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Hors-Série PODCASTHON | Comment le Mécénat de compétences sauve des vies | DOTSAFE au secours de SAUV Life cover
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DONNER C'EST RECEVOIR - Entrepreneurs : et si l'entraide était la clé du succès ?

Hors-Série PODCASTHON | Comment le Mécénat de compétences sauve des vies | DOTSAFE au secours de SAUV Life

Hors-Série PODCASTHON | Comment le Mécénat de compétences sauve des vies | DOTSAFE au secours de SAUV Life

44min |15/03/2025
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Hors-Série PODCASTHON | Comment le Mécénat de compétences sauve des vies | DOTSAFE au secours de SAUV Life

44min |15/03/2025
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Description

Peut-on allier business et engagement solidaire ? Hors-Série spécial PODCASTHON 2025

Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Arnaud LABENNE, fondateur et dirigeant de DotSafe, qui nous partage une initiative inspirante de mécénat de compétences au profit de l’association SAUV Life. 🚑💙


🔹 Comment il a spontanément proposé son aide ?
🔹 En quoi ce mécénat a-t-il permis de sauver des vies ?
🔹 Quels impacts positifs inattendus pour DotSafe et ses collaborateurs ?
🔹 Pourquoi et comment les entrepreneurs devraient s’engager ?


En fin d’épisode, Arnaud vous offre un cadeau d’une grande valeur : un accompagnement pour rédiger un cahier des charges afin de donner vie à votre projet tech. 📱🚀


📌 Ne manquez pas cette opportunité ! Écoutez, partagez et tentez votre chance pour remporter ce cadeau exceptionnel.


👉 Écoutez l’épisode maintenant et découvrez comment un simple acte de générosité peut tout changer !


Pour postuler il suffit de : 1. M'envoyer une invitation sur LinkedIn ainsi qu'à mon invité 🔗 2. Vous abonner au podcast et déposer un avis ⭐⭐⭐⭐⭐ 3. Vous abonner à la Newsletter 📩 4. Le partager à au moins deux personnes que vous aimez 😍 5. M'envoyer sur mon WhatsApp un message audio suivi d’un message texte avec vos coordonnées complètes.

Dans ce message qui ne devra pas dépasser trois minutes, présentez-vous, partagez votre parcours, décrivez votre projet puis expliquez pourquoi vous pensez mériter cette aide.


L'invité et moi sélectionnerons ensemble le message le plus convaincant, puis l'invité prendra contact directement avec vous pour la suite.


Liens : SAUV Life https://sauvlife.org | Pour faire un don : https://sauvlife.org/soutenir-lassociation | Pour proposer votre aide à l’association (mécénat financier ou de compétences) : contact@sauvlife.org | 01 75 90 91 15.


Podcast réalisé et animé par Dahlia BLOOM | E-mail : dahlia.bloom@donnerrecevoir.fr | WhatsApp : 07 49 80 80 49 | LinkedIn : www.linkedin.com/in/dahlia-bloom | Newsletter : https://podcast.ausha.co/donner-c-est-recevoir?s=1 | Musique : Norbert ALVIL.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Dahlia

    Saviez-vous que donner c'est recevoir ? Bienvenue dans le podcast qui explore comment un acte altruiste peut transformer la vie à la fois de celui qui reçoit que de celui qui donne. Je m'appelle Dahlia et chaque premier dimanche du mois, je reçois un dirigeant d'entreprise, homme ou femme inspirant, qui témoigne de l'impact positif que sa générosité a eue dans la vie des autres ainsi que par effet boomerang dans la sienne. À travers des histoires de mentoring, d'entraide et de mécénat de compétences, je souhaite démontrer que la bienveillance, loin d'être une faiblesse, est une véritable force dans le monde des affaires. À la fin de chaque épisode, un cadeau d'une immense valeur est offert à l'un d'entre vous. Abonnez-vous afin d'être tenu informé de la sortie de chaque épisode et ne vous privez surtout pas de les partager à tous ceux que vous aimez. Vous êtes prêts ? Allez, c'est parti ! Bonjour à tous, je suis honorée de participer à cette troisième édition du podcaston. A cette occasion, j'ai choisi de soutenir l'association SAUV Life, et pour la mettre en lumière, je vais vous parler d'une belle initiative de mécénat de compétences dont elle a pu bénéficier. Pour cela, j'ai le plaisir d'accueillir Arnaud Labenne, fondateur et dirigeant de DOTSAFE. Bonjour Arnaud, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • #Arnaud

    Bonjour Dahlia.

  • #Dahlia

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, je te propose de te présenter à nos auditeurs.

  • #Arnaud

    Ok, moi j'ai 39 ans, je suis marié et père de trois enfants. Aujourd'hui je suis fondateur et directeur de DotSafe, une agence de développement de 45 personnes. Pour arriver à comprendre comment j'en suis arrivé là. Moi je suis originaire d'un petit village des Landes. Mes parents étaient agriculteurs, du coup ils travaillaient beaucoup et je me suis retrouvé assez rapidement devant un ordinateur, étant fils unique en plus. Donc l'informatique c'est vraiment ma passion depuis tout petit. Je pense que dès la 6ème je bricolais des ordinateurs, j'installais Linux dessus etc. A l'époque c'était quand-même une sacrée aventure de bricoler comme ça, il n'y avait pas autant de ressources qu'aujourd'hui sur internet. Toutes mes années de collège et de lycée, ça a été vraiment continuer à pratiquer l'informatique, à apprendre la programmation, etc. Au moment de m'orienter sur les études supérieures, j'ai eu la bonne idée de continuer dans ce domaine. Et à la fin de mes études supérieures, j'ai eu une idée un peu farfelue, c'était de monter ma société d'informatique directement après la fin de mes études. Donc j'avais eu une expérience de stage en Bac plus 4 à Paris sur la sécurité informatique. La sécurité informatique, dans l'informatique, c'était vraiment quelque chose qui me passionnait particulièrement. Et aujourd'hui, on appelle ça la cyber, mais bon, à l'époque, c'était en 2004-2005. Je suis allé faire ce stage à Paris. Au retour de ce stage, en bac plus 5, je me suis dit pourquoi pas créer ma propre société spécialisée dans la cybersécurité à Bordeaux. Parce que je n'ai pas dit, mais je viens de Bordeaux.

  • #Dahlia

    Oui, d'accord. Et c'est DotSafe, ta première entreprise ?

  • #Arnaud

    C'est DotSafe ma première entreprise oui. C'est pour ça que ça s'appelle DotSafe. C'est à cause de ce sujet de sécurité informatique. Parce qu'en 2009... L'objectif c'était de créer un pur player de la sécurité informatique à Bordeaux, comme j'avais connu cette expérience à Paris. L'idée c'était de refaire la même chose. On est en 2009, moi j'ai 24 ans, j'ai jamais travaillé dans aucune entreprise, et là il faut que j'aille vendre mes bras, trouver des gens qui sont OK pour travailler avec une toute petite entreprise qui est spécialisée dans ce domaine. Et donc, ce qui était prévisible est arrivé. J'ai eu quand-même des difficultés à vendre des projets parce que je n'étais pas forcément un commercial né. En tout cas je l'étais beaucoup moins qu'aujourd'hui, on va dire. Et donc, moi, j'étais vraiment un technicien. Et le problème, c'est qu'il fallait quand-même arriver à se vendre. Et donc ça, les premières années de Dotsafe, ça a été beaucoup de difficultés à ce niveau-là. Il a fallu ramer beaucoup pour arriver à signer les premiers prospects, etc. Et en plus de ça, moi, à l'époque, en 2009, je prêchais un peu dans le désert, quand-même, parce qu'il y a RGPD, une réglementation européenne, qui est arrivée...

  • #Dahlia

    Oui, bien plus tard.

  • #Arnaud

    2016, 2017, peut-être de mémoire. Donc bien, bien plus tard. Et aujourd'hui, les consciences, elles ont évolué. N'importe qui a déjà reçu un email d'un fournisseur qui dit que les données ont été potentiellement divulguées, etc. Il y a une vraie habitude des entreprises, mais aussi des particuliers, à ces sujets de sécurité informatique. Tout le monde est sensibilisé là-dessus. Aujourd'hui, c'est sûr que le marché est beaucoup plus facile qu'en 2009. On va dire que j'étais un peu avant-gardiste.

  • #Dahlia

    D'accord, c'était courageux. Donc, ta première expérience professionnelle, ça a été directement l'entrepreneuriat, en sortant de l'école.

  • #Arnaud

    C'est ça, c'est ça. Donc, c'était un peu courageux ou téméraire. Je ne sais pas, mais en tout cas, je l'ai fait quand-même.

  • #Dahlia

    Ça s'est bien passé.

  • #Arnaud

    c'est ça...

  • #Dahlia

    Tu es là encore aujourd'hui.

  • #Arnaud

    Aujourd'hui le bilan est plutôt positif, effectivement, mais si je pouvais donner un conseil à quelqu'un d'autre, ce serait peut-être d'aller travailler, d'aller apprendre comment une entreprise fonctionne avant d'aller peut-être créer la sienne. Mais bon, voilà. Après, chaque expérience est bonne à mener, c'est clair.

  • #Dahlia

    D'accord. Et maintenant, vous êtes combien chez Dotsafe ?

  • #Arnaud

    Aujourd'hui, on est 45. Donc, en 2009, pur player en sécurité informatique. Et après, petit à petit, il fallait quand même développer le chiffre d'affaires. Et donc, je voyais bien que l'appétence des sociétés, de mes prospects potentiels pour ça, n'était pas assez importante pour pouvoir faire croître la société rapidement. Et donc, moi, je me suis dit, OK, je suis développeur. Moi, ce que j'aime, c'est l'informatique en général. Donc, je vais proposer à mes clients de développer leur application, mais en utilisant les principes de sécurité dès la conception de l'application. C'est-à-dire qu'au lieu d'aller auditer, au lieu d'aller vérifier une application qui a été développée, dans laquelle il y a plein de failles, on va corriger ces failles avant qu'elles soient introduites, avant qu'elles soient conçues, parce que ces failles de sécurité, elles sont malheureusement introduites par les développeurs qui n'utilisent pas la bonne méthode, le bon système quand ils développent.

  • #Dahlia

    D'accord, et aujourd'hui, votre activité principale, c'est de développer des applications mobiles.

  • #Arnaud

    Voilà, aujourd'hui, notre activité principale, c'est le développement, toujours avec ces pratiques de sécurité, ce qu'on appelle aujourd'hui DevSecOps, ce qu'on n'appelait pas comme ça à l'époque, en 2009, ça n'existait pas. Donc, on va mettre de la sécurité lors de la phase de conception de l'application, lors du développement de cette application. Une fois qu'elle est en phase de test, on va lancer des systèmes automatiques qui vont vérifier s'il y a des failles ou pas. Et quand c'est en production, pareil, on va avoir d'autres pratiques de surveillance ou de tests qui vont venir challenger ces sujets de sécurité. Et donc, une application mobile ou un logiciel en général, il est mis à jour de façon continue. Donc, les clients, ils ont toujours une nouvelle idée de quelque chose à créer, à tester, etc. Et donc, forcément, toutes ces pratiques dont je viens de parler, il faut les répéter c onstamment. C'est-à-dire qu'à chaque nouvelle évolution, à chaque nouveau correctif, on va venir vérifier si l'évolution est bien sécurisée, si elle n'embarque pas des problèmes de sécurité,etc.

  • #Dahlia

    D'accord.

  • #Arnaud

    Aujourd'hui, notre activité, c'est le développement, que ce soit du développement de projets web. On fait des portails Internet, on fait des sites e-commerce très fonctionnels. On fait de l'application métier également. Avec les mêmes technologies, on va réaliser un outil de gestion pour une entreprise, pour qu'elle puisse gérer son activité et on va faire de l'application mobile. Donc ça, c'est la partie dev. Et après, on a la partie expertise, où on va retrouver sécurité informatique, infogérance, hébergement, et voilà.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, on est là pour parler du mécénat de compétences, qui est une forme d'engagement qui permet aux entreprises de mettre leur talent au service de causes d'intérêt général. DotSafe a choisi SAUV Life pour sa première expérience de mécénat. Peux-tu nous présenter cette association et nous expliquer ce qui t'a motivé à la choisir ?

  • #Arnaud

    En tant que créateur d'entreprise et en tant que technicien, je pense que ça a influencé pas mal mes choix et mon mode de management dans l'entreprise. Moi, je pense qu'il faut... J'ai toujours été dans l'opérationnel... la tête dans le travail, la tête dans le guidon pour pouvoir faire avancer les projets, etc.

  • #Dahlia

    Le cliché de l'informaticien.

  • #Arnaud

    Oui, c'est ça. Malheureusement, peut-être. Et donc, pour moi, ça a toujours été très important le fait que... Ok, on fait du bon boulot, c'est dur, mais par contre, on fait en sorte d'avoir des bonnes conditions de travail, on fait en sorte d'être fier de ce qu'on fait, etc. Depuis le début, j'ai quand-même une idée que le travail, c'est bien, mais on ne peut pas juste avoir un salaire et après demander aux gens de se dépasser tout le temps. Il doit y avoir autre chose qui doit les motiver également. Et donc, on a cherché pendant longtemps à travers des démarches liées à l'écologie par exemple, on fait notre bilan carbone, on participe à des courses caritatives, on a eu plein d'actions comme ça qui permettaient de faire autre chose, d'aller au-delà du travail et de donner du sens. De faire en sorte que Dotsafe ait un impact positif en dehors des projets qu'elle réalise. Et donc après il y a le Covid qui est arrivé, donc cette période...

  • #Dahlia

    Je ne vois pas de quoi tu parles (rires).

  • #Arnaud

    C'était quand-même une expérience extraordinaire pour tout le monde. Et c'est vrai que cette expérience a eu le mérite de nous donner du temps pour réfléchir. À ce moment-là, ça a encore plus renforcé finalement mon ambition pour Dotsafe d'essayer de faire le bien à travers d'autres actions que juste l'objectif de l'entreprise de générer de l'argent, de gagner de sa vie.

  • #Dahlia

    Le Covid aura servi au moins à ça pour beaucoup de gens.

  • #Arnaud

    Après la sortie de ça, on a commencé à s'intéresser à différentes initiatives d'associations et à se rapprocher de ces associations. Un jour, j'ai entendu à la radio sur France Info un spot d'information qui parlait de SAUV Life. C'était le président de l'association qui était interviewé et qui présentait l'application SAUV Life et pourquoi c'était important de la télécharger et de l'utiliser.

  • #Dahlia

    Tu peux nous dire un petit peu en quoi consiste cette application mobile ?

  • #Arnaud

    L'application va vous permettre d'intervenir sur des arrêts cardiaques. En France, l'arrêt cardiaque, intervenir c'est quoi ? C'est se déplacer pour essayer de sauver la personne, ça s'appelle SAUV Life donc on va se déplacer pour essayer de faire un massage ou amener un défibrillateur. En France, il faut savoir qu'il y a 50 000 décès par arrêt cardiaque par an. Il y a un tiers des victimes qui ont moins de 55 ans. Et quand on parle, désolé, c'est le petit instant chiffres. Donc, il y a un tiers des victimes qui ont moins de 55 ans. Et ça peut être des victimes...

  • #Dahlia

    Ce qui est très jeune !

  • #Arnaud

    ça peut être des enfants, des adolescents. On peut très bien faire un arrêt cardiaque consécutif à une noyade. Donc, ça ne concerne pas que des personnes très âgées.

  • #Dahlia

    Oui, j'ai vu que la plus jeune personne à avoir été sauvée, c'est un nourrisson de deux mois, qui a été réanimé par un citoyen sauveteur de SAUV Life. Je vous invite à aller voir le témoignage sur leur chaîne YouTube. Le témoignage du citoyen sauveteur, je crois de mémoire, c'est un steward qui est intervenu sur l'incident. Il y a son témoignage et celui des parents du nourrisson qui a été sauvé.

  • #Arnaud

    C'est une des nombreuses victimes, en tout cas de nombreuses personnes qui ont pu être sauvées par l'application SAUV Life. Par contre, il faut savoir que le taux de survie sur un arrêt cardiaque en France, c'est 4%.

  • #Dahlia

    C'est très faible !

  • #Arnaud

    Malheureusement, si quelqu'un fait un arrêt cardiaque, c'est quand même mal barré. Chaque minute qui passe à partir de l'arrêt cardiaque, c'est 10% de taux de survie en moins. Donc au bout de 10 minutes, c'est quand-même plié.

  • #Dahlia

    Sachant que les secours mettent au moins 10 minutes à arriver, si pas plus.

  • #Arnaud

    Les secours, en moyenne, mettraient 13 minutes à arriver sur un arrêt. Et donc ça, c'est tout l'enjeu de SAUV Life. C'est comment on peut faire pour qu'il y ait une prise en charge de la personne le plus tôt possible. L'avantage de SAUV Life, c'est que quelque part, des bénévoles qui sont prêts à faire un massage, il y en a potentiellement autour de la victime et si on les met au courant qu'il y a quelqu'un qui a besoin d'une aide, d'une assistance à tel endroit, il y a des chances qu'ils se déplacent et qu'ils puissent tenter un massage.

  • #Dahlia

    D'accord. Donc en fait, c'est le SAMU, c'est ça ? qui déclenche, enfin les services de secours, qui déclenchent l'application en cas d'arrêt cardiaque. Ils doivent géolocaliser les citoyens sauveteurs à proximité pour venir démarrer les gestes de secours, le massage cardiaque, en attendant les secours, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Tout à fait, c'est le SAMU qui va nous transmettre les informations liées à l'arrêt cardiaque, où est-ce qu'il est exactement. Et l'application SAUV Life va décider avec son algorithme, d'avertir telle et telle personne. Ça peut être une personne, deux personnes, dix personnes, cinquante personnes. Et selon si ces personnes, les bénévoles, on leur demande « est-ce que vous pouvez intervenir à travers l'application ? » et donc ils peuvent répondre "oui", et dans ce cas-là, on les dirige vers l'endroit de l'incident, là où est la victime.

  • #Dahlia

    D'accord, et votre mission, elle a consisté en quoi, à travers ce mécénat de compétences ?

  • #Arnaud

    Nous, déjà, on trouvait le sujet génial, parce que, en tant que développeur, on est habitué à développer des projets e-commerce où on va vendre des produits, on va développer des parcours de souscription à des produits en ligne. On n'a pas toujours l'habitude de travailler sur quelque chose qui a un impact aussi important sur la vie ou la mort de quelqu'un. Et donc là, si on peut arriver à faire un très bon travail et si on peut trouver les bonnes solutions, etc. on a un énorme impact finalement sur le réel, sur ce qui nous entoure, etc. Donc nous, notre mission, ça a été de récupérer ce projet parce que j'ai appelé, je ne sais pas si je l'ai dit, mais j'ai appelé l'association et ils étaient très contents de mon appel parce que justement, ils avaient un problème par rapport au fonctionnement de l'application. Ils avaient besoin de fiabiliser la géolocalisation, parce que toute l'application fonctionne avec la géolocalisation, bien sûr. On a besoin de savoir, quand il y a un incident, où se trouvent les gens à proximité pour pouvoir les alerter, forcément. Donc s'ils sont trop loin, s'ils sont à 10 kilomètres, ce n'est pas la peine de les alerter. Même si on est Usain BOLT, je pense que c'est compliqué d'intervenir assez rapidement. On sait qu'en plein Paris, versus en Pays-Basque, en pleine campagne, ce ne sont pas les mêmes distances qui peuvent être abordées parce que à la campagne, on est plus facilement à bord de son véhicule et on peut couvrir des distances assez importantes, tandis qu'en plein Paris, c'est plus compliqué. Donc la géolocalisation, c'était très important, il fallait que ça fonctionne. Et donc nous, un des premiers sujets, ça a été de récupérer le projet informatique, donc les codes sources, les moyens de déployer ce projet et de corriger, d'améliorer ce système de géolocalisation et ensuite de prendre en mains ce qu'on appelle la TMA, la tierce maintenance applicative, c'est-à-dire les évolutions et la maintenance du projet parce que n'importe quelle application mobile qui va être développée, elle va, comme je l'ai dit tout à l'heure, le créateur il a toujours une nouvelle idée pour améliorer son application. Mais il faut aussi voir qu'il y a besoin de mettre en place des mises à jour, de répondre à Google et Apple au niveau de leurs demandes d'évolution technique des applications, etc. Donc voilà, il y a une phase technique, il y a une phase évolution métier de l'application. Et tout ça, nous, on prend en charge. Et en gros, on va développer des nouvelles features, des nouvelles fonctionnalités pour l'application. Donc là, depuis qu'on a repris... on a fait évoluer le système d'authentification de sorte que les anciens utilisateurs puissent se connecter sur le nouveau système. On a mis en place des notifications, donc quand vous avez un nouvel incident vous recevez une notif, quand l'incident est clos vous recevez une notif, etc. Des notifications dans l'application parce que jusqu'à aujourd'hui le système fonctionnait avec des SMS et les SMS ça a un coût important donc ça a permis d'optimiser ces sujets. Et on a mis en place également des questionnaires suite aux interventions. Donc là, c'est toutes les personnes qui interviennent qui reçoivent un questionnaire à 19h qui leur permet de renseigner. Est-ce qu'ils ont pu se déplacer ? Est-ce qu'ils ont trouvé la victime ? Est-ce qu'ils ont tenté quelque chose ? Etc. Donc ça, c'est un peu le questionnaire de satisfaction. Mais voilà, une information qui est très importante pour SAUV Life en tout cas, pour savoir comment s'est passée l'intervention et est-ce que la personne a pu être sauvée ? Est-ce qu'elle respirait à l'arrivée des secours ?

  • #Dahlia

    D'accord. Ce que je retiens, c'est que c'est toi qui les as spontanément contactés. Ça n'a pas été une demande de leur part ?

  • #Arnaud

    Non, non, non. Parce qu'ils ne me connaissaient pas du tout. C'est vraiment suite au passage radio, je suis allé sur leur site et j'ai appelé.

  • #Dahlia

    pour leur proposer de les aider ?

  • #Arnaud

    Voilà, c'est ça. Je pense que par rapport à... J'ai deux cas dans mon entourage d'arrêt cardiaque, des gens qui sont décédés du jour au lendemain. C'est vrai que ça m'a sûrement marqué et incité à les appeler, c'est clair. Donc ça ne pouvait pas... Des fois, les étoiles s'alignent, et là, elles étaient bien alignées, on va dire.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, ce mécénat de compétences, tu as mis une équipe à disposition de l'association pour améliorer leur application mobile qui existait déjà. C'est une équipe de combien de personnes qui a travaillé sur ce projet ?

  • #Arnaud

    Donc, ça fluctue dans l'année parce qu'au début, nous, ça fait un an et demi qu'on intervient pour SAUV Life.

  • #Dahlia

    Un an et demi d'accompagnement quand-même ! Ddonc ce n'est pas juste...

