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Du 5km à l'ultratrail!

Ep 479: comment savoir si on est prêt?

Ep 479: comment savoir si on est prêt?

13min |21/08/2025|

470

Play
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Description

Mes liens pour toi:


Infos coaching


As-tu déjà ressenti cette montée d'adrénaline avant une course, ce mélange d'excitation et d'appréhension?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail!", je vais te parler de la préparation mentale et physique indispensable avant de te lancer sur le bitume ou les sentiers. Que tu vises un 5 km ou un ultratrail, chaque coureur mérite de se sentir prêt et confiant le jour J.


Je commence par aborder l'importance de cette petite appréhension, un signe que tu es sur le bon chemin. Ceux qui ne se posent aucune question sur leur préparation peuvent parfois tomber dans le piège de l'excès de confiance. Et crois-moi, cela peut mener à des surprises désagréables le jour de la course. Je partage des conseils pratiques sur les types d'entraînements à réaliser, que ce soit pour un marathon, un trail long ou un simple 10 kilomètres. Tu découvriras comment adapter ton entraînement en fonction des distances et des dénivelés, tout en gérant la logistique et la nutrition avant la course.


La visualisation et la gestion du stress sont également au cœur de notre discussion. Je t'encourage à te concentrer sur tes réussites plutôt que sur tes manques. Chaque expérience de coureur, qu'elle soit un échec ou une victoire, est une occasion d'apprendre et de grandir. La course à pied, c'est avant tout une aventure à vivre, et je suis là pour t'accompagner dans cette quête d'endurance et de motivation.


