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Ep 474: courir avec un trailer expérimenté! cover
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Du 5km à l'ultratrail!

Ep 474: courir avec un trailer expérimenté!

Ep 474: courir avec un trailer expérimenté!

15min |07/08/2025|

339

Play
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15min |07/08/2025|

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Description

Retrouve mon coaching


🎙️ Bienvenue dans ce nouvel épisode de 5 km à l’Ultra Trail ! Aujourd’hui, on plonge au cœur d’une situation très fréquente chez les coureurs : la comparaison avec un ami plus aguerri.

Notre invité « Philippe », coureur de route depuis des années, vient de tenter une sortie longue de 26 km en trail, côte déversante incluse, aux côtés d’un vétéran du terrain. À 5 min 30 / km sur les montées, son compagnon semble relever le défi sans effort, tandis que Philippe sent son cardio exploser, ses mollets brûler et la frustration monter.


Dans cet épisode, on décortique ce ressenti : pourquoi se comparer peut être contre‑productif, comment le temps et la spécificité du trail façonnent les performances, et quelles stratégies de coaching adopter pour transformer cette inquiétude en moteur de progression. Vous découvrirez :

  • les différences clés entre course sur route et trail (vitesse ascensionnelle, adaptations musculaires, gestion du dénivelé) ;

  • l’importance de prendre du recul, de mesurer son propre chemin et de fixer des étapes réalistes ;

  • comment structurer vos entraînements (côtes, fartlek, sorties longues) pour évoluer sans se blesser ni s’épuiser.


Que vous soyez un rutard qui s’aventure en montagne ou un trailer confirmé, cet échange vous offrira des pistes concrètes pour rester motivé, éviter les comparaisons inutiles et préparer vos futures courses — du 44 km de septembre à l’UTMB rêvé.


