Speaker #0et bienvenue trailer trailer runner runner dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partage des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied Allez c'est parti, tout vite les amis, bienvenue, j'espère que vous allez bien. Je dis tout vite parce qu'il est 22h09 pour moi et j'avais décidé de ne pas finalement faire d'épisode pour aujourd'hui. Enfin pour demain pour moi, mais pour aujourd'hui pour toi. Et je me suis dit tiens, allez pourquoi pas un tout petit épisode, tout vite, avant d'aller faire dodo. Parce que moi je ne m'embête pas trop avec les montages, donc c'est plutôt rapide. Je pars, je blablate et je cut et je poste. Donc voilà, il n'y a pas de... Il n'y a pas trop de montage et heureusement, sinon je ne pourrais pas tenir la cadence. Alors, écoute, de quoi j'ai envie de te parler à 22h10 maintenant ? Eh bien, je me suis fait interviewer. Et bim, eh oui, ça c'est vraiment, c'était cool, interviewé par Roger, qui va, je ne sais pas trop quand, diffuser l'épisode. Ça va parler de mindset, de mental, de sport. d'entrepreneuriat, ça peut peut-être t'intéresser pour connaître un petit peu plus peut-être l'intérieur de mon business, de comment je pense, qu'est-ce que... Je ne sais pas, il m'a posé des questions sur mes coachés, sur les événements qui m'ont marqué. Donc je donne finalement pas mal de conseils, par rapport à mes expériences. Si tu es auto-entrepreneur à ton compte, peut-être que ça peut te servir à... De 2-3 petits tips maintenant, si tu es purement sportif, bon, oui, on parle quand même. Évidemment, je parle de mental, plus que d'entraînement. Je ne suis pas là pour dire, tiens, il faut faire telle séance. Non, on n'en était pas là. Mais voilà, ça m'a, j'ai bien aimé. J'ai bien aimé et j'aimerais rebondir sur une question que Roger m'a posée. Et pour tout te dire, j'ai dû faire... pose dans cet enregistrement parce que je ne me souvenais plus exactement de sa question et j'essayais de la trouver et j'ai blablaté, j'ai dit bon on coupe tout, donc là pour une fois j'ai coupé. Alors sa question c'est, tu te souviens de ta première longue course, ce que tu recherchais à ce moment là ? Alors c'est pas très compliqué finalement, est-ce que toi tu te souviens de ta première longue course ? et ce que tu recherchais avec cette longue course. Et tu verras, peut-être, comme moi, tu seras embêté par la réponse parce que je ne me souviens pas de ma première longue course. En fait, comme je lui ai dit en toute honnêteté, on est toujours débutant. Alors déjà, on est toujours débutant par rapport à quelqu'un. Mais moi, alors maintenant, j'ai coupé ma plus longue course. Évidemment, c'est plus de 300 bornes. Et j'espère que la suivante, cette année, ce sera les 380 de la Swiss Peak. Mais globalement, on a toujours une longue course à venir. C'est-à-dire que si tu débutes, une longue course pour toi, c'est un 10 km. Que tu cours en 1h, 1h15, 1h30, voire peut-être même plus, ça reste une longue course. Maintenant, peut-être que pour toi, une fois que tu as fait les 10 km, un 20 km, c'est une course longue pour toi. Et tu vois, ainsi de suite, les courses, elles sont toujours longues en fait. Quand on se met comme ça, j'allais dire en danger. Quand on cherche à pousser un petit peu le curseur, je ne parle pas au point de vue intensité, mais longueur. Parce qu'effectivement, un 20 km, 500 mètres de dénivelé n'est pas la même chose qu'un 20 km et 1500 mètres de dénivelé, forcément. Mais quand, généralement, on a tous à peu près le même profil, quand on commence à prendre un petit peu d'endurance, de plaisir, on se dit, allez, tiens, je viens de faire un 10 km, allez, je vais en faire un 15, peut-être un 18, un 20, et puis... Hop, sans faire gaffe, tu te retrouves à faire des 160 km. Non, je plaisante, mais typiquement, ce que je lui ai dit dans l'interview, c'est par exemple, je lui ai donné l'anecdote d'un 20 km, alors je crois que c'est 23 km à Traillé-des-Morts, à Colobrière, début juin. Alors ça, c'était il y a quelques années. Maintenant, ils ont changé un petit peu de format. Ils ont mis des formats plus longs. Ils ont créé un 100 km. Je pense que je l'aurais fait, si il y a 100 km. Bref, là, j'étais inscrit sur un 23 kilomètres et je l'avais fini. J'étais fatigué à la fin, quand t'as les cuisses. En plus, début juin, Colobrière, à côté de Brignoles, Toulon, tout ça, ça tabasse un peu. Les chemins, c'est tout blé de la terre, c'est la caillasse. Je ne parle pas d'herbe. Non, je ne parle pas d'herbe. Ça n'existe pas, l'herbe, là-bas. Il fait trop chaud. Ou il ne pleut pas assez, c'est toi qui vois. Bref, j'ai terminé mon 23, 24 km. J'étais bien, bien cramé. Et puis, il y avait un autre format qui était pendant la course que je ferai maintenant. C'était un format, je crois que c'était 45 km. 45 km et 2500 m de dénivelé. Bon, le 23 km, il y avait 1200. Déjà, c'est déjà pas mal. Et je me faisais la réflexion, mais comment ils font les gars pour courir ? 45 km avec le dénivelé. Et j'étais assez... J'étais admiratif quand même. Et en même temps, je ne me disais pas que je n'y arriverais jamais. Je ne me disais pas que je n'y arriverais pas. Mais comme je vous l'ai dit, je ne me disais pas non plus que j'y arriverais. En fait, c'était juste une constatation. Je me demandais comment ils faisaient. C'est un truc de fou. Et puis, sans faire exprès, sans le chercher forcément à atteindre ces 40 km, ces 45 km, j'ai poussé à 30 km et puis je me suis dit, tiens, je ferais bien le trail de Serre-Ponçon de 40 km. C'est joli. En fait, il faut que tu te motives aussi par rapport, je pense, au paysage. Un truc qui te fasse vraiment envie. Pas un 40 km en boucle. Quand tu commences à faire des boucles ou des courses comme ça, des parcours de 6 km à faire en une heure, par exemple, le dernier rhum debout, c'est que tu commences un petit peu à... à te connaître, à empiler les expériences, les courses, et tu cherches à te challenger. Mais quand tu cherches à un petit peu augmenter la distance, essaye de trouver déjà la bonne période. Évite de faire ça en décembre. Bon, je dis ça, je dis rien, mais... Bon, la trans-sobraque, par exemple, de cette année, elle a été catastrophique. Ils ont été obligés d'arrêter la course. Moi, j'ai un de mes coachés qui a fini. Et il a fini dernier. Ceci étant dit... Pour relativiser, ce n'est pas une défaite du tout. Déjà, un, il a terminé. Mais deux, ils ont arrêté la course après. Parce qu'il a fait un temps monstrueux. Orage, pluie, grêle, boue. Il y a eu tout plein de conditions. Il y a eu beaucoup d'abandon. Bravo, c'est une grosse course. C'était son premier, je vais peut-être dire une bêtise, 70 km. Je ne sais plus exactement le kilométrage. Mais ça a été très compliqué. Et il a trouvé les ressources. pour terminer mais du coup bon si tu veux te challenger sur une course une distance que tu as jamais fait et vite et vite la période entre novembre et avril mais les grosses chaleurs on n'est pas habitué donc je te dirais que juillet août c'est pas mal parce que battent alton habitue à la chaleur voilà et puis c'est suffisamment compliqué pour éviter de se rajouter quand même la météo Alors je dis pas qu'il va faire beau, que ça va être cool en plein été, mais t'as quand même plus de chances que ce soit cool qu'au mois de novembre, j'allais dire dans les Ardennes. Bon, je dis ça, je dirais encore, j'ai vécu 13 ans dans les Ardennes, c'est un petit peu hostile quand même, c'est merveilleux, il y a des forêts de fou tout ça, mais bon, le soleil, compliqué. Même l'été, ça change rien. Qu'est-ce que je voulais te dire ? Donc choisis-toi déjà la bonne période, et puis, si tu veux te challenger, J'ai envie de dire, choisis-toi un petit peu un aspect qui te donne envie. Moi, je sais que les paysages me donnent envie. Moi, ça m'emmerde de courir sur des paysages plats que je n'aime pas. Non, pour moi, il n'y a pas de motivation encore. Après, je ne dis pas qu'un jour, je ne ferai pas. Mais c'est vrai que, je ne sais pas, pour l'instant, l'ultramarin, pour te donner une idée, bon, c'est plat. C'est plat et ça ne m'engage pas à y aller. Ceci étant dit, déjà un, j'ai ma famille qui est pas loin et deux, les paysages doivent être super jolis. On n'est pas du tout dans le côté montagnard, évidemment, mais n'empêche, ça doit être magnifique. Mais il faut se trouver comme ça, c'est des grosses motivations pour se challenger sur des courses plus longues que d'habitude qui te mettent un petit peu dans l'inconfort. Voilà, que ce soit un 20, un 30, un 60, un 80, vraiment. donc C'est vrai que la première à sa question, est-ce que je me souviens de ma première longue course ? En fait, non, parce que j'ai commencé par un 5, un 10, un 15, un 20 et finalement, tout s'enchaîne. Et qu'est-ce que je cherchais à ce moment-là ? Qu'est-ce que je lui ai répondu ? Déjà, je ne sais plus. Je lui ai répondu, en fait, je ne me souviens pas de ma première course longue, ma longue course. Mais sinon, si je devais réfléchir vraiment à ce que je cherche, en règle générale, au fait de... D'augmenter les distances, je peux associer cette question à cette réflexion. J'allais dire me mettre en danger, non, mais... aller me pousser, me challenger. Pousser toujours jusqu'où on a les ressources, parce qu'on a des ressources insoupçonnées, vraiment. Et c'est vrai qu'il y a une telle satisfaction à pousser le curseur, à se mettre parfois dans des états pas possibles, et de trouver des solutions, et de s'apercevoir qu'on est capable de plus que ce qu'on le pensait au début, vraiment. Et quand tu as compris que finalement, tu penses que... c'est pas possible et que tu t'aperçois une, deux, trois expériences comme ça que c'est possible bah en fait tout devient possible tout simplement mais il faut faire le premier pas il faut se mettre en danger il faut croire que c'est quand même possible tout en ayant peur de le faire c'est pas facile mais c'est ça la prise de risque s'il n'y a pas de prise de risque que tu restes toujours dans ta zone de confort bah écoute je dis pas que tu vas pas progresser je dis juste que tu n'arriveras pas à courir de plus en plus longtemps, de plus en plus loin, ce genre de choses. Donc voilà, c'était ma petite capsule qui a duré quand même 10 minutes, pas mal, je ne pensais pas que j'allais durer autant. Donc là, je vais enregistrer, je vais la mettre dans la boîte et elle sera postée en temps et en heure, peut-être même que je peux me coucher avant 22h30, c'est pas mal. Bon, si tu as des questions, n'hésite pas, toujours. J'essaie d'y répondre le plus souvent possible. Si tu aimes ce podcast, n'hésite pas à le partager sur Instagram, sur tes réseaux, me mettre une petite étoile, 5 étoiles pardon, sur les stations de diffusion de podcast, Spotify, Apple, Deezer, je dois en oublier quelques-unes, c'est pas grave. En tout cas, moi je te retrouve, peut-être demain, je te dis pas, un rendez-vous assuré, mais si j'ai le temps, je te parlerai et j'essaierai de... t'amener quelque chose, toujours, pour s'appuyer et rentrer. Voilà, allez les amis, passez une très bonne journée. Ciao, ciao.