  • #Arnaud

    Un an et demi d'accompagnement donc, au début, il y a eu un besoin d'un énorme effort d'investissement de la part des équipes. Donc, on a eu une équipe un peu plus conséquente. Et à la fin, on a là, depuis que c'est stabilisé, qu'on a fait les plus grosses modifications, etc. Maintenant, on est sur un pilotage qui est un peu plus tranquille. Et donc là, l'équipe a un peu moins fourni. Mais on va dire qu'au plus fort, on était 4-5 personnes dessus. Et là, aujourd'hui, on a deux personnes positionnées pour continuer à faire évoluer l'application.

  • #Dahlia

    D'accord, donc un an et demi d'accompagnement au profit de l'association, ça a été totalement gratuit pour eux ? Vous ne leur avez rien facturé ?

  • #Arnaud

    Ça a été totalement gratuit pour eux, oui, tout à fait.

  • #Dahlia

    D'accord. Ok, donc ce n'est pas rien ! Alors justement, le don est un acte désintéressé, mais il entraîne souvent des retombées positives, parfois même inattendues. Quelles ont été celles que tu as pu observer, que ce soit pour toi, pour ton entreprise ou pour tes collaborateurs ?

  • #Arnaud

    Je suis déjà intervenu... chez French Tech à propos de ce sujet de mécénat de compétences et à l'époque, j'avais préparé, en tout cas, j'avais fait des recherches par rapport à ce sujet de quel est le retour sur investissement du don ? Parce que bêtement, initialement, je me suis dit...

  • #Dahlia

    Retour sur investissement du don !?... (rires)

  • #Arnaud

    Voilà, c'est ça, parce que j'avais un public de chefs d'entreprise, donc, il fallait bien que j'arrive à... Parce que c'est vrai que cette question paraît bizarre. Parce que quelque part, quand je donne, je pense que 100% du temps...

  • #Dahlia

    Ce n'est pas pour recevoir en retour, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Mais néanmoins, la réalité, c'est qu'à travers ce don, ça a généré des impacts positifs pour Dotsafe et pour ses collaborateurs. C'est vrai qu'entre la théorie de... le don va améliorer la marque employeur, enfin en tout cas le mécénat de compétences va améliorer la marque employeur, le recrutement, les compétences, etc. Quand j'ai fait ces recherches, je me suis rendu compte, mais oui, c'est exactement ce qui s'est passé chez Dotsafe finalement. C'est-à-dire que déjà sur tout ce qui est bien sûr communication externe, quand l'association SAUV Life parle de Dotsafe, sur le fait qu'on les aide, etc. Et là on peut mesurer des retombées côté DotSafe en termes de nouveaux prospects, etc. Nous, c'est sûr que par rapport à notre communication externe, on communique aussi à l'ensemble de nos clients et prospects le fait qu'on travaille pour SAUV Life et ça, quelque part, c'est sûr que nos clients nous valorisent par rapport à ça, par rapport à cette démarche. Au niveau de la communication interne chez Dotsafe également, et marque employeur et externe, pour faire du recrutement. Le fait que Dotsafe participe au mécénat de compétence à travers SAUV Life, ça montre que Dotsafe, c'est un employeur moderne, responsable, qui a des valeurs. Et ça, c'est sûr et certain, ça facilite nos recrutements. Également, au niveau du commerce, quand on va rencontrer un prospect, savoir que Dotsafe travaille sur une application sur laquelle, si on ne fait pas du bon boulot, les gens vont avoir moins de chances de survivre. Je pense que ça fait partie de mes meilleurs arguments pour dire qu'on fait du travail de bonne qualité.

  • #Dahlia

    En effet.

  • #Arnaud

    Je pense qu'évidemment, on n'aurait jamais pris ce projet si on ne comptait pas investir le meilleur de ce qu'on a appris, au fil de toutes ces années, dedans.

  • #Dahlia

    Sur la motivation des équipes aussi, tu as pu constater ?

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. Les collaborateurs, les nouvelles générations surtout, ils cherchent à donner du sens à leur travail de plus en plus. Et ça, ça répond à leurs besoins, finalement, de pouvoir, dans l'équipe DotSafe, qu'on ait des gens qui puissent aller faire quelques heures, quelques dizaines d'heures de travail sur ce sujet ça permet qu'ils se sentent mieux, qu'ils se sentent valorisés. Et quelque part, ils sont fiers d'avoir participé à ces actions et ils sont fiers d'appartenir finalement à Dotsafe. Ça leur permet de développer des nouvelles compétences également.

  • #Dahlia

    D'accord.

  • #Arnaud

    Ça va être à travers le mécénat de compétences, que ce soit en dehors de SAUV Life, on va être confronté à des nouvelles problématiques, des nouveaux sujets, des nouveaux publics et tout ça, ça va venir enrichir les compétences du collaborateur afin qu'il se sente engagé dans cette cause.

  • #Dahlia

    C'est bien mieux qu'un team building pour avoir une cohésion d'équipe. Au départ, ce don qui était totalement désintéressé, a finalement eu des retombées positives inattendues. Et donc, on est bien dans le thème du podcast, de donner d'abord, et puis après, de recevoir d'une certaine manière.

  • #Arnaud

    Je pense que c'est une chance aussi pour former les collaborateurs, dont les collaborateurs juniors. Parce que là, quelque part, quand on fait du mécénat de compétences, on n'est plus vraiment dans une logique économique absolue où la rentabilité, c'est la cible, systématiquement. Là, on sait qu'on va pouvoir, qu'on fait un don désintéressé, quelque part, et donc on aura moins peur de faire intervenir les collaborateurs qui peuvent être juniors sur certaines techniques, parce que, bien sûr, le but, comme je l'ai dit tout à l'heure, ce n'est pas de livrer quelque chose qui ne marche pas bien ou qui est mal fini, c'est-à-dire qu'on va pouvoir investir plus de temps, on va pouvoir dédier plus de temps à leur montée en compétence de façon à obtenir un travail qualitatif à la fin. Et ça, je pense que pour les juniors d'une entreprise, c'est très important et ils nous en sont aussi très reconnaissants de travailler sur ces sujets.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, le mécénat de compétences bénéficie aussi d'un soutien de l'État sous forme de dispositifs de déduction fiscale. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. J'ai oublié de dire que je n'étais pas comptable ni fiscaliste. Je veux dire, là, je touche des sujets qui sortent un peu de mon cadre, donc il ne faudra pas hésiter à vérifier avec son expert comptable, mais néanmoins, à ma connaissance, ce qui existe, c'est deux façons de faire du mécénat, en tout cas. C'est de compétence, c'est la réalisation de prestations de services comme ce que fait DotSafe, Ee c'est également la mise à disposition de salariés. Donc le mécénat de compétence, on va réaliser une prestation au bénéfice d'une association et le prêt de salariés, on va envoyer son salarié et ce salarié sera géré par l'association pour servir le but de l'association. Donc, ces mécénats de compétences, quel que soit le type, en gros, ils ouvrent droit à une réduction d'impôt qui peut aller jusqu'à 60% du don dans la limite d'un don qui constitue 0,5% du chiffre d'affaires ou de 20 000 euros par an. Si on fait moins de 4 millions, je crois, d'euros par an. Donc, si on dépasse ce maximum, imaginons qu'on ait une entreprise qui fait 1 million d'euros de chiffre d'affaires par an, si on dépasse ce maximum de 20 000 euros, le dépassement, on va pouvoir le reporter sur l'année N plus 1, N plus 2, etc., jusqu'à épuisement.

  • #Dahlia

    Quoi qu'il en soit, l'association, pour que l'entreprise puisse bénéficier de cette réduction d'impôt, l'association renseigne un CERFA dans lequel elle renseigne le montant du don. Et c'est ce CERFA qui va permettre à l'entreprise d'inscrire ça comme réduction dans son bilan. D'accord, donc il y a une partie de déduction fiscale. Ce qui peut aussi être intéressant, surtout quand on donne comme ça beaucoup d'heures. J'imagine que c'est à ce moment-là, au bout de quelques mois, tu t'es dit qu'effectivement, ça pouvait être intéressant de faire appel à cette déduction fiscale.

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. Je pense que, de toute façon, quel que soit le volume de travail que l'on va engager... C'est la même chose pour un particulier. Quand le particulier donne à SAUV Life, par exemple, ou à une autre association, il va avoir droit à une réduction d'impôt. L'entreprise... Quel que soit la taille de son don, je pense qu'il faut utiliser ce levier-là, c'est clair.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, est-ce que tu envisages de continuer ce type d'actions envers d'autres associations ?

  • #Arnaud

    Nous, on envisage de continuer à soutenir SAUV Life.

  • #Dahlia

    Il y a encore du travail donc avec eux ?

  • #Arnaud

    Il y aura toujours du travail, on pourra toujours pousser plus loin le projet et les performances de l'application. Donc nous, ce que j'ai appris, c'est qu'il faut choisir ses combats. Dotsafe, on aimerait tellement travailler sur d'autres projets comme SAUV Life, dont des projets pourquoi pas dans l'écologie, je t'ai dit que ça nous tenait beaucoup à cœur. Nous, on est quand même une petite entreprise de 45 personnes et donc, nos moyens sont quand-même limités et il faut qu'on se concentre sur un projet et on a choisi de continuer à soutenir SAUV Life.

  • #Dahlia

    D'accord, super ! Alors, pour cet épisode spécial podcasthon, l'objectif est de mettre en lumière justement l'association. Je t'avais demandé de préparer un pitch pour présenter leur application mobile. J'ai échangé aussi avec le professeur Lionel LAMHAUT, qui est président de SAUV Life. J'aurais voulu qu'il vienne nous rejoindre. Je ne sais pas si... Apparemment, ça n'a pas été possible pour lui...

  • #Lionel

    Si, si,si, je suis là bonjour !

  • #Dahlia

    Oh Lionel, ça y est, d'accord. Je me disais un petit problème technique, mais voilà.

  • #Lionel

    Non, bonjour Dahlia, bonjour Arnaud.

  • #Arnaud

    Bonjour Lionel.

  • #Dahlia

    Donc c'était ta surprise du jour, Arnaud.

  • #Lionel

    J'allais pas louper ça !

  • #Dahlia

    La surprise, c'était de faire venir... Je me suis un peu prise pour Jean-Pierre Foucault aujourd'hui et donc, ta surprise, Arnaud, c'est... La participation de Lionel avec nous sur ce podcast. Donc Lionel, bonjour, je t'invite à te présenter.

  • #Lionel

    Oui bonjour, je suis Lionel LAMHAUT, je suis professeur de médecine d'urgence au SAMU de Paris et je suis accessoirement co-fondateur de SAUV Life et président de SAUV Life. Et donc j'ai la chance de manager cette joyeuse équipe on va dire.

  • #Dahlia

    Oui, et donc quand tu as appris que j'allais recevoir Arnaud, tu as réorganisé ton agenda pour être avec nous aujourd'hui. Peux-tu nous expliquer maintenant plus en détails le fonctionnement de votre application et nous donner des exemples concrets de son impact ?

  • #Lionel

    Oui, alors SAUV Life, comment ça marche ? C'est une application qui est gratuite, que vous pouvez télécharger. Tout le monde peut la télécharger. Vous allez très vite comprendre pourquoi il faut la télécharger. En gros, en France, il y a 40 à 50 000 morts par an d'un arrêt cardiaque. Une minute sans massage cardiaque, c'est 10% de survie en moins et les secours vont mettre 13 minutes à arriver. Bon, il ne faut pas être un grand mathématicien pour comprendre que si on ne fait rien, il ne se passera rien et on ne sauvera pas de vie. Et donc, en téléchargeant l'application, vous allez recevoir une alerte et vous allez pouvoir aller directement sur place pour faire le massage cardiaque ou prendre un défibrillateur. Mais vous n'êtes pas tout seul, le SAMU vous suit et va vous permettre de vous guider pour réaliser ces gestes qui sauvent, au besoin avec une visio. C'est bien pour ça que vous pouvez même ne pas être formé au geste qui sauvent et être sur l'application. C'est un acte de citoyenneté avant tout. Mais malgré tout, essayez de vous former, je ne vous dis pas de ne pas vous former, mais tout le monde peut y aller. Donc de manière très concrète, vous avez l'application, ça sonne, vous dites si vous êtes disponible, vous appuyez sur oui. L'application va vous donner une cartographie avec une petite carte. Vous allez voir votre progression. Nous au SAMU, on va vous suivre et quand vous allez arriver, on va vous appeler, vous allez faire les gestes qui sauvent. C'est aussi simple que ça, grâce à l'équipe d'Arnaud, qui a réussi à nous faire un truc qui est un canon de technologie.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, en fait, l'application est disponible sur les stores et tout le monde peut la télécharger ?

  • #Lionel

    Exactement. Elle est gratuite sur tous les stores Android et iOS. Il n'y a besoin d'aucun diplôme, de rien du tout. Tout le monde est concerné. Ça sert surtout à sauver son voisin, son proche, un ami, un collègue de travail dans la pièce d'à côté. On a eu comme ça dans un supermarché une dame sauvée, de 30 ans, parce que la personne était dans le rayon d'à côté, ne savait pas qu'il y avait un arrêt cardiaque. Elle a pu aller faire le massage cardiaque, porter le défibrillateur et sauver quelqu'un. On a aujourd'hui 750 000 personnes sur l'application, plus de 500 vies de sauvées. Voilà, c'est ça SAUV Life, aujourd'hui !

  • #Dahlia

    D'accord, très bien. Donc, plus on est nombreux et plus la probabilité de se trouver à proximité de la personne qui a besoin d'aide est forte. Donc, il faut absolument tous avoir cette application sur notre téléphone.

  • #Lionel

    Exactement, plus on est nombreux, plus la concentration de gens autour d'un arrêt cardiaque sera importante, et on pourra sauver encore plus de vies, encore plus de monde.

  • #Dahlia

    Parfait. Alors, je vous invite tous à télécharger SAUV Life de ce pas ! Quel est le message que tu avais envie de passer à Arnaud aujourd'hui ?

  • #Lionel

    Alors, Arnaud, pour nous, ça a été, comment dire ? la lumière dans le noir quand il est arrivé. Je me rappelle très bien de l'arrivée d'Arnaud. Ça a été un cadeau de Noël. C'était ça, Arnaud, si je me rappelle bien ? En fait, l'application avait du mal à marcher à ce moment-là et on refusait un peu les interviews, on ne faisait pas trop de médias à ce moment-là, on hésitait un peu. Et puis, j'avais été invité par une radio pour faire une interview et puis, j'avais cédé, j'ai dit oui, on va la faire. Et Arnaud l'entend et envoie un mail. Et c'est Aviel qui est le co-fondateur de l'application qui reçoit le mail et il m'appelle tout de suite. Il me dit je crois qu'on a le plus beau cadeau de Noël qui peut nous arriver. Et on a eu Arnaud et ça a matché assez vite. Et on est dans un truc qui est super, qui est génial pour l'association. Je suis très franc avec lui, sans lui, aujourd'hui, on n'en serait pas là. C'est une superbe équipe qui est investie, ça nous fait plaisir de venir les voir, de communiquer avec eux. Je pense qu'il y a un bon rapport entre tout le monde. Tout le monde y trouve, je crois, quelque chose. Je pense que pour les équipes, ça donne un peu de sens. C'est un travail un peu différent du quotidien. Et pour nous, c'est vital. Il faut savoir que les associations comme la nôtre, loi 1901, à but non lucratif, ne vivent que du mécénat et des dons du public. Quand je dis public, c'est vous, vous tous, citoyens ou des sociétés.

  • #Dahlia

    Oui, parce que vous ne bénéficiez pas de subventions publiques, c'est ça ?

  • #Lionel

    Non, on n'a aucune subvention publique aujourd'hui. Et pourtant, je pense qu'on est quand-même un peu d'intérêt public. Et finalement, c'est grâce à des sociétés comme DotSafe avec Arnaud ou les grandes fondations qui nous ont aidés. C'est CNP Assurances, Galeries Lafayette, La France s'engage, Rent a Car et plein d'autres qui nous aident au quotidien. Eux, c'était plus sur de l'argent. Et là, avec DotSafe, c'était différent parce que c'était un mécénat de compétences. Et c'est très différent comme concept parce que là, c'est une vraie implication de l'entreprise. Bien sûr, quand une entreprise vous donne de l'argent, elle vous demande des comptes et tout ça mais là, vous voyez le salarié toutes les semaines rendre des comptes, on est en interaction permanente. C'est une autre forme de mécénat qui est aussi très intéressante, qui se développe de plus en plus. Comme l'a dit Arnaud, des fois, c'est des salariés qui sont mis à disposition, par exemple pour des événements un peu particuliers, ou des missions comme là, ce qu'on fait aujourd'hui.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, si j'ai bien compris, en plus d'arriver, il est arrivé au bon moment. À un moment où vous aviez besoin d'améliorer l'application qui fonctionnait déja ?

  • #Lionel

    Ah oui, clairement, ça ne pouvait pas tomber mieux. Ca a été notre cadeau de Noël. C'était magnifique pour nous.

  • #Dahlia

    OK. Est-ce qu'il y a d'autres besoins que vous avez actuellement ? Et comment d'autres entreprises pourraient s'impliquer à leur tour pour vous aider ?

  • #Lionel

    De manière très concrète. Finalement, une association loi 1901, il faut bien comprendre, c'est un peu comme une entreprise à but non lucratif. Donc, elle a besoin de tous les secteurs. Arnaud nous aide sur la partie technique, il faut de l'aide sur la partie marketing, par exemple. Aller chercher d'autres mécènes, des dons financiers, comment faire du marketing Internet, refaire les sites Internet, des choses comme ça. Ce sont des choses très concrètes qui peuvent nous aider énormément au quotidien.

  • #Dahlia

    D'accord, très bien. Je mettrai le lien de l'association dans le descriptif de l'épisode. Si d'autres entreprises entendent ce message et ont envie de venir vous aider, ça sera bien pour tout le monde. Merci Lionel de nous avoir rejoints.

  • #Lionel

    Merci à toi Dahlia, merci Arnaud.

  • #Dahlia

    Je vais te laisser, à tes occupations, à bientôt. Au revoir Lionel.

  • #Arnaud

    Merci.

  • #Dahlia

    Je te sens un peu ému Arnaud...

  • #Arnaud

    Sacrée surprise ! Je suis content parce que, t'as vu, on est assez raccord quand même. J'ai pas dit trop de bêtises sur les chiffres.

  • #Dahlia

    Non, non,je vois ça... Exactement. Alors maintenant, j'aimerais savoir sur un plan plus personnel, Arnaud, ce que tu as appris sur toi-même à l'occasion de cette mission.

  • #Arnaud

    Écoute, c'est une fierté d'abord d'accompagner SAUV Life chaque semaine, tous les jours... Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi investi et aussi créatif sur un projet.

  • #Dahlia

    C'est marrant, la créativité, ça revient souvent.

  • #Arnaud

    C'est vrai que les collaborateurs se surpassent.

  • #Dahlia

    Ça donne des ailes, c'est sûr, quand on contribue à sauver des vies tous les jours.

  • #Arnaud

    Complètement. Et puis, ils n'ont pas peur de sortir de leur zone de confort pour aller sur des sujets sur lesquels on ne les attend pas. Parce qu'une association, comme l'a dit Lionel, ça vit des dons et ils ont besoin de gens moteurs, de gens créatifs qui vont les aider, etc. Et ça, c'est des superbes opportunités pour tous ceux qui participent à ces sujets. Et moi, je sais que l'équipe aujourd'hui, l'équipe SAUV Life, côté Dotsafe, ça a été un sujet hyper fédérateur pour nous et on fait encore plus équipe que par le passé et ça, c'est vraiment génial.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, pour conclure, que dirais-tu aux entrepreneurs qui hésitent à s'engager dans le mécénat de compétences ?

  • #Arnaud

    Écoute, je leur dirais qu'il ne faut pas hésiter.

  • #Dahlia

    Allez-y !

  • #Arnaud

    Allez-y !...

  • #Dahlia

    Choisissez une cause qui vous tient à cœur et lancez-vous !

  • #Arnaud

    Sans jeu de mots... En France, il y a 4 millions d'entreprises qui paient 80 milliards d'euros d'impôts sur les sociétés. Donc 60% de 80 milliards, ça fait beaucoup d'argent. Je pense que les moyens pour agir sont là et je pense que ça va changer parce qu'encore une fois, les nouvelles générations sont sur le marché du travail et elles vont influencer les entreprises et on va aller de plus en plus vers des actions comme ça. Il ne faut pas hésiter à y aller. Et si vous voulez venir nous aider sur SAUV Life, comme l'a dit Lionel, il y a plein de besoins.

  • #Dahlia

    Voilà, donc pour SAUV Life et pour les autres associations, n'attendez pas, ne procrastinez pas. Choisissez une cause et faites comme Arnaud, prenez votre téléphone, appelez les gens, proposez-leur de les aider et ça vous donnera aussi à vous beaucoup, énormément en retour !... Je t'ai demandé de choisir un cadeau à offrir à l'un de nos auditeurs. Qu'as-tu choisi d'offrir ?

  • #Arnaud

    En tant que développeur de logiciel, je choisis d'offrir un accompagnement à la rédaction d'un cahier des charges. Si vous avez besoin de créer un projet ou de faire évoluer un projet, je serais ravi de vous accompagner là-dedans gratuitement.

  • #Dahlia

    D'accord, donc si un jeune entrepreneur aujourd'hui a besoin de développer son application mobile, tu peux l'aider à mettre sur papier l'idée, le cahier des charges, comment la développer, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Avec grand plaisir !

  • #Dahlia

    Eh bien, c'est génial ! Merci beaucoup Arnaud. Merci d'avoir participé à ce podcast. Merci pour ta générosité, pour ton engagement au quotidien auprès de SAUV Life. Vous trouverez les modalités de candidature pour remporter ce cadeau juste à la fin de l'épisode. Il ne me reste plus qu'à te saluer, Arnaud. Merci beaucoup, au revoir. Pour tenter de remporter ce cadeau, vous devez effectuer 5 étapes très simples. Étape numéro 1, envoyer une invitation sur LinkedIn à mon invité et à moi. Étape numéro 2, vous abonner au podcast et déposer un avis, 5 étoiles de préférence. Étape numéro 3, vous abonner à ma newsletter mensuelle. Étape numéro 4, partager ce podcast à au moins 2 personnes que vous aimez, et plus si affinités. Et la dernière et principale étape consiste à déposer sur mon WhatsApp un message audio de candidature. Dans ce message, vous allez commencer par vous présenter, nsuite, vous allez nous partager votre parcours, puis décrire votre projet. Et pour conclure, vous devrez argumenter les raisons pour lesquelles vous pensez mériter ce cadeau. Mon invité et moi sélectionnerons ensemble le message le plus convaincant. Pas de démarches compliquées, pas de CV ni de business plan, il suffit d'être vous-même avec votre bonne humeur et vos énergies. L'authenticité, la simplicité, l'efficacité, bref, tout ce que j'aime. Je précise toutefois que les quatre premières étapes sont ouvertes à tous. Vous pouvez tous nous inviter sur LinkedIn, vous abonner au podcast, déposer un avis et surtout partager cet épisode, à tous ceux que vous aimez. Cet épisode spécial Podcasthon est maintenant terminé. Je vous en ai préparé un autre au profit de la Fondation des Amis de l'Atelier que je vous invite à écouter juste après. En attendant, prenez soin de vous et à très vite.