Installez‑vous, hydratez‑vous bien, et c’est parti pour un épisode riche en conseils, anecdotes et inspiration ! 🌄🏃‍♂️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut les amis, c'est parti pour un nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail et j'aime autant te dire je suis chaud, chaud, chaud. Je viens de laisser un épisode de podcast, littéralement, j'ai laissé 12 minutes de vocal à un de mes coachés. Je ne sais pas s'il va écouter. Est-ce que je le... Oui, Philippe. Alors les Philippes, il y en a un paquet. Donc bon, je ne dis pas son nom. D'ailleurs, je ne sais même pas si je connais exactement son nom. Non, Philippe. Voilà, il vient de me laisser un message et j'aimerais te partager son message. Juste comme ça, je vais te le dire. Et la réponse que je lui ai faite, parce que je me dis que s'il a ce genre de réflexion, toi, tu dois peut-être aussi l'avoir de ton côté. ou si toi tu l'as pas, peut-être que... ton entourage doit l'avoir ou au moins avoir cette notion vis-à-vis des gens avec lesquels parfois tu cours, de se dire ok peut-être qu'ils sont dans cette optique là ou cette réflexion là, à partir du moment où tu cours avec eux, il peut se passer ça. Donc qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai reçu un vocal, un whatsapp, j'en reçois très régulièrement, tous les jours en fait de mes coachés. il me disait, il sort d'une sortie longue, très longue, 3h20, 26 km en version trail avec un petit peu de dénivelé, 500-600, et il a couru avec un ami à lui qui est extrêmement apparemment rodé au trail, c'est un trailer qui a de la bouteille. Alors Philippe, pour remettre un petit peu en perspective, il a un 44 km avec 700 m de dénivelé à préparer en septembre-octobre, et son profil de coureur est un profil de route. il a fait des semi-marathons et là il a un challenge il a relevé un challenge à faire un 44 km au mois de septembre il me semble avec un petit peu dénivelé mais en format trail pas route donc il y a beaucoup de concepts à mettre en place qui sont quand même bien différents de la route que moi je mets en place différemment donc il y a 2-3 croyances à dégager 2-3 idées à mettre en place dans la manière de courir Et là en fait, il est parti avec un ami à lui qui est rodé au trail. Et ils sont partis et sincèrement il m'a dit « Je ne sais pas ce que tu en penses, mais en fait là mon pote il court à 5.30, même qu'importe le pourcentage de la côte, 5, 10, 15%, il est toujours à 5.30. » Alors déjà, ça ne doit pas être totalement vrai, parce qu'un bon trailer, généralement on ne regarde pas l'allure de course, mais plutôt la vitesse ascensionnelle. Si on veut se donner une idée, maintenant en sortie longue, on n'est pas là à regarder son allure, surtout en montée, je veux dire l'allure en montée, elle est foireuse et puis il faut axer sur le ressenti. Mais du coup lui, il avait son cardio qui partait au taquet, il avait les mollets en feu, il n'arrivait pas à le suivre et il ne comprenait pas pourquoi, vraiment, il ne comprenait pas, il m'a dit je fais ma pleureuse, c'est ses mots. Bon après voilà, il a... Il me semble qu'il a mon âge, 45 ans, donc il a de la bouteille aussi. Mais il ne comprenait pas pourquoi son ami était si à l'aise que ça et que lui, il n'arrivait pas à suivre, qu'il n'avait pas le cardio, qu'il avait les mollets en feu alors qu'il fait 3h45 au marathon. Son ami fait 4h30 au marathon et ne comprenait pas pourquoi. Alors qu'il le dit lui-même, sur le plat, il est hyper à l'aise dès qu'il y a de la côte et notamment aussi les descentes. encore plus la côte, le cardio ça se voit direct, il n'arrivait pas, il souffrait, il ne comprenait pas pourquoi son ami qui court le marathon 45 minutes quasiment plus longtemps que lui, arrive à lui mettre une pile comme ça, en montée, être aussi à l'aise par rapport à lui. Alors je ne sais pas si pour toi ça te paraît logique ou pas. Moi ça me paraît extrêmement logique. Donc il a eu dans son compte rendu, sur Nolio notamment, parce que je suis mais... Il m'a coaché sur Nolio, il a marqué sensation mal, tu vois mal, et puis de toute façon il m'a fait un vocal pour vraiment que je comprenne bien et c'est tout l'intérêt de mon coaching, c'est pas juste des stats, on regarde, on se connecte sur Nolio, on regarde un petit peu ce qu'il a écrit, non, il a eu besoin d'exprimer et j'ai répondu quasiment un podcast, 12 minutes, j'ai répondu pour 1, lui redonner confiance parce qu'il a fait une super séance et 2, remettre un petit peu en perspective son profil. le profil de son pote et son objectif dans un mois ou deux et surtout par rapport à lui son historique de course c'est un routard, c'est pas un trailer donc quand tu te confrontes à un trailer bah oui t'as pas les mêmes t'as pas développé les mêmes adaptations, facilités les mêmes compétences tout simplement sur la route par rapport au trail et la preuve il lui met 45 minutes d'avance sur un marathon, ce qui est quand même relativement énorme. Donc oui, il est à l'aise sur le plat, mais pas les côtes. Donc, il a passé la moitié du vocal. Ce n'est pas pour critiquer, je partage. De toute façon, je n'ai pas nommé, donc je ne sais même pas s'il écoute. Mais d'ailleurs, je lui dirais que j'ai fait un podcast juste pour lui. Mais je pense que ça va parler à beaucoup de monde, peut-être. La moitié du vocal, la première partie, c'est je ne me compare pas. mais en fait c'est des mots c'est juste des mots qui, dans sa manière de s'exprimer, dans tout ce qu'il a dit autour, il n'arrêtait pas de se comparer à son ami. Et à partir de là, c'est un gros problème de se comparer à une personne qui en avance sur toi. Une personne qui arrive mieux à descendre, arrive mieux à monter, court plus vite, c'est juste qu'il a fait le chemin avant toi. Son ami, ça fait 15 ans qu'il fait du trail aussi. Donc forcément... Il n'a pas commencé il y a deux mois avec moi, entre autres, mais il n'a pas commencé il y a deux mois les séances de côtes. Non, ça fait des années qu'il fait ça et du coup, ça demande du temps pour progresser. Ce n'est pas avec un coaching de trois mois qu'on va réussir à être à l'aise, en montée, à courir comme on le sent, parce que ce n'est pas possible. Et même au bout de trois ans, c'est là où le ressenti a tout son impact. Alors oui, c'est sûr que s'il continue dans le trail à faire des séances de côtes, à faire du fart leg, des sorties longues, ce genre de choses. En version trail chemin, oui, dans un an, le Philippe de dans un an va mettre une piquette au Philippe de maintenant. Mais c'est normal, un an de travail en plus, avec les bonnes séances, forcément il aura un niveau différent. Et il est extrêmement négatif de vouloir se comparer comme ça à un ami qu'on connaît, même si on sait, c'est surtout, c'est encore pire, c'est qu'il savait que cet ami, ça faisait longtemps qu'il faisait du trail. Donc... Ça ne devrait pas le choquer d'avoir aussi mal que ça par rapport à lui. Moi, ça me paraît tout à fait logique. Et c'est encore pire sur des gens que tu ne connais pas. Parce que là, pour le coup, tu ne sais pas s'ils ont été blessés, tu ne sais pas depuis combien de temps ils s'entraînent, tu ne connais pas leur passif en fait. Sincèrement, c'est là où, ok, il m'a mis 3 heures, il m'a mis ici, il court beaucoup plus, beaucoup plus vite, beaucoup mieux, il respire mieux, machin. Oui, mais bon, ça fait combien de temps qu'il court ? C'est quoi ses entraînements ? C'est quoi son passé ? C'est quoi son... Tout, en fait. On a cette... Pas ce jugement, mais cette comparaison à un instant T. Mais le T moins 2 ans, le T moins 1 an, on le connaît pas. Et le T plus 3 mois, est-ce qu'il sera pas blessé parce que, ben, finalement, il est en surrégime ou, je ne sais pas, il s'est mal entraîné ? Tu vois ? Ce genre de choses aussi, on ne le sait pas. Donc, il y a toujours, comme je vous l'ai dit, il y a toujours des gens qui seront meilleurs que toi, que moi. typiquement le philippe de dans un an oui sera meilleur que le philippe de maintenant c'est rassurant 1 mais il ya aussi des gens qui sont moins à l'aise que toi pourquoi ils sont moins à l'aise va peut-être qu'ils sont moins sportifs ils ont moins de capacité ou ou bien ils sont moins en avance par rapport à toi toi tu fais le chemin comme moi je fais mon chemin ben moi je suis plus à l'aise maintenant que le coureur que j'étais il ya deux ans parce que j'ai deux ans de plus parce que j'ai tracé mon chemin. Donc c'est... C'est là où c'est compliqué de vouloir se comparer, on peut se challenger par rapport à quelqu'un, mais sincèrement, ça marche sur une côte, tu dis, allez, je challenge, hop, je vais essayer de prendre, on va dire, la roue à Kilian Jornet sur une petite montée, bon, quitte à se dire, allez, je vais me mettre dans le rouge minable pour le suivre sur 2 km, quoi. Après, je vais exploser. Ok, ça peut être un délire comme ça, mais c'est tout, c'est tout. Le tout c'est de... prendre conscience d'avoir la pitcher, la globalité un petit peu du coureur que tu es, du coureur que Philippe est. C'est ce que je lui dis, prends du recul, vois d'où tu viens, vois ce que tu as développé jusqu'à maintenant, vois l'objectif que tu veux atteindre, est-ce que tu as mis en place toutes les étapes. Et malheureusement, il y a des étapes, il y a une étape qu'on ne peut pas griller, ce n'est pas possible, c'est le temps, le temps de progression. Tu veux faire un... un je sais pas moi, un UTMB avec 10 000 mètres de dénivelé alors que t'es un routard que je sais pas moi toi, bon est-ce que tu peux le faire ? Peut-être, peut-être, il y en a qui l'ont fait récemment, il n'y a pas de problème, il n'y a pas de problème, bon si il y a des problèmes, mais ça demande du temps de bien vivre les choses, de bien vivre sa course, de développer les bonnes capacités pour profiter. pleinement de sa course et pas juste cocher une case en disant ouais c'est bon j'ai coché je me suis prouvé à moi même et au monde entier que j'ai réussi mon ma course oui mais au détriment de quoi ? de ta santé ? au détriment d'avoir bien vécu ta course après ça c'est juste une pensée personnelle si tu veux juste cocher la case te challenger en disant ouais j'ai réussi l'UTMB, j'ai réussi machin j'ai réussi cette ultra ou cette course de 30 km en partant de zéro, en ayant mal au pied, une tendinite Ok, c'est ton délire, il n'y a pas de problème. Moi, je respecte ça. Si c'est ton choix, si c'est assumé, il n'y a pas de souci. Mais pour ceux et celles qui veulent progresser et bien vivre leur course. parce que ça nous demande quand même beaucoup d'efforts, beaucoup de sacrifices en termes de temps et de sous aussi. Au-delà du coaching, il y a tous les équipements. Et je viens de me payer une montre à 350 balles, la Suunto Race S. J'aime bien les petits modèles. Bon, ben voilà, ça fait 350 balles et c'est la moyenne, c'est pas la plus grande. Les chaussures, c'est pareil, le short, le machin, le sac. Et on a 1000 balles sur nous, quoi. Donc ça nous demande aussi un gros effort financier. ou un petit suivant commentaire, mais ça demande quand même un effort financier, pour, j'ai envie de dire, mal vivre sa course, ça fait chier quoi. Autant essayer d'être le mieux possible, le plus longtemps possible. Et ça c'est mon créneau, même si tu cherches la performance, même si tu es plutôt contemplatif sur tes trails, ok, il n'y a pas de soucis, on mettra en place les séances qui vont, et puis tu mettras l'intensité que tu souhaiteras y mettre. Maintenant si tu vis une performance que je vois que... tu étais cool sur tes sorties côtes, je te dirais écoute, vas-y, envoie quoi, parce que là ça va pas le faire, tu seras pas dans les temps, tu seras pas dans le classement, mais si maintenant tu veux simplement terminer, pas être emmerdé avec les barrières horaires, ok, je te dirais mon ressenti aussi, dans les séances et chaque semaine. Donc voilà, c'était pas mon coup de gueule, mais si jamais toi tu cours, par exemple t'es expérimenté dans le trail, ça fait plusieurs années que tu étais entraîné en montée et en descente, t'aimes bien ça, tu te sens que t'es à l'aise, et que tu cours avec une personne, bah qui l'est moins, qui vient de la route, moi je t'encourage vraiment à expliquer tout ça, à dire c'est normal que je sois plus à l'aise que toi, et essayer de pas l'humilier, tu vas pas lui mettre 300 mètres dans la vue dans la côte, parce que là il va, ouais c'est sûr, mais si on court à deux, c'est pour faire les choses à deux, généralement, c'est ma façon de voir les choses, sinon chacun fait sa sortie longue, et voilà, après je vais parler de sa sortie longue, parce qu'il y a quand même des objectifs, Au niveau d'une sortie longue, on ne court pas comme ça trois heures et être crevé à la fin et avoir un côté un petit peu négatif, tu vois, alors qu'il a fait une super séance. C'est ce que je lui ai dit. Vraiment. Donc, c'est vrai qu'il ne faut pas se comparer. En plus, il a fait trois heures samedi dernier. Il a fait 30 bornes. Il a fait une belle semaine. Il a fait 3h20 aujourd'hui, jeudi. Donc, bon, il n'est pas frais, quoi. Déjà. il aurait une semaine de récup, peut-être qu'il aurait beaucoup mieux vécu, peut-être qu'il aurait été moins fatigué aussi, ça c'est à prendre en compte moi je prépare les coachés notamment lui, pour qu'il soit en forme le jour J, pas être en forme toutes les semaines d'ailleurs je lui ai pas dit, alors j'espère qu'il m'écoute le but du jeu c'est pas d'être capable de courir 3h le plus vite possible toutes les semaines, non c'est pas ça tu peux te faire plaisir, mais pas quand t'as un objectif que tu souhaites atteindre vraiment, toi tu veux y mettre vraiment tout ton coeur ben là il faut mettre en place les choses et être le plus en forme possible le jour J et pas 3 semaines avant pas chaque sortie, chaque dimanche ouh je me fais une sortie longue, je suis en super forme, non, ça tient pas ça tient pas dans le temps parce que tu vas engendrer de la fatigue et ça va pourrir tes autres séances tout simplement et te fragiliser aussi bon voilà j'espère que t'as compris l'idée donc si tu cours avec quelqu'un peut-être ben relativiser, lui expliquer c'est normal que je sois plus à l'aise que toi, que j'ai un meilleur cardio que... Ouais, tu vois, c'est normal. Tu as fait le chemin avant lui, donc toi aussi, peut-être que tu étais pareil que lui. Tout le monde est à un moment complètement à la ramasse par rapport à quelqu'un. Donc, vouloir se comparer, c'est négatif. Maintenant, tu peux t'inspirer d'une personne pour dire, ouais, j'aimerais bien lui ressembler, être comme lui dans quelques temps, quelques années, ou quelques mois, peut-être, je ne sais pas. Mais il ne faut pas aller trop vite. Ce qui va vite est fragile. Voilà, retiens ça. et ne pas te comparer. C'est le mot de la fin. J'aime beaucoup le mot de la fin. Je ne sais pas si tu aimes ça. Mais voilà, la comparaison, je le dis souvent. Mais là, pour le coup, Philippe, il était vraiment déprimé et ça m'a fait de la peine. Donc, je souhaitais en parler. J'ai fait un deuxième podcast. Du coup, là, de suite, j'ai enchaîné. J'ai dit à peu près la même chose. Je crois que j'en ai plus dit d'ailleurs là que sur son vocal. Mais bon, les conseils sont aussi personnalisés. Je vais parler d'autres choses. Les amis, merci en tout cas. C'est l'été. Prenez soin de vous. Pensez à bien boire parce qu'il fait très très chaud. Moi, je vais aller dans les Pyrénées ce week-end faire du D+. Avant la Swiss Peak. On continue. Et merci à tous ceux qui notent le podcast, qui me posaient des questions. Et puis, si tu as envie que je t'accompagne dans un objectif particulier, précis, je te mets mon lien de renseignement dans la description de l'épisode. Sur ce, les amis, je vous souhaite une très belle journée. Prenez soin de vous. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'épisode

    00:13

  • L'expérience de Philippe et ses réflexions

    00:27

  • Comparaison entre Philippe et son ami trailer

    02:06

  • L'importance de ne pas se comparer aux autres

    05:49

  • Conclusion et conseils pour les coureurs

    13:03

Description

Retrouve mon coaching


🎙️ Bienvenue dans ce nouvel épisode de 5 km à l’Ultra Trail ! Aujourd’hui, on plonge au cœur d’une situation très fréquente chez les coureurs : la comparaison avec un ami plus aguerri.