Alors, que tu sois un coureur débutant ou un vétéran des ultra trails, cet épisode est fait pour toi! Prends le temps d'écouter et d'appliquer ces conseils pour transformer chaque premier kilomètre en une expérience enrichissante. Ensemble, faisons de ta prochaine course un moment inoubliable!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail. C'est l'épisode numéro 460, je ne sais plus, 13, 14, 15, bref, ça fait beaucoup. On va atteindre les 500... Le 500e épisode, quand est-ce qu'il va avoir lieu ? Ce sera très certainement au mois de septembre. Est-ce que je vais faire quelque chose de spécial pour ce 500e épisode ? C'est quelque chose que j'envisage. Je vais peut-être faire un live pour tout le monde, je vais faire le podcast en direct. Je ne sais pas si ça peut te plaire, comme ça tu pourras me poser des questions. Ce sera après, d'ailleurs, ça va être cool, ça va être après la Swiss Peaks 380. Donc j'aurai quand même pas mal de choses à dire, mais d'ici là je l'aurai déjà dit, parce que le 500ème épisode c'est dans 20 ou 30 épisodes, forcément, bon, sachant que je fais 3 épisodes par semaine, maintenant j'ai un petit peu étalé un petit peu, donc allez, fin septembre peut-être, le 500ème, mais en tout cas j'ai hâte d'y être. de quoi j'ai envie de te parler ça va avec un petit peu le sujet du moment comment savoir que nous sommes prêts pour notre course en course à pied mais notamment aussi en trail running comment savoir que l'on est prêt suffisamment prêt pour sa course qui a lieu peut-être dans une semaine dans peut-être le week-end qui arrive peut-être moi dans oui dans une semaine moi ma course démarre voilà est-ce que comment je sais que je suis prêt ou pas alors déjà si tu te poses la question j'ai envie de te dire c'est plutôt bon signe Les gens, je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup, mais les gens qui ne se posent aucune question sur leur préparation, qui n'ont aucune appréhension de l'événement, de la course, c'est que peut-être il y a... un problème de confiance. C'est rarement le cas. On est rarement en excès de confiance. Mais les peu de gens que j'ai rencontrés où ça va, j'ai zéro problème, machin, généralement ça ne se passait pas très très bien. Ils ont toujours été surpris par un événement qu'ils n'ont pas pu anticiper parce que ils n'ont pas bien appréhendé la course parce qu'ils ont peut-être pris la course à la légère. Et après, il y a la vérité du terrain, comme qui dirait au football, la vérité du terrain ne ment pas. Et quand on a eu peut-être des faiblesses non, qu'on n'a pas voulu remarquer, en disant peut-être que j'étais un peu léger sur mon volume d'entraînement pour préparer un 50 km, je vais peut-être avoir du mal sur la fin, mais c'est OK. tu en as conscience, tu vois ? Ok, c'est pas un souci, c'est chiant, mais c'est pas un souci. Maintenant, tu n'en as pas conscience, tu pars la fleur au fusil, il y a des chances que tu te la prennes en pleine face et que tu ne sois pas prêt. à te la prendre en pleine face. Donc ça, ça peut être un problème. Bon, ceci étant dit, donc voilà, tu as un peu d'appréhension, c'est plutôt pas mal. Donc là, c'est déjà une indication comme quoi tu es prêt pour la course. Alors attention, il ne faut pas que cette appréhension devienne trop de stress qui te paralyse vraiment, qui t'empêche de dormir, qui te fasse vomir, ce genre de choses. Non, non, on parle de stress bien géré, un stress normal. Allez, si on part purement Si on parle purement entraînement, préparation, tout dépend un petit peu de ton niveau et puis de la distance de course avec le dénivelé. J'ai envie de dire, tu prépares un 30 km avec 1000 mètres de dénivelé ou 1500 mètres de dénivelé, ce serait pas mal que sur tes sorties longues, sur les semaines les plus pushy, tu aies fait des sorties de 3 à 4 heures. Voilà, c'est pas déconnant. si tu arrives à faire une fois, deux fois des sorties de 3 à 4 heures avec 800 mètres, 1000 mètres de dénivelé potentiellement c'est pas mal donc ça, ça peut te donner une indication maintenant tu prépares un 100 km tes sorties longues, il faudra commencer à taper dans les sorties à la journée, 5h, 6h, 7h, avec un week-end choc, avec un volume de 50, 60, 70 km sur les semaines les plus intensives, il n'y a pas besoin de faire un 100 km pour préparer un 100 km, ni même un 160, après tout dépend d'où tu pars, où tu veux aller, et ton niveau de performance. donc voilà après moi je fais un 380 km est-ce que tu penses que j'ai fait des sorties de 2-3 jours non-stop pour me préparer ? Non après c'est la répétition qui fait la performance, qui fait la progression donc voilà mais il y a beaucoup de méthodes pour progresser moi j'ai la mienne que j'inculque à mes coachés et de plus en plus parce que je pense que je vais ouvrir entre guillemets une rubrique ultra. une section ultra dans le coaching et aussi dans le podcast par la même occasion je sais pas si je crée un deuxième podcast ou si je crée le lundi c'est l'ultra, à voir dis-moi ce que t'en penses peut-être que tu pourrais m'apporter une idée que je n'ai pas pensé donc voilà les ultras c'est encore différent, il y a des méthodes d'entraînement et puis chacun un peu différent je peux pas te dire tiens fais ça, fais ça, fais ci parce que peut-être que toi ça va pas le faire parce que tu travailles peut-être la nuit, parce que tu travailles peut-être 6 jours sur 7, peut-être que il y a tellement de situations que oui le coaching de proximité dans ce genre de pour préparer ce genre d'épreuve quand on y met vraiment beaucoup d'importance ce n'est pas obligatoire mais c'est conseillé suivant un petit peu ton parcours tout simplement Donc voilà, ça c'est l'entraînement, on peut regarder le volume un petit peu, il faut que ça corresponde. Et il ne faut pas faire, si tu prépares un 50 km, il ne faut pas forcément faire 50 km toutes les semaines, il ne faut pas forcément faire, je ne sais pas moi, 50 km tu peux les faire toutes les semaines, mais si tu prépares un 80 km, tu peux faire 50 km toutes les semaines. ou un 100, ça ne tient plus. Tu ne vas pas faire un 100 km hebdomadaire toutes les semaines. Tu as une vie à côté, tu n'es pas élite, tu n'as pas le temps. Et moi, j'ai préparé déjà des gens à courir des 50 km avec 3 sorties par semaine. Ça tient. Maintenant, préparer un 100 km avec 3 sorties par semaine, c'est un tout petit peu léger. Voilà, 4. c'est quand même mieux donc voilà forcément t'as un impact au niveau de de ton entraînement qu'il faut un petit peu regarder et mettre au bon endroit maintenant comment savoir que t'es prêt ou pas bon mentalement quoi on parle de physique et d'entraînement mais évidemment toutes les sorties longues, toutes les séances de coach ce genre de choses ça a affûté ton mental et moi ce que je veux que tu fasses quand tu approches comme ça de ta course c'est de te projeter sur ta course c'est de regarder les ravitaillements ou où est ce qu'ils sont situés par rapport au profil de ta course, combien il y a de montées, avoir son petit plan plastifié sur soi pour anticiper les montées et les descentes tout simplement donc ça ça fait partie d'un plan de course, pas millimétré, on s'en fout, mais juste te projeter sur ta course, visualiser les montées en disant « Ah ouais, là c'est vrai qu'au 30ème kilomètre, là j'ai 800 mètres à faire, quoi. Wow. Ok, je sais qu'avant le 30ème... » faut pas trop trop que j'envoie et que au 30e ça va me demander un mur quoi kilomètres verticales bon voilà des kilomètres verticaux on en a au 70e sur des sources sur des courses de 100 km ils aiment bien en mettre mais c'est pour ça qu'il faut les anticiper et après après bah oui la logistique quoi vraiment la charge mentale il faut l'enlever au maximum donc se préparer vraiment en avance pas deux mois avant évidemment mais juste une semaine avant tu dis ok je vais prendre ça, je vais prendre ça, je vais prendre ça ma nutrition on ne travaillait pas deux jours avant parce que oui je sais que moi je l'ai fait et même certains coachés me le font aussi et ça me fait enrager, je prends sur moi parce que oui il est sorti long tout ça tester un maximum avant et plus tu vas t'approcher de ta course ... plus il va y avoir un stress et plus tu vas commencer à générer de l'anxiété et te poser la question, « Hum, mais dis-donc, finalement, qu'est-ce que je vais déjeuner le matin ? Comment je dois m'alimenter ? Est-ce que je mange une barre toutes les heures ou un gel ou j'alterne ? » Tu vois, tu vas commencer à te poser toutes les questions du monde. Alors, c'est pour ça que dans les entraînements, mets-toi en condition de course sur ta sortie longue. Réellement, pas juste sortir pour dire « Ah, je suis sorti 2, 3 heures, 4 heures. » C'est super. Mais est-ce que tu as testé tes chaussures ? Est-ce que tu as testé ton petit déjeuner, ta boisson ISO ? Non ? Ah bah c'est un peu con quoi, parce que ces questions là tu vas te les poser au dernier moment. et pour avoir des bonnes réponses au dernier moment c'est pas forcément la bonne chose donc la logistique oui, plan nutrition à peu près clair ton sac de course évidemment te couper les ongles tout quoi, moi je suis en train depuis 3 semaines de me tanner les pieds dans quelques jours je vais me les hydrater ça fait partie de la réussite d'une course et je sais que sur la course que je vais faire il y en a qui vont pas s'occuper de leurs pieds c'est évidemment Je ne peux rien pour eux. Après, chacun est différent. Il y a du tannage parfois qui ne marche pas, mais il faut essayer de trouver des solutions. Maintenant, c'est quoi le signal ? S'il ne devait n'y avoir qu'un seul signal, c'est ton envie. Ton envie doit être plus forte que ta peur. Oui, on a de l'appréhension, on a un petit peu de trac, c'est normal. Mais il faut qu'au fond de toi, cette petite voix comme j'ai actuellement qui dit j'ai vraiment hâte d'y être j'ai vraiment hâte d'être dans le sens départ et que surtout, bim, ça parte et de vivre enfin cette course, pour moi pour ma part c'est une aventure et d'aller d'étape en étape et je me vois franchir la ligne d'arrivée et ça c'est important c'est aussi un travail de visualisation de se voir arriver aussi mais oui petite voix, cette petite voix qui dit, cool, j'ai vraiment à diet, même si j'ai peur, il faut que. Voilà. Et même si, ouais, t'as manqué quelques entraînements, c'est pas grave, t'as fait quand même 90% de tes entraînements, donc il faut se concentrer sur les 90% que t'as fait et pas sur les 10% manquants. C'est une progression globale, c'est pas une progression, c'est pas une séance. C'est comme le renforcement musculaire, ça sert à rien de s'envoyer à 3 jours de la course, ça va te fatiguer, c'est tout ce que ça va te faire. Mais concentre-toi sur les 90% que tu as réussi et pas sur les 10% manquants. Et tu peux te demander aussi, tiens, j'y pense, sur les sorties longues, en disant la dernière sortie longue, elle a été difficile. En fait, c'est normal que sur une période un petit peu de charge d'entraînement, ta sortie longue soit difficile. C'est un signe de fatigue accumulée et c'est exactement pour ça que l'affûtage est là. L'affûtage est censé corriger, corriger, oui, corriger ça, pour t'amener à un pic de forme et surtout que tu sois... pas fatigué donc c'est normal que tes sorties longues à la fin soient compliquées. Et est-ce que le fait de ne pas se sentir en forme pendant l'affûtage c'est important ? J'ai envie de dire, c'est un classique. c'est un classique, moi souvent je me sens pas en forme j'ai des coachés qui pètent la forme et du coup c'est cool parce qu'ils sont en confiance et c'est tant mieux moi je sais que généralement, bon bah ça va j'ai presque même des douleurs fantômes, des trucs qui doivent pas être là mais c'est pas grave, je relativise et je me dis c'est pas grave, j'ai pas de raison d'avoir mal donc ça vient, ça va, et puis une fois qu'on est dans le sens de départ pouf, c'est fini quoi, je veux dire, aucun stress de savoir est-ce que je suis prêt ou pas, de toute façon c'est fait. Et la meilleure chose à faire après c'est de penser à la stratégie de course, de ne pas partir trop vite, et de gérer au maximum, de penser alimentation, nutrition, et puis... Et puis, il y a là, les dés sont jetés. Et puis, essayez de profiter à un maximum. De toute façon, il n'y a pas de raté. Soit on apprend, soit on gagne, c'est tout. Encore que ça, c'est un petit peu une façon de penser. Mais je t'invite à penser de la même façon que moi. Allez sur ce, les amis, je vais vous laisser. petite capsule, j'espère que ça t'a apporté de la valeur, que ça t'a peut-être formaté sur ta prochaine course relativisé un petit peu tes entraînements si t'en es pas content ce genre de choses, on essaye de mettre tout en place surtout quand on court tout seul, peut-être que toi t'es tout seul, personne t'accompagne donc tu expérimentes encore, c'est normal tu apprends à te connaître, donc il faut accepter parfois qu'on soit pas prêt à 100%, même quand j'accompagne mes coachés parfois Ils ne sont pas prêts à 100% parce qu'il leur est arrivé trois semaines avant, ils ont chopé le Covid. Et c'est tout. Mais ils savent que c'est mon job de leur dire, ok, là, il y a eu un trou, c'est normal, c'est la vie. Donc là, potentiellement, sur la fin de ta course, c'est possible que tu aies un peu plus de mal. Et c'est ok. Donc ça, il faut que tu aies ce genre de réflexion et que tu ne partes pas. pas la fleur en fusion en disant, ouh, je vais arracher les cailloux là, et je vais envoyer du pâté, non, peut-être que tu vas pas envoyer de la godasse aussi fort que tu le voudrais, juste ça allez sur ça les amis, en tout cas, merci de votre écoute, si vous avez des questions, n'hésitez pas si vous voulez que je vous accompagne dans votre prochain, j'allais dire délire, mais délire de trail, si c'est en fin d'année, la Saint-Élion, même l'année prochaine tardez pas, tout simplement le lien de renseignement est dans chaque épisode, je vous invite à cliquer dessus et puis moi je vous souhaite tout simplement une très bonne journée. Plus vieuse pour ma part, mais une très bonne journée quand même. Allez, ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:13