Description

Peut-on allier business et engagement solidaire ? Hors-Série spécial PODCASTHON 2025

Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Arnaud LABENNE, fondateur et dirigeant de DotSafe, qui nous partage une initiative inspirante de mécénat de compétences au profit de l’association SAUV Life. 🚑💙


🔹 Comment il a spontanément proposé son aide ?
🔹 En quoi ce mécénat a-t-il permis de sauver des vies ?
🔹 Quels impacts positifs inattendus pour DotSafe et ses collaborateurs ?
🔹 Pourquoi et comment les entrepreneurs devraient s’engager ?


En fin d’épisode, Arnaud vous offre un cadeau d’une grande valeur : un accompagnement pour rédiger un cahier des charges afin de donner vie à votre projet tech. 📱🚀


📌 Ne manquez pas cette opportunité ! Écoutez, partagez et tentez votre chance pour remporter ce cadeau exceptionnel.


👉 Écoutez l’épisode maintenant et découvrez comment un simple acte de générosité peut tout changer !


Pour postuler il suffit de : 1. M'envoyer une invitation sur LinkedIn ainsi qu'à mon invité 🔗 2. Vous abonner au podcast et déposer un avis ⭐⭐⭐⭐⭐ 3. Vous abonner à la Newsletter 📩 4. Le partager à au moins deux personnes que vous aimez 😍 5. M'envoyer sur mon WhatsApp un message audio suivi d’un message texte avec vos coordonnées complètes.

Dans ce message qui ne devra pas dépasser trois minutes, présentez-vous, partagez votre parcours, décrivez votre projet puis expliquez pourquoi vous pensez mériter cette aide.


L'invité et moi sélectionnerons ensemble le message le plus convaincant, puis l'invité prendra contact directement avec vous pour la suite.


Liens : SAUV Life https://sauvlife.org | Pour faire un don : https://sauvlife.org/soutenir-lassociation | Pour proposer votre aide à l’association (mécénat financier ou de compétences) : contact@sauvlife.org | 01 75 90 91 15.


Podcast réalisé et animé par Dahlia BLOOM | E-mail : dahlia.bloom@donnerrecevoir.fr | WhatsApp : 07 49 80 80 49 | LinkedIn : www.linkedin.com/in/dahlia-bloom | Newsletter : https://podcast.ausha.co/donner-c-est-recevoir?s=1 | Musique : Norbert ALVIL.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Dahlia

    Saviez-vous que donner c'est recevoir ? Bienvenue dans le podcast qui explore comment un acte altruiste peut transformer la vie à la fois de celui qui reçoit que de celui qui donne. Je m'appelle Dahlia et chaque premier dimanche du mois, je reçois un dirigeant d'entreprise, homme ou femme inspirant, qui témoigne de l'impact positif que sa générosité a eue dans la vie des autres ainsi que par effet boomerang dans la sienne. À travers des histoires de mentoring, d'entraide et de mécénat de compétences, je souhaite démontrer que la bienveillance, loin d'être une faiblesse, est une véritable force dans le monde des affaires. À la fin de chaque épisode, un cadeau d'une immense valeur est offert à l'un d'entre vous. Abonnez-vous afin d'être tenu informé de la sortie de chaque épisode et ne vous privez surtout pas de les partager à tous ceux que vous aimez. Vous êtes prêts ? Allez, c'est parti ! Bonjour à tous, je suis honorée de participer à cette troisième édition du podcaston. A cette occasion, j'ai choisi de soutenir l'association SAUV Life, et pour la mettre en lumière, je vais vous parler d'une belle initiative de mécénat de compétences dont elle a pu bénéficier. Pour cela, j'ai le plaisir d'accueillir Arnaud Labenne, fondateur et dirigeant de DOTSAFE. Bonjour Arnaud, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • #Arnaud

    Bonjour Dahlia.

  • #Dahlia

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, je te propose de te présenter à nos auditeurs.

  • #Arnaud

    Ok, moi j'ai 39 ans, je suis marié et père de trois enfants. Aujourd'hui je suis fondateur et directeur de DotSafe, une agence de développement de 45 personnes. Pour arriver à comprendre comment j'en suis arrivé là. Moi je suis originaire d'un petit village des Landes. Mes parents étaient agriculteurs, du coup ils travaillaient beaucoup et je me suis retrouvé assez rapidement devant un ordinateur, étant fils unique en plus. Donc l'informatique c'est vraiment ma passion depuis tout petit. Je pense que dès la 6ème je bricolais des ordinateurs, j'installais Linux dessus etc. A l'époque c'était quand-même une sacrée aventure de bricoler comme ça, il n'y avait pas autant de ressources qu'aujourd'hui sur internet. Toutes mes années de collège et de lycée, ça a été vraiment continuer à pratiquer l'informatique, à apprendre la programmation, etc. Au moment de m'orienter sur les études supérieures, j'ai eu la bonne idée de continuer dans ce domaine. Et à la fin de mes études supérieures, j'ai eu une idée un peu farfelue, c'était de monter ma société d'informatique directement après la fin de mes études. Donc j'avais eu une expérience de stage en Bac plus 4 à Paris sur la sécurité informatique. La sécurité informatique, dans l'informatique, c'était vraiment quelque chose qui me passionnait particulièrement. Et aujourd'hui, on appelle ça la cyber, mais bon, à l'époque, c'était en 2004-2005. Je suis allé faire ce stage à Paris. Au retour de ce stage, en bac plus 5, je me suis dit pourquoi pas créer ma propre société spécialisée dans la cybersécurité à Bordeaux. Parce que je n'ai pas dit, mais je viens de Bordeaux.

  • #Dahlia

    Oui, d'accord. Et c'est DotSafe, ta première entreprise ?

  • #Arnaud

    C'est DotSafe ma première entreprise oui. C'est pour ça que ça s'appelle DotSafe. C'est à cause de ce sujet de sécurité informatique. Parce qu'en 2009... L'objectif c'était de créer un pur player de la sécurité informatique à Bordeaux, comme j'avais connu cette expérience à Paris. L'idée c'était de refaire la même chose. On est en 2009, moi j'ai 24 ans, j'ai jamais travaillé dans aucune entreprise, et là il faut que j'aille vendre mes bras, trouver des gens qui sont OK pour travailler avec une toute petite entreprise qui est spécialisée dans ce domaine. Et donc, ce qui était prévisible est arrivé. J'ai eu quand-même des difficultés à vendre des projets parce que je n'étais pas forcément un commercial né. En tout cas je l'étais beaucoup moins qu'aujourd'hui, on va dire. Et donc, moi, j'étais vraiment un technicien. Et le problème, c'est qu'il fallait quand-même arriver à se vendre. Et donc ça, les premières années de Dotsafe, ça a été beaucoup de difficultés à ce niveau-là. Il a fallu ramer beaucoup pour arriver à signer les premiers prospects, etc. Et en plus de ça, moi, à l'époque, en 2009, je prêchais un peu dans le désert, quand-même, parce qu'il y a RGPD, une réglementation européenne, qui est arrivée...

  • #Dahlia

    Oui, bien plus tard.

  • #Arnaud

    2016, 2017, peut-être de mémoire. Donc bien, bien plus tard. Et aujourd'hui, les consciences, elles ont évolué. N'importe qui a déjà reçu un email d'un fournisseur qui dit que les données ont été potentiellement divulguées, etc. Il y a une vraie habitude des entreprises, mais aussi des particuliers, à ces sujets de sécurité informatique. Tout le monde est sensibilisé là-dessus. Aujourd'hui, c'est sûr que le marché est beaucoup plus facile qu'en 2009. On va dire que j'étais un peu avant-gardiste.

  • #Dahlia

    D'accord, c'était courageux. Donc, ta première expérience professionnelle, ça a été directement l'entrepreneuriat, en sortant de l'école.

  • #Arnaud

    C'est ça, c'est ça. Donc, c'était un peu courageux ou téméraire. Je ne sais pas, mais en tout cas, je l'ai fait quand-même.

  • #Dahlia

    Ça s'est bien passé.

  • #Arnaud

    c'est ça...

  • #Dahlia

    Tu es là encore aujourd'hui.

  • #Arnaud

    Aujourd'hui le bilan est plutôt positif, effectivement, mais si je pouvais donner un conseil à quelqu'un d'autre, ce serait peut-être d'aller travailler, d'aller apprendre comment une entreprise fonctionne avant d'aller peut-être créer la sienne. Mais bon, voilà. Après, chaque expérience est bonne à mener, c'est clair.

  • #Dahlia

    D'accord. Et maintenant, vous êtes combien chez Dotsafe ?

  • #Arnaud

    Aujourd'hui, on est 45. Donc, en 2009, pur player en sécurité informatique. Et après, petit à petit, il fallait quand même développer le chiffre d'affaires. Et donc, je voyais bien que l'appétence des sociétés, de mes prospects potentiels pour ça, n'était pas assez importante pour pouvoir faire croître la société rapidement. Et donc, moi, je me suis dit, OK, je suis développeur. Moi, ce que j'aime, c'est l'informatique en général. Donc, je vais proposer à mes clients de développer leur application, mais en utilisant les principes de sécurité dès la conception de l'application. C'est-à-dire qu'au lieu d'aller auditer, au lieu d'aller vérifier une application qui a été développée, dans laquelle il y a plein de failles, on va corriger ces failles avant qu'elles soient introduites, avant qu'elles soient conçues, parce que ces failles de sécurité, elles sont malheureusement introduites par les développeurs qui n'utilisent pas la bonne méthode, le bon système quand ils développent.

  • #Dahlia

    D'accord, et aujourd'hui, votre activité principale, c'est de développer des applications mobiles.

  • #Arnaud

    Voilà, aujourd'hui, notre activité principale, c'est le développement, toujours avec ces pratiques de sécurité, ce qu'on appelle aujourd'hui DevSecOps, ce qu'on n'appelait pas comme ça à l'époque, en 2009, ça n'existait pas. Donc, on va mettre de la sécurité lors de la phase de conception de l'application, lors du développement de cette application. Une fois qu'elle est en phase de test, on va lancer des systèmes automatiques qui vont vérifier s'il y a des failles ou pas. Et quand c'est en production, pareil, on va avoir d'autres pratiques de surveillance ou de tests qui vont venir challenger ces sujets de sécurité. Et donc, une application mobile ou un logiciel en général, il est mis à jour de façon continue. Donc, les clients, ils ont toujours une nouvelle idée de quelque chose à créer, à tester, etc. Et donc, forcément, toutes ces pratiques dont je viens de parler, il faut les répéter c onstamment. C'est-à-dire qu'à chaque nouvelle évolution, à chaque nouveau correctif, on va venir vérifier si l'évolution est bien sécurisée, si elle n'embarque pas des problèmes de sécurité,etc.

  • #Dahlia

    D'accord.

  • #Arnaud

    Aujourd'hui, notre activité, c'est le développement, que ce soit du développement de projets web. On fait des portails Internet, on fait des sites e-commerce très fonctionnels. On fait de l'application métier également. Avec les mêmes technologies, on va réaliser un outil de gestion pour une entreprise, pour qu'elle puisse gérer son activité et on va faire de l'application mobile. Donc ça, c'est la partie dev. Et après, on a la partie expertise, où on va retrouver sécurité informatique, infogérance, hébergement, et voilà.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, on est là pour parler du mécénat de compétences, qui est une forme d'engagement qui permet aux entreprises de mettre leur talent au service de causes d'intérêt général. DotSafe a choisi SAUV Life pour sa première expérience de mécénat. Peux-tu nous présenter cette association et nous expliquer ce qui t'a motivé à la choisir ?

  • #Arnaud

    En tant que créateur d'entreprise et en tant que technicien, je pense que ça a influencé pas mal mes choix et mon mode de management dans l'entreprise. Moi, je pense qu'il faut... J'ai toujours été dans l'opérationnel... la tête dans le travail, la tête dans le guidon pour pouvoir faire avancer les projets, etc.

  • #Dahlia

    Le cliché de l'informaticien.

  • #Arnaud

    Oui, c'est ça. Malheureusement, peut-être. Et donc, pour moi, ça a toujours été très important le fait que... Ok, on fait du bon boulot, c'est dur, mais par contre, on fait en sorte d'avoir des bonnes conditions de travail, on fait en sorte d'être fier de ce qu'on fait, etc. Depuis le début, j'ai quand-même une idée que le travail, c'est bien, mais on ne peut pas juste avoir un salaire et après demander aux gens de se dépasser tout le temps. Il doit y avoir autre chose qui doit les motiver également. Et donc, on a cherché pendant longtemps à travers des démarches liées à l'écologie par exemple, on fait notre bilan carbone, on participe à des courses caritatives, on a eu plein d'actions comme ça qui permettaient de faire autre chose, d'aller au-delà du travail et de donner du sens. De faire en sorte que Dotsafe ait un impact positif en dehors des projets qu'elle réalise. Et donc après il y a le Covid qui est arrivé, donc cette période...

  • #Dahlia

    Je ne vois pas de quoi tu parles (rires).

  • #Arnaud

    C'était quand-même une expérience extraordinaire pour tout le monde. Et c'est vrai que cette expérience a eu le mérite de nous donner du temps pour réfléchir. À ce moment-là, ça a encore plus renforcé finalement mon ambition pour Dotsafe d'essayer de faire le bien à travers d'autres actions que juste l'objectif de l'entreprise de générer de l'argent, de gagner de sa vie.

  • #Dahlia

    Le Covid aura servi au moins à ça pour beaucoup de gens.

  • #Arnaud

    Après la sortie de ça, on a commencé à s'intéresser à différentes initiatives d'associations et à se rapprocher de ces associations. Un jour, j'ai entendu à la radio sur France Info un spot d'information qui parlait de SAUV Life. C'était le président de l'association qui était interviewé et qui présentait l'application SAUV Life et pourquoi c'était important de la télécharger et de l'utiliser.

  • #Dahlia

    Tu peux nous dire un petit peu en quoi consiste cette application mobile ?

  • #Arnaud

    L'application va vous permettre d'intervenir sur des arrêts cardiaques. En France, l'arrêt cardiaque, intervenir c'est quoi ? C'est se déplacer pour essayer de sauver la personne, ça s'appelle SAUV Life donc on va se déplacer pour essayer de faire un massage ou amener un défibrillateur. En France, il faut savoir qu'il y a 50 000 décès par arrêt cardiaque par an. Il y a un tiers des victimes qui ont moins de 55 ans. Et quand on parle, désolé, c'est le petit instant chiffres. Donc, il y a un tiers des victimes qui ont moins de 55 ans. Et ça peut être des victimes...

  • #Dahlia

    Ce qui est très jeune !

  • #Arnaud

    ça peut être des enfants, des adolescents. On peut très bien faire un arrêt cardiaque consécutif à une noyade. Donc, ça ne concerne pas que des personnes très âgées.

  • #Dahlia

    Oui, j'ai vu que la plus jeune personne à avoir été sauvée, c'est un nourrisson de deux mois, qui a été réanimé par un citoyen sauveteur de SAUV Life. Je vous invite à aller voir le témoignage sur leur chaîne YouTube. Le témoignage du citoyen sauveteur, je crois de mémoire, c'est un steward qui est intervenu sur l'incident. Il y a son témoignage et celui des parents du nourrisson qui a été sauvé.

  • #Arnaud

    C'est une des nombreuses victimes, en tout cas de nombreuses personnes qui ont pu être sauvées par l'application SAUV Life. Par contre, il faut savoir que le taux de survie sur un arrêt cardiaque en France, c'est 4%.

  • #Dahlia

    C'est très faible !

  • #Arnaud

    Malheureusement, si quelqu'un fait un arrêt cardiaque, c'est quand même mal barré. Chaque minute qui passe à partir de l'arrêt cardiaque, c'est 10% de taux de survie en moins. Donc au bout de 10 minutes, c'est quand-même plié.

  • #Dahlia

    Sachant que les secours mettent au moins 10 minutes à arriver, si pas plus.

  • #Arnaud

    Les secours, en moyenne, mettraient 13 minutes à arriver sur un arrêt. Et donc ça, c'est tout l'enjeu de SAUV Life. C'est comment on peut faire pour qu'il y ait une prise en charge de la personne le plus tôt possible. L'avantage de SAUV Life, c'est que quelque part, des bénévoles qui sont prêts à faire un massage, il y en a potentiellement autour de la victime et si on les met au courant qu'il y a quelqu'un qui a besoin d'une aide, d'une assistance à tel endroit, il y a des chances qu'ils se déplacent et qu'ils puissent tenter un massage.

  • #Dahlia

    D'accord. Donc en fait, c'est le SAMU, c'est ça ? qui déclenche, enfin les services de secours, qui déclenchent l'application en cas d'arrêt cardiaque. Ils doivent géolocaliser les citoyens sauveteurs à proximité pour venir démarrer les gestes de secours, le massage cardiaque, en attendant les secours, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Tout à fait, c'est le SAMU qui va nous transmettre les informations liées à l'arrêt cardiaque, où est-ce qu'il est exactement. Et l'application SAUV Life va décider avec son algorithme, d'avertir telle et telle personne. Ça peut être une personne, deux personnes, dix personnes, cinquante personnes. Et selon si ces personnes, les bénévoles, on leur demande « est-ce que vous pouvez intervenir à travers l'application ? » et donc ils peuvent répondre "oui", et dans ce cas-là, on les dirige vers l'endroit de l'incident, là où est la victime.

  • #Dahlia

    D'accord, et votre mission, elle a consisté en quoi, à travers ce mécénat de compétences ?

  • #Arnaud

    Nous, déjà, on trouvait le sujet génial, parce que, en tant que développeur, on est habitué à développer des projets e-commerce où on va vendre des produits, on va développer des parcours de souscription à des produits en ligne. On n'a pas toujours l'habitude de travailler sur quelque chose qui a un impact aussi important sur la vie ou la mort de quelqu'un. Et donc là, si on peut arriver à faire un très bon travail et si on peut trouver les bonnes solutions, etc. on a un énorme impact finalement sur le réel, sur ce qui nous entoure, etc. Donc nous, notre mission, ça a été de récupérer ce projet parce que j'ai appelé, je ne sais pas si je l'ai dit, mais j'ai appelé l'association et ils étaient très contents de mon appel parce que justement, ils avaient un problème par rapport au fonctionnement de l'application. Ils avaient besoin de fiabiliser la géolocalisation, parce que toute l'application fonctionne avec la géolocalisation, bien sûr. On a besoin de savoir, quand il y a un incident, où se trouvent les gens à proximité pour pouvoir les alerter, forcément. Donc s'ils sont trop loin, s'ils sont à 10 kilomètres, ce n'est pas la peine de les alerter. Même si on est Usain BOLT, je pense que c'est compliqué d'intervenir assez rapidement. On sait qu'en plein Paris, versus en Pays-Basque, en pleine campagne, ce ne sont pas les mêmes distances qui peuvent être abordées parce que à la campagne, on est plus facilement à bord de son véhicule et on peut couvrir des distances assez importantes, tandis qu'en plein Paris, c'est plus compliqué. Donc la géolocalisation, c'était très important, il fallait que ça fonctionne. Et donc nous, un des premiers sujets, ça a été de récupérer le projet informatique, donc les codes sources, les moyens de déployer ce projet et de corriger, d'améliorer ce système de géolocalisation et ensuite de prendre en mains ce qu'on appelle la TMA, la tierce maintenance applicative, c'est-à-dire les évolutions et la maintenance du projet parce que n'importe quelle application mobile qui va être développée, elle va, comme je l'ai dit tout à l'heure, le créateur il a toujours une nouvelle idée pour améliorer son application. Mais il faut aussi voir qu'il y a besoin de mettre en place des mises à jour, de répondre à Google et Apple au niveau de leurs demandes d'évolution technique des applications, etc. Donc voilà, il y a une phase technique, il y a une phase évolution métier de l'application. Et tout ça, nous, on prend en charge. Et en gros, on va développer des nouvelles features, des nouvelles fonctionnalités pour l'application. Donc là, depuis qu'on a repris... on a fait évoluer le système d'authentification de sorte que les anciens utilisateurs puissent se connecter sur le nouveau système. On a mis en place des notifications, donc quand vous avez un nouvel incident vous recevez une notif, quand l'incident est clos vous recevez une notif, etc. Des notifications dans l'application parce que jusqu'à aujourd'hui le système fonctionnait avec des SMS et les SMS ça a un coût important donc ça a permis d'optimiser ces sujets. Et on a mis en place également des questionnaires suite aux interventions. Donc là, c'est toutes les personnes qui interviennent qui reçoivent un questionnaire à 19h qui leur permet de renseigner. Est-ce qu'ils ont pu se déplacer ? Est-ce qu'ils ont trouvé la victime ? Est-ce qu'ils ont tenté quelque chose ? Etc. Donc ça, c'est un peu le questionnaire de satisfaction. Mais voilà, une information qui est très importante pour SAUV Life en tout cas, pour savoir comment s'est passée l'intervention et est-ce que la personne a pu être sauvée ? Est-ce qu'elle respirait à l'arrivée des secours ?

  • #Dahlia

    D'accord. Ce que je retiens, c'est que c'est toi qui les as spontanément contactés. Ça n'a pas été une demande de leur part ?

  • #Arnaud

    Non, non, non. Parce qu'ils ne me connaissaient pas du tout. C'est vraiment suite au passage radio, je suis allé sur leur site et j'ai appelé.

  • #Dahlia

    pour leur proposer de les aider ?

  • #Arnaud

    Voilà, c'est ça. Je pense que par rapport à... J'ai deux cas dans mon entourage d'arrêt cardiaque, des gens qui sont décédés du jour au lendemain. C'est vrai que ça m'a sûrement marqué et incité à les appeler, c'est clair. Donc ça ne pouvait pas... Des fois, les étoiles s'alignent, et là, elles étaient bien alignées, on va dire.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, ce mécénat de compétences, tu as mis une équipe à disposition de l'association pour améliorer leur application mobile qui existait déjà. C'est une équipe de combien de personnes qui a travaillé sur ce projet ?

  • #Arnaud

    Donc, ça fluctue dans l'année parce qu'au début, nous, ça fait un an et demi qu'on intervient pour SAUV Life.

  • #Dahlia

    Un an et demi d'accompagnement quand-même ! Ddonc ce n'est pas juste...

  • #Arnaud

    Un an et demi d'accompagnement donc, au début, il y a eu un besoin d'un énorme effort d'investissement de la part des équipes. Donc, on a eu une équipe un peu plus conséquente. Et à la fin, on a là, depuis que c'est stabilisé, qu'on a fait les plus grosses modifications, etc. Maintenant, on est sur un pilotage qui est un peu plus tranquille. Et donc là, l'équipe a un peu moins fourni. Mais on va dire qu'au plus fort, on était 4-5 personnes dessus. Et là, aujourd'hui, on a deux personnes positionnées pour continuer à faire évoluer l'application.

  • #Dahlia

    D'accord, donc un an et demi d'accompagnement au profit de l'association, ça a été totalement gratuit pour eux ? Vous ne leur avez rien facturé ?

  • #Arnaud

    Ça a été totalement gratuit pour eux, oui, tout à fait.

  • #Dahlia

    D'accord. Ok, donc ce n'est pas rien ! Alors justement, le don est un acte désintéressé, mais il entraîne souvent des retombées positives, parfois même inattendues. Quelles ont été celles que tu as pu observer, que ce soit pour toi, pour ton entreprise ou pour tes collaborateurs ?

  • #Arnaud

    Je suis déjà intervenu... chez French Tech à propos de ce sujet de mécénat de compétences et à l'époque, j'avais préparé, en tout cas, j'avais fait des recherches par rapport à ce sujet de quel est le retour sur investissement du don ? Parce que bêtement, initialement, je me suis dit...

  • #Dahlia

    Retour sur investissement du don !?... (rires)

  • #Arnaud

    Voilà, c'est ça, parce que j'avais un public de chefs d'entreprise, donc, il fallait bien que j'arrive à... Parce que c'est vrai que cette question paraît bizarre. Parce que quelque part, quand je donne, je pense que 100% du temps...

  • #Dahlia

    Ce n'est pas pour recevoir en retour, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Mais néanmoins, la réalité, c'est qu'à travers ce don, ça a généré des impacts positifs pour Dotsafe et pour ses collaborateurs. C'est vrai qu'entre la théorie de... le don va améliorer la marque employeur, enfin en tout cas le mécénat de compétences va améliorer la marque employeur, le recrutement, les compétences, etc. Quand j'ai fait ces recherches, je me suis rendu compte, mais oui, c'est exactement ce qui s'est passé chez Dotsafe finalement. C'est-à-dire que déjà sur tout ce qui est bien sûr communication externe, quand l'association SAUV Life parle de Dotsafe, sur le fait qu'on les aide, etc. Et là on peut mesurer des retombées côté DotSafe en termes de nouveaux prospects, etc. Nous, c'est sûr que par rapport à notre communication externe, on communique aussi à l'ensemble de nos clients et prospects le fait qu'on travaille pour SAUV Life et ça, quelque part, c'est sûr que nos clients nous valorisent par rapport à ça, par rapport à cette démarche. Au niveau de la communication interne chez Dotsafe également, et marque employeur et externe, pour faire du recrutement. Le fait que Dotsafe participe au mécénat de compétence à travers SAUV Life, ça montre que Dotsafe, c'est un employeur moderne, responsable, qui a des valeurs. Et ça, c'est sûr et certain, ça facilite nos recrutements. Également, au niveau du commerce, quand on va rencontrer un prospect, savoir que Dotsafe travaille sur une application sur laquelle, si on ne fait pas du bon boulot, les gens vont avoir moins de chances de survivre. Je pense que ça fait partie de mes meilleurs arguments pour dire qu'on fait du travail de bonne qualité.

  • #Dahlia

    En effet.

  • #Arnaud

    Je pense qu'évidemment, on n'aurait jamais pris ce projet si on ne comptait pas investir le meilleur de ce qu'on a appris, au fil de toutes ces années, dedans.

  • #Dahlia

    Sur la motivation des équipes aussi, tu as pu constater ?

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. Les collaborateurs, les nouvelles générations surtout, ils cherchent à donner du sens à leur travail de plus en plus. Et ça, ça répond à leurs besoins, finalement, de pouvoir, dans l'équipe DotSafe, qu'on ait des gens qui puissent aller faire quelques heures, quelques dizaines d'heures de travail sur ce sujet ça permet qu'ils se sentent mieux, qu'ils se sentent valorisés. Et quelque part, ils sont fiers d'avoir participé à ces actions et ils sont fiers d'appartenir finalement à Dotsafe. Ça leur permet de développer des nouvelles compétences également.

  • #Dahlia

    D'accord.

  • #Arnaud

    Ça va être à travers le mécénat de compétences, que ce soit en dehors de SAUV Life, on va être confronté à des nouvelles problématiques, des nouveaux sujets, des nouveaux publics et tout ça, ça va venir enrichir les compétences du collaborateur afin qu'il se sente engagé dans cette cause.

  • #Dahlia

    C'est bien mieux qu'un team building pour avoir une cohésion d'équipe. Au départ, ce don qui était totalement désintéressé, a finalement eu des retombées positives inattendues. Et donc, on est bien dans le thème du podcast, de donner d'abord, et puis après, de recevoir d'une certaine manière.

  • #Arnaud

    Je pense que c'est une chance aussi pour former les collaborateurs, dont les collaborateurs juniors. Parce que là, quelque part, quand on fait du mécénat de compétences, on n'est plus vraiment dans une logique économique absolue où la rentabilité, c'est la cible, systématiquement. Là, on sait qu'on va pouvoir, qu'on fait un don désintéressé, quelque part, et donc on aura moins peur de faire intervenir les collaborateurs qui peuvent être juniors sur certaines techniques, parce que, bien sûr, le but, comme je l'ai dit tout à l'heure, ce n'est pas de livrer quelque chose qui ne marche pas bien ou qui est mal fini, c'est-à-dire qu'on va pouvoir investir plus de temps, on va pouvoir dédier plus de temps à leur montée en compétence de façon à obtenir un travail qualitatif à la fin. Et ça, je pense que pour les juniors d'une entreprise, c'est très important et ils nous en sont aussi très reconnaissants de travailler sur ces sujets.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, le mécénat de compétences bénéficie aussi d'un soutien de l'État sous forme de dispositifs de déduction fiscale. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. J'ai oublié de dire que je n'étais pas comptable ni fiscaliste. Je veux dire, là, je touche des sujets qui sortent un peu de mon cadre, donc il ne faudra pas hésiter à vérifier avec son expert comptable, mais néanmoins, à ma connaissance, ce qui existe, c'est deux façons de faire du mécénat, en tout cas. C'est de compétence, c'est la réalisation de prestations de services comme ce que fait DotSafe, Ee c'est également la mise à disposition de salariés. Donc le mécénat de compétence, on va réaliser une prestation au bénéfice d'une association et le prêt de salariés, on va envoyer son salarié et ce salarié sera géré par l'association pour servir le but de l'association. Donc, ces mécénats de compétences, quel que soit le type, en gros, ils ouvrent droit à une réduction d'impôt qui peut aller jusqu'à 60% du don dans la limite d'un don qui constitue 0,5% du chiffre d'affaires ou de 20 000 euros par an. Si on fait moins de 4 millions, je crois, d'euros par an. Donc, si on dépasse ce maximum, imaginons qu'on ait une entreprise qui fait 1 million d'euros de chiffre d'affaires par an, si on dépasse ce maximum de 20 000 euros, le dépassement, on va pouvoir le reporter sur l'année N plus 1, N plus 2, etc., jusqu'à épuisement.

  • #Dahlia

    Quoi qu'il en soit, l'association, pour que l'entreprise puisse bénéficier de cette réduction d'impôt, l'association renseigne un CERFA dans lequel elle renseigne le montant du don. Et c'est ce CERFA qui va permettre à l'entreprise d'inscrire ça comme réduction dans son bilan. D'accord, donc il y a une partie de déduction fiscale. Ce qui peut aussi être intéressant, surtout quand on donne comme ça beaucoup d'heures. J'imagine que c'est à ce moment-là, au bout de quelques mois, tu t'es dit qu'effectivement, ça pouvait être intéressant de faire appel à cette déduction fiscale.

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. Je pense que, de toute façon, quel que soit le volume de travail que l'on va engager... C'est la même chose pour un particulier. Quand le particulier donne à SAUV Life, par exemple, ou à une autre association, il va avoir droit à une réduction d'impôt. L'entreprise... Quel que soit la taille de son don, je pense qu'il faut utiliser ce levier-là, c'est clair.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, est-ce que tu envisages de continuer ce type d'actions envers d'autres associations ?

  • #Arnaud

    Nous, on envisage de continuer à soutenir SAUV Life.

  • #Dahlia

    Il y a encore du travail donc avec eux ?

  • #Arnaud

    Il y aura toujours du travail, on pourra toujours pousser plus loin le projet et les performances de l'application. Donc nous, ce que j'ai appris, c'est qu'il faut choisir ses combats. Dotsafe, on aimerait tellement travailler sur d'autres projets comme SAUV Life, dont des projets pourquoi pas dans l'écologie, je t'ai dit que ça nous tenait beaucoup à cœur. Nous, on est quand même une petite entreprise de 45 personnes et donc, nos moyens sont quand-même limités et il faut qu'on se concentre sur un projet et on a choisi de continuer à soutenir SAUV Life.

  • #Dahlia

    D'accord, super ! Alors, pour cet épisode spécial podcasthon, l'objectif est de mettre en lumière justement l'association. Je t'avais demandé de préparer un pitch pour présenter leur application mobile. J'ai échangé aussi avec le professeur Lionel LAMHAUT, qui est président de SAUV Life. J'aurais voulu qu'il vienne nous rejoindre. Je ne sais pas si... Apparemment, ça n'a pas été possible pour lui...

  • #Lionel

    Si, si,si, je suis là bonjour !

  • #Dahlia

    Oh Lionel, ça y est, d'accord. Je me disais un petit problème technique, mais voilà.

  • #Lionel

    Non, bonjour Dahlia, bonjour Arnaud.

  • #Arnaud

    Bonjour Lionel.

  • #Dahlia

    Donc c'était ta surprise du jour, Arnaud.

  • #Lionel

    J'allais pas louper ça !

  • #Dahlia

    La surprise, c'était de faire venir... Je me suis un peu prise pour Jean-Pierre Foucault aujourd'hui et donc, ta surprise, Arnaud, c'est... La participation de Lionel avec nous sur ce podcast. Donc Lionel, bonjour, je t'invite à te présenter.

  • #Lionel

    Oui bonjour, je suis Lionel LAMHAUT, je suis professeur de médecine d'urgence au SAMU de Paris et je suis accessoirement co-fondateur de SAUV Life et président de SAUV Life. Et donc j'ai la chance de manager cette joyeuse équipe on va dire.

  • #Dahlia

    Oui, et donc quand tu as appris que j'allais recevoir Arnaud, tu as réorganisé ton agenda pour être avec nous aujourd'hui. Peux-tu nous expliquer maintenant plus en détails le fonctionnement de votre application et nous donner des exemples concrets de son impact ?

  • #Lionel

    Oui, alors SAUV Life, comment ça marche ? C'est une application qui est gratuite, que vous pouvez télécharger. Tout le monde peut la télécharger. Vous allez très vite comprendre pourquoi il faut la télécharger. En gros, en France, il y a 40 à 50 000 morts par an d'un arrêt cardiaque. Une minute sans massage cardiaque, c'est 10% de survie en moins et les secours vont mettre 13 minutes à arriver. Bon, il ne faut pas être un grand mathématicien pour comprendre que si on ne fait rien, il ne se passera rien et on ne sauvera pas de vie. Et donc, en téléchargeant l'application, vous allez recevoir une alerte et vous allez pouvoir aller directement sur place pour faire le massage cardiaque ou prendre un défibrillateur. Mais vous n'êtes pas tout seul, le SAMU vous suit et va vous permettre de vous guider pour réaliser ces gestes qui sauvent, au besoin avec une visio. C'est bien pour ça que vous pouvez même ne pas être formé au geste qui sauvent et être sur l'application. C'est un acte de citoyenneté avant tout. Mais malgré tout, essayez de vous former, je ne vous dis pas de ne pas vous former, mais tout le monde peut y aller. Donc de manière très concrète, vous avez l'application, ça sonne, vous dites si vous êtes disponible, vous appuyez sur oui. L'application va vous donner une cartographie avec une petite carte. Vous allez voir votre progression. Nous au SAMU, on va vous suivre et quand vous allez arriver, on va vous appeler, vous allez faire les gestes qui sauvent. C'est aussi simple que ça, grâce à l'équipe d'Arnaud, qui a réussi à nous faire un truc qui est un canon de technologie.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, en fait, l'application est disponible sur les stores et tout le monde peut la télécharger ?

  • #Lionel

    Exactement. Elle est gratuite sur tous les stores Android et iOS. Il n'y a besoin d'aucun diplôme, de rien du tout. Tout le monde est concerné. Ça sert surtout à sauver son voisin, son proche, un ami, un collègue de travail dans la pièce d'à côté. On a eu comme ça dans un supermarché une dame sauvée, de 30 ans, parce que la personne était dans le rayon d'à côté, ne savait pas qu'il y avait un arrêt cardiaque. Elle a pu aller faire le massage cardiaque, porter le défibrillateur et sauver quelqu'un. On a aujourd'hui 750 000 personnes sur l'application, plus de 500 vies de sauvées. Voilà, c'est ça SAUV Life, aujourd'hui !

  • #Dahlia

    D'accord, très bien. Donc, plus on est nombreux et plus la probabilité de se trouver à proximité de la personne qui a besoin d'aide est forte. Donc, il faut absolument tous avoir cette application sur notre téléphone.

  • #Lionel

    Exactement, plus on est nombreux, plus la concentration de gens autour d'un arrêt cardiaque sera importante, et on pourra sauver encore plus de vies, encore plus de monde.

  • #Dahlia

    Parfait. Alors, je vous invite tous à télécharger SAUV Life de ce pas ! Quel est le message que tu avais envie de passer à Arnaud aujourd'hui ?

  • #Lionel

    Alors, Arnaud, pour nous, ça a été, comment dire ? la lumière dans le noir quand il est arrivé. Je me rappelle très bien de l'arrivée d'Arnaud. Ça a été un cadeau de Noël. C'était ça, Arnaud, si je me rappelle bien ? En fait, l'application avait du mal à marcher à ce moment-là et on refusait un peu les interviews, on ne faisait pas trop de médias à ce moment-là, on hésitait un peu. Et puis, j'avais été invité par une radio pour faire une interview et puis, j'avais cédé, j'ai dit oui, on va la faire. Et Arnaud l'entend et envoie un mail. Et c'est Aviel qui est le co-fondateur de l'application qui reçoit le mail et il m'appelle tout de suite. Il me dit je crois qu'on a le plus beau cadeau de Noël qui peut nous arriver. Et on a eu Arnaud et ça a matché assez vite. Et on est dans un truc qui est super, qui est génial pour l'association. Je suis très franc avec lui, sans lui, aujourd'hui, on n'en serait pas là. C'est une superbe équipe qui est investie, ça nous fait plaisir de venir les voir, de communiquer avec eux. Je pense qu'il y a un bon rapport entre tout le monde. Tout le monde y trouve, je crois, quelque chose. Je pense que pour les équipes, ça donne un peu de sens. C'est un travail un peu différent du quotidien. Et pour nous, c'est vital. Il faut savoir que les associations comme la nôtre, loi 1901, à but non lucratif, ne vivent que du mécénat et des dons du public. Quand je dis public, c'est vous, vous tous, citoyens ou des sociétés.

  • #Dahlia

    Oui, parce que vous ne bénéficiez pas de subventions publiques, c'est ça ?

  • #Lionel

    Non, on n'a aucune subvention publique aujourd'hui. Et pourtant, je pense qu'on est quand-même un peu d'intérêt public. Et finalement, c'est grâce à des sociétés comme DotSafe avec Arnaud ou les grandes fondations qui nous ont aidés. C'est CNP Assurances, Galeries Lafayette, La France s'engage, Rent a Car et plein d'autres qui nous aident au quotidien. Eux, c'était plus sur de l'argent. Et là, avec DotSafe, c'était différent parce que c'était un mécénat de compétences. Et c'est très différent comme concept parce que là, c'est une vraie implication de l'entreprise. Bien sûr, quand une entreprise vous donne de l'argent, elle vous demande des comptes et tout ça mais là, vous voyez le salarié toutes les semaines rendre des comptes, on est en interaction permanente. C'est une autre forme de mécénat qui est aussi très intéressante, qui se développe de plus en plus. Comme l'a dit Arnaud, des fois, c'est des salariés qui sont mis à disposition, par exemple pour des événements un peu particuliers, ou des missions comme là, ce qu'on fait aujourd'hui.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, si j'ai bien compris, en plus d'arriver, il est arrivé au bon moment. À un moment où vous aviez besoin d'améliorer l'application qui fonctionnait déja ?

  • #Lionel

    Ah oui, clairement, ça ne pouvait pas tomber mieux. Ca a été notre cadeau de Noël. C'était magnifique pour nous.

  • #Dahlia

    OK. Est-ce qu'il y a d'autres besoins que vous avez actuellement ? Et comment d'autres entreprises pourraient s'impliquer à leur tour pour vous aider ?

  • #Lionel

    De manière très concrète. Finalement, une association loi 1901, il faut bien comprendre, c'est un peu comme une entreprise à but non lucratif. Donc, elle a besoin de tous les secteurs. Arnaud nous aide sur la partie technique, il faut de l'aide sur la partie marketing, par exemple. Aller chercher d'autres mécènes, des dons financiers, comment faire du marketing Internet, refaire les sites Internet, des choses comme ça. Ce sont des choses très concrètes qui peuvent nous aider énormément au quotidien.

  • #Dahlia

    D'accord, très bien. Je mettrai le lien de l'association dans le descriptif de l'épisode. Si d'autres entreprises entendent ce message et ont envie de venir vous aider, ça sera bien pour tout le monde. Merci Lionel de nous avoir rejoints.

  • #Lionel

    Merci à toi Dahlia, merci Arnaud.

  • #Dahlia

    Je vais te laisser, à tes occupations, à bientôt. Au revoir Lionel.

  • #Arnaud

    Merci.

  • #Dahlia

    Je te sens un peu ému Arnaud...

  • #Arnaud

    Sacrée surprise ! Je suis content parce que, t'as vu, on est assez raccord quand même. J'ai pas dit trop de bêtises sur les chiffres.

  • #Dahlia

    Non, non,je vois ça... Exactement. Alors maintenant, j'aimerais savoir sur un plan plus personnel, Arnaud, ce que tu as appris sur toi-même à l'occasion de cette mission.

  • #Arnaud

    Écoute, c'est une fierté d'abord d'accompagner SAUV Life chaque semaine, tous les jours... Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi investi et aussi créatif sur un projet.

  • #Dahlia

    C'est marrant, la créativité, ça revient souvent.

  • #Arnaud

    C'est vrai que les collaborateurs se surpassent.

  • #Dahlia

    Ça donne des ailes, c'est sûr, quand on contribue à sauver des vies tous les jours.

  • #Arnaud

    Complètement. Et puis, ils n'ont pas peur de sortir de leur zone de confort pour aller sur des sujets sur lesquels on ne les attend pas. Parce qu'une association, comme l'a dit Lionel, ça vit des dons et ils ont besoin de gens moteurs, de gens créatifs qui vont les aider, etc. Et ça, c'est des superbes opportunités pour tous ceux qui participent à ces sujets. Et moi, je sais que l'équipe aujourd'hui, l'équipe SAUV Life, côté Dotsafe, ça a été un sujet hyper fédérateur pour nous et on fait encore plus équipe que par le passé et ça, c'est vraiment génial.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, pour conclure, que dirais-tu aux entrepreneurs qui hésitent à s'engager dans le mécénat de compétences ?

  • #Arnaud

    Écoute, je leur dirais qu'il ne faut pas hésiter.

  • #Dahlia

    Allez-y !

  • #Arnaud

    Allez-y !...

  • #Dahlia

    Choisissez une cause qui vous tient à cœur et lancez-vous !

  • #Arnaud

    Sans jeu de mots... En France, il y a 4 millions d'entreprises qui paient 80 milliards d'euros d'impôts sur les sociétés. Donc 60% de 80 milliards, ça fait beaucoup d'argent. Je pense que les moyens pour agir sont là et je pense que ça va changer parce qu'encore une fois, les nouvelles générations sont sur le marché du travail et elles vont influencer les entreprises et on va aller de plus en plus vers des actions comme ça. Il ne faut pas hésiter à y aller. Et si vous voulez venir nous aider sur SAUV Life, comme l'a dit Lionel, il y a plein de besoins.

  • #Dahlia

    Voilà, donc pour SAUV Life et pour les autres associations, n'attendez pas, ne procrastinez pas. Choisissez une cause et faites comme Arnaud, prenez votre téléphone, appelez les gens, proposez-leur de les aider et ça vous donnera aussi à vous beaucoup, énormément en retour !... Je t'ai demandé de choisir un cadeau à offrir à l'un de nos auditeurs. Qu'as-tu choisi d'offrir ?

  • #Arnaud

    En tant que développeur de logiciel, je choisis d'offrir un accompagnement à la rédaction d'un cahier des charges. Si vous avez besoin de créer un projet ou de faire évoluer un projet, je serais ravi de vous accompagner là-dedans gratuitement.

  • #Dahlia

    D'accord, donc si un jeune entrepreneur aujourd'hui a besoin de développer son application mobile, tu peux l'aider à mettre sur papier l'idée, le cahier des charges, comment la développer, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Avec grand plaisir !

  • #Dahlia

    Eh bien, c'est génial ! Merci beaucoup Arnaud. Merci d'avoir participé à ce podcast. Merci pour ta générosité, pour ton engagement au quotidien auprès de SAUV Life. Vous trouverez les modalités de candidature pour remporter ce cadeau juste à la fin de l'épisode. Il ne me reste plus qu'à te saluer, Arnaud. Merci beaucoup, au revoir. Pour tenter de remporter ce cadeau, vous devez effectuer 5 étapes très simples. Étape numéro 1, envoyer une invitation sur LinkedIn à mon invité et à moi. Étape numéro 2, vous abonner au podcast et déposer un avis, 5 étoiles de préférence. Étape numéro 3, vous abonner à ma newsletter mensuelle. Étape numéro 4, partager ce podcast à au moins 2 personnes que vous aimez, et plus si affinités. Et la dernière et principale étape consiste à déposer sur mon WhatsApp un message audio de candidature. Dans ce message, vous allez commencer par vous présenter, nsuite, vous allez nous partager votre parcours, puis décrire votre projet. Et pour conclure, vous devrez argumenter les raisons pour lesquelles vous pensez mériter ce cadeau. Mon invité et moi sélectionnerons ensemble le message le plus convaincant. Pas de démarches compliquées, pas de CV ni de business plan, il suffit d'être vous-même avec votre bonne humeur et vos énergies. L'authenticité, la simplicité, l'efficacité, bref, tout ce que j'aime. Je précise toutefois que les quatre premières étapes sont ouvertes à tous. Vous pouvez tous nous inviter sur LinkedIn, vous abonner au podcast, déposer un avis et surtout partager cet épisode, à tous ceux que vous aimez. Cet épisode spécial Podcasthon est maintenant terminé. Je vous en ai préparé un autre au profit de la Fondation des Amis de l'Atelier que je vous invite à écouter juste après. En attendant, prenez soin de vous et à très vite.

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Description

Peut-on allier business et engagement solidaire ? Hors-Série spécial PODCASTHON 2025

Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Arnaud LABENNE, fondateur et dirigeant de DotSafe, qui nous partage une initiative inspirante de mécénat de compétences au profit de l’association SAUV Life. 🚑💙


🔹 Comment il a spontanément proposé son aide ?
🔹 En quoi ce mécénat a-t-il permis de sauver des vies ?
🔹 Quels impacts positifs inattendus pour DotSafe et ses collaborateurs ?
🔹 Pourquoi et comment les entrepreneurs devraient s’engager ?


En fin d’épisode, Arnaud vous offre un cadeau d’une grande valeur : un accompagnement pour rédiger un cahier des charges afin de donner vie à votre projet tech. 📱🚀


📌 Ne manquez pas cette opportunité ! Écoutez, partagez et tentez votre chance pour remporter ce cadeau exceptionnel.


👉 Écoutez l’épisode maintenant et découvrez comment un simple acte de générosité peut tout changer !


Pour postuler il suffit de : 1. M'envoyer une invitation sur LinkedIn ainsi qu'à mon invité 🔗 2. Vous abonner au podcast et déposer un avis ⭐⭐⭐⭐⭐ 3. Vous abonner à la Newsletter 📩 4. Le partager à au moins deux personnes que vous aimez 😍 5. M'envoyer sur mon WhatsApp un message audio suivi d’un message texte avec vos coordonnées complètes.

Dans ce message qui ne devra pas dépasser trois minutes, présentez-vous, partagez votre parcours, décrivez votre projet puis expliquez pourquoi vous pensez mériter cette aide.


L'invité et moi sélectionnerons ensemble le message le plus convaincant, puis l'invité prendra contact directement avec vous pour la suite.


Liens : SAUV Life https://sauvlife.org | Pour faire un don : https://sauvlife.org/soutenir-lassociation | Pour proposer votre aide à l’association (mécénat financier ou de compétences) : contact@sauvlife.org | 01 75 90 91 15.


Podcast réalisé et animé par Dahlia BLOOM | E-mail : dahlia.bloom@donnerrecevoir.fr | WhatsApp : 07 49 80 80 49 | LinkedIn : www.linkedin.com/in/dahlia-bloom | Newsletter : https://podcast.ausha.co/donner-c-est-recevoir?s=1 | Musique : Norbert ALVIL.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Dahlia

    Saviez-vous que donner c'est recevoir ? Bienvenue dans le podcast qui explore comment un acte altruiste peut transformer la vie à la fois de celui qui reçoit que de celui qui donne. Je m'appelle Dahlia et chaque premier dimanche du mois, je reçois un dirigeant d'entreprise, homme ou femme inspirant, qui témoigne de l'impact positif que sa générosité a eue dans la vie des autres ainsi que par effet boomerang dans la sienne. À travers des histoires de mentoring, d'entraide et de mécénat de compétences, je souhaite démontrer que la bienveillance, loin d'être une faiblesse, est une véritable force dans le monde des affaires. À la fin de chaque épisode, un cadeau d'une immense valeur est offert à l'un d'entre vous. Abonnez-vous afin d'être tenu informé de la sortie de chaque épisode et ne vous privez surtout pas de les partager à tous ceux que vous aimez. Vous êtes prêts ? Allez, c'est parti ! Bonjour à tous, je suis honorée de participer à cette troisième édition du podcaston. A cette occasion, j'ai choisi de soutenir l'association SAUV Life, et pour la mettre en lumière, je vais vous parler d'une belle initiative de mécénat de compétences dont elle a pu bénéficier. Pour cela, j'ai le plaisir d'accueillir Arnaud Labenne, fondateur et dirigeant de DOTSAFE. Bonjour Arnaud, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • #Arnaud

    Bonjour Dahlia.

  • #Dahlia

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, je te propose de te présenter à nos auditeurs.

  • #Arnaud

    Ok, moi j'ai 39 ans, je suis marié et père de trois enfants. Aujourd'hui je suis fondateur et directeur de DotSafe, une agence de développement de 45 personnes. Pour arriver à comprendre comment j'en suis arrivé là. Moi je suis originaire d'un petit village des Landes. Mes parents étaient agriculteurs, du coup ils travaillaient beaucoup et je me suis retrouvé assez rapidement devant un ordinateur, étant fils unique en plus. Donc l'informatique c'est vraiment ma passion depuis tout petit. Je pense que dès la 6ème je bricolais des ordinateurs, j'installais Linux dessus etc. A l'époque c'était quand-même une sacrée aventure de bricoler comme ça, il n'y avait pas autant de ressources qu'aujourd'hui sur internet. Toutes mes années de collège et de lycée, ça a été vraiment continuer à pratiquer l'informatique, à apprendre la programmation, etc. Au moment de m'orienter sur les études supérieures, j'ai eu la bonne idée de continuer dans ce domaine. Et à la fin de mes études supérieures, j'ai eu une idée un peu farfelue, c'était de monter ma société d'informatique directement après la fin de mes études. Donc j'avais eu une expérience de stage en Bac plus 4 à Paris sur la sécurité informatique. La sécurité informatique, dans l'informatique, c'était vraiment quelque chose qui me passionnait particulièrement. Et aujourd'hui, on appelle ça la cyber, mais bon, à l'époque, c'était en 2004-2005. Je suis allé faire ce stage à Paris. Au retour de ce stage, en bac plus 5, je me suis dit pourquoi pas créer ma propre société spécialisée dans la cybersécurité à Bordeaux. Parce que je n'ai pas dit, mais je viens de Bordeaux.

  • #Dahlia

    Oui, d'accord. Et c'est DotSafe, ta première entreprise ?

  • #Arnaud

    C'est DotSafe ma première entreprise oui. C'est pour ça que ça s'appelle DotSafe. C'est à cause de ce sujet de sécurité informatique. Parce qu'en 2009... L'objectif c'était de créer un pur player de la sécurité informatique à Bordeaux, comme j'avais connu cette expérience à Paris. L'idée c'était de refaire la même chose. On est en 2009, moi j'ai 24 ans, j'ai jamais travaillé dans aucune entreprise, et là il faut que j'aille vendre mes bras, trouver des gens qui sont OK pour travailler avec une toute petite entreprise qui est spécialisée dans ce domaine. Et donc, ce qui était prévisible est arrivé. J'ai eu quand-même des difficultés à vendre des projets parce que je n'étais pas forcément un commercial né. En tout cas je l'étais beaucoup moins qu'aujourd'hui, on va dire. Et donc, moi, j'étais vraiment un technicien. Et le problème, c'est qu'il fallait quand-même arriver à se vendre. Et donc ça, les premières années de Dotsafe, ça a été beaucoup de difficultés à ce niveau-là. Il a fallu ramer beaucoup pour arriver à signer les premiers prospects, etc. Et en plus de ça, moi, à l'époque, en 2009, je prêchais un peu dans le désert, quand-même, parce qu'il y a RGPD, une réglementation européenne, qui est arrivée...

  • #Dahlia

    Oui, bien plus tard.

  • #Arnaud

    2016, 2017, peut-être de mémoire. Donc bien, bien plus tard. Et aujourd'hui, les consciences, elles ont évolué. N'importe qui a déjà reçu un email d'un fournisseur qui dit que les données ont été potentiellement divulguées, etc. Il y a une vraie habitude des entreprises, mais aussi des particuliers, à ces sujets de sécurité informatique. Tout le monde est sensibilisé là-dessus. Aujourd'hui, c'est sûr que le marché est beaucoup plus facile qu'en 2009. On va dire que j'étais un peu avant-gardiste.

  • #Dahlia

    D'accord, c'était courageux. Donc, ta première expérience professionnelle, ça a été directement l'entrepreneuriat, en sortant de l'école.

  • #Arnaud

    C'est ça, c'est ça. Donc, c'était un peu courageux ou téméraire. Je ne sais pas, mais en tout cas, je l'ai fait quand-même.

  • #Dahlia

    Ça s'est bien passé.

  • #Arnaud

    c'est ça...

  • #Dahlia

    Tu es là encore aujourd'hui.

  • #Arnaud

    Aujourd'hui le bilan est plutôt positif, effectivement, mais si je pouvais donner un conseil à quelqu'un d'autre, ce serait peut-être d'aller travailler, d'aller apprendre comment une entreprise fonctionne avant d'aller peut-être créer la sienne. Mais bon, voilà. Après, chaque expérience est bonne à mener, c'est clair.

  • #Dahlia

    D'accord. Et maintenant, vous êtes combien chez Dotsafe ?

  • #Arnaud

    Aujourd'hui, on est 45. Donc, en 2009, pur player en sécurité informatique. Et après, petit à petit, il fallait quand même développer le chiffre d'affaires. Et donc, je voyais bien que l'appétence des sociétés, de mes prospects potentiels pour ça, n'était pas assez importante pour pouvoir faire croître la société rapidement. Et donc, moi, je me suis dit, OK, je suis développeur. Moi, ce que j'aime, c'est l'informatique en général. Donc, je vais proposer à mes clients de développer leur application, mais en utilisant les principes de sécurité dès la conception de l'application. C'est-à-dire qu'au lieu d'aller auditer, au lieu d'aller vérifier une application qui a été développée, dans laquelle il y a plein de failles, on va corriger ces failles avant qu'elles soient introduites, avant qu'elles soient conçues, parce que ces failles de sécurité, elles sont malheureusement introduites par les développeurs qui n'utilisent pas la bonne méthode, le bon système quand ils développent.

  • #Dahlia

    D'accord, et aujourd'hui, votre activité principale, c'est de développer des applications mobiles.

  • #Arnaud

    Voilà, aujourd'hui, notre activité principale, c'est le développement, toujours avec ces pratiques de sécurité, ce qu'on appelle aujourd'hui DevSecOps, ce qu'on n'appelait pas comme ça à l'époque, en 2009, ça n'existait pas. Donc, on va mettre de la sécurité lors de la phase de conception de l'application, lors du développement de cette application. Une fois qu'elle est en phase de test, on va lancer des systèmes automatiques qui vont vérifier s'il y a des failles ou pas. Et quand c'est en production, pareil, on va avoir d'autres pratiques de surveillance ou de tests qui vont venir challenger ces sujets de sécurité. Et donc, une application mobile ou un logiciel en général, il est mis à jour de façon continue. Donc, les clients, ils ont toujours une nouvelle idée de quelque chose à créer, à tester, etc. Et donc, forcément, toutes ces pratiques dont je viens de parler, il faut les répéter c onstamment. C'est-à-dire qu'à chaque nouvelle évolution, à chaque nouveau correctif, on va venir vérifier si l'évolution est bien sécurisée, si elle n'embarque pas des problèmes de sécurité,etc.

  • #Dahlia

    D'accord.

  • #Arnaud

    Aujourd'hui, notre activité, c'est le développement, que ce soit du développement de projets web. On fait des portails Internet, on fait des sites e-commerce très fonctionnels. On fait de l'application métier également. Avec les mêmes technologies, on va réaliser un outil de gestion pour une entreprise, pour qu'elle puisse gérer son activité et on va faire de l'application mobile. Donc ça, c'est la partie dev. Et après, on a la partie expertise, où on va retrouver sécurité informatique, infogérance, hébergement, et voilà.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, on est là pour parler du mécénat de compétences, qui est une forme d'engagement qui permet aux entreprises de mettre leur talent au service de causes d'intérêt général. DotSafe a choisi SAUV Life pour sa première expérience de mécénat. Peux-tu nous présenter cette association et nous expliquer ce qui t'a motivé à la choisir ?

  • #Arnaud

    En tant que créateur d'entreprise et en tant que technicien, je pense que ça a influencé pas mal mes choix et mon mode de management dans l'entreprise. Moi, je pense qu'il faut... J'ai toujours été dans l'opérationnel... la tête dans le travail, la tête dans le guidon pour pouvoir faire avancer les projets, etc.

  • #Dahlia

    Le cliché de l'informaticien.

  • #Arnaud

    Oui, c'est ça. Malheureusement, peut-être. Et donc, pour moi, ça a toujours été très important le fait que... Ok, on fait du bon boulot, c'est dur, mais par contre, on fait en sorte d'avoir des bonnes conditions de travail, on fait en sorte d'être fier de ce qu'on fait, etc. Depuis le début, j'ai quand-même une idée que le travail, c'est bien, mais on ne peut pas juste avoir un salaire et après demander aux gens de se dépasser tout le temps. Il doit y avoir autre chose qui doit les motiver également. Et donc, on a cherché pendant longtemps à travers des démarches liées à l'écologie par exemple, on fait notre bilan carbone, on participe à des courses caritatives, on a eu plein d'actions comme ça qui permettaient de faire autre chose, d'aller au-delà du travail et de donner du sens. De faire en sorte que Dotsafe ait un impact positif en dehors des projets qu'elle réalise. Et donc après il y a le Covid qui est arrivé, donc cette période...

  • #Dahlia

    Je ne vois pas de quoi tu parles (rires).

  • #Arnaud

    C'était quand-même une expérience extraordinaire pour tout le monde. Et c'est vrai que cette expérience a eu le mérite de nous donner du temps pour réfléchir. À ce moment-là, ça a encore plus renforcé finalement mon ambition pour Dotsafe d'essayer de faire le bien à travers d'autres actions que juste l'objectif de l'entreprise de générer de l'argent, de gagner de sa vie.

  • #Dahlia

    Le Covid aura servi au moins à ça pour beaucoup de gens.

  • #Arnaud

    Après la sortie de ça, on a commencé à s'intéresser à différentes initiatives d'associations et à se rapprocher de ces associations. Un jour, j'ai entendu à la radio sur France Info un spot d'information qui parlait de SAUV Life. C'était le président de l'association qui était interviewé et qui présentait l'application SAUV Life et pourquoi c'était important de la télécharger et de l'utiliser.

  • #Dahlia

    Tu peux nous dire un petit peu en quoi consiste cette application mobile ?

  • #Arnaud

    L'application va vous permettre d'intervenir sur des arrêts cardiaques. En France, l'arrêt cardiaque, intervenir c'est quoi ? C'est se déplacer pour essayer de sauver la personne, ça s'appelle SAUV Life donc on va se déplacer pour essayer de faire un massage ou amener un défibrillateur. En France, il faut savoir qu'il y a 50 000 décès par arrêt cardiaque par an. Il y a un tiers des victimes qui ont moins de 55 ans. Et quand on parle, désolé, c'est le petit instant chiffres. Donc, il y a un tiers des victimes qui ont moins de 55 ans. Et ça peut être des victimes...

  • #Dahlia

    Ce qui est très jeune !

  • #Arnaud

    ça peut être des enfants, des adolescents. On peut très bien faire un arrêt cardiaque consécutif à une noyade. Donc, ça ne concerne pas que des personnes très âgées.

  • #Dahlia

    Oui, j'ai vu que la plus jeune personne à avoir été sauvée, c'est un nourrisson de deux mois, qui a été réanimé par un citoyen sauveteur de SAUV Life. Je vous invite à aller voir le témoignage sur leur chaîne YouTube. Le témoignage du citoyen sauveteur, je crois de mémoire, c'est un steward qui est intervenu sur l'incident. Il y a son témoignage et celui des parents du nourrisson qui a été sauvé.

  • #Arnaud

    C'est une des nombreuses victimes, en tout cas de nombreuses personnes qui ont pu être sauvées par l'application SAUV Life. Par contre, il faut savoir que le taux de survie sur un arrêt cardiaque en France, c'est 4%.

  • #Dahlia

    C'est très faible !

  • #Arnaud

    Malheureusement, si quelqu'un fait un arrêt cardiaque, c'est quand même mal barré. Chaque minute qui passe à partir de l'arrêt cardiaque, c'est 10% de taux de survie en moins. Donc au bout de 10 minutes, c'est quand-même plié.

  • #Dahlia

    Sachant que les secours mettent au moins 10 minutes à arriver, si pas plus.

  • #Arnaud

    Les secours, en moyenne, mettraient 13 minutes à arriver sur un arrêt. Et donc ça, c'est tout l'enjeu de SAUV Life. C'est comment on peut faire pour qu'il y ait une prise en charge de la personne le plus tôt possible. L'avantage de SAUV Life, c'est que quelque part, des bénévoles qui sont prêts à faire un massage, il y en a potentiellement autour de la victime et si on les met au courant qu'il y a quelqu'un qui a besoin d'une aide, d'une assistance à tel endroit, il y a des chances qu'ils se déplacent et qu'ils puissent tenter un massage.

  • #Dahlia

    D'accord. Donc en fait, c'est le SAMU, c'est ça ? qui déclenche, enfin les services de secours, qui déclenchent l'application en cas d'arrêt cardiaque. Ils doivent géolocaliser les citoyens sauveteurs à proximité pour venir démarrer les gestes de secours, le massage cardiaque, en attendant les secours, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Tout à fait, c'est le SAMU qui va nous transmettre les informations liées à l'arrêt cardiaque, où est-ce qu'il est exactement. Et l'application SAUV Life va décider avec son algorithme, d'avertir telle et telle personne. Ça peut être une personne, deux personnes, dix personnes, cinquante personnes. Et selon si ces personnes, les bénévoles, on leur demande « est-ce que vous pouvez intervenir à travers l'application ? » et donc ils peuvent répondre "oui", et dans ce cas-là, on les dirige vers l'endroit de l'incident, là où est la victime.

  • #Dahlia

    D'accord, et votre mission, elle a consisté en quoi, à travers ce mécénat de compétences ?

  • #Arnaud

    Nous, déjà, on trouvait le sujet génial, parce que, en tant que développeur, on est habitué à développer des projets e-commerce où on va vendre des produits, on va développer des parcours de souscription à des produits en ligne. On n'a pas toujours l'habitude de travailler sur quelque chose qui a un impact aussi important sur la vie ou la mort de quelqu'un. Et donc là, si on peut arriver à faire un très bon travail et si on peut trouver les bonnes solutions, etc. on a un énorme impact finalement sur le réel, sur ce qui nous entoure, etc. Donc nous, notre mission, ça a été de récupérer ce projet parce que j'ai appelé, je ne sais pas si je l'ai dit, mais j'ai appelé l'association et ils étaient très contents de mon appel parce que justement, ils avaient un problème par rapport au fonctionnement de l'application. Ils avaient besoin de fiabiliser la géolocalisation, parce que toute l'application fonctionne avec la géolocalisation, bien sûr. On a besoin de savoir, quand il y a un incident, où se trouvent les gens à proximité pour pouvoir les alerter, forcément. Donc s'ils sont trop loin, s'ils sont à 10 kilomètres, ce n'est pas la peine de les alerter. Même si on est Usain BOLT, je pense que c'est compliqué d'intervenir assez rapidement. On sait qu'en plein Paris, versus en Pays-Basque, en pleine campagne, ce ne sont pas les mêmes distances qui peuvent être abordées parce que à la campagne, on est plus facilement à bord de son véhicule et on peut couvrir des distances assez importantes, tandis qu'en plein Paris, c'est plus compliqué. Donc la géolocalisation, c'était très important, il fallait que ça fonctionne. Et donc nous, un des premiers sujets, ça a été de récupérer le projet informatique, donc les codes sources, les moyens de déployer ce projet et de corriger, d'améliorer ce système de géolocalisation et ensuite de prendre en mains ce qu'on appelle la TMA, la tierce maintenance applicative, c'est-à-dire les évolutions et la maintenance du projet parce que n'importe quelle application mobile qui va être développée, elle va, comme je l'ai dit tout à l'heure, le créateur il a toujours une nouvelle idée pour améliorer son application. Mais il faut aussi voir qu'il y a besoin de mettre en place des mises à jour, de répondre à Google et Apple au niveau de leurs demandes d'évolution technique des applications, etc. Donc voilà, il y a une phase technique, il y a une phase évolution métier de l'application. Et tout ça, nous, on prend en charge. Et en gros, on va développer des nouvelles features, des nouvelles fonctionnalités pour l'application. Donc là, depuis qu'on a repris... on a fait évoluer le système d'authentification de sorte que les anciens utilisateurs puissent se connecter sur le nouveau système. On a mis en place des notifications, donc quand vous avez un nouvel incident vous recevez une notif, quand l'incident est clos vous recevez une notif, etc. Des notifications dans l'application parce que jusqu'à aujourd'hui le système fonctionnait avec des SMS et les SMS ça a un coût important donc ça a permis d'optimiser ces sujets. Et on a mis en place également des questionnaires suite aux interventions. Donc là, c'est toutes les personnes qui interviennent qui reçoivent un questionnaire à 19h qui leur permet de renseigner. Est-ce qu'ils ont pu se déplacer ? Est-ce qu'ils ont trouvé la victime ? Est-ce qu'ils ont tenté quelque chose ? Etc. Donc ça, c'est un peu le questionnaire de satisfaction. Mais voilà, une information qui est très importante pour SAUV Life en tout cas, pour savoir comment s'est passée l'intervention et est-ce que la personne a pu être sauvée ? Est-ce qu'elle respirait à l'arrivée des secours ?

  • #Dahlia

    D'accord. Ce que je retiens, c'est que c'est toi qui les as spontanément contactés. Ça n'a pas été une demande de leur part ?

  • #Arnaud

    Non, non, non. Parce qu'ils ne me connaissaient pas du tout. C'est vraiment suite au passage radio, je suis allé sur leur site et j'ai appelé.

  • #Dahlia

    pour leur proposer de les aider ?

  • #Arnaud

    Voilà, c'est ça. Je pense que par rapport à... J'ai deux cas dans mon entourage d'arrêt cardiaque, des gens qui sont décédés du jour au lendemain. C'est vrai que ça m'a sûrement marqué et incité à les appeler, c'est clair. Donc ça ne pouvait pas... Des fois, les étoiles s'alignent, et là, elles étaient bien alignées, on va dire.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, ce mécénat de compétences, tu as mis une équipe à disposition de l'association pour améliorer leur application mobile qui existait déjà. C'est une équipe de combien de personnes qui a travaillé sur ce projet ?

  • #Arnaud

    Donc, ça fluctue dans l'année parce qu'au début, nous, ça fait un an et demi qu'on intervient pour SAUV Life.

  • #Dahlia

    Un an et demi d'accompagnement quand-même ! Ddonc ce n'est pas juste...

  • #Arnaud

    Un an et demi d'accompagnement donc, au début, il y a eu un besoin d'un énorme effort d'investissement de la part des équipes. Donc, on a eu une équipe un peu plus conséquente. Et à la fin, on a là, depuis que c'est stabilisé, qu'on a fait les plus grosses modifications, etc. Maintenant, on est sur un pilotage qui est un peu plus tranquille. Et donc là, l'équipe a un peu moins fourni. Mais on va dire qu'au plus fort, on était 4-5 personnes dessus. Et là, aujourd'hui, on a deux personnes positionnées pour continuer à faire évoluer l'application.

  • #Dahlia

    D'accord, donc un an et demi d'accompagnement au profit de l'association, ça a été totalement gratuit pour eux ? Vous ne leur avez rien facturé ?

  • #Arnaud

    Ça a été totalement gratuit pour eux, oui, tout à fait.

  • #Dahlia

    D'accord. Ok, donc ce n'est pas rien ! Alors justement, le don est un acte désintéressé, mais il entraîne souvent des retombées positives, parfois même inattendues. Quelles ont été celles que tu as pu observer, que ce soit pour toi, pour ton entreprise ou pour tes collaborateurs ?

  • #Arnaud

    Je suis déjà intervenu... chez French Tech à propos de ce sujet de mécénat de compétences et à l'époque, j'avais préparé, en tout cas, j'avais fait des recherches par rapport à ce sujet de quel est le retour sur investissement du don ? Parce que bêtement, initialement, je me suis dit...

  • #Dahlia

    Retour sur investissement du don !?... (rires)

  • #Arnaud

    Voilà, c'est ça, parce que j'avais un public de chefs d'entreprise, donc, il fallait bien que j'arrive à... Parce que c'est vrai que cette question paraît bizarre. Parce que quelque part, quand je donne, je pense que 100% du temps...

  • #Dahlia

    Ce n'est pas pour recevoir en retour, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Mais néanmoins, la réalité, c'est qu'à travers ce don, ça a généré des impacts positifs pour Dotsafe et pour ses collaborateurs. C'est vrai qu'entre la théorie de... le don va améliorer la marque employeur, enfin en tout cas le mécénat de compétences va améliorer la marque employeur, le recrutement, les compétences, etc. Quand j'ai fait ces recherches, je me suis rendu compte, mais oui, c'est exactement ce qui s'est passé chez Dotsafe finalement. C'est-à-dire que déjà sur tout ce qui est bien sûr communication externe, quand l'association SAUV Life parle de Dotsafe, sur le fait qu'on les aide, etc. Et là on peut mesurer des retombées côté DotSafe en termes de nouveaux prospects, etc. Nous, c'est sûr que par rapport à notre communication externe, on communique aussi à l'ensemble de nos clients et prospects le fait qu'on travaille pour SAUV Life et ça, quelque part, c'est sûr que nos clients nous valorisent par rapport à ça, par rapport à cette démarche. Au niveau de la communication interne chez Dotsafe également, et marque employeur et externe, pour faire du recrutement. Le fait que Dotsafe participe au mécénat de compétence à travers SAUV Life, ça montre que Dotsafe, c'est un employeur moderne, responsable, qui a des valeurs. Et ça, c'est sûr et certain, ça facilite nos recrutements. Également, au niveau du commerce, quand on va rencontrer un prospect, savoir que Dotsafe travaille sur une application sur laquelle, si on ne fait pas du bon boulot, les gens vont avoir moins de chances de survivre. Je pense que ça fait partie de mes meilleurs arguments pour dire qu'on fait du travail de bonne qualité.

  • #Dahlia

    En effet.

  • #Arnaud

    Je pense qu'évidemment, on n'aurait jamais pris ce projet si on ne comptait pas investir le meilleur de ce qu'on a appris, au fil de toutes ces années, dedans.

  • #Dahlia

    Sur la motivation des équipes aussi, tu as pu constater ?

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. Les collaborateurs, les nouvelles générations surtout, ils cherchent à donner du sens à leur travail de plus en plus. Et ça, ça répond à leurs besoins, finalement, de pouvoir, dans l'équipe DotSafe, qu'on ait des gens qui puissent aller faire quelques heures, quelques dizaines d'heures de travail sur ce sujet ça permet qu'ils se sentent mieux, qu'ils se sentent valorisés. Et quelque part, ils sont fiers d'avoir participé à ces actions et ils sont fiers d'appartenir finalement à Dotsafe. Ça leur permet de développer des nouvelles compétences également.

  • #Dahlia

    D'accord.

  • #Arnaud

    Ça va être à travers le mécénat de compétences, que ce soit en dehors de SAUV Life, on va être confronté à des nouvelles problématiques, des nouveaux sujets, des nouveaux publics et tout ça, ça va venir enrichir les compétences du collaborateur afin qu'il se sente engagé dans cette cause.

  • #Dahlia

    C'est bien mieux qu'un team building pour avoir une cohésion d'équipe. Au départ, ce don qui était totalement désintéressé, a finalement eu des retombées positives inattendues. Et donc, on est bien dans le thème du podcast, de donner d'abord, et puis après, de recevoir d'une certaine manière.

  • #Arnaud

    Je pense que c'est une chance aussi pour former les collaborateurs, dont les collaborateurs juniors. Parce que là, quelque part, quand on fait du mécénat de compétences, on n'est plus vraiment dans une logique économique absolue où la rentabilité, c'est la cible, systématiquement. Là, on sait qu'on va pouvoir, qu'on fait un don désintéressé, quelque part, et donc on aura moins peur de faire intervenir les collaborateurs qui peuvent être juniors sur certaines techniques, parce que, bien sûr, le but, comme je l'ai dit tout à l'heure, ce n'est pas de livrer quelque chose qui ne marche pas bien ou qui est mal fini, c'est-à-dire qu'on va pouvoir investir plus de temps, on va pouvoir dédier plus de temps à leur montée en compétence de façon à obtenir un travail qualitatif à la fin. Et ça, je pense que pour les juniors d'une entreprise, c'est très important et ils nous en sont aussi très reconnaissants de travailler sur ces sujets.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, le mécénat de compétences bénéficie aussi d'un soutien de l'État sous forme de dispositifs de déduction fiscale. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. J'ai oublié de dire que je n'étais pas comptable ni fiscaliste. Je veux dire, là, je touche des sujets qui sortent un peu de mon cadre, donc il ne faudra pas hésiter à vérifier avec son expert comptable, mais néanmoins, à ma connaissance, ce qui existe, c'est deux façons de faire du mécénat, en tout cas. C'est de compétence, c'est la réalisation de prestations de services comme ce que fait DotSafe, Ee c'est également la mise à disposition de salariés. Donc le mécénat de compétence, on va réaliser une prestation au bénéfice d'une association et le prêt de salariés, on va envoyer son salarié et ce salarié sera géré par l'association pour servir le but de l'association. Donc, ces mécénats de compétences, quel que soit le type, en gros, ils ouvrent droit à une réduction d'impôt qui peut aller jusqu'à 60% du don dans la limite d'un don qui constitue 0,5% du chiffre d'affaires ou de 20 000 euros par an. Si on fait moins de 4 millions, je crois, d'euros par an. Donc, si on dépasse ce maximum, imaginons qu'on ait une entreprise qui fait 1 million d'euros de chiffre d'affaires par an, si on dépasse ce maximum de 20 000 euros, le dépassement, on va pouvoir le reporter sur l'année N plus 1, N plus 2, etc., jusqu'à épuisement.

  • #Dahlia

    Quoi qu'il en soit, l'association, pour que l'entreprise puisse bénéficier de cette réduction d'impôt, l'association renseigne un CERFA dans lequel elle renseigne le montant du don. Et c'est ce CERFA qui va permettre à l'entreprise d'inscrire ça comme réduction dans son bilan. D'accord, donc il y a une partie de déduction fiscale. Ce qui peut aussi être intéressant, surtout quand on donne comme ça beaucoup d'heures. J'imagine que c'est à ce moment-là, au bout de quelques mois, tu t'es dit qu'effectivement, ça pouvait être intéressant de faire appel à cette déduction fiscale.

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. Je pense que, de toute façon, quel que soit le volume de travail que l'on va engager... C'est la même chose pour un particulier. Quand le particulier donne à SAUV Life, par exemple, ou à une autre association, il va avoir droit à une réduction d'impôt. L'entreprise... Quel que soit la taille de son don, je pense qu'il faut utiliser ce levier-là, c'est clair.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, est-ce que tu envisages de continuer ce type d'actions envers d'autres associations ?

  • #Arnaud

    Nous, on envisage de continuer à soutenir SAUV Life.

  • #Dahlia

    Il y a encore du travail donc avec eux ?

  • #Arnaud

    Il y aura toujours du travail, on pourra toujours pousser plus loin le projet et les performances de l'application. Donc nous, ce que j'ai appris, c'est qu'il faut choisir ses combats. Dotsafe, on aimerait tellement travailler sur d'autres projets comme SAUV Life, dont des projets pourquoi pas dans l'écologie, je t'ai dit que ça nous tenait beaucoup à cœur. Nous, on est quand même une petite entreprise de 45 personnes et donc, nos moyens sont quand-même limités et il faut qu'on se concentre sur un projet et on a choisi de continuer à soutenir SAUV Life.

  • #Dahlia

    D'accord, super ! Alors, pour cet épisode spécial podcasthon, l'objectif est de mettre en lumière justement l'association. Je t'avais demandé de préparer un pitch pour présenter leur application mobile. J'ai échangé aussi avec le professeur Lionel LAMHAUT, qui est président de SAUV Life. J'aurais voulu qu'il vienne nous rejoindre. Je ne sais pas si... Apparemment, ça n'a pas été possible pour lui...

  • #Lionel

    Si, si,si, je suis là bonjour !

  • #Dahlia

    Oh Lionel, ça y est, d'accord. Je me disais un petit problème technique, mais voilà.

  • #Lionel

    Non, bonjour Dahlia, bonjour Arnaud.

  • #Arnaud

    Bonjour Lionel.

  • #Dahlia

    Donc c'était ta surprise du jour, Arnaud.

  • #Lionel

    J'allais pas louper ça !

  • #Dahlia

    La surprise, c'était de faire venir... Je me suis un peu prise pour Jean-Pierre Foucault aujourd'hui et donc, ta surprise, Arnaud, c'est... La participation de Lionel avec nous sur ce podcast. Donc Lionel, bonjour, je t'invite à te présenter.

  • #Lionel

    Oui bonjour, je suis Lionel LAMHAUT, je suis professeur de médecine d'urgence au SAMU de Paris et je suis accessoirement co-fondateur de SAUV Life et président de SAUV Life. Et donc j'ai la chance de manager cette joyeuse équipe on va dire.

  • #Dahlia

    Oui, et donc quand tu as appris que j'allais recevoir Arnaud, tu as réorganisé ton agenda pour être avec nous aujourd'hui. Peux-tu nous expliquer maintenant plus en détails le fonctionnement de votre application et nous donner des exemples concrets de son impact ?

  • #Lionel

    Oui, alors SAUV Life, comment ça marche ? C'est une application qui est gratuite, que vous pouvez télécharger. Tout le monde peut la télécharger. Vous allez très vite comprendre pourquoi il faut la télécharger. En gros, en France, il y a 40 à 50 000 morts par an d'un arrêt cardiaque. Une minute sans massage cardiaque, c'est 10% de survie en moins et les secours vont mettre 13 minutes à arriver. Bon, il ne faut pas être un grand mathématicien pour comprendre que si on ne fait rien, il ne se passera rien et on ne sauvera pas de vie. Et donc, en téléchargeant l'application, vous allez recevoir une alerte et vous allez pouvoir aller directement sur place pour faire le massage cardiaque ou prendre un défibrillateur. Mais vous n'êtes pas tout seul, le SAMU vous suit et va vous permettre de vous guider pour réaliser ces gestes qui sauvent, au besoin avec une visio. C'est bien pour ça que vous pouvez même ne pas être formé au geste qui sauvent et être sur l'application. C'est un acte de citoyenneté avant tout. Mais malgré tout, essayez de vous former, je ne vous dis pas de ne pas vous former, mais tout le monde peut y aller. Donc de manière très concrète, vous avez l'application, ça sonne, vous dites si vous êtes disponible, vous appuyez sur oui. L'application va vous donner une cartographie avec une petite carte. Vous allez voir votre progression. Nous au SAMU, on va vous suivre et quand vous allez arriver, on va vous appeler, vous allez faire les gestes qui sauvent. C'est aussi simple que ça, grâce à l'équipe d'Arnaud, qui a réussi à nous faire un truc qui est un canon de technologie.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, en fait, l'application est disponible sur les stores et tout le monde peut la télécharger ?

  • #Lionel

    Exactement. Elle est gratuite sur tous les stores Android et iOS. Il n'y a besoin d'aucun diplôme, de rien du tout. Tout le monde est concerné. Ça sert surtout à sauver son voisin, son proche, un ami, un collègue de travail dans la pièce d'à côté. On a eu comme ça dans un supermarché une dame sauvée, de 30 ans, parce que la personne était dans le rayon d'à côté, ne savait pas qu'il y avait un arrêt cardiaque. Elle a pu aller faire le massage cardiaque, porter le défibrillateur et sauver quelqu'un. On a aujourd'hui 750 000 personnes sur l'application, plus de 500 vies de sauvées. Voilà, c'est ça SAUV Life, aujourd'hui !

  • #Dahlia

    D'accord, très bien. Donc, plus on est nombreux et plus la probabilité de se trouver à proximité de la personne qui a besoin d'aide est forte. Donc, il faut absolument tous avoir cette application sur notre téléphone.

  • #Lionel

    Exactement, plus on est nombreux, plus la concentration de gens autour d'un arrêt cardiaque sera importante, et on pourra sauver encore plus de vies, encore plus de monde.

  • #Dahlia

    Parfait. Alors, je vous invite tous à télécharger SAUV Life de ce pas ! Quel est le message que tu avais envie de passer à Arnaud aujourd'hui ?

  • #Lionel

    Alors, Arnaud, pour nous, ça a été, comment dire ? la lumière dans le noir quand il est arrivé. Je me rappelle très bien de l'arrivée d'Arnaud. Ça a été un cadeau de Noël. C'était ça, Arnaud, si je me rappelle bien ? En fait, l'application avait du mal à marcher à ce moment-là et on refusait un peu les interviews, on ne faisait pas trop de médias à ce moment-là, on hésitait un peu. Et puis, j'avais été invité par une radio pour faire une interview et puis, j'avais cédé, j'ai dit oui, on va la faire. Et Arnaud l'entend et envoie un mail. Et c'est Aviel qui est le co-fondateur de l'application qui reçoit le mail et il m'appelle tout de suite. Il me dit je crois qu'on a le plus beau cadeau de Noël qui peut nous arriver. Et on a eu Arnaud et ça a matché assez vite. Et on est dans un truc qui est super, qui est génial pour l'association. Je suis très franc avec lui, sans lui, aujourd'hui, on n'en serait pas là. C'est une superbe équipe qui est investie, ça nous fait plaisir de venir les voir, de communiquer avec eux. Je pense qu'il y a un bon rapport entre tout le monde. Tout le monde y trouve, je crois, quelque chose. Je pense que pour les équipes, ça donne un peu de sens. C'est un travail un peu différent du quotidien. Et pour nous, c'est vital. Il faut savoir que les associations comme la nôtre, loi 1901, à but non lucratif, ne vivent que du mécénat et des dons du public. Quand je dis public, c'est vous, vous tous, citoyens ou des sociétés.

  • #Dahlia

    Oui, parce que vous ne bénéficiez pas de subventions publiques, c'est ça ?

  • #Lionel

    Non, on n'a aucune subvention publique aujourd'hui. Et pourtant, je pense qu'on est quand-même un peu d'intérêt public. Et finalement, c'est grâce à des sociétés comme DotSafe avec Arnaud ou les grandes fondations qui nous ont aidés. C'est CNP Assurances, Galeries Lafayette, La France s'engage, Rent a Car et plein d'autres qui nous aident au quotidien. Eux, c'était plus sur de l'argent. Et là, avec DotSafe, c'était différent parce que c'était un mécénat de compétences. Et c'est très différent comme concept parce que là, c'est une vraie implication de l'entreprise. Bien sûr, quand une entreprise vous donne de l'argent, elle vous demande des comptes et tout ça mais là, vous voyez le salarié toutes les semaines rendre des comptes, on est en interaction permanente. C'est une autre forme de mécénat qui est aussi très intéressante, qui se développe de plus en plus. Comme l'a dit Arnaud, des fois, c'est des salariés qui sont mis à disposition, par exemple pour des événements un peu particuliers, ou des missions comme là, ce qu'on fait aujourd'hui.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, si j'ai bien compris, en plus d'arriver, il est arrivé au bon moment. À un moment où vous aviez besoin d'améliorer l'application qui fonctionnait déja ?

  • #Lionel

    Ah oui, clairement, ça ne pouvait pas tomber mieux. Ca a été notre cadeau de Noël. C'était magnifique pour nous.

  • #Dahlia

    OK. Est-ce qu'il y a d'autres besoins que vous avez actuellement ? Et comment d'autres entreprises pourraient s'impliquer à leur tour pour vous aider ?

  • #Lionel

    De manière très concrète. Finalement, une association loi 1901, il faut bien comprendre, c'est un peu comme une entreprise à but non lucratif. Donc, elle a besoin de tous les secteurs. Arnaud nous aide sur la partie technique, il faut de l'aide sur la partie marketing, par exemple. Aller chercher d'autres mécènes, des dons financiers, comment faire du marketing Internet, refaire les sites Internet, des choses comme ça. Ce sont des choses très concrètes qui peuvent nous aider énormément au quotidien.

  • #Dahlia

    D'accord, très bien. Je mettrai le lien de l'association dans le descriptif de l'épisode. Si d'autres entreprises entendent ce message et ont envie de venir vous aider, ça sera bien pour tout le monde. Merci Lionel de nous avoir rejoints.

  • #Lionel

    Merci à toi Dahlia, merci Arnaud.

  • #Dahlia

    Je vais te laisser, à tes occupations, à bientôt. Au revoir Lionel.

  • #Arnaud

    Merci.

  • #Dahlia

    Je te sens un peu ému Arnaud...

  • #Arnaud

    Sacrée surprise ! Je suis content parce que, t'as vu, on est assez raccord quand même. J'ai pas dit trop de bêtises sur les chiffres.

  • #Dahlia

    Non, non,je vois ça... Exactement. Alors maintenant, j'aimerais savoir sur un plan plus personnel, Arnaud, ce que tu as appris sur toi-même à l'occasion de cette mission.

  • #Arnaud

    Écoute, c'est une fierté d'abord d'accompagner SAUV Life chaque semaine, tous les jours... Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi investi et aussi créatif sur un projet.

  • #Dahlia

    C'est marrant, la créativité, ça revient souvent.

  • #Arnaud

    C'est vrai que les collaborateurs se surpassent.

  • #Dahlia

    Ça donne des ailes, c'est sûr, quand on contribue à sauver des vies tous les jours.

  • #Arnaud

    Complètement. Et puis, ils n'ont pas peur de sortir de leur zone de confort pour aller sur des sujets sur lesquels on ne les attend pas. Parce qu'une association, comme l'a dit Lionel, ça vit des dons et ils ont besoin de gens moteurs, de gens créatifs qui vont les aider, etc. Et ça, c'est des superbes opportunités pour tous ceux qui participent à ces sujets. Et moi, je sais que l'équipe aujourd'hui, l'équipe SAUV Life, côté Dotsafe, ça a été un sujet hyper fédérateur pour nous et on fait encore plus équipe que par le passé et ça, c'est vraiment génial.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, pour conclure, que dirais-tu aux entrepreneurs qui hésitent à s'engager dans le mécénat de compétences ?

  • #Arnaud

    Écoute, je leur dirais qu'il ne faut pas hésiter.

  • #Dahlia

    Allez-y !

  • #Arnaud

    Allez-y !...

  • #Dahlia

    Choisissez une cause qui vous tient à cœur et lancez-vous !

  • #Arnaud

    Sans jeu de mots... En France, il y a 4 millions d'entreprises qui paient 80 milliards d'euros d'impôts sur les sociétés. Donc 60% de 80 milliards, ça fait beaucoup d'argent. Je pense que les moyens pour agir sont là et je pense que ça va changer parce qu'encore une fois, les nouvelles générations sont sur le marché du travail et elles vont influencer les entreprises et on va aller de plus en plus vers des actions comme ça. Il ne faut pas hésiter à y aller. Et si vous voulez venir nous aider sur SAUV Life, comme l'a dit Lionel, il y a plein de besoins.

  • #Dahlia

    Voilà, donc pour SAUV Life et pour les autres associations, n'attendez pas, ne procrastinez pas. Choisissez une cause et faites comme Arnaud, prenez votre téléphone, appelez les gens, proposez-leur de les aider et ça vous donnera aussi à vous beaucoup, énormément en retour !... Je t'ai demandé de choisir un cadeau à offrir à l'un de nos auditeurs. Qu'as-tu choisi d'offrir ?

  • #Arnaud

    En tant que développeur de logiciel, je choisis d'offrir un accompagnement à la rédaction d'un cahier des charges. Si vous avez besoin de créer un projet ou de faire évoluer un projet, je serais ravi de vous accompagner là-dedans gratuitement.

  • #Dahlia

    D'accord, donc si un jeune entrepreneur aujourd'hui a besoin de développer son application mobile, tu peux l'aider à mettre sur papier l'idée, le cahier des charges, comment la développer, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Avec grand plaisir !

  • #Dahlia

    Eh bien, c'est génial ! Merci beaucoup Arnaud. Merci d'avoir participé à ce podcast. Merci pour ta générosité, pour ton engagement au quotidien auprès de SAUV Life. Vous trouverez les modalités de candidature pour remporter ce cadeau juste à la fin de l'épisode. Il ne me reste plus qu'à te saluer, Arnaud. Merci beaucoup, au revoir. Pour tenter de remporter ce cadeau, vous devez effectuer 5 étapes très simples. Étape numéro 1, envoyer une invitation sur LinkedIn à mon invité et à moi. Étape numéro 2, vous abonner au podcast et déposer un avis, 5 étoiles de préférence. Étape numéro 3, vous abonner à ma newsletter mensuelle. Étape numéro 4, partager ce podcast à au moins 2 personnes que vous aimez, et plus si affinités. Et la dernière et principale étape consiste à déposer sur mon WhatsApp un message audio de candidature. Dans ce message, vous allez commencer par vous présenter, nsuite, vous allez nous partager votre parcours, puis décrire votre projet. Et pour conclure, vous devrez argumenter les raisons pour lesquelles vous pensez mériter ce cadeau. Mon invité et moi sélectionnerons ensemble le message le plus convaincant. Pas de démarches compliquées, pas de CV ni de business plan, il suffit d'être vous-même avec votre bonne humeur et vos énergies. L'authenticité, la simplicité, l'efficacité, bref, tout ce que j'aime. Je précise toutefois que les quatre premières étapes sont ouvertes à tous. Vous pouvez tous nous inviter sur LinkedIn, vous abonner au podcast, déposer un avis et surtout partager cet épisode, à tous ceux que vous aimez. Cet épisode spécial Podcasthon est maintenant terminé. Je vous en ai préparé un autre au profit de la Fondation des Amis de l'Atelier que je vous invite à écouter juste après. En attendant, prenez soin de vous et à très vite.

Description

Peut-on allier business et engagement solidaire ? Hors-Série spécial PODCASTHON 2025

Dans cet épisode, j’ai le plaisir d’accueillir Arnaud LABENNE, fondateur et dirigeant de DotSafe, qui nous partage une initiative inspirante de mécénat de compétences au profit de l’association SAUV Life. 🚑💙


🔹 Comment il a spontanément proposé son aide ?
🔹 En quoi ce mécénat a-t-il permis de sauver des vies ?
🔹 Quels impacts positifs inattendus pour DotSafe et ses collaborateurs ?
🔹 Pourquoi et comment les entrepreneurs devraient s’engager ?


En fin d’épisode, Arnaud vous offre un cadeau d’une grande valeur : un accompagnement pour rédiger un cahier des charges afin de donner vie à votre projet tech. 📱🚀


📌 Ne manquez pas cette opportunité ! Écoutez, partagez et tentez votre chance pour remporter ce cadeau exceptionnel.


👉 Écoutez l’épisode maintenant et découvrez comment un simple acte de générosité peut tout changer !


Pour postuler il suffit de : 1. M'envoyer une invitation sur LinkedIn ainsi qu'à mon invité 🔗 2. Vous abonner au podcast et déposer un avis ⭐⭐⭐⭐⭐ 3. Vous abonner à la Newsletter 📩 4. Le partager à au moins deux personnes que vous aimez 😍 5. M'envoyer sur mon WhatsApp un message audio suivi d’un message texte avec vos coordonnées complètes.

Dans ce message qui ne devra pas dépasser trois minutes, présentez-vous, partagez votre parcours, décrivez votre projet puis expliquez pourquoi vous pensez mériter cette aide.


L'invité et moi sélectionnerons ensemble le message le plus convaincant, puis l'invité prendra contact directement avec vous pour la suite.


Liens : SAUV Life https://sauvlife.org | Pour faire un don : https://sauvlife.org/soutenir-lassociation | Pour proposer votre aide à l’association (mécénat financier ou de compétences) : contact@sauvlife.org | 01 75 90 91 15.


Podcast réalisé et animé par Dahlia BLOOM | E-mail : dahlia.bloom@donnerrecevoir.fr | WhatsApp : 07 49 80 80 49 | LinkedIn : www.linkedin.com/in/dahlia-bloom | Newsletter : https://podcast.ausha.co/donner-c-est-recevoir?s=1 | Musique : Norbert ALVIL.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #Dahlia

    Saviez-vous que donner c'est recevoir ? Bienvenue dans le podcast qui explore comment un acte altruiste peut transformer la vie à la fois de celui qui reçoit que de celui qui donne. Je m'appelle Dahlia et chaque premier dimanche du mois, je reçois un dirigeant d'entreprise, homme ou femme inspirant, qui témoigne de l'impact positif que sa générosité a eue dans la vie des autres ainsi que par effet boomerang dans la sienne. À travers des histoires de mentoring, d'entraide et de mécénat de compétences, je souhaite démontrer que la bienveillance, loin d'être une faiblesse, est une véritable force dans le monde des affaires. À la fin de chaque épisode, un cadeau d'une immense valeur est offert à l'un d'entre vous. Abonnez-vous afin d'être tenu informé de la sortie de chaque épisode et ne vous privez surtout pas de les partager à tous ceux que vous aimez. Vous êtes prêts ? Allez, c'est parti ! Bonjour à tous, je suis honorée de participer à cette troisième édition du podcaston. A cette occasion, j'ai choisi de soutenir l'association SAUV Life, et pour la mettre en lumière, je vais vous parler d'une belle initiative de mécénat de compétences dont elle a pu bénéficier. Pour cela, j'ai le plaisir d'accueillir Arnaud Labenne, fondateur et dirigeant de DOTSAFE. Bonjour Arnaud, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • #Arnaud

    Bonjour Dahlia.

  • #Dahlia

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, je te propose de te présenter à nos auditeurs.

  • #Arnaud

    Ok, moi j'ai 39 ans, je suis marié et père de trois enfants. Aujourd'hui je suis fondateur et directeur de DotSafe, une agence de développement de 45 personnes. Pour arriver à comprendre comment j'en suis arrivé là. Moi je suis originaire d'un petit village des Landes. Mes parents étaient agriculteurs, du coup ils travaillaient beaucoup et je me suis retrouvé assez rapidement devant un ordinateur, étant fils unique en plus. Donc l'informatique c'est vraiment ma passion depuis tout petit. Je pense que dès la 6ème je bricolais des ordinateurs, j'installais Linux dessus etc. A l'époque c'était quand-même une sacrée aventure de bricoler comme ça, il n'y avait pas autant de ressources qu'aujourd'hui sur internet. Toutes mes années de collège et de lycée, ça a été vraiment continuer à pratiquer l'informatique, à apprendre la programmation, etc. Au moment de m'orienter sur les études supérieures, j'ai eu la bonne idée de continuer dans ce domaine. Et à la fin de mes études supérieures, j'ai eu une idée un peu farfelue, c'était de monter ma société d'informatique directement après la fin de mes études. Donc j'avais eu une expérience de stage en Bac plus 4 à Paris sur la sécurité informatique. La sécurité informatique, dans l'informatique, c'était vraiment quelque chose qui me passionnait particulièrement. Et aujourd'hui, on appelle ça la cyber, mais bon, à l'époque, c'était en 2004-2005. Je suis allé faire ce stage à Paris. Au retour de ce stage, en bac plus 5, je me suis dit pourquoi pas créer ma propre société spécialisée dans la cybersécurité à Bordeaux. Parce que je n'ai pas dit, mais je viens de Bordeaux.

  • #Dahlia

    Oui, d'accord. Et c'est DotSafe, ta première entreprise ?

  • #Arnaud

    C'est DotSafe ma première entreprise oui. C'est pour ça que ça s'appelle DotSafe. C'est à cause de ce sujet de sécurité informatique. Parce qu'en 2009... L'objectif c'était de créer un pur player de la sécurité informatique à Bordeaux, comme j'avais connu cette expérience à Paris. L'idée c'était de refaire la même chose. On est en 2009, moi j'ai 24 ans, j'ai jamais travaillé dans aucune entreprise, et là il faut que j'aille vendre mes bras, trouver des gens qui sont OK pour travailler avec une toute petite entreprise qui est spécialisée dans ce domaine. Et donc, ce qui était prévisible est arrivé. J'ai eu quand-même des difficultés à vendre des projets parce que je n'étais pas forcément un commercial né. En tout cas je l'étais beaucoup moins qu'aujourd'hui, on va dire. Et donc, moi, j'étais vraiment un technicien. Et le problème, c'est qu'il fallait quand-même arriver à se vendre. Et donc ça, les premières années de Dotsafe, ça a été beaucoup de difficultés à ce niveau-là. Il a fallu ramer beaucoup pour arriver à signer les premiers prospects, etc. Et en plus de ça, moi, à l'époque, en 2009, je prêchais un peu dans le désert, quand-même, parce qu'il y a RGPD, une réglementation européenne, qui est arrivée...

  • #Dahlia

    Oui, bien plus tard.

  • #Arnaud

    2016, 2017, peut-être de mémoire. Donc bien, bien plus tard. Et aujourd'hui, les consciences, elles ont évolué. N'importe qui a déjà reçu un email d'un fournisseur qui dit que les données ont été potentiellement divulguées, etc. Il y a une vraie habitude des entreprises, mais aussi des particuliers, à ces sujets de sécurité informatique. Tout le monde est sensibilisé là-dessus. Aujourd'hui, c'est sûr que le marché est beaucoup plus facile qu'en 2009. On va dire que j'étais un peu avant-gardiste.

  • #Dahlia

    D'accord, c'était courageux. Donc, ta première expérience professionnelle, ça a été directement l'entrepreneuriat, en sortant de l'école.

  • #Arnaud

    C'est ça, c'est ça. Donc, c'était un peu courageux ou téméraire. Je ne sais pas, mais en tout cas, je l'ai fait quand-même.

  • #Dahlia

    Ça s'est bien passé.

  • #Arnaud

    c'est ça...

  • #Dahlia

    Tu es là encore aujourd'hui.

  • #Arnaud

    Aujourd'hui le bilan est plutôt positif, effectivement, mais si je pouvais donner un conseil à quelqu'un d'autre, ce serait peut-être d'aller travailler, d'aller apprendre comment une entreprise fonctionne avant d'aller peut-être créer la sienne. Mais bon, voilà. Après, chaque expérience est bonne à mener, c'est clair.

  • #Dahlia

    D'accord. Et maintenant, vous êtes combien chez Dotsafe ?

  • #Arnaud

    Aujourd'hui, on est 45. Donc, en 2009, pur player en sécurité informatique. Et après, petit à petit, il fallait quand même développer le chiffre d'affaires. Et donc, je voyais bien que l'appétence des sociétés, de mes prospects potentiels pour ça, n'était pas assez importante pour pouvoir faire croître la société rapidement. Et donc, moi, je me suis dit, OK, je suis développeur. Moi, ce que j'aime, c'est l'informatique en général. Donc, je vais proposer à mes clients de développer leur application, mais en utilisant les principes de sécurité dès la conception de l'application. C'est-à-dire qu'au lieu d'aller auditer, au lieu d'aller vérifier une application qui a été développée, dans laquelle il y a plein de failles, on va corriger ces failles avant qu'elles soient introduites, avant qu'elles soient conçues, parce que ces failles de sécurité, elles sont malheureusement introduites par les développeurs qui n'utilisent pas la bonne méthode, le bon système quand ils développent.

  • #Dahlia

    D'accord, et aujourd'hui, votre activité principale, c'est de développer des applications mobiles.

  • #Arnaud

    Voilà, aujourd'hui, notre activité principale, c'est le développement, toujours avec ces pratiques de sécurité, ce qu'on appelle aujourd'hui DevSecOps, ce qu'on n'appelait pas comme ça à l'époque, en 2009, ça n'existait pas. Donc, on va mettre de la sécurité lors de la phase de conception de l'application, lors du développement de cette application. Une fois qu'elle est en phase de test, on va lancer des systèmes automatiques qui vont vérifier s'il y a des failles ou pas. Et quand c'est en production, pareil, on va avoir d'autres pratiques de surveillance ou de tests qui vont venir challenger ces sujets de sécurité. Et donc, une application mobile ou un logiciel en général, il est mis à jour de façon continue. Donc, les clients, ils ont toujours une nouvelle idée de quelque chose à créer, à tester, etc. Et donc, forcément, toutes ces pratiques dont je viens de parler, il faut les répéter c onstamment. C'est-à-dire qu'à chaque nouvelle évolution, à chaque nouveau correctif, on va venir vérifier si l'évolution est bien sécurisée, si elle n'embarque pas des problèmes de sécurité,etc.

  • #Dahlia

    D'accord.

  • #Arnaud

    Aujourd'hui, notre activité, c'est le développement, que ce soit du développement de projets web. On fait des portails Internet, on fait des sites e-commerce très fonctionnels. On fait de l'application métier également. Avec les mêmes technologies, on va réaliser un outil de gestion pour une entreprise, pour qu'elle puisse gérer son activité et on va faire de l'application mobile. Donc ça, c'est la partie dev. Et après, on a la partie expertise, où on va retrouver sécurité informatique, infogérance, hébergement, et voilà.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, on est là pour parler du mécénat de compétences, qui est une forme d'engagement qui permet aux entreprises de mettre leur talent au service de causes d'intérêt général. DotSafe a choisi SAUV Life pour sa première expérience de mécénat. Peux-tu nous présenter cette association et nous expliquer ce qui t'a motivé à la choisir ?

  • #Arnaud

    En tant que créateur d'entreprise et en tant que technicien, je pense que ça a influencé pas mal mes choix et mon mode de management dans l'entreprise. Moi, je pense qu'il faut... J'ai toujours été dans l'opérationnel... la tête dans le travail, la tête dans le guidon pour pouvoir faire avancer les projets, etc.

  • #Dahlia

    Le cliché de l'informaticien.

  • #Arnaud

    Oui, c'est ça. Malheureusement, peut-être. Et donc, pour moi, ça a toujours été très important le fait que... Ok, on fait du bon boulot, c'est dur, mais par contre, on fait en sorte d'avoir des bonnes conditions de travail, on fait en sorte d'être fier de ce qu'on fait, etc. Depuis le début, j'ai quand-même une idée que le travail, c'est bien, mais on ne peut pas juste avoir un salaire et après demander aux gens de se dépasser tout le temps. Il doit y avoir autre chose qui doit les motiver également. Et donc, on a cherché pendant longtemps à travers des démarches liées à l'écologie par exemple, on fait notre bilan carbone, on participe à des courses caritatives, on a eu plein d'actions comme ça qui permettaient de faire autre chose, d'aller au-delà du travail et de donner du sens. De faire en sorte que Dotsafe ait un impact positif en dehors des projets qu'elle réalise. Et donc après il y a le Covid qui est arrivé, donc cette période...

  • #Dahlia

    Je ne vois pas de quoi tu parles (rires).

  • #Arnaud

    C'était quand-même une expérience extraordinaire pour tout le monde. Et c'est vrai que cette expérience a eu le mérite de nous donner du temps pour réfléchir. À ce moment-là, ça a encore plus renforcé finalement mon ambition pour Dotsafe d'essayer de faire le bien à travers d'autres actions que juste l'objectif de l'entreprise de générer de l'argent, de gagner de sa vie.

  • #Dahlia

    Le Covid aura servi au moins à ça pour beaucoup de gens.

  • #Arnaud

    Après la sortie de ça, on a commencé à s'intéresser à différentes initiatives d'associations et à se rapprocher de ces associations. Un jour, j'ai entendu à la radio sur France Info un spot d'information qui parlait de SAUV Life. C'était le président de l'association qui était interviewé et qui présentait l'application SAUV Life et pourquoi c'était important de la télécharger et de l'utiliser.

  • #Dahlia

    Tu peux nous dire un petit peu en quoi consiste cette application mobile ?

  • #Arnaud

    L'application va vous permettre d'intervenir sur des arrêts cardiaques. En France, l'arrêt cardiaque, intervenir c'est quoi ? C'est se déplacer pour essayer de sauver la personne, ça s'appelle SAUV Life donc on va se déplacer pour essayer de faire un massage ou amener un défibrillateur. En France, il faut savoir qu'il y a 50 000 décès par arrêt cardiaque par an. Il y a un tiers des victimes qui ont moins de 55 ans. Et quand on parle, désolé, c'est le petit instant chiffres. Donc, il y a un tiers des victimes qui ont moins de 55 ans. Et ça peut être des victimes...

  • #Dahlia

    Ce qui est très jeune !

  • #Arnaud

    ça peut être des enfants, des adolescents. On peut très bien faire un arrêt cardiaque consécutif à une noyade. Donc, ça ne concerne pas que des personnes très âgées.

  • #Dahlia

    Oui, j'ai vu que la plus jeune personne à avoir été sauvée, c'est un nourrisson de deux mois, qui a été réanimé par un citoyen sauveteur de SAUV Life. Je vous invite à aller voir le témoignage sur leur chaîne YouTube. Le témoignage du citoyen sauveteur, je crois de mémoire, c'est un steward qui est intervenu sur l'incident. Il y a son témoignage et celui des parents du nourrisson qui a été sauvé.

  • #Arnaud

    C'est une des nombreuses victimes, en tout cas de nombreuses personnes qui ont pu être sauvées par l'application SAUV Life. Par contre, il faut savoir que le taux de survie sur un arrêt cardiaque en France, c'est 4%.

  • #Dahlia

    C'est très faible !

  • #Arnaud

    Malheureusement, si quelqu'un fait un arrêt cardiaque, c'est quand même mal barré. Chaque minute qui passe à partir de l'arrêt cardiaque, c'est 10% de taux de survie en moins. Donc au bout de 10 minutes, c'est quand-même plié.

  • #Dahlia

    Sachant que les secours mettent au moins 10 minutes à arriver, si pas plus.

  • #Arnaud

    Les secours, en moyenne, mettraient 13 minutes à arriver sur un arrêt. Et donc ça, c'est tout l'enjeu de SAUV Life. C'est comment on peut faire pour qu'il y ait une prise en charge de la personne le plus tôt possible. L'avantage de SAUV Life, c'est que quelque part, des bénévoles qui sont prêts à faire un massage, il y en a potentiellement autour de la victime et si on les met au courant qu'il y a quelqu'un qui a besoin d'une aide, d'une assistance à tel endroit, il y a des chances qu'ils se déplacent et qu'ils puissent tenter un massage.

  • #Dahlia

    D'accord. Donc en fait, c'est le SAMU, c'est ça ? qui déclenche, enfin les services de secours, qui déclenchent l'application en cas d'arrêt cardiaque. Ils doivent géolocaliser les citoyens sauveteurs à proximité pour venir démarrer les gestes de secours, le massage cardiaque, en attendant les secours, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Tout à fait, c'est le SAMU qui va nous transmettre les informations liées à l'arrêt cardiaque, où est-ce qu'il est exactement. Et l'application SAUV Life va décider avec son algorithme, d'avertir telle et telle personne. Ça peut être une personne, deux personnes, dix personnes, cinquante personnes. Et selon si ces personnes, les bénévoles, on leur demande « est-ce que vous pouvez intervenir à travers l'application ? » et donc ils peuvent répondre "oui", et dans ce cas-là, on les dirige vers l'endroit de l'incident, là où est la victime.

  • #Dahlia

    D'accord, et votre mission, elle a consisté en quoi, à travers ce mécénat de compétences ?

  • #Arnaud

    Nous, déjà, on trouvait le sujet génial, parce que, en tant que développeur, on est habitué à développer des projets e-commerce où on va vendre des produits, on va développer des parcours de souscription à des produits en ligne. On n'a pas toujours l'habitude de travailler sur quelque chose qui a un impact aussi important sur la vie ou la mort de quelqu'un. Et donc là, si on peut arriver à faire un très bon travail et si on peut trouver les bonnes solutions, etc. on a un énorme impact finalement sur le réel, sur ce qui nous entoure, etc. Donc nous, notre mission, ça a été de récupérer ce projet parce que j'ai appelé, je ne sais pas si je l'ai dit, mais j'ai appelé l'association et ils étaient très contents de mon appel parce que justement, ils avaient un problème par rapport au fonctionnement de l'application. Ils avaient besoin de fiabiliser la géolocalisation, parce que toute l'application fonctionne avec la géolocalisation, bien sûr. On a besoin de savoir, quand il y a un incident, où se trouvent les gens à proximité pour pouvoir les alerter, forcément. Donc s'ils sont trop loin, s'ils sont à 10 kilomètres, ce n'est pas la peine de les alerter. Même si on est Usain BOLT, je pense que c'est compliqué d'intervenir assez rapidement. On sait qu'en plein Paris, versus en Pays-Basque, en pleine campagne, ce ne sont pas les mêmes distances qui peuvent être abordées parce que à la campagne, on est plus facilement à bord de son véhicule et on peut couvrir des distances assez importantes, tandis qu'en plein Paris, c'est plus compliqué. Donc la géolocalisation, c'était très important, il fallait que ça fonctionne. Et donc nous, un des premiers sujets, ça a été de récupérer le projet informatique, donc les codes sources, les moyens de déployer ce projet et de corriger, d'améliorer ce système de géolocalisation et ensuite de prendre en mains ce qu'on appelle la TMA, la tierce maintenance applicative, c'est-à-dire les évolutions et la maintenance du projet parce que n'importe quelle application mobile qui va être développée, elle va, comme je l'ai dit tout à l'heure, le créateur il a toujours une nouvelle idée pour améliorer son application. Mais il faut aussi voir qu'il y a besoin de mettre en place des mises à jour, de répondre à Google et Apple au niveau de leurs demandes d'évolution technique des applications, etc. Donc voilà, il y a une phase technique, il y a une phase évolution métier de l'application. Et tout ça, nous, on prend en charge. Et en gros, on va développer des nouvelles features, des nouvelles fonctionnalités pour l'application. Donc là, depuis qu'on a repris... on a fait évoluer le système d'authentification de sorte que les anciens utilisateurs puissent se connecter sur le nouveau système. On a mis en place des notifications, donc quand vous avez un nouvel incident vous recevez une notif, quand l'incident est clos vous recevez une notif, etc. Des notifications dans l'application parce que jusqu'à aujourd'hui le système fonctionnait avec des SMS et les SMS ça a un coût important donc ça a permis d'optimiser ces sujets. Et on a mis en place également des questionnaires suite aux interventions. Donc là, c'est toutes les personnes qui interviennent qui reçoivent un questionnaire à 19h qui leur permet de renseigner. Est-ce qu'ils ont pu se déplacer ? Est-ce qu'ils ont trouvé la victime ? Est-ce qu'ils ont tenté quelque chose ? Etc. Donc ça, c'est un peu le questionnaire de satisfaction. Mais voilà, une information qui est très importante pour SAUV Life en tout cas, pour savoir comment s'est passée l'intervention et est-ce que la personne a pu être sauvée ? Est-ce qu'elle respirait à l'arrivée des secours ?

  • #Dahlia

    D'accord. Ce que je retiens, c'est que c'est toi qui les as spontanément contactés. Ça n'a pas été une demande de leur part ?

  • #Arnaud

    Non, non, non. Parce qu'ils ne me connaissaient pas du tout. C'est vraiment suite au passage radio, je suis allé sur leur site et j'ai appelé.

  • #Dahlia

    pour leur proposer de les aider ?

  • #Arnaud

    Voilà, c'est ça. Je pense que par rapport à... J'ai deux cas dans mon entourage d'arrêt cardiaque, des gens qui sont décédés du jour au lendemain. C'est vrai que ça m'a sûrement marqué et incité à les appeler, c'est clair. Donc ça ne pouvait pas... Des fois, les étoiles s'alignent, et là, elles étaient bien alignées, on va dire.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, ce mécénat de compétences, tu as mis une équipe à disposition de l'association pour améliorer leur application mobile qui existait déjà. C'est une équipe de combien de personnes qui a travaillé sur ce projet ?

  • #Arnaud

    Donc, ça fluctue dans l'année parce qu'au début, nous, ça fait un an et demi qu'on intervient pour SAUV Life.

  • #Dahlia

    Un an et demi d'accompagnement quand-même ! Ddonc ce n'est pas juste...

  • #Arnaud

    Un an et demi d'accompagnement donc, au début, il y a eu un besoin d'un énorme effort d'investissement de la part des équipes. Donc, on a eu une équipe un peu plus conséquente. Et à la fin, on a là, depuis que c'est stabilisé, qu'on a fait les plus grosses modifications, etc. Maintenant, on est sur un pilotage qui est un peu plus tranquille. Et donc là, l'équipe a un peu moins fourni. Mais on va dire qu'au plus fort, on était 4-5 personnes dessus. Et là, aujourd'hui, on a deux personnes positionnées pour continuer à faire évoluer l'application.

  • #Dahlia

    D'accord, donc un an et demi d'accompagnement au profit de l'association, ça a été totalement gratuit pour eux ? Vous ne leur avez rien facturé ?

  • #Arnaud

    Ça a été totalement gratuit pour eux, oui, tout à fait.

  • #Dahlia

    D'accord. Ok, donc ce n'est pas rien ! Alors justement, le don est un acte désintéressé, mais il entraîne souvent des retombées positives, parfois même inattendues. Quelles ont été celles que tu as pu observer, que ce soit pour toi, pour ton entreprise ou pour tes collaborateurs ?

  • #Arnaud

    Je suis déjà intervenu... chez French Tech à propos de ce sujet de mécénat de compétences et à l'époque, j'avais préparé, en tout cas, j'avais fait des recherches par rapport à ce sujet de quel est le retour sur investissement du don ? Parce que bêtement, initialement, je me suis dit...

  • #Dahlia

    Retour sur investissement du don !?... (rires)

  • #Arnaud

    Voilà, c'est ça, parce que j'avais un public de chefs d'entreprise, donc, il fallait bien que j'arrive à... Parce que c'est vrai que cette question paraît bizarre. Parce que quelque part, quand je donne, je pense que 100% du temps...

  • #Dahlia

    Ce n'est pas pour recevoir en retour, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Mais néanmoins, la réalité, c'est qu'à travers ce don, ça a généré des impacts positifs pour Dotsafe et pour ses collaborateurs. C'est vrai qu'entre la théorie de... le don va améliorer la marque employeur, enfin en tout cas le mécénat de compétences va améliorer la marque employeur, le recrutement, les compétences, etc. Quand j'ai fait ces recherches, je me suis rendu compte, mais oui, c'est exactement ce qui s'est passé chez Dotsafe finalement. C'est-à-dire que déjà sur tout ce qui est bien sûr communication externe, quand l'association SAUV Life parle de Dotsafe, sur le fait qu'on les aide, etc. Et là on peut mesurer des retombées côté DotSafe en termes de nouveaux prospects, etc. Nous, c'est sûr que par rapport à notre communication externe, on communique aussi à l'ensemble de nos clients et prospects le fait qu'on travaille pour SAUV Life et ça, quelque part, c'est sûr que nos clients nous valorisent par rapport à ça, par rapport à cette démarche. Au niveau de la communication interne chez Dotsafe également, et marque employeur et externe, pour faire du recrutement. Le fait que Dotsafe participe au mécénat de compétence à travers SAUV Life, ça montre que Dotsafe, c'est un employeur moderne, responsable, qui a des valeurs. Et ça, c'est sûr et certain, ça facilite nos recrutements. Également, au niveau du commerce, quand on va rencontrer un prospect, savoir que Dotsafe travaille sur une application sur laquelle, si on ne fait pas du bon boulot, les gens vont avoir moins de chances de survivre. Je pense que ça fait partie de mes meilleurs arguments pour dire qu'on fait du travail de bonne qualité.

  • #Dahlia

    En effet.

  • #Arnaud

    Je pense qu'évidemment, on n'aurait jamais pris ce projet si on ne comptait pas investir le meilleur de ce qu'on a appris, au fil de toutes ces années, dedans.

  • #Dahlia

    Sur la motivation des équipes aussi, tu as pu constater ?

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. Les collaborateurs, les nouvelles générations surtout, ils cherchent à donner du sens à leur travail de plus en plus. Et ça, ça répond à leurs besoins, finalement, de pouvoir, dans l'équipe DotSafe, qu'on ait des gens qui puissent aller faire quelques heures, quelques dizaines d'heures de travail sur ce sujet ça permet qu'ils se sentent mieux, qu'ils se sentent valorisés. Et quelque part, ils sont fiers d'avoir participé à ces actions et ils sont fiers d'appartenir finalement à Dotsafe. Ça leur permet de développer des nouvelles compétences également.

  • #Dahlia

    D'accord.

  • #Arnaud

    Ça va être à travers le mécénat de compétences, que ce soit en dehors de SAUV Life, on va être confronté à des nouvelles problématiques, des nouveaux sujets, des nouveaux publics et tout ça, ça va venir enrichir les compétences du collaborateur afin qu'il se sente engagé dans cette cause.

  • #Dahlia

    C'est bien mieux qu'un team building pour avoir une cohésion d'équipe. Au départ, ce don qui était totalement désintéressé, a finalement eu des retombées positives inattendues. Et donc, on est bien dans le thème du podcast, de donner d'abord, et puis après, de recevoir d'une certaine manière.

  • #Arnaud

    Je pense que c'est une chance aussi pour former les collaborateurs, dont les collaborateurs juniors. Parce que là, quelque part, quand on fait du mécénat de compétences, on n'est plus vraiment dans une logique économique absolue où la rentabilité, c'est la cible, systématiquement. Là, on sait qu'on va pouvoir, qu'on fait un don désintéressé, quelque part, et donc on aura moins peur de faire intervenir les collaborateurs qui peuvent être juniors sur certaines techniques, parce que, bien sûr, le but, comme je l'ai dit tout à l'heure, ce n'est pas de livrer quelque chose qui ne marche pas bien ou qui est mal fini, c'est-à-dire qu'on va pouvoir investir plus de temps, on va pouvoir dédier plus de temps à leur montée en compétence de façon à obtenir un travail qualitatif à la fin. Et ça, je pense que pour les juniors d'une entreprise, c'est très important et ils nous en sont aussi très reconnaissants de travailler sur ces sujets.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, le mécénat de compétences bénéficie aussi d'un soutien de l'État sous forme de dispositifs de déduction fiscale. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. J'ai oublié de dire que je n'étais pas comptable ni fiscaliste. Je veux dire, là, je touche des sujets qui sortent un peu de mon cadre, donc il ne faudra pas hésiter à vérifier avec son expert comptable, mais néanmoins, à ma connaissance, ce qui existe, c'est deux façons de faire du mécénat, en tout cas. C'est de compétence, c'est la réalisation de prestations de services comme ce que fait DotSafe, Ee c'est également la mise à disposition de salariés. Donc le mécénat de compétence, on va réaliser une prestation au bénéfice d'une association et le prêt de salariés, on va envoyer son salarié et ce salarié sera géré par l'association pour servir le but de l'association. Donc, ces mécénats de compétences, quel que soit le type, en gros, ils ouvrent droit à une réduction d'impôt qui peut aller jusqu'à 60% du don dans la limite d'un don qui constitue 0,5% du chiffre d'affaires ou de 20 000 euros par an. Si on fait moins de 4 millions, je crois, d'euros par an. Donc, si on dépasse ce maximum, imaginons qu'on ait une entreprise qui fait 1 million d'euros de chiffre d'affaires par an, si on dépasse ce maximum de 20 000 euros, le dépassement, on va pouvoir le reporter sur l'année N plus 1, N plus 2, etc., jusqu'à épuisement.

  • #Dahlia

    Quoi qu'il en soit, l'association, pour que l'entreprise puisse bénéficier de cette réduction d'impôt, l'association renseigne un CERFA dans lequel elle renseigne le montant du don. Et c'est ce CERFA qui va permettre à l'entreprise d'inscrire ça comme réduction dans son bilan. D'accord, donc il y a une partie de déduction fiscale. Ce qui peut aussi être intéressant, surtout quand on donne comme ça beaucoup d'heures. J'imagine que c'est à ce moment-là, au bout de quelques mois, tu t'es dit qu'effectivement, ça pouvait être intéressant de faire appel à cette déduction fiscale.

  • #Arnaud

    Oui, tout à fait. Je pense que, de toute façon, quel que soit le volume de travail que l'on va engager... C'est la même chose pour un particulier. Quand le particulier donne à SAUV Life, par exemple, ou à une autre association, il va avoir droit à une réduction d'impôt. L'entreprise... Quel que soit la taille de son don, je pense qu'il faut utiliser ce levier-là, c'est clair.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, est-ce que tu envisages de continuer ce type d'actions envers d'autres associations ?

  • #Arnaud

    Nous, on envisage de continuer à soutenir SAUV Life.

  • #Dahlia

    Il y a encore du travail donc avec eux ?

  • #Arnaud

    Il y aura toujours du travail, on pourra toujours pousser plus loin le projet et les performances de l'application. Donc nous, ce que j'ai appris, c'est qu'il faut choisir ses combats. Dotsafe, on aimerait tellement travailler sur d'autres projets comme SAUV Life, dont des projets pourquoi pas dans l'écologie, je t'ai dit que ça nous tenait beaucoup à cœur. Nous, on est quand même une petite entreprise de 45 personnes et donc, nos moyens sont quand-même limités et il faut qu'on se concentre sur un projet et on a choisi de continuer à soutenir SAUV Life.

  • #Dahlia

    D'accord, super ! Alors, pour cet épisode spécial podcasthon, l'objectif est de mettre en lumière justement l'association. Je t'avais demandé de préparer un pitch pour présenter leur application mobile. J'ai échangé aussi avec le professeur Lionel LAMHAUT, qui est président de SAUV Life. J'aurais voulu qu'il vienne nous rejoindre. Je ne sais pas si... Apparemment, ça n'a pas été possible pour lui...

  • #Lionel

    Si, si,si, je suis là bonjour !

  • #Dahlia

    Oh Lionel, ça y est, d'accord. Je me disais un petit problème technique, mais voilà.

  • #Lionel

    Non, bonjour Dahlia, bonjour Arnaud.

  • #Arnaud

    Bonjour Lionel.

  • #Dahlia

    Donc c'était ta surprise du jour, Arnaud.

  • #Lionel

    J'allais pas louper ça !

  • #Dahlia

    La surprise, c'était de faire venir... Je me suis un peu prise pour Jean-Pierre Foucault aujourd'hui et donc, ta surprise, Arnaud, c'est... La participation de Lionel avec nous sur ce podcast. Donc Lionel, bonjour, je t'invite à te présenter.

  • #Lionel

    Oui bonjour, je suis Lionel LAMHAUT, je suis professeur de médecine d'urgence au SAMU de Paris et je suis accessoirement co-fondateur de SAUV Life et président de SAUV Life. Et donc j'ai la chance de manager cette joyeuse équipe on va dire.

  • #Dahlia

    Oui, et donc quand tu as appris que j'allais recevoir Arnaud, tu as réorganisé ton agenda pour être avec nous aujourd'hui. Peux-tu nous expliquer maintenant plus en détails le fonctionnement de votre application et nous donner des exemples concrets de son impact ?

  • #Lionel

    Oui, alors SAUV Life, comment ça marche ? C'est une application qui est gratuite, que vous pouvez télécharger. Tout le monde peut la télécharger. Vous allez très vite comprendre pourquoi il faut la télécharger. En gros, en France, il y a 40 à 50 000 morts par an d'un arrêt cardiaque. Une minute sans massage cardiaque, c'est 10% de survie en moins et les secours vont mettre 13 minutes à arriver. Bon, il ne faut pas être un grand mathématicien pour comprendre que si on ne fait rien, il ne se passera rien et on ne sauvera pas de vie. Et donc, en téléchargeant l'application, vous allez recevoir une alerte et vous allez pouvoir aller directement sur place pour faire le massage cardiaque ou prendre un défibrillateur. Mais vous n'êtes pas tout seul, le SAMU vous suit et va vous permettre de vous guider pour réaliser ces gestes qui sauvent, au besoin avec une visio. C'est bien pour ça que vous pouvez même ne pas être formé au geste qui sauvent et être sur l'application. C'est un acte de citoyenneté avant tout. Mais malgré tout, essayez de vous former, je ne vous dis pas de ne pas vous former, mais tout le monde peut y aller. Donc de manière très concrète, vous avez l'application, ça sonne, vous dites si vous êtes disponible, vous appuyez sur oui. L'application va vous donner une cartographie avec une petite carte. Vous allez voir votre progression. Nous au SAMU, on va vous suivre et quand vous allez arriver, on va vous appeler, vous allez faire les gestes qui sauvent. C'est aussi simple que ça, grâce à l'équipe d'Arnaud, qui a réussi à nous faire un truc qui est un canon de technologie.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, en fait, l'application est disponible sur les stores et tout le monde peut la télécharger ?

  • #Lionel

    Exactement. Elle est gratuite sur tous les stores Android et iOS. Il n'y a besoin d'aucun diplôme, de rien du tout. Tout le monde est concerné. Ça sert surtout à sauver son voisin, son proche, un ami, un collègue de travail dans la pièce d'à côté. On a eu comme ça dans un supermarché une dame sauvée, de 30 ans, parce que la personne était dans le rayon d'à côté, ne savait pas qu'il y avait un arrêt cardiaque. Elle a pu aller faire le massage cardiaque, porter le défibrillateur et sauver quelqu'un. On a aujourd'hui 750 000 personnes sur l'application, plus de 500 vies de sauvées. Voilà, c'est ça SAUV Life, aujourd'hui !

  • #Dahlia

    D'accord, très bien. Donc, plus on est nombreux et plus la probabilité de se trouver à proximité de la personne qui a besoin d'aide est forte. Donc, il faut absolument tous avoir cette application sur notre téléphone.

  • #Lionel

    Exactement, plus on est nombreux, plus la concentration de gens autour d'un arrêt cardiaque sera importante, et on pourra sauver encore plus de vies, encore plus de monde.

  • #Dahlia

    Parfait. Alors, je vous invite tous à télécharger SAUV Life de ce pas ! Quel est le message que tu avais envie de passer à Arnaud aujourd'hui ?

  • #Lionel

    Alors, Arnaud, pour nous, ça a été, comment dire ? la lumière dans le noir quand il est arrivé. Je me rappelle très bien de l'arrivée d'Arnaud. Ça a été un cadeau de Noël. C'était ça, Arnaud, si je me rappelle bien ? En fait, l'application avait du mal à marcher à ce moment-là et on refusait un peu les interviews, on ne faisait pas trop de médias à ce moment-là, on hésitait un peu. Et puis, j'avais été invité par une radio pour faire une interview et puis, j'avais cédé, j'ai dit oui, on va la faire. Et Arnaud l'entend et envoie un mail. Et c'est Aviel qui est le co-fondateur de l'application qui reçoit le mail et il m'appelle tout de suite. Il me dit je crois qu'on a le plus beau cadeau de Noël qui peut nous arriver. Et on a eu Arnaud et ça a matché assez vite. Et on est dans un truc qui est super, qui est génial pour l'association. Je suis très franc avec lui, sans lui, aujourd'hui, on n'en serait pas là. C'est une superbe équipe qui est investie, ça nous fait plaisir de venir les voir, de communiquer avec eux. Je pense qu'il y a un bon rapport entre tout le monde. Tout le monde y trouve, je crois, quelque chose. Je pense que pour les équipes, ça donne un peu de sens. C'est un travail un peu différent du quotidien. Et pour nous, c'est vital. Il faut savoir que les associations comme la nôtre, loi 1901, à but non lucratif, ne vivent que du mécénat et des dons du public. Quand je dis public, c'est vous, vous tous, citoyens ou des sociétés.

  • #Dahlia

    Oui, parce que vous ne bénéficiez pas de subventions publiques, c'est ça ?

  • #Lionel

    Non, on n'a aucune subvention publique aujourd'hui. Et pourtant, je pense qu'on est quand-même un peu d'intérêt public. Et finalement, c'est grâce à des sociétés comme DotSafe avec Arnaud ou les grandes fondations qui nous ont aidés. C'est CNP Assurances, Galeries Lafayette, La France s'engage, Rent a Car et plein d'autres qui nous aident au quotidien. Eux, c'était plus sur de l'argent. Et là, avec DotSafe, c'était différent parce que c'était un mécénat de compétences. Et c'est très différent comme concept parce que là, c'est une vraie implication de l'entreprise. Bien sûr, quand une entreprise vous donne de l'argent, elle vous demande des comptes et tout ça mais là, vous voyez le salarié toutes les semaines rendre des comptes, on est en interaction permanente. C'est une autre forme de mécénat qui est aussi très intéressante, qui se développe de plus en plus. Comme l'a dit Arnaud, des fois, c'est des salariés qui sont mis à disposition, par exemple pour des événements un peu particuliers, ou des missions comme là, ce qu'on fait aujourd'hui.

  • #Dahlia

    D'accord. Et donc, si j'ai bien compris, en plus d'arriver, il est arrivé au bon moment. À un moment où vous aviez besoin d'améliorer l'application qui fonctionnait déja ?

  • #Lionel

    Ah oui, clairement, ça ne pouvait pas tomber mieux. Ca a été notre cadeau de Noël. C'était magnifique pour nous.

  • #Dahlia

    OK. Est-ce qu'il y a d'autres besoins que vous avez actuellement ? Et comment d'autres entreprises pourraient s'impliquer à leur tour pour vous aider ?

  • #Lionel

    De manière très concrète. Finalement, une association loi 1901, il faut bien comprendre, c'est un peu comme une entreprise à but non lucratif. Donc, elle a besoin de tous les secteurs. Arnaud nous aide sur la partie technique, il faut de l'aide sur la partie marketing, par exemple. Aller chercher d'autres mécènes, des dons financiers, comment faire du marketing Internet, refaire les sites Internet, des choses comme ça. Ce sont des choses très concrètes qui peuvent nous aider énormément au quotidien.

  • #Dahlia

    D'accord, très bien. Je mettrai le lien de l'association dans le descriptif de l'épisode. Si d'autres entreprises entendent ce message et ont envie de venir vous aider, ça sera bien pour tout le monde. Merci Lionel de nous avoir rejoints.

  • #Lionel

    Merci à toi Dahlia, merci Arnaud.

  • #Dahlia

    Je vais te laisser, à tes occupations, à bientôt. Au revoir Lionel.

  • #Arnaud

    Merci.

  • #Dahlia

    Je te sens un peu ému Arnaud...

  • #Arnaud

    Sacrée surprise ! Je suis content parce que, t'as vu, on est assez raccord quand même. J'ai pas dit trop de bêtises sur les chiffres.

  • #Dahlia

    Non, non,je vois ça... Exactement. Alors maintenant, j'aimerais savoir sur un plan plus personnel, Arnaud, ce que tu as appris sur toi-même à l'occasion de cette mission.

  • #Arnaud

    Écoute, c'est une fierté d'abord d'accompagner SAUV Life chaque semaine, tous les jours... Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi investi et aussi créatif sur un projet.

  • #Dahlia

    C'est marrant, la créativité, ça revient souvent.

  • #Arnaud

    C'est vrai que les collaborateurs se surpassent.

  • #Dahlia

    Ça donne des ailes, c'est sûr, quand on contribue à sauver des vies tous les jours.

  • #Arnaud

    Complètement. Et puis, ils n'ont pas peur de sortir de leur zone de confort pour aller sur des sujets sur lesquels on ne les attend pas. Parce qu'une association, comme l'a dit Lionel, ça vit des dons et ils ont besoin de gens moteurs, de gens créatifs qui vont les aider, etc. Et ça, c'est des superbes opportunités pour tous ceux qui participent à ces sujets. Et moi, je sais que l'équipe aujourd'hui, l'équipe SAUV Life, côté Dotsafe, ça a été un sujet hyper fédérateur pour nous et on fait encore plus équipe que par le passé et ça, c'est vraiment génial.

  • #Dahlia

    D'accord. Alors, pour conclure, que dirais-tu aux entrepreneurs qui hésitent à s'engager dans le mécénat de compétences ?

  • #Arnaud

    Écoute, je leur dirais qu'il ne faut pas hésiter.

  • #Dahlia

    Allez-y !

  • #Arnaud

    Allez-y !...

  • #Dahlia

    Choisissez une cause qui vous tient à cœur et lancez-vous !

  • #Arnaud

    Sans jeu de mots... En France, il y a 4 millions d'entreprises qui paient 80 milliards d'euros d'impôts sur les sociétés. Donc 60% de 80 milliards, ça fait beaucoup d'argent. Je pense que les moyens pour agir sont là et je pense que ça va changer parce qu'encore une fois, les nouvelles générations sont sur le marché du travail et elles vont influencer les entreprises et on va aller de plus en plus vers des actions comme ça. Il ne faut pas hésiter à y aller. Et si vous voulez venir nous aider sur SAUV Life, comme l'a dit Lionel, il y a plein de besoins.

  • #Dahlia

    Voilà, donc pour SAUV Life et pour les autres associations, n'attendez pas, ne procrastinez pas. Choisissez une cause et faites comme Arnaud, prenez votre téléphone, appelez les gens, proposez-leur de les aider et ça vous donnera aussi à vous beaucoup, énormément en retour !... Je t'ai demandé de choisir un cadeau à offrir à l'un de nos auditeurs. Qu'as-tu choisi d'offrir ?

  • #Arnaud

    En tant que développeur de logiciel, je choisis d'offrir un accompagnement à la rédaction d'un cahier des charges. Si vous avez besoin de créer un projet ou de faire évoluer un projet, je serais ravi de vous accompagner là-dedans gratuitement.

  • #Dahlia

    D'accord, donc si un jeune entrepreneur aujourd'hui a besoin de développer son application mobile, tu peux l'aider à mettre sur papier l'idée, le cahier des charges, comment la développer, c'est ça ?

  • #Arnaud

    Avec grand plaisir !

  • #Dahlia

    Eh bien, c'est génial ! Merci beaucoup Arnaud. Merci d'avoir participé à ce podcast. Merci pour ta générosité, pour ton engagement au quotidien auprès de SAUV Life. Vous trouverez les modalités de candidature pour remporter ce cadeau juste à la fin de l'épisode. Il ne me reste plus qu'à te saluer, Arnaud. Merci beaucoup, au revoir. Pour tenter de remporter ce cadeau, vous devez effectuer 5 étapes très simples. Étape numéro 1, envoyer une invitation sur LinkedIn à mon invité et à moi. Étape numéro 2, vous abonner au podcast et déposer un avis, 5 étoiles de préférence. Étape numéro 3, vous abonner à ma newsletter mensuelle. Étape numéro 4, partager ce podcast à au moins 2 personnes que vous aimez, et plus si affinités. Et la dernière et principale étape consiste à déposer sur mon WhatsApp un message audio de candidature. Dans ce message, vous allez commencer par vous présenter, nsuite, vous allez nous partager votre parcours, puis décrire votre projet. Et pour conclure, vous devrez argumenter les raisons pour lesquelles vous pensez mériter ce cadeau. Mon invité et moi sélectionnerons ensemble le message le plus convaincant. Pas de démarches compliquées, pas de CV ni de business plan, il suffit d'être vous-même avec votre bonne humeur et vos énergies. L'authenticité, la simplicité, l'efficacité, bref, tout ce que j'aime. Je précise toutefois que les quatre premières étapes sont ouvertes à tous. Vous pouvez tous nous inviter sur LinkedIn, vous abonner au podcast, déposer un avis et surtout partager cet épisode, à tous ceux que vous aimez. Cet épisode spécial Podcasthon est maintenant terminé. Je vous en ai préparé un autre au profit de la Fondation des Amis de l'Atelier que je vous invite à écouter juste après. En attendant, prenez soin de vous et à très vite.

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