire, par exemple, il fallait délivrer ce pour quoi ils avaient payé. Parce qu'en fait, la formation professionnelle, tu as des flux de trésor qui sont un peu particuliers parce que tu es très souvent payé à la fin de la formation. Et du coup, on pouvait tout à fait, tu vois, c'est fait pour ça d'ailleurs, en cas de problème. Comme ça, tu es sûr de pouvoir faire en sorte que l'entreprise peut gérer la formation jusqu'à la fin. Et donc, voilà, mon mandat, c'était, moi, je m'étais fixé deux objectifs. C'était le premier, amener tous les clients actuels, tu vois, à la certification, faire en sorte qu'ils se certifient et clôturer les choses, tu vois, de manière cadrée et bien, quoi. Voilà, tout simplement. Et du coup, ça a impliqué beaucoup de... d'efforts évidemment puisque dans un premier temps pour voir quand il a fallu parler à tout le monde à tous les clients pour l'expliquer la situation et c'est donc je me rappelle bien fait le tour de toutes les promos il ya beaucoup de clients tu vois donc on a fait le tour de tous les promos tous les matins à 8 heures je me réveillais ce qu'on devait le cas le dernier moment tu vois à 8 heures on présentait on présentait tout ça et voilà il a fallu parler à tous les partenaires tous les prestat et tout pour montrer un petit peu ce qu'on allait faire Et petit à petit on s'est rendu compte qu'en fait il y avait une bonne compréhension de la situation, qu'une chose c'était les équipes de LinkUp et la boîte, et l'autre c'était ce qu'avait fait le fondateur, et du coup que finalement c'était deux choses différentes, donc on a commencé à se dire, peut-être qu'en fait il y a un moyen de finalement pas forcément arrêter, ce qui serait dommage si tout le monde est engagé dans l'aventure. Du coup on a un peu bossé là-dessus, on a retrouvé une certif, cinq mois après, c'est une... une autre école de coaching qui a accepté de nous porter entre guillemets donc tu peux devenir partenaire c'est d'une école certifiée certificatrice et du coup ça nous a permis de recommencer à commercialiser en septembre suivant tu vois donc moi j'ai pris la tête du coup fin janvier début février je crois dans ce temps suivant on a recommencé à on a pu recommencer à commercialiser et du coup bah voilà c'est enclenché un deuxième donc ce premier ce premier choc là ça a demandé c'était très très dur en termes de gestion du stress j'ai fait pas mal de crise d'angoisse et de panique. Suite à ça, pendant plusieurs mois, voire années, là ça va mieux. Et derrière, on est retombé direct dans une autre crise l'année suivante, début 2022, parce que du coup, quand tu commercialises pas pendant six mois, t'as des problèmes de trésorerie. Et donc, j'ai plus le choix, j'ai été obligé de faire une cessation de paiement à ce moment-là, et donc redressement judiciaire. Heureusement, j'ai été hyper bien accompagné, et c'était hyper formateur, mais je reviendrai juste après. Et du coup, deuxième année dirigeant, on fait redressement judiciaire, ce qui était très bien parce que ça permet de bien structurer la boîte et aussi de faire une formation accélérée à la gestion d'entreprise. Redressement judiciaire quand tu es bien entouré avec les bons administrateurs, les bons mandataires, les bons avocats et tout, franchement, c'est super. Et comme nous, on avait une activité qui avait repris, et que les difficultés étaient exogènes à l'entreprise, ce n'était pas une question de mauvaise gestion de l'équipe en tant que telle, mais on a arrêté de commercialiser pendant six mois parce qu'il s'est passé ça. C'est tout à fait compréhensible, on a recommencé, on a des bonnes perspectives de croissance, la société va bien, tout se passe bien. Et du coup, on est sorti avec un plan de continuation, ça s'appelle. Je ne sais pas si tu es au courant des éléments de renforcement judiciaire en général, mais tu as trois options. Soit tu es racheté, ce qui se passe souvent, ce qu'on voit souvent dans les médias. Soit tu liquides la société, ce qui se passe très souvent aussi, la plupart des boîtes, tu les liquides quand tu as un cession de paiement. Soit tu fais un plan de continuation, c'est-à-dire que la boîte continue. Et les dettes que tu avais, que tu ne pouvais plus régler, tu les étales. Nous, c'était un étalement du plan de paiement sur 9-10 ans, je crois. 10 ans, c'est le max. Et donc, l'objectif, c'est de l'étaler au maximum pour être tranquille en termes de trésor. Et ensuite, tu fais un plan où tu dis, tu fais un prévisionnel sur 10 ans. Voilà les prévisions de croissance, voilà ce qu'on va faire. Voilà ce qu'on va rembourser chaque année du plan, etc. Et du coup, ça c'était super parce que ça m'a vraiment... Bon déjà, c'était quand même très stressant au début parce que c'est une situation nouvelle et tu te dis, c'est fini en fait. Moi, je ne savais pas du tout ce que ça voulait dire tout ça. Et je me disais, bon, très bien. Donc, je commençais à réfléchir, je vais faire quoi après ? Surtout que j'avais été mal conseillé, donc je n'avais pas d'assurance dirigeant à ce moment-là. Donc, c'était vraiment tout rien. À ce moment-là, c'était assez compliqué. Mais du coup, on a très vite vu, entrevu les possibilités de... de sorties positives en tout cas, en termes de continuation. Et du coup c'était bien, parce que ça a vraiment permis de bien structurer les process. On était déjà iso et tout, donc c'était pas mal, mais tu vois, ça m'a permis aussi de finaliser avec tout l'héritage de l'organisation passée qu'il y avait et que forcément tu gardes un peu par inertie, parce que c'est compliqué aussi, simplement de faire des ruptures de contrats ou ce genre de choses. Donc il y avait une organisation qui n'était pas du tout adaptée à... au travail en tant que tel, il y a l'activité. Et du coup, une rencontre de son judiciaire, ça te permet aussi de faire un licenciement économique, tout simplement. Mais ce qui nous a, dans notre cas, permis quand même d'assainir vraiment, parce qu'il y avait des politiques je pense salariales qui n'étaient vraiment pas cohérentes, en fait. C'était vraiment la structuration de nos capes avant que j'en prenne la tête, c'était un peu n'importe quoi. avec des très gros salaires sur des postes vraiment inutiles. Enfin bref, je te passe les détails. Ce ne sont pas des choses dont il faut trop parler en public, évidemment, parce qu'après, il y a des accords et tout. Mais du coup, c'est vrai que ça permet aussi d'aussi modeler la société telle que tu veux la proposer, et de faire un peu, pas tableau race du passé, mais aussi de la restructurer en fonction des objectifs que toi, tu as, etc. Donc, c'était pas mal. Et quand je parle de moi, c'est moi et l'équipe en tant que telle qu'on le porte aujourd'hui, puisque là, tous les gens... qui bossent là aujourd'hui avec moi, la plupart sont là depuis très longtemps, depuis 2014, 2015, 2016, 2017 et tout. Donc voilà, ça nous a permis de bien repartir sur le bon rail. Et du coup, depuis, tout va bien. On est très contents. On est sortis du RJ un an après, du coup en 2023. Ça dure un an max, je crois, en gros. Donc on est sortis en 2023 et depuis, c'est juste, je peux enfin arrêter de gérer des crises et je peux enfin gérer simplement le développement d'une société. normal, ce qui est fort agréable. Ça doit surprendre.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu avais quand même encaissé pas mal de stress, ça peut se comprendre. En fait, il y a comme différents niveaux de crise. Il y a la première crise qui est, tu as parlé de choc, quand tu apprends la nouvelle, ça vous tombe un peu dessus comme ça, sans crier gare. Donc, il y a la gestion de crise, on va dire, pure et simple. Là, on se réunit, on essaye de voir Mouah ! Mais personne n'a envie de trop se mouiller parce qu'on ne sait pas trop où on va à ce moment-là. Donc, pas de visibilité, beaucoup d'incertitude. Et tu y vas quand même. Qu'est-ce qui fait que tu y vas quand même ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, écoute.

  • Speaker #0

    Un appel ? Envie de faire, je ne sais pas, une épargne ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, évite. Non, non, je ne pense pas. Je pense que c'est simplement le fait que devant, il y a quelque chose à faire. Je me suis dit, bon, écoute, voilà. on va le faire, c'est pas grave, on va mettre le bleu de travail tu vois, et c'est parti de toute façon voilà, c'est des tâches qui sont assez on saute pas non plus dans l'inconnu et puis même je veux dire, si tu prends juste la tâche en tant que telle, le fait de se dire bon c'était pas oui c'était très compliqué à gérer etc mais c'était ça ou rien en fait, tu vois donc finalement si personne n'y va moi je peux le faire, de toute façon je pense que je suis en capacité de le faire, il y a une équipe qui est là quand même donc je vais essayer voilà, et ensuite Oui. On a pris nos tâches les unes après les autres.

  • Speaker #0

    Tu avais des personnes ressources qui étaient là aussi pour te donner, on va dire, le cadre suffisant pour, tu disais à la fois, pour prendre cette décision de reprendre la tête de LinkUp, mais aussi au moment du redressement judiciaire, tu dis que tu as été très bien entourée. Donc, en fait, ça fait comme, c'est un peu ta stratégie gagnante d'être bien entourée, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Oui, la stratégie gagnante, après, c'est des...

  • Speaker #0

    Tu arrives à...

  • Speaker #1

    à trouver les bonnes personnes ressources ou comment elles étaient déjà là ou enfin pour la première c'est déjà là c'est l'équipe tu vois qui est encore là pour la plupart du coup je profite pour les remercier un petit coucou c'est bon c'est pas de casque et pour le redressement judiciaire non c'était surtout tu vois je pense en gros j'avais vu le notre commissaire au compte à Et je dis bah on a des petits soucis là de trésor et tout, tu vois en fait en gros c'est un truc tout bête parce qu'on avait vraiment je crois 300 000 euros de trous tu vois à combler.