  • Préparation mentale avant la course

    01:24

  • Entraînement et préparation physique

    03:37

  • Logistique et nutrition avant la course

    06:35

  • Visualisation et gestion de l'anxiété

    10:25

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As-tu déjà ressenti cette montée d'adrénaline avant une course, ce mélange d'excitation et d'appréhension?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail!", je vais te parler de la préparation mentale et physique indispensable avant de te lancer sur le bitume ou les sentiers. Que tu vises un 5 km ou un ultratrail, chaque coureur mérite de se sentir prêt et confiant le jour J.


Je commence par aborder l'importance de cette petite appréhension, un signe que tu es sur le bon chemin. Ceux qui ne se posent aucune question sur leur préparation peuvent parfois tomber dans le piège de l'excès de confiance. Et crois-moi, cela peut mener à des surprises désagréables le jour de la course. Je partage des conseils pratiques sur les types d'entraînements à réaliser, que ce soit pour un marathon, un trail long ou un simple 10 kilomètres. Tu découvriras comment adapter ton entraînement en fonction des distances et des dénivelés, tout en gérant la logistique et la nutrition avant la course.


La visualisation et la gestion du stress sont également au cœur de notre discussion. Je t'encourage à te concentrer sur tes réussites plutôt que sur tes manques. Chaque expérience de coureur, qu'elle soit un échec ou une victoire, est une occasion d'apprendre et de grandir. La course à pied, c'est avant tout une aventure à vivre, et je suis là pour t'accompagner dans cette quête d'endurance et de motivation.