Notre invité « Philippe », coureur de route depuis des années, vient de tenter une sortie longue de 26 km en trail, côte déversante incluse, aux côtés d’un vétéran du terrain. À 5 min 30 / km sur les montées, son compagnon semble relever le défi sans effort, tandis que Philippe sent son cardio exploser, ses mollets brûler et la frustration monter.


Dans cet épisode, on décortique ce ressenti : pourquoi se comparer peut être contre‑productif, comment le temps et la spécificité du trail façonnent les performances, et quelles stratégies de coaching adopter pour transformer cette inquiétude en moteur de progression. Vous découvrirez :

  • les différences clés entre course sur route et trail (vitesse ascensionnelle, adaptations musculaires, gestion du dénivelé) ;

  • l’importance de prendre du recul, de mesurer son propre chemin et de fixer des étapes réalistes ;

  • comment structurer vos entraînements (côtes, fartlek, sorties longues) pour évoluer sans se blesser ni s’épuiser.


Que vous soyez un rutard qui s’aventure en montagne ou un trailer confirmé, cet échange vous offrira des pistes concrètes pour rester motivé, éviter les comparaisons inutiles et préparer vos futures courses — du 44 km de septembre à l’UTMB rêvé.


Installez‑vous, hydratez‑vous bien, et c’est parti pour un épisode riche en conseils, anecdotes et inspiration ! 🌄🏃‍♂️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut les amis, c'est parti pour un nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail et j'aime autant te dire je suis chaud, chaud, chaud. Je viens de laisser un épisode de podcast, littéralement, j'ai laissé 12 minutes de vocal à un de mes coachés. Je ne sais pas s'il va écouter. Est-ce que je le... Oui, Philippe. Alors les Philippes, il y en a un paquet. Donc bon, je ne dis pas son nom. D'ailleurs, je ne sais même pas si je connais exactement son nom. Non, Philippe. Voilà, il vient de me laisser un message et j'aimerais te partager son message. Juste comme ça, je vais te le dire. Et la réponse que je lui ai faite, parce que je me dis que s'il a ce genre de réflexion, toi, tu dois peut-être aussi l'avoir de ton côté. ou si toi tu l'as pas, peut-être que... ton entourage doit l'avoir ou au moins avoir cette notion vis-à-vis des gens avec lesquels parfois tu cours, de se dire ok peut-être qu'ils sont dans cette optique là ou cette réflexion là, à partir du moment où tu cours avec eux, il peut se passer ça. Donc qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai reçu un vocal, un whatsapp, j'en reçois très régulièrement, tous les jours en fait de mes coachés. il me disait, il sort d'une sortie longue, très longue, 3h20, 26 km en version trail avec un petit peu de dénivelé, 500-600, et il a couru avec un ami à lui qui est extrêmement apparemment rodé au trail, c'est un trailer qui a de la bouteille. Alors Philippe, pour remettre un petit peu en perspective, il a un 44 km avec 700 m de dénivelé à préparer en septembre-octobre, et son profil de coureur est un profil de route. il a fait des semi-marathons et là il a un challenge il a relevé un challenge à faire un 44 km au mois de septembre il me semble avec un petit peu dénivelé mais en format trail pas route donc il y a beaucoup de concepts à mettre en place qui sont quand même bien différents de la route que moi je mets en place différemment donc il y a 2-3 croyances à dégager 2-3 idées à mettre en place dans la manière de courir Et là en fait, il est parti avec un ami à lui qui est rodé au trail. Et ils sont partis et sincèrement il m'a dit « Je ne sais pas ce que tu en penses, mais en fait là mon pote il court à 5.30, même qu'importe le pourcentage de la côte, 5, 10, 15%, il est toujours à 5.30. » Alors déjà, ça ne doit pas être totalement vrai, parce qu'un bon trailer, généralement on ne regarde pas l'allure de course, mais plutôt la vitesse ascensionnelle. Si on veut se donner une idée, maintenant en sortie longue, on n'est pas là à regarder son allure, surtout en montée, je veux dire l'allure en montée, elle est foireuse et puis il faut axer sur le ressenti. Mais du coup lui, il avait son cardio qui partait au taquet, il avait les mollets en feu, il n'arrivait pas à le suivre et il ne comprenait pas pourquoi, vraiment, il ne comprenait pas, il m'a dit je fais ma pleureuse, c'est ses mots. Bon après voilà, il a... Il me semble qu'il a mon âge, 45 ans, donc il a de la bouteille aussi. Mais il ne comprenait pas pourquoi son ami était si à l'aise que ça et que lui, il n'arrivait pas à suivre, qu'il n'avait pas le cardio, qu'il avait les mollets en feu alors qu'il fait 3h45 au marathon. Son ami fait 4h30 au marathon et ne comprenait pas pourquoi. Alors qu'il le dit lui-même, sur le plat, il est hyper à l'aise dès qu'il y a de la côte et notamment aussi les descentes. encore plus la côte, le cardio ça se voit direct, il n'arrivait pas, il souffrait, il ne comprenait pas pourquoi son ami qui court le marathon 45 minutes quasiment plus longtemps que lui, arrive à lui mettre une pile comme ça, en montée, être aussi à l'aise par rapport à lui. Alors je ne sais pas si pour toi ça te paraît logique ou pas. Moi ça me paraît extrêmement logique. Donc il a eu dans son compte rendu, sur Nolio notamment, parce que je suis mais... Il m'a coaché sur Nolio, il a marqué sensation mal, tu vois mal, et puis de toute façon il m'a fait un vocal pour vraiment que je comprenne bien et c'est tout l'intérêt de mon coaching, c'est pas juste des stats, on regarde, on se connecte sur Nolio, on regarde un petit peu ce qu'il a écrit, non, il a eu besoin d'exprimer et j'ai répondu quasiment un podcast, 12 minutes, j'ai répondu pour 1, lui redonner confiance parce qu'il a fait une super séance et 2, remettre un petit peu en perspective son profil. le profil de son pote et son objectif dans un mois ou deux et surtout par rapport à lui son historique de course c'est un routard, c'est pas un trailer donc quand tu te confrontes à un trailer bah oui t'as pas les mêmes t'as pas développé les mêmes adaptations, facilités les mêmes compétences tout simplement sur la route par rapport au trail et la preuve il lui met 45 minutes d'avance sur un marathon, ce qui est quand même relativement énorme. Donc oui, il est à l'aise sur le plat, mais pas les côtes. Donc, il a passé la moitié du vocal. Ce n'est pas pour critiquer, je partage. De toute façon, je n'ai pas nommé, donc je ne sais même pas s'il écoute. Mais d'ailleurs, je lui dirais que j'ai fait un podcast juste pour lui. Mais je pense que ça va parler à beaucoup de monde, peut-être. La moitié du vocal, la première partie, c'est je ne me compare pas. mais en fait c'est des mots c'est juste des mots qui, dans sa manière de s'exprimer, dans tout ce qu'il a dit autour, il n'arrêtait pas de se comparer à son ami. Et à partir de là, c'est un gros problème de se comparer à une personne qui en avance sur toi. Une personne qui arrive mieux à descendre, arrive mieux à monter, court plus vite, c'est juste qu'il a fait le chemin avant toi. Son ami, ça fait 15 ans qu'il fait du trail aussi. Donc forcément... Il n'a pas commencé il y a deux mois avec moi, entre autres, mais il n'a pas commencé il y a deux mois les séances de côtes. Non, ça fait des années qu'il fait ça et du coup, ça demande du temps pour progresser. Ce n'est pas avec un coaching de trois mois qu'on va réussir à être à l'aise, en montée, à courir comme on le sent, parce que ce n'est pas possible. Et même au bout de trois ans, c'est là où le ressenti a tout son impact. Alors oui, c'est sûr que s'il continue dans le trail à faire des séances de côtes, à faire du fart leg, des sorties longues, ce genre de choses. En version trail chemin, oui, dans un an, le Philippe de dans un an va mettre une piquette au Philippe de maintenant. Mais c'est normal, un an de travail en plus, avec les bonnes séances, forcément il aura un niveau différent. Et il est extrêmement négatif de vouloir se comparer comme ça à un ami qu'on connaît, même si on sait, c'est surtout, c'est encore pire, c'est qu'il savait que cet ami, ça faisait longtemps qu'il faisait du trail. Donc... Ça ne devrait pas le choquer d'avoir aussi mal que ça par rapport à lui. Moi, ça me paraît tout à fait logique. Et c'est encore pire sur des gens que tu ne connais pas. Parce que là, pour le coup, tu ne sais pas s'ils ont été blessés, tu ne sais pas depuis combien de temps ils s'entraînent, tu ne connais pas leur passif en fait. Sincèrement, c'est là où, ok, il m'a mis 3 heures, il m'a mis ici, il court beaucoup plus, beaucoup plus vite, beaucoup mieux, il respire mieux, machin. Oui, mais bon, ça fait combien de temps qu'il court ? C'est quoi ses entraînements ? C'est quoi son passé ? C'est quoi son... Tout, en fait. On a cette... Pas ce jugement, mais cette comparaison à un instant T. Mais le T moins 2 ans, le T moins 1 an, on le connaît pas. Et le T plus 3 mois, est-ce qu'il sera pas blessé parce que, ben, finalement, il est en surrégime ou, je ne sais pas, il s'est mal entraîné ? Tu vois ? Ce genre de choses aussi, on ne le sait pas. Donc, il y a toujours, comme je vous l'ai dit, il y a toujours des gens qui seront meilleurs que toi, que moi. typiquement le philippe de dans un an oui sera meilleur que le philippe de maintenant c'est rassurant 1 mais il ya aussi des gens qui sont moins à l'aise que toi pourquoi ils sont moins à l'aise va peut-être qu'ils sont moins sportifs ils ont moins de capacité ou ou bien ils sont moins en avance par rapport à toi toi tu fais le chemin comme moi je fais mon chemin ben moi je suis plus à l'aise maintenant que le coureur que j'étais il ya deux ans parce que j'ai deux ans de plus parce que j'ai tracé mon chemin. Donc c'est... C'est là où c'est compliqué de vouloir se comparer, on peut se challenger par rapport à quelqu'un, mais sincèrement, ça marche sur une côte, tu dis, allez, je challenge, hop, je vais essayer de prendre, on va dire, la roue à Kilian Jornet sur une petite montée, bon, quitte à se dire, allez, je vais me mettre dans le rouge minable pour le suivre sur 2 km, quoi. Après, je vais exploser. Ok, ça peut être un délire comme ça, mais c'est tout, c'est tout. Le tout c'est de... prendre conscience d'avoir la pitcher, la globalité un petit peu du coureur que tu es, du coureur que Philippe est. C'est ce que je lui dis, prends du recul, vois d'où tu viens, vois ce que tu as développé jusqu'à maintenant, vois l'objectif que tu veux atteindre, est-ce que tu as mis en place toutes les étapes. Et malheureusement, il y a des étapes, il y a une étape qu'on ne peut pas griller, ce n'est pas possible, c'est le temps, le temps de progression. Tu veux faire un... un je sais pas moi, un UTMB avec 10 000 mètres de dénivelé alors que t'es un routard que je sais pas moi toi, bon est-ce que tu peux le faire ? Peut-être, peut-être, il y en a qui l'ont fait récemment, il n'y a pas de problème, il n'y a pas de problème, bon si il y a des problèmes, mais ça demande du temps de bien vivre les choses, de bien vivre sa course, de développer les bonnes capacités pour profiter. pleinement de sa course et pas juste cocher une case en disant ouais c'est bon j'ai coché je me suis prouvé à moi même et au monde entier que j'ai réussi mon ma course oui mais au détriment de quoi ? de ta santé ? au détriment d'avoir bien vécu ta course après ça c'est juste une pensée personnelle si tu veux juste cocher la case te challenger en disant ouais j'ai réussi l'UTMB, j'ai réussi machin j'ai réussi cette ultra ou cette course de 30 km en partant de zéro, en ayant mal au pied, une tendinite Ok, c'est ton délire, il n'y a pas de problème. Moi, je respecte ça. Si c'est ton choix, si c'est assumé, il n'y a pas de souci. Mais pour ceux et celles qui veulent progresser et bien vivre leur course. parce que ça nous demande quand même beaucoup d'efforts, beaucoup de sacrifices en termes de temps et de sous aussi. Au-delà du coaching, il y a tous les équipements. Et je viens de me payer une montre à 350 balles, la Suunto Race S. J'aime bien les petits modèles. Bon, ben voilà, ça fait 350 balles et c'est la moyenne, c'est pas la plus grande. Les chaussures, c'est pareil, le short, le machin, le sac. Et on a 1000 balles sur nous, quoi. Donc ça nous demande aussi un gros effort financier. ou un petit suivant commentaire, mais ça demande quand même un effort financier, pour, j'ai envie de dire, mal vivre sa course, ça fait chier quoi. Autant essayer d'être le mieux possible, le plus longtemps possible. Et ça c'est mon créneau, même si tu cherches la performance, même si tu es plutôt contemplatif sur tes trails, ok, il n'y a pas de soucis, on mettra en place les séances qui vont, et puis tu mettras l'intensité que tu souhaiteras y mettre. Maintenant si tu vis une performance que je vois que... tu étais cool sur tes sorties côtes, je te dirais écoute, vas-y, envoie quoi, parce que là ça va pas le faire, tu seras pas dans les temps, tu seras pas dans le classement, mais si maintenant tu veux simplement terminer, pas être emmerdé avec les barrières horaires, ok, je te dirais mon ressenti aussi, dans les séances et chaque semaine. Donc voilà, c'était pas mon coup de gueule, mais si jamais toi tu cours, par exemple t'es expérimenté dans le trail, ça fait plusieurs années que tu étais entraîné en montée et en descente, t'aimes bien ça, tu te sens que t'es à l'aise, et que tu cours avec une personne, bah qui l'est moins, qui vient de la route, moi je t'encourage vraiment à expliquer tout ça, à dire c'est normal que je sois plus à l'aise que toi, et essayer de pas l'humilier, tu vas pas lui mettre 300 mètres dans la vue dans la côte, parce que là il va, ouais c'est sûr, mais si on court à deux, c'est pour faire les choses à deux, généralement, c'est ma façon de voir les choses, sinon chacun fait sa sortie longue, et voilà, après je vais parler de sa sortie longue, parce qu'il y a quand même des objectifs, Au niveau d'une sortie longue, on ne court pas comme ça trois heures et être crevé à la fin et avoir un côté un petit peu négatif, tu vois, alors qu'il a fait une super séance. C'est ce que je lui ai dit. Vraiment. Donc, c'est vrai qu'il ne faut pas se comparer. En plus, il a fait trois heures samedi dernier. Il a fait 30 bornes. Il a fait une belle semaine. Il a fait 3h20 aujourd'hui, jeudi. Donc, bon, il n'est pas frais, quoi. Déjà. il aurait une semaine de récup, peut-être qu'il aurait beaucoup mieux vécu, peut-être qu'il aurait été moins fatigué aussi, ça c'est à prendre en compte moi je prépare les coachés notamment lui, pour qu'il soit en forme le jour J, pas être en forme toutes les semaines d'ailleurs je lui ai pas dit, alors j'espère qu'il m'écoute le but du jeu c'est pas d'être capable de courir 3h le plus vite possible toutes les semaines, non c'est pas ça tu peux te faire plaisir, mais pas quand t'as un objectif que tu souhaites atteindre vraiment, toi tu veux y mettre vraiment tout ton coeur ben là il faut mettre en place les choses et être le plus en forme possible le jour J et pas 3 semaines avant pas chaque sortie, chaque dimanche ouh je me fais une sortie longue, je suis en super forme, non, ça tient pas ça tient pas dans le temps parce que tu vas engendrer de la fatigue et ça va pourrir tes autres séances tout simplement et te fragiliser aussi bon voilà j'espère que t'as compris l'idée donc si tu cours avec quelqu'un peut-être ben relativiser, lui expliquer c'est normal que je sois plus à l'aise que toi, que j'ai un meilleur cardio que... Ouais, tu vois, c'est normal. Tu as fait le chemin avant lui, donc toi aussi, peut-être que tu étais pareil que lui. Tout le monde est à un moment complètement à la ramasse par rapport à quelqu'un. Donc, vouloir se comparer, c'est négatif. Maintenant, tu peux t'inspirer d'une personne pour dire, ouais, j'aimerais bien lui ressembler, être comme lui dans quelques temps, quelques années, ou quelques mois, peut-être, je ne sais pas. Mais il ne faut pas aller trop vite. Ce qui va vite est fragile. Voilà, retiens ça. et ne pas te comparer. C'est le mot de la fin. J'aime beaucoup le mot de la fin. Je ne sais pas si tu aimes ça. Mais voilà, la comparaison, je le dis souvent. Mais là, pour le coup, Philippe, il était vraiment déprimé et ça m'a fait de la peine. Donc, je souhaitais en parler. J'ai fait un deuxième podcast. Du coup, là, de suite, j'ai enchaîné. J'ai dit à peu près la même chose. Je crois que j'en ai plus dit d'ailleurs là que sur son vocal. Mais bon, les conseils sont aussi personnalisés. Je vais parler d'autres choses. Les amis, merci en tout cas. C'est l'été. Prenez soin de vous. Pensez à bien boire parce qu'il fait très très chaud. Moi, je vais aller dans les Pyrénées ce week-end faire du D+. Avant la Swiss Peak. On continue. Et merci à tous ceux qui notent le podcast, qui me posaient des questions. Et puis, si tu as envie que je t'accompagne dans un objectif particulier, précis, je te mets mon lien de renseignement dans la description de l'épisode. Sur ce, les amis, je vous souhaite une très belle journée. Prenez soin de vous. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'épisode

    00:13

  • L'expérience de Philippe et ses réflexions

    00:27

  • Comparaison entre Philippe et son ami trailer

    02:06

  • L'importance de ne pas se comparer aux autres

    05:49

  • Conclusion et conseils pour les coureurs

    13:03

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Description

Retrouve mon coaching


🎙️ Bienvenue dans ce nouvel épisode de 5 km à l’Ultra Trail ! Aujourd’hui, on plonge au cœur d’une situation très fréquente chez les coureurs : la comparaison avec un ami plus aguerri.

Notre invité « Philippe », coureur de route depuis des années, vient de tenter une sortie longue de 26 km en trail, côte déversante incluse, aux côtés d’un vétéran du terrain. À 5 min 30 / km sur les montées, son compagnon semble relever le défi sans effort, tandis que Philippe sent son cardio exploser, ses mollets brûler et la frustration monter.


Dans cet épisode, on décortique ce ressenti : pourquoi se comparer peut être contre‑productif, comment le temps et la spécificité du trail façonnent les performances, et quelles stratégies de coaching adopter pour transformer cette inquiétude en moteur de progression. Vous découvrirez :

  • les différences clés entre course sur route et trail (vitesse ascensionnelle, adaptations musculaires, gestion du dénivelé) ;

  • l’importance de prendre du recul, de mesurer son propre chemin et de fixer des étapes réalistes ;

  • comment structurer vos entraînements (côtes, fartlek, sorties longues) pour évoluer sans se blesser ni s’épuiser.


Que vous soyez un rutard qui s’aventure en montagne ou un trailer confirmé, cet échange vous offrira des pistes concrètes pour rester motivé, éviter les comparaisons inutiles et préparer vos futures courses — du 44 km de septembre à l’UTMB rêvé.


Installez‑vous, hydratez‑vous bien, et c’est parti pour un épisode riche en conseils, anecdotes et inspiration ! 🌄🏃‍♂️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut les amis, c'est parti pour un nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail et j'aime autant te dire je suis chaud, chaud, chaud. Je viens de laisser un épisode de podcast, littéralement, j'ai laissé 12 minutes de vocal à un de mes coachés. Je ne sais pas s'il va écouter. Est-ce que je le... Oui, Philippe. Alors les Philippes, il y en a un paquet. Donc bon, je ne dis pas son nom. D'ailleurs, je ne sais même pas si je connais exactement son nom. Non, Philippe. Voilà, il vient de me laisser un message et j'aimerais te partager son message. Juste comme ça, je vais te le dire. Et la réponse que je lui ai faite, parce que je me dis que s'il a ce genre de réflexion, toi, tu dois peut-être aussi l'avoir de ton côté. ou si toi tu l'as pas, peut-être que... ton entourage doit l'avoir ou au moins avoir cette notion vis-à-vis des gens avec lesquels parfois tu cours, de se dire ok peut-être qu'ils sont dans cette optique là ou cette réflexion là, à partir du moment où tu cours avec eux, il peut se passer ça. Donc qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai reçu un vocal, un whatsapp, j'en reçois très régulièrement, tous les jours en fait de mes coachés. il me disait, il sort d'une sortie longue, très longue, 3h20, 26 km en version trail avec un petit peu de dénivelé, 500-600, et il a couru avec un ami à lui qui est extrêmement apparemment rodé au trail, c'est un trailer qui a de la bouteille. Alors Philippe, pour remettre un petit peu en perspective, il a un 44 km avec 700 m de dénivelé à préparer en septembre-octobre, et son profil de coureur est un profil de route. il a fait des semi-marathons et là il a un challenge il a relevé un challenge à faire un 44 km au mois de septembre il me semble avec un petit peu dénivelé mais en format trail pas route donc il y a beaucoup de concepts à mettre en place qui sont quand même bien différents de la route que moi je mets en place différemment donc il y a 2-3 croyances à dégager 2-3 idées à mettre en place dans la manière de courir Et là en fait, il est parti avec un ami à lui qui est rodé au trail. Et ils sont partis et sincèrement il m'a dit « Je ne sais pas ce que tu en penses, mais en fait là mon pote il court à 5.30, même qu'importe le pourcentage de la côte, 5, 10, 15%, il est toujours à 5.30. » Alors déjà, ça ne doit pas être totalement vrai, parce qu'un bon trailer, généralement on ne regarde pas l'allure de course, mais plutôt la vitesse ascensionnelle. Si on veut se donner une idée, maintenant en sortie longue, on n'est pas là à regarder son allure, surtout en montée, je veux dire l'allure en montée, elle est foireuse et puis il faut axer sur le ressenti. Mais du coup lui, il avait son cardio qui partait au taquet, il avait les mollets en feu, il n'arrivait pas à le suivre et il ne comprenait pas pourquoi, vraiment, il ne comprenait pas, il m'a dit je fais ma pleureuse, c'est ses mots. Bon après voilà, il a... Il me semble qu'il a mon âge, 45 ans, donc il a de la bouteille aussi. Mais il ne comprenait pas pourquoi son ami était si à l'aise que ça et que lui, il n'arrivait pas à suivre, qu'il n'avait pas le cardio, qu'il avait les mollets en feu alors qu'il fait 3h45 au marathon. Son ami fait 4h30 au marathon et ne comprenait pas pourquoi. Alors qu'il le dit lui-même, sur le plat, il est hyper à l'aise dès qu'il y a de la côte et notamment aussi les descentes. encore plus la côte, le cardio ça se voit direct, il n'arrivait pas, il souffrait, il ne comprenait pas pourquoi son ami qui court le marathon 45 minutes quasiment plus longtemps que lui, arrive à lui mettre une pile comme ça, en montée, être aussi à l'aise par rapport à lui. Alors je ne sais pas si pour toi ça te paraît logique ou pas. Moi ça me paraît extrêmement logique. Donc il a eu dans son compte rendu, sur Nolio notamment, parce que je suis mais... Il m'a coaché sur Nolio, il a marqué sensation mal, tu vois mal, et puis de toute façon il m'a fait un vocal pour vraiment que je comprenne bien et c'est tout l'intérêt de mon coaching, c'est pas juste des stats, on regarde, on se connecte sur Nolio, on regarde un petit peu ce qu'il a écrit, non, il a eu besoin d'exprimer et j'ai répondu quasiment un podcast, 12 minutes, j'ai répondu pour 1, lui redonner confiance parce qu'il a fait une super séance et 2, remettre un petit peu en perspective son profil. le profil de son pote et son objectif dans un mois ou deux et surtout par rapport à lui son historique de course c'est un routard, c'est pas un trailer donc quand tu te confrontes à un trailer bah oui t'as pas les mêmes t'as pas développé les mêmes adaptations, facilités les mêmes compétences tout simplement sur la route par rapport au trail et la preuve il lui met 45 minutes d'avance sur un marathon, ce qui est quand même relativement énorme. Donc oui, il est à l'aise sur le plat, mais pas les côtes. Donc, il a passé la moitié du vocal. Ce n'est pas pour critiquer, je partage. De toute façon, je n'ai pas nommé, donc je ne sais même pas s'il écoute. Mais d'ailleurs, je lui dirais que j'ai fait un podcast juste pour lui. Mais je pense que ça va parler à beaucoup de monde, peut-être. La moitié du vocal, la première partie, c'est je ne me compare pas. mais en fait c'est des mots c'est juste des mots qui, dans sa manière de s'exprimer, dans tout ce qu'il a dit autour, il n'arrêtait pas de se comparer à son ami. Et à partir de là, c'est un gros problème de se comparer à une personne qui en avance sur toi. Une personne qui arrive mieux à descendre, arrive mieux à monter, court plus vite, c'est juste qu'il a fait le chemin avant toi. Son ami, ça fait 15 ans qu'il fait du trail aussi. Donc forcément... Il n'a pas commencé il y a deux mois avec moi, entre autres, mais il n'a pas commencé il y a deux mois les séances de côtes. Non, ça fait des années qu'il fait ça et du coup, ça demande du temps pour progresser. Ce n'est pas avec un coaching de trois mois qu'on va réussir à être à l'aise, en montée, à courir comme on le sent, parce que ce n'est pas possible. Et même au bout de trois ans, c'est là où le ressenti a tout son impact. Alors oui, c'est sûr que s'il continue dans le trail à faire des séances de côtes, à faire du fart leg, des sorties longues, ce genre de choses. En version trail chemin, oui, dans un an, le Philippe de dans un an va mettre une piquette au Philippe de maintenant. Mais c'est normal, un an de travail en plus, avec les bonnes séances, forcément il aura un niveau différent. Et il est extrêmement négatif de vouloir se comparer comme ça à un ami qu'on connaît, même si on sait, c'est surtout, c'est encore pire, c'est qu'il savait que cet ami, ça faisait longtemps qu'il faisait du trail. Donc... Ça ne devrait pas le choquer d'avoir aussi mal que ça par rapport à lui. Moi, ça me paraît tout à fait logique. Et c'est encore pire sur des gens que tu ne connais pas. Parce que là, pour le coup, tu ne sais pas s'ils ont été blessés, tu ne sais pas depuis combien de temps ils s'entraînent, tu ne connais pas leur passif en fait. Sincèrement, c'est là où, ok, il m'a mis 3 heures, il m'a mis ici, il court beaucoup plus, beaucoup plus vite, beaucoup mieux, il respire mieux, machin. Oui, mais bon, ça fait combien de temps qu'il court ? C'est quoi ses entraînements ? C'est quoi son passé ? C'est quoi son... Tout, en fait. On a cette... Pas ce jugement, mais cette comparaison à un