Speaker #0et bienvenue trailer trailer runner runner dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partage des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied Allez, salut les amis, j'espère que vous allez bien en ce week-end. Ouais, ça m'arrive pas souvent finalement de sortir un épisode, une capsule le week-end. Alors pourquoi ? Bah je me disais que j'avais pas rien sorti aujourd'hui. Alors aujourd'hui on est vendredi, d'habitude je sors toujours un petit épisode. Et puis j'ai pas eu le temps parce que hier soir finalement j'ai fait, j'ai enregistré un épisode avec Eugénie qui sortira lundi. Et ça c'est cool parce que voilà, encore un récit d'une femme qui a réussi à faire plus de 100 bornes d'une manière... Assez exceptionnelle quand même. Et elle a une histoire particulière qui va toucher plusieurs, je pense, la vie de plusieurs femmes. Donc je t'encourage à écouter l'épisode qui sortira lundi. Voilà un petit teasing. Mais ça explique pourquoi je n'ai pas eu le temps d'enregistrer un épisode le vendredi. Et j'en ai profité du coup, là il fait beau, pour enregistrer cette petite capsule. Alors initialement, pour ne pas te mentir, j'ai envoyé une newsletter ce matin. une newsletter qui renvoyait sur une espèce de guide pour apprendre, j'aime pas le terme apprendre, mais pour te préparer pour passer de 20 à 40 kilomètres. Et je suis assez content de ce genre de contenu que je fais parce que je le trouve interactif, je le trouve bien fait. Ceux qui essayent d'appliquer ces conseils-là sont forcément mieux armés que ceux qui ne se renseignent pas. il faut les amis se former soit avec quelqu'un, soit tout seul mais prendre les conseils là où il y en a et si possible les bons donc je suis plutôt content de ce contenu mais dans la dernière newsletter je marque à la fin, le prochain épisode du podcast parlera justement de la transition entre le trail court et le trail, et les trails longs, voilà, bon c'est pas tout à fait vrai c'est pas tout à fait vrai parce que J'ai reçu deux, trois questions et finalement, c'était les mêmes. C'est bizarre d'ailleurs, c'est surprenant, mais je vais en profiter pour répondre à tout le monde, même si j'ai répondu séparément évidemment par WhatsApp. Je me suis dit que ça peut t'intéresser évidemment. Alors, la question, c'était... Cette question, elle arrive quand tu as fini un objectif. Tu as fini une course que tu prépares depuis des mois. Tu fais ta course, bien ou mal, ok. Et derrière, tu n'as pas d'objectif. Tu n'as plus d'objectif, peut-être jusqu'à la fin de l'année, ou tu n'as pas prévu, tu ne sais pas trop. Et la question que j'ai reçue, c'était comment je peux faire pour garder le niveau que j'ai actuellement pour pouvoir reprendre et m'engager sur une course, n'importe laquelle, quand j'aurai décidé, peut-être en 2026 ou en fin d'année. Alors, compliqué. La réponse, c'est en fait, tu ne peux pas. Tu ne peux pas garder le même niveau que tu as eu à la fin de ta préparation. Parce qu'on est bien d'accord, une bonne prépa, c'est une prépa qui t'amène à ton pic de forme le jour J. Ou pas loin. Parfois, on n'arrive pas tout à fait au pic de forme, mais on n'en est quand même pas loin. Ce qu'il faut éviter, évidemment, c'est d'arriver un peu cramé sur... Le jour J, tout simplement, t'as beau faire une prépa, si ta prépa elle est hyper qualité, t'es affûté, t'es bien mais que t'es crevé, t'as beau avoir fait X dénivelé mais si t'arrives fatigué sur ta course, c'est un peu te tirer une balle dans le pied et t'es même pas certain de terminer. Donc le pic de forme, ton entraînement doit t'amener à un pic de forme pour ta course. C'est dit, un pic de forme, c'est pas une période où t'es toujours en forme. D'ailleurs, dans un entraînement, ça monte, parfois tu ne te sens pas bien, c'est fluctuant, c'est comme dans une course. Eh bien, l'entraînement, c'est pareil. Tu ne peux pas maintenir un niveau d'entraînement tout au long de l'année à 100%, ni même à 90%, ni même à 80%. Il y a des périodes où tu relâches un petit peu parce que le corps en a besoin, parce qu'on est fait comme ça. On n'est pas des machines. Voilà, point, on n'est pas des machines. On réagit à la température, on réagit aux sollicitations extérieures. au travail, à la famille, aux saisons, à la nourriture, on est un organisme vivant et il faut réagir et penser tel quel. Prendre en compte que, ok, tu étais en super forme sur ta course, tu aurais pu faire peut-être 10 bornes de plus, c'est pas un souci, mais ok. Là, c'est fini. Tu t'es préparé super bien, mais là, ta course, elle est finie. Tu n'as pas d'objectif qui arrive derrière. J'ai envie de te dire, OK, relâche, relâche la pression. Pourquoi tu te mettrais une pression de résultat ? pas de résultat, mais plutôt de résultat en termes de ressenti, de volume d'entraînement, en disant non, non, il faut que je garde un volume conséquent pour être bien et reprendre comme ça, hop, un coup de... tu claques des doigts et hop, tu peux t'inscrire deux semaines plus tard à une grosse course. Non, tu ne peux pas. Moi, je te dirais de déjà récupérer de ta grosse course. Dans tous les cas, une récupération va valider la reprise. Si tu ne veux reprendre trop vite parce que tu t'imagines que tu as couru un 30 km ou un 50 km et qu'une semaine plus tard, tu es bien, tu vois, tu n'as plus de courbature et du coup, tu te dis, allez, c'est bon, c'est reparti, je reprends mes entraînements juste pour garder le niveau. Mais en fait, sache que les ligaments, tendons et compagnie, ça met un petit peu plus d'une semaine. Un marathon sur route, pour les débutants et amateurs, il faut quasiment un mois pour récupérer. Tu vois un petit peu, donc quand on court même un 50 km trail avec du dénivelé. il ne faut pas s'imaginer qu'une semaine plus tard, c'est good, on peut reprendre les entraînements. Même à 20 km, si tu n'as pas l'habitude de courir à 20-25 km, que tu t'enquilles à 25 km avec 800 m de dénivelé ou 1000 m, si tu n'as pas l'habitude, tu n'as pas l'habitude. Le corps, il faut qu'il s'adapte, qu'il s'habitue. Et c'est une machine, finalement, le corps aussi. On n'est pas fait de vis, mais si tu lui laisses vraiment le temps de s'adapter pour progresser, il va se renforcer. donc il faut lui laisser ce temps temps-là, vraiment. Et après, une fois que t'as récupéré, pourquoi t'infliger une reprise d'entraînement ou un entraînement continu sur tout le reste de l'année ? Moi, je veux... Pour que ça dure, de toute manière, il faut allier le plaisir avec ton entraînement et tes objectifs, même si t'as pas un objectif de course, et allier ça avec ton rythme de vie. Il faut réussir à faire sa popote. C'est-à-dire mettre les curseurs au bon endroit. Et pour mettre les curseurs au bon endroit, pourquoi mettre les curseurs tout en haut dans le volume d'entraînement pour garder un volume, sachant que ça va empiéter sur peut-être la vie familiale, sur tout ce que je veux dire. quand on est en prépa course ok on fait des sacrifices parce que on se fait un peu violence parfois parce qu'il faut réussir à caser les séances et c'est pas forcément du plaisir ni facile tout le temps mais une fois que t'as fini, ok t'as fait ça pendant 3 mois, 4 mois Si tu dois faire ça pendant six mois derrière, ça voudrait dire que toute l'année, tu t'es imposé ça. Et je pense que ça ne tient pas. Ça ne tient pas et moi, personnellement, je ne me souhaite pas de vivre de ma passion, de pratiquer le trail et la course à pied en règle générale de cette manière. À un moment, c'est un peu comme le renforcement musculaire. Si tu donnes tout pendant trois mois, il y a un moment où c'est chiant, tu n'as plus envie. Tu n'as plus envie, tu commences à être démotivé, tu lâches l'affaire. En fait, ça pourrait faire ça si jamais tu ne veux pas lâcher un peu la pression de ré-enquiller sur X le volume normal que tu avais avant ta course. Mais là, tu ne peux pas le maintenir. Pourquoi tu maintiendrais un volume aussi conséquent ? Juste pour être en forme ? Alors, pour être en forme, sincèrement les amis, trois sorties, voire quatre. Quatre sorties, l'intensité. Tu peux très bien te faire une sortie intensive toutes les semaines si tu veux, mais vu qu'il n'y a pas de but particulier, moi ce serait un entretien. Maintenant, si tu kiffes de faire des séances de coach, tu peux, mais que si tu adores ça. Je ne connais pas beaucoup qui adorent ça toutes les semaines non plus. Maintenant, tu peux très bien te dire, de juin à septembre, c'est une période un peu creuse, c'est l'été, ça va faire chaud. Ça va être compliqué de m'entraîner vraiment. Je vais partir en vacances. Je vais essayer de maintenir trois sorties par semaine. Peut-être à un moment prévoir une sortie longue de deux, trois heures, mais il faudra l'amener aussi un petit peu les semaines précédentes pour être bien sur cette sortie longue. Mais pas plus. Pas de « Oh mon Dieu, j'ai fait que 20 kilomètres cette semaine » . On s'en fiche. Est-ce que tu es capable de courir ? Trois. 4 fois dans ta semaine, 45 minutes, et puis de faire peut-être une sortie longue d'une heure et demie, deux heures, en fin de semaine. Si c'est ça, ok, t'as la base, ton niveau, il s'est pas écroulé, tu maintiens un certain niveau global, et bien, quand tu voudras reprendre, t'inscrire sur une course avec un objectif, si tu me dis que c'est dans un mois, ça va être compliqué de caler une grosse course un mois plus tard, parce que finalement, t'auras... Tu n'auras pas évidemment la caisse pour vivre aussi bien ta deuxième course que la première. Parce que la première, tu t'es entraîné, tu as fait des cycles d'entraînement. Si tu suis mes plans aussi ou mon coaching, il y a des cycles. Donc forcément, tu es arrivé à ton pic de forme au moment de la course et ça, c'est cool. Mais quand on relâche comme ça, c'est bien de relâcher comme je l'ai expliqué. Mais garder un niveau global, en fait, le niveau global te permet de démarrer plus rapidement ton plan d'entraînement. ta préparation. Et ta préparation, normalement, elle doit se préparer par rapport à tes objectifs. Si tu prépares un 30, 50, 80 km, bon, tu dois être capable, à mon sens, de courir 1h30 à 2h en début d'entraînement, en début de plan d'entraînement d'une manière correcte. C'est fatigant, mais ça va. Tu vois ce que je veux dire ? Avec de dénivelé, tu peux très bien avoir 600, 800 m de dénivelé en 2h et que tu n'es pas au bout de ta vie. Donc, courir relâcher un peu la pression mais garder quand même un petit peu de volume mais en version un peu plaisir te permettra de démarrer plus rapidement un plan d'entraînement et te dire ok là je suis bien finalement trois mois me suffiront pour me préparer à cet objectif tandis que si tu lâches vraiment vraiment la faire toi pas là il faudra pas trois mais il faudra plus 4 voire 5 mois le temps de relancer la machine tranquille et et de respecter la progressivité surtout c'est surtout ça progressivité et si tu veux reprendre trop vite peut-être qu'il y a des chances que ça se passe pas bien donc il faut mettre toutes les chances de notre côté pour reprendre gentiment donc c'est pour ça que entre deux objectifs on se retire la pression, on fait pas des courses tous les week-ends donc pourquoi ce... non on reste tranquille, le niveau il va pas se perdre, c'est pas un souci et puis de toute manière c'est cyclique faut accepter un moment et moi tous les ans je le vérifie Merci. Ben ouais, quand on reprend, c'est un peu galère, pendant 2, 3, 4 séances, on a l'impression de tracter une caravane. Bon ben c'est le jeu, c'est comme ça. Mais après, rapidement, avec les bonnes sorties, les bons stimuli, ça revient et puis hop, on progresse. Et puis on arrive sur le jour de la course, on est en super forme. Mais c'est ça qu'on veut, c'est pas être en super forme toute l'année. Évidemment, on veut être en super forme toute l'année, mais c'est pas possible. Ce qu'on veut en priorité, c'est d'arriver en super forme le jour J. Ce qui n'arrive pas souvent quand on ne réfléchit pas. à son entraînement, qu'on sort en version plaisir. Et si tu sortais comme ça, en version je cours toute l'année tranquille, c'est compliqué d'arriver en super forme sur une course. Peut-être que ça passera, peut-être que ça ne passera pas. C'est pour ça qu'il faut réfléchir un tout petit peu à ces styles d'entraînement, à ces entraînements pour au moins essayer de mettre une certaine progressivité dans tes sorties longues par exemple. Moi j'en vois certains coachés quand ils arrivent vers moi, je vois le volume tout ça, ils se tapent 3 heures de sortie longue toutes les semaines, c'est pas possible, ça sert à rien, ça mène en fait à l'épuisement. alors on se fait peut-être plaisir, on se rassure en disant j'arrive à courir 3h toutes les semaines donc c'est bon en fait oui c'est bon mais tu progresse pas en fait et limite tu te fatigues voilà tout ça c'est un mélange et il faut réussir à avoir une certaine euh Un certain recul sur son plan d'entraînement, tout du moins sur sa manière d'enchaîner les séances. Voilà, bon, sur ce, j'ai réussi à faire 13 minutes, c'est bien cette petite capsule, j'espère que ça a remis l'église au centre du village, comme qui dirait, pour certains peut-être, j'aime bien cette expression. Mais en tout cas, voilà, pas de pression entre deux courses, il faut accepter de relâcher et de maintenir un certain volume, mais juste pour le... plaisir de courir et puis après remettre tous les ingrédients en place pour se préparer correctement à l'objectif. Alors, est-ce que le prochain épisode après celui-là, ce sera la transition entre le trail court et les trails longs ? Ben non, en fait, je ne crois pas. Non, non, ça va être l'épisode avec Eugénie. 100 kilomètres. Écoutez-le parce qu'il y a beaucoup de... bonnes choses qu'on dit. Vraiment, vraiment. Moi, j'ai adoré et je lui ai laissé la place pour qu'elle parle parce qu'on m'a reproché un petit peu de parler tout le temps. Bon, pas... C'était juste une ou deux personnes, ce que je comprends parce que je parle beaucoup. Mais du coup, voilà, elle a bien parlé et c'était vraiment un très bel échange. Voilà. Bon, sur ce, les amis, j'espère que vous allez bien, que le week-end va bien se passer. Si t'as une course, bah écoute, oublie que t'as aucune chance. Vas-y, fonce. et si tu veux on pourra en reparler après voilà allez à plus les amis ciao ciao