Alors, que tu sois un coureur débutant ou un vétéran des ultra trails, cet épisode est fait pour toi! Prends le temps d'écouter et d'appliquer ces conseils pour transformer chaque premier kilomètre en une expérience enrichissante. Ensemble, faisons de ta prochaine course un moment inoubliable!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail. C'est l'épisode numéro 460, je ne sais plus, 13, 14, 15, bref, ça fait beaucoup. On va atteindre les 500... Le 500e épisode, quand est-ce qu'il va avoir lieu ? Ce sera très certainement au mois de septembre. Est-ce que je vais faire quelque chose de spécial pour ce 500e épisode ? C'est quelque chose que j'envisage. Je vais peut-être faire un live pour tout le monde, je vais faire le podcast en direct. Je ne sais pas si ça peut te plaire, comme ça tu pourras me poser des questions. Ce sera après, d'ailleurs, ça va être cool, ça va être après la Swiss Peaks 380. Donc j'aurai quand même pas mal de choses à dire, mais d'ici là je l'aurai déjà dit, parce que le 500ème épisode c'est dans 20 ou 30 épisodes, forcément, bon, sachant que je fais 3 épisodes par semaine, maintenant j'ai un petit peu étalé un petit peu, donc allez, fin septembre peut-être, le 500ème, mais en tout cas j'ai hâte d'y être. de quoi j'ai envie de te parler ça va avec un petit peu le sujet du moment comment savoir que nous sommes prêts pour notre course en course à pied mais notamment aussi en trail running comment savoir que l'on est prêt suffisamment prêt pour sa course qui a lieu peut-être dans une semaine dans peut-être le week-end qui arrive peut-être moi dans oui dans une semaine moi ma course démarre voilà est-ce que comment je sais que je suis prêt ou pas alors déjà si tu te poses la question j'ai envie de te dire c'est plutôt bon signe Les gens, je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup, mais les gens qui ne se posent aucune question sur leur préparation, qui n'ont aucune appréhension de l'événement, de la course, c'est que peut-être il y a... un problème de confiance. C'est rarement le cas. On est rarement en excès de confiance. Mais les peu de gens que j'ai rencontrés où ça va, j'ai zéro problème, machin, généralement ça ne se passait pas très très bien. Ils ont toujours été surpris par un événement qu'ils n'ont pas pu anticiper parce que ils n'ont pas bien appréhendé la course parce qu'ils ont peut-être pris la course à la légère. Et après, il y a la vérité du terrain, comme qui dirait au football, la vérité du terrain ne ment pas. Et quand on a eu peut-être des faiblesses non, qu'on n'a pas voulu remarquer, en disant peut-être que j'étais un peu léger sur mon volume d'entraînement pour préparer un 50 km, je vais peut-être avoir du mal sur la fin, mais c'est OK. tu en as conscience, tu vois ? Ok, c'est pas un souci, c'est chiant, mais c'est pas un souci. Maintenant, tu n'en as pas conscience, tu pars la fleur au fusil, il y a des chances que tu te la prennes en pleine face et que tu ne sois pas prêt. à te la prendre en pleine face. Donc ça, ça peut être un problème. Bon, ceci étant dit, donc voilà, tu as un peu d'appréhension, c'est plutôt pas mal. Donc là, c'est déjà une indication comme quoi tu es prêt pour la course. Alors attention, il ne faut pas que cette appréhension devienne trop de stress qui te paralyse vraiment, qui t'empêche de dormir, qui te fasse vomir, ce genre de choses. Non, non, on parle de stress bien géré, un stress normal. Allez, si on part purement Si on parle purement entraînement, préparation, tout dépend un petit peu de ton niveau et puis de la distance de course avec le dénivelé. J'ai envie de dire, tu prépares un 30 km avec 1000 mètres de dénivelé ou 1500 mètres de dénivelé, ce serait pas mal que sur tes sorties longues, sur les semaines les plus pushy, tu aies fait des sorties de 3 à 4 heures. Voilà, c'est pas déconnant. si tu arrives à faire une fois, deux fois des sorties de 3 à 4 heures avec 800 mètres, 1000 mètres de dénivelé potentiellement c'est pas mal donc ça, ça peut te donner une indication maintenant tu prépares un 100 km tes sorties longues, il faudra commencer à taper dans les sorties à la journée, 5h, 6h, 7h, avec un week-end choc, avec un volume de 50, 60, 70 km sur les semaines les plus intensives, il n'y a pas besoin de faire un 100 km pour préparer un 100 km, ni même un 160, après tout dépend d'où tu pars, où tu veux aller, et ton niveau de performance. donc voilà après moi je fais un 380 km est-ce que tu penses que j'ai fait des sorties de 2-3 jours non-stop pour me préparer ? Non après c'est la répétition qui fait la performance, qui fait la progression donc voilà mais il y a beaucoup de méthodes pour progresser moi j'ai la mienne que j'inculque à mes coachés et de plus en plus parce que je pense que je vais ouvrir entre guillemets une rubrique ultra. une section ultra dans le coaching et aussi dans le podcast par la même occasion je sais pas si je crée un deuxième podcast ou si je crée le lundi c'est l'ultra, à voir dis-moi ce que t'en penses peut-être que tu pourrais m'apporter une idée que je n'ai pas pensé donc voilà les ultras c'est encore différent, il y a des méthodes d'entraînement et puis chacun un peu différent je peux pas te dire tiens fais ça, fais ça, fais ci parce que peut-être que toi ça va pas le faire parce que tu travailles peut-être la nuit, parce que tu travailles peut-être 6 jours sur 7, peut-être que il y a tellement de situations que oui le coaching de proximité dans ce genre de pour préparer ce genre d'épreuve quand on y met vraiment beaucoup d'importance ce n'est pas obligatoire mais c'est conseillé suivant un petit peu ton parcours tout simplement Donc voilà, ça c'est l'entraînement, on peut regarder le volume un petit peu, il faut que ça corresponde. Et il ne faut pas faire, si tu prépares un 50 km, il ne faut pas forcément faire 50 km toutes les semaines, il ne faut pas forcément faire, je ne sais pas moi, 50 km tu peux les faire toutes les semaines, mais si tu prépares un 80 km, tu peux faire 50 km toutes les semaines. ou un 100, ça ne tient plus. Tu ne vas pas faire un 100 km hebdomadaire toutes les semaines. Tu as une vie à côté, tu n'es pas élite, tu n'as pas le temps. Et moi, j'ai préparé déjà des gens à courir des 50 km avec 3 sorties par semaine. Ça tient. Maintenant, préparer un 100 km avec 3 sorties par semaine, c'est un tout petit peu léger. Voilà, 4. c'est quand même mieux donc voilà forcément t'as un impact au niveau de de ton entraînement qu'il faut un petit peu regarder et mettre au bon endroit maintenant comment savoir que t'es prêt ou pas bon mentalement quoi on parle de physique et d'entraînement mais évidemment toutes les sorties longues, toutes les séances de coach ce genre de choses ça a affûté ton mental et moi ce que je veux que tu fasses quand tu approches comme ça de ta course c'est de te projeter sur ta course c'est de regarder les ravitaillements ou où est ce qu'ils sont situés par rapport au profil de ta course, combien il y a de montées, avoir son petit plan plastifié sur soi pour anticiper les montées et les descentes tout simplement donc ça ça fait partie d'un plan de course, pas millimétré, on s'en fout, mais juste te projeter sur ta course, visualiser les montées en disant « Ah ouais, là c'est vrai qu'au 30ème kilomètre, là j'ai 800 mètres à faire, quoi. Wow. Ok, je sais qu'avant le 30ème... » faut pas trop trop que j'envoie et que au 30e ça va me demander un mur quoi kilomètres verticales bon voilà des kilomètres verticaux on en a au 70e sur des sources sur des courses de 100 km ils aiment bien en mettre mais c'est pour ça qu'il faut les anticiper et après après bah oui la logistique quoi vraiment la charge mentale il faut l'enlever au maximum donc se préparer vraiment en avance pas deux mois avant évidemment mais juste une semaine avant tu dis ok je vais prendre ça, je vais prendre ça, je vais prendre ça ma nutrition on ne travaillait pas deux jours avant parce que oui je sais que moi je l'ai fait et même certains coachés me le font aussi et ça me fait enrager, je prends sur moi parce que oui il est sorti long tout ça tester un maximum avant et plus tu vas t'approcher de ta course ... plus il va y avoir un stress et plus tu vas commencer à générer de l'anxiété et te poser la question, « Hum, mais dis-donc, finalement, qu'est-ce que je vais déjeuner le matin ? Comment je dois m'alimenter ? Est-ce que je mange une barre toutes les heures ou un gel ou j'alterne ? » Tu vois, tu vas commencer à te poser toutes les questions du monde. Alors, c'est pour ça que dans les entraînements, mets-toi en condition de course sur ta sortie longue. Réellement, pas juste sortir pour dire « Ah, je suis sorti 2, 3 heures, 4 heures. » C'est super. Mais est-ce que tu as testé tes chaussures ? Est-ce que tu as testé ton petit déjeuner, ta boisson ISO ? Non ? Ah bah c'est un peu con quoi, parce que ces questions là tu vas te les poser au dernier moment. et pour avoir des bonnes réponses au dernier moment c'est pas forcément la bonne chose donc la logistique oui, plan nutrition à peu près clair ton sac de course évidemment te couper les ongles tout quoi, moi je suis en train depuis 3 semaines de me tanner les pieds dans quelques jours je vais me les hydrater ça fait partie de la réussite d'une course et je sais que sur la course que je vais faire il y en a qui vont pas s'occuper de leurs pieds c'est évidemment Je ne peux rien pour eux. Après, chacun est différent. Il y a du tannage parfois qui ne marche pas, mais il faut essayer de trouver des solutions. Maintenant, c'est quoi le signal ? S'il ne devait n'y avoir qu'un seul signal, c'est ton envie. Ton envie doit être plus forte que ta peur. Oui, on a de l'appréhension, on a un petit peu de trac, c'est normal. Mais il faut qu'au fond de toi, cette petite voix comme j'ai actuellement qui dit j'ai vraiment hâte d'y être j'ai vraiment hâte d'être dans le sens départ et que surtout, bim, ça parte et de vivre enfin cette course, pour moi pour ma part c'est une aventure et d'aller d'étape en étape et je me vois franchir la ligne d'arrivée et ça c'est important c'est aussi un travail de visualisation de se voir arriver aussi mais oui petite voix, cette petite voix qui dit, cool, j'ai vraiment à diet, même si j'ai peur, il faut que. Voilà. Et même si, ouais, t'as manqué quelques entraînements, c'est pas grave, t'as fait quand même 90% de tes entraînements, donc il faut se concentrer sur les 90% que t'as fait et pas sur les 10% manquants. C'est une progression globale, c'est pas une progression, c'est pas une séance. C'est comme le renforcement musculaire, ça sert à rien de s'envoyer à 3 jours de la course, ça va te fatiguer, c'est tout ce que ça va te faire. Mais concentre-toi sur les 90% que tu as réussi et pas sur les 10% manquants. Et tu peux te demander aussi, tiens, j'y pense, sur les sorties longues, en disant la dernière sortie longue, elle a été difficile. En fait, c'est normal que sur une période un petit peu de charge d'entraînement, ta sortie longue soit difficile. C'est un signe de fatigue accumulée et c'est exactement pour ça que l'affûtage est là. L'affûtage est censé corriger, corriger, oui, corriger ça, pour t'amener à un pic de forme et surtout que tu sois... pas fatigué donc c'est normal que tes sorties longues à la fin soient compliquées. Et est-ce que le fait de ne pas se sentir en forme pendant l'affûtage c'est important ? J'ai envie de dire, c'est un classique. c'est un classique, moi souvent je me sens pas en forme j'ai des coachés qui pètent la forme et du coup c'est cool parce qu'ils sont en confiance et c'est tant mieux moi je sais que généralement, bon bah ça va j'ai presque même des douleurs fantômes, des trucs qui doivent pas être là mais c'est pas grave, je relativise et je me dis c'est pas grave, j'ai pas de raison d'avoir mal donc ça vient, ça va, et puis une fois qu'on est dans le sens de départ pouf, c'est fini quoi, je veux dire, aucun stress de savoir est-ce que je suis prêt ou pas, de toute façon c'est fait. Et la meilleure chose à faire après c'est de penser à la stratégie de course, de ne pas partir trop vite, et de gérer au maximum, de penser alimentation, nutrition, et puis... Et puis, il y a là, les dés sont jetés. Et puis, essayez de profiter à un maximum. De toute façon, il n'y a pas de raté. Soit on apprend, soit on gagne, c'est tout. Encore que ça, c'est un petit peu une façon de penser. Mais je t'invite à penser de la même façon que moi. Allez sur ce, les amis, je vais vous laisser. petite capsule, j'espère que ça t'a apporté de la valeur, que ça t'a peut-être formaté sur ta prochaine course relativisé un petit peu tes entraînements si t'en es pas content ce genre de choses, on essaye de mettre tout en place surtout quand on court tout seul, peut-être que toi t'es tout seul, personne t'accompagne donc tu expérimentes encore, c'est normal tu apprends à te connaître, donc il faut accepter parfois qu'on soit pas prêt à 100%, même quand j'accompagne mes coachés parfois Ils ne sont pas prêts à 100% parce qu'il leur est arrivé trois semaines avant, ils ont chopé le Covid. Et c'est tout. Mais ils savent que c'est mon job de leur dire, ok, là, il y a eu un trou, c'est normal, c'est la vie. Donc là, potentiellement, sur la fin de ta course, c'est possible que tu aies un peu plus de mal. Et c'est ok. Donc ça, il faut que tu aies ce genre de réflexion et que tu ne partes pas. pas la fleur en fusion en disant, ouh, je vais arracher les cailloux là, et je vais envoyer du pâté, non, peut-être que tu vas pas envoyer de la godasse aussi fort que tu le voudrais, juste ça allez sur ça les amis, en tout cas, merci de votre écoute, si vous avez des questions, n'hésitez pas si vous voulez que je vous accompagne dans votre prochain, j'allais dire délire, mais délire de trail, si c'est en fin d'année, la Saint-Élion, même l'année prochaine tardez pas, tout simplement le lien de renseignement est dans chaque épisode, je vous invite à cliquer dessus et puis moi je vous souhaite tout simplement une très bonne journée. Plus vieuse pour ma part, mais une très bonne journée quand même. Allez, ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:13

