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Du 5km à l'ultratrail!

Ep 444: Rêver plus grand!

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14min |04/06/2025|

331

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Description


Mes liens pour toi:



As-tu déjà ressenti cette pression de devoir performer à tout prix en course à pied?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail!", je partage avec toi des réflexions essentielles sur l'importance de la mentalité dans notre pratique de la course. Trop souvent, nous mesurons notre succès par le chrono, oubliant que le véritable plaisir réside dans le fait de courir et d'atteindre nos propres objectifs personnels. Je te raconte une anecdote marquante, où une coureuse a été interrogée sur son temps après avoir parcouru 20 km. Cela m'a fait réfléchir à cette obsession du temps qui peut parfois nous freiner. Pourquoi ne pas se concentrer sur nos progrès, même les plus petits?


En tant que coach, j'ai vu de mes propres yeux combien il est crucial de croire en soi pour surmonter les obstacles. Chaque coureur, qu'il soit novice ou expérimenté, doit se fixer des objectifs réalistes et progressifs. Je t'encourage à rêver grand, mais aussi à apprécier chaque pas que tu fais sur le chemin de la course, que ce soit un premier kilomètre, un 10 kilomètres, ou même un marathon. L'épisode insiste sur le fait que chaque course, même les ultra trails, commence par un premier pas, et chaque pas compte dans notre parcours.


Nous aborderons également des conseils pratiques sur la préparation mentale, l'entraînement running, et l'importance de choisir les bonnes chaussures de course et les boissons d'effort adaptées à tes besoins. Que tu sois en train de te préparer pour un trail long ou que tu cherches simplement à améliorer ton endurance, cet épisode est fait pour toi. Le podcast "Du 5km à l'ultratrail!" est là pour t'accompagner dans cette aventure passionnante qu'est la course à pied.