instant T. Mais le T moins 2 ans, le T moins 1 an, on le connaît pas. Et le T plus 3 mois, est-ce qu'il sera pas blessé parce que, ben, finalement, il est en surrégime ou, je ne sais pas, il s'est mal entraîné ? Tu vois ? Ce genre de choses aussi, on ne le sait pas. Donc, il y a toujours, comme je vous l'ai dit, il y a toujours des gens qui seront meilleurs que toi, que moi. typiquement le philippe de dans un an oui sera meilleur que le philippe de maintenant c'est rassurant 1 mais il ya aussi des gens qui sont moins à l'aise que toi pourquoi ils sont moins à l'aise va peut-être qu'ils sont moins sportifs ils ont moins de capacité ou ou bien ils sont moins en avance par rapport à toi toi tu fais le chemin comme moi je fais mon chemin ben moi je suis plus à l'aise maintenant que le coureur que j'étais il ya deux ans parce que j'ai deux ans de plus parce que j'ai tracé mon chemin. Donc c'est... C'est là où c'est compliqué de vouloir se comparer, on peut se challenger par rapport à quelqu'un, mais sincèrement, ça marche sur une côte, tu dis, allez, je challenge, hop, je vais essayer de prendre, on va dire, la roue à Kilian Jornet sur une petite montée, bon, quitte à se dire, allez, je vais me mettre dans le rouge minable pour le suivre sur 2 km, quoi. Après, je vais exploser. Ok, ça peut être un délire comme ça, mais c'est tout, c'est tout. Le tout c'est de... prendre conscience d'avoir la pitcher, la globalité un petit peu du coureur que tu es, du coureur que Philippe est. C'est ce que je lui dis, prends du recul, vois d'où tu viens, vois ce que tu as développé jusqu'à maintenant, vois l'objectif que tu veux atteindre, est-ce que tu as mis en place toutes les étapes. Et malheureusement, il y a des étapes, il y a une étape qu'on ne peut pas griller, ce n'est pas possible, c'est le temps, le temps de progression. Tu veux faire un... un je sais pas moi, un UTMB avec 10 000 mètres de dénivelé alors que t'es un routard que je sais pas moi toi, bon est-ce que tu peux le faire ? Peut-être, peut-être, il y en a qui l'ont fait récemment, il n'y a pas de problème, il n'y a pas de problème, bon si il y a des problèmes, mais ça demande du temps de bien vivre les choses, de bien vivre sa course, de développer les bonnes capacités pour profiter. pleinement de sa course et pas juste cocher une case en disant ouais c'est bon j'ai coché je me suis prouvé à moi même et au monde entier que j'ai réussi mon ma course oui mais au détriment de quoi ? de ta santé ? au détriment d'avoir bien vécu ta course après ça c'est juste une pensée personnelle si tu veux juste cocher la case te challenger en disant ouais j'ai réussi l'UTMB, j'ai réussi machin j'ai réussi cette ultra ou cette course de 30 km en partant de zéro, en ayant mal au pied, une tendinite Ok, c'est ton délire, il n'y a pas de problème. Moi, je respecte ça. Si c'est ton choix, si c'est assumé, il n'y a pas de souci. Mais pour ceux et celles qui veulent progresser et bien vivre leur course. parce que ça nous demande quand même beaucoup d'efforts, beaucoup de sacrifices en termes de temps et de sous aussi. Au-delà du coaching, il y a tous les équipements. Et je viens de me payer une montre à 350 balles, la Suunto Race S. J'aime bien les petits modèles. Bon, ben voilà, ça fait 350 balles et c'est la moyenne, c'est pas la plus grande. Les chaussures, c'est pareil, le short, le machin, le sac. Et on a 1000 balles sur nous, quoi. Donc ça nous demande aussi un gros effort financier. ou un petit suivant commentaire, mais ça demande quand même un effort financier, pour, j'ai envie de dire, mal vivre sa course, ça fait chier quoi. Autant essayer d'être le mieux possible, le plus longtemps possible. Et ça c'est mon créneau, même si tu cherches la performance, même si tu es plutôt contemplatif sur tes trails, ok, il n'y a pas de soucis, on mettra en place les séances qui vont, et puis tu mettras l'intensité que tu souhaiteras y mettre. Maintenant si tu vis une performance que je vois que... tu étais cool sur tes sorties côtes, je te dirais écoute, vas-y, envoie quoi, parce que là ça va pas le faire, tu seras pas dans les temps, tu seras pas dans le classement, mais si maintenant tu veux simplement terminer, pas être emmerdé avec les barrières horaires, ok, je te dirais mon ressenti aussi, dans les séances et chaque semaine. Donc voilà, c'était pas mon coup de gueule, mais si jamais toi tu cours, par exemple t'es expérimenté dans le trail, ça fait plusieurs années que tu étais entraîné en montée et en descente, t'aimes bien ça, tu te sens que t'es à l'aise, et que tu cours avec une personne, bah qui l'est moins, qui vient de la route, moi je t'encourage vraiment à expliquer tout ça, à dire c'est normal que je sois plus à l'aise que toi, et essayer de pas l'humilier, tu vas pas lui mettre 300 mètres dans la vue dans la côte, parce que là il va, ouais c'est sûr, mais si on court à deux, c'est pour faire les choses à deux, généralement, c'est ma façon de voir les choses, sinon chacun fait sa sortie longue, et voilà, après je vais parler de sa sortie longue, parce qu'il y a quand même des objectifs, Au niveau d'une sortie longue, on ne court pas comme ça trois heures et être crevé à la fin et avoir un côté un petit peu négatif, tu vois, alors qu'il a fait une super séance. C'est ce que je lui ai dit. Vraiment. Donc, c'est vrai qu'il ne faut pas se comparer. En plus, il a fait trois heures samedi dernier. Il a fait 30 bornes. Il a fait une belle semaine. Il a fait 3h20 aujourd'hui, jeudi. Donc, bon, il n'est pas frais, quoi. Déjà. il aurait une semaine de récup, peut-être qu'il aurait beaucoup mieux vécu, peut-être qu'il aurait été moins fatigué aussi, ça c'est à prendre en compte moi je prépare les coachés notamment lui, pour qu'il soit en forme le jour J, pas être en forme toutes les semaines d'ailleurs je lui ai pas dit, alors j'espère qu'il m'écoute le but du jeu c'est pas d'être capable de courir 3h le plus vite possible toutes les semaines, non c'est pas ça tu peux te faire plaisir, mais pas quand t'as un objectif que tu souhaites atteindre vraiment, toi tu veux y mettre vraiment tout ton coeur ben là il faut mettre en place les choses et être le plus en forme possible le jour J et pas 3 semaines avant pas chaque sortie, chaque dimanche ouh je me fais une sortie longue, je suis en super forme, non, ça tient pas ça tient pas dans le temps parce que tu vas engendrer de la fatigue et ça va pourrir tes autres séances tout simplement et te fragiliser aussi bon voilà j'espère que t'as compris l'idée donc si tu cours avec quelqu'un peut-être ben relativiser, lui expliquer c'est normal que je sois plus à l'aise que toi, que j'ai un meilleur cardio que... Ouais, tu vois, c'est normal. Tu as fait le chemin avant lui, donc toi aussi, peut-être que tu étais pareil que lui. Tout le monde est à un moment complètement à la ramasse par rapport à quelqu'un. Donc, vouloir se comparer, c'est négatif. Maintenant, tu peux t'inspirer d'une personne pour dire, ouais, j'aimerais bien lui ressembler, être comme lui dans quelques temps, quelques années, ou quelques mois, peut-être, je ne sais pas. Mais il ne faut pas aller trop vite. Ce qui va vite est fragile. Voilà, retiens ça. et ne pas te comparer. C'est le mot de la fin. J'aime beaucoup le mot de la fin. Je ne sais pas si tu aimes ça. Mais voilà, la comparaison, je le dis souvent. Mais là, pour le coup, Philippe, il était vraiment déprimé et ça m'a fait de la peine. Donc, je souhaitais en parler. J'ai fait un deuxième podcast. Du coup, là, de suite, j'ai enchaîné. J'ai dit à peu près la même chose. Je crois que j'en ai plus dit d'ailleurs là que sur son vocal. Mais bon, les conseils sont aussi personnalisés. Je vais parler d'autres choses. Les amis, merci en tout cas. C'est l'été. Prenez soin de vous. Pensez à bien boire parce qu'il fait très très chaud. Moi, je vais aller dans les Pyrénées ce week-end faire du D+. Avant la Swiss Peak. On continue. Et merci à tous ceux qui notent le podcast, qui me posaient des questions. Et puis, si tu as envie que je t'accompagne dans un objectif particulier, précis, je te mets mon lien de renseignement dans la description de l'épisode. Sur ce, les amis, je vous souhaite une très belle journée. Prenez soin de vous. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'épisode

    00:13

  • L'expérience de Philippe et ses réflexions

    00:27

  • Comparaison entre Philippe et son ami trailer

    02:06

  • L'importance de ne pas se comparer aux autres

    05:49

  • Conclusion et conseils pour les coureurs

    13:03

Description

Retrouve mon coaching


🎙️ Bienvenue dans ce nouvel épisode de 5 km à l’Ultra Trail ! Aujourd’hui, on plonge au cœur d’une situation très fréquente chez les coureurs : la comparaison avec un ami plus aguerri.