  • Préparation mentale avant la course

    01:24

  • Entraînement et préparation physique

    03:37

  • Logistique et nutrition avant la course

    06:35

  • Visualisation et gestion de l'anxiété

    10:25

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Mes liens pour toi:


Infos coaching


As-tu déjà ressenti cette montée d'adrénaline avant une course, ce mélange d'excitation et d'appréhension?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail!", je vais te parler de la préparation mentale et physique indispensable avant de te lancer sur le bitume ou les sentiers. Que tu vises un 5 km ou un ultratrail, chaque coureur mérite de se sentir prêt et confiant le jour J.


Je commence par aborder l'importance de cette petite appréhension, un signe que tu es sur le bon chemin. Ceux qui ne se posent aucune question sur leur préparation peuvent parfois tomber dans le piège de l'excès de confiance. Et crois-moi, cela peut mener à des surprises désagréables le jour de la course. Je partage des conseils pratiques sur les types d'entraînements à réaliser, que ce soit pour un marathon, un trail long ou un simple 10 kilomètres. Tu découvriras comment adapter ton entraînement en fonction des distances et des dénivelés, tout en gérant la logistique et la nutrition avant la course.


La visualisation et la gestion du stress sont également au cœur de notre discussion. Je t'encourage à te concentrer sur tes réussites plutôt que sur tes manques. Chaque expérience de coureur, qu'elle soit un échec ou une victoire, est une occasion d'apprendre et de grandir. La course à pied, c'est avant tout une aventure à vivre, et je suis là pour t'accompagner dans cette quête d'endurance et de motivation.


Alors, que tu sois un coureur débutant ou un vétéran des ultra trails, cet épisode est fait pour toi! Prends le temps d'écouter et d'appliquer ces conseils pour transformer chaque premier kilomètre en une expérience enrichissante. Ensemble, faisons de ta prochaine course un moment inoubliable!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail. C'est l'épisode numéro 460, je ne sais plus, 13, 14, 15, bref, ça fait beaucoup. On va atteindre les 500... Le 500e épisode, quand est-ce qu'il va avoir lieu ? Ce sera très certainement au mois de septembre. Est-ce que je vais faire quelque chose de spécial pour ce 500e épisode ? C'est quelque chose que j'envisage. Je vais peut-être faire un live pour tout le monde, je vais faire le podcast en direct. Je ne sais pas si ça peut te plaire, comme ça tu pourras me poser des questions. Ce sera après, d'ailleurs, ça va être cool, ça va être après la Swiss Peaks 380. Donc j'aurai quand même pas mal de choses à dire, mais d'ici là je l'aurai déjà dit, parce que le 500ème épisode c'est dans 20 ou 30 épisodes, forcément, bon, sachant que je fais 3 épisodes par semaine, maintenant j'ai un petit peu étalé un petit peu, donc allez, fin septembre peut-être, le 500ème, mais en tout cas j'ai hâte d'y être. de quoi j'ai envie de te parler ça va avec un petit peu le sujet du moment comment savoir que nous sommes prêts pour notre course en course à pied mais notamment aussi en trail running comment savoir que l'on est prêt suffisamment prêt pour sa course qui a lieu peut-être dans une semaine dans peut-être le week-end qui arrive peut-être moi dans oui dans une semaine moi ma course démarre voilà est-ce que comment je sais que je suis prêt ou pas alors déjà si tu te poses la question j'ai envie de te dire c'est plutôt bon signe Les gens, je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup, mais les gens qui ne se posent aucune question sur leur préparation, qui n'ont aucune appréhension de l'événement, de la course, c'est que peut-être il y a... un problème de confiance. C'est rarement le cas. On est rarement en excès de confiance. Mais les peu de gens que j'ai rencontrés où ça va, j'ai zéro problème, machin, généralement ça ne se passait pas très très bien. Ils ont toujours été surpris par un événement qu'ils n'ont pas pu anticiper parce que ils n'ont pas bien appréhendé la course parce qu'ils ont peut-être pris la course à la légère. Et après, il y a la vérité du terrain, comme qui dirait au football, la vérité du terrain ne ment pas. Et quand on a eu peut-être des faiblesses non, qu'on n'a pas voulu remarquer, en disant peut-être que j'étais un peu léger sur mon volume d'entraînement pour préparer un 50 km, je vais peut-être avoir du mal sur la fin, mais c'est OK. tu en as conscience, tu vois ? Ok, c'est pas un souci, c'est chiant, mais c'est pas un souci. Maintenant, tu n'en as pas conscience, tu pars la fleur au fusil, il y a des chances que tu te la prennes en pleine face et que tu ne sois pas prêt. à te la prendre en pleine face. Donc ça, ça peut être un problème. Bon, ceci étant dit, donc voilà, tu as un peu d'appréhension, c'est plutôt pas mal. Donc là, c'est déjà une indication comme quoi tu es prêt pour la course. Alors attention, il ne faut pas que cette appréhension devienne trop de stress qui te paralyse vraiment, qui t'empêche de dormir, qui te fasse vomir, ce genre de choses. Non, non, on parle de stress bien géré, un stress normal. Allez, si on part purement Si on parle purement entraînement, préparation, tout dépend un petit peu de ton niveau et puis de la distance de course avec le dénivelé. J'ai envie de dire, tu prépares un 30 km avec 1000 mètres de dénivelé ou 1500 mètres de dénivelé, ce serait pas mal que sur tes sorties longues, sur les semaines les plus pushy, tu aies fait des sorties de 3 à 4 heures. Voilà, c'est pas déconnant. si tu arrives à faire une fois, deux fois des sorties de 3 à 4 heures avec 800 mètres, 1000 mètres de dénivelé potentiellement c'est pas mal donc ça, ça peut te donner une indication maintenant tu prépares un 100 km tes sorties longues, il faudra commencer à taper dans les sorties à la journée, 5h, 6h, 7h, avec un week-end choc, avec un volume de 50, 60, 70 km sur les semaines les plus intensives, il n'y a pas besoin de faire un 100 km pour préparer un 100 km, ni même un 160, après tout dépend d'où tu pars, où tu veux aller, et ton niveau de performance. donc voilà après moi je fais un 380 km est-ce que tu penses que j'ai fait des sorties de 2-3 jours non-stop pour me préparer ? Non après c'est la répétition qui fait la performance, qui fait la progression donc voilà mais il y a beaucoup de méthodes pour progresser moi j'ai la mienne que j'inculque à mes coachés et de plus en plus parce que je pense que je vais ouvrir entre guillemets une rubrique ultra. une section ultra dans le coaching et aussi dans le podcast par la même occasion je sais pas si je crée un deuxième podcast ou si je crée le lundi c'est l'ultra, à voir dis-moi ce que t'en penses peut-être que tu pourrais m'apporter une idée que je n'ai pas pensé donc voilà les ultras c'est encore différent, il y a des méthodes d'entraînement et puis chacun un peu différent je peux pas te dire tiens fais ça, fais ça, fais ci parce que peut-être que toi ça va pas le faire parce que tu travailles peut-être la nuit, parce que tu travailles peut-être 6 jours sur 7, peut-être que il y a tellement de situations que oui le coaching de proximité dans ce genre de pour préparer ce genre d'épreuve quand on y met vraiment beaucoup d'importance ce n'est pas obligatoire mais c'est conseillé suivant un petit peu ton parcours tout simplement Donc voilà, ça c'est l'entraînement, on peut regarder le volume un petit peu, il faut que ça corresponde. Et il ne faut pas faire, si tu prépares un 50 km, il ne faut pas forcément faire 50 km toutes les semaines, il ne faut pas forcément faire, je ne sais pas moi, 50 km tu peux les faire toutes les semaines, mais si tu prépares un 80 km, tu peux faire 50 km toutes les semaines. ou un 100, ça ne tient plus. Tu ne vas pas faire un 100 km hebdomadaire toutes les semaines. Tu as une vie à côté, tu n'es pas élite, tu n'as pas le temps. Et moi, j'ai préparé déjà des gens à courir des 50 km avec 3 sorties par semaine. Ça tient. Maintenant, préparer un 100 km avec 3 sorties par semaine, c'est un tout petit peu léger. Voilà, 4. c'est quand même mieux donc voilà forcément t'as un impact au niveau de de ton entraînement qu'il faut un petit peu regarder et mettre au bon endroit maintenant comment savoir que t'es prêt ou pas bon mentalement quoi on parle de physique et d'entraînement mais évidemment toutes les sorties longues, toutes les séances de coach ce genre de choses ça a affûté ton mental et moi ce que je veux que tu fasses quand tu approches comme ça de ta course c'est de te projeter sur ta course c'est de regarder les ravitaillements ou où est ce qu'ils sont situés par rapport au profil de ta course, combien il y a de montées, avoir son petit plan plastifié sur soi pour anticiper les montées et les descentes tout simplement donc ça ça fait partie d'un plan de course, pas millimétré, on s'en fout, mais juste te projeter sur ta course, visualiser les montées en disant « Ah ouais, là c'est vrai qu'au 30ème kilomètre, là j'ai 800 mètres à faire, quoi. Wow. Ok, je sais qu'avant le 30ème... » faut pas trop trop que j'envoie et que au 30e ça va me demander un mur quoi kilomètres verticales bon voilà des kilomètres verticaux on en a au 70e sur des sources sur des courses de 100 km ils aiment bien en mettre mais c'est pour ça qu'il faut les anticiper et après après bah oui la logistique quoi vraiment la charge mentale il faut l'enlever au maximum donc se préparer vraiment en avance pas deux mois avant évidemment mais juste une semaine avant tu dis ok je vais prendre ça, je vais prendre ça, je vais prendre ça ma nutrition on ne travaillait pas deux jours avant parce que oui je sais que moi je l'ai fait et même certains coachés me le font aussi et ça me fait enrager, je prends sur moi parce que oui il est sorti long tout ça tester un maximum avant et plus tu vas t'approcher de ta course ... plus il va y avoir un stress et plus tu vas commencer à générer de l'anxiété et te poser la question, « Hum, mais dis-donc, finalement, qu'est-ce que je vais déjeuner le matin ? Comment je dois m'alimenter ? Est-ce que je mange une barre toutes les heures ou un gel ou j'alterne ? » Tu vois, tu vas commencer à te poser toutes les questions du monde. Alors, c'est pour ça que dans les entraînements, mets-toi en condition de course sur ta sortie longue. Réellement, pas juste sortir pour dire « Ah, je suis sorti 2, 3 heures, 4 heures. » C'est super. Mais est-ce que tu as testé tes chaussures ? Est-ce que tu as testé ton petit déjeuner, ta boisson ISO ? Non ? Ah bah c'est un peu con quoi, parce que ces questions là tu vas te les poser au dernier moment. et pour avoir des bonnes réponses au dernier moment c'est pas forcément la bonne chose donc la logistique oui, plan nutrition à peu près clair ton sac de course évidemment te couper les ongles tout quoi, moi je suis en train depuis 3 semaines de me tanner les pieds dans quelques jours je vais me les hydrater ça fait partie de la réussite d'une course et je sais que sur la course que je vais faire il y en a qui vont pas s'occuper de leurs pieds c'est évidemment Je ne peux rien pour eux. Après, chacun est différent. Il y a du tannage parfois qui ne marche pas, mais il faut essayer de trouver des solutions. Maintenant, c'est quoi le signal ? S'il ne devait n'y avoir qu'un seul signal, c'est ton envie. Ton envie doit être plus forte que ta peur. Oui, on a de l'appréhension, on a un petit peu de trac, c'est normal. Mais il faut qu'au fond de toi, cette petite voix comme j'ai actuellement qui dit j'ai vraiment hâte d'y être j'ai vraiment hâte d'être dans le sens départ et que surtout, bim, ça parte et de vivre enfin cette course, pour moi pour ma part c'est une aventure et d'aller d'étape en étape et je me vois franchir la ligne d'arrivée et ça c'est important c'est aussi un travail de visualisation de se voir arriver aussi mais oui petite voix, cette petite voix qui dit, cool, j'ai vraiment à diet, même si j'ai peur, il faut que. Voilà. Et même si, ouais, t'as manqué quelques entraînements, c'est pas grave, t'as fait quand même 90% de tes entraînements, donc il faut se concentrer sur les 90% que t'as fait et pas sur les 10% manquants. C'est une progression globale, c'est pas une progression, c'est pas une séance. C'est comme le renforcement musculaire, ça sert à rien de s'envoyer à 3 jours de la course, ça va te fatiguer, c'est tout ce que ça va te faire. Mais concentre-toi sur les 90% que tu as réussi et pas sur les 10% manquants. Et tu peux te demander aussi, tiens, j'y pense, sur les sorties longues, en disant la dernière sortie longue, elle a été difficile. En fait, c'est normal que sur une période un petit peu de charge d'entraînement, ta sortie longue soit difficile. C'est un signe de fatigue accumulée et c'est exactement pour ça que l'affûtage est là. L'affûtage est censé corriger, corriger, oui, corriger ça, pour t'amener à un pic de forme et surtout que tu sois... pas fatigué donc c'est normal que tes sorties longues à la fin soient compliquées. Et est-ce que le fait de ne pas se sentir en forme pendant l'affûtage c'est important ? J'ai envie de dire, c'est un classique. c'est un classique, moi souvent je me sens pas en forme j'ai des coachés qui pètent la forme et du coup c'est cool parce qu'ils sont en confiance et c'est tant mieux moi je sais que généralement, bon bah ça va j'ai presque même des douleurs fantômes, des trucs qui doivent pas être là mais c'est pas grave, je relativise et je me dis c'est pas grave, j'ai pas de raison d'avoir mal donc ça vient, ça va, et puis une fois qu'on est dans le sens de départ pouf, c'est fini quoi, je veux dire, aucun stress de savoir est-ce que je suis prêt ou pas, de toute façon c'est fait. Et la meilleure chose à faire après c'est de penser à la stratégie de course, de ne pas partir trop vite, et de gérer au maximum, de penser alimentation, nutrition, et puis... Et puis, il y a là, les dés sont jetés. Et puis, essayez de profiter à un maximum. De toute façon, il n'y a pas de raté. Soit on apprend, soit on gagne, c'est tout. Encore que ça, c'est un petit peu une façon de penser. Mais je t'invite à penser de la même façon que moi. Allez sur ce, les amis, je vais vous laisser. petite capsule, j'espère que ça t'a apporté de la valeur, que ça t'a peut-être formaté sur ta prochaine course relativisé un petit peu tes entraînements si t'en es pas content ce genre de choses, on essaye de mettre tout en place surtout quand on court tout seul, peut-être que toi t'es tout seul, personne t'accompagne donc tu expérimentes encore, c'est normal tu apprends à te connaître, donc il faut accepter parfois qu'on soit pas prêt à 100%, même quand j'accompagne mes coachés parfois Ils ne sont pas prêts à 100% parce qu'il leur est arrivé trois semaines avant, ils ont chopé le Covid. Et c'est tout. Mais ils savent que c'est mon job de leur dire, ok, là, il y a eu un trou, c'est normal, c'est la vie. Donc là, potentiellement, sur la fin de ta course, c'est possible que tu aies un peu plus de mal. Et c'est ok. Donc ça, il faut que tu aies ce genre de réflexion et que tu ne partes pas. pas la fleur en fusion en disant, ouh, je vais arracher les cailloux là, et je vais envoyer du pâté, non, peut-être que tu vas pas envoyer de la godasse aussi fort que tu le voudrais, juste ça allez sur ça les amis, en tout cas, merci de votre écoute, si vous avez des questions, n'hésitez pas si vous voulez que je vous accompagne dans votre prochain, j'allais dire délire, mais délire de trail, si c'est en fin d'année, la Saint-Élion, même l'année prochaine tardez pas, tout simplement le lien de renseignement est dans chaque épisode, je vous invite à cliquer dessus et puis moi je vous souhaite tout simplement une très bonne journée. Plus vieuse pour ma part, mais une très bonne journée quand même. Allez, ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:13

  • Préparation mentale avant la course

    01:24

  • Entraînement et préparation physique

    03:37

  • Logistique et nutrition avant la course

    06:35

  • Visualisation et gestion de l'anxiété

    10:25

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As-tu déjà ressenti cette montée d'adrénaline avant une course, ce mélange d'excitation et d'appréhension?


Dans cet épisode du podcast "Du 5km à l'ultratrail!", je vais te parler de la préparation mentale et physique indispensable avant de te lancer sur le bitume ou les sentiers. Que tu vises un 5 km ou un ultratrail, chaque coureur mérite de se sentir prêt et confiant le jour J.


Je commence par aborder l'importance de cette petite appréhension, un signe que tu es sur le bon chemin. Ceux qui ne se posent aucune question sur leur préparation peuvent parfois tomber dans le piège de l'excès de confiance. Et crois-moi, cela peut mener à des surprises désagréables le jour de la course. Je partage des conseils pratiques sur les types d'entraînements à réaliser, que ce soit pour un marathon, un trail long ou un simple 10 kilomètres. Tu découvriras comment adapter ton entraînement en fonction des distances et des dénivelés, tout en gérant la logistique et la nutrition avant la course.


La visualisation et la gestion du stress sont également au cœur de notre discussion. Je t'encourage à te concentrer sur tes réussites plutôt que sur tes manques. Chaque expérience de coureur, qu'elle soit un échec ou une victoire, est une occasion d'apprendre et de grandir. La course à pied, c'est avant tout une aventure à vivre, et je suis là pour t'accompagner dans cette quête d'endurance et de motivation.


Alors, que tu sois un coureur débutant ou un vétéran des ultra trails, cet épisode est fait pour toi! Prends le temps d'écouter et d'appliquer ces conseils pour transformer chaque premier kilomètre en une expérience enrichissante. Ensemble, faisons de ta prochaine course un moment inoubliable!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans le 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail. C'est l'épisode numéro 460, je ne sais plus, 13, 14, 15, bref, ça fait beaucoup. On va atteindre les 500... Le 500e épisode, quand est-ce qu'il va avoir lieu ? Ce sera très certainement au mois de septembre. Est-ce que je vais faire quelque chose de spécial pour ce 500e épisode ? C'est quelque chose que j'envisage. Je vais peut-être faire un live pour tout le monde, je vais faire le podcast en direct. Je ne sais pas si ça peut te plaire, comme ça tu pourras me poser des questions. Ce sera après, d'ailleurs, ça va être cool, ça va être après la Swiss Peaks 380. Donc j'aurai quand même pas mal de choses à dire, mais d'ici là je l'aurai déjà dit, parce que le 500ème épisode c'est dans 20 ou 30 épisodes, forcément, bon, sachant que je fais 3 épisodes par semaine, maintenant j'ai un petit peu étalé un petit peu, donc allez, fin septembre peut-être, le 500ème, mais en tout cas j'ai hâte d'y être. de quoi j'ai envie de te parler ça va avec un petit peu le sujet du moment comment savoir que nous sommes prêts pour notre course en course à pied mais notamment aussi en trail running comment savoir que l'on est prêt suffisamment prêt pour sa course qui a lieu peut-être dans une semaine dans peut-être le week-end qui arrive peut-être moi dans oui dans une semaine moi ma course démarre voilà est-ce que comment je sais que je suis prêt ou pas alors déjà si tu te poses la question j'ai envie de te dire c'est plutôt bon signe Les gens, je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup, mais les gens qui ne se posent aucune question sur leur préparation, qui n'ont aucune appréhension de l'événement, de la course, c'est que peut-être il y a... un problème de confiance. C'est rarement le cas. On est rarement en excès de confiance. Mais les peu de gens que j'ai rencontrés où ça va, j'ai zéro problème, machin, généralement ça ne se passait pas très très bien. Ils ont toujours été surpris par un événement qu'ils n'ont pas pu anticiper parce que ils n'ont pas bien appréhendé la course parce qu'ils ont peut-être pris la course à la légère. Et après, il y a la vérité du terrain, comme qui dirait au football, la vérité du terrain ne ment pas. Et quand on a eu peut-être des faiblesses non, qu'on n'a pas voulu remarquer, en disant peut-être que j'étais un peu léger sur mon volume d'entraînement pour préparer un 50 km, je vais peut-être avoir du mal sur la fin, mais c'est OK. tu en as conscience, tu vois ? Ok, c'est pas un souci, c'est chiant, mais c'est pas un souci. Maintenant, tu n'en as pas conscience, tu pars la fleur au fusil, il y a des chances que tu te la prennes en pleine face et que tu ne sois pas prêt. à te la prendre en pleine face. Donc ça, ça peut être un problème. Bon, ceci étant dit, donc voilà, tu as un peu d'appréhension, c'est plutôt pas mal. Donc là, c'est déjà une indication comme quoi tu es prêt pour la course. Alors attention, il ne faut pas que cette appréhension devienne trop de stress qui te paralyse vraiment, qui t'empêche de dormir, qui te fasse vomir, ce genre de choses. Non, non, on parle de stress bien géré, un stress normal. Allez, si on part purement Si on parle purement entraînement, préparation, tout dépend un petit peu de ton niveau et puis de la distance de course avec le dénivelé. J'ai envie de dire, tu prépares un 30 km avec 1000 mètres de dénivelé ou 1500 mètres de dénivelé, ce serait pas mal que sur tes sorties longues, sur les semaines les plus pushy, tu aies fait des sorties de 3 à 4 heures. Voilà, c'est pas déconnant. si tu arrives à faire une fois, deux fois des sorties de 3 à 4 heures avec 800 mètres, 1000 mètres de dénivelé potentiellement c'est pas mal donc ça, ça peut te donner une indication maintenant tu prépares un 100 km tes sorties longues, il faudra commencer à taper dans les sorties à la journée, 5h, 6h, 7h, avec un week-end choc, avec un volume de 50, 60, 70 km sur les semaines les plus intensives, il n'y a pas besoin de faire un 100 km pour préparer un 100 km, ni même un 160, après tout dépend d'où tu pars, où tu veux aller, et ton niveau de performance. donc voilà après moi je fais un 380 km est-ce que tu penses que j'ai fait des sorties de 2-3 jours non-stop pour me préparer ? Non après c'est la répétition qui fait la performance, qui fait la progression donc voilà mais il y a beaucoup de méthodes pour progresser moi j'ai la mienne que j'inculque à mes coachés et de plus en plus parce que je pense que je vais ouvrir entre guillemets une rubrique ultra. une section ultra dans le coaching et aussi dans le podcast par la même occasion je sais pas si je crée un deuxième podcast ou si je crée le lundi c'est l'ultra, à voir dis-moi ce que t'en penses peut-être que tu pourrais m'apporter une idée que je n'ai pas pensé donc voilà les ultras c'est encore différent, il y a des méthodes d'entraînement et puis chacun un peu différent je peux pas te dire tiens fais ça, fais ça, fais ci parce que peut-être que toi ça va pas le faire parce que tu travailles peut-être la nuit, parce que tu travailles peut-être 6 jours sur 7, peut-être que il y a tellement de situations que oui le coaching de proximité dans ce genre de pour préparer ce genre d'épreuve quand on y met vraiment beaucoup d'importance ce n'est pas obligatoire mais c'est conseillé suivant un petit peu ton parcours tout simplement Donc voilà, ça c'est l'entraînement, on peut regarder le volume un petit peu, il faut que ça corresponde. Et il ne faut pas faire, si tu prépares un 50 km, il ne faut pas forcément faire 50 km toutes les semaines, il ne faut pas forcément faire, je ne sais pas moi, 50 km tu peux les faire toutes les semaines, mais si tu prépares un 80 km, tu peux faire 50 km toutes les semaines. ou un 100, ça ne tient plus. Tu ne vas pas faire un 100 km hebdomadaire toutes les semaines. Tu as une vie à côté, tu n'es pas élite, tu n'as pas le temps. Et moi, j'ai préparé déjà des gens à courir des 50 km avec 3 sorties par semaine. Ça tient. Maintenant, préparer un 100 km avec 3 sorties par semaine, c'est un tout petit peu léger. Voilà, 4. c'est quand même mieux donc voilà forcément t'as un impact au niveau de de ton entraînement qu'il faut un petit peu regarder et mettre au bon endroit maintenant comment savoir que t'es prêt ou pas bon mentalement quoi on parle de physique et d'entraînement mais évidemment toutes les sorties longues, toutes les séances de coach ce genre de choses ça a affûté ton mental et moi ce que je veux que tu fasses quand tu approches comme ça de ta course c'est de te projeter sur ta course c'est de regarder les ravitaillements ou où est ce qu'ils sont situés par rapport au profil de ta course, combien il y a de montées, avoir son petit plan plastifié sur soi pour anticiper les montées et les descentes tout simplement donc ça ça fait partie d'un plan de course, pas millimétré, on s'en fout, mais juste te projeter sur ta course, visualiser les montées en disant « Ah ouais, là c'est vrai qu'au 30ème kilomètre, là j'ai 800 mètres à faire, quoi. