Speaker #0bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode plaisir et confiance et cela quel que soit ton niveau attention 3 2 1 c'est parti Allez, salut les amis, j'espère que vous allez bien en ce dimanche, lundi, je ne sais pas pour toi. Moi j'enregistre le dimanche. Voilà, je viens de faire ma journée D+, dénivelé dans les Pyrénées. Finalement, elle n'était pas si longue que ça, j'ai fait que 15 km et 3 heures. Alors j'ai 3 heures de route allée, 3 heures de route retour. En 3 heures, j'ai quand même mangé je crois 1600 mètres de D+, en 15 km, même en moins en fait, clairement plutôt en 10. et c'était ce que je voulais l'endurance il n'y a pas de soucis autant que faire ce peu c'est bon maintenant le D+, c'est pas mal parce que dans deux semaines j'ai le tour des glaciers lavanoises qui fait 73 km il me semble et pas loin de 4000 m de dénivelé donc on termine en plus, j'ai regardé un petit peu le profil on termine par 15 km de descente, voilà après 1000 m de montée, 15 km de descente ça va ... Ça risque de taper un petit peu fin de journée, c'est plutôt milieu d'après-midi, ça risque d'être sympa. Il faut se satisfaire quand même du beau temps, de la chaleur, parce que s'il pleut, s'il y a de l'orage, si les conditions sont trop désastreuses, la course peut être annulée à juste titre, bien évidemment. Mais du coup, je préfère qu'il fasse bien chaud que des orages peut-être, ou autre chose. Donc, ce matin, ça s'est bien passé et j'avais une réflexion à te partager. C'est finalement, je suis à deux semaines de ma course. Est-ce que mon volume, mon plan d'entraînement s'adapte finalement à tout le monde ? Parce que sur les réseaux, quand je vais marquer bientôt ou sur Strava, je ne sais pas, il y en a quelques-uns qui me suivent quand même sur Strava, ils vont voir cette sortie à deux semaines de ma course, ils se disent finalement, on peut le faire. finalement on peut sortir et se taper quasiment 2000 mètres de dénivelé à 15 jours d'une course ok c'est pas c'est on ne rentre pas encore dans la période d'affûtage ok et la deuxième pensée qui m'est venue juste après c'est est ce que moi je donnerai ce genre de séance pour l'instant à un de mes coachés allez peut-être un ou deux voilà mais parce qu'ils ont un niveau un petit peu plus avancé, plus aguerri, ils cherchent à être encore mieux sur leurs courses, à courir plus vite, à être mieux dans les descentes et en montée, mais ils ont quand même de l'expérience sur des 40, des 50, donc ils cherchent à performer un petit peu plus. ok ceux là ils commencent à se connaître ils ont quelques années de course à pied c'est surtout ça qu'il faut c'est avoir quelques années de course à pied d'avoir mangé du dénivelé, d'avoir mangé des kilomètres et des kilomètres que ce soit sur route ou sur sentier, cailloux Donc non, très clairement, même pour ceux qui préparent 70 km à l'heure actuelle dans mes coachés, je ne leur donne pas à deux semaines d'une course mon programme en fait. Regarde, il y a la semaine dernière, donc à trois semaines de la course, j'ai fait 21 km et 2004. Là, une semaine plus tard, j'ai fait 15 km et 1600-1700 m de dénivelé. et finalement, c'était quand ? C'était mardi. Ouais, mardi, finalement, j'ai fait deux fois deux heures dans la journée. Deux heures le matin, deux heures l'après-midi avec... Il n'y avait pas énormément de dénivelé, je crois. Il y avait 400, je crois, un truc dans le genre. 400 allées, 400 retours. Donc, finalement, j'ai quand même pas mal enquillé et je me connais. Je me connais. Je suis sorti une seule fois après ou deux. Très cool. Mais ça, ça demande du temps. Ne copiez pas ce que vous voyez sur les autres en disant « Tiens, pour lui ça a marché, alors pour moi ça va marcher. » Déjà, un, tu ne sais pas s'il ne s'est pas blessé. Parce que quand on se dit ça va marcher, peut-être que toi tu vois pas que ça va pas marcher. C'est un petit peu comme mes coachés quand je leur demande leur ressenti par rapport à une séance de coach, par rapport à une sortie longue, par rapport à quelque chose. Que quand moi je regarde les graphiques sur Nolio, ils sont conformes à ce que j'attends, donc j'imagine que ça se passe bien. Et parfois j'ai des surprises en lisant ou en entendant, bah écoute là, ouais ma sortie coach... j'ai été au bout du bout, j'aurais pas pu en faire une de plus ou j'ai très mal dormi et en ce moment je suis malade, j'y arrive