Alors, es-tu prêt à redéfinir ta vision de la course et à te concentrer sur ce qui compte vraiment? Écoute cet épisode et découvre comment chaque pas que tu fais peut te rapprocher de tes rêves, peu importe les défis que tu rencontres en chemin.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et bienvenue à le style heureux neuzer honneur dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partagent des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied salut les amis j'espère que vous allez bien en cette nouvelle journée, je ne vais pas dire le jour parce que je le connais, si je le connais, mais je ne vais pas le dire parce que finalement si tu écoutes cet épisode un autre jour, finalement tu n'en as rien à faire, de savoir quel jour sort l'épisode, donc voilà, très bonne journée à toi, j'espère que tu vas bien, alors de quoi je vais te parler ? Alors déjà, je te parle en fin de journée. J'ai hésité à faire cet épisode parce que bon, voilà, il est 22h10. Mais je me suis dit, tiens, peut-être que ce serait pas mal d'aller au lit pour être en forme le lendemain. Mais quand même, j'ai tenu à... à prendre le micro parce que j'ai traîné un petit peu sur les réseaux et je suis tombé sur une vidéo notamment alors est-ce que c'est sur tiktok d'une, et je suis assez d'accord d'ailleurs, d'une jeune fille qui venait de faire 20 kilomètres route 20 kilomètres route et ça l'a étonné que quand elle en a parlé la première chose que lui ont dit ses potes runners c'est en combien de temps tu l'as fait et C'est vraiment ça. C'est vraiment ça, pas le problème. Je ne sais pas si c'est un problème. Mais 20 kilomètres, j'ai envie de te dire, va déjà marcher 20 kilomètres. Tu en as pour quelques heures et ce n'est pas donné à tout le monde. Même un 10 kilomètres, en fait, il n'y en a pas beaucoup dans la population mondiale qui court des 10 kilomètres. Donc, c'est vrai que banaliser à 20 kilomètres, surtout en demandant, tiens, tu mets combien de temps ? et je crois même que c'était en dehors du cercle des runners donc c'est comme si je disais à ma mère tiens j'ai couru 40 bornes et elle me dirait en combien de temps tu l'as fait ? je dis bah pourquoi c'est important ? c'est important de savoir combien de temps ? et elle le dit si moi j'ai envie de courir un 5 km en 1h30 bah je cours mon 5 km en 1h30 point, j'ai de compte à rendre à personne et j'aimerais que ce soit incrusté dans votre... façon de penser dans votre mentalité on peut se regarder un petit peu les chiffres des autres parce que c'est humain parce que moi aussi je le fais donc je me dis que si moi je le fais peut-être que sûrement la majorité le fait aussi et c'est pas un c'est pas négatif que de regarder ce que fait le voisin mais par contre ça peut être négatif si tu commences à te comparer en disant ah non il a couru deux fois plus que moi est ce que c'est mon téléphone qui sonne c'est super même en mode vibreur il sonne j'adore est-ce que je fais mal mon entraînement zut on prépare la même course et il court deux fois plus attention ça dépend si t'es organisé ou pas si tu es entraîné enfin si tu gères tes entraînements mais il faut s'inspirer parfois des entraînements des autres pour se donner des idées pour se dire ah tiens il a fait ça pourquoi pas mais sincèrement T'as fait un 10 km ? Bah écoute, qu'est-ce qu'on en a à foutre du temps que t'as mis ? Sauf peut-être pour une course. Et encore, si t'as un challenge. Moi, mes courses, je donne... Est-ce que je... Je sais pas combien... Est-ce que je donne les temps, tu vois ? Généralement, je donne pas mon classement, parce que mon classement, moi, je m'en fiche. Même si je le regarde, je le connais, tu vois. Mais je suis pas là à dire, tiens, j'étais 50ème sur 500. Aucun... C'est quoi l'idée derrière ? C'est que tu veux une médaille ? C'est que je veux une deuxième médaille ? Je veux que tout le monde me dise « c'est bien, t'es trop fort » . Non, c'est pas ça. Moi, ce que je veux, c'est inspirer les gens pour t'inspirer peut-être, pour te montrer que tout est possible. Vraiment, tout est possible. Je n'ai pas dit que tout était facile, j'ai dit que tout est possible à partir du moment où on s'accorde le droit d'y croire. Si tu ne penses pas un jour que tu vas y arriver, pourquoi tu mettrais en place des choses pour y arriver ? forcément tu ne ferais rien et en plus ce serait l'inverse. À force de se dire j'y arriverai pas, c'est trop dur, c'est trop difficile, c'est pas pour moi, je ne suis pas fait pour courir ou je ne sais pas. C'est un ancrage à frais, c'est limite une visualisation négative. Donc ça il faut absolument éviter et je voulais rebondir un petit peu sur la deuxième chose qui m'est arrivée aujourd'hui, c'est que je vais arrêter quelques coachés là, normal ça tourne c'est après ils volent de leurs propres ailes et c'est vrai que il y en a ils m'ont dit ah bah plus que plus que trois jours puis après on se quitte quoi c'est fini et ils étaient ils étaient deux en plus ils étaient presque ému, comme si on avait pu se revoir, comme si c'était fini. Or, ce n'est jamais fini, parce qu'ils savent que je suis accessible après, quand même, s'ils ont des questions, je ne vais pas leur dire, écoute, tu ne m'as pas payé, donc je ne te réponds pas. Non, je ne suis pas du tout comme ça. Mais du coup, voilà, c'est presque nostalgique, et c'est là où il faut croire que c'est possible. Et ces gens-là, ces coachés, s'ils n'avaient pas fait... m'avait pas fait confiance, s'ils avaient pas pris la décision un jour de se dire ok je fais appel à Raphaël parce que j'ai un objectif, peut-être qu'ils n'auraient jamais progressé comme ils ont progressé et peut-être qu'ils n'auraient pas réussi la course qu'ils ont réussi, tu vois il y a cette prise de décision, alors je ne dis pas qu'il faut prendre la décision de prendre mon coaching je dis simplement que à un moment ou à un autre il faut prendre la décision qui va changer ta façon de penser pour atteindre tes objectifs Merci. ton rêve, que ce soit prendre un coaching, mais ça c'est en option, c'est surtout croire que c'est possible. Et après, ok, on pose les bases, on prend un crayon, on écrit, ok, je veux courir l'UTMB parce que c'est mon rêve. Ok, en combien de temps tu penses que c'est possible ? Ok, en 4 ans, allez, je pars de zéro, en 4-5 ans, pourquoi pas ? Allez, je me fixe 5 ans. Ok, première année, c'est quoi les objectifs ? Alors je ne te demande pas non plus de planifier année après année, mais c'est bien de planifier les gros défis dans l'année, en termes de distance de course et de format surtout. Comme ça, ça t'évitera de faire des conneries, de partir trop vite, trop fort, parce que oui, tu seras bien au début, tu ne seras pas blessé, un petit peu d'euphorie, tu vas vite progresser parce qu'on progresse vite au début. Mais si, j'allais dire, si tu as le malheur de vite progresser au début sans te blesser, il n'y a rien qui va te freiner. Il n'y a rien qui va te freiner. Pourquoi tu arrêterais de toujours courir plus, plus vite, plus longtemps ? Pourquoi ? Si tout va bien. Mais ça, ça ne tient pas. Ça ne tient pas parce qu'il y a un moment où tu vas te blesser, forcément, parce que c'est toujours ce facteur-là qui nous fait nous limiter, surtout au début, parce qu'on n'a pas cette notion de progressivité, on n'a pas cette notion de récupération. On n'a pas ça. Pourquoi on l'aurait ? En fait, tu l'aurais si tu faisais appel aussi à un coach qui t'expliquerait tout ça. Donc là, le coach peut te permettre de te faire gagner du temps. Mais si tu n'en as pas, ce n'est pas un souci d'ailleurs, évidemment. Mais moi, je te conseille de mettre des jalons, des gros jalons, la grosse course peut-être de chaque année pour te dire, OK, l'année prochaine, je veux courir tel format parce que j'ai fait un 20 km. L'année prochaine, j'aimerais bien courir un 40 ou un 50. OK, c'est validé. L'année suivante, j'aimerais bien courir un... un 70, 80, et peut-être un 100 si vraiment tu es sportif, que tu cours souvent, ok, pourquoi pas ? Mais tu vois que le 160, si tu ne l'as pas envisagé dès le départ, tu as au moins couru 2-3 ans avant d'y penser sérieusement. Et peut-être que ça va te sauver la vie à la place d'y penser très rapidement quand tu as claqué un 50 km avec du dénivelé, tu t'es enflammé, tu te dis, ouh, super, je l'ai terminé super bien, là je pense que l'année prochaine je m'inscris au 170 de l'UTMB, ou pire parce que 170 de UTMB Ce n'est pas non plus le très gros ultra non plus. Il y en a qui sont quand même plus difficiles. Bon, je ne crache pas. Moi, je ne l'ai pas fait parce qu'il y a beaucoup de monde. Je le ferai en off, mais ça reste quand même une très belle course. Les panoramas sont géniaux. Très beau. Enfin, voilà, c'est le Mont Blanc. Tu fais le tour du Mont Blanc, c'est cool. Puis, il y a l'ambiance. C'est un milieu alpin. C'est top. Mais du coup, le fait de... le fait de mettre des jalons comme ça, des courses, ça va te permettre d'éviter de faire des conneries. Et ça va avec le droit, comme j'ai dit, de rêver tout simplement. Si tu n'as pas ce rêve en toi, cette possibilité, tu te dis, je vais y arriver. Je vais y arriver un jour, j'aimerais bien faire cette course. En fait, soit tu fais comme moi, tu ne te dis rien. Moi, je ne sais pas pourquoi. Mais j'ai rien dit en fait. J'ai fait 20, 30, 40, 60, 70, 100, 160 et puis à force de rien me dire, je suis arrivé à 320 km. Bon ben voilà quoi. Donc c'est vrai que je ne me suis pas lancé forcément un... Ah je ne sais pas, si à un moment je me suis dit tiens le 100 km, c'est cool quand même. J'aimerais bien tu vois. mais ça s'est fait tellement naturellement que je ne me suis pas mis de de pression par rapport à ça Et je pense que c'est ce qui m'a sauvé aussi, de ne pas mettre la pression, de dire, moi, je veux courir l'UTMB dans trois ans. En fait, non, c'est venu naturellement. Donc ça aussi, ça peut être un aspect qui te convienne par rapport à ton caractère, ton profil. Il n'y a pas forcément besoin non plus de se mettre des jalons comme ça. Mais c'est vrai que quand j'y repense, moi, les jalons, ils étaient là. À partir du moment où j'arrivais à courir un 30 km, je me suis dit, tiens, je ferais bien 40. Et puis le 40 a été validé. certains ponçon tiens je ferais bien 70 Et 70, 100, 100, 160, voilà, ça s'est fait comme ça. Effectivement, si, par année, j'ai validé ça comme ça. Mais ça s'est fait un petit peu d'une manière, j'allais dire artisanale, mais oui, sans planifier sur un papier, machin. Donc voilà, c'était mon petit message du soir. Je ne vais pas m'étaler là-dessus, mais je pense qu'il faut, et si tu m'écoutes, c'est que tu cours déjà. Donc, tu as déjà commencé à mettre les pierres l'une après l'autre pour construire les bases de ton rêve en fait. C'est quoi ton rêve finalement ? C'est quoi ? Est-ce que c'est une course en particulier ? Est-ce que c'est plusieurs courses ? Est-ce que c'est courir sans te blesser de plus en plus ? Est-ce que c'est un jour faire telle course ? Parce qu'une fois qu'on a atteint cette course, qu'est-ce qu'on fait derrière ? En fait, on ne court pas derrière nos rêves, mais on en trouve. toujours des nouveaux. Et ce qui est important, c'est de trouver des rêves à notre hauteur par rapport au temps qu'on y met pour y accéder. Tu ne vas pas te claquer un 100 km dans 6 mois si tu as l'habitude de faire que des 20 km. Tu peux, si tu veux, tu vois, tu peux. Mais dans quel état tu vas le faire ? C'est ça qui est important, le chemin. Mais après, ça c'est ce qui est important pour moi. Je sais que c'est important aussi pour une majorité d'entre vous. Si maintenant toi, c'est Et... C'est qu'importe finalement le chemin, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, bon ok, mais moi je trouve que le chemin quand même pour y arriver entre les entraînements et de bien vivre sa course, c'est hyper important. Et après voilà, dans les coachings, s'il y en a qui me dit moi je vais faire tel temps machin, ok, bon écoute, on va tout mettre en place pour ça. Si ton kiff c'est d'arriver à tel temps machin, pas de problème, c'est pas le mien. Mais je comprends que ce soit le tien et il n'y a pas de problème, on met les séances qui vont avec pour atteindre ton objectif. Mais il faut qu'on se mette la possibilité, les amis, de rêver toujours de plus en plus grand. Et pas forcément rêver, bim, la grosse étoile dès le départ. Déjà mettre les baskets, aller courir et puis petit à petit progresser et puis de se dire, ok, là j'ai pas pu ou j'ai abandonné ou machin, ok, c'est pas grave. T'as pas 85 ans, t'as pas 90 ans, t'as pas 100 ans, tu vois ce que je veux dire. L'année prochaine, normalement, tu continues à courir. Écoute, tu auras un an de plus. On va s'entraîner. Tu vas t'entraîner. Tu vas te bonifier. Tu vas voir ce qui n'a pas été. Et puis, hop, tu retentes ton défi. Et normalement, ça devrait passer. Il n'y a pas d'échec. Soit on gagne, soit on apprend. Voilà. Il faut vraiment se mettre dans ce move-là de, OK, dès que tu sors, tu as gagné déjà. Voilà. Dès que tu sors, tu as gagné. et je peux te dire qu'en ce moment, c'est chiant de sortir. Entre la météo où il y a 40 degrés et puis le lendemain il y a de la flotte, il fait 10 degrés. Donc ouais, c'est la vie de coureur, de trailer. Et ça forge le mental et c'est là où on se révèle petit à petit. Moi j'adore courir sous la pluie. Mais une fois que j'y suis, tu vois. Pas quand je dois mettre mes baskets. Bon allez, j'ai dit que j'arrêtais, ça fait déjà 13 minutes. Si t'as des questions, écoute, n'hésite pas. Et puis merci à tous ceux qui partagent mes stories. Mes guides, mes newsletters que j'ai mis. Je n'ai pas retrouvé la personne qui a partagé ma newsletter en story avec le lien de la newsletter. Je ne l'ai pas retrouvé malheureusement. Donc si tu m'écoutes, merci à toi d'avoir fait ça. C'est super gentil de ta part. Et merci à tous ceux aussi qui me disent merci pour le podcast parce que c'est des super conseils. Donc moi, ça me motive à pondre un épisode à 22h26 maintenant du soir alors que je suis fatigué. je me dis que tu seras content de trouver l'épisode demain à ton réveil. Et ça, c'est cool. C'est ce qui me motive. Donc, merci pour ça. Et moi aussi, je rêve grand pour ce podcast. Je ne te dis pas jusqu'où je rêve, mais je rêve grand. Voilà. Allez, sur ce, passez une très belle journée, les amis. Et à très vite. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et objectifs de course

    00:13

  • L'importance de la mentalité dans la course

    00:51

  • Ne pas se comparer aux autres coureurs

    02:29

  • L'importance de croire en soi

    04:41

  • Fixer des objectifs réalistes et progressifs

    06:11

  • Rêver grand et avancer sans pression

    10:58

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As-tu déjà ressenti cette pression de devoir performer à tout prix en course à pied?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail!", je partage avec toi des réflexions essentielles sur l'importance de la mentalité dans notre pratique de la course. Trop souvent, nous mesurons notre succès par le chrono, oubliant que le véritable plaisir réside dans le fait de courir et d'atteindre nos propres objectifs personnels. Je te raconte une anecdote marquante, où une coureuse a été interrogée sur son temps après avoir parcouru 20 km. Cela m'a fait réfléchir à cette obsession du temps qui peut parfois nous freiner. Pourquoi ne pas se concentrer sur nos progrès, même les plus petits?