  • Speaker #0

    pour un CA à l'époque à 2 millions 5, 3 millions. Et du coup, j'avais dit à la banque, au pire, prêtez-nous l'argent. Je vous présente la difficulté, il n'y a pas de souci. Et ils m'ont envoyé paître. Donc, j'ai retenu après. On est parti de cette banque. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Quand tu es dans la banque, tu dis, ok, quand je reviendrai sur mes petites papettes.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais bref, on ne va pas retenir ça. Mais du coup, le commissaire au compte, je lui ai dit, voilà ce qui se passe. et en fait il m'a dit ah bah écoute j'ai croisé un avocat sur une affaire de RJ. Également, je t'attache sans contact. C'était vraiment quelqu'un avec qui on bosse toujours. Mais de très bons conseils. Ensuite, ça m'a permis d'être entouré des bons administrateurs judiciaires, des bons monétaires. Quand tu es en rotation judiciaire, tu es au tribunal de commerce. Tu es un juge commissaire. je crois que ça s'appelle, et tu as également, et en fait, dans le, c'est pas un jury, je ne sais plus comment ça s'appelle, techniquement, mais tu vois, il y a des entrepreneurs aussi, et en fait, ils ne sont pas là pour te pousser et te casser en deux, mais ils sont vraiment là pour t'accompagner, pour comprendre la situation, et c'est vraiment d'excellents conseils, tu vois, donc c'est super, du coup, ça m'intéresse vraiment.

  • Speaker #1

    Tu as fait le temps,

  • Speaker #0

    alors ? Ouais, ouais, on pourrait dire ça comme ça, en effet. Ça m'a vraiment permis de voir ce qu'on faisait de bien, de me rassurer sur mes capacités à gérer la boîte. Ils étaient énormes. Tu as une gestion saine, c'est bien. J'étais content déjà. Deuxièmement, de donner de bonnes bases de projections pour la suite. Franchement, c'était bien. Là,

  • Speaker #1

    c'est une double crise, finalement, en très peu de temps. avec une équipe pour la première crise et puis une sorte de rassemblement d'experts en soutien de la suite. Parce que tu disais qu'il y avait soit la liquidation, soit le rachat, mais que dans votre cas, c'était le plan de continuation. Le plan de continuation, c'est un bon indice pour dire qu'effectivement, ils croyaient encore. Enfin, je veux dire,

  • Speaker #0

    ils croyaient bien que ça roulait. Concrètement, les différentes instances sont là pour représenter les différentes parties. Donc, tu as les créanciers. Quand tu as un défaut de paiement, tu as des créanciers. Tu as l'entreprise, tu as l'État et tout. Et en gros, si tu as fait de l'abus de biens sociaux, ce genre de choses, il y a l'État qui dit, ce que tu as fait n'est pas bien, tu vas aller en prison. Bye bye. Oui, c'est ça. Tu as ce type d'intérêt qui est regardé. Et évidemment, s'il voit que... Après, tu as aussi simplement... Est-ce que l'entreprise est capable de rembourser ces dettes-là ou pas ? Et en fait, tu rigoles pas. donc ils te disent bon bah Là, vu les prévisions que vous avez, vu l'état actuel des finances et tout, en effet, on considère qu'il y a des chances élevées que vous soyez en capacité de rembourser tout ça. Il n'y a pas de souci. Donc, en effet, on va structurer ce remboursement sur X années. Et voilà, c'est en effet un bon gage, je pense, de pérennité, etc. et de stabilité à la boîte. Parce que c'est vrai que sinon, il liquide. Ils te disent, il n'y a pas la possibilité, on va arrêter les frais. Et là, tu as d'autres mécanismes qui rentrent en compte. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Après, tu nous partageais aussi que justement, c'était une période où tu as, pendant tout ce temps-là, eu pas mal de crises d'angoisse, de gestion du stress. Comment tu as fait face à ça ? Comment tu as pu faire en sorte de ne pas perdre les pédales, j'ai envie de dire ? Que tu aurais pu aussi exploser en vol, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Écoute, plusieurs choses. Déjà, j'avais quand même une équipe pour faire tourner la boîte, tu vois, avec moi. Donc, en fait, toute l'activité ne reposait pas sur moi et n'a jamais reposé que sur moi. donc Pour le sas c'est un peu différent parce que toute l'acquisition je la fais moi-même mais c'est pas le produit qui me permet de vivre, j'en ai pas besoin pour vivre là tout de suite parce que c'est la grosse majorité du sas qu'on fait, c'est avec la formation évidemment, c'est un produit qu'on vient de lancer. Mais du coup tu vois, j'étais pas obligé de bosser 15 heures par jour pour que la boîte se sauve en plus de ça. Donc déjà ça me permettait d'avoir un cadre de travail sain, on est tous sur 35 heures globalement chez LinkUp. Pendant une période, je bossais plus, je pense, je bossais plus 45-50 heures, mais je pouvais aussi rebaisser vers les 35 si j'avais besoin. Donc, ça permet quand même d'avoir des moments de pause tranquille. Et aussi, le côté gestion de l'urgence, où il y a un moment où les crises angoisses sont apparues après. Comme toujours, je pense, quand tu gères une crise, tu la gères, et quand on sort, c'est là que ça peut commencer à être un peu compliqué. Je pense que le fait d'avoir une équipe qui permettait aussi de se reposer sur eux, et de se dire, la survie de la boîte ne dépend pas que de moi, je vais faire mes tâches techniques, gestion de la R&D, gestion de la production, gestion de tout l'aspect marketing, c'est une chose, c'était très bien, et je ne vais pas forcément faire les heures en plus, ou les semaines énormes qu'on associe souvent aux entrepreneurs. c'est vraiment pas une position que j'ai moi sur l'entrepreneuriat je pense que si tu si ça te fait souffrir d'être entrepreneur pose toi des questions sur ton organisation si tu es entrepreneur en tout cas et c'est pas fait pour ça et donc voilà tu vois j'ai aussi une vie personnelle qui est épanouissante agréable j'ai des enfin tu vois même à l'époque j'avais mes amis tu vois ma femme et tout et tout se passait bien et ça aide aussi d'avoir un cadre et voilà donc j'avais des ressources. j'avais de bonnes ressources à faire valoir pour que ça aille bien quand même.

  • Speaker #1

    Tu as souligné deux fois quelque chose en tout cas que je trouve aussi important, c'est le cadre. Tu disais que tu avais un cadre de travail sain, donc ça veut dire que c'est souvent là que certaines personnes à un moment donné se laissent un peu aller dans la spirale, c'est que on est plus sur 35 heures, on est sur 40 heures et puis on se demande pourquoi à la fin de la journée on se sent vachement fatigué. et puis tu disais aussi le cadre de vie parce qu'il y a le cadre au travail quand on est dans le faire et puis il y a le cadre de vie quand on est dans le partage avec ses proches tu disais voilà la vie quoi le fait de kiffer et de pas être en souffrance que ce soit au travail finalement tu disais si t'es entrepreneur et que tu souffres pose-toi les bonnes questions effectivement mais c'est pareil dans la vie de tous les jours si dans la relation dans laquelle tu es tu souffres pour soi aussi les bonnes questions en fait parce que j'avais je sais plus exactement de où ça venait je crois que c'est john de martini je sais pas si tu connais qui disait que la

  • Speaker #0

    douleur est inévitable mais la souffrance est optionnelle oui c'est une belle phrase parce qu'il ya plein de choses qui peuvent nous faire nous faire mal et c'est comme ça c'est la vie mais en effet quand ça devient chronique c'est après c'est toi qui entretient ou pas cette souffrance on va dire

  • Speaker #1

    Donc, effectivement, se poser les bonnes questions. Toi, en plus aussi, ce que je trouve intéressant, c'est que j'ai souvent interviewé des personnes qui sont dans leur entreprise, qui sont entrepreneurs et qui sont encore exécutants dans leur propre entreprise. Donc, en plus de la fonction, on va dire, de CEO, donner la vision, etc., ils sont encore les mains dans le cambouis, en train d'eux-mêmes donner la formation, en train de même... faire le market, enfin, ils sont partout et souvent parce qu'il y a un petit souci au niveau de la délégation. Et là, toi, justement, ce qui t'a sauvé, et tu l'as dit à plusieurs reprises, c'est ton environnement familial, amical, etc. au niveau de la vie privée. Mais finalement, aussi, cet environnement que tu avais, cette équipe que tu avais qui était en support, en fait, qui ne te demandait pas d'en faire plus, qui te demandait juste de faire ton job, on va dire ça comme ça. et qu'eux, impliqués, faisaient le leur correctement aussi. Et j'ai l'impression, justement, dans les différentes interviews que j'ai pu avoir, qu'il y a comme un effet bouclier face à l'adversité dans le fait d'avoir justement un cadre et d'avoir un environnement presque coopératif ou collaboratif autour de soi qui permet de… Voilà, si un individu perd pied… C'est pas grave parce que comme tout le monde est un peu comme entremêlé, c'est pas le maillon faible qui lâche et puis toute la chaîne qui lâche parce qu'en fait, on est dans un système où finalement, c'est une personne tout en haut qui gère tout. Et je vois que dans ta façon en tout cas de nous partager ton histoire, il y a vraiment cette dynamique de, en fait, on est une équipe. Comme tu as une entité familiale et amicale, tu as aussi une équipe professionnelle sur laquelle tu peux te reposer, sur laquelle il n'y a pas de problème pour déléguer. Et en plus, ça te permet, toi, en tant que CEO, finalement, d'être dans cette longueur d'avance aussi par rapport au projet SAS que tu disais, que tu mets ton énergie là-dessus, puisque maintenant, entre guillemets, toute la partie crise, redressement judiciaire et tout ça est passée. Donc, l'activité en plus elle a bénéficié à travers ce redressement là de conseils pour être encore meilleur optimisé au niveau de la structuration, les frais, tout ça j'imagine et donc ça va arriver encore plus de manière beaucoup plus fluide, donc ça c'est pas à refaire puisque ça a déjà été fait dans ce cadre là et donc tu as cette sérénité là d'un côté et c'est ça qui te permet de pouvoir développer du coup ce SAS là dont tu nous parlais tout à l'heure, tu peux nous en dire un petit peu plus Merci. sur justement ce projet-là que tu portes, là, tu me disais, depuis six mois.