Notre invité « Philippe », coureur de route depuis des années, vient de tenter une sortie longue de 26 km en trail, côte déversante incluse, aux côtés d’un vétéran du terrain. À 5 min 30 / km sur les montées, son compagnon semble relever le défi sans effort, tandis que Philippe sent son cardio exploser, ses mollets brûler et la frustration monter.


Dans cet épisode, on décortique ce ressenti : pourquoi se comparer peut être contre‑productif, comment le temps et la spécificité du trail façonnent les performances, et quelles stratégies de coaching adopter pour transformer cette inquiétude en moteur de progression. Vous découvrirez :

  • les différences clés entre course sur route et trail (vitesse ascensionnelle, adaptations musculaires, gestion du dénivelé) ;

  • l’importance de prendre du recul, de mesurer son propre chemin et de fixer des étapes réalistes ;

  • comment structurer vos entraînements (côtes, fartlek, sorties longues) pour évoluer sans se blesser ni s’épuiser.


Que vous soyez un rutard qui s’aventure en montagne ou un trailer confirmé, cet échange vous offrira des pistes concrètes pour rester motivé, éviter les comparaisons inutiles et préparer vos futures courses — du 44 km de septembre à l’UTMB rêvé.


Installez‑vous, hydratez‑vous bien, et c’est parti pour un épisode riche en conseils, anecdotes et inspiration ! 🌄🏃‍♂️


