- Speaker #0
Bonjour Kevin, je suis ravie de t'avoir aujourd'hui pour le podcast Divergent et comme tu m'as dit ne même pas avoir spécialement écouté d'autres podcasts, je vais faire ma petite question habituelle de présentation qui est, Kevin, quand tu te présentes, comment est-ce que tu te présentes aux personnes qui ne te connaissent pas ?
- Speaker #1
l'exercice est génial parce qu'à chaque fois quand on pose la question on y réfléchit alors qu'en fait on devrait savoir parce qu'en fait on la pose souvent et en fait alors déjà merci Sandra de me recevoir sur ton podcast j'espère qu'on va faire kiffer les gens juste un petit warning pour ceux qui écouteront ton épisode je dis beaucoup de gros mots donc en fait pour me présenter moi en gros j'ai été le petit vilain canard de la famille à celui qui a une tanche à l'école, qui sèche les cours, qu'on a rien à foutre, qui lit des mangas derrière, à côté du radiateur, et à qui, voilà, on me disait, je veux pas faire pleurer dans les chaumières, mais voilà, que j'arriverai jamais à rien, ou que je serai boueur, etc. Et finalement, je me suis barré de ma famille pendant 7 ans, sans donner de nouvelles, suite à une situation un peu difficile familiale. Et puis après, je suis parti dans la restauration, où j'ai fait mes armes, j'ai rencontré un premier mentor qui m'a appris la discipline, la rigueur, l'expérience client dans un restaurant, qui était beaucoup plus importante d'ailleurs que ce que l'on sert. Et ensuite j'ai tout quitté la première fois pour aller faire un tour du monde en solitaire pendant deux ans, 23 pays. J'avais déjà le virus parce que ma mère était guide internationale quand j'étais petit. Et ensuite j'ai été face à un dilemme de soit je reprends des études parce que j'avais pas de diplôme, Soit je retourne dans la restauration. Sauf que la restauration est un monde cruel, un monde très dur, un monde violent. Et du coup, j'ai décidé de reprendre mes études, j'ai passé des concours, j'ai voulu... Alors, le jour où j'ai reçu la notification pour dire que je suis reçu pour les oraux de l'ESSEC, mon père a cru qu'il y avait un problème. J'ai dit « bah non, faut que tu vérifies, c'est pas possible » .
- Speaker #0
C'est une blague.
- Speaker #1
En fait, on est le 1er avril. C'est ça, il a bugué, il a eu une fracture mentale. Et j'ai passé les oraux dans 5-6 écoles, et c'est là où j'ai le plus performé, parce que les écrits, je les ai eus à chaque fois de justesse. Et les oraux, j'ai toujours eu 18 ou 20. Et ce qui fait que quand j'ai été reçu du coup à l'ESSEC, je me suis dit, bon, autant aller apprendre l'entrepreneuriat avec les meilleurs, dans la meilleure école de France, de commerce. C'était une belle revanche d'ailleurs, parce qu'un gamin à qui tu dis que c'est une grosse merde, c'est intéressant de se dire, tiens, des années après, finalement, tout est possible. Et je me suis dit, tiens, je vais apprendre l'entrepreneuriat, parce que c'était déjà ma volonté. Moi, je ne voulais pas finir la Défense avec le petit suitcase et le costard, avec un beau bronzage sous les néons de la tour de Défense. Et en fait, c'est la première erreur, je suis allé au bout. Mais ce n'est pas dans ces écoles-là qu'on apprend l'entrepreneuriat. Même si j'ai appris plein d'autres trucs, surtout comment être câblé et l'exposition à l'ambition. Je trouve que c'est un truc qui est dingue dans ce genre d'environnement. Et puis après, je me suis très vite lancé à mon compte dans des business en ligne. Ça a fonctionné très, très rapidement. Alors avant, on en reparlera plus tard de tout ce qui est résilience. J'essaie de faire très concis. Et puis après, c'est ma chérie qui m'a dit d'arrêter de penser qu'à moi, qu'à ma tronche, et de me dire, ok, tu peux aider les autres aussi à faire pareil, à vivre leur activité, à ne pas avoir peur, etc. Et avec les systèmes que j'avais mis en place, de leur dire que c'est possible de gagner beaucoup d'argent. Ça demande énormément de travail. Parce que là aussi, on en reparlera justement, mais que... Voilà. Les gens confondent quelque chose qui est simple et facile. Alors c'est simple l'entrepreneuriat, mais ce n'est pas facile. Il y a une nuance énorme. Et les gens qui réussissent très rapidement sont des anomalies de marché. Donc j'ai aidé plus de 1200 personnes en consulting. J'ai lancé pas mal de programmes en ligne. Quoi d'autre ? Et puis après, j'ai commencé à faner petit à petit. Et j'ai fait un énorme pivot il y a trois mois concernant l'IA. Voilà ce qu'on doit savoir à peu près.
- Speaker #0
C'est ça. Et donc aujourd'hui, tu te... Comment je vais dire, tu te définis comme mentor ou tu te définis comme consultant ?
- Speaker #1
Tu te définis comme quoi ? Alors, mentor, non. Par contre, je laisse les autres me mettre l'étiquette qu'ils souhaitent.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
C'est-à-dire que s'il y a des gens, et je sais qu'il y a des gens qui me voient comme des mentors dans les gros clients, moi, je n'aime pas trop ce terme. Je trouve que le mot est très fort. À la limite, un mentor, pour moi, c'est quelqu'un de Nelson Mandela pour être un mentor. Daï Lama pour être des mentors. Des gens qui ont une spiritualité très poussée, qui ont une sagesse incroyable. Pour moi, c'est ça d'être un mentor. Parce que moi, ce que je fais, c'est juste que j'accélère la création de systèmes pour que les gens soient focus et gagnent de la thune. Grosso modo. Et en fait, le truc pour moi, c'est du consulting. Et pareil, il y a des gens qui disent que je suis coach, je suis leur coach, j'accepte l'étiquette. Sauf que le coaching, normalement, il ne donne pas de conseils. Il laisse les gens réfléchir, etc. Donc en fait, l'étiquette, coaching, le problème, c'est que, encore une fois, sur les réseaux sociaux, si tu ne dis pas les bons mots-clés, les gens peuvent se dire « Ah ouais, mais ce n'est pas pour moi. » Par exemple, si je dis « consulting » , ça va attirer une certaine catégorie de personnes beaucoup plus avancées. Alors que moi je kiffe, le seul truc que je veux avoir dans n'importe quel accompagnement, c'est des gens où les projets les font kiffer et que moi ça va me faire kiffer aussi. Si ça me fait chier, je dis non. Ou que si je suis pas capable aussi d'apporter les résultats que les personnes demandent. Si je me sens pas capable de le faire, je dis bah non désolé, vous allez trouver quelqu'un de meilleur que moi. Donc non, mentor, non. Coach. je l'utilise que pour accélérer le processus de compréhension sur les réseaux sociaux mais sinon en vrai c'est du consulting mais le problème encore une fois c'est ça c'est que le décalage entre le terme que tu utilises donc consulting et la manière dont les gens vont le percevoir consulting c'est des grosses boises alors que non,
- Speaker #0
consulting c'est vraiment t'es là pour donner du conseil c'est un peu comme un super consultant parce que je sais que dans tes images tu...
- Speaker #1
ouais Merci.
- Speaker #0
le logo de Superman. Du coup, ça fait un super conseiller. Parce que le terme consultant, je suis complètement d'accord avec toi. Consulting, on est plus sur une segmentation de marché, plus en B2B, donc plus avancé dans l'entrepreneuriat. On est sur des dirigeants d'entreprise ou dirigeantes d'entreprise. Là où toi, je crois savoir que ce que tu aimes particulièrement s'est entouré d'une communauté de solopreneurs d'entrepreneurs qui ont envie plus de qui fait leur vie que de faire des millions quoi j'ai presque envie de dire en fait c'est non c'est pas antinomique même pas alors ouais faire des millions quand on va
- Speaker #1
travailler avec des gens collabore avec des gens qui veulent faire des millions dont c'est le seul objectif ça m'intéressera pas je dirais non ça m'intéressera j'ai déjà fait gagner énormément d'argent quand j'ai commencé à des grosses boîtes enfin des grosses boîtes non des TPE plutôt mais voilà la personne elle faisait je sais pas 800 000 on arrive à faire 2,5 millions en un an et là elle dit avant même de dire merci ou quoi que ce soit c'est bon bah comment on fait maintenant pour faire plus mec tu viens de faire fois 2,5 sable de champagne, prends un yacht avec ta femme faites vous kiffer et on y pense après il n'y a pas que la croissance tout le temps déjà estime toi heureux dans la gratitude Donc, moi, je préfère bosser avec les indépendants, les solopreneurs plutôt, tu vois. Maintenant, si j'utilise ce terme-là. Et tu sais, le truc de Superman, tu sais pourquoi je l'ai choisi ? En vrai, tu sais, je pense qu'on est tous des super héros dans tout ce qu'on fait, tu vois, en vrai. Tu vois, c'est même... Tu vois, voilà, c'est pas la guimauve, là, que j'essaie de te servir. C'est quelque chose dont je suis intimement convaincu. On a tous des super pouvoirs, ouais. Et en fait, tu vois, quelqu'un comme lui qui est ultra puissant. dans l'image de superman, personne peut le battre, tu vois, enfin voilà mais c'est quelqu'un qui est hyper gentil qui est hyper discret tu vois, c'est pas le... tu vois, n'importe... je pense que tu mets d'ailleurs tu vois sur 100 personnes tu donnes les mêmes pouvoirs de superman à 100 personnes je pense que 99% donc 99 personnes sur les 100 pètent un plomb genre, vont faire des choses mauvaises pour faire des trucs pas du tout éthiques, vont en profiter tu vois, regardez la lumière rayon X, d'aller super vite machin truc, pour faire des trucs pas ouf tu vois, et il y en a un tu vois qui va garder la tête froide et qui se dit bah ouais en fait je vais essayer de faire le bien, et en même temps de pas vouloir tirer le drap sur moi tu vois Et ça, moi, c'est ce paradoxe que j'aime énormément dans le symbole de Superman. Oui,
- Speaker #0
ce côté à la fois, tu as des super pouvoirs, tu as été super fort sur un truc, ou même plusieurs dans le cas de Superman, mais il ne se la ramène pas. Oui,
- Speaker #1
voilà.
- Speaker #0
Il ne se la ramène pas et sa seule intention, c'est de servir. Et quelque part, tu vois, ça fait pour moi écho dans l'entrepreneuriat avec ceux qui réussissent le mieux. C'est ceux qui sont le plus à l'écoute et qui sont le plus au service sincèrement de leurs clients et qui sont vraiment presque obsédés par le fait de comment est-ce que je fais pour aider mon client à aller du point A au point B.
- Speaker #1
Après, dans l'entrepreneuriat, tu as quand même des gens ultra, on va dire, pushy, violents, qui réussissent énormément parce que c'est dans leur ADN et voilà. Mais par contre, si on parle de réussite, tu vois, en termes d'épanouissement, de bonheur, de se dire ok, est-ce que je suis bien dans ma peau, dans ma vie de tous les jours, ouais, là, il y en a de moins en moins. Parce que justement, c'est pas l'argent qui rendra heureux, ça y contribue énormément, mais ça ne rendra personne heureux. Ça y contribue.
- Speaker #0
C'est ça. Tu parles de la notion d'épanouissement personnel, effectivement, c'est... Et tu as dit aussi en intro, tu as parlé un moment, le mot que tu as utilisé, c'est que tu te fanais.
- Speaker #2
Oui.
- Speaker #0
Donc, il y avait une réussite. Je veux dire, les KPI étaient bons, mais par contre, le sentiment, tu as parlé aussi de la gratitude, parce que c'est quelque chose, on a déjà échangé là-dessus, qui est une qualité à développer ou en tout cas, cette capacité à continuer à avoir de la gratitude. comme tu dis la personne, là, tu disais l'exemple de la personne, ça m'a marqué, qui vient de passer un cap et qui ne prend pas le temps de célébrer, qui ne prend pas le temps, en fait, de ressentir la gratitude de la chance, enfin, chance, en tout cas, le sentiment de plénitude qu'il pourrait ressentir à ce moment-là parce qu'il a atteint un objectif, parce qu'il est plus libre financièrement, parce que, parce que, parce que. Et là, ça se... son seul câblage possible à ce moment-là, ça va être d'aller chercher la croissance, l'injonction d'aller faire plus et comment est-ce qu'on fait plus quand tu partages, que tu accompagnes les solopreneurs, que c'est ce qui te fait le plus ce qu'il fait, est-ce que c'est aussi parce que tu te dis qu'en commençant petit peut-être que sur le chemin on n'est plus humble ou ça n'a rien à voir ?
- Speaker #1
Non, non, non. Parce que moi, j'ai déjà eu des rendez-vous, tu vois, avec des gens qui... Tu sens que l'arrogance et la prétention sont des valeurs très, très profondes et très présentes. Donc, j'écoute très vite la vidéo, tu vois, et je me casse. Non, c'est juste, en fait, je pense que j'ai eu énormément de chance de rencontrer des bonnes personnes. Et c'est ce que j'essaye aussi. de transmettre aux gens que j'aide, que ce soit à travers des communautés, que ce soit à travers du one-to-one, que ce soit à travers des projets que je crée en ce moment. En fait, c'est le dernier, mais vous savez, la théorie de « on se fait tout seul » sont encore une fois des anomalies de marché. Il y en a, certainement, parce qu'il y a des exceptions partout. Mais les anomalies de marché sont incroyables parce que c'est celles qui vont faire le plus de bruit et les gens vont croire que c'est la normalité. Alors qu'en fait, ils oublient que c'est une exception. Quelqu'un... qui fait du patinage artistique et à 14 ans il arrive à faire des triple axel et il arrive à être champion de France, c'est une anomalie. Ça ne veut pas dire que c'est normal d'avoir 15 ans et de faire des triple axel. Et pourtant, on va se dire, si lui il y est arrivé, c'est que je peux y arriver. Mais non, en fait, il y a des anomalies de marché, il y a des choses qui font que... Donc en fait, et ça je pense que c'est le plus gros problème. Et moi ce que j'aime bien... C'est, tu vois, les réussites anonymes, tu vois. En fait, il y a tellement de gens qui réussissent à faire, je sais pas, allez, on va rester, on va essayer de pas être trop much, mais 3000 euros par mois net. Il y en a plein qui arrivent. Et est-ce que ça veut dire que c'est des grosses merdes parce qu'ils ont pas réussi à vendre un bouquin à 183 millions de chiffres d'affaires ? Comme Ormozzi. D'ailleurs Ormozzi pour moi, tu vois, c'est des gens que j'admire pas du tout, tu vois. Parce qu'en fait, ce sont des gens qui font énormément mal. Ils pensent faire le bien et dans son convaincu, il n'y a aucun problème, tu vois. Mais en fait, ils sont en train de montrer que si tu fais 3, 4, 5 000 euros par mois, et que t'es heureux avec ça, en fait, ils sont en train de te rendre malheureux. Ils sont en train de dire, non mec, t'es pas ambitieux. Alors que, tu vois, ça me rappelle une histoire, il y a un gars qui m'avait contacté il y a des années. Et je lui avais dit, écoute, ok, je veux bien t'aider, mais du coup, on parle un petit peu plus. Et puis, je lui dis, tu fais combien de chiffres d'affaires ? Il faisait 1500, tu vois, net. Et je lui dis, ok... Combien t'aimerais faire pour que je vois si je peux t'aider ? Il me dit, moi je suis hyper heureux avec ce que je fais. Et là, j'ai coupé court, j'ai dit, ça s'arrête là, je ne t'accompagne pas. Parce que si tu es hyper heureux de ce que tu gagnes, ma responsabilité, ce n'est pas de te faire gagner plus d'argent dans ce cas-là, si tu es heureux de ça. Et en fait, il a commencé à bégayer en Pakistanais, parce qu'il ne s'attendait pas. Mais en fait, à un moment donné, il faut avoir du bon sens dans la vie. Et de se dire, face à quelqu'un qui fait 1500, et qu'il est content, et qu'il est heureux, épanoui, c'est pas de lui dire, mec, fais plus, t'es une grosse merde, tu vois. Il lui dit, ok, bah vas-y, mes mecs restent comme ça, tranquille, tu vois. Qui sait, quoi. Enfin, tu vois, il n'y a pas de normalité, il n'y a pas de normes. Et moi, c'est ce que j'aime, tu vois, aussi. Et donc, du coup, pour rebondir sur un autre truc, c'est, tu vois, en fait, le plus gros problème, et c'est à chaque fois, ce qui se passe, c'est que les gens qui se lancent, pensent que en fait bah ouais ça va être facile donc on imprime les cartes de visite tu connais voilà on va essayer de changer la couleur du logo et bla bla bla t'as vu la police machin sur des choses un peu inutiles les gens se contentent pas sur le principal et c'est toujours voilà moi je suis très attaché en fait à la base il y a quelques années je pense que si on s'était rencontré par exemple on se serait pas forcément apprécié toi tu t'aurais pu te dire putain mais quel con mais quel trou du cul Parce que j'étais vraiment dans les groupes, dans les clubs que j'avais créés à l'époque, on m'appelait le tank. C'est-à-dire qu'il n'y avait pas de place pour l'émotion, il n'y avait pas de place pour le syndrome de l'imposteur, c'est quoi cette connerie ? Et en fait, je me suis assagi parce que tous les indépendants que j'ai pu aider m'ont apporté de nouvelles billes. Et c'est grâce à eux d'ailleurs que je suis maintenant plus serein, que je vois la vie aussi différemment. c'est grâce à lui si je n'avais pas rencontré je serais probablement à Dubaï Et je serais en train de faire de la merde et ça aussi si j'avais pas rencontré ma fiancée je serais tellement je serais vraiment un gros con Voilà c'est il y a des choses on ne prend pas compte tu vois c'est comme tu parlais de gratitude du coup on va essayer de se cadrer il faut que tu me cadres vraiment faut que tu me cadres Mais tu parlais gratitude, et en fait, en ce moment, j'ai un ressenti avec les réseaux sociaux, et je ne sais plus avec qui on parlait, j'avais vu ça aussi passer. En fait, tu sais, les réseaux sociaux peuvent être une addiction, et pour la plupart du temps, ce sont des addictions. Un peu comme la clope, tu vois. La clope, l'alcool, pareil, grosse addiction, drogue, addiction. Et en fait, le truc de ces drogues, donc le cannabis, l'alcool, le tabac, en fait, tu verras les conséquences que tu as perdu 10-20 ans, mais à la fin de ta vie. Tu vas mourir à 60 ans, parce que tu auras trop fumé, mettons, et tu te diras, merde, si je n'avais pas fait ça, je mourrais, enfin voilà, j'aurais pu vivre un peu plus longtemps. Probabilité, ouais. Probabilité. Et les réseaux sociaux, par contre, ce sont des drogues, mais qui te bouffent ta vie, tes 10 ans, aujourd'hui, tu vois. Tu auras des couchers de soleil. tu rates des moments avec tes gosses tu vois machin moi j'ai un chien pas de gosse mais je rate des moments avec mon chien et faire les petites balades tu vois quand je me suis pété la jambe tu vois moi je suis hyper actif donc du coup je suis resté dix jours dans le lit à rien foutre machin c'est l'horreur l'horreur l'horreur au bout de dix jours je pars avec ma botte et mon chien et je te jure instant guillemot tu devrais faire un jingle instant guillemot mais je te jure j'avais les larmes aux yeux tu vois parce qu'en fait on se rend pas compte que c'est une chance d'aller se balader. Moi j'habite en haut d'une colline en plein milieu des vignes, tu vois, paradis sur terre, et vraiment les larmes aux yeux de me dire putain mais j'ai trop la chance de me balader avec mon yunch, tu vois. C'est ouf hein, mais on s'en rend pas compte parce qu'on n'a pas, on ne cultive pas cette gratitude, on n'a pas l'habitude de le faire, ou même si on le fait ça va être par des moments où on se sent particulièrement bien. Sauf qu'en fait, le travail de la gratitude, il est à faire surtout quand on ne va pas bien. Donc ouais, gratitude. Et puis même, je trouve que... On va dire, dans l'ensemble, dans la grande majorité des cas, les indépendants sont des gens trop cools. Et moi, j'aime cette rébellion. Parce que quand tu es indépendant, tu es rebelle. Tu es contre... Tu es un peu hors normes, oui. Oui, c'est ça. Tu es hors du norme. Tu es dans une norme, mais tu es hors de la norme que tu as l'habitude de voir. Et ça demande énormément de courage. Parce que, tu vois, moi, j'ai grandi dans un milieu où le salariat était une normalité. qu'il fallait de médecin, avocat ou notaire, tu vois, ou ingénieur. Et en fait, c'est dur de s'en extirper, tu vois. Et c'est pour ça d'ailleurs que toi, ton travail sur le rapport à l'argent, le mindset, t'as énormément de travail, sauf qu'il y a peu de gens qui veulent le faire, tu vois. De se dire, en fait, tu vois, l'entrepreneuriat, c'est pas fait pour tout le monde. Faut qu'on arrête avec cette connerie de dire que tout le monde peut être à son compte. C'est pas vrai. Parce qu'il faut apprendre à naviguer dans le chaos, quoi. Il faut aimer le chaos. et il faut comprendre que c'est une normalité. Parce qu'il y a des gens, j'en connais, je peux te donner des exemples de ouf, des gens qui ont travaillé dans des grosses boîtes, qui se mettent à leur compte, qui viennent consultant, et qui se rendent compte que c'est pas pour eux, parce qu'en fait, c'est la peur. Il y a des peurs énormes, et c'est pas parce qu'ils sont fragiles, ou qu'ils sont nuls, c'est juste qu'ils ne sont pas câblés pour ça, ils n'ont pas eu le programme dans leur ADN, dès la naissance, ou un peu après, peut-être. Ils ne se sont pas faits pour ça. Et il y a quelqu'un, je ne sais plus qui c'est qui disait ça, mais tu sais, si tu regardes, tu lèves les yeux dans le ciel, mais c'est le chaos, mec. Mais par contre, c'est magnifique, tu vois. Tu as des étoiles et des planètes qui explosent partout, tu en prends plein la gueule, mais par contre, quand tu regardes, c'est quand même beau le chaos, tu vois. Bref, voilà.
- Speaker #0
Et je voulais revenir justement là-dessus, sur le fait que l'entrepreneuriat, c'est partout pour tout le monde. Alors, revenir sur quelque chose que tu as dit précédemment sur le... La différence, et j'en parle aussi beaucoup, donc mes raccords là-dessus, la différence entre la simplicité et la facilité. Sur le fait qu'il y a une confusion. OK, en fait, ça peut être simple, mais ça ne veut pas dire pour autant que ça va être facile. Et l'entrepreneuriat, c'est ça, ça peut être simple. Fondamentalement, être entrepreneur, c'est résoudre une problématique pour une personne spécifique, une problématique spécifique pour une personne spécifique. dans un temps donné avec tes compétences, qui tu es, etc. Donc fondamentalement, tu apportes de la valeur à quelqu'un. Le jeu de l'entreprenariat, il paraît comme ça sur papier, il peut être très simple. Mais est-ce que c'est facile de le faire ? Non, déjà rien que se poser la question de savoir c'est qui le client que j'ai vraiment à cœur de servir. Enfin, je veux dire, déjà là-dessus, je ne sais pas, moi je me suis lancée depuis 2019. encore aujourd'hui régulièrement, je me repose cette question-là en disant « Ok, j'ai évolué, j'ai changé, tu vois, comme toi tu disais, j'ai mûri, on commence à avoir des cheveux blancs à part d'avoir des problèmes, des résolutions de problèmes et des contre-problèmes et des contre-solutions. » Et on finit en fait petit à petit à développer une sorte de résilience, oui, mais aussi une sorte de… On casse le mythe justement de la simplicité, de la facilité. on veut tendre vers de l'essentialisme ou du minimalisme de plus en plus. Je ne sais pas si ça te parle ce que je dis, mais cette notion de… On ne va pas chercher forcément à… On va chercher à simplifier, mais pas forcément à faciliter. C'est-à-dire qu'à partir du moment où ce n'est plus stimulant, parce que c'est trop facile, est-ce que toi, tu as cette problématique-là, de te dire, de la rencontrer, de te dire à un moment donné, quand ça devient… Les systèmes sont en place. tu as compris les règles du jeu, tu sais jouer avec les règles du jeu, mais tu perds le goût du jeu.
- Speaker #1
Comment ça se passe pour toi ? En fait, tu vois, moi je fais souvent du Scrabble avec ma mère, parce qu'elle adore ça. Moi ça me fait chier, mais pour les femmes qui ne jouent pas, je joue. Par contre, quand ça me saoule, je change de jeu. Je change de jeu, dès que ça me saoule, je change. Je lui demande, tiens, tu veux pas qu'on fasse un Trivial Poursuit ? Tu vas encore me défoncer, mais bon, c'est comme ça. Allez, c'est une personne très cultivée. Mais non, en fait, il y a plusieurs choses. C'est qu'en fait, ce qui est... Tu vois, ça, c'est des choses qui m'ont fait faner. Ça fait partie des éléments. En fait, c'est que c'est aussi, quelque part, de la tristesse. En fait, ce qui est triste et qui me fait de la peine, en fait, c'est que les gens qui se mettent à leur compte, les solopreneurs, tu vois, ils comprennent pas que... qu'effectivement cette nuance entre simplicité et facilité. Donc déjà, ils vont penser que ça va être très rapide. Mais tu vois, quand on se pose deux secondes, avec juste un petit peu de bon sens paysan, apprendre une langue étrangère... Tu peux en apprendre plein. Je ne sais même pas combien il y a de langues au monde. Il doit y en avoir peut-être plus de mille. J'imagine si tu comptes les dialectes et tout. Il va falloir que tu choisisses la bonne langue que tu veux aimer, que tu aimes. En tout cas, va apprendre une langue que tu n'as pas envie de parler. Même, apprends une langue qui ne te parle pas, que tu ne diras jamais, ça va être compliqué. Apprends, tu vois, même dans les cuisiniers. Et même si tu apprends une langue, ça va prendre des années. si t'es pas dans le pays même. Apprendre à cuisiner, c'est pareil. Même, tu vois, toi avec ta relation, moi, la mienne, ça a mis des années, tu vois, de se dire, ok, ça va marcher. Même éduquer un enfant, ça prend des années. Enfin, tout, en fait. Apprendre à créer du lien social, même avoir un meilleur pote, tu vois. Tu pourrais être meilleur ami avec tout le monde, mais non. En fait, il y a... quelques personnes avec qui tu pourrais vraiment être très soudé. Et tout ça, ça prend du temps. Même apprendre à cuisiner, pareil. Tu n'en parles même pas d'être grand chef, mais apprendre, tu vois, à faire des œufs brouillés. C'est ouf, parce que par exemple, ma chérie, elle savait faire des œufs brouillés. Et puis moi, je lui ai fait des œufs brouillés un autre jour, à un autre moment, voilà. Mais putain, mais c'est un truc de ouf, tu vois. Mais c'est un truc de ouf. Et en fait, tu sais, c'est juste que je rajoutais un tout petit peu de beurre, un petit peu légèrement de crème et je rajoutais des olives noires coupées en petits morceaux. Et les olives noires avec les œufs, ça match de ouf. C'est un peu comme le chorizo d'ailleurs. Et l'amertume de l'huile de l'huile noire va faire un exhausteur de goût sur les œufs. Bref, mais tout ça, il faut le savoir. Il faut l'apprendre. Ça prend du temps. Moi, c'est que j'ai travaillé en cuisine. Donc en fait, on apprend des petits trucs comme ça. Et c'est ça qui va faire la différence. et la plupart des gens Tu vois, si tu te dis, tiens, tu fais des œufs brouillés, tu vois, des jambes, ok, ça va. Mais par contre, tu vas te différencier encore une fois, où tu vas avoir un autre... Les gens vont te voir différemment, ils vont goûter le truc différemment, parce que tu as rajouté ta pâte, quoi. Tu as rajouté un petit truc qui va... Ah, putain, je n'ai jamais vu ça, des œufs brouillés, c'est trop bon. D'ailleurs, essayez, pour l'audience, là, on va... Là, c'est Maïté, je ne sais pas si tu connais... La séquence... Mais essayer un oeuf dur avec, vous le plongez dans la peau de cumin, vous le mangez, c'est hyper bon. C'est dinguerie. Bref, voilà, on n'a peut-être pas parlé de bouffe. Mais oui, c'est ça. En fait, effectivement, il y a ce côté de se dire, OK, tout le monde veut aller vite. Et en plus, tu sais, cette tendance va aller de plus en plus, encore une fois, vite, encore une fois. Parce qu'on regarde des reels de 5 secondes, notre cerveau, voilà. Et on veut que tout aille vite, tu vois. Mais si tu fais un truc que tu aimes, déjà la réussite va dépendre beaucoup de toi, de ton niveau de départ, de ta capacité à intégrer des conseils, parce qu'il y a une différence entre entendre, comprendre et intégrer. Il y a des conseils, tu vois, quand je me fais accompagner, moi je paye un coaching 5000 euros de l'heure, un mec qui est hyper avancé, il y a un conseil qu'il m'a donné il y a deux ans, j'étais pas prêt à l'appliquer, Et le jour... où je me suis dit, ok, vas-y, allez, j'essaye. Putain, j'ai fait x10 sur ce conseil, tu vois, et en quelques jours, tu vois. Donc en fait, c'est... Et pourtant, je l'avais entendu. Et oui, je l'avais compris, mais je ne l'avais pas intégré. Et je n'étais pas prêt à le faire. Et ça, c'est valable, tu vois, par exemple, des gens qui vont se faire accompagner par quelqu'un d'autre que toi. Ils vont... pas forcément avoir de résultats avec ce coach d'avant. Et un jour, ils vont te voir, toi, Sandra, coucou, ils vont te faire accompagner. Et puis là, je ne sais pas, ils vont avoir des résultats. Est-ce que ça veut dire que c'est l'autre coach qui était nul à chier ? Alors, peut-être, c'est une... C'est possible.
- Speaker #0
Il suit un malentendu.
- Speaker #1
Mais dans la majorité des cas... Moi,
- Speaker #0
j'ai su que c'était vraiment très bon.
- Speaker #1
Donc, mettons un niveau égal. Mais on vous parle d'une hypothèse de travail que le niveau est égal entre toi et l'autre coach, mais peut-être que c'est juste la personne qui s'est fait accompagner qui n'était pas prête à ce moment-là.
- Speaker #0
Et c'est intéressant parce que ça me donne envie de rebondir sur un recadrage que je fais régulièrement qui est justement quand on est dans cette posture, même de conseil, de coaching, peu importe la posture exacte, parce que moi j'ai tendance à être un peu… Comment je m'adapte en fonction de la personne ? Est-ce qu'elle a besoin d'avoir un conseil plus directif ? Ou est-ce qu'elle a besoin justement d'ouvrir elle-même ses champs des possibles ? J'ai remarqué que les... Comment que les... Qu'il y a une sorte de... Je sais pas, tu parlais tout à l'heure d'humilité, mais il y a un truc d'ego chez les personnes, les accompagnants, des fois, qui sont là en mode, c'est grâce à moi qu'il avait fait son cas. C'est grâce à moi que... Grâce à mon coaching, grâce à je sais pas quoi. Et en fait, c'est faux. Dans le sens où, comme tu dis, c'est l'accumulation de son expérience, de ses échecs. Je ne sais pas, parfois même, j'ai eu des nanas que j'ai accompagnées qui me disaient, en fait, un déclencheur visuel de quelque chose que j'ai vu m'a fait penser à toi. Ils ont eu un déclencheur auditif en se disant, ça m'a fait penser à la phrase que tu me disais tout le temps à ce moment-là et ça m'a fait me mettre en mouvement sur telle action précise. Moi, je sais bien que... Enfin, je veux dire, c'est cool, elles ont pensé à moi, mais je sais bien que ce n'est pas à moi en tant que telle qui est... Je peux avoir de la satisfaction, éprouver de la satisfaction au niveau de mon égo, mais c'est surtout moi ce que j'aime faire, c'est féliciter les personnes qui ont fait l'action. Je ne peux pas faire à la place des gens, comme toi, quand tu dis qu'on peut te donner un conseil, mais si tu ne le prends pas, tu ne l'intègres pas et tu ne le mets pas en action, ça reste de la théorie. savoir sans le faire ce n'est pas savoir c'est juste une théorie
- Speaker #1
Et ça rejoint aussi cette notion de on est des guides c'est pas nous le héros de l'histoire alors si on est des héros c'est deux héros qui se rencontrent toi t'es héroïne et l'autre ça peut se faire les deux dans
- Speaker #0
la posture d'accompagnant toi t'es le guide et t'es le héros de ta propre histoire et
- Speaker #1
Mais tout ça, je pense qu'après, il faut aussi... Il y a un truc, par exemple, et je vais partir sur complètement autre chose, mais sur les réseaux sociaux. En fait, il faut aussi être capable de rouler des mécaniques. Il faut aussi un peu, le coq, tu vois. On n'a pas envie de suivre quelqu'un qui est lisse, qui n'a pas de personnalité. Ah, complètement. Voilà. Donc oui, effectivement, dire oui, c'est grâce à moi qu'il a fait... Bon, c'est du marketing, c'est de la communication. Voilà, c'est un jeu. C'est un jeu, c'est comme, tu vois, moi, le jour où j'ai rencontré ma fiancée, j'étais hyper bien sapé, tu vois, enfin, je faisais hyper bien sur moi.
- Speaker #0
Tu l'as sorti le plus beau truc et maintenant, tu es en jogging, basket.
- Speaker #1
Tu vois, mais c'est d'ailleurs, tu vois, d'ailleurs, c'est intéressant parce que même le goût, tu vois, le goût d'être bien habillé, même le goût d'être bien habillé. Moi, je ne sais pas, je ne sais pas toi, tu me diras, mais moi, quand je revois des photos de moi quand j'étais petit, je me dis, mais quel clochard, putain. Mais quel clochard ! Mais comment tu peux mettre un pull jaune canari avec un jean à cons et des mocassins ? Tu vas pas m'obliger à mettre des mocassins, tu vois. Donc en fait, c'est pareil, le goût, ça met du temps. Et pourtant, tu vois, imagine, t'as 19 ans, tu pourrais t'habiller super bien. Mais à ce moment-là, non. Toi, tu veux te mettre en baggy, je sais pas quoi, sarouel, parce que tu penses que c'est stylé de...
- Speaker #0
Ça va cool !
- Speaker #1
Ça va cool ! à la cool et tu ressembles à moi tu penses que c'est élégant comme pas possible mais moi je connais très peu de gens qui s'habillent en starwell à 30 ans tu vois enfin c'est... c'est pas dans nos contrées on va dire c'est pas dans nos contrées ouais voilà et t'en as parce qu'ils sont confortables et qu'ils ont envie bon ça c'est encore une autre histoire mais tu vois ça se sent quelqu'un qui a un style vestimentaire et l'élégance n'est pas un style unique C'est un style vestimentaire qui est propre à chacun et qui lui convient et qui va bien. Et tu dis, ah ok, c'est... Tu vois, par exemple, toi, tu as une couleur blanche. Aujourd'hui, ouais. Aujourd'hui, blanc, bleu, rose. Mais tu as une couleur blanche, ça veut dire que si j'ai bien suivi les cours de ma chérie, toi, tu as des couleurs qui vont être un peu plus froides, bleues, oranges, roses, ça va bien t'aller. Sauf que moi, par exemple, du orange, avec ma couleur un peu... Tu vois, ça ne va pas le faire. Marron, c'est pareil. Bref, après Maïté, il y a Christine Cordula.
- Speaker #0
Christina Cordula, sors de ce corps, sors de ce podcast.
- Speaker #1
Mais tu vois, tout ça, ça prend... En fait, je pense que vraiment pour revenir un peu sur le sujet, c'est que tout ça, ça prend du temps et tout le monde ne va pas être prêt. Il y a des gens qui vont pouvoir s'habiller très bien avec du style très rapidement parce que c'est bon. Il y en a d'autres, ça va être un peu plus long. Il y en a qui vont s'habiller vraiment comme des tanches. dont j'ai fait partie, même encore, mais pendant très longtemps. Et après, à un moment donné, on apprend ce que c'est le goût, de savoir quelle couleur va avec, les machins, enfin tu vois. Et dans l'entrepreneuriat, c'est pareil. Il y a des gens, et surtout, tu vois, on parlait de gratitude, mais il y a aussi ce truc de, encore une fois, on parlait, voilà, guimauve, mais la comparaison, tu vois. De se dire, en fait, tu vois, et ça, c'est un truc, moi, qui m'exaspère. Quand j'ai commencé à aider les gens, le but, c'était d'être à son compte, d'être libre, de pouvoir voyager, de pouvoir faire des trucs qu'on aime. S'il y en a qui aiment faire du potager, ben, ils peuvent faire du potager. J'ai cligné des yeux une seconde, c'était comment faire 10 000 euros par mois. Alors oui, c'est faisable, c'est pas la question. Mais voilà, et j'ai recliné des yeux un petit peu, et là je vois 100 000 euros par mois. Et puis je recline des yeux, je tombe sur YouTube, comment faire 1 million d'euros par mois. Et je me dis, mais c'est quoi la prochaine étape ? C'est faire 1 milliard par mois ? Vous pensez vraiment que c'est... Putain, c'est un truc de ouf, quoi. Et en fait, je pense qu'il y a plein de gens... qui n'ont pas cette gratitude et tu sais pourquoi ? Parce qu'en fait, je pense que pour eux, leur réussite anonyme n'est pas une réussite.
- Speaker #0
Oui, ils ne vont pas s'en satisfaire. Ils veulent que leur réussite soit éclatante, digne d'un super-héros,
- Speaker #1
j'ai envie de dire. Oui, et tu vois, d'ailleurs tu m'avais dit aussi que toi tu voulais aussi côtoyer des gens dans ton podcast qui avaient chié des trucs. Moi, tu vois, par exemple, mon premier business, j'ai lancé un premier business dans le thé. Le but, c'était, tu vois, je viens du Népal, et je voulais absolument vendre le thé de mon oncle. Thé 100% organique, le meilleur du monde. Il a remporté plusieurs prix. Le prix de vente est de 300 à 500 euros le kilo. Et moi, vu que c'était mon oncle, il me le faisait à 17 euros le kilo. Donc autant te dire que j'étais là en mode... Allez, je réserve le yacht là, je réserve la villa à Miami. Et en fait, tu te rends compte que non, c'est pas comme ça que ça se passe. T'es tout jeune, tu te dis voilà, tiens, tu en as imprimé d'ailleurs les cartes de visite, les gens ne te rappellent pas parce que dans les salons de thé où tu vas pour des marchés, ils ont de la due t, tu vois. Pourquoi ils prendraient le tien ? Parce qu'il est meilleur ? Bah non ! Donc tu vois, et c'est intéressant parce que c'est, comme on en parlait aussi, j'en suis pas mort, j'ai appris énormément de trucs et je pense que tu vois, l'échec pour moi est une très belle chose parce que ça fait le tri entre pourquoi les gens font les choses. Pourquoi tu fais ce que tu fais ? Est-ce que c'est vraiment pour juste gagner de l'argent, survivre et tout ça ? Ou est-ce que t'es amoureux du jeu ? Est-ce que t'es amoureux ? Et moi je m'amusais déjà à faire des posts sur Instagram à l'époque. et j'ai découvert que j'aimais ça tu vois et c'est pour ça que maintenant j'adore créer du contenu et que je crée du contenu tous les jours c'est pas pour alors je pense que tout le monde pourrait faire ça ouais mais tout le monde devrait faire ça en vrai poster tous les jours on pourrait en revenir garde ça dans ta tête parce que il ya des gens n'aiment pas forcément quand j'avance ce sujet là pourtant à la fin tout le monde est d'accord Tu vois, tu te dis ok, t'apprends énormément de choses, t'apprends à créer du contenu, t'apprends à faire des logos, à communiquer, t'apprends à te dire ok, comment négocier, comment te présenter, comment préparer un rendez-vous, ne pas bégayer en pakistanais quand il s'agit, tu vois, enfin ne pas avoir les fesses qui bégayent en pakistanais quand tu annonces le prix, enfin tu vois, t'apprends pas mal de choses, et ça, ça fait partie de l'apprentissage, c'est pas inné en fait. Il y a des gens qui disent ouais, le mec il a ça dans le sang la vente, ben non en fait. moi l'avant par exemple je l'ai appris quand j'étais runner et que je m'amusais avec mes collègues à dire, bon bah je vais tous vous démonter, on va vendre, qui va vendre le plus de bouteilles de Routini ? Et je me suis découvert, tu vois, ce truc de jeu, tu vois. Le truc, parce que moi j'avais rien à gagner, j'étais pas mieux payé si je vendais le plus de Routini. Et après, spoiler alert, je gagnais tous les soirs. Mais en fait, tu vois, c'était un jeu. J'ai appris à aimer ça, tu vois. Et je pense que, c'est, je pense que malheureusement... Il y a beaucoup de gens qui n'aiment pas l'entrepreneuriat, qui n'aiment pas créer du contenu, qui n'aiment pas communiquer, qui n'aiment pas vendre, qui n'aiment pas prospecter un petit peu. Tu vois, les gens n'aiment pas beaucoup, il n'y a pas besoin de prospecter énormément pour tourner l'activité correctement. Ils n'aiment pas ces parties-là, tu vois. Donc, si tu n'aimes pas prospecter un petit peu, si tu n'aimes pas vendre, déjà si tu n'aimes pas vendre, tu peux aider personne. Parce que si tu ne vends pas... t'as pas de clients donc tu peux aider personne, donc ça sert à rien. Si t'aimes pas communiquer et que ton business dépend des réseaux sociaux, bon bah c'est chaud, si ça dépend pas des réseaux sociaux et que t'es dans des networking en physique et tout ça, bah t'as pas besoin de communiquer, hein, voilà. Mais si ton business dépend des réseaux sociaux, que t'aimes pas vendre, t'aimes pas parler de tes offres, t'aimes pas prospecter, t'aimes pas... bah, arrête. Oui, c'est ça, je suis en débit. Et ce n'est pas un échec, c'est juste bravo, tu auras eu le courage d'essayer, parce que ça c'est courageux. Après, ce n'est pas grave. Moi, si tu me dis demain, Kévin, apprends à faire de la poterie, je vais te dire, je peux essayer, mais ça va me faire chier. Et ce n'est pas grave, je ne vais pas réussir. Mais ce ne sera pas un échec. Il y a un passage obligatoire pour se dire, d'accord, la poterie, ce n'est pas pour moi. Et pourtant, tu as des gens qui font de la poterie, qui sont très heureux, et qui en vivent très bien. C'est ça.
- Speaker #0
C'est aussi... finalement, il y a un présupposé en PNL qui dit, il n'y a pas d'échec, il n'y a que des feedbacks. Et ça me fait un peu penser à ce que tu dis sur le fait que, en fait, et l'échec aussi, moi j'aime bien aussi recadrer ça en disant, en fait, l'échec, c'est comme si tu regardais une situation, mais avec un oeil, pas les deux en même temps. C'est juste en train de voir, quand tu vois, que tu juges un événement comme étant un échec, c'est parce qu'en fait, tu vois tout ce que tu as perdu, tous les inconvénients, toute la partie négative, on va dire, de l'événement qui lui est neutre. Là où en fait, quand tu es capable d'avoir de la gratitude pour cet événement, tu te dis, ok, il y a eu tout ça, mais si je fais l'exercice de volontairement aller voir aussi quels sont tous les bénéfices premiers, secondaires, peut-être que c'était le bénéfice premier de cet échec, c'était de me rendre compte que ce n'était pas pour moi. C'est la meilleure chose qui me soit arrivée. J'avais un coach qui disait qu'entre deux personnes qui courent dans une direction, le premier qui s'arrête parce qu'il se rend compte que c'est la mauvaise direction, c'est lui qui gagne en vrai. Ce n'est pas celui qui a couru le plus vite dans la direction. C'est celui qui se rend le plus rapidement compte qu'en fait, la course, ce n'est pas ma course. Moi, je préférais être en train de balader mon chien en haut de la colline, ou aller chercher le million, parce qu'on a décrété que le million, c'était l'objectif de vie, et que si je ne faisais pas ça, du coup, je suis un loser, un mauvais entrepreneur, je ne suis pas assez ambitieux, et je ne sais pas tout quoi. Toutes ces injonctions-là, en fait, ne font pas partie. C'est pour ça que je fais aussi beaucoup de parallèles dans ce que tu racontes avec l'importance de connaître ce qui est vraiment important pour nous. ce qu'on appelle les valeurs hautes et ce qui sont nos valeurs hautes en fait c'est ce que notre vie démontre pas ce qu'on croit qu'il faudrait faire parce que ce serait bien et cool et je sais pas quoi nos valeurs hautes c'est vraiment le truc quand tu en as plus dans ta vie ben tu fanes quand t'as pas de clarté sur c'est quoi tes drivers, c'est quoi les trucs qui te mettent en feu à l'intérieur et ça peut être Peut-être un milieu de ce que tu fais pour gagner ta vie. Mais tu vois, quand tu me disais tout à l'heure que tu avais des grosses semaines et des petites semaines, et dans tes grosses semaines, tu vas jouer au paddle avec tes potes, en fait, dans tes valeurs hautes, il y a ce besoin de mouvement. Il y a ce besoin de... Tu peux être en train de taffer parce que c'est ta grosse semaine, mais ce n'est pas ça qui dirige ta vie.
- Speaker #1
Ce n'est pas le...
- Speaker #0
ton entreprise n'est pas l'aboutissement de ta vie, elle est au service de ta vie.
- Speaker #1
Ça te parle ? Non, mais carrément, mais en fait, ça par contre, je pense que c'est quelque chose de très difficile. Parce qu'en fait, comme je t'ai dit, mon activité tourne en travaillant 30 heures par mois. Mais ce que les gens, parce que forcément, il y a les réseaux sociaux, pourtant je le dis quand même pour ne pas tomber dans le piège de regarder, j'y suis arrivé, vous êtes tous des... Moi, j'ai bossé pendant 3 ans, 80 heures par semaine. Et j'aimais ça, j'étais très heureux. ça a failli me couler mon couple, mais j'étais très heureux quand même. J'adorais le piste-en-vête, moi j'ai toujours vu ça comme un jeu. « Ah putain, quand j'appuie sur le bouton, je gagne de l'argent ! » « Ah, quand j'appuie sur le bouton, j'en perds ! » « Ah putain, quand j'appuie sur le bouton, j'en perds ! » C'était vraiment un jeu vidéo. Et en fait, après, c'est juste, il y a d'autres choses aussi, mais je pense que, en fait, quand on se lance à son compte, il ne faut pas oublier les raisons pour lesquelles on l'a fait et c'est pas pour bosser 150 heures et tu vois tu vas il ya une question que j'aimais bien posé tu vas dans une communauté c'était ouais est ce que pour tu as senteurs par mois tu as tu t'accepterais de faire je sais pas 50 mille euros tu as il y en a qui vont dire oui tout de suite carrément Moi je sais que non, tu vois. 100 heures par mois, c'est pas assez payé pour gagner juste 50 000, parce que j'aurais le temps en plus, et c'est même pas que le chiffre, attention, c'est de me dire, mais en fait... Il me reste quoi comme temps ? J'ai pas le temps, j'ai pas de temps pour moi. Et puis, faut pas oublier, et ça c'est des trucs, tu vois, et je pense que c'est propre à chacun, parce qu'il y a des gens qui vont certainement se retrouver dans notre échange, mais il y en a d'autres à qui ça parlera pas, et tant mieux, enfin c'est pas grave. Mais tu vois, par exemple, moi je fais partie des gens qui ont énormément de chance, énormément de chance d'avoir rencontré la femme de ma vie. Le but du jeu dans ma vie là actuelle, jusqu'à la mort, c'est pas de passer le moins de temps possible avec elle. Parce que si c'est ce jeu là, bah ok vas-y je retrouve un travail à la défense, je travaille 200 heures, 300 heures par mois, et puis je la verrai jamais quoi. Le but quand même quand on a cette chance là, et je pense que c'est le cas de beaucoup de gens, quand ils sont avec leur femme de leur vie, leur homme de leur vie, l'homme de leur vie etc, bah c'est quand même de kiffer quoi. Point de suite, moi c'est ma meilleure pote. C'est la femme de ma vie, élégante, intelligente, j'adore rigoler, c'est un rayon de soleil. Et pourtant, quand on la voit, on a l'impression qu'elle est très... Alors qu'en fait, ça m'énonce. Et quand on a cette chance-là, c'est quand même le but. Et d'ailleurs, ça me fait penser à un truc à l'instant. J'ai accompagné beaucoup de gens qui disaient, tiens, c'est cool, je vais pouvoir avoir plus de temps maintenant pour mes enfants. Là j'en ai pensé, y'a personne qui m'a dit tiens c'est cool je vais pouvoir passer plus de temps avec mon mari ou avec ma femme. C'est étrange quand même, bon après j'ai pas de gosses c'est pour ça peut-être notamment, mais je trouve ça étrange parce que ton homme ou ta femme tu l'as rencontré bien avant d'avoir des enfants tu vois, donc soit tu t'es trop habitué, donc t'as plus cette gratitude de te dire que tu pourrais être avec un casse-os, ou avec quelqu'un qui te bat, ou avec quelqu'un qui est violent, ou avec quelqu'un de vulgaire, ou d'arrogant, ou qui est jamais là, tu vois, ou qui va te tromper. ou qui va être alcoolique, il a la chance d'être quelqu'un de bien. Et c'est ça aussi, on en revient encore sur la gratitude et tout ça. Mais voilà, moi, vraiment, le fait de travailler le moins possible, c'est un moteur actuel. Je dis pas que ça doit être le moteur pour tout le monde, mais moi, c'est mon moteur actuel à moi, de me dire, OK, et c'est comme un nouveau jeu. C'est pas genre un objectif débile de se dire, ouais, il faut que je travaille. Allez, j'arrive à atteindre 10 heures par mois. J'aimerais. Et je ne suis pas très loin, je pense. Ça va me prendre encore un an ou deux pour y arriver. Mais c'est dans l'objectif, encore une fois, du jeu vidéo. Parce que j'aime le jeu, tu vois. De me dire, tiens, est-ce que c'est possible ? Est-ce que c'est possible de faire ça ? Parce que dans ma réalité, il y a deux ans, c'était impossible de gagner ce que je gagne en 30 heures par mois. Et dans ma réalité actuelle, c'est impossible de travailler 10 heures par mois et de gagner... autant voire plus tu vois et ça c'est un nouveau jeu et moi c'est des jeux en fait tu vois et je pense que beaucoup de gens d'ailleurs dans l'entrepreneuriat d'ailleurs ne ne sont pas amoureux du jeu tu vois tu parlais de de kiff de faire des choses qu'on aime et tout ça je vais peut-être te dire un truc qui va peut-être te surprendre j'espère que ça va pas heurter voilà les gens leur ego etc mais il y a beaucoup de gens qui sont à leur compte qui aiment pas ce qu'ils font ils s'en rendent même pas compte ils le savent même pas ils savent même pas en fait parce que Tu vois, ça les saoule de communiquer, de parler sur les réseaux sociaux régulièrement. Ça les saoule, tu vois, voilà, il faut aller chercher des clients. Mais si tu aimes ce que tu fais, mon gars, mais mec, tu vas communiquer tout le temps. Moi, tu me lances sur le panel. Tu ne me lances pas sur le panel, mais là, on fait un podcast sur le panel, tu vois. Parce que j'adore ça. Tu parles de business, mais laisse tomber, je suis inarrêtable.
- Speaker #0
C'est ça. De voir en plus, tu vois, moi, c'est un indicateur quand les personnes me disent… non mais toi on s'en dirait que tu étais passionné quand tu parles et je me dis est-ce que c'est pas tout le temps parce que toi quand tu parles de côté sophro naturo, thérapeute t'as pas ce feu intérieur tu te dis non mais j'adore ce que je fais quoi, j'adore voir des gens les aider à aller mieux ce feu là je le vois pas pas forcément parce qu'ils aiment pas ce qu'ils font Mais qui sont rentrés dans cette phase où tu parles de jeu. Moi, j'ai un petit mantra qui dit plus de jeu, moins d'enjeu. En fait, ils se mettent tellement d'enjeu, tellement de pression sur il faut que je paie mes factures à la fin du mois, j'ai mon allocation de chômage qui se termine et je suis toujours comme ça. En fait, le niveau de kiff peut s'éteindre, pas parce que tu n'es pas au bon endroit, mais parce que tu es en mode survie.
- Speaker #1
Exactement. Des fois,
- Speaker #0
ce n'est pas toujours très limpide, clair et évident de dire en fait, tu n'es pas au bon endroit. C'est au bon endroit peut-être, mais tu es encore trop en mode survie et tu as besoin de rassurer ton système et de pouvoir commencer à mettre des choses simples en place.
- Speaker #1
Souvent, ça va être trop ça. Ça me fait penser vraiment à ce truc de notre pire ennemi est dans notre cerveau. et les gens sont cruels avec eux-mêmes Tu sais, c'est toujours l'exemple que j'ai redonné énormément de fois dans d'autres groupes. En fait, tu sais, tu vas voir un musicien dans la rue qui fait la manche, tu vois. Il va faire, je sais pas, 100 balles, machin. Est-ce que ça fait, lui, une grosse merde, tu vois, ou nul en tant que musicien ? Ah non, ça reste un musicien, quoi. Et ça reste un très bon musicien. Et c'est pas parce que tu fais de la musique dans la rue... que ça définit ta valeur. Tu peux très bien, tu vois, moi je sais que tu vois par exemple, on parlait du fait que tu peux faner et changer. Mais moi j'ai toujours dit, avant de fermer le groupe d'entrepreneurs que j'avais créé, le clan, j'en ai créé un autre. Et je leur ai dit, écoutez, vous savez, moi si un jour je finis ma vie dans les montagnes à faire du lait, je ferai certainement un club des fromagers de la région. C'est sûr, c'est sûr, je ferai un club de fromager. C'est pas le fait, moi, c'est pas le fait d'entrepreneur. En fait, j'aime créer ce genre de choses.
- Speaker #0
Tu aimes créer ce genre de communauté ?
- Speaker #1
J'aime créer le truc parce que je sais pas comment personne le fera. Et que les gens, tu vois, ils trouvent leur compte à l'intérieur. Tu vois, qu'ils sont moins secs, machin, qu'on peut rigoler, on peut papoter et puis parler de business, tu vois. Mais ouais, en fait, c'est aimer le jeu. et pas aimer forcément... Tu vois, c'est comme tu me parlais, et peut-être qu'on peut commencer à aborder ce sujet-là aussi, sur la peur de recommencer de zéro. La peur de se dire, ouais, mais si ça ne marche pas. Et c'est dingue, parce que dans les gens qui étaient dans une certaine situation confortable, qui arrêtent, qui se lancent dans une nouvelle activité à leur compte, qui réussissent à nouveau, Ils ont peur de rechanger alors qu'ils l'ont fait déjà une fois la transformation. Ils ont fait la transformation, ils ont bien réussi. Et en fait, à chaque fois, le problème c'est que je pense que les gens n'ont pas assez confiance en eux aussi. Et puis, pareil, c'est qu'est-ce que les gens... Tu m'avais dit ça au tout début, qu'est-ce que les gens vont penser de moi ? Est-ce qu'ils vont critiquer, machin ? On ne se souvient pas des gens d'il y a 10 ans, qu'est-ce qu'ils ont créé, même un an, et même, tu vois, l'exemple, est-ce que tu suis quelqu'un assez assidûment sur LinkedIn ?
- Speaker #0
Pas sur LinkedIn, mais je pense à un coach que j'ai suivi depuis mes tout débuts dans l'entreprise. Ouais,
- Speaker #1
tu le suis assidûment, est-ce que tu pourrais me dire son avant-dernier poste ? Ah non, ouais. Tu vois ? Et quand on réalise ça, en fait, on se dit... Et tu vois, les gens pensent qu'ils ont peur de recycler, ils ont peur de se répéter le message. Et tu vois, tu es en train de me dire, toi, que tu as un mec dont tu es fan, que tu suis assidûment, et tu n'es pas capable de me dire l'avant-dernière poste. Mais parce que c'est normal, en fait. Parce que notre cerveau, il a d'autres tâches à traiter. À gérer, oui. Je ne sais pas. Même moi, je ne me souviens même pas, tu vois, du dernier poste de mon frérot Sébastien Cambay sur LinkedIn, tu vois. Et pourtant, c'est pour moi le numéro un mondial sur LinkedIn. C'est celui qui fait les meilleurs carousels, le meilleur contenu. C'est le meilleur créateur de contenu sur LinkedIn Game, au monde. Je pèse le mot, tu vois. Il ne faut pas lui dire que j'ai dit ça parce que… Je vais le taguer, c'est obligé. Mais tu vois, ce n'est même pas en France qu'il est le meilleur, c'est au monde. Il ne s'en rend même pas compte, ça se trouve, tu vois. Bref. Donc ouais, il y a toute une part de choses à avoir et de résilience, mais la résilience en fait, tu vois, c'est pareil, tu vois, encore une fois, les gens vivent selon des normes. Moi, tu vois, j'essaie au mieux, parfois je fais des rechutes, mais au mieux de ne pas vivre en me disant, tiens, il faut suivre telle route, et voilà. Le dernier en date, c'est que je me suis fiancé il y a deux ans, tu vois. Et les gens me disent, le mariage, le mariage c'est quand ? Alors, oh ! Mais va trouver une nana et marie-toi si c'est aussi important pour toi. Mais moi, laisse-moi tranquille, si je me marie, elle sera au courant, ou pas. Et tu es au courant, ben tu vois, voilà.
- Speaker #0
Si tu commences à être relou comme ça,
- Speaker #1
tu me manques,
- Speaker #0
je peux annuler.
- Speaker #1
C'est bien, tu ne seras pas invité, mon gars. Mais en fait, il n'y a pas de règles. C'est comme il y a des gens, quand ils sont locataires, ils disent « putain, je ne suis pas propriétaire, j'ai 40 ans » . Mais mec, ce n'est pas grave. Fais ta vie. Tout le monde s'en fout, tu sois locataire, mec. ce qui est important c'est est-ce que t'es heureux tu vois C'est ce que tu kiffes, être dans ta baraque, machin, faire ton petit feu le soir, tranquillou. Et voilà, tu vois. Et en fait, les dogmes, tu vois, c'est... Et pourquoi je te dis ça ? C'est parce qu'en fait, tu vois, il y a des gens qui sont à leur compte, qui voient que bon, il y a des désillusions. Parce que l'entrepreneuriat, c'est ça. C'est est-ce que tu es capable de vivre des désillusions et l'encaisser, et passer à autre chose, tu vois. Et continuer quand même. Et il y a des gens, tu vois, qui se lancent à leur compte, ça commence à prendre. mais pas assez pour payer les factures, et du coup, ils trouvent un travail à mi-temps. Et ils en ont honte, tu vois. Et moi, je leur disais, mais en fait, putain, je m'en fous, enfin, franchement, il n'y a pas de... Tu vois, moi, si jamais je... je perds tout ce que j'ai, je ne sais plus rien faire, machin, truc, mais je n'ai aucun problème à aller au McDo, tranquillou, faire ce qu'on me demande, faire des burgers. Bon, je préférerais aller dans un restaurant où ils font des burgers de meilleure qualité, mais je prends vraiment le McDo pour l'exemple, je ne sais pas. mais c'est pour l'image mais mais tu as il ya aucun problème et de façon même qu'est ce que les gens vont se rappeler ils vont se dire tu crois vraiment que si je dis tiens je vais je vais finalement désolé j'ai chié voilà ça marche plus je trouvais un travail au macdonald tu penses vraiment que les gens le soir sur linkedin ils vont se dire tu sais que kevin willy radio au McDo maintenant, et puis ils vont parler de moi. ils en ont rien à foutre, ils ont des choses beaucoup plus intéressantes, tu vois. Ils ont leur vie à vivre, tu vois. Et après, il ne faut pas confondre ça et le commérage. Le commérage, c'est encore autre chose.
- Speaker #0
Je voulais revenir sur cette notion aussi, quand tu parles de dogme, de rester fidèle à soi-même, quelque part, de rester le super-héros qui fait le bien, qui choisit de faire le bien, même qu'il a plein de super-pouvoirs. là ce qui me revenait c'est que je me demandais c'est qui sont les vilains selon toi dans l'entreprenariat ?
- Speaker #1
il y en a plein c'est vrai je vais nuancer j'essaye d'être de moins en moins comment on dit, extrémiste je vais nuancer en fait non il n'y en a pas beaucoup mais c'est ceux qui font le plus de bruit plutôt tu as par exemple pour moi hormosé quelqu'un qui fait énormément mal d'entrepreneurs sans s'en rendre compte sans le vouloir il le fait avec les meilleures intentions il inspire énormément de gens ça c'est génial tu vois pas de problème sauf que bon bah après c'est encore une fois faut faire gaffe parce que c'est du marketing c'est la communication lui n'a aucun intérêt à dire vous pourriez être heureux en gagnant 2000 euros par mois aucun intérêt Bon, ils vont s'approprie en même temps. Voilà, ce n'est pas possible. Mais tu vois, là où je vais encore une fois nuancer, un mec comme Amosie qui vit que par le business, il travaille tout le temps, tous les jours de la semaine, qui va à la salle de sport, qui fait attention à tout ce qu'il mange, machin, truc, lui s'il est heureux, tant mieux. Tant mieux. Vraiment, je suis hyper heureux pour lui. Ça serait du jugement de valeur. Déjà, je suis souvent dans le jugement, j'essaie d'être de moins en moins, et d'être dans la nuance aussi de moins en moins. J'essaie de m'améliorer en tant que personne. C'est pas facile, s'améliorer en tant qu'être humain. Et d'ailleurs tu vois, s'améliorer en tant qu'être humain c'est comme l'entreprenariat. Tu peux pas devenir une bonne personne du jour au lendemain. Tu peux pas. En fait c'est un travail. C'est un travail à faire sur soi, de se dire, tiens je viens de dire une merde sur quelqu'un, est-ce que c'était vraiment nécessaire tu vois ? Et c'est un travail tu vois, est-ce que tu vois j'ai dit un truc, j'aurais pas dû, bon bref. Et tu vois, dans les vilains, pour moi c'est ceux par exemple qui sont convaincus que leurs conseils sont les bons. Tu vois, dans les groupes, quand j'ai créé Grow with Kevin Will, et là, pareil, quand j'ai créé Solomakers, les gens me font toujours ce même feedback, ils me disent « putain, c'est génial » , parce qu'à chaque fois, dès que j'aborde des notions, pour essayer de les aider, je leur dis « écoutez, je vais vous dire des choses, peut-être que j'ai faux, prenez ce qui vous parle et laissez ce qui ne vous parle pas. » Parce qu'en fait... Tu vois, je pense que pour moi, à mon sens, encore une fois, donc c'est subjectif, mais les vrais entrepreneurs, et là c'est un peu borderline parce que c'est quoi un faux entrepreneur du coup, mais pour moi les vrais entrepreneurs, ceux qui ont déjà entrepris pas mal de fois, j'ai créé pas mal de boîtes. En fait, je pense que tu te rends compte qu'il y a tellement de paramètres pour que ça marche.
- Speaker #0
que ça tient presque du miracle. Ça tient à peu près du même miracle que moi par exemple, tu vois, je ne comprends pas la norme des gens en couple qui mangent la même chose tous les soirs ensemble. Comment, il va falloir qu'on m'explique, comment c'est possible que deux personnes aient envie de manger la même chose chaque soir de leur vie, manger ensemble. Moi c'est un truc je trouve, en fait pour moi ça c'est une norme de société, tu vois. Moi quand ma chérie a envie de manger des légumes vapeur, je dis bah non, moi j'ai envie de manger une côte d'œuf. Et donc c'est soit dire ok je m'écoute plus, et donc ok t'as fait à manger d'un truc que moi je n'ai pas envie. Ça veut pas dire que c'est mauvais, c'est que moi j'en ai pas envie quoi. J'ai envie de manger autre chose, j'ai envie de manger du riz, tu vois. Et ça ce sont des choses, tu vois, où tu te dis ça tient du miracle que deux personnes en couple aient envie de manger la même chose tous les soirs pendant toute leur vie. Parce que sous le dogme de... il faut qu'on partage un moment, il faut qu'on mange la même chose. Et puis l'autre autrement, si tu ne manges pas ce que j'ai fait, c'est que tu n'aimes pas et tu fais chier. Et puis là, ça part en live alors que c'est juste de la nourriture.
- Speaker #1
Mais il y a tellement de transferts. Ça me fait penser au rapport à l'argent. Avec la nourriture, ça se voit tellement. Il y a eu un moment, j'étais en délégation de coaching. Donc, ce n'était pas moi qui étais la coach référente, mais j'accompagnais les personnes dans le programme de perdre de poids. Et donc, on parlait pas mal du sujet de la nourriture et de, justement, toutes ces injonctions. Oui, mais je ne peux pas... Si j'écoute, si je n'ai pas ou pas, aussi la notion, tu vois déjà même, il faut manger à telle heure. En fait, ça va dépendre. Moi, il y a des fois, je sais par rapport à ma femme, je n'ai pas du tout le même rythme. Moi, je vais avoir tendance à manger à la méditerranéenne. C'est-à-dire... Je vais commencer à avoir faim vers 13-14 heures, là où elle, elle a l'écrou à midi. On va avoir effectivement des rythmes différents, des besoins différents qui vont s'exprimer à différents moments. Et effectivement, là-dedans, c'est comment est-ce que je fais pour ne pas me perdre entre le faire plaisir et toutes ces injonctions-là que je mets derrière la nourriture. Si je ne veux pas manger le plat, le deuxième plat que ma amant me sert, ma amant va me dire « ben quoi, t'as pas aimé ce que j'ai fait ? » et elle confond l'amour que je lui porte avec le fait que je mange au-dessus de mes besoins. Ou qu'est-ce qu'il y a encore comme cas ? Ça, c'était un des cas que j'avais eu au client. Pareil sur l'argent. En fait, qui je deviens à partir du moment où j'accepte d'être payée à un prix que je n'assume pas tout à fait ? Je deviens un escroc, une escroque, un voleur, une voleuse. Et par contre, je n'ai pas de problème à, on parlait de confiance tout à l'heure, je n'ai pas de problème, par exemple, à me sous-vendre. Enfin, ce n'est pas me sous-vendre d'ailleurs, c'est sous-vendre mes services. Je fais souvent aussi ce recadrage, on parlait tout à l'heure entre qui on est et ce qu'on fait. Il y a souvent une confusion entre les deux. Donc, si quelqu'un refuse mon offre, je vais avoir la peur du rejet. Je vais avoir peur de vendre parce que j'ai l'impression que c'est à moi qui dit non. En fait, c'est pas question de personne. C'est rien de personnel.
- Speaker #0
Ouais, et puis...
- Speaker #1
Il y a plein de projections comme ça qui peuvent être faites sur la nourriture, sur l'argent, sur le sexe, sur le pouvoir. Tellement de choses comme ça, quoi.
- Speaker #0
Et puis, tu vois, il y a aussi autre chose. C'est qu'en fait, c'est très difficile à un certain niveau, on va dire, de dire... telle personne va réussir. Même s'il y a des paramètres, une fois que tu as un peu d'expérience, tu sais exactement s'il y a plus de chances. Par contre, moi je sais exactement quand quelqu'un va échouer. Avec l'expérience ? Même sans l'expérience. C'est facile de voir qui a la capacité d'échouer. Parce qu'il y a la capacité de réussir, mais la capacité d'échouer. Quand il y a des choses, il y a quelqu'un qui n'est pas régulier, qui n'a pas de discipline, c'est comme quelqu'un, même dans l'alimentation, quelqu'un qui veut être en bonne santé, c'est très difficile de dire tiens si tu fais ça tu vas être en bonne santé, parce qu'en fait encore une fois notre corps, notre groupe sanguin, tout ça est différent, on a des besoins différents, mais par contre quelqu'un, tu peux savoir très facilement pourquoi la personne va être en mauvaise santé, parce que quand tu vois comment elle mange, tu te dis ok d'accord, bon bah c'est foutu, tu fais pas de sport, tu fais rien, tu fais pas de... Il y a plein de choses, l'alimentation, machin, mais c'est beaucoup plus facile. Dans l'entrepreneuriat, c'est pareil. Et souvent, les gens confondent dire « je veux être en hamac en train de travailler » et en fait créer une boîte. Alors tu peux créer une boîte en pyjama, tu peux être en jogging, en slip, derrière ton bureau, il n'y a pas de problème, c'est ce que tu ne peux pas faire quand tu es salarié. Mais ce n'est pas du tourisme. Et la capacité dont tu parlais, elle est hyper importante. de quelqu'un qui n'arrive pas à résoudre Le problème principal de l'entreprise, c'est de se dire Ok, je dois développer une compétence de demander de l'argent contre un service. Et en fait, il n'y a aucun problème avec ça. Et encore une fois, ce sous-vente, ce sur-vente, je trouve que ce sont des débats qui sont très très complexes. Parce que ce sous-vente, tant qu'il y a des clients et que tu es heureux et que tu as ton chiffre d'affaires, est-ce que tu te sous-vends ? De toute façon, c'est une question d'offre et de demande, de marché. Et même ce sur-vente, c'est une question de marché. Et même ce sur-vente. Il y a un consultant aux Etats-Unis qui vend sa journée 50 000 euros. Est-ce que c'est too much ? Il est probable que toutes les entreprises qui font appel à lui n'ont pas un ROI immédiat. Ce n'est pas grave, ce n'est pas le but. Généralement, quand je prends des accompagnements, je suis quelqu'un de assez avancé dans ce que je veux faire dans ma vie. Je vais apprendre 1%, 2%. mais c'est ces éléments là qui vont me faire exploser derrière même qui vont même sans parler de rui qui vont dire ok je tu as là où il ya eu une bascule quand je bossais 80 heures par semaine et que j'étais heureux parce que ça c'est important de le dire je veux pas faire partie des gens qui t'aurait je travaille comme voilà comme j'ai malheureux mais en fait c'est juste qu'il ya eu deux choses il ya eu un gars qui m'a dit mais en fait en cdi dans ton entreprise alors moi j'étais et c'est dit et bitti. Mais t'es un barré, t'es taré de dire ça, de me dire ça à moi que je suis en CDI. Pas la tête. Et il y a une personne qui m'a fait prendre conscience que moi sur ma tombe, je veux pas qu'il y ait marqué « Bravo, CJ, Kevin Will, il a bien bossé » . Je veux qu'il y ait marqué « CJ, bravo, Kevin Will, il a kiffé » . Et ça c'est une notion, et souvent on se rend pas compte, que c'est quand même ce qui nous pend tous au nez. C'est la tombe, tu vois. Et ça on est tous égaux par contre, il n'y a pas d'exception, ça n'existe pas. D'ailleurs on dit que l'exception qui confirme la règle, la mort, est la seule chose qui ne correspond pas à ça. Il n'y a pas d'exception qui confirme la règle, on y passera tous, impossible. Et tu vois, je pense que tu as beaucoup de boulot dans ce truc-là, parce que les indépendants ne se rendent même pas compte que c'est ce qui est le plus important, le rapport à l'argent, la vente.
- Speaker #1
Pas tout de suite, oui. C'est que, en tout cas, je constate que quand tu parles de niveau d'avancement, sans jugement là-dessus, c'est juste au niveau du développement du chiffre d'affaires ou même de l'entreprise et de la complexité des responsabilités, etc. Ce n'est qu'à partir d'un certain niveau que l'état d'esprit, le mindset, comme on dit, devient la priorité et plus tellement la stratégie de comment faire parce qu'en fait, tu sais déjà, tu as déjà la discipline, tu connais déjà la… la formule qui te va bien à toi et pas la formule que tu as dit ou imposée ou je sais pas quoi. Il y a chacun à sa formule magique pour créer son petit miracle entrepreneurial. Par contre, tu vois, quand tu parlais des... pour en revenir au vilain, c'est pas tellement... enfin pour moi en tout cas, c'est pas tellement hormosie en tant qu'individu, mais plutôt les... croyances sous-jacentes qui s'infiltrent ou qui s'insinuent dans l'esprit des gens, on parlait de comparaison tout à l'heure, d'avoir des attentes hautes. Moi, j'aime l'ambition. Par contre, je remarque que mon travail, c'est d'arriver à avoir la discipline équivalente à l'ambition que j'ai. Je ne suis pas la seule dans ce cas-là. On peut avoir de l'ambition. Mais si on n'a pas la discipline derrière qui est le fait d'apprendre, si je prends la racine de discipline c'est apprendre à apprendre. Donc en fait si j'apprends cette discipline, pas comme un truc qui me force ou qui me contraint ou quoi que ce soit, ça va me permettre d'être raccord avec mon ambition. Et le vilain ou les vilains, quand tu parlais de personnes qui vont un peu... Comment partager des dogmes, il y a une méthodologie one size fits all, c'est comme ça, pas autrement. Il n'y a que les webinaires qui marchent, il n'y a que les réseaux sociaux qui marchent, c'est ma méthode à moi uniquement qui fonctionne, les autres c'est nul. Ça fait partie des vilains, en fait, ce que je veux dire par là, c'est les petites voix de merde, les PVDM. Les petites voix de merde. En réalité, on en prend conscience que quand on a déjà un certain seuil de plantage et de réussite, parce que ça va avec, on se trompe, on réajuste, on pivote, on rebondit, on dit comme on veut. Mais je pense que c'est proportionnel parce qu'avant ça, ça paraît être comme superflu. Alors que le fameux plafond de verre, il y a le plafond de verre et puis il y a le plancher d'acier. Il y a ce que je crois possible et ce que je tolère. Tant que je ne lève pas mes standards ou ce que je tolère, ma réalité va toujours être entre ces deux éléments-là. Le plafond de verre, je ne crois pas, tu parlais tout à l'heure de… quand tu bossais 80 heures, tu ne pensais pas que c'était possible de le faire en moins. Et maintenant, quand tu le fais moins, tu te dis, peut-être que 10, c'est quand même… Est-ce que c'est vraiment possible ou pas ? Vas-y, joue, je vais tester. Mais ça veut dire que tu décides à un moment donné de croire que c'est possible d'augmenter ta norme en haut, mais aussi tu refuses… Ton seuil de tolérance, ton plancher d'acier, ça veut dire aussi que tu décides, comme tu disais, dans un an ou deux, je vais arriver à mon objectif de bosser moins. j'ai ouvert la case que c'est possible et en plus j'ai ouvert la case de je veux élever mes standards et avoir le même niveau de revenu voire plus en travaillant moins et tu vois c'est tout le travail sur l'état d'esprit et
- Speaker #0
parce que tu vois il y a un truc aussi qui est important à nuancer c'est que par exemple j'ai rien contre Ormosi en tant que personne effectivement j'aime pas trop le message Parce qu'en fait, Ormosi fait partie des rares personnes dans ce monde qui ont réussi à faire un truc de ouf. C'est qu'ils sont devenus un symbole. Ils ne sont plus des entrepreneurs à proprement parler, ils sont devenus des symboles. Et moi, j'ai un problème quand un symbole n'est pas juste. Parce qu'en fait, tu vois, par exemple, on parle de réussite, tu parlais de CA. J'ai longtemps cru que c'était... J'étais dans l'illusion, en tout cas, et c'est toujours subjectif, c'est toujours que mon avis. Mais j'étais longtemps dans l'illusion de me dire que c'était le facteur clé de réussite. Et effectivement, c'est un facteur clé de réussite à partir du moment où ça te permet d'en vivre et d'être tranquille. Par contre, moi, tu vois, maintenant, quelqu'un qui va faire un million par mois et va faire que ta fée et tout, je serai heureux pour lui, je serai content. Mais s'il n'a pas le temps pour lui de faire autre chose, je serai quand même content pour lui. Ok, cool, tu veux faire énormément d'argent, c'est ton objectif, c'est comme quelqu'un qui voudrait faire de la poterie, de la peinture, de la musique. Lui, son truc, c'est qu'il veut faire son 1 million par mois et il arrive, et tant mieux, tu vois, bravo. Par contre, moi maintenant, tu vois, je change un peu de perspective. Quelqu'un qui me dit qu'il arrive à faire 3000 balles, même 2000 balles, même 2000 balles et qui me dit qu'il met 5 heures, tu vois, pour faire... de 5 heures par mois pour faire 2000 balles et qu'il a du coup le temps et que ça lui pose pas de problème voilà qui dit ok cool je suis très heureux avec 2000 balles il travaille que 5 heures par contre quelqu'un qui dit oui alors là je serai là mec tu as réussi ta vie clairement par contre quelqu'un qui me dit bon bah je travaille 5 heures par mois je fais 2000 balles mais voilà je suis malheureux je suis pas heureux parce que voilà j'arrive pas à trouver plus de clients et machin c'est la galère bon là c'est encore autre chose tu vois mais quelqu'un qui arrive à travailler Parce que pour moi, c'est ça maintenant, encore une fois, de manière très subjective, c'est que mon point de vue. Mais pour moi, la réussite, c'est vraiment ça, c'est de se dire, OK, j'arrive à générer ce que j'ai envie de générer, en m'amusant de ouf et sans y passer toute ma vie. Putain, enfin, ouais, pardon, mais je trouve ça dommage qu'en fait, on vive vraiment dans... D'ailleurs, beaucoup d'indépendants vivent dans l'illusion. que de travailler de... Ouais ils ont un 9 to 5 encore et de travailler énormément et de gagner peu en plus pour la plupart parce que ça faut pas l'oublier hein, très peu de gens en parlent. Selon les chiffres de l'Olympie, 90% des indépendants déclarent moins de 10 000 balles à l'année. 90%. Quand tu dis qu'en France tu fais partie des 1% ultra riches quand tu gagnes plus de 6 000 balles, c'est que la barre est pas très élevée quoi, tu vois. Et c'est une réalité qui est quand même très... Enfin, c'est catastrophique. Tu te rends compte que 6 000 balles par mois, t'es dans les 1%. C'est ouf. Ça veut dire que quand même, 99% des gens, c'est chaud pour eux. Mais bon, bref. Donc, ouais, c'est les méchants, pour revenir sur ce que tu posais, cette question, mais pour moi, c'est ceux qui pensent avoir raison tout le temps. Tu vois ? C'est pour ça que d'ailleurs... Moi, j'ai toujours dit dans ce qu'on a dans notre échange, c'est que mon avis, c'est subjectif. Parce qu'il ne faut pas l'oublier. Il ne faut pas l'oublier, tu vois. Il y a eu un autre exemple, tu vois, où quelqu'un était convaincu que, et moi aussi un peu sur LinkedIn par exemple, que... les images étaient impossibles à pousser. Tu vois, vraiment que l'algo vienne. Et en gros, pour un client, il y avait une histoire qu'il m'avait racontée. Je lui ai dit, écoute, vas-y, je prends le lead sur ton compte. Je vais faire le poste. Ça me donnait une idée. Je sais que ça va partir viral. Je pensais que ça allait faire 3, 4, 5 000 vues avec son profil. Ça en a fait 160 000 sur un poste. Et c'est une anomalie, encore une fois. Mais en fait, ça veut dire que ça nous pousse à la réflexion suivante, c'est qu'on est tous médiocres sans le savoir. Parce que c'est préférable de dire, ah ouais, mais c'est les images qui sont difficiles à pousser. Alors qu'en fait, c'est nous qui ne savons pas faire, tu vois. Puisque la preuve, ça existe, tu vois. Et il y a des gens qui font une image simple, un post, et qui font des dizaines de milliers de vues. Donc c'est qui y arrive. Donc en fait, ça nous pousse à ça. Et tu vois, c'est de se dire vraiment, de se rendre compte en fait que c'est ça le problème en fait. Et après, pour rebondir sur le fait de un tel, oui, vous devez faire 100 000 euros par mois, 1 million par mois, machin truc, c'est pareil, est-ce que le nombre de vues que tu vas générer sur LinkedIn te suffit dans ton acquisition client ? Tu vois, en criant, je ne sais pas, on pourrait dire, ok, 100 clients par mois. Il y a des gens qui sont comme ça, indépendants, mais qui peut s'occuper de 100 clients par mois, si tu fais du one-to-one ? Moi je pourrais le dire aussi parce que ça peut le nombre de clients que je vais avoir, même plus par mois, mais sur différentes formes. Par contre, sur un programme comme là le dernier que j'ai sorti, on t'aura le nom pour ne pas faire de la pub, mais en gros c'est de 3 à 10 clients par mois parce qu'en fait, la grande majorité n'a pas besoin de plus. Tu vends un programme à 1000, 2000 balles, tu as 5 clients, c'est bon. Pour la plupart des gens, c'était refait, ça suffit. Et c'est très bien. Et je pense que dans le travail à faire, parce que les vilains le problème c'est qu'en fait ils te font croire que du coup ce que tu fais c'est pas bien, que c'est pas suffisant. Alors qu'en fait le travail à faire, et je pense que d'ailleurs c'est souvent quand tu vieillis que tu te rends compte que tu le fais ce travail naturel mais qu'on devrait faire à 20 ans. C'est de te dire putain mais qu'est-ce qu'il me fait kiffer. Tu vois moi à 20 ans, non pas 20 ans, un peu plus tard. quand j'ai commencé à gagner là extrêmement bien ma vie, je gagnais beaucoup moins rapidement parce que c'était dans des business incroyables, je me disais tiens j'adore les voitures de luxe, et j'avais pas le permis. J'ai eu le permis il y a trois ans, j'avais une jeune conducteur, avant je me déplaçais toujours en taxi. C'est quand on est parti en campagne que j'ai passé le permis, c'était obligatoire. Et en fait je me suis dit mais putain mais en fait ce rêve là, c'est pas le mien, c'est celui des autres en fait. C'est celui qu'on va charbonner sur les réseaux sociaux, avoir des voitures, des maisons incroyables de luxe et tout ça. Et en fait c'est se poser la question régulièrement, et d'ailleurs il y a beaucoup de gens qui le font au premier lan, c'est dommage, parce qu'il devrait le faire au moins une fois tous les trois mois, c'est de se dire, parce qu'on évolue très vite, c'est de se dire tiens qu'est-ce que j'aime faire, quelle est la vie idéale. et tu vois L'exemple que je disais tout à l'heure, le mec qui dit 1500 balles par mois, je suis heureux. Tranquille, cool, voilà, c'est bon. Parfois, on est déjà à la ligne d'arrivée, mais on ne le sait pas. Parce que la ligne d'arrivée, à partir du moment, et même, j'ai envie de te dire que ça n'a rien à voir avec le business. À partir du moment où tu es avec ta femme, ton mari, tes enfants, ton chien, tes Ausha, je ne sais pas quoi, il y aurait des serpents, des araignées, j'en sais rien. apparemment t'es heureux dans ce truc là et que tu vois tu manges un bon repas machin bah c'est ta ligne d'arrivée déjà tu vois il y a tu sais il y a un de mes mentors indien Kuldip qui m'a donné sa définition à lui de la réussite que j'ai trouvé incroyable bon je suis pas concerné parce que j'ai pas de gosses il dit en fait la vraie réussite pour lui c'est quand tu as des enfants et qu'ils sont contents quand ils une fois qu'ils sont grands ils sont contents de revenir à la maison pour voir papa. Et ça veut dire que tu as réussi ta vie. Parce que moi je fais partie des gens où c'est une douleur de revenir chez moi. Et beaucoup d'ailleurs, beaucoup de gens autour de moi, peut-être que c'est un biais, mais ils retournent chez eux et ils disent « putain ça m'a pris de l'énergie » . Ils se sentent un peu vidés. Une fois l'euphorie de retrouver la famille, ils se retrouvent un peu vidés d'énergie. Donc ouais, c'est de savoir en fait ce qui est bien pour soi. Et pour moi tous les vilains c'est ça, c'est ceux qui te font croire en fait que ce que tu fais c'est mal, que c'est pas assez À partir du moment où tu as assez pour vivre, que tu es heureux et que tu n'es pas dans le stress du manque, omniprésent, on est bien. On est bien,
- Speaker #1
je pense aussi. Effectivement, c'est ça que tu as dit tout à l'heure en rebondissant sur, oui, c'est pas tant hormosie en tant qu'individu, en tant qu'elle, tu l'as dit justement, c'est le symbole, c'est l'archétype qui va représenter. toutes les injonctions et les illusions qu'il va entretenir aussi, parce qu'on a beaucoup parlé de ça. Moi, je dis que souvent, les poisons des entrepreneurs, c'est les attentes irréalistes, qui ne correspondent pas à qui ils sont vraiment, à ce qu'ils aiment vraiment. Et donc, ils sont dans un fantasme de quand je serai arrivé là, ce sera génial. Mais pourquoi à ce moment-là ? Vas-y, tu peux déjà commencer à kiffer maintenant. Tu n'as pas besoin d'attendre d'arriver là, parce que quand tu vas arriver là, tu ne seras pas satisfait. puisque tu n'es déjà pas en capacité d'être plein sur la ligne de départ. Et aussi de voir que, justement, le pas assez, la comparaison, les réseaux sociaux sont un peu, beaucoup passionnément, comment alimenter ce poison-là sur, regarde, le voisin, il fait mieux que moi. Et peut-être que le voisin... oui, il fait mieux que toi sur un critère que tu vois, la pointe de l'iceberg, qui est le chiffre d'affaires et qui déclare. Parce que bon, comme tu disais, effectivement, entre ce qu'on déclare et les chiffres réels, on voit bien qu'il y a quand même un fossé. Et tu te rends compte qu'en fait, cette personne-là, tu vois, moi, je parle d'Hormosy, j'aime beaucoup ce qu'il fait en termes de marketing. Je trouve ça intéressant de m'inspirer de la simplification. avec laquelle il rend des sujets complexes simples et la vulgarisation, si tu veux. Mais par contre, si je jette un coup d'œil rapide à sa vie, je me dis, mais jamais j'ai envie d'avoir une vie comme ça. C'est aussi distinguer, tu vois, avoir la lucidité de se dire, OK, mais je me compare à qui, à quoi ? Et je trouve que la meilleure des comparaisons à faire, c'est de la faire de soi à soi. C'est-à-dire, tiens, il y a un an, j'en étais où ? Je pensais quoi ? Je faisais quoi ? Merci. Je me nourrissais de quoi et quel fantasme j'entretenais qui m'empêchait d'être bien en fait.
- Speaker #0
Ouais, de ce que t'aimes. Tu vois, t'as bien des gens qui aiment se balader à poil alors que tout le monde est habillé. Ils nous disent, tu vois, ils disent « Ok, cool, j'aime bien être… » Et puis tu sais, c'est pareil, on dit que les réseaux sociaux sont toxiques, mais c'est parce que tout le monde est un toxicomane. Ouais, les gens sont toxiques parce qu'en fait, c'est toujours toxicomane. Vraiment, les gens sont des toxicomanes. Les indépendants sont des toxicos. Parce qu'en fait, regarde, tu prends l'analyse très brève, actuelle, un indépendant qui va gagner son premier client à 500 balles. Le ressenti, c'est 1 million.
- Speaker #1
La première fois, il a l'impression qu'il a craqué le code.
- Speaker #0
C'est le roi du monde. Gagné 500 euros, ressenti 1 million. Deuxième client, quelques jours après, semaine, voilà, ok, cool, content encore une fois. Mais après, ça va plus suffire. Il va s'habituer à ça, comme de la drogue, comme un toxico. qui se dit ok bah tiens ouais maintenant c'est 1000 balles, 1000 balles et puis ah putain j'ai encore un autre client il n'y a plus d'euphorie, il n'y a plus de fête alors que par contre tu vois ça c'est un des gars c'est ce que je donne tout le temps aux gens à faire et c'est sine qua non c'est dès que vous signez un client machin vous célébrez vous faites un repas que vous n'avez pas l'habitude de manger, que vous adorez manger vous ouvrez une bouteille de champagne, j'adore le champagne d'ailleurs Rémi, quelqu'un que je connais via les réseaux sociaux avec qui il est dans mon club et qui on a fait un padel hier il est venu avec une bouteille de champagne c'est quand même dingue la force du branding dans le champagne.
- Speaker #1
Ça tombe bien.
- Speaker #0
Pardon ? Ça tombe bien.
- Speaker #1
Du coup,
- Speaker #0
ils viennent avec du champagne. Et tu vois, en fait, toujours pareil, c'est ce truc de toujours plus, toujours plus, et ce n'est pas de leur faute en plus. Et moi, je suis tombé dans le piège aussi, plein de fois. Je ne suis pas à l'abri de retomber dedans aussi un jour, tu vois. Et vraiment, j'espère qu'on a abordé assez, à ton goût en tout cas, le sujet de la résilience, mais tu vois, le fait de se dire « Ok, je suis libre de faire ce que j'ai envie, je suis libre de vendre ce que j'ai envie. » Pour moi, c'est le truc de la résilience ultime, de se dire « Ok, je peux lancer un truc, ça peut ne pas marcher. Je peux lancer un autre truc, ça peut marcher, un truc que j'aime à faire. » Sur l'IA, quand j'ai fait la purification, j'ai eu des doutes et tout ça, machin, comme tout le monde. Et ça tu vois, faut arrêter de faire croire à tout le monde que même quand t'es avancé, que voilà, t'as un temps d'avance sur les gens en tout cas. Tu n'as plus de doute, tu ne te poses plus de questions. Si en fait, tout le monde se pose des doutes. C'est comme dans n'importe quel couple, il y a des moments un peu de down aussi, où tu peux t'engueuler avec une personne, mais ça ne veut pas dire que tu ne l'aimes pas. C'est comme quand tu échoues quelque chose dans ton entreprenariat, ça ne veut pas dire que tu es mauvais. Il n'y a qu'un seul client qui a raison, c'est le marché. Tu vois, et donc du coup, c'est de se dire, voilà, moi c'est pour ça d'ailleurs que, tu sais, le projet dont je t'avais parlé, le Solomakers, là, avec les gens qui font de la formation en ligne, des petits produits et des machins, en fait, je veux vivre avec des aventuriers. Moi, c'est ça qui m'a redonné la flamme. C'est que moi, je me suis lancé à mon compte pour, en fait, je m'en fous de ce qu'il y a à vendre ou quoi, c'est en fait, c'est, j'ai envie de vivre des aventures, j'ai envie de faire des trucs qui vont me kiffer vraiment. et en fait tu vois je pense que ça c'est une partie qui est très rare chez les indépendants de s'autoriser à faire ce qu'ils ont envie. Parce que, tu vois, quand j'ai mis sur quai de consultant à AIA, il y a des gens qui ont dû se dire, il a pété un plomb, qu'est-ce qui s'est passé, il ne fait pas la même chose, machin. Mais moi, avant, je ne faisais pas la même chose. Avant, je vendais du thé, et j'ai fait d'autres business dont on t'aira, mais voilà, j'ai été runner dans un restaurant, puis directeur, j'ai été musicien, je faisais de la musique dans des bars, je t'ai payé en peintre. le banquier était pas très content ça suffisait pas j'imagine le banquier était pas très content donc en fait on a fait tellement de choses et moi j'ignore complètement tu sais j'ai eu un chien j'ai adopté un chien il y a deux ans et j'aimais pas les chiens moi je suis un homme à chat plutôt j'ai grandi avec des Ausha j'adore les Ausha ils sont autonomes beaucoup plus et en fait je me suis formé moi je tu vois je Je suis toujours dans la même école de je préfère bénéficier de 10 ans d'expérience d'un éducateur canin, je suis pas éducateur canin, donc je veux qu'on accélère. Et en fait je me suis rendu compte, tu vois, que les chiens étaient des êtres vivants incroyables. Tu joues avec le même putain de frisbee pendant un an et demi au même endroit dans le jardin, il en surkiffe total. Mais c'est le même frisbee, il n'y a rien qui a changé. Tu lui donnes la même chose à manger en croquette, mais c'est comme si c'était le meilleur repas de sa vie. pareil pour la susceptibilité tu lui marche sur la queue sans faire attention il va aboyer aïe aïe ça fait mal il a oublié il dit pas il a fait exprès ce bâtard quand tu vois je joue avec lui qui mord la main moi je pète un pont tu vois et lui il me regarde bon mec ça va j'ai pas fait exprès Allez, passe à autre chose. Vas-y, relance la balle. Tu sais que je n'ai pas voulu te faire mal, mec. Passe à autre chose, accélère. Et en fait, on l'a éduqué énormément parce que c'est un membre de la famille. Et en fait, tu vois, à ce moment-là, je te jure que c'est vrai. Je me suis dit, vas-y, j'achète un, deux hectares de terrain. J'arrête tous mes business en ligne. Je me barre des réseaux sociaux. et je vais aider les autres à avoir des chiens équilibrés qui savent faire des trucs et tout, avoir une belle relation avec leurs chiens et vendre des formations en ligne pour élever les chiens. Et tu vois, une fois que tu comprends que c'est un autre jeu, et j'ai failli le faire, putain, et je ne suis pas à l'abri de le faire, je me suis dit tiens ok, j'ai analysé l'environnement concurrentiel, j'ai vu qu'il y avait Esprit Dog qui faisait 5 millions par an de ventes en ligne avec un produit à 60 euros dessus. Et il est incroyable, il dit des gros mots, il cache, j'adore, c'est forcément mon amoureux. Et pareil, tu vois, il disait un truc aussi très vrai, il dit « moi je vais vous donner plein de conseils, par contre, ayez le courage de les remettre en question si pour vous ça ne fait pas sens, parce que je n'ai pas la source à refuser. » Rien que ça, je tombe amoureux, c'est ma vision du consulting aussi. Et tu vois, du coup, tu te dis « mais en fait, tout est possible, moi je ne sais pas ce que je ferai dans deux ans, Et en fait, les gens n'ont rien à foutre. Imagine, tu... Bon, non, je vais dire je meurs maintenant. Mais combien de gens vont se dire, ouais, putain, ce guignol, il écrivait des posts sur LinkedIn à la con, machin truc. Personne ne se dira rien.
- Speaker #1
Sur les putafs, ce serait...
- Speaker #0
Même.
- Speaker #1
C'est J.K.Win qui créait des magias de ouf.
- Speaker #0
personne dira rien personne n'aura rien à penser il ya des gens qui sont morts qui meurt tous les jours dont on se fout complètement tu vois c'est on s'en fout complètement vraiment et le essai et tu as et je pense aussi Ce serait peut-être trop long, mais essayer de le dire assez brièvement, c'est que je pense qu'on n'a pas appris aux gens que l'égoïsme est une belle chose. Et qu'il y a une différence entre égoïste, égocentré et narcissique. Être égoïste, c'est une très belle qualité. Quand, par exemple, on t'envoie un message en MP, on a ce problème-là, très souvent avec des clients qui ne savent pas dire non. Moi, maintenant, quand on me demande, tiens, est-ce qu'on peut se faire un café visio ? ok pourquoi ? Dis-moi d'abord, je ne vais pas te dire oui, non. Et tu vas passer pour un connard, par la plupart des gens. Sauf qu'en fait, ces gens-là ne valorisent pas leur temps, et donc ils ne valorisent pas le temps des autres. Moi, si je n'ai pas une raison, pourquoi tu veux qu'on fasse une visio ? Je n'ai aucun intérêt à le faire. Et ce n'est pas être égocentré et narcissique, c'est être égoïste de son temps, parce que le temps de vie, c'est méga important.
- Speaker #1
C'est une ressource hyper limitée. Donc, il y a besoin de la traiter comme telle.
- Speaker #0
C'est la plus belle des ressources. C'est la plus belle des ressources. Il n'y a rien qui a plus de valeur. Tu sais, c'est... Pour aider même les gens qui écouteront, et d'ailleurs, bravo à vous si vous êtes arrivés jusque-là, mais pour illustrer de manière très pragmatique la valeur du temps, c'est imagine, je te dis, tiens, Sandra, je te donne 100 millions d'euros maintenant. Tu dis quoi ? Quand tu me les donnes sans contrepartie, ok. Voilà, bien à moins que les gens vont dire sans contrepartie, machin. Et maintenant, tu les accèdes avec grand plaisir. Tu me dis, mais vas-y, fais-moi le pire, monte aussi, je t'envoie mon rime. En fait, s'il y a quand même une condition, c'est que tu ne te réveilles pas demain matin. Tu dis quoi ? Je dis merci, mais non merci. Voilà. Pourquoi ? Parce que là, il est quelle heure, là ? Il est presque midi, ça veut dire que tu ne te réveilles pas demain matin, ça veut dire que 12 heures de ta vie... c'est plus élevé que 100 millions d'euros. Tu te rends compte ? 12 heures de ta vie. Donc pourquoi un connard, de pas de raison, me demande de faire une visio, un caméra café, c'est-à-dire caméra cachée, tu vois,
- Speaker #1
le lave-sous.
- Speaker #0
Le mec, ça a support, tu vois. Qu'il me dise, on fait une visio et qu'il ne comprenne pas que je n'ai pas envie et que ce n'est pas contre lui. Non, c'est ça. Et si je refuse 100 millions pour 12 heures ? Mais c'est pas pour faire une visio avec je sais pas pour quelle raison en fait. Donc tu vois, c'est toujours pareil, les gens ne valorisent pas leur temps parce qu'ils ne se rendent pas compte de la beauté du truc. Autre anecdote pour même l'illustrer de manière très pragmatique, j'étais parti en vacances avec ma chérie, très gros client qui m'envoie un message pour me dire j'ai besoin de toi là, urgent, on a un truc à gérer. Je lui dis écoute... Je peux me rendre dispo deux heures si ça te va. Par contre, ça va être 4000 balles. Il me dit, arrête, t'abuses. Je fais, écoute, Florent, je suis dans un endroit de rêve avec la femme de mes rêves. Tu vas me prendre deux heures sur ça. Je préfère rester avec ma femme, tu m'excuseras. Par contre, si tu me payes 4000 balles pour les deux heures, je peux faire une exception. C'est mon prix. C'est le prix que j'avais fixé dans ma tête très rapidement en me disant, OK, pour 4000 balles. je suis prêt à prendre deux heures de mon temps sur les vacances. Ce ne sera pas en dessous, tu ne négocies pas. C'est arbitraire encore une fois. Il y a des gens, ce sera pour 10 euros. Mais moi, c'était 4000 balles. Et du coup, ah ben non, ça va attendre, tu vois. Et là, du coup, je lui dis mais en fait, tu vois, tu vas me casser les couilles. Je ne vais pas dire que tu vas me casser les couilles, mais c'est ça, tu vas me casser les reins là pour un truc en fait qui n'était pas si urgent que ça. Parce qu'il a les moyens de mettre 4000 balles, ce n'était pas le problème. il n'y a aucune urgence.
- Speaker #1
C'est ça. Mais c'est aussi de permettre à la personne, justement, de faire cet exercice-là, de lui permettre de revoir ses priorités. L'urgence, tu sais, le fameux Eisenhower, l'urgence, l'importance, tout ça, on a tendance à tout mettre dans la case urgent et important, alors qu'en fait, quand on est radicalement honnête avec soi-même, on se rend compte que dans cette case-là, il n'y a pas tant de choses que ça.
- Speaker #0
Oui, mais en fait, En fait, je vais te dire un truc dans la matrice, il y a une seule chose qui est vraiment urgent, c'est sa santé.
- Speaker #1
Tu parlais tout à l'heure de la ressource au temps, et qui est vraiment tout important. Dans ma tête, ça faisait qu'il y a la santé, parce que je peux avoir le temps, mais qu'il faut de l'énergie à zéro.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Et juste, le jeu, il est fini.
- Speaker #0
Tu vois, dans une des invités que tu vas recevoir... Je vais pas la citer, ça commence par Shirley et ça finit par Chantraine. C'est ça. En fait, tu vois, à partir du moment où elle t'a dit qu'elle avait un problème particulier, donc voilà, ne regarde pas, en fait, tu vois, ton cerveau il se dit ok, aucun souci. Genre zéro souci. Elle t'aurait dit, ouais, mais finalement, j'ai un rendez-vous client. Peut-être que t'aurais été un peu déçu, tu vois. Peut-être un petit peu. Parce que, du coup, la maîtrise a zéna mort. Elle t'aurait dit, bah non, finalement, j'ai pas le temps ce matin. Sans donner aucune hésitation, t'aurais dit, putain, elle abuse. Et elle dit, non, mais en fait, et quatrième option, c'est, ouais, non, mais j'ai pas le temps. Ou j'ai oublié. Et là, t'aurais été saoulé, tu vois. parce que en fait tu vois encore une fois c'est les trois autres auraient pu avoir un peu de déception auraient pu créer un peu de déception par contre le fait de ce qu'elle t'a dit, la justification, on crée zéro. Parce qu'en fait, c'est la santé, encore une fois, la vie familiale, le personnel, ta vie perso qui est plus importante que tout, en fait. Moi, je n'ai jamais rencontré quelqu'un quand j'annulais un rendez-vous en disant « Ma mère a un problème. » Qui m'a dit « Mais putain, t'es un gros connard. Putain, viens à la vidéo. Le rendez-vous, j'ai payé pour ça. Il n'y a personne. Jamais. » Pour moi, je me suis trompé le client. C'est ça. C'est qu'à ce moment-là,
- Speaker #1
c'est qu'il y a eu une mauvaise sélection au départ.
- Speaker #0
Je ne crois pas que c'est ça. Et puis après, on ne va pas non plus faire un podcast de 4 heures, mais tu vois, il y a la posture aussi. Il y a des gens qui confondent patron et client. Il y a des clients qui considèrent comme des patrons, mais si ça s'appelle un client, c'est que ça ne s'appelle pas un patron. Donc, ce n'est pas ton patron, c'est ton client. Ça ne veut pas dire que tu ne lui dois rien, mais tu ne lui dois pas la vie. Tu n'es pas sa mignonne.
- Speaker #1
Tu sais, l'adage qui dit que le client est roi. Moi, j'aime bien dire que le client est roi et nous sommes empereurs. Ou empératrices. dans le sens où c'est bien qu'il soit ok il est roi dans le sens évidemment que tu veux pouvoir le servir royalement que j'ai envie de dire dans ce sens là mais on n'oublie pas quand même si à nouveau on parle de santé santé mentale, santé physique pour servir royalement si on doit dégommer nos ressources d'empereur ou d'impératrice le jeu il est plié d'avance ouais c'est un peu pire
- Speaker #0
Ça me fait penser à un truc. En fait, je pense que le client est roi, ça va dépendre vraiment du contexte. Encore une fois, si on met un peu de nuance, si par exemple, tu es une énorme agence et que tu dois gérer, tu dois faire une gestion d'une crise. Un président qui vient se faire choper sur un scooter en sortant de l'appartement d'une inconnue, d'une belle inconnue, et tu dois gérer ça à 4h du matin. Bon, le client est roi. Nous en tant qu'indépendants, il n'y a pas de ça. Et tu vois, et encore une fois, tu viens d'être dans le truc important, c'est que le client est roi, mais on est des rois, et bref, on est tous. Et tu vois, après ça va dépendre de la limite, parce que tu vois en Écosse, moi je viens de l'île du Népal, et j'avais des cousins que je connaissais pas, que j'avais jamais vu, qui habitaient en Écosse, à Inverness, et du coup, on est allé, ils ont un restaurant indien là-bas. Très beau restaurant, gigantesque, je crois que c'est un des plus beaux restaurants que j'ai vu. Et tous les soirs on va aller voir, on va manger avec eux. Le deuxième soir, déjà ils voulaient pas qu'on paye, ça on pouvait s'en douter. Le deuxième soir, t'as Nisha, ma cousine, qui me dit tiens je sais que t'adores ça, les petits biscuits qu'elle a acheté quelque part. des petits biscuits de moi c'est ma maligne de Proust au Népal elle m'offre ça, un gros paquet machin de trucs, trop bien, je suis content elle offre une petite bague, un petit truc, joaillerie à ma chérie et puis elle me dit ah j'ai oublié, tiens, elle m'offre un pull, un woody Calvin Klein et là tu vois, c'est là où c'est too much, parce que nous dans notre culture on aime recevoir les gens hyper bien et là tu vois, ça te met presque mal à l'aise déjà je ne porte jamais de marque, je déteste ça, moi j'aime bien les vêtements, c'est pas dans mes priorités, les voitures je m'en fous. Et tu vois, à ce niveau-là, tu te dis ah ouais mais en fait déjà vous nous avez offert le restaurant, c'est bon, tu vois, c'est bon, je veux dire pas plus. Il y a ce besoin de vraiment mettre bien les gens et tout ça. Et tu vois, pour le parallèle à l'entrepreneuriat, C'est arrivé énormément de fois où j'ai pété un plomb avec mes clients. Et quand je dis pété un plomb, c'est pété un plomb. C'est les mecs, ils ont été embauchés pour une mission, ils ont fait le truc, et ils ont offert une page de vente ou des postes en plus, bref, peu importe. Pourquoi t'as fait ça ? Ouais, mais c'est pour être sympa avec le client. Est-ce qu'il te l'a demandé ? Non. Tu l'as fait gratuitement. Ça, c'est même pas un programme que t'as en ligne qui te prend pas de temps, c'est que t'as dû prendre de ton temps de vie. il t'a pas demandé De faire ça, tu le fais gratuitement, je ne comprends pas. Quel est ce besoin là ? C'est quoi ? C'est que tu veux être sympa ?
- Speaker #1
Le besoin de faire plaisir, c'est les pièges de prouver, faire plaisir ou protéger. Il y a les trois P là, c'est systématique chez les entrepreneurs. J'ai besoin de perdre des choses, parce que sinon qu'est-ce qu'on dira de moi ? Mais en fait, tu as fait le taf, donc on va juste dire que tu as bien travaillé, point.
- Speaker #0
C'est ça, et si la personne te demande une page de vente en plus, avec grand plaisir, merci pour votre confiance. Je vous envoie la facture dans l'après-midi.
- Speaker #1
Voilà, le RIB, et basta.
- Speaker #0
Donc, tu vois, mais c'est... Voilà, il y a plein de choses. En fait, et puis c'est pour ça, on va retomber sur nos pattes. Les paramètres de réussite sont nombreux. Tout le monde ne réussira pas. Et tu sais, c'est une phrase que j'aime beaucoup. C'est tout le monde peut réussir, mais tout le monde ne réussira pas. Parce que les paramètres sont trop nombreux. T'as des gens qui... En plus, c'est pareil, il y a des gens qui disent qu'il faut travailler. Mais mec, tu as des indépendants qui travaillent comme des bourrins et qui n'y arrivent pas. Pas mal, c'est juste qu'ils n'ont pas la bonne méthode. Et autre erreur aussi, je crois que c'est l'erreur numéro 1 des indépendants, c'est qu'ils continuent à vendre des choses qui ne se vendent pas. En fait, les gens ne savent pas, parce qu'ils ne sont pas dans cette réalité, que quand tu as une vraie offre, une vraie logique, une vraie stratégie, ça se vend sans effort. T'as même pas besoin de faire d'effort. Mais par contre, ça demande beaucoup d'expérience, ça demande... Comme, tu vois, on pourrait prendre un petit peu des crêpes. Moi, je fais des très bonnes crêpes, tu vois. Mais elles seront jamais aussi bonnes que les crêpes de ma grand-mère. Pourtant, je suis la recette, mais alors, putain, au pied de la lettre, quoi. Genre je ne mets pas un gramme de farine en plus, même pas un gramme de lait en plus ou quoi. Je fais exactement la même chose. Pourquoi ? Parce qu'en fait, tu as le coup de main de ma grand-mère. C'est les mêmes ingrédients.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
C'est exactement les mêmes ingrédients. Mais les crêpes ne sont pas les mêmes. Oui. Tu vois ? Moi, ma grand-mère, quand elle faisait la cuisine, elle me disait « écoute, la poêle, elle chante » . Je dis « ben non, elle grésille » . Non, elle chante. Elle dit quand un aliment est trop pris, tu vois, trop... cuitre ou machin, tu vois. Parce que c'est une sensibilité différente. Et on le dit, tu vois, on le sait, les repas de grand-mère sont les meilleurs, quoi. C'est pas les repas des grands chefs étoilés, hein. Alors après, quand ils seront des grands-parents, des grands-pères et des grands-mères, oui.
- Speaker #1
Ils vont devenir incroyables,
- Speaker #0
là. Les repas de nos grands-mères, c'est les meilleurs. Il n'y a pas de débat, en fait. Il n'y a aucun débat. Et elles ont dû... Il y a combien d'années que ça leur a pris ?
- Speaker #1
Mais c'est ça, tu vois, on en revient, c'est bien, on va brocler sur ce que tu as dit au tout début, ça prend du temps.
- Speaker #0
Mais oui.
- Speaker #1
D'être bon, de devenir, c'est même pas bon, de devenir excellent, de faire les meilleures crêpes du monde pour toi, ta grand-mère, elle a mis des années avant d'arriver à cette maîtrise-là. Et c'est pareil, j'ai envie de dire, pour toutes les choses qu'on fait bien, c'est de jouer le… Enfin, c'est Simon Sinek qui parle de jeu infini, de jouer le long jeu, quoi. Oui, oui.
- Speaker #0
dans cette dynamique on n'est pas dans un sprint on est dans un marathon mais oui et tu vois d'ailleurs simon sinek tu vois ses premières conférences et de la merde et pourtant et pourtant avec l'entraînement ben voilà il en a fait maintenant il peut en faire mille parfaite quoi elles seront trop bien c'est comme tout il apprend aux gens à les faire oui et tu vois Pour vraiment commencer à conclure ce podcast, les erreurs sont déjà avoir peur de tenter un truc et que ça ne marche pas, donc la peur de l'échec, ne pas développer de vraies compétences. Malheureusement, je suis désolé de devoir le dire, et je vais peut-être me faire jeter des tomates, mais il y a énormément d'indépendants qui n'ont pas de vraies compétences. Ce sont juste des compétences. Donc du coup, on n'a pas envie de les acheter. L'autre erreur, c'est de ne pas attendre le long terme. et surtout de ne pas être régulier dans leur communication et donc je voudrais juste finir par ça parce qu'on l'avait abordé les gens disent oui faut pas publier on peut pas publier tous les jours j'ai ma vie pro, ma vie perso machin mais n'importe quoi quoi mais n'importe quoi t'as une plateforme qui t'offre la capacité de drainer du trafic gratuitement et tu me dis que tu peux pas prendre 5-10 minutes pour faire un post ouais mais moi ça me prend 3 heures bon bah d'accord, le problème est différent parce que oui ça te prend 3h, 2h, 1h c'est normal que tu postes pas tous les jours là je comprends, mais ça veut dire que le problème c'est pas de publier tous les jours, c'est que t'as pas la méthode et qu'en fait Ouais, tu te prends trop la tête. Parce que ne pas poster tous les jours sur les réseaux sociaux, et je le dis à la fin de l'épisode comme ça, il y en a beaucoup moins qui auront entendu, et je passerai entre les mailles. Mais c'est comme si tu me disais, j'ai pas le temps de me brosser les dents ce matin. Est-ce que tu as le temps de te brosser les dents le matin ou pas ? Tous les matins ? Oui, c'est ça. Brosser les dents... Dans ceux qui se brossent les dents, il y a deux camps. Il y a ceux qui se brossent les dents le matin et le soir, ceux qui se boivent le matin, le midi et le soir Toi c'est 2 ou 3 ?
- Speaker #1
Moi c'est le 1. Enfin, c'est celui que tu as en premier, donc le matin et le soir.
- Speaker #0
Ouais, pareil. Moi ma chaise c'est matin, midi et soir. Et t'as le temps de te brosser les dents matin et soir.
- Speaker #1
Ben ouais.
- Speaker #0
C'est pas quelque chose auquel tu réfléchis, tu te dis pas. Alors ça doit exister certainement, même si je sais pas, s'il y a des gens qui se brossent pas les dents, voilà, bon peut-être. Probable. Mais t'as le temps de te brosser Et par contre, si tu devais te brosser les dents, par exemple, mettons, tu vois, et ça te prend 45 minutes. Bien sûr que j'imagine qu'il y a des soirs où tu te diras, bon, là, je suis fatigué, je n'y vais pas.
- Speaker #1
Là, ça ne va pas être possible.
- Speaker #0
Et tu vois, c'est pour ça que je dis, moi, je ne dis pas qu'il faut poster tous les jours, attention. Je dis juste que c'est quand même dommage de développer un mindset d'une boîte, qu'est les réseaux sociaux, la communication, le trafic, et de ne pas développer les compétences qu'il faut pour poster très rapidement. Sachant qu'en plus, toi tu postes régulièrement, tu dois avoir peut-être une centaine de postes, même plus. Oui, je n'ai pas regardé. Oui, mais grosso modo, tu vois. Ça veut dire qu'il y a des postes d'il y a trois mois qui ont dû fonctionner, tu peux les remettre, et ainsi de suite. Et tu peux poster tous les jours sans problème, sans problème. Un jour, tu vas faire un sondage, sans même créer du contenu de contenu. Il n'y a aucun problème avec ça non plus. Donc, c'est pour ça que je dis souvent que, en fait, poster tous les jours peut ne pas être une option. C'est plutôt compliqué comme phrase, mais ça peut être faisable largement. C'est presque quelque chose qu'il faudrait faire, en fait. Si on prend son activité au sérieux, let's go, mais après, il faut aimer créer du contenu. Voilà, ça revient à un autre débat.
- Speaker #1
Et pour terminer, du coup, je vous invite à proposer un... Pour les personnes qui nous écoutent, si justement tu avais... On va rester sur une chose à dire, parce que c'est vraiment un message que tu veux absolument faire passer. À qui ? À l'audience des entrepreneurs qui nous écoutent et qui peut-être doutent, qui peut-être sont dans le dur et se demandent comment mieux rebondir. Est-ce qu'ils lâchent, ils abandonnent ou pas ? Enfin, qui sont en plein de questions, quoi. Qui sont là pour écouter des idées.
- Speaker #0
Alors déjà, moi, la chose la plus importante, ça n'a rien à voir avec ce que tu vas me demander, mais la chose la plus importante que j'ai besoin, que les gens entendent, parce que c'est une réalité que, pour la plupart, en tout cas, n'entendent pas ou genre rarement, un truc que j'aimerais dire, c'est faites en sorte de vendre tous les jours. d'avoir toujours de l'argent qui rentre tous les jours. Que ce soit 1€, 10€, 200€, 500€ par jour, 1000€ sans trop travailler, mais que vous ayez toujours de l'argent qui rentre tous les jours. Arrêtez de croire qu'il faut faire des posts, publier pour avoir des likes, des vues, des machins. C'est publier pour faire des ventes tous les jours. Tous les jours. Il ne faut pas qu'il y ait un seul jour de cette magnifique vie où vous ne vendiez pas. C'est vendez tous les jours. 1€, 10€, 27€, 47€, 100€, 500, 1000€, ce que vous voulez, mais faites en sorte de le faire. Et ça, ça veut dire que vous êtes sur la bonne voie quand vous y arrivez, parce que du coup, vous affichez le marché. Autre chose par rapport, donc là je vais répondre plus à ce que tu m'as demandé sur, pour rebondir, est-ce que tu connais... est-ce que vous connaissez Michel Thirion qui a créé je crois la plus grosse catastrophe entrepreneuriale qui a perdu des centaines de millions d'euros ? Ça me dirait un peu. Ouais, parce que cette personne n'existe pas, parce qu'on s'en fout, tu vois. Et en fait c'est pareil quand on échoue à un truc, tout le monde s'en fout. Tout le monde s'en tape en fait de se dire est-ce qu'on a échoué ou pas au rebondissement. aller jouer au padel, au tennis ou à la baballe, si ça rebondit pas on se fait chier, on peut pas jouer, il faut qu'elle rebondisse, il faut rebondir. Et tu sais, c'est dommage, alors après, je reviens un peu sérieux deux secondes, mais oui effectivement quand ça marche pas, qu'on est dans la mierda, c'est pas drôle. On va pas prendre les gens pour des gens bons. C'est vrai que c'est pas drôle, c'est pas facile. Après, il faut se poser la question combien de temps j'ai le droit d'être triste ou d'être énervé. Combien de temps je m'accorde pour péter un plomb ? Ok, on crie dans la maison et machin. Et puis après on rebondit. Il faut essayer de trouver cette temporalité assez rapidement, de se dire combien de temps on s'autorise. Mais après, tu sais, il y a... On va repartir sur une heure. En fait, il y a ce truc de se dire, OK, toutes ces épreuves-là, en fait, c'est un mec, par exemple, tu vois, qui va jouer au foot. Il joue au foot, il court très vite, il n'est pas heureux, il ne sait pas le meilleur, tu vois, machin. Il n'est pas épanoui et tout. et du jour au lendemain, il fait ça pendant 15 ans tu vois, et du jour au lendemain il va se mettre à la course au 100 mètres et là ça va devenir le meilleur tu vois. Mais en fait heureusement qu'il a fait ses 15 ans de foot, il a souffert et machin, qu'il l'a entraîné dans le cardio tout ça pour se dire ah tiens quand on le change d'environnement, tiens on prend cette personne on le change d'environnement bah là ça devient plus facile. Et c'est souvent le cas d'ailleurs chez les entrepreneurs indépendants où j'essaie des fois de leur faire comprendre qu'ils sont pas au bon endroit. qui font pas voilà c'est qu'en fait d'un coup dès que tu les mets dans l'autre environnement où ils sentent mieux c'est là où leur business explose parce que et non pas parce qu'ils sont dans l'environnement qu'ils aiment c'est qu'ils ont entraîné pendant cinq ans à être contre vents et marées ils ont encaissé ils ont de l'endurance et dès que d'un coup ils sont dit putain je suis plus dans la tempête je suis dans c'est calme ça marche parce qu'ils se sont entraînés avant par contre et c'est fabuleux mais C'est pas grave. Et puis, pareil, moi tu sais, je suis parti faire un tour du monde de deux ans. À chaque fois qu'on me demande de raconter des petites anecdotes et tout, je raconte toujours les merdes, tu vois. Parce qu'en fait, qui a envie de savoir que j'étais dans un hôtel et que j'ai bien mangé ? Qui s'intéresse vraiment, tu vois ? Je tiens pas à un blog de culinaire, tu vois. Par contre, si je te dis, bon bah ouais, quand j'étais au Venezuela... J'ai... c'était très très chaud, j'ai cru que j'allais pisser dans mon froc, que j'ai appelé mon père, avec qui je m'entends pas, 5 minutes plus tard parce que j'étais en larmes, tu vois, parce qu'il y avait des gens qui se tiraient dessus à quelques mètres de moi, et que j'ai cru que j'allais crever. Je peux te dire que voilà, mais c'est marrant, maintenant c'est marrant, tu vois, sur le moment, c'est pas du tout agréable. Et je te dis, quand je te dis que je pleurais, c'est que j'étais vraiment au bord des pleurs, parce que moi j'ai jamais vu d'arme de ma vie, tu vois. Et là, à quelques mètres, il y a des gens qui se tirent dessus. Je disais, mais là les gars, vous faites quoi là ? Vous pouvez pas attendre que je sois pas là ? Vous êtes obligés que ce soit maintenant là. Donc c'est des merdes. Quand j'ai fait du stop à attendre 24h dans le froid en Patagonie, avec le pouce en l'air et une enveloppe, tu vois, pour aller à Bariloche, putain, tu vois, c'est des trucs qui sont drôles. Par contre, c'était trop bien. Dès qu'il faisait nuit, il n'y avait plus de pluie, j'avais le ciel étoilé rien que pour moi, tu vois, c'était trop bien. J'avais la dalle. Quand je faisais mon tour du monde, moi, je n'avais pas beaucoup d'argent. J'étais fauché. Je dormais dans des auberges jeunesse à 5 euros par nuit avec 40 autres personnes dans le dortoir. C'est trop bien.
- Speaker #1
Ça fait partie des expériences qui font que tu es qui tu es aujourd'hui. Chacun, en tant qu'entrepreneur, j'aime bien rappeler cette notion, comme tu le disais au tout début, aussi sur le le fait qu'on est tous des super-héros et qu'on a tous des super-pouvoirs. En fait, on a tous des super-pouvoirs qui sont directement liés à toutes ces expériences, à toutes ces merdes qui nous sont arrivées. Je dis de développer aussi de la gratitude par rapport à ces merdes-là parce que c'est celles qui font que maintenant, on est hyper calé sur les différents sujets ou sur des choses qui sont des évidences pour nous. Donc, on ne se rend même pas compte qu'on est hyper bon là-dedans. Parce que pour nous, c'est notre élément. Et quand on prend du regard extérieur parfois de quelqu'un pour dire... « Eh, mais tu sais que sur ta bouteille de champagne, là, tu vois pas l'étiquette de dingue que t'as dessus, là ? »
- Speaker #0
Moi,
- Speaker #1
j'ai un vin mousseux, quoi.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Bah non, en fait.
- Speaker #0
Au pire, je suis un crément, quoi. Mais ouais, ça, c'est quelque chose qui est terriblement important, que les gens doivent travailler, mais c'est compliqué parce que si t'es pas accompagné pour faire ça, c'est mort. Parce que, voilà. En fait on a toujours demandé aux gens de demander la permission, on leur a dit toujours le bras, poser des questions, qu'il y avait des questions qui étaient bêtes et des questions qui étaient intelligentes, qu'il y avait des filières intelligentes et des filières moins intelligentes, il y avait des études moins bien que d'autres. C'est peut-être pour ça d'ailleurs que j'expliquais ça dans un podcast, on m'avait demandé si j'avais déjà ressenti le syndrome d'imposteur, jamais. Et je pense que ce qui m'a sauvé, c'est le fait d'avoir fait une grande école de commerce. Parce que dans notre norme, c'est que t'as bien fait. Alors qu'en fait, tu peux être très con. La preuve, j'ai réussi à avoir cette école et je suis pas très fut. Donc c'est possible. Et pareil, on leur dit les grandes écoles, les grands diplômes, les machins, si t'es pas médecin, si t'es pas avocat ou ingénieur, école de commerce ou machin. Bon bah t'es quelqu'un de normal et voilà, mais... Y'a un gars dans un podcast qui disait « Mais est-ce que tu connais la meilleure université de Thaïlande ? » Non. Bah pourquoi eux connaîtraient la meilleure université de France quoi ? Tout le monde s'en fout quoi. Tu connais même nos voisins. Tu connais la meilleure école de commerce en Allemagne ? Parce qu'on s'en bat les couilles. Parce qu'on s'en fout quoi ! Tu vois ? Pourquoi les gens connaîtraient la meilleure école de France à l'étranger ? Tout le monde s'en fout, tout le monde croit que j'ai fait essaye avec HEC, mais même HEC, les gens en Thaïlande, ils ne connaissent pas.
- Speaker #1
C'est ça, et tu deviens juste quelqu'un parmi tant d'autres, juste un être humain.
- Speaker #0
Oui, tu as raison.
- Speaker #1
C'est aussi,
- Speaker #0
est-ce que tu te balades avec tes diplômes en perdant un an ? Oui, c'est comme si tu dis, je te dis que j'ai fait Harvard, parce que ce n'est pas vrai. Tu vas me dire, mais ok, tu vas faire style parce que t'es poli, tu vas dire ah bien, bravo, machin, mais dans ta tête, ok, je me rappelais quoi. Tu vois ?
- Speaker #1
Moi, je dis la radio préférée des gens, tu connais ? Tu sais c'est laquelle ?
- Speaker #0
Radio Cancan ?
- Speaker #1
Ah, pas mal. Non, Oui FM, c'est la chronique en anglais de What's in it for me.
- Speaker #0
Ah, what is it for me, ouais. Alors oui, pourquoi oui, FM ? Oui, c'est O-U-I ? W, en français.
- Speaker #1
Ah, oui,
- Speaker #0
c'est whatisitforme.fm, ok, d'accord.
- Speaker #1
Donc je veux dire, en fait, la radio, si tu veux être écouté, tu parles de qu'est-ce qu'il y a d'intéressant pour eux.
- Speaker #0
Ouais,
- Speaker #1
c'est ça. C'est qu'est-ce qu'ils ont à y gagner. Donc ça rejoint aussi le discours qu'on a aujourd'hui, en tout cas, sur le fait de... De justement être intéressant et intéressé dans ce qu'on fait, intentionnel, d'avoir de la gratitude, tu l'as aussi mentionné, de faire le tri entre ce qu'on veut vraiment et ce que l'on croit vouloir. Parce que tu parlais aussi du fait des fantasmes, des illusions, je croyais que la belle voiture c'était quelque chose d'important, mais en fait pas du tout. Les beaux vêtements, je m'en fous. Bref, plein d'exemples comme ça où tu disais qu'il y avait ce besoin finalement presque de cohérence avec soi-même, ses valeurs, le fait de ne pas se faner, de kiffer le process parce que l'entrepreneuriat, je l'ai noté, tout le monde peut réussir, mais tout le monde ne va pas réussir.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai.
- Speaker #1
Et c'est de faire la paix avec ça, que c'est OK. Tu vois, aussi, tu l'as évoqué vite fait, les gens qui sont dans l'entrepreneuriat, qui vont presque avoir honte de dire qu'ils ont un salaire, qu'ils prennent en mi-temps un salariat. Mais en fait, on s'en fout, en fait. Si toi, c'est ce qu'il te faut, qui...
- Speaker #0
Mais en fait, c'est que le problème, tu vois, et ça, c'est le plus gros problème de l'être humain, en tout cas, en général. Moi, c'est un truc dont j'ai réussi à me libérer j'ai beaucoup aussi là dessus Mais le plus gros problème c'est de croire que sa propre réalité est la norme et devrait être celle des autres. Quelqu'un qui croit dans les diplômes va croire que, va dire à tout le monde « Ah ouais mais faut que tu fasses une grande école » , voilà. Alors que t'as plein de gens qui ont fait des grandes écoles qui trouvent pas de boulot, mais bon, ça c'est une autre histoire. Ou qui sont payés 3000 balles par mois, tu vois, pour avoir fait une grande école, ou même, tu vois, les mecs qui vont gagner 5000 balles ils se pensent les rois du monde et voilà, bref. tu vois par exemple Tu vois, moi si j'étais comme ça, du coup je me dirais, ah bah ouais, habiter à la campagne, en plein milieu des villes, avec un chien, ça devrait être la norme, tout le monde devrait avoir envie de ça parce que c'est trop bien, proche de la nature. En fait non, tu as des gens qui préfèrent vivre en ville. C'est ta réussite à toi,
- Speaker #1
tu parlais de ça.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Il y a la tienne, il y a la mienne. En fait, c'est vraiment ça, c'est avoir de la clarté, de plus en plus de clarté sur c'est quoi notre norme, notre réussite.
- Speaker #1
Et puis vraiment avoir ce truc régulièrement de se dire « Ok, je n'ai pas à avoir d'injonction à donner aux autres sur leur vie. » tu vois, c'est comme, tu vois, il y a... Le fait, pendant longtemps, déjà les noirs n'étaient pas acceptés. Tu te dis comment cette époque a pu exister. Et puis on fait une grosse connerie en faisant ça. Et on s'en rend compte, tant mieux. Après on se dit, tiens, les femmes, on ne peut pas leur donner un compte bancaire, on ne peut pas leur donner le chéquier, ils n'ont pas le droit d'aller travailler, ils doivent rester à la maison. Et on se rend compte de l'erreur. On se rend compte que oui, effectivement, une femme peut avoir de l'ambition, elle a le droit d'avoir de l'ambition, elle a le droit de ne pas vouloir, elle a le droit de vouloir rester à la maison, s'occuper des enfants, tout est possible. Et puis on refait encore l'erreur. On se dit « Ah bah ouais, les homosexuels, ils n'ont pas le droit de se marier à l'église. » Et on continue, tu vois. Après, maintenant, il y a les trans, alors les trans, on n'a pas le droit de... Mais en fait, qu'est-ce qu'on s'en fout ? Qu'est-ce qu'on en a à foutre que le trans, il soit trans ? Tu vois, il y a un sketch de roman, je sais plus comment il s'appelle. que je trouve incroyable, pour vraiment dire ça, tu vois, c'est les gens en fait, ils vont au restaurant, tu sais, ils commandent du poulet, et puis ils se lèvent parce que le voisin, mais putain, mais t'as pas le droit de prendre du poisson, putain, prends le poulet quoi, mais mec, laisse-moi manger du poisson, je vais manger du poisson, enfin tu vois, chacun fait sa life, tu vois, et tu vois, et c'est, tu vois, c'est comme quand par exemple, tu vois, ça c'est, moi je trouve que c'est très révélateur, si jamais, bon tu pourras faire le test à un moment donné, ça pourrait être marrant, c'est en fait tu vas au restaurant avec des amis Et tu vois la capacité de rébellion de chacun. Et de dire, ok, tiens, t'es déjà venu au restaurant, qu'est-ce que tu me conseilles ? Le mec, il va te dire du poulet, ou il va te dire le flan, ou je sais pas quoi. Et alors qu'en fait, putain, la première question qu'il devrait poser, c'est qu'est-ce que t'aimes d'abord ? Mais en fait, quand tu lui demandes un conseil, il va se dire, bah non, c'est moi qu'est-ce que j'aime, donc je vais lui dire qu'il faut qu'elle prenne ça. sans lui demander qu'est-ce qu'elle aime d'abord. Ah je devrais essayer le poulet, bah je suis vegan. Ah merde, bah on a perdu, voilà, t'as perdu mec. T'es con ou quoi ? Bah t'as perdu, puis y'a rien d'autre devant. Ouais c'est ça. C'est même, regarde, les végétariens et les vegans, pareil, autre erreur que les noirs, les femmes, les homosexuels, les trans, pareil. Les vegans, putain la vie doit être triste. Les mecs, mais putain, mais c'est pas possible, putain, mais si ils aiment manger comme ils ont envie de manger, c'est quoi le putain de problème ? C'est qui ? C'est quoi en fait qui te dérange que des gens soient heureux de vivre leur vie, tu vois ? Tu vois, qu'est-ce qui est dérangeant ? Et tu vois, t'as encore des gens qui pensent que les Noirs sont moins bien, ou que les femmes ne devraient pas avoir le droit de voter. Et tu te dis, mais qu'est-ce que ça va changer dans ta vie, dans ta life ? C'est quoi le... Putain, mais si t'aimes pas les Noirs ! T'aimes pas les noirs, t'as le droit, pas de souci, fréquentes-en pas, passe à autre chose ! Fais ta vie mec ! Et tu vois encore une fois, d'accepter la vraie liberté de chacun, c'est aussi d'accepter que des gens n'aiment pas les noirs, ou n'aiment pas un chinois, ou n'aiment pas machin. Et là tu vois, pareil, on est en train de vivre, je trouve, un concept assez dangereux en France, c'est qu'on n'accepte plus, par exemple, que quelqu'un puisse être raciste. Alors qu'en fait, il a le droit fondamentalement, il a le droit. C'est un droit fondamental d'être humain. Ce qu'il n'a pas le droit, c'est de faire du mal. Mais il a le droit de dire « je suis désolé, moi je n'aime pas les droits » .
- Speaker #0
Liberté de pensée et d'expression tant qu'elle n'est pas dans la diffamation.
- Speaker #1
Mais même la diffamation, il a le droit de dire que tous les noirs sont des connards. Il a le droit en vrai. En vrai, ça ne change rien à notre vie. Par contre, la limite, c'est est-ce que ça fait du mal à quelqu'un ? Parce qu'il fait du mal et machin tu vois. Voilà, c'est là, mais par contre si c'est dans son petit comité à la con de gens qui aiment pas les noirs, et qui se disent ouais j'aime pas les noirs, moi non plus, moi non plus, tant mieux, kiffez votre vie les gars, vous vous ressemblez, c'est bien ! Tu vois, je veux dire, c'est bien, c'est pas grave, et nous ça nous fait pas de différence tu vois. À partir encore une fois, la nuance, voilà, qu'il y ait pas de mal qui soit fait derrière. Comme quelqu'un qui dit « j'aime pas la viande » , c'est pareil, il a le droit de dire qu'il aime pas la viande, c'est pas grave. « Il aime pas le chocolat » , ben ok, « quoi, t'aimes pas le chocolat ? » Mais oui, il n'a pas chocolat, il va te dire pourquoi tu es étonné, ça ne te fait rien, ça ne va rien changer à ta vie. bref je crois qu'on a dégressé sur pas mal de trucs ouais Mais voilà la vraie liberté de vivre sa vie, comme on l'entend. Et tu vois, partager des aventures, vivre une aventure, et emmener en fait, c'est ça, et emmener ses clients avec soi. C'est emmener quoi ? Tu vois, quand j'ai fait la bifurcation, j'ai fermé les différents comités que j'avais créés, j'en ai recréé qu'une seule, Solo Makers, et j'ai dit écoutez, faites comme vous voulez, moi je vais aller vivre une nouvelle aventure, ceux qui veulent venir à la vivre avec papa, venez avec moi. Ceux qui ne veulent pas, faites votre vie, je vous souhaite plein de bonheur, plein de heureux, vous m'avez apporté énormément de choses, merci beaucoup. Tu vois, voilà. Et c'est ça l'entrepreneuriat, c'est ça les aventures, c'est dire tiens, j'ai envie d'aller en Islande. Est-ce qu'il y a des gens qui veulent aller en Islande ? Il y a des gens qui vont dire non, j'ai pas envie. Il y en a d'autres qui vont dire ah bah tiens, j'ai envie de venir en Islande. Allez, je vais avec toi en bateau, tu vois. Et let's go. Est-ce que t'as la boussole ? Non, je ne sais pas. Je ne sais pas par où c'est. On verra.
- Speaker #0
Eh bien, on vit l'aventure. parce que là c'est beaucoup d'aventures entrepreneuriales donc merci Kevin d'avoir partagé justement ton aventure entrepreneuriale par Brib mais même avant puisque tu nous expliquais que tu avais déjà bifurqué ou déjà expérimenté d'autres choses avant d'être l'entrepreneur que tu es aujourd'hui qu'est-ce que je peux dire de plus comme mot de la fin si ce n'est merci merci de nous avoir aussi partagé ce que toi tu penses avec tes gros mots avec qui tu es avec tes opinions avec voilà les comment je vais dire chaque fois l'humilité de mettre en avant le fait que ça n'engage que toi que c'est ta réalité ta carte du monde en PNL on parle beaucoup de ça la carte n'est pas le territoire ça a été la carte de Kevin Will aujourd'hui qu'on a eu pendant ce podcast et et que ben voilà tu nous as Euh... Fais vivre une aventure pendant ce podcast aussi, de voir, on a parlé de plein de choses, on a eu des instants guimauves, on a eu des instants maïtés, on a eu plein plein de choses différentes en très très peu de temps au final. Donc j'espère que les personnes qui auront entendu ce podcast auront pris autant de plaisir que moi en tout cas, j'en ai eu à pouvoir partager ce temps avec toi et de pouvoir écouter ton histoire et tes apprentissages de sagesse. d'entrepreneurs sur les réseaux, plus particulièrement d'ailleurs, on te trouve sur LinkedIn pour ceux qui ne le savent pas. Tu peux faire aussi un instant promo si tu le souhaites.
- Speaker #1
C'est bon. Pour moi, c'est très bien. C'était un très bon moment qui est parti un peu dans tous les sens. Ça change les podcasts où tout est cadré.
- Speaker #0
Ok, super. Merci beaucoup, Kevin. Et puis, à bientôt. De toute façon, on reste en contact.
- Speaker #1
À bientôt.