  • Speaker #0

    Oui, oui, carrément. Déjà, on l'a lancé parce que c'est aussi, en tant que tel, moi, ça me permet aussi de m'occuper de choses qui sont… ou en tout cas d'une activité un petit peu différente de celle de la formation professionnelle, qui est une activité très normée, très administrative, et qui me fatigue un peu personnellement. Ce n'est pas le genre de choses que j'aime beaucoup gérer, tu vois, à ce fait-là. Et donc, tu vois, on a une équipe et des personnes qui gèrent ça au quotidien chez LinkUp, donc tu vois, c'est super et ça marche très bien. Et c'est vrai que moi, j'ai plus d'appétence pour tout ce qui est tech, tout ce qui est recherche, etc. et tout ce qui est aussi développement commercial et tout. Et ça me permet vraiment d'avoir aussi un espace de travail et d'expression d'une certaine manière, entre guillemets, je pourrais dire comme ça, un peu nouveau et vraiment hyper stimulant. C'est vraiment super d'avoir ce projet et en même temps d'avoir le luxe de ne pas en dépendre pour vivre parce que c'est sûr que moi, je vois plein d'entrepreneurs qui se lancent et tout. Forcément, quand tu es au Zaguet, c'est moins de plaisir. C'est quand même plus de... Il faut vraiment que je fasse... Ah mince, j'ai eu moins de leads. Par exemple, en mai, en termes de leads, c'était un peu plus tranquille parce que les gens seraient en vacances, il y a les points et tout. Si tu as besoin de ça, tu paniques, tu fais plein de choses et tout. Moi, j'étais « Ok, vas-y, tranquille, on va finir le market fit, on va bosser sur des trucs un peu plus fondamentaux. » Ça permet aussi de bosser dans des conditions de bonnes conditions, des conditions agréables. C'était juste pour l'un des avantages que ça a vis-à-vis de moi, vis-à-vis de ce que je disais tout à l'heure. On a lancé Insta, c'est pourquoi ? Parce qu'on forme des coaches depuis 2007, depuis longtemps. un peu plus de 4000 depuis que j'en suis moi dirigeant chez une copie 21 c'est un peu plus 1500 2000 je n'ai pas le chiffre exact quand je compte informer et bon c'est bien rendu compte quand tu te lances dans le métier de l'accompagnement tu vois d'autant plus quand tu n'as pas été entrepreneur avant il y avait plein de choses qui viennent qui viennent te limiter dans le développement d'activités et qui apporte leur lot de problèmes de souffrance éventuellement dans deux conditions sous optimale tu vois et en même temps en plus de ça en plus de des conditions réelles de l'entrepreneuriat, un ensemble d'injonctions. auprès des coachs qui existent, notamment celui de se former en continu, celui de continuer à s'améliorer, et ce qui fait des coachs un peu une cible facile pour des formations vendues très chères, ce genre de choses. Je ne parle pas de formation certifiante, parce qu'il faut être certifié en coaching professionnel. Mais après, je pense que si tu es certifié au coaching, il faut que tu coaches des gens. Donc il faut que tu te libères le plus de temps possible pour trouver des clients et pour les accompagner. On est vraiment parti de cette base en se disant comment je fais pour que 80% de ton temps, ce soir. C'est le truc de Pareto en termes d'optimum, d'optimal. 80% de ton temps, ce soit sur des tâches à haute valeur ajoutée, donc l'acquisition et le coaching, et que ce soit que 20% du temps restant sur tout ce qui fait tourner ta boîte, sur tout ce qui est gestion, tout ce qui est développement de tes compétences et accompagnement client en général. Donc on a créé un outil qui te permet de faire tout ça, tout en un, ça s'appelle LinkUp Palette, tu as plein de formations dessus, tu as tout un espace de gestion avec de la facturation, etc. et un espace d'accompagnement client qui te permet de leur proposer des ressources et de vendre un produit à plus haute valeur ajoutée et donc d'avoir plus de chances de conversion également. Donc on a vraiment pensé ça à développement d'activité. Comment je peux, en tant que coach, avoir une activité plus cohérente vis-à-vis du marché, sortir des carcans et un peu des idées qu'on a, des idées reçues qu'on a sur le coaching. Le coaching c'est 8 séances, il faut accompagner les gens comme ça, machin. Non, on a voulu se dire, on te crée un écosystème qui te permet, toi, de développer ton activité, de trouver tes clients, et les accompagner de la meilleure des manières. pour que tu puisses faire ce que tu as envie de faire, c'est-à-dire coacher les gens. Parce que la plupart des gens qui se forment au coaching, c'est souvent dans une deuxième carrière, pour la plupart, je pense. Et vraiment, c'est le moment où ils ont envie de se consacrer à leur passion, à ce qu'ils aiment. Et c'est dommage qu'ils ne puissent pas, finalement qu'ils se retrouvent un peu empêtrés dans des problématiques entrepreneuriales, alors qu'ils viennent pour coacher des gens. Donc voilà, mon objectif, c'est vraiment de faciliter la vie à ce niveau-là, avec le SaaS, avec Palot. Voilà, en quelques mots, si je dois te pitcher la chose.

  • Speaker #1

    Mais super ! Ça donne envie, en tout cas, parce que l'idée... Moi, j'aime beaucoup cette notion de loi Pareto, et comme tu dis, il y a pas mal de personnes aussi que j'accompagne, qui sont tous soit coach, soit thérapeute, soit psychologue, et qui doivent jongler avec 14 000 outils différents, donc ce n'est pas forcément des geeks de base. Et donc, ça...

  • Speaker #0

    Parce que c'est vrai que si tu as le temps, si tu sais faire de l'automatisation, etc. Il y a des choses qui sont très bien, mais je prends l'exemple de Notion assez souvent. Notion, j'adore, j'utilise beaucoup. Mais il y a un coût à l'entrée qui est très élevé, quoi. Que ce soit pour toi. Alors, si en plus, tu utilises une enchaîne pour tes clients, là, tu augmentes la complexité par 10, puisqu'il faut que tu gères la capacité d'autres personnes à gérer l'outil et tout. Donc, laisse tomber. Et du coup, on veut simplifier ça. Et après, tu vois, des gens qui veulent tout faire à la main, etc. Il y a plein d'outils, de choses qui existent, qui sont très bien. Mais le but, c'est que tu ne perdes pas de temps à faire ça, en fait. C'est que tu ailles coacher des gens.

  • Speaker #1

    Simplifier tout en un. et en plus dédié spécialement à cette activité-là, puisque ça aussi, ça... Le métier de coach a quand même ses problématiques, ses besoins particuliers. Donc, c'est aussi ça qui rend, je pense, ton SaaS. Je lui souhaite beaucoup de succès. Je pense qu'il y a plein de personnes dans mon audience qui seront sûrement intéressées. Et dis-moi un petit peu, Théo, où est-ce qu'on te retrouve ? Où est-ce qu'on voit pour une démo ?

  • Speaker #0

    LinkedIn. Ouais, LinkedIn pour tout ça. Allez sur LinkedIn, Théophine Larossini. Et voilà. Je publie tous les jours. Je ne publie plus le dimanche. Je me suis dit dimanche, je me lève. Je ne publie plus le dimanche. C'est le jour du seigneur,

  • Speaker #1

    Théo.

  • Speaker #0

    C'est parce que je vais à l'église. C'est parce que je suis avec mon bébé. Un peu flamme. Et du coup, sur LinkedIn, très bien, vous pouvez me regarder. Si vous avez envie, il n'y a pas de souci. Je réponds avec plaisir. Et tous les liens pour faire les démos, s'abonner, tout, c'est sur le compte.

  • Speaker #1

    Ok, te contacter directement via LinkedIn, c'est la manière la plus rapide et efficace de pouvoir te contacter. Merci beaucoup Théo pour cet échange riche et passionnant. Moi, j'en retiens qu'en tout cas, tu as plusieurs fois démontré que grâce au cadre et grâce finalement à ton environnement, tes proches et aussi tes équipes, ça t'a permis de pouvoir aller de l'avant. de pouvoir quand même faire face à des gros challenges. Ça peut être aussi un beau message d'espoir pour d'autres entrepreneurs qui peuvent se retrouver un peu dans la tourmente et se dire, oh là là, le redressement judiciaire, c'est la fin du monde. Et peut-être de le voir avec un œil plus positif en se disant, si on est bien entouré, le redressement judiciaire, c'est peut-être le début d'autre chose. Tu parlais...

  • Speaker #0

    Ça l'est de toute façon, bien sûr.

  • Speaker #1

    Voilà, tourner la page et pouvoir faire quelque chose de... de mieux, d'encore mieux. Merci en tout cas pour ce temps consacré. Et puis, je te souhaite une belle après-midi et beaucoup, beaucoup de succès avec

  • Speaker #0

    LinkUp. C'est gentil, Sandra. Merci beaucoup. Merci à toi, très vite. Salut.

Chapters

  • Introduction et présentation de Théophile Laroussini

    00:02

  • Parcours personnel et professionnel de Théophile

    00:13

  • Les défis de LinkUp Coaching et le redressement judiciaire

    04:37

  • Gestion du stress et importance de l'entourage

    21:52

  • Présentation du projet SaaS pour coachs

    38:23

Description

Dans ce nouvel épisode captivant de Divers-Gens , nous plongeons dans l'univers captivant de Théophile Laroussinie, CEO de LinkUp Coaching.

À travers son récit inspirant, Théophile nous dévoile ses expériences de vie et les défis qu'il a dû surmonter pour prendre les rênes de son entreprise.

Entre son rôle de père, ses études en sociologie et sa carrière de dirigeant, il nous montre qu'être un entrepreneur, c'est aussi jongler avec des responsabilités multiples et parfois contradictoires.


La crise majeure qu'il a affrontée, suite à l'incarcération de l'un des fondateurs de LinkUp, a mis à l'épreuve non seulement son leadership, mais aussi sa capacité à redresser une situation critique. Dans un monde où l'entrepreneuriat peut sembler être un parcours semé d'embûches, Théophile nous rappelle l'importance de s'entourer des bonnes personnes et de créer un cadre de travail propice à l'épanouissement.


Au fil de l'épisode, il partage également son nouveau projet innovant : un SaaS dédié aux coachs, conçu pour simplifier la gestion de leur activité.
Une initiative qui illustre parfaitement comment l'innovation et la stratégie peuvent s'allier pour répondre aux besoins d'un secteur en pleine expansion.


Si vous êtes passionné par le coaching, la vente, et que vous cherchez à dépasser vos croyances limitantes, cet épisode est fait pour vous.

Divers-Gens vous offre une plongée authentique dans le monde de l'entrepreneuriat, où chaque expérience de vie est une leçon précieuse.

Écoutez comment Théophile Laroussinie incarne la notion de « parfaitement imparfait » et comment sa vision et sa résilience peuvent vous inspirer à surmonter vos propres défis.

Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous donnera des clés pour naviguer dans un monde volatile, incertain complexe et ambigu.

Que vous soyez entrepreneur en herbe ou dirigeant aguerri, cet épisode vous apportera une dose d'inspiration et de stratégie pour faire face aux aléas de l'entrepreneuriat.

N'attendez plus, plongez dans cette aventure humaine et professionnelle avec nous !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour Théo, nous voici aujourd'hui réunis pour un nouvel épisode du podcast Divergent. J'accueille Théophile Laroussini aujourd'hui. Et comme tu m'as dit que tu n'avais absolument pas écouté d'autres interviews, c'est parfait parce que ce que je propose à mes invités en début d'entretien, c'est de se présenter eux-mêmes. Comment tu veux pour te présenter Théophile ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Sandra déjà pour l'invitation. C'est un plaisir d'être ici. Pour me présenter, j'ai 32 ans. Attends, je fais le calcul quand même parce que à partir d'un âge, on arrête de savoir exactement. Je ne suis pas si vieux que ça, tu vois. J'ai 32 ans, je vais avoir 33 cette année. J'ai un petit bébé, je suis papa depuis un an et demi maintenant. C'est un peu la majorité de mon temps là. Et sinon, j'ai fait de longues études de sociologie notamment. J'ai fait un doctorat que j'ai arrêté ensuite. Et depuis 2021, je suis dirigeant d'une école de coaching qui s'appelle LinkUp Coaching. Et du coup, mon quotidien professionnel aujourd'hui, c'est de l'entrepreneuriat. Je ne suis pas auto-entrepreneur parce que j'ai une équipe, je suis CEO d'une petite PME. Avec une école de coaching et on est en train de développer une autre partie qui prend 90% de mon temps, qui est le développement dans le SaaS de gestion d'activités, de développement des compétences et d'accompagnement client pour les coachs. Et on est dans la phase 1. Market Fit, le lancement du produit. Donc, ça fait à peu près six mois que ça existe et que ça marche très bien. Et c'est vraiment un nouveau challenge hyper intéressant que j'adore. Voilà pour la présentation rapide.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, on peut dire que tes journées sont bien remplies entre ton nouveau rôle de papa et ton rôle de CEO à la fois d'une école de coaching et à la fois ce projet SAS qui se développe. Donc, c'est toujours la période quand ça commence, surtout pour les SAS. ça demande pas mal d'énergie, de temps, de ressources diverses et variées, j'ai envie de dire. Oui. C'est ça. Donc, merci pour le temps que tu vas nous accorder aujourd'hui. Et justement, une autre proposition que je fais à mes invités lors de nos échanges, c'est de, pendant un instant, prendre deux secondes de la hauteur pendant deux secondes de te dire si tu n'étais pas... pas théophile Laroustini, donc tu n'es plus cet humain-là, et que tu étais autre chose. Qu'est-ce que tu serais d'autre, et pourquoi ? Évidemment, en lien avec qui tu es, mais tu sais, c'est un peu le concept du portrait chinois.

  • Speaker #1

    Je ne connais pas, mais écoute, on va essayer. Est-ce que je serais, si je n'étais pas moi ? Je n'ai aucune idée, je ne saurais pas te dire. C'est quoi ? C'est un animal ?

  • Speaker #0

    Voilà, ça peut être un animal, une couleur, qu'est-ce que j'ai eu, une musique. souvent c'est vrai qu'on est plutôt sur des animaux parfois sur des couleurs parfois sur des éléments naturels je dirais,

  • Speaker #1

    là je pensais à des animaux au début mais je ne vais pas faire un animal, je vais faire autre chose je vais dire de la musique et la musique de Bob Dylan parce que j'aime beaucoup Bob Dylan et parce que je trouve que c'est une musique très vibrante qui donne envie de vivre des émotions positives et négatives et voilà,

  • Speaker #0

    réponse ok donc pour le Bob Dylan alors c'est ça ? la good vibe mais le côté humain exactement ok donc le côté humain en même temps ça fait sens par rapport au métier que tu exerces aujourd'hui qui est complètement en lien avec l'humain comme tous les métiers tu me diras je te dirais ok est-ce qu'il y a une autre idée qui te vient ou ce serait ça une musique qui te ferait une chance tu as un top 3 ou ?

  • Speaker #1

    une chanson de Bob Dylan en particulier Oui, bien sûr. Je pense que ce serait sur l'album Blood on the tracks, qui est un album un peu assez connu de Bob Dylan, je crois. Et la chanson « Heal it, it wins » , qui est bien, qui parle d'une rupture et tout. Je n'ai pas vécu de rupture depuis très longtemps, mais c'est une très belle chanson sur la rupture, sur tout ce que comporte une vie à plusieurs, enfin à deux en l'occurrence, sur tout ce qu'on construit et la manière dont ça va et ça vient. Très, très belle chanson. Je vous la recommande. La vie,

  • Speaker #0

    quoi.

  • Speaker #1

    C'est ma petite reco de la journée, exactement.

  • Speaker #0

    D'accord, super. Merci pour la reco. J'irai écouter ça après notre interview. Eh bien, écoute, je te propose de rentrer dans le fil du sujet. Le podcast est là pour proposer aux invités de raconter leur histoire. Tu peux la commencer où tu veux. Tu peux en dire ce que tu veux. Et tu la termines, évidemment, où tu veux. Aussi. Donc, tu as vraiment champ libre et puis la seule, on va dire... La seule chose, c'est de nous évoquer surtout, en particulier, j'ai envie de dire, des moments de ta vie, que ce soit pro, perso, où tu as dû chercher des ressources, où tu as dû développer certaines stratégies de résilience, et puis en échanger là-dessus si ça te va.

  • Speaker #1

    Ouais, carrément, ok, ok, ok. Écoute, moi je suis né en 1992, une bien belle année, en août, voilà. Donc après tous mes anniversaires, j'ai jamais fait des anniversaires avec plein de copains et tout, parce que j'étais toujours en vacances. Ceux qui sont nés au milieu de l'été, vous comprenez. Oui, ça se fait aussi. On se comprend là-dessus. Donc je suis né en août 92, j'ai grandi dans la banlieue parisienne, dans la banlieue sud de Paris. Et voilà, j'ai eu une enfance très heureuse, tout allait très bien, pas de soucis particuliers. Et ensuite, les premiers vrais souvenirs que j'ai, j'ai des souvenirs depuis que je suis tout petit évidemment, comme tout le monde, je crois que ça peut partir de 4-5 ans les souvenirs. Mais sinon, des choses qui me définissent maintenant, je pense que ça va commencer avec les années lycées, comme beaucoup de gens. Et c'est là où tu commences à devenir un peu un individu, à t'émanciper de tes parents, etc. Et du coup, les années lycées, c'était super bien pour moi. J'avais plein de copains, plein d'amis. J'étais pas trop... Pas trop aller en cours quoi, voilà, je faisais le minimum. Tu es le genre d'élève où tu dis, c'est potentiel mais il ne travaille pas, etc. Parce que j'avais d'autres choses à faire que d'aller dans un cours, je ne m'apesantirais pas là-dessus. Et donc c'était des superbes années avec plein de potes, on s'amusait bien. Et ensuite j'ai eu mon bac du coup avec le minimum syndical quoi, je crois que j'ai eu 10,1, un truc comme ça. Et voilà, donc c'était des belles années, c'était cool. Et ensuite, j'ai passé deux ans un peu à me chercher, c'était un peu après le bac, parce que c'était des années assez intenses, évidemment. Et du coup, j'ai fait pas mal de voyages après, et j'avais besoin de partir, je pense. J'ai vécu avec ma mère pendant très longtemps, donc de partir chez ma mère, même si j'aime beaucoup les deux, il n'y a pas de soucis, mais de partir chez mes parents et de voyager, de faire plein de choses. Donc j'ai fait ça pendant deux ans et je m'étais inscrit un peu à la fac en même temps, mais c'était pas trop mon truc, j'avais pas trop envie de bosser là tout de suite. Et à un moment donné, il faut quand même que je fasse quelque chose de ma vie, donc je me suis réinscrit à la fac, en fac de sociologie. Ça c'était quoi ? C'était en 2013, je pense ? 2012 peut-être ? Ouais, je sais plus, je crois que j'ai eu mon bac en 2010, donc en 2012, tu vois, rentrée 2012. Je me suis inscrit en fac de sociologie. Après deux ans, je faisais un peu tout et n'importe quoi. Et là, ensuite, c'était un peu ligne droite. Pendant quelques temps, j'ai fait trois ans de licence de sociologie. Et juste avant ça, j'avais rencontré la personne avec qui je vis encore aujourd'hui, ma femme actuelle. On s'est rencontré fin 2011, je crois. Et du coup, on s'est installés ensemble. à ce moment-là et j'ai fait mes trois ans de licence, deux ans de master. J'ai rejoint LinkUp, la boîte dont je suis CEO, en 2010, quand je suis entré en master 1. J'ai fait un petit stage pour eux au département R&D, parce que c'était une école de coaching qui aimait beaucoup la recherche et le développement. Et l'une des cofondatrices avait fait la même fac que moi, fait été et les mêmes études et du coup du coup j'ai rejoint la boîte au niveau du département R&D que j'ai continué à structurer en parallèle de mes études, tu vois, avant de prendre la direction en 2021 dans des circonstances un petit peu complexes, on en reparlera plus tard peut-être. Et du coup, ouais, j'ai fait ça, tu vois, j'ai mené de fond ça et donc j'avais un petit, je travaillais un ou deux jours par semaine, tu vois, à LinkUp pendant longtemps et en même temps je faisais mon master et ensuite mon doctorat que j'ai fait pendant 5 ans en tout. Mais je me suis inscrit en 2017 et en 2021, du coup, je suis devenu CEO dans des circonstances qui étaient inattendues. Et ça m'a obligé, j'ai encore fait un an de cours petit à petit pour les étudiants parce que je m'étais engagé. Et après j'ai arrêté complètement parce que je n'avais plus le temps. Donc ça c'est au niveau pro, entre guillemets. Au niveau perso, j'ai rencontré ma femme parce qu'on est mariés en fin 2011. Et voilà, on s'est installés ensemble très vite, on a vécu ensemble très vite. Et depuis on vit ensemble dans Paris, depuis 2012-2013 je crois. Et on a eu un bébé il n'y a pas longtemps, également. Donc voilà, on voit si tu as un parcours de A à Z.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant parce que finalement, après, c'est un parcours qui est... que je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui peuvent aussi se retrouver dans le côté les années vitées c'est les années sociales j'ai envie de dire où on est vraiment entouré de potes on vit la vie dans l'instant présent et tout ça puis après à un moment donné la réalité nous rattrape j'ai envie de dire et on nous dit il faut trouver un métier, il faut trouver quelque chose et comme beaucoup de personnes à cette époque là c'est pas forcément clair moi quand je Quand on est petit, on peut dire, quand je serai grand, je serai médecin, je ne sais pas tout quoi. L'avocat et les parents souris, ils sont contents. Mais quand on arrive finalement à cet âge charnière, où on doit quelque part choisir une carrière, une filière, ou je ne sais pas comment le définir exactement, mais une voie, toi, tu as choisi la voie de, finalement, il y a une sorte d'ultimatum qui m'est posé de choisir. Et tu dis, c'est deux ans de recherche. La formule était intéressante. Tu as dit deux ans de recherche et tu as fait pendant deux ans des voyages. Et pour moi, tu vois, ça rejoint un peu cette... J'ai l'impression, cette dynamique après, comme par hasard, entre guillemets, je ne crois pas au hasard, mais tu te retrouves à développer pour LinkUp Coaching le département recherche et développement. Tu as quand même fait un doctorat aussi. Donc, ça... demande...

  • Speaker #1

    C'est pas docteur,

  • Speaker #0

    je n'ai pas... Tu as envie d'aller plus loin. Je veux dire, tu vois, tu n'as pas juste fait tes études comme ça de sociologie. Et la sociologie, déjà en soi, c'est essayer de comprendre... Je ne connais pas grand-chose à part Bourdieu, c'est la seule référence que j'ai en sociologie. On voit quand même un peu les comportements humains, comment comment ça se fait que 80% de la population agit d'une manière presque automatique de certaines façons, avec certaines croyances. La sociologie s'intéresse quand même à ces thématiques-là. Et toi, tu te retrouves à 33 ans, à la tête d'une école de coaching avec un SAS en cours de développement, alors que, entre guillemets, Tu as pris du retard, je mets vraiment des guillemets là-dessus, en faisant tes deux années de recherche, de voyage, d'exploration. En même temps, c'est les Anglais qui disaient ça. La racine du mot tourisme venait de tour. On disait aux jeunes Anglais, de bonne famille évidemment, qu'il était important qu'ils fassent un tour, donc qu'ils voyagent en Europe pour s'instruire, pour se former, pour se cultiver. Et puis après, on considérait qu'ils étaient des hommes. Et j'ai un peu l'impression que toi, tu as fait ton tour à toi, tu as voyagé. Est-ce que tu as, justement, pendant ce voyage, tu as fait des rencontres ou des choses qui t'ont peut-être des signes, je n'en sais rien comment tu veux les appeler, mais des choses qui t'ont mené sur la voie que tu es aujourd'hui avec le recul ?

  • Speaker #1

    Non, non, pas particulièrement, je ne pense pas. Je ne pense pas parce que le premier truc que j'ai fait, c'est que je suis allé vivre à Londres. Du coup, j'étais serveur à Londres. Et ça c'était pour vivre tout seul quoi. J'avais des colocs, mais pour vivre, enfin sortir un peu d'où j'avais été pendant longtemps. Mais j'avais besoin je pense de partir d'où j'ai un peu grandi, tu vois. Parce que y'a des gens qui aiment bien garder souvent ces relations, accumuler comme ça du passé, des racines, moi j'aime pas trop. Et du coup j'avais besoin de couper avec l'environnement que j'avais connu, même si j'aimais beaucoup, j'avais tous mes amis et tout. Je voulais pas rester attaché à cet endroit.

  • Speaker #0

    T'avais envie d'autre chose quoi, envie d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Exactement, exactement. Donc voilà, c'était plus pour ça tu vois, mais c'était vraiment pas... Bon et puis évidemment, aussi moi je viens pas d'une famille extrêmement riche tu vois, non plus particulièrement tu vois, mais c'est un milieu quand même aisé, classe point insu, tu vois, donc j'avais aussi la possibilité de faire ça, et j'avais des assurances derrière quoi, c'est-à-dire que je pouvais tout à fait... tout à fait prendre le temps et aussi c'est quelque chose qu'on peut de moins en moins faire en plus aujourd'hui avec les différentes réformes de l'éducation. Moi, c'était juste avant Parcoursup. Je pense que Parcoursup, ça a dû arriver deux, trois années après, je crois. Et du coup, il y avait quand même un certain... Si tu étais dans la filière générale, encore une fois, si tu étais dans la filière générale et dans des lycées plutôt OK, tu avais quand même le luxe de ne pas trop avoir à choisir très tôt. C'était là, je crois, que tu dois choisir une orientation en seconde, c'est hyper anxiogène et tout. Moi ça allait encore et c'est pour ça que j'ai fait aussi des sciences. Je m'étais inscrit en fac de philo après le bac, j'y suis pas trop allé, mais moi je voulais vraiment une filière la plus généraliste possible. Donc j'ai fait philo, ensuite j'ai fait socio, c'est vraiment des... Des champs de recherche qui sont très transversaux, où tu peux t'intéresser à plein de choses. C'est pour ça que j'ai arrêté la philo aussi, parce que t'es obligé de lire toute l'histoire de la philosophie, t'es obligé de faire les classiques, etc. En sociologie, comme c'est une science un peu plus récente, et qui du coup n'est pas hyper auto-référencée non plus, parce qu'en philosophie, tes références, c'est d'autres philosophes, en tout cas dans ta phase de formation, parce qu'il faut que tu apprises les classiques. En sociologie, t'as un petit peu plus de place pour... l'improvisation à ce niveau là et pour te nourrir d'autres d'autres références et du coup ouais moi c'était vraiment le j'ai eu le luxe de pas avoir à choisir tu vois pendant pendant longtemps et c'est un peu ce que je recherche à quoi donc je sais pas si c'est encore possible ce que ça que les réformes structurelles font que mais mais du coup ça c'était plutôt pas mal et c'est pour ça que tu vois voilà je voyais j'ai parce qu'en fait c'était soit ça soit je restais chez moi jouer à fifa tu vois à ne rien faire donc autant autant partir et faire d'autres choses et découvrir d'autres Et quand t'es revenu du coup pourquoi la philo et puis la socio qu'est-ce qui t'a fait pivoter qu'est-ce qui t'a fait choisir ça Déjà quelque chose de très concret c'est juste que quand t'es inscrit dans une fac c'est très simple de s'y réinscrire donc en fait j'ai rechoisi la même fac c'était Paris 4 en fait et je me suis réinscrit en socio parce que t'es sûr de rentrer en fait J'avais fait d'autres demandes pour faire du journalisme et de la linguistique. Heureusement que je n'ai pas fait ça, parce qu'il y a beaucoup moins de débouchés en sociologie notamment. C'est beaucoup moins intéressant à ce niveau. Et du coup, ça m'intéressait un petit peu, mais sans plus. Et c'est juste que j'étais concrètement le plus simple en termes de restriction administrative. Pendant deux ans, d'ailleurs, je n'ai pas beaucoup bossé non plus. J'étais toujours un petit peu... dans le mindset que j'avais au lycée de ne pas trop travailler. Et j'ai vraiment commencé à travailler, à m'intéresser au corpus et à tout ça en troisième année. Quand tu commences à pouvoir faire tes propres projets d'encherche, et là ça a commencé à m'intéresser vraiment. Et à partir de là, j'ai vraiment bossé, j'ai eu de très bonnes notes. Du coup ça m'a permis d'être candidat au doctorat derrière, d'avoir le contrat doctoral, d'être financé pour faire mon doctorat, etc. Et ça c'était à partir de l'A3. L3, M1, M2 c'était un peu... ligne droite vers le doctorat.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et tu disais qu'en parallèle, pendant cette année 2012, tu es à la fois déjà impliqué dans l'école de coaching, Linker. Ça,

  • Speaker #1

    c'était en 2017. En 2017,

  • Speaker #0

    autant pour moi. 2017. Et 2021, tu arrives à la tête de l'école.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu plus quels ont été tes challenges à ce moment-là ? Parce que tu avais l'air de dire que ça s'était fait un peu comme ça par « surprise » .

  • Speaker #1

    Oui, surprise, c'est un petit peu le mot. En fait, la personne qui dirigeait LinkUp à ce moment-là, qui est l'un des fondateurs, a été emprisonnée pour des faits. qui relève de caractéristiques pénales, je ne vais pas trop, mais c'est des faits très graves. C'est très compliqué. Et du coup, déjà, c'était un choc, évidemment, par rapport à ça. Et du coup, on s'est réunis sur les équipes de LinkUp, en se disant, on fait quoi ? Parce que du coup, tu perds tes agréments et tout, parce que tu ne peux pas, quand tu as une certif officielle d'État, tu ne peux pas être mis en examen ou avoir... à faire avec la loi. Si tu as une infraction du code de la route, ça va, si tu as un PV, il n'y a pas de souci. Mais bon, quand ça relève du pénal et que c'est très grave, là, ce n'est plus possible. Donc, en fait, on a perdu les agréments et tout. Et en plus, en termes d'image, c'était aussi...

  • Speaker #0

    C'est pas un coup de plus positif.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. C'était très compliqué. Et du coup, c'est vrai qu'on s'est retrouvés dans une situation très complexe. On nous est tombés dessus comme ça, vraiment du jour au lendemain. tous les drames dans la vie, t'as un coup de fil et hop, des choses qui basculent comme ça. Et du coup, on s'est réunis un petit peu tous, on s'est dit, on fait quoi ? Ah bah, ce serait bien qu'un tel soit président ou présidente, parce que voilà, ah non, non, moi je veux pas, personne voulait, du coup j'ai dit, écoutez, il faut bien qu'on finisse tout ça, tu vois, il faut bien qu'on le fasse, donc je vais le faire, du coup je suis devenu président de LinkUp à ce moment-là, et en fait, mon mandat, entre guillemets, c'était... On a 500 clients en cours, tu vois, donc c'est de faire en sorte qu'ils soient certifiés dans X mois. C'est une formation longue, certifiante, donc 9 mois. Je ne sais pas trop où ils en étaient tous, mais bref, en gros, on avait à peu près 500 clients. Et du coup, ça nous donnait, pour ceux qui venaient de s'inscrire, par exemple, il fallait délivrer ce pour quoi ils avaient payé. Parce qu'en fait, la formation professionnelle, tu as des flux de trésor qui sont un peu particuliers parce que tu es très souvent payé à la fin de la formation. Et du coup, on pouvait tout à fait, tu vois, c'est fait pour ça d'ailleurs, en cas de problème. Comme ça, tu es sûr de pouvoir faire en sorte que l'entreprise peut gérer la formation jusqu'à la fin. Et donc, voilà, mon mandat, c'était, moi, je m'étais fixé deux objectifs. C'était le premier, amener tous les clients actuels, tu vois, à la certification, faire en sorte qu'ils se certifient et clôturer les choses, tu vois, de manière cadrée et bien, quoi. Voilà, tout simplement. Et du coup, ça a impliqué beaucoup de... d'efforts évidemment puisque dans un premier temps pour voir quand il a fallu parler à tout le monde à tous les clients pour l'expliquer la situation et c'est donc je me rappelle bien fait le tour de toutes les promos il ya beaucoup de clients tu vois donc on a fait le tour de tous les promos tous les matins à 8 heures je me réveillais ce qu'on devait le cas le dernier moment tu vois à 8 heures on présentait on présentait tout ça et voilà il a fallu parler à tous les partenaires tous les prestat et tout pour montrer un petit peu ce qu'on allait faire Et petit à petit on s'est rendu compte qu'en fait il y avait une bonne compréhension de la situation, qu'une chose c'était les équipes de LinkUp et la boîte, et l'autre c'était ce qu'avait fait le fondateur, et du coup que finalement c'était deux choses différentes, donc on a commencé à se dire, peut-être qu'en fait il y a un moyen de finalement pas forcément arrêter, ce qui serait dommage si tout le monde est engagé dans l'aventure. Du coup on a un peu bossé là-dessus, on a retrouvé une certif, cinq mois après, c'est une... une autre école de coaching qui a accepté de nous porter entre guillemets donc tu peux devenir partenaire c'est d'une école certifiée certificatrice et du coup ça nous a permis de recommencer à commercialiser en septembre suivant tu vois donc moi j'ai pris la tête du coup fin janvier début février je crois dans ce temps suivant on a recommencé à on a pu recommencer à commercialiser et du coup bah voilà c'est enclenché un deuxième donc ce premier ce premier choc là ça a demandé c'était très très dur en termes de gestion du stress j'ai fait pas mal de crise d'angoisse et de panique. Suite à ça, pendant plusieurs mois, voire années, là ça va mieux. Et derrière, on est retombé direct dans une autre crise l'année suivante, début 2022, parce que du coup, quand tu commercialises pas pendant six mois, t'as des problèmes de trésorerie. Et donc, j'ai plus le choix, j'ai été obligé de faire une cessation de paiement à ce moment-là, et donc redressement judiciaire. Heureusement, j'ai été hyper bien accompagné, et c'était hyper formateur, mais je reviendrai juste après. Et du coup, deuxième année dirigeant, on fait redressement judiciaire, ce qui était très bien parce que ça permet de bien structurer la boîte et aussi de faire une formation accélérée à la gestion d'entreprise. Redressement judiciaire quand tu es bien entouré avec les bons administrateurs, les bons mandataires, les bons avocats et tout, franchement, c'est super. Et comme nous, on avait une activité qui avait repris, et que les difficultés étaient exogènes à l'entreprise, ce n'était pas une question de mauvaise gestion de l'équipe en tant que telle, mais on a arrêté de commercialiser pendant six mois parce qu'il s'est passé ça. C'est tout à fait compréhensible, on a recommencé, on a des bonnes perspectives de croissance, la société va bien, tout se passe bien. Et du coup, on est sorti avec un plan de continuation, ça s'appelle. Je ne sais pas si tu es au courant des éléments de renforcement judiciaire en général, mais tu as trois options. Soit tu es racheté, ce qui se passe souvent, ce qu'on voit souvent dans les médias. Soit tu liquides la société, ce qui se passe très souvent aussi, la plupart des boîtes, tu les liquides quand tu as un cession de paiement. Soit tu fais un plan de continuation, c'est-à-dire que la boîte continue. Et les dettes que tu avais, que tu ne pouvais plus régler, tu les étales. Nous, c'était un étalement du plan de paiement sur 9-10 ans, je crois. 10 ans, c'est le max. Et donc, l'objectif, c'est de l'étaler au maximum pour être tranquille en termes de trésor. Et ensuite, tu fais un plan où tu dis, tu fais un prévisionnel sur 10 ans. Voilà les prévisions de croissance, voilà ce qu'on va faire. Voilà ce qu'on va rembourser chaque année du plan, etc. Et du coup, ça c'était super parce que ça m'a vraiment... Bon déjà, c'était quand même très stressant au début parce que c'est une situation nouvelle et tu te dis, c'est fini en fait. Moi, je ne savais pas du tout ce que ça voulait dire tout ça. Et je me disais, bon, très bien. Donc, je commençais à réfléchir, je vais faire quoi après ? Surtout que j'avais été mal conseillé, donc je n'avais pas d'assurance dirigeant à ce moment-là. Donc, c'était vraiment tout rien. À ce moment-là, c'était assez compliqué. Mais du coup, on a très vite vu, entrevu les possibilités de... de sorties positives en tout cas, en termes de continuation. Et du coup c'était bien, parce que ça a vraiment permis de bien structurer les process. On était déjà iso et tout, donc c'était pas mal, mais tu vois, ça m'a permis aussi de finaliser avec tout l'héritage de l'organisation passée qu'il y avait et que forcément tu gardes un peu par inertie, parce que c'est compliqué aussi, simplement de faire des ruptures de contrats ou ce genre de choses. Donc il y avait une organisation qui n'était pas du tout adaptée à... au travail en tant que tel, il y a l'activité. Et du coup, une rencontre de son judiciaire, ça te permet aussi de faire un licenciement économique, tout simplement. Mais ce qui nous a, dans notre cas, permis quand même d'assainir vraiment, parce qu'il y avait des politiques je pense salariales qui n'étaient vraiment pas cohérentes, en fait. C'était vraiment la structuration de nos capes avant que j'en prenne la tête, c'était un peu n'importe quoi. avec des très gros salaires sur des postes vraiment inutiles. Enfin bref, je te passe les détails. Ce ne sont pas des choses dont il faut trop parler en public, évidemment, parce qu'après, il y a des accords et tout. Mais du coup, c'est vrai que ça permet aussi d'aussi modeler la société telle que tu veux la proposer, et de faire un peu, pas tableau race du passé, mais aussi de la restructurer en fonction des objectifs que toi, tu as, etc. Donc, c'était pas mal. Et quand je parle de moi, c'est moi et l'équipe en tant que telle qu'on le porte aujourd'hui, puisque là, tous les gens... qui bossent là aujourd'hui avec moi, la plupart sont là depuis très longtemps, depuis 2014, 2015, 2016, 2017 et tout. Donc voilà, ça nous a permis de bien repartir sur le bon rail. Et du coup, depuis, tout va bien. On est très contents. On est sortis du RJ un an après, du coup en 2023. Ça dure un an max, je crois, en gros. Donc on est sortis en 2023 et depuis, c'est juste, je peux enfin arrêter de gérer des crises et je peux enfin gérer simplement le développement d'une société. normal, ce qui est fort agréable. Ça doit surprendre.

  • Speaker #0

    Tu disais que tu avais quand même encaissé pas mal de stress, ça peut se comprendre. En fait, il y a comme différents niveaux de crise. Il y a la première crise qui est, tu as parlé de choc, quand tu apprends la nouvelle, ça vous tombe un peu dessus comme ça, sans crier gare. Donc, il y a la gestion de crise, on va dire, pure et simple. Là, on se réunit, on essaye de voir Mouah ! Mais personne n'a envie de trop se mouiller parce qu'on ne sait pas trop où on va à ce moment-là. Donc, pas de visibilité, beaucoup d'incertitude. Et tu y vas quand même. Qu'est-ce qui fait que tu y vas quand même ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, écoute.

  • Speaker #0

    Un appel ? Envie de faire, je ne sais pas, une épargne ?

  • Speaker #1

    Non, non, non, évite. Non, non, je ne pense pas. Je pense que c'est simplement le fait que devant, il y a quelque chose à faire. Je me suis dit, bon, écoute, voilà. on va le faire, c'est pas grave, on va mettre le bleu de travail tu vois, et c'est parti de toute façon voilà, c'est des tâches qui sont assez on saute pas non plus dans l'inconnu et puis même je veux dire, si tu prends juste la tâche en tant que telle, le fait de se dire bon c'était pas oui c'était très compliqué à gérer etc mais c'était ça ou rien en fait, tu vois donc finalement si personne n'y va moi je peux le faire, de toute façon je pense que je suis en capacité de le faire, il y a une équipe qui est là quand même donc je vais essayer voilà, et ensuite Oui. On a pris nos tâches les unes après les autres.

  • Speaker #0

    Tu avais des personnes ressources qui étaient là aussi pour te donner, on va dire, le cadre suffisant pour, tu disais à la fois, pour prendre cette décision de reprendre la tête de LinkUp, mais aussi au moment du redressement judiciaire, tu dis que tu as été très bien entourée. Donc, en fait, ça fait comme, c'est un peu ta stratégie gagnante d'être bien entourée, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Oui, la stratégie gagnante, après, c'est des...

  • Speaker #0

    Tu arrives à...

  • Speaker #1

    à trouver les bonnes personnes ressources ou comment elles étaient déjà là ou enfin pour la première c'est déjà là c'est l'équipe tu vois qui est encore là pour la plupart du coup je profite pour les remercier un petit coucou c'est bon c'est pas de casque et pour le redressement judiciaire non c'était surtout tu vois je pense en gros j'avais vu le notre commissaire au compte à Et je dis bah on a des petits soucis là de trésor et tout, tu vois en fait en gros c'est un truc tout bête parce qu'on avait vraiment je crois 300 000 euros de trous tu vois à combler.

  • Speaker #0

    pour un CA à l'époque à 2 millions 5, 3 millions. Et du coup, j'avais dit à la banque, au pire, prêtez-nous l'argent. Je vous présente la difficulté, il n'y a pas de souci. Et ils m'ont envoyé paître. Donc, j'ai retenu après. On est parti de cette banque. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Quand tu es dans la banque, tu dis, ok, quand je reviendrai sur mes petites papettes.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais bref, on ne va pas retenir ça. Mais du coup, le commissaire au compte, je lui ai dit, voilà ce qui se passe. et en fait il m'a dit ah bah écoute j'ai croisé un avocat sur une affaire de RJ. Également, je t'attache sans contact. C'était vraiment quelqu'un avec qui on bosse toujours. Mais de très bons conseils. Ensuite, ça m'a permis d'être entouré des bons administrateurs judiciaires, des bons monétaires. Quand tu es en rotation judiciaire, tu es au tribunal de commerce. Tu es un juge commissaire. je crois que ça s'appelle, et tu as également, et en fait, dans le, c'est pas un jury, je ne sais plus comment ça s'appelle, techniquement, mais tu vois, il y a des entrepreneurs aussi, et en fait, ils ne sont pas là pour te pousser et te casser en deux, mais ils sont vraiment là pour t'accompagner, pour comprendre la situation, et c'est vraiment d'excellents conseils, tu vois, donc c'est super, du coup, ça m'intéresse vraiment.

  • Speaker #1

    Tu as fait le temps,

  • Speaker #0

    alors ? Ouais, ouais, on pourrait dire ça comme ça, en effet. Ça m'a vraiment permis de voir ce qu'on faisait de bien, de me rassurer sur mes capacités à gérer la boîte. Ils étaient énormes. Tu as une gestion saine, c'est bien. J'étais content déjà. Deuxièmement, de donner de bonnes bases de projections pour la suite. Franchement, c'était bien. Là,

  • Speaker #1

    c'est une double crise, finalement, en très peu de temps. avec une équipe pour la première crise et puis une sorte de rassemblement d'experts en soutien de la suite. Parce que tu disais qu'il y avait soit la liquidation, soit le rachat, mais que dans votre cas, c'était le plan de continuation. Le plan de continuation, c'est un bon indice pour dire qu'effectivement, ils croyaient encore. Enfin, je veux dire,

  • Speaker #0

    ils croyaient bien que ça roulait. Concrètement, les différentes instances sont là pour représenter les différentes parties. Donc, tu as les créanciers. Quand tu as un défaut de paiement, tu as des créanciers. Tu as l'entreprise, tu as l'État et tout. Et en gros, si tu as fait de l'abus de biens sociaux, ce genre de choses, il y a l'État qui dit, ce que tu as fait n'est pas bien, tu vas aller en prison. Bye bye. Oui, c'est ça. Tu as ce type d'intérêt qui est regardé. Et évidemment, s'il voit que... Après, tu as aussi simplement... Est-ce que l'entreprise est capable de rembourser ces dettes-là ou pas ? Et en fait, tu rigoles pas. donc ils te disent bon bah Là, vu les prévisions que vous avez, vu l'état actuel des finances et tout, en effet, on considère qu'il y a des chances élevées que vous soyez en capacité de rembourser tout ça. Il n'y a pas de souci. Donc, en effet, on va structurer ce remboursement sur X années. Et voilà, c'est en effet un bon gage, je pense, de pérennité, etc. et de stabilité à la boîte. Parce que c'est vrai que sinon, il liquide. Ils te disent, il n'y a pas la possibilité, on va arrêter les frais. Et là, tu as d'autres mécanismes qui rentrent en compte. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Après, tu nous partageais aussi que justement, c'était une période où tu as, pendant tout ce temps-là, eu pas mal de crises d'angoisse, de gestion du stress. Comment tu as fait face à ça ? Comment tu as pu faire en sorte de ne pas perdre les pédales, j'ai envie de dire ? Que tu aurais pu aussi exploser en vol, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. Écoute, plusieurs choses. Déjà, j'avais quand même une équipe pour faire tourner la boîte, tu vois, avec moi. Donc, en fait, toute l'activité ne reposait pas sur moi et n'a jamais reposé que sur moi. donc Pour le sas c'est un peu différent parce que toute l'acquisition je la fais moi-même mais c'est pas le produit qui me permet de vivre, j'en ai pas besoin pour vivre là tout de suite parce que c'est la grosse majorité du sas qu'on fait, c'est avec la formation évidemment, c'est un produit qu'on vient de lancer. Mais du coup tu vois, j'étais pas obligé de bosser 15 heures par jour pour que la boîte se sauve en plus de ça. Donc déjà ça me permettait d'avoir un cadre de travail sain, on est tous sur 35 heures globalement chez LinkUp. Pendant une période, je bossais plus, je pense, je bossais plus 45-50 heures, mais je pouvais aussi rebaisser vers les 35 si j'avais besoin. Donc, ça permet quand même d'avoir des moments de pause tranquille. Et aussi, le côté gestion de l'urgence, où il y a un moment où les crises angoisses sont apparues après. Comme toujours, je pense, quand tu gères une crise, tu la gères, et quand on sort, c'est là que ça peut commencer à être un peu compliqué. Je pense que le fait d'avoir une équipe qui permettait aussi de se reposer sur eux, et de se dire, la survie de la boîte ne dépend pas que de moi, je vais faire mes tâches techniques, gestion de la R&D, gestion de la production, gestion de tout l'aspect marketing, c'est une chose, c'était très bien, et je ne vais pas forcément faire les heures en plus, ou les semaines énormes qu'on associe souvent aux entrepreneurs. c'est vraiment pas une position que j'ai moi sur l'entrepreneuriat je pense que si tu si ça te fait souffrir d'être entrepreneur pose toi des questions sur ton organisation si tu es entrepreneur en tout cas et c'est pas fait pour ça et donc voilà tu vois j'ai aussi une vie personnelle qui est épanouissante agréable j'ai des enfin tu vois même à l'époque j'avais mes amis tu vois ma femme et tout et tout se passait bien et ça aide aussi d'avoir un cadre et voilà donc j'avais des ressources. j'avais de bonnes ressources à faire valoir pour que ça aille bien quand même.

  • Speaker #1

    Tu as souligné deux fois quelque chose en tout cas que je trouve aussi important, c'est le cadre. Tu disais que tu avais un cadre de travail sain, donc ça veut dire que c'est souvent là que certaines personnes à un moment donné se laissent un peu aller dans la spirale, c'est que on est plus sur 35 heures, on est sur 40 heures et puis on se demande pourquoi à la fin de la journée on se sent vachement fatigué. et puis tu disais aussi le cadre de vie parce qu'il y a le cadre au travail quand on est dans le faire et puis il y a le cadre de vie quand on est dans le partage avec ses proches tu disais voilà la vie quoi le fait de kiffer et de pas être en souffrance que ce soit au travail finalement tu disais si t'es entrepreneur et que tu souffres pose-toi les bonnes questions effectivement mais c'est pareil dans la vie de tous les jours si dans la relation dans laquelle tu es tu souffres pour soi aussi les bonnes questions en fait parce que j'avais je sais plus exactement de où ça venait je crois que c'est john de martini je sais pas si tu connais qui disait que la

  • Speaker #0

    douleur est inévitable mais la souffrance est optionnelle oui c'est une belle phrase parce qu'il ya plein de choses qui peuvent nous faire nous faire mal et c'est comme ça c'est la vie mais en effet quand ça devient chronique c'est après c'est toi qui entretient ou pas cette souffrance on va dire

  • Speaker #1

    Donc, effectivement, se poser les bonnes questions. Toi, en plus aussi, ce que je trouve intéressant, c'est que j'ai souvent interviewé des personnes qui sont dans leur entreprise, qui sont entrepreneurs et qui sont encore exécutants dans leur propre entreprise. Donc, en plus de la fonction, on va dire, de CEO, donner la vision, etc., ils sont encore les mains dans le cambouis, en train d'eux-mêmes donner la formation, en train de même... faire le market, enfin, ils sont partout et souvent parce qu'il y a un petit souci au niveau de la délégation. Et là, toi, justement, ce qui t'a sauvé, et tu l'as dit à plusieurs reprises, c'est ton environnement familial, amical, etc. au niveau de la vie privée. Mais finalement, aussi, cet environnement que tu avais, cette équipe que tu avais qui était en support, en fait, qui ne te demandait pas d'en faire plus, qui te demandait juste de faire ton job, on va dire ça comme ça. et qu'eux, impliqués, faisaient le leur correctement aussi. Et j'ai l'impression, justement, dans les différentes interviews que j'ai pu avoir, qu'il y a comme un effet bouclier face à l'adversité dans le fait d'avoir justement un cadre et d'avoir un environnement presque coopératif ou collaboratif autour de soi qui permet de… Voilà, si un individu perd pied… C'est pas grave parce que comme tout le monde est un peu comme entremêlé, c'est pas le maillon faible qui lâche et puis toute la chaîne qui lâche parce qu'en fait, on est dans un système où finalement, c'est une personne tout en haut qui gère tout. Et je vois que dans ta façon en tout cas de nous partager ton histoire, il y a vraiment cette dynamique de, en fait, on est une équipe. Comme tu as une entité familiale et amicale, tu as aussi une équipe professionnelle sur laquelle tu peux te reposer, sur laquelle il n'y a pas de problème pour déléguer. Et en plus, ça te permet, toi, en tant que CEO, finalement, d'être dans cette longueur d'avance aussi par rapport au projet SAS que tu disais, que tu mets ton énergie là-dessus, puisque maintenant, entre guillemets, toute la partie crise, redressement judiciaire et tout ça est passée. Donc, l'activité en plus elle a bénéficié à travers ce redressement là de conseils pour être encore meilleur optimisé au niveau de la structuration, les frais, tout ça j'imagine et donc ça va arriver encore plus de manière beaucoup plus fluide, donc ça c'est pas à refaire puisque ça a déjà été fait dans ce cadre là et donc tu as cette sérénité là d'un côté et c'est ça qui te permet de pouvoir développer du coup ce SAS là dont tu nous parlais tout à l'heure, tu peux nous en dire un petit peu plus Merci. sur justement ce projet-là que tu portes, là, tu me disais, depuis six mois.

  • Speaker #0

    Oui, oui, carrément. Déjà, on l'a lancé parce que c'est aussi, en tant que tel, moi, ça me permet aussi de m'occuper de choses qui sont… ou en tout cas d'une activité un petit peu différente de celle de la formation professionnelle, qui est une activité très normée, très administrative, et qui me fatigue un peu personnellement. Ce n'est pas le genre de choses que j'aime beaucoup gérer, tu vois, à ce fait-là. Et donc, tu vois, on a une équipe et des personnes qui gèrent ça au quotidien chez LinkUp, donc tu vois, c'est super et ça marche très bien. Et c'est vrai que moi, j'ai plus d'appétence pour tout ce qui est tech, tout ce qui est recherche, etc. et tout ce qui est aussi développement commercial et tout. Et ça me permet vraiment d'avoir aussi un espace de travail et d'expression d'une certaine manière, entre guillemets, je pourrais dire comme ça, un peu nouveau et vraiment hyper stimulant. C'est vraiment super d'avoir ce projet et en même temps d'avoir le luxe de ne pas en dépendre pour vivre parce que c'est sûr que moi, je vois plein d'entrepreneurs qui se lancent et tout. Forcément, quand tu es au Zaguet, c'est moins de plaisir. C'est quand même plus de... Il faut vraiment que je fasse... Ah mince, j'ai eu moins de leads. Par exemple, en mai, en termes de leads, c'était un peu plus tranquille parce que les gens seraient en vacances, il y a les points et tout. Si tu as besoin de ça, tu paniques, tu fais plein de choses et tout. Moi, j'étais « Ok, vas-y, tranquille, on va finir le market fit, on va bosser sur des trucs un peu plus fondamentaux. » Ça permet aussi de bosser dans des conditions de bonnes conditions, des conditions agréables. C'était juste pour l'un des avantages que ça a vis-à-vis de moi, vis-à-vis de ce que je disais tout à l'heure. On a lancé Insta, c'est pourquoi ? Parce qu'on forme des coaches depuis 2007, depuis longtemps. un peu plus de 4000 depuis que j'en suis moi dirigeant chez une copie 21 c'est un peu plus 1500 2000 je n'ai pas le chiffre exact quand je compte informer et bon c'est bien rendu compte quand tu te lances dans le métier de l'accompagnement tu vois d'autant plus quand tu n'as pas été entrepreneur avant il y avait plein de choses qui viennent qui viennent te limiter dans le développement d'activités et qui apporte leur lot de problèmes de souffrance éventuellement dans deux conditions sous optimale tu vois et en même temps en plus de ça en plus de des conditions réelles de l'entrepreneuriat, un ensemble d'injonctions. auprès des coachs qui existent, notamment celui de se former en continu, celui de continuer à s'améliorer, et ce qui fait des coachs un peu une cible facile pour des formations vendues très chères, ce genre de choses. Je ne parle pas de formation certifiante, parce qu'il faut être certifié en coaching professionnel. Mais après, je pense que si tu es certifié au coaching, il faut que tu coaches des gens. Donc il faut que tu te libères le plus de temps possible pour trouver des clients et pour les accompagner. On est vraiment parti de cette base en se disant comment je fais pour que 80% de ton temps, ce soir. C'est le truc de Pareto en termes d'optimum, d'optimal. 80% de ton temps, ce soit sur des tâches à haute valeur ajoutée, donc l'acquisition et le coaching, et que ce soit que 20% du temps restant sur tout ce qui fait tourner ta boîte, sur tout ce qui est gestion, tout ce qui est développement de tes compétences et accompagnement client en général. Donc on a créé un outil qui te permet de faire tout ça, tout en un, ça s'appelle LinkUp Palette, tu as plein de formations dessus, tu as tout un espace de gestion avec de la facturation, etc. et un espace d'accompagnement client qui te permet de leur proposer des ressources et de vendre un produit à plus haute valeur ajoutée et donc d'avoir plus de chances de conversion également. Donc on a vraiment pensé ça à développement d'activité. Comment je peux, en tant que coach, avoir une activité plus cohérente vis-à-vis du marché, sortir des carcans et un peu des idées qu'on a, des idées reçues qu'on a sur le coaching. Le coaching c'est 8 séances, il faut accompagner les gens comme ça, machin. Non, on a voulu se dire, on te crée un écosystème qui te permet, toi, de développer ton activité, de trouver tes clients, et les accompagner de la meilleure des manières. pour que tu puisses faire ce que tu as envie de faire, c'est-à-dire coacher les gens. Parce que la plupart des gens qui se forment au coaching, c'est souvent dans une deuxième carrière, pour la plupart, je pense. Et vraiment, c'est le moment où ils ont envie de se consacrer à leur passion, à ce qu'ils aiment. Et c'est dommage qu'ils ne puissent pas, finalement qu'ils se retrouvent un peu empêtrés dans des problématiques entrepreneuriales, alors qu'ils viennent pour coacher des gens. Donc voilà, mon objectif, c'est vraiment de faciliter la vie à ce niveau-là, avec le SaaS, avec Palot. Voilà, en quelques mots, si je dois te pitcher la chose.

  • Speaker #1

    Mais super ! Ça donne envie, en tout cas, parce que l'idée... Moi, j'aime beaucoup cette notion de loi Pareto, et comme tu dis, il y a pas mal de personnes aussi que j'accompagne, qui sont tous soit coach, soit thérapeute, soit psychologue, et qui doivent jongler avec 14 000 outils différents, donc ce n'est pas forcément des geeks de base. Et donc, ça...

  • Speaker #0

    Parce que c'est vrai que si tu as le temps, si tu sais faire de l'automatisation, etc. Il y a des choses qui sont très bien, mais je prends l'exemple de Notion assez souvent. Notion, j'adore, j'utilise beaucoup. Mais il y a un coût à l'entrée qui est très élevé, quoi. Que ce soit pour toi. Alors, si en plus, tu utilises une enchaîne pour tes clients, là, tu augmentes la complexité par 10, puisqu'il faut que tu gères la capacité d'autres personnes à gérer l'outil et tout. Donc, laisse tomber. Et du coup, on veut simplifier ça. Et après, tu vois, des gens qui veulent tout faire à la main, etc. Il y a plein d'outils, de choses qui existent, qui sont très bien. Mais le but, c'est que tu ne perdes pas de temps à faire ça, en fait. C'est que tu ailles coacher des gens.

  • Speaker #1

    Simplifier tout en un. et en plus dédié spécialement à cette activité-là, puisque ça aussi, ça... Le métier de coach a quand même ses problématiques, ses besoins particuliers. Donc, c'est aussi ça qui rend, je pense, ton SaaS. Je lui souhaite beaucoup de succès. Je pense qu'il y a plein de personnes dans mon audience qui seront sûrement intéressées. Et dis-moi un petit peu, Théo, où est-ce qu'on te retrouve ? Où est-ce qu'on voit pour une démo ?

  • Speaker #0

    LinkedIn. Ouais, LinkedIn pour tout ça. Allez sur LinkedIn, Théophine Larossini. Et voilà. Je publie tous les jours. Je ne publie plus le dimanche. Je me suis dit dimanche, je me lève. Je ne publie plus le dimanche. C'est le jour du seigneur,

  • Speaker #1

    Théo.

  • Speaker #0

    C'est parce que je vais à l'église. C'est parce que je suis avec mon bébé. Un peu flamme. Et du coup, sur LinkedIn, très bien, vous pouvez me regarder. Si vous avez envie, il n'y a pas de souci. Je réponds avec plaisir. Et tous les liens pour faire les démos, s'abonner, tout, c'est sur le compte.

  • Speaker #1

    Ok, te contacter directement via LinkedIn, c'est la manière la plus rapide et efficace de pouvoir te contacter. Merci beaucoup Théo pour cet échange riche et passionnant. Moi, j'en retiens qu'en tout cas, tu as plusieurs fois démontré que grâce au cadre et grâce finalement à ton environnement, tes proches et aussi tes équipes, ça t'a permis de pouvoir aller de l'avant. de pouvoir quand même faire face à des gros challenges. Ça peut être aussi un beau message d'espoir pour d'autres entrepreneurs qui peuvent se retrouver un peu dans la tourmente et se dire, oh là là, le redressement judiciaire, c'est la fin du monde. Et peut-être de le voir avec un œil plus positif en se disant, si on est bien entouré, le redressement judiciaire, c'est peut-être le début d'autre chose. Tu parlais...

  • Speaker #0

    Ça l'est de toute façon, bien sûr.

  • Speaker #1

    Voilà, tourner la page et pouvoir faire quelque chose de... de mieux, d'encore mieux. Merci en tout cas pour ce temps consacré. Et puis, je te souhaite une belle après-midi et beaucoup, beaucoup de succès avec

  • Speaker #0

    LinkUp. C'est gentil, Sandra. Merci beaucoup. Merci à toi, très vite. Salut.

Chapters

  • Introduction et présentation de Théophile Laroussini

    00:02

  • Parcours personnel et professionnel de Théophile

    00:13

  • Les défis de LinkUp Coaching et le redressement judiciaire

    04:37

  • Gestion du stress et importance de l'entourage

    21:52

  • Présentation du projet SaaS pour coachs

    38:23

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