pas toi les graphes ne montrent pas ça, ne montrent pas l'état général et encore plus ils ne montrent pas quand est-ce que tu blesses enfin si, sur Strava tu peux voir quand est-ce qu'ils blessent les gens soit ils le disent, soit de toute façon tu vois la chute du volume dans leur profil tout simplement, même s'ils le disent pas quand ils arrêtent de courir, c'est qu'il se passe quelque chose ... on aime bien montrer et c'est vrai qu'on n'aime pas forcément montrer non plus que ça se passe pas bien tu vois sur les réseaux, pareil on montre beaucoup de trucs bien, tout va bien on est en forme, on a le smile je me suis pété la jambe, c'est pas grave je mets un plaid, j'ai le smile je reviendrai dans 3 mois, j'en ai vu une comme ça et c'est pas vrai sincèrement bon, faut arrêter de ce bullshit là De croire que tout va bien dès qu'on est blessé. Non, ce n'est pas grave. Non, non, non, ça ne va pas. Ça ne va pas. Quand on est blessé, ça ne va pas. Dans tous les cas. Après, on trouve des solutions. Après, on relativise. Mais il faut arrêter de faire penser aux gens que quand on est blessé, on a les solutions directement. On prend sur soi. Non, non, non. On passe par des phases de résignation, des phases même d'énervement, peut-être contre soi-même, de déprime. Voilà, ce sont des choses qui existent et quand tu regardes les réseaux, à part quelques comptes qui expriment ça, il y en a quand même un paquet où, bon les gars, arrêtez de nous prendre pour des andouilles, que ce soit filles, garçons, c'est le même combat. je veux bien que Instagram soit des comptes d'influenceurs de donneurs de conseils oui ils donnent des conseils, il n'y a pas de soucis mais il faut aussi montrer l'envers du décor parce que toi peut-être en ce moment ça va pas et tu vois tout le monde autour de toi tout va bien la nana sur Instagram où le mec il s'est tordu la cheville il a un plâtre, c'est pas grave il garde le moral voilà il a la pêche il continue et là toi tu dois te dire mais putain je suis qui moi je suis qu'une merde pour parler comme je le pense quoi mais en fait non, tout le monde a des down tout le monde quand on se blesse plus ou moins gravement, c'est chiant. On n'aime pas ça, ça joue sur notre morale. Et forcément, ça influe aussi un petit peu sur peut-être la vie de famille. Moi, je sais que je suis un petit peu plus agacé, un peu plus énervé. C'est pour ça que je ne me blesse quasiment jamais, parce que ça me rend grognon, ça me rend chiffon. Donc voilà, il faut se méfier. Par exemple, des stats sur Strava, on ne sait pas. Si tu veux copier un entraînement, copier une semaine type, en disant c'est pas mal il a fait ça dans son dernier mois avant sa course, on a la même course, bon ben je vais faire le même profil d'entraînement, ok il est sorti 3 fois, 4 fois, il a fait ça, ok alors si tu veux caler tes entraînements par rapport au mien, bon courage déjà parce que je ne montre pas tout sur Strava. C'est vrai qu'en ce moment je ne montre pas tout parce que quand je ne mets pas de photos, je les laisse en... en privé, tout simplement. Alors je crois que si tu vas voir mon profil, tu vas quand même voir le volume global. Ça je crois qu'on ne peut pas le cacher, mais je m'en fous de le cacher. C'est surtout que par défaut, quand je m'entraîne, mes cours sur Strava elles sont en privé. Parce que le temps de mettre des photos de le texte, en fait ça s'affichait automatiquement. Et j'étais obligé de modifier par après. Je vais y arriver, j'ai du mal. Je suis pourtant... Ah, il fait chaud à la maison. Mais je ne vais pas me plaindre parce que pour revenir, il y a eu des 34 sur l'autoroute. Là, la maison, il fait 29-30. Bon, ça va, je ne vais pas me plaindre. Mais ça sent un petit peu l'orage. C'est normal, il faut que ça pète. Ceci étant dit, ce matin, alors je ne sais pas pour toi, si c'était pareil pour toi, mais moi, j'avais du brouillard. Il a même plu un peu. C'est ma femme qui me disait ça. Et il faisait 15 degrés. Le bonheur, 15 degrés. donc voilà, pour revenir à nos moutons c'est vrai que j'ai pas forcément planifié comme ça ma semaine mes deux semaines, mes trois semaines d'affûtage on va dire mais ça s'est fait comme ça, au gré un petit peu de mes ressentis et je me disais que là à deux semaines de la course, ce serait bien de continuer à manger un petit peu de dénivelé je me connais, deux semaines ça me suffit pour récupérer entièrement, sachant que derrière je vais pas faire de séance de côte, je vais faire du fartlek, je vais faire voilà ma prochaine sortie longue ce sera 1h30, maximum la dimanche, samedi ou dimanche prochain parce qu'après il y a la course, donc il n'y a pas de stress, ça c'est établi, mais c'est vrai que tes entraînements au fur et à mesure de tes années d'expérience, tu peux les modifier au gré de tes envies, mais attention il faut quand même garder. une idée générale que les deux dernières semaines, tu n'y touches pas. Et ton dernier samedi ou dimanche, c'est une heure et demie maximum. C'est ce que moi, je me mets comme limite. Parce que pourquoi sortir deux heures à une petite semaine d'une grosse course ? Quel avantage ça ? Ça n'a pas d'avantage. Par contre, ça peut avoir un inconvénient si les deux heures, finalement, tu t'es cogné 800 mètres de dénivelé. Ben là, oui, ça peut t'handicaper pour ta course de dans une semaine parce que tu auras besoin de 110% de fraîcheur et que si tu n'as pas fait gaffe, tu as couru un petit peu comme ça, tu étais bien, fin d'entraînement, c'était cool, on a fini de s'envoyer des séances de côte et compagnie. Ça peut t'handicaper, mais vraiment pour l'avoir fait. Moi, j'ai senti sur une course que première montée, j'ai senti les cuisses, je dis ah ! J'ai un petit peu des traces de courbatures, c'est un petit peu pénible, elles ne répondent pas comme d'habitude et ça a été un petit peu galère. Mais après, si tu comptais faire un PR ou un record, tu ravales un peu ta fierté et tu te dis que tu verras le temps que tu fais. Parce que j'ai un peu mal géré cette histoire, mon affûtage, et c'est quand même bien pénible de devoir. ravaler un peu ses exigences parce que sur les deux dernières semaines, on y a été un petit peu too much. Donc faites attention à ces deux dernières semaines vraiment d'affûtage où là, ok, tu peux forcer comme moi jusqu'à deux semaines, trois semaines. Attention, je ne parle pas de week-end choc à t'envoyer 50 kilomètres pour préparer un 50 ou même un 100. 50 kilomètres, ça commence à devenir chaud patate. Ça, c'est au minimum trois semaines, voire plus. vraiment, il faut se connaître ouais, il faut se connaître, en fait c'est ça ne copiez pas des séances d'entraînement, des semaines d'entraînement si vous ne connaissez pas vous-même se connaître soi-même, ça veut dire avoir expérimenté déjà des sorties difficiles et à partir de là, tu sauras à peu près combien de temps tu mets pour réellement récupérer, moi je sais que deux semaines ça me suffit un temps euh Ouais, si j'aurais fait là 30 km, j'aurais fait 2000-2500 m de dénivelé, ça aurait été costaud à deux semaines de ma course. J'aurais récupéré, mais pas forcément à 100% et bon, pas de risque. C'est vraiment la répétition en fait, des efforts aussi qui fait qu'on progresse. Derrière, je pourrais continuer mon renforcement musculaire, un petit peu d'assouplissement. Je pourrais recourir. Si j'avais forcé plus que ça, peut-être que j'aurais des courbatures, que j'aurais mis 3-4 jours à réellement m'en remettre. et voilà, il vaut mieux s'entraîner plusieurs fois moins intensément qu'une grosse fois, sauf si c'est voulu, par exemple comme un week-end choc. Mais là, deux semaines d'une course, non, on ne s'amuse pas, je ne m'amuse pas à un week-end choc. Non, je passe mon tour. Voilà. Allez, sur ce, les amis, si vous avez des questions, n'hésitez pas. Je mettrai le lien dans la description de l'épisode. Si vous voulez des renseignements sur le coaching, il y a aussi le lien dans l'épisode. Profitez du beau temps en ce moment, je sais que c'est compliqué de courir. C'est pas forcément propice, il fait très chaud. Pensez à vraiment boire, vraiment boire. Et limite, si vous pouvez sortir 30 minutes à la place d'une heure quand vous n'avez pas la forme, sortez 30 minutes à la place d'une heure. Ça fera du bien, le cerveau va se mettre en marche et les habitudes se créent comme ça. Et puis j'ai une petite surprise, je pense que j'ai fait une petite pub avant. cet épisode, donc je ne vais pas en reparler. Mais en tout cas, j'ai hâte de te l'expliquer et que ça commence. C'est l'été, il faut en profiter. Allez sur ce, les amis, passez une très belle journée. Je répète, si vous avez des questions sur n'importe quoi, il y a le lien en description. Le coaching, c'est pareil. Et on se retrouve demain pour un prochain épisode. Allez, ciao, ciao.