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'ultra trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut les amis, c'est parti pour un nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail et j'aime autant te dire je suis chaud, chaud, chaud. Je viens de laisser un épisode de podcast, littéralement, j'ai laissé 12 minutes de vocal à un de mes coachés. Je ne sais pas s'il va écouter. Est-ce que je le... Oui, Philippe. Alors les Philippes, il y en a un paquet. Donc bon, je ne dis pas son nom. D'ailleurs, je ne sais même pas si je connais exactement son nom. Non, Philippe. Voilà, il vient de me laisser un message et j'aimerais te partager son message. Juste comme ça, je vais te le dire. Et la réponse que je lui ai faite, parce que je me dis que s'il a ce genre de réflexion, toi, tu dois peut-être aussi l'avoir de ton côté. ou si toi tu l'as pas, peut-être que... ton entourage doit l'avoir ou au moins avoir cette notion vis-à-vis des gens avec lesquels parfois tu cours, de se dire ok peut-être qu'ils sont dans cette optique là ou cette réflexion là, à partir du moment où tu cours avec eux, il peut se passer ça. Donc qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai reçu un vocal, un whatsapp, j'en reçois très régulièrement, tous les jours en fait de mes coachés. il me disait, il sort d'une sortie longue, très longue, 3h20, 26 km en version trail avec un petit peu de dénivelé, 500-600, et il a couru avec un ami à lui qui est extrêmement apparemment rodé au trail, c'est un trailer qui a de la bouteille. Alors Philippe, pour remettre un petit peu en perspective, il a un 44 km avec 700 m de dénivelé à préparer en septembre-octobre, et son profil de coureur est un profil de route. il a fait des semi-marathons et là il a un challenge il a relevé un challenge à faire un 44 km au mois de septembre il me semble avec un petit peu dénivelé mais en format trail pas route donc il y a beaucoup de concepts à mettre en place qui sont quand même bien différents de la route que moi je mets en place différemment donc il y a 2-3 croyances à dégager 2-3 idées à mettre en place dans la manière de courir Et là en fait, il est parti avec un ami à lui qui est rodé au trail. Et ils sont partis et sincèrement il m'a dit « Je ne sais pas ce que tu en penses, mais en fait là mon pote il court à 5.30, même qu'importe le pourcentage de la côte, 5, 10, 15%, il est toujours à 5.30. » Alors déjà, ça ne doit pas être totalement vrai, parce qu'un bon trailer, généralement on ne regarde pas l'allure de course, mais plutôt la vitesse ascensionnelle. Si on veut se donner une idée, maintenant en sortie longue, on n'est pas là à regarder son allure, surtout en montée, je veux dire l'allure en montée, elle est foireuse et puis il faut axer sur le ressenti. Mais du coup lui, il avait son cardio qui partait au taquet, il avait les mollets en feu, il n'arrivait pas à le suivre et il ne comprenait pas pourquoi, vraiment, il ne comprenait pas, il m'a dit je fais ma pleureuse, c'est ses mots. Bon après voilà, il a... Il me semble qu'il a mon âge, 45 ans, donc il a de la bouteille aussi. Mais il ne comprenait pas pourquoi son ami était si à l'aise que ça et que lui, il n'arrivait pas à suivre, qu'il n'avait pas le cardio, qu'il avait les mollets en feu alors qu'il fait 3h45 au marathon. Son ami fait 4h30 au marathon et ne comprenait pas pourquoi. Alors qu'il le dit lui-même, sur le plat, il est hyper à l'aise dès qu'il y a de la côte et notamment aussi les descentes. encore plus la côte, le cardio ça se voit direct, il n'arrivait pas, il souffrait, il ne comprenait pas pourquoi son ami qui court le marathon 45 minutes quasiment plus longtemps que lui, arrive à lui mettre une pile comme ça, en montée, être aussi à l'aise par rapport à lui. Alors je ne sais pas si pour toi ça te paraît logique ou pas. Moi ça me paraît extrêmement logique. Donc il a eu dans son compte rendu, sur Nolio notamment, parce que je suis mais... Il m'a coaché sur Nolio, il a marqué sensation mal, tu vois mal, et puis de toute façon il m'a fait un vocal pour vraiment que je comprenne bien et c'est tout l'intérêt de mon coaching, c'est pas juste des stats, on regarde, on se connecte sur Nolio, on regarde un petit peu ce qu'il a écrit, non, il a eu besoin d'exprimer et j'ai répondu quasiment un podcast, 12 minutes, j'ai répondu pour 1, lui redonner confiance parce qu'il a fait une super séance et 2, remettre un petit peu en perspective son profil. le profil de son pote et son objectif dans un mois ou deux et surtout par rapport à lui son historique de course c'est un routard, c'est pas un trailer donc quand tu te confrontes à un trailer bah oui t'as pas les mêmes t'as pas développé les mêmes adaptations, facilités les mêmes compétences tout simplement sur la route par rapport au trail et la preuve il lui met 45 minutes d'avance sur un marathon, ce qui est quand même relativement énorme. Donc oui, il est à l'aise sur le plat, mais pas les côtes. Donc, il a passé la moitié du vocal. Ce n'est pas pour critiquer, je partage. De toute façon, je n'ai pas nommé, donc je ne sais même pas s'il écoute. Mais d'ailleurs, je lui dirais que j'ai fait un podcast juste pour lui. Mais je pense que ça va parler à beaucoup de monde, peut-être. La moitié du vocal, la première partie, c'est je ne me compare pas. mais en fait c'est des mots c'est juste des mots qui, dans sa manière de s'exprimer, dans tout ce qu'il a dit autour, il n'arrêtait pas de se comparer à son ami. Et à partir de là, c'est un gros problème de se comparer à une personne qui en avance sur toi. Une personne qui arrive mieux à descendre, arrive mieux à monter, court plus vite, c'est juste qu'il a fait le chemin avant toi. Son ami, ça fait 15 ans qu'il fait du trail aussi. Donc forcément... Il n'a pas commencé il y a deux mois avec moi, entre autres, mais il n'a pas commencé il y a deux mois les séances de côtes. Non, ça fait des années qu'il fait ça et du coup, ça demande du temps pour progresser. Ce n'est pas avec un coaching de trois mois qu'on va réussir à être à l'aise, en montée, à courir comme on le sent, parce que ce n'est pas possible. Et même au bout de trois ans, c'est là où le ressenti a tout son impact. Alors oui, c'est sûr que s'il continue dans le trail à faire des séances de côtes, à faire du fart leg, des sorties longues, ce genre de choses. En version trail chemin, oui, dans un an, le Philippe de dans un an va mettre une piquette au Philippe de maintenant. Mais c'est normal, un an de travail en plus, avec les bonnes séances, forcément il aura un niveau différent. Et il est extrêmement négatif de vouloir se comparer comme ça à un ami qu'on connaît, même si on sait, c'est surtout, c'est encore pire, c'est qu'il savait que cet ami, ça faisait longtemps qu'il faisait du trail. Donc... Ça ne devrait pas le choquer d'avoir aussi mal que ça par rapport à lui. Moi, ça me paraît tout à fait logique. Et c'est encore pire sur des gens que tu ne connais pas. Parce que là, pour le coup, tu ne sais pas s'ils ont été blessés, tu ne sais pas depuis combien de temps ils s'entraînent, tu ne connais pas leur passif en fait. Sincèrement, c'est là où, ok, il m'a mis 3 heures, il m'a mis ici, il court beaucoup plus, beaucoup plus vite, beaucoup mieux, il respire mieux, machin. Oui, mais bon, ça fait combien de temps qu'il court ? C'est quoi ses entraînements ? C'est quoi son passé ? C'est quoi son... Tout, en fait. On a cette... Pas ce jugement, mais cette comparaison à un instant T. Mais le T moins 2 ans, le T moins 1 an, on le connaît pas. Et le T plus 3 mois, est-ce qu'il sera pas blessé parce que, ben, finalement, il est en surrégime ou, je ne sais pas, il s'est mal entraîné ? Tu vois ? Ce genre de choses aussi, on ne le sait pas. Donc, il y a toujours, comme je vous l'ai dit, il y a toujours des gens qui seront meilleurs que toi, que moi. typiquement le philippe de dans un an oui sera meilleur que le philippe de maintenant c'est rassurant 1 mais il ya aussi des gens qui sont moins à l'aise que toi pourquoi ils sont moins à l'aise va peut-être qu'ils sont moins sportifs ils ont moins de capacité ou ou bien ils sont moins en avance par rapport à toi toi tu fais le chemin comme moi je fais mon chemin ben moi je suis plus à l'aise maintenant que le coureur que j'étais il ya deux ans parce que j'ai deux ans de plus parce que j'ai tracé mon chemin. Donc c'est... C'est là où c'est compliqué de vouloir se comparer, on peut se challenger par rapport à quelqu'un, mais sincèrement, ça marche sur une côte, tu dis, allez, je challenge, hop, je vais essayer de prendre, on va dire, la roue à Kilian Jornet sur une petite montée, bon, quitte à se dire, allez, je vais me mettre dans le rouge minable pour le suivre sur 2 km, quoi. Après, je vais exploser. Ok, ça peut être un délire comme ça, mais c'est tout, c'est tout. Le tout c'est de... prendre conscience d'avoir la pitcher, la globalité un petit peu du coureur que tu es, du coureur que Philippe est. C'est ce que je lui dis, prends du recul, vois d'où tu viens, vois ce que tu as développé jusqu'à maintenant, vois l'objectif que tu veux atteindre, est-ce que tu as mis en place toutes les étapes. Et malheureusement, il y a des étapes, il y a une étape qu'on ne peut pas griller, ce n'est pas possible, c'est le temps, le temps de progression. Tu veux faire un... un je sais pas moi, un UTMB avec 10 000 mètres de dénivelé alors que t'es un routard que je sais pas moi toi, bon est-ce que tu peux le faire ? Peut-être, peut-être, il y en a qui l'ont fait récemment, il n'y a pas de problème, il n'y a pas de problème, bon si il y a des problèmes, mais ça demande du temps de bien vivre les choses, de bien vivre sa course, de développer les bonnes capacités pour profiter. pleinement de sa course et pas juste cocher une case en disant ouais c'est bon j'ai coché je me suis prouvé à moi même et au monde entier que j'ai réussi mon ma course oui mais au détriment de quoi ? de ta santé ? au détriment d'avoir bien vécu ta course après ça c'est juste une pensée personnelle si tu veux juste cocher la case te challenger en disant ouais j'ai réussi l'UTMB, j'ai réussi machin j'ai réussi cette ultra ou cette course de 30 km en partant de zéro, en ayant mal au pied, une tendinite Ok, c'est ton délire, il n'y a pas de problème. Moi, je respecte ça. Si c'est ton choix, si c'est assumé, il n'y a pas de souci. Mais pour ceux et celles qui veulent progresser et bien vivre leur course. parce que ça nous demande quand même beaucoup d'efforts, beaucoup de sacrifices en termes de temps et de sous aussi. Au-delà du coaching, il y a tous les équipements. Et je viens de me payer une montre à 350 balles, la Suunto Race S. J'aime bien les petits modèles. Bon, ben voilà, ça fait 350 balles et c'est la moyenne, c'est pas la plus grande. Les chaussures, c'est pareil, le short, le machin, le sac. Et on a 1000 balles sur nous, quoi. Donc ça nous demande aussi un gros effort financier. ou un petit suivant commentaire, mais ça demande quand même un effort financier, pour, j'ai envie de dire, mal vivre sa course, ça fait chier quoi. Autant essayer d'être le mieux possible, le plus longtemps possible. Et ça c'est mon créneau, même si tu cherches la performance, même si tu es plutôt contemplatif sur tes trails, ok, il n'y a pas de soucis, on mettra en place les séances qui vont, et puis tu mettras l'intensité que tu souhaiteras y mettre. Maintenant si tu vis une performance que je vois que... tu étais cool sur tes sorties côtes, je te dirais écoute, vas-y, envoie quoi, parce que là ça va pas le faire, tu seras pas dans les temps, tu seras pas dans le classement, mais si maintenant tu veux simplement terminer, pas être emmerdé avec les barrières horaires, ok, je te dirais mon ressenti aussi, dans les séances et chaque semaine. Donc voilà, c'était pas mon coup de gueule, mais si jamais toi tu cours, par exemple t'es expérimenté dans le trail, ça fait plusieurs années que tu étais entraîné en montée et en descente, t'aimes bien ça, tu te sens que t'es à l'aise, et que tu cours avec une personne, bah qui l'est moins, qui vient de la route, moi je t'encourage vraiment à expliquer tout ça, à dire c'est normal que je sois plus à l'aise que toi, et essayer de pas l'humilier, tu vas pas lui mettre 300 mètres dans la vue dans la côte, parce que là il va, ouais c'est sûr, mais si on court à deux, c'est pour faire les choses à deux, généralement, c'est ma façon de voir les choses, sinon chacun fait sa sortie longue, et voilà, après je vais parler de sa sortie longue, parce qu'il y a quand même des objectifs, Au niveau d'une sortie longue, on ne court pas comme ça trois heures et être crevé à la fin et avoir un côté un petit peu négatif, tu vois, alors qu'il a fait une super séance. C'est ce que je lui ai dit. Vraiment. Donc, c'est vrai qu'il ne faut pas se comparer. En plus, il a fait trois heures samedi dernier. Il a fait 30 bornes. Il a fait une belle semaine. Il a fait 3h20 aujourd'hui, jeudi. Donc, bon, il n'est pas frais, quoi. Déjà. il aurait une semaine de récup, peut-être qu'il aurait beaucoup mieux vécu, peut-être qu'il aurait été moins fatigué aussi, ça c'est à prendre en compte moi je prépare les coachés notamment lui, pour qu'il soit en forme le jour J, pas être en forme toutes les semaines d'ailleurs je lui ai pas dit, alors j'espère qu'il m'écoute le but du jeu c'est pas d'être capable de courir 3h le plus vite possible toutes les semaines, non c'est pas ça tu peux te faire plaisir, mais pas quand t'as un objectif que tu souhaites atteindre vraiment, toi tu veux y mettre vraiment tout ton coeur ben là il faut mettre en place les choses et être le plus en forme possible le jour J et pas 3 semaines avant pas chaque sortie, chaque dimanche ouh je me fais une sortie longue, je suis en super forme, non, ça tient pas ça tient pas dans le temps parce que tu vas engendrer de la fatigue et ça va pourrir tes autres séances tout simplement et te fragiliser aussi bon voilà j'espère que t'as compris l'idée donc si tu cours avec quelqu'un peut-être ben relativiser, lui expliquer c'est normal que je sois plus à l'aise que toi, que j'ai un meilleur cardio que... Ouais, tu vois, c'est normal. Tu as fait le chemin avant lui, donc toi aussi, peut-être que tu étais pareil que lui. Tout le monde est à un moment complètement à la ramasse par rapport à quelqu'un. Donc, vouloir se comparer, c'est négatif. Maintenant, tu peux t'inspirer d'une personne pour dire, ouais, j'aimerais bien lui ressembler, être comme lui dans quelques temps, quelques années, ou quelques mois, peut-être, je ne sais pas. Mais il ne faut pas aller trop vite. Ce qui va vite est fragile. Voilà, retiens ça. et ne pas te comparer. C'est le mot de la fin. J'aime beaucoup le mot de la fin. Je ne sais pas si tu aimes ça. Mais voilà, la comparaison, je le dis souvent. Mais là, pour le coup, Philippe, il était vraiment déprimé et ça m'a fait de la peine. Donc, je souhaitais en parler. J'ai fait un deuxième podcast. Du coup, là, de suite, j'ai enchaîné. J'ai dit à peu près la même chose. Je crois que j'en ai plus dit d'ailleurs là que sur son vocal. Mais bon, les conseils sont aussi personnalisés. Je vais parler d'autres choses. Les amis, merci en tout cas. C'est l'été. Prenez soin de vous. Pensez à bien boire parce qu'il fait très très chaud. Moi, je vais aller dans les Pyrénées ce week-end faire du D+. Avant la Swiss Peak. On continue. Et merci à tous ceux qui notent le podcast, qui me posaient des questions. Et puis, si tu as envie que je t'accompagne dans un objectif particulier, précis, je te mets mon lien de renseignement dans la description de l'épisode. Sur ce, les amis, je vous souhaite une très belle journée. Prenez soin de vous. Ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction au podcast et à l'épisode

    00:13

  • L'expérience de Philippe et ses réflexions

    00:27

  • Comparaison entre Philippe et son ami trailer

    02:06

  • L'importance de ne pas se comparer aux autres

    05:49

  • Conclusion et conseils pour les coureurs

    13:03

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