En tant que coach, j'ai vu de mes propres yeux combien il est crucial de croire en soi pour surmonter les obstacles. Chaque coureur, qu'il soit novice ou expérimenté, doit se fixer des objectifs réalistes et progressifs. Je t'encourage à rêver grand, mais aussi à apprécier chaque pas que tu fais sur le chemin de la course, que ce soit un premier kilomètre, un 10 kilomètres, ou même un marathon. L'épisode insiste sur le fait que chaque course, même les ultra trails, commence par un premier pas, et chaque pas compte dans notre parcours.


Nous aborderons également des conseils pratiques sur la préparation mentale, l'entraînement running, et l'importance de choisir les bonnes chaussures de course et les boissons d'effort adaptées à tes besoins. Que tu sois en train de te préparer pour un trail long ou que tu cherches simplement à améliorer ton endurance, cet épisode est fait pour toi. Le podcast "Du 5km à l'ultratrail!" est là pour t'accompagner dans cette aventure passionnante qu'est la course à pied.


Alors, es-tu prêt à redéfinir ta vision de la course et à te concentrer sur ce qui compte vraiment? Écoute cet épisode et découvre comment chaque pas que tu fais peut te rapprocher de tes rêves, peu importe les défis que tu rencontres en chemin.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et bienvenue à le style heureux neuzer honneur dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partagent des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied salut les amis j'espère que vous allez bien en cette nouvelle journée, je ne vais pas dire le jour parce que je le connais, si je le connais, mais je ne vais pas le dire parce que finalement si tu écoutes cet épisode un autre jour, finalement tu n'en as rien à faire, de savoir quel jour sort l'épisode, donc voilà, très bonne journée à toi, j'espère que tu vas bien, alors de quoi je vais te parler ? Alors déjà, je te parle en fin de journée. J'ai hésité à faire cet épisode parce que bon, voilà, il est 22h10. Mais je me suis dit, tiens, peut-être que ce serait pas mal d'aller au lit pour être en forme le lendemain. Mais quand même, j'ai tenu à... à prendre le micro parce que j'ai traîné un petit peu sur les réseaux et je suis tombé sur une vidéo notamment alors est-ce que c'est sur tiktok d'une, et je suis assez d'accord d'ailleurs, d'une jeune fille qui venait de faire 20 kilomètres route 20 kilomètres route et ça l'a étonné que quand elle en a parlé la première chose que lui ont dit ses potes runners c'est en combien de temps tu l'as fait et C'est vraiment ça. C'est vraiment ça, pas le problème. Je ne sais pas si c'est un problème. Mais 20 kilomètres, j'ai envie de te dire, va déjà marcher 20 kilomètres. Tu en as pour quelques heures et ce n'est pas donné à tout le monde. Même un 10 kilomètres, en fait, il n'y en a pas beaucoup dans la population mondiale qui court des 10 kilomètres. Donc, c'est vrai que banaliser à 20 kilomètres, surtout en demandant, tiens, tu mets combien de temps ? et je crois même que c'était en dehors du cercle des runners donc c'est comme si je disais à ma mère tiens j'ai couru 40 bornes et elle me dirait en combien de temps tu l'as fait ? je dis bah pourquoi c'est important ? c'est important de savoir combien de temps ? et elle le dit si moi j'ai envie de courir un 5 km en 1h30 bah je cours mon 5 km en 1h30 point, j'ai de compte à rendre à personne et j'aimerais que ce soit incrusté dans votre... façon de penser dans votre mentalité on peut se regarder un petit peu les chiffres des autres parce que c'est humain parce que moi aussi je le fais donc je me dis que si moi je le fais peut-être que sûrement la majorité le fait aussi et c'est pas un c'est pas négatif que de regarder ce que fait le voisin mais par contre ça peut être négatif si tu commences à te comparer en disant ah non il a couru deux fois plus que moi est ce que c'est mon téléphone qui sonne c'est super même en mode vibreur il sonne j'adore est-ce que je fais mal mon entraînement zut on prépare la même course et il court deux fois plus attention ça dépend si t'es organisé ou pas si tu es entraîné enfin si tu gères tes entraînements mais il faut s'inspirer parfois des entraînements des autres pour se donner des idées pour se dire ah tiens il a fait ça pourquoi pas mais sincèrement T'as fait un 10 km ? Bah écoute, qu'est-ce qu'on en a à foutre du temps que t'as mis ? Sauf peut-être pour une course. Et encore, si t'as un challenge. Moi, mes courses, je donne... Est-ce que je... Je sais pas combien... Est-ce que je donne les temps, tu vois ? Généralement, je donne pas mon classement, parce que mon classement, moi, je m'en fiche. Même si je le regarde, je le connais, tu vois. Mais je suis pas là à dire, tiens, j'étais 50ème sur 500. Aucun... C'est quoi l'idée derrière ? C'est que tu veux une médaille ? C'est que je veux une deuxième médaille ? Je veux que tout le monde me dise « c'est bien, t'es trop fort » . Non, c'est pas ça. Moi, ce que je veux, c'est inspirer les gens pour t'inspirer peut-être, pour te montrer que tout est possible. Vraiment, tout est possible. Je n'ai pas dit que tout était facile, j'ai dit que tout est possible à partir du moment où on s'accorde le droit d'y croire. Si tu ne penses pas un jour que tu vas y arriver, pourquoi tu mettrais en place des choses pour y arriver ? forcément tu ne ferais rien et en plus ce serait l'inverse. À force de se dire j'y arriverai pas, c'est trop dur, c'est trop difficile, c'est pas pour moi, je ne suis pas fait pour courir ou je ne sais pas. C'est un ancrage à frais, c'est limite une visualisation négative. Donc ça il faut absolument éviter et je voulais rebondir un petit peu sur la deuxième chose qui m'est arrivée aujourd'hui, c'est que je vais arrêter quelques coachés là, normal ça tourne c'est après ils volent de leurs propres ailes et c'est vrai que il y en a ils m'ont dit ah bah plus que plus que trois jours puis après on se quitte quoi c'est fini et ils étaient ils étaient deux en plus ils étaient presque ému, comme si on avait pu se revoir, comme si c'était fini. Or, ce n'est jamais fini, parce qu'ils savent que je suis accessible après, quand même, s'ils ont des questions, je ne vais pas leur dire, écoute, tu ne m'as pas payé, donc je ne te réponds pas. Non, je ne suis pas du tout comme ça. Mais du coup, voilà, c'est presque nostalgique, et c'est là où il faut croire que c'est possible. Et ces gens-là, ces coachés, s'ils n'avaient pas fait... m'avait pas fait confiance, s'ils avaient pas pris la décision un jour de se dire ok je fais appel à Raphaël parce que j'ai un objectif, peut-être qu'ils n'auraient jamais progressé comme ils ont progressé et peut-être qu'ils n'auraient pas réussi la course qu'ils ont réussi, tu vois il y a cette prise de décision, alors je ne dis pas qu'il faut prendre la décision de prendre mon coaching je dis simplement que à un moment ou à un autre il faut prendre la décision qui va changer ta façon de penser pour atteindre tes objectifs Merci. ton rêve, que ce soit prendre un coaching, mais ça c'est en option, c'est surtout croire que c'est possible. Et après, ok, on pose les bases, on prend un crayon, on écrit, ok, je veux courir l'UTMB parce que c'est mon rêve. Ok, en combien de temps tu penses que c'est possible ? Ok, en 4 ans, allez, je pars de zéro, en 4-5 ans, pourquoi pas ? Allez, je me fixe 5 ans. Ok, première année, c'est quoi les objectifs ? Alors je ne te demande pas non plus de planifier année après année, mais c'est bien de planifier les gros défis dans l'année, en termes de distance de course et de format surtout. Comme ça, ça t'évitera de faire des conneries, de partir trop vite, trop fort, parce que oui, tu seras bien au début, tu ne seras pas blessé, un petit peu d'euphorie, tu vas vite progresser parce qu'on progresse vite au début. Mais si, j'allais dire, si tu as le malheur de vite progresser au début sans te blesser, il n'y a rien qui va te freiner. Il n'y a rien qui va te freiner. Pourquoi tu arrêterais de toujours courir plus, plus vite, plus longtemps ? Pourquoi ? Si tout va bien. Mais ça, ça ne tient pas. Ça ne tient pas parce qu'il y a un moment où tu vas te blesser, forcément, parce que c'est toujours ce facteur-là qui nous fait nous limiter, surtout au début, parce qu'on n'a pas cette notion de progressivité, on n'a pas cette notion de récupération. On n'a pas ça. Pourquoi on l'aurait ? En fait, tu l'aurais si tu faisais appel aussi à un coach qui t'expliquerait tout ça. Donc là, le coach peut te permettre de te faire gagner du temps. Mais si tu n'en as pas, ce n'est pas un souci d'ailleurs, évidemment. Mais moi, je te conseille de mettre des jalons, des gros jalons, la grosse course peut-être de chaque année pour te dire, OK, l'année prochaine, je veux courir tel format parce que j'ai fait un 20 km. L'année prochaine, j'aimerais bien courir un 40 ou un 50. OK, c'est validé. L'année suivante, j'aimerais bien courir un... un 70, 80, et peut-être un 100 si vraiment tu es sportif, que tu cours souvent, ok, pourquoi pas ? Mais tu vois que le 160, si tu ne l'as pas envisagé dès le départ, tu as au moins couru 2-3 ans avant d'y penser sérieusement. Et peut-être que ça va te sauver la vie à la place d'y penser très rapidement quand tu as claqué un 50 km avec du dénivelé, tu t'es enflammé, tu te dis, ouh, super, je l'ai terminé super bien, là je pense que l'année prochaine je m'inscris au 170 de l'UTMB, ou pire parce que 170 de UTMB Ce n'est pas non plus le très gros ultra non plus. Il y en a qui sont quand même plus difficiles. Bon, je ne crache pas. Moi, je ne l'ai pas fait parce qu'il y a beaucoup de monde. Je le ferai en off, mais ça reste quand même une très belle course. Les panoramas sont géniaux. Très beau. Enfin, voilà, c'est le Mont Blanc. Tu fais le tour du Mont Blanc, c'est cool. Puis, il y a l'ambiance. C'est un milieu alpin. C'est top. Mais du coup, le fait de... le fait de mettre des jalons comme ça, des courses, ça va te permettre d'éviter de faire des conneries. Et ça va avec le droit, comme j'ai dit, de rêver tout simplement. Si tu n'as pas ce rêve en toi, cette possibilité, tu te dis, je vais y arriver. Je vais y arriver un jour, j'aimerais bien faire cette course. En fait, soit tu fais comme moi, tu ne te dis rien. Moi, je ne sais pas pourquoi. Mais j'ai rien dit en fait. J'ai fait 20, 30, 40, 60, 70, 100, 160 et puis à force de rien me dire, je suis arrivé à 320 km. Bon ben voilà quoi. Donc c'est vrai que je ne me suis pas lancé forcément un... Ah je ne sais pas, si à un moment je me suis dit tiens le 100 km, c'est cool quand même. J'aimerais bien tu vois. mais ça s'est fait tellement naturellement que je ne me suis pas mis de de pression par rapport à ça Et je pense que c'est ce qui m'a sauvé aussi, de ne pas mettre la pression, de dire, moi, je veux courir l'UTMB dans trois ans. En fait, non, c'est venu naturellement. Donc ça aussi, ça peut être un aspect qui te convienne par rapport à ton caractère, ton profil. Il n'y a pas forcément besoin non plus de se mettre des jalons comme ça. Mais c'est vrai que quand j'y repense, moi, les jalons, ils étaient là. À partir du moment où j'arrivais à courir un 30 km, je me suis dit, tiens, je ferais bien 40. Et puis le 40 a été validé. certains ponçon tiens je ferais bien 70 Et 70, 100, 100, 160, voilà, ça s'est fait comme ça. Effectivement, si, par année, j'ai validé ça comme ça. Mais ça s'est fait un petit peu d'une manière, j'allais dire artisanale, mais oui, sans planifier sur un papier, machin. Donc voilà, c'était mon petit message du soir. Je ne vais pas m'étaler là-dessus, mais je pense qu'il faut, et si tu m'écoutes, c'est que tu cours déjà. Donc, tu as déjà commencé à mettre les pierres l'une après l'autre pour construire les bases de ton rêve en fait. C'est quoi ton rêve finalement ? C'est quoi ? Est-ce que c'est une course en particulier ? Est-ce que c'est plusieurs courses ? Est-ce que c'est courir sans te blesser de plus en plus ? Est-ce que c'est un jour faire telle course ? Parce qu'une fois qu'on a atteint cette course, qu'est-ce qu'on fait derrière ? En fait, on ne court pas derrière nos rêves, mais on en trouve. toujours des nouveaux. Et ce qui est important, c'est de trouver des rêves à notre hauteur par rapport au temps qu'on y met pour y accéder. Tu ne vas pas te claquer un 100 km dans 6 mois si tu as l'habitude de faire que des 20 km. Tu peux, si tu veux, tu vois, tu peux. Mais dans quel état tu vas le faire ? C'est ça qui est important, le chemin. Mais après, ça c'est ce qui est important pour moi. Je sais que c'est important aussi pour une majorité d'entre vous. Si maintenant toi, c'est Et... C'est qu'importe finalement le chemin, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, bon ok, mais moi je trouve que le chemin quand même pour y arriver entre les entraînements et de bien vivre sa course, c'est hyper important. Et après voilà, dans les coachings, s'il y en a qui me dit moi je vais faire tel temps machin, ok, bon écoute, on va tout mettre en place pour ça. Si ton kiff c'est d'arriver à tel temps machin, pas de problème, c'est pas le mien. Mais je comprends que ce soit le tien et il n'y a pas de problème, on met les séances qui vont avec pour atteindre ton objectif. Mais il faut qu'on se mette la possibilité, les amis, de rêver toujours de plus en plus grand. Et pas forcément rêver, bim, la grosse étoile dès le départ. Déjà mettre les baskets, aller courir et puis petit à petit progresser et puis de se dire, ok, là j'ai pas pu ou j'ai abandonné ou machin, ok, c'est pas grave. T'as pas 85 ans, t'as pas 90 ans, t'as pas 100 ans, tu vois ce que je veux dire. L'année prochaine, normalement, tu continues à courir. Écoute, tu auras un an de plus. On va s'entraîner. Tu vas t'entraîner. Tu vas te bonifier. Tu vas voir ce qui n'a pas été. Et puis, hop, tu retentes ton défi. Et normalement, ça devrait passer. Il n'y a pas d'échec. Soit on gagne, soit on apprend. Voilà. Il faut vraiment se mettre dans ce move-là de, OK, dès que tu sors, tu as gagné déjà. Voilà. Dès que tu sors, tu as gagné. et je peux te dire qu'en ce moment, c'est chiant de sortir. Entre la météo où il y a 40 degrés et puis le lendemain il y a de la flotte, il fait 10 degrés. Donc ouais, c'est la vie de coureur, de trailer. Et ça forge le mental et c'est là où on se révèle petit à petit. Moi j'adore courir sous la pluie. Mais une fois que j'y suis, tu vois. Pas quand je dois mettre mes baskets. Bon allez, j'ai dit que j'arrêtais, ça fait déjà 13 minutes. Si t'as des questions, écoute, n'hésite pas. Et puis merci à tous ceux qui partagent mes stories. Mes guides, mes newsletters que j'ai mis. Je n'ai pas retrouvé la personne qui a partagé ma newsletter en story avec le lien de la newsletter. Je ne l'ai pas retrouvé malheureusement. Donc si tu m'écoutes, merci à toi d'avoir fait ça. C'est super gentil de ta part. Et merci à tous ceux aussi qui me disent merci pour le podcast parce que c'est des super conseils. Donc moi, ça me motive à pondre un épisode à 22h26 maintenant du soir alors que je suis fatigué. je me dis que tu seras content de trouver l'épisode demain à ton réveil. Et ça, c'est cool. C'est ce qui me motive. Donc, merci pour ça. Et moi aussi, je rêve grand pour ce podcast. Je ne te dis pas jusqu'où je rêve, mais je rêve grand. Voilà. Allez, sur ce, passez une très belle journée, les amis. Et à très vite. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et objectifs de course

    00:13

  • L'importance de la mentalité dans la course

    00:51

  • Ne pas se comparer aux autres coureurs

    02:29

  • L'importance de croire en soi

    04:41

  • Fixer des objectifs réalistes et progressifs

    06:11

  • Rêver grand et avancer sans pression

    10:58

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Description


Mes liens pour toi:



As-tu déjà ressenti cette pression de devoir performer à tout prix en course à pied?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail!", je partage avec toi des réflexions essentielles sur l'importance de la mentalité dans notre pratique de la course. Trop souvent, nous mesurons notre succès par le chrono, oubliant que le véritable plaisir réside dans le fait de courir et d'atteindre nos propres objectifs personnels. Je te raconte une anecdote marquante, où une coureuse a été interrogée sur son temps après avoir parcouru 20 km. Cela m'a fait réfléchir à cette obsession du temps qui peut parfois nous freiner. Pourquoi ne pas se concentrer sur nos progrès, même les plus petits?


En tant que coach, j'ai vu de mes propres yeux combien il est crucial de croire en soi pour surmonter les obstacles. Chaque coureur, qu'il soit novice ou expérimenté, doit se fixer des objectifs réalistes et progressifs. Je t'encourage à rêver grand, mais aussi à apprécier chaque pas que tu fais sur le chemin de la course, que ce soit un premier kilomètre, un 10 kilomètres, ou même un marathon. L'épisode insiste sur le fait que chaque course, même les ultra trails, commence par un premier pas, et chaque pas compte dans notre parcours.


Nous aborderons également des conseils pratiques sur la préparation mentale, l'entraînement running, et l'importance de choisir les bonnes chaussures de course et les boissons d'effort adaptées à tes besoins. Que tu sois en train de te préparer pour un trail long ou que tu cherches simplement à améliorer ton endurance, cet épisode est fait pour toi. Le podcast "Du 5km à l'ultratrail!" est là pour t'accompagner dans cette aventure passionnante qu'est la course à pied.


Alors, es-tu prêt à redéfinir ta vision de la course et à te concentrer sur ce qui compte vraiment? Écoute cet épisode et découvre comment chaque pas que tu fais peut te rapprocher de tes rêves, peu importe les défis que tu rencontres en chemin.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et bienvenue à le style heureux neuzer honneur dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partagent des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied salut les amis j'espère que vous allez bien en cette nouvelle journée, je ne vais pas dire le jour parce que je le connais, si je le connais, mais je ne vais pas le dire parce que finalement si tu écoutes cet épisode un autre jour, finalement tu n'en as rien à faire, de savoir quel jour sort l'épisode, donc voilà, très bonne journée à toi, j'espère que tu vas bien, alors de quoi je vais te parler ? Alors déjà, je te parle en fin de journée. J'ai hésité à faire cet épisode parce que bon, voilà, il est 22h10. Mais je me suis dit, tiens, peut-être que ce serait pas mal d'aller au lit pour être en forme le lendemain. Mais quand même, j'ai tenu à... à prendre le micro parce que j'ai traîné un petit peu sur les réseaux et je suis tombé sur une vidéo notamment alors est-ce que c'est sur tiktok d'une, et je suis assez d'accord d'ailleurs, d'une jeune fille qui venait de faire 20 kilomètres route 20 kilomètres route et ça l'a étonné que quand elle en a parlé la première chose que lui ont dit ses potes runners c'est en combien de temps tu l'as fait et C'est vraiment ça. C'est vraiment ça, pas le problème. Je ne sais pas si c'est un problème. Mais 20 kilomètres, j'ai envie de te dire, va déjà marcher 20 kilomètres. Tu en as pour quelques heures et ce n'est pas donné à tout le monde. Même un 10 kilomètres, en fait, il n'y en a pas beaucoup dans la population mondiale qui court des 10 kilomètres. Donc, c'est vrai que banaliser à 20 kilomètres, surtout en demandant, tiens, tu mets combien de temps ? et je crois même que c'était en dehors du cercle des runners donc c'est comme si je disais à ma mère tiens j'ai couru 40 bornes et elle me dirait en combien de temps tu l'as fait ? je dis bah pourquoi c'est important ? c'est important de savoir combien de temps ? et elle le dit si moi j'ai envie de courir un 5 km en 1h30 bah je cours mon 5 km en 1h30 point, j'ai de compte à rendre à personne et j'aimerais que ce soit incrusté dans votre... façon de penser dans votre mentalité on peut se regarder un petit peu les chiffres des autres parce que c'est humain parce que moi aussi je le fais donc je me dis que si moi je le fais peut-être que sûrement la majorité le fait aussi et c'est pas un c'est pas négatif que de regarder ce que fait le voisin mais par contre ça peut être négatif si tu commences à te comparer en disant ah non il a couru deux fois plus que moi est ce que c'est mon téléphone qui sonne c'est super même en mode vibreur il sonne j'adore est-ce que je fais mal mon entraînement zut on prépare la même course et il court deux fois plus attention ça dépend si t'es organisé ou pas si tu es entraîné enfin si tu gères tes entraînements mais il faut s'inspirer parfois des entraînements des autres pour se donner des idées pour se dire ah tiens il a fait ça pourquoi pas mais sincèrement T'as fait un 10 km ? Bah écoute, qu'est-ce qu'on en a à foutre du temps que t'as mis ? Sauf peut-être pour une course. Et encore, si t'as un challenge. Moi, mes courses, je donne... Est-ce que je... Je sais pas combien... Est-ce que je donne les temps, tu vois ? Généralement, je donne pas mon classement, parce que mon classement, moi, je m'en fiche. Même si je le regarde, je le connais, tu vois. Mais je suis pas là à dire, tiens, j'étais 50ème sur 500. Aucun... C'est quoi l'idée derrière ? C'est que tu veux une médaille ? C'est que je veux une deuxième médaille ? Je veux que tout le monde me dise « c'est bien, t'es trop fort » . Non, c'est pas ça. Moi, ce que je veux, c'est inspirer les gens pour t'inspirer peut-être, pour te montrer que tout est possible. Vraiment, tout est possible. Je n'ai pas dit que tout était facile, j'ai dit que tout est possible à partir du moment où on s'accorde le droit d'y croire. Si tu ne penses pas un jour que tu vas y arriver, pourquoi tu mettrais en place des choses pour y arriver ? forcément tu ne ferais rien et en plus ce serait l'inverse. À force de se dire j'y arriverai pas, c'est trop dur, c'est trop difficile, c'est pas pour moi, je ne suis pas fait pour courir ou je ne sais pas. C'est un ancrage à frais, c'est limite une visualisation négative. Donc ça il faut absolument éviter et je voulais rebondir un petit peu sur la deuxième chose qui m'est arrivée aujourd'hui, c'est que je vais arrêter quelques coachés là, normal ça tourne c'est après ils volent de leurs propres ailes et c'est vrai que il y en a ils m'ont dit ah bah plus que plus que trois jours puis après on se quitte quoi c'est fini et ils étaient ils étaient deux en plus ils étaient presque ému, comme si on avait pu se revoir, comme si c'était fini. Or, ce n'est jamais fini, parce qu'ils savent que je suis accessible après, quand même, s'ils ont des questions, je ne vais pas leur dire, écoute, tu ne m'as pas payé, donc je ne te réponds pas. Non, je ne suis pas du tout comme ça. Mais du coup, voilà, c'est presque nostalgique, et c'est là où il faut croire que c'est possible. Et ces gens-là, ces coachés, s'ils n'avaient pas fait... m'avait pas fait confiance, s'ils avaient pas pris la décision un jour de se dire ok je fais appel à Raphaël parce que j'ai un objectif, peut-être qu'ils n'auraient jamais progressé comme ils ont progressé et peut-être qu'ils n'auraient pas réussi la course qu'ils ont réussi, tu vois il y a cette prise de décision, alors je ne dis pas qu'il faut prendre la décision de prendre mon coaching je dis simplement que à un moment ou à un autre il faut prendre la décision qui va changer ta façon de penser pour atteindre tes objectifs Merci. ton rêve, que ce soit prendre un coaching, mais ça c'est en option, c'est surtout croire que c'est possible. Et après, ok, on pose les bases, on prend un crayon, on écrit, ok, je veux courir l'UTMB parce que c'est mon rêve. Ok, en combien de temps tu penses que c'est possible ? Ok, en 4 ans, allez, je pars de zéro, en 4-5 ans, pourquoi pas ? Allez, je me fixe 5 ans. Ok, première année, c'est quoi les objectifs ? Alors je ne te demande pas non plus de planifier année après année, mais c'est bien de planifier les gros défis dans l'année, en termes de distance de course et de format surtout. Comme ça, ça t'évitera de faire des conneries, de partir trop vite, trop fort, parce que oui, tu seras bien au début, tu ne seras pas blessé, un petit peu d'euphorie, tu vas vite progresser parce qu'on progresse vite au début. Mais si, j'allais dire, si tu as le malheur de vite progresser au début sans te blesser, il n'y a rien qui va te freiner. Il n'y a rien qui va te freiner. Pourquoi tu arrêterais de toujours courir plus, plus vite, plus longtemps ? Pourquoi ? Si tout va bien. Mais ça, ça ne tient pas. Ça ne tient pas parce qu'il y a un moment où tu vas te blesser, forcément, parce que c'est toujours ce facteur-là qui nous fait nous limiter, surtout au début, parce qu'on n'a pas cette notion de progressivité, on n'a pas cette notion de récupération. On n'a pas ça. Pourquoi on l'aurait ? En fait, tu l'aurais si tu faisais appel aussi à un coach qui t'expliquerait tout ça. Donc là, le coach peut te permettre de te faire gagner du temps. Mais si tu n'en as pas, ce n'est pas un souci d'ailleurs, évidemment. Mais moi, je te conseille de mettre des jalons, des gros jalons, la grosse course peut-être de chaque année pour te dire, OK, l'année prochaine, je veux courir tel format parce que j'ai fait un 20 km. L'année prochaine, j'aimerais bien courir un 40 ou un 50. OK, c'est validé. L'année suivante, j'aimerais bien courir un... un 70, 80, et peut-être un 100 si vraiment tu es sportif, que tu cours souvent, ok, pourquoi pas ? Mais tu vois que le 160, si tu ne l'as pas envisagé dès le départ, tu as au moins couru 2-3 ans avant d'y penser sérieusement. Et peut-être que ça va te sauver la vie à la place d'y penser très rapidement quand tu as claqué un 50 km avec du dénivelé, tu t'es enflammé, tu te dis, ouh, super, je l'ai terminé super bien, là je pense que l'année prochaine je m'inscris au 170 de l'UTMB, ou pire parce que 170 de UTMB Ce n'est pas non plus le très gros ultra non plus. Il y en a qui sont quand même plus difficiles. Bon, je ne crache pas. Moi, je ne l'ai pas fait parce qu'il y a beaucoup de monde. Je le ferai en off, mais ça reste quand même une très belle course. Les panoramas sont géniaux. Très beau. Enfin, voilà, c'est le Mont Blanc. Tu fais le tour du Mont Blanc, c'est cool. Puis, il y a l'ambiance. C'est un milieu alpin. C'est top. Mais du coup, le fait de... le fait de mettre des jalons comme ça, des courses, ça va te permettre d'éviter de faire des conneries. Et ça va avec le droit, comme j'ai dit, de rêver tout simplement. Si tu n'as pas ce rêve en toi, cette possibilité, tu te dis, je vais y arriver. Je vais y arriver un jour, j'aimerais bien faire cette course. En fait, soit tu fais comme moi, tu ne te dis rien. Moi, je ne sais pas pourquoi. Mais j'ai rien dit en fait. J'ai fait 20, 30, 40, 60, 70, 100, 160 et puis à force de rien me dire, je suis arrivé à 320 km. Bon ben voilà quoi. Donc c'est vrai que je ne me suis pas lancé forcément un... Ah je ne sais pas, si à un moment je me suis dit tiens le 100 km, c'est cool quand même. J'aimerais bien tu vois. mais ça s'est fait tellement naturellement que je ne me suis pas mis de de pression par rapport à ça Et je pense que c'est ce qui m'a sauvé aussi, de ne pas mettre la pression, de dire, moi, je veux courir l'UTMB dans trois ans. En fait, non, c'est venu naturellement. Donc ça aussi, ça peut être un aspect qui te convienne par rapport à ton caractère, ton profil. Il n'y a pas forcément besoin non plus de se mettre des jalons comme ça. Mais c'est vrai que quand j'y repense, moi, les jalons, ils étaient là. À partir du moment où j'arrivais à courir un 30 km, je me suis dit, tiens, je ferais bien 40. Et puis le 40 a été validé. certains ponçon tiens je ferais bien 70 Et 70, 100, 100, 160, voilà, ça s'est fait comme ça. Effectivement, si, par année, j'ai validé ça comme ça. Mais ça s'est fait un petit peu d'une manière, j'allais dire artisanale, mais oui, sans planifier sur un papier, machin. Donc voilà, c'était mon petit message du soir. Je ne vais pas m'étaler là-dessus, mais je pense qu'il faut, et si tu m'écoutes, c'est que tu cours déjà. Donc, tu as déjà commencé à mettre les pierres l'une après l'autre pour construire les bases de ton rêve en fait. C'est quoi ton rêve finalement ? C'est quoi ? Est-ce que c'est une course en particulier ? Est-ce que c'est plusieurs courses ? Est-ce que c'est courir sans te blesser de plus en plus ? Est-ce que c'est un jour faire telle course ? Parce qu'une fois qu'on a atteint cette course, qu'est-ce qu'on fait derrière ? En fait, on ne court pas derrière nos rêves, mais on en trouve. toujours des nouveaux. Et ce qui est important, c'est de trouver des rêves à notre hauteur par rapport au temps qu'on y met pour y accéder. Tu ne vas pas te claquer un 100 km dans 6 mois si tu as l'habitude de faire que des 20 km. Tu peux, si tu veux, tu vois, tu peux. Mais dans quel état tu vas le faire ? C'est ça qui est important, le chemin. Mais après, ça c'est ce qui est important pour moi. Je sais que c'est important aussi pour une majorité d'entre vous. Si maintenant toi, c'est Et... C'est qu'importe finalement le chemin, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, bon ok, mais moi je trouve que le chemin quand même pour y arriver entre les entraînements et de bien vivre sa course, c'est hyper important. Et après voilà, dans les coachings, s'il y en a qui me dit moi je vais faire tel temps machin, ok, bon écoute, on va tout mettre en place pour ça. Si ton kiff c'est d'arriver à tel temps machin, pas de problème, c'est pas le mien. Mais je comprends que ce soit le tien et il n'y a pas de problème, on met les séances qui vont avec pour atteindre ton objectif. Mais il faut qu'on se mette la possibilité, les amis, de rêver toujours de plus en plus grand. Et pas forcément rêver, bim, la grosse étoile dès le départ. Déjà mettre les baskets, aller courir et puis petit à petit progresser et puis de se dire, ok, là j'ai pas pu ou j'ai abandonné ou machin, ok, c'est pas grave. T'as pas 85 ans, t'as pas 90 ans, t'as pas 100 ans, tu vois ce que je veux dire. L'année prochaine, normalement, tu continues à courir. Écoute, tu auras un an de plus. On va s'entraîner. Tu vas t'entraîner. Tu vas te bonifier. Tu vas voir ce qui n'a pas été. Et puis, hop, tu retentes ton défi. Et normalement, ça devrait passer. Il n'y a pas d'échec. Soit on gagne, soit on apprend. Voilà. Il faut vraiment se mettre dans ce move-là de, OK, dès que tu sors, tu as gagné déjà. Voilà. Dès que tu sors, tu as gagné. et je peux te dire qu'en ce moment, c'est chiant de sortir. Entre la météo où il y a 40 degrés et puis le lendemain il y a de la flotte, il fait 10 degrés. Donc ouais, c'est la vie de coureur, de trailer. Et ça forge le mental et c'est là où on se révèle petit à petit. Moi j'adore courir sous la pluie. Mais une fois que j'y suis, tu vois. Pas quand je dois mettre mes baskets. Bon allez, j'ai dit que j'arrêtais, ça fait déjà 13 minutes. Si t'as des questions, écoute, n'hésite pas. Et puis merci à tous ceux qui partagent mes stories. Mes guides, mes newsletters que j'ai mis. Je n'ai pas retrouvé la personne qui a partagé ma newsletter en story avec le lien de la newsletter. Je ne l'ai pas retrouvé malheureusement. Donc si tu m'écoutes, merci à toi d'avoir fait ça. C'est super gentil de ta part. Et merci à tous ceux aussi qui me disent merci pour le podcast parce que c'est des super conseils. Donc moi, ça me motive à pondre un épisode à 22h26 maintenant du soir alors que je suis fatigué. je me dis que tu seras content de trouver l'épisode demain à ton réveil. Et ça, c'est cool. C'est ce qui me motive. Donc, merci pour ça. Et moi aussi, je rêve grand pour ce podcast. Je ne te dis pas jusqu'où je rêve, mais je rêve grand. Voilà. Allez, sur ce, passez une très belle journée, les amis. Et à très vite. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et objectifs de course

    00:13

  • L'importance de la mentalité dans la course

    00:51

  • Ne pas se comparer aux autres coureurs

    02:29

  • L'importance de croire en soi

    04:41

  • Fixer des objectifs réalistes et progressifs

    06:11

  • Rêver grand et avancer sans pression

    10:58

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Mes liens pour toi:



As-tu déjà ressenti cette pression de devoir performer à tout prix en course à pied?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail!", je partage avec toi des réflexions essentielles sur l'importance de la mentalité dans notre pratique de la course. Trop souvent, nous mesurons notre succès par le chrono, oubliant que le véritable plaisir réside dans le fait de courir et d'atteindre nos propres objectifs personnels. Je te raconte une anecdote marquante, où une coureuse a été interrogée sur son temps après avoir parcouru 20 km. Cela m'a fait réfléchir à cette obsession du temps qui peut parfois nous freiner. Pourquoi ne pas se concentrer sur nos progrès, même les plus petits?


En tant que coach, j'ai vu de mes propres yeux combien il est crucial de croire en soi pour surmonter les obstacles. Chaque coureur, qu'il soit novice ou expérimenté, doit se fixer des objectifs réalistes et progressifs. Je t'encourage à rêver grand, mais aussi à apprécier chaque pas que tu fais sur le chemin de la course, que ce soit un premier kilomètre, un 10 kilomètres, ou même un marathon. L'épisode insiste sur le fait que chaque course, même les ultra trails, commence par un premier pas, et chaque pas compte dans notre parcours.


Nous aborderons également des conseils pratiques sur la préparation mentale, l'entraînement running, et l'importance de choisir les bonnes chaussures de course et les boissons d'effort adaptées à tes besoins. Que tu sois en train de te préparer pour un trail long ou que tu cherches simplement à améliorer ton endurance, cet épisode est fait pour toi. Le podcast "Du 5km à l'ultratrail!" est là pour t'accompagner dans cette aventure passionnante qu'est la course à pied.


Alors, es-tu prêt à redéfinir ta vision de la course et à te concentrer sur ce qui compte vraiment? Écoute cet épisode et découvre comment chaque pas que tu fais peut te rapprocher de tes rêves, peu importe les défis que tu rencontres en chemin.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    et bienvenue à le style heureux neuzer honneur dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partagent des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied salut les amis j'espère que vous allez bien en cette nouvelle journée, je ne vais pas dire le jour parce que je le connais, si je le connais, mais je ne vais pas le dire parce que finalement si tu écoutes cet épisode un autre jour, finalement tu n'en as rien à faire, de savoir quel jour sort l'épisode, donc voilà, très bonne journée à toi, j'espère que tu vas bien, alors de quoi je vais te parler ? Alors déjà, je te parle en fin de journée. J'ai hésité à faire cet épisode parce que bon, voilà, il est 22h10. Mais je me suis dit, tiens, peut-être que ce serait pas mal d'aller au lit pour être en forme le lendemain. Mais quand même, j'ai tenu à... à prendre le micro parce que j'ai traîné un petit peu sur les réseaux et je suis tombé sur une vidéo notamment alors est-ce que c'est sur tiktok d'une, et je suis assez d'accord d'ailleurs, d'une jeune fille qui venait de faire 20 kilomètres route 20 kilomètres route et ça l'a étonné que quand elle en a parlé la première chose que lui ont dit ses potes runners c'est en combien de temps tu l'as fait et C'est vraiment ça. C'est vraiment ça, pas le problème. Je ne sais pas si c'est un problème. Mais 20 kilomètres, j'ai envie de te dire, va déjà marcher 20 kilomètres. Tu en as pour quelques heures et ce n'est pas donné à tout le monde. Même un 10 kilomètres, en fait, il n'y en a pas beaucoup dans la population mondiale qui court des 10 kilomètres. Donc, c'est vrai que banaliser à 20 kilomètres, surtout en demandant, tiens, tu mets combien de temps ? et je crois même que c'était en dehors du cercle des runners donc c'est comme si je disais à ma mère tiens j'ai couru 40 bornes et elle me dirait en combien de temps tu l'as fait ? je dis bah pourquoi c'est important ? c'est important de savoir combien de temps ? et elle le dit si moi j'ai envie de courir un 5 km en 1h30 bah je cours mon 5 km en 1h30 point, j'ai de compte à rendre à personne et j'aimerais que ce soit incrusté dans votre... façon de penser dans votre mentalité on peut se regarder un petit peu les chiffres des autres parce que c'est humain parce que moi aussi je le fais donc je me dis que si moi je le fais peut-être que sûrement la majorité le fait aussi et c'est pas un c'est pas négatif que de regarder ce que fait le voisin mais par contre ça peut être négatif si tu commences à te comparer en disant ah non il a couru deux fois plus que moi est ce que c'est mon téléphone qui sonne c'est super même en mode vibreur il sonne j'adore est-ce que je fais mal mon entraînement zut on prépare la même course et il court deux fois plus attention ça dépend si t'es organisé ou pas si tu es entraîné enfin si tu gères tes entraînements mais il faut s'inspirer parfois des entraînements des autres pour se donner des idées pour se dire ah tiens il a fait ça pourquoi pas mais sincèrement T'as fait un 10 km ? Bah écoute, qu'est-ce qu'on en a à foutre du temps que t'as mis ? Sauf peut-être pour une course. Et encore, si t'as un challenge. Moi, mes courses, je donne... Est-ce que je... Je sais pas combien... Est-ce que je donne les temps, tu vois ? Généralement, je donne pas mon classement, parce que mon classement, moi, je m'en fiche. Même si je le regarde, je le connais, tu vois. Mais je suis pas là à dire, tiens, j'étais 50ème sur 500. Aucun... C'est quoi l'idée derrière ? C'est que tu veux une médaille ? C'est que je veux une deuxième médaille ? Je veux que tout le monde me dise « c'est bien, t'es trop fort » . Non, c'est pas ça. Moi, ce que je veux, c'est inspirer les gens pour t'inspirer peut-être, pour te montrer que tout est possible. Vraiment, tout est possible. Je n'ai pas dit que tout était facile, j'ai dit que tout est possible à partir du moment où on s'accorde le droit d'y croire. Si tu ne penses pas un jour que tu vas y arriver, pourquoi tu mettrais en place des choses pour y arriver ? forcément tu ne ferais rien et en plus ce serait l'inverse. À force de se dire j'y arriverai pas, c'est trop dur, c'est trop difficile, c'est pas pour moi, je ne suis pas fait pour courir ou je ne sais pas. C'est un ancrage à frais, c'est limite une visualisation négative. Donc ça il faut absolument éviter et je voulais rebondir un petit peu sur la deuxième chose qui m'est arrivée aujourd'hui, c'est que je vais arrêter quelques coachés là, normal ça tourne c'est après ils volent de leurs propres ailes et c'est vrai que il y en a ils m'ont dit ah bah plus que plus que trois jours puis après on se quitte quoi c'est fini et ils étaient ils étaient deux en plus ils étaient presque ému, comme si on avait pu se revoir, comme si c'était fini. Or, ce n'est jamais fini, parce qu'ils savent que je suis accessible après, quand même, s'ils ont des questions, je ne vais pas leur dire, écoute, tu ne m'as pas payé, donc je ne te réponds pas. Non, je ne suis pas du tout comme ça. Mais du coup, voilà, c'est presque nostalgique, et c'est là où il faut croire que c'est possible. Et ces gens-là, ces coachés, s'ils n'avaient pas fait... m'avait pas fait confiance, s'ils avaient pas pris la décision un jour de se dire ok je fais appel à Raphaël parce que j'ai un objectif, peut-être qu'ils n'auraient jamais progressé comme ils ont progressé et peut-être qu'ils n'auraient pas réussi la course qu'ils ont réussi, tu vois il y a cette prise de décision, alors je ne dis pas qu'il faut prendre la décision de prendre mon coaching je dis simplement que à un moment ou à un autre il faut prendre la décision qui va changer ta façon de penser pour atteindre tes objectifs Merci. ton rêve, que ce soit prendre un coaching, mais ça c'est en option, c'est surtout croire que c'est possible. Et après, ok, on pose les bases, on prend un crayon, on écrit, ok, je veux courir l'UTMB parce que c'est mon rêve. Ok, en combien de temps tu penses que c'est possible ? Ok, en 4 ans, allez, je pars de zéro, en 4-5 ans, pourquoi pas ? Allez, je me fixe 5 ans. Ok, première année, c'est quoi les objectifs ? Alors je ne te demande pas non plus de planifier année après année, mais c'est bien de planifier les gros défis dans l'année, en termes de distance de course et de format surtout. Comme ça, ça t'évitera de faire des conneries, de partir trop vite, trop fort, parce que oui, tu seras bien au début, tu ne seras pas blessé, un petit peu d'euphorie, tu vas vite progresser parce qu'on progresse vite au début. Mais si, j'allais dire, si tu as le malheur de vite progresser au début sans te blesser, il n'y a rien qui va te freiner. Il n'y a rien qui va te freiner. Pourquoi tu arrêterais de toujours courir plus, plus vite, plus longtemps ? Pourquoi ? Si tout va bien. Mais ça, ça ne tient pas. Ça ne tient pas parce qu'il y a un moment où tu vas te blesser, forcément, parce que c'est toujours ce facteur-là qui nous fait nous limiter, surtout au début, parce qu'on n'a pas cette notion de progressivité, on n'a pas cette notion de récupération. On n'a pas ça. Pourquoi on l'aurait ? En fait, tu l'aurais si tu faisais appel aussi à un coach qui t'expliquerait tout ça. Donc là, le coach peut te permettre de te faire gagner du temps. Mais si tu n'en as pas, ce n'est pas un souci d'ailleurs, évidemment. Mais moi, je te conseille de mettre des jalons, des gros jalons, la grosse course peut-être de chaque année pour te dire, OK, l'année prochaine, je veux courir tel format parce que j'ai fait un 20 km. L'année prochaine, j'aimerais bien courir un 40 ou un 50. OK, c'est validé. L'année suivante, j'aimerais bien courir un... un 70, 80, et peut-être un 100 si vraiment tu es sportif, que tu cours souvent, ok, pourquoi pas ? Mais tu vois que le 160, si tu ne l'as pas envisagé dès le départ, tu as au moins couru 2-3 ans avant d'y penser sérieusement. Et peut-être que ça va te sauver la vie à la place d'y penser très rapidement quand tu as claqué un 50 km avec du dénivelé, tu t'es enflammé, tu te dis, ouh, super, je l'ai terminé super bien, là je pense que l'année prochaine je m'inscris au 170 de l'UTMB, ou pire parce que 170 de UTMB Ce n'est pas non plus le très gros ultra non plus. Il y en a qui sont quand même plus difficiles. Bon, je ne crache pas. Moi, je ne l'ai pas fait parce qu'il y a beaucoup de monde. Je le ferai en off, mais ça reste quand même une très belle course. Les panoramas sont géniaux. Très beau. Enfin, voilà, c'est le Mont Blanc. Tu fais le tour du Mont Blanc, c'est cool. Puis, il y a l'ambiance. C'est un milieu alpin. C'est top. Mais du coup, le fait de... le fait de mettre des jalons comme ça, des courses, ça va te permettre d'éviter de faire des conneries. Et ça va avec le droit, comme j'ai dit, de rêver tout simplement. Si tu n'as pas ce rêve en toi, cette possibilité, tu te dis, je vais y arriver. Je vais y arriver un jour, j'aimerais bien faire cette course. En fait, soit tu fais comme moi, tu ne te dis rien. Moi, je ne sais pas pourquoi. Mais j'ai rien dit en fait. J'ai fait 20, 30, 40, 60, 70, 100, 160 et puis à force de rien me dire, je suis arrivé à 320 km. Bon ben voilà quoi. Donc c'est vrai que je ne me suis pas lancé forcément un... Ah je ne sais pas, si à un moment je me suis dit tiens le 100 km, c'est cool quand même. J'aimerais bien tu vois. mais ça s'est fait tellement naturellement que je ne me suis pas mis de de pression par rapport à ça Et je pense que c'est ce qui m'a sauvé aussi, de ne pas mettre la pression, de dire, moi, je veux courir l'UTMB dans trois ans. En fait, non, c'est venu naturellement. Donc ça aussi, ça peut être un aspect qui te convienne par rapport à ton caractère, ton profil. Il n'y a pas forcément besoin non plus de se mettre des jalons comme ça. Mais c'est vrai que quand j'y repense, moi, les jalons, ils étaient là. À partir du moment où j'arrivais à courir un 30 km, je me suis dit, tiens, je ferais bien 40. Et puis le 40 a été validé. certains ponçon tiens je ferais bien 70 Et 70, 100, 100, 160, voilà, ça s'est fait comme ça. Effectivement, si, par année, j'ai validé ça comme ça. Mais ça s'est fait un petit peu d'une manière, j'allais dire artisanale, mais oui, sans planifier sur un papier, machin. Donc voilà, c'était mon petit message du soir. Je ne vais pas m'étaler là-dessus, mais je pense qu'il faut, et si tu m'écoutes, c'est que tu cours déjà. Donc, tu as déjà commencé à mettre les pierres l'une après l'autre pour construire les bases de ton rêve en fait. C'est quoi ton rêve finalement ? C'est quoi ? Est-ce que c'est une course en particulier ? Est-ce que c'est plusieurs courses ? Est-ce que c'est courir sans te blesser de plus en plus ? Est-ce que c'est un jour faire telle course ? Parce qu'une fois qu'on a atteint cette course, qu'est-ce qu'on fait derrière ? En fait, on ne court pas derrière nos rêves, mais on en trouve. toujours des nouveaux. Et ce qui est important, c'est de trouver des rêves à notre hauteur par rapport au temps qu'on y met pour y accéder. Tu ne vas pas te claquer un 100 km dans 6 mois si tu as l'habitude de faire que des 20 km. Tu peux, si tu veux, tu vois, tu peux. Mais dans quel état tu vas le faire ? C'est ça qui est important, le chemin. Mais après, ça c'est ce qui est important pour moi. Je sais que c'est important aussi pour une majorité d'entre vous. Si maintenant toi, c'est Et... C'est qu'importe finalement le chemin, qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse, bon ok, mais moi je trouve que le chemin quand même pour y arriver entre les entraînements et de bien vivre sa course, c'est hyper important. Et après voilà, dans les coachings, s'il y en a qui me dit moi je vais faire tel temps machin, ok, bon écoute, on va tout mettre en place pour ça. Si ton kiff c'est d'arriver à tel temps machin, pas de problème, c'est pas le mien. Mais je comprends que ce soit le tien et il n'y a pas de problème, on met les séances qui vont avec pour atteindre ton objectif. Mais il faut qu'on se mette la possibilité, les amis, de rêver toujours de plus en plus grand. Et pas forcément rêver, bim, la grosse étoile dès le départ. Déjà mettre les baskets, aller courir et puis petit à petit progresser et puis de se dire, ok, là j'ai pas pu ou j'ai abandonné ou machin, ok, c'est pas grave. T'as pas 85 ans, t'as pas 90 ans, t'as pas 100 ans, tu vois ce que je veux dire. L'année prochaine, normalement, tu continues à courir. Écoute, tu auras un an de plus. On va s'entraîner. Tu vas t'entraîner. Tu vas te bonifier. Tu vas voir ce qui n'a pas été. Et puis, hop, tu retentes ton défi. Et normalement, ça devrait passer. Il n'y a pas d'échec. Soit on gagne, soit on apprend. Voilà. Il faut vraiment se mettre dans ce move-là de, OK, dès que tu sors, tu as gagné déjà. Voilà. Dès que tu sors, tu as gagné. et je peux te dire qu'en ce moment, c'est chiant de sortir. Entre la météo où il y a 40 degrés et puis le lendemain il y a de la flotte, il fait 10 degrés. Donc ouais, c'est la vie de coureur, de trailer. Et ça forge le mental et c'est là où on se révèle petit à petit. Moi j'adore courir sous la pluie. Mais une fois que j'y suis, tu vois. Pas quand je dois mettre mes baskets. Bon allez, j'ai dit que j'arrêtais, ça fait déjà 13 minutes. Si t'as des questions, écoute, n'hésite pas. Et puis merci à tous ceux qui partagent mes stories. Mes guides, mes newsletters que j'ai mis. Je n'ai pas retrouvé la personne qui a partagé ma newsletter en story avec le lien de la newsletter. Je ne l'ai pas retrouvé malheureusement. Donc si tu m'écoutes, merci à toi d'avoir fait ça. C'est super gentil de ta part. Et merci à tous ceux aussi qui me disent merci pour le podcast parce que c'est des super conseils. Donc moi, ça me motive à pondre un épisode à 22h26 maintenant du soir alors que je suis fatigué. je me dis que tu seras content de trouver l'épisode demain à ton réveil. Et ça, c'est cool. C'est ce qui me motive. Donc, merci pour ça. Et moi aussi, je rêve grand pour ce podcast. Je ne te dis pas jusqu'où je rêve, mais je rêve grand. Voilà. Allez, sur ce, passez une très belle journée, les amis. Et à très vite. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et objectifs de course

    00:13

  • L'importance de la mentalité dans la course

    00:51

  • Ne pas se comparer aux autres coureurs

    02:29

  • L'importance de croire en soi

    04:41

  • Fixer des objectifs réalistes et progressifs

    06:11

  • Rêver grand et avancer sans pression

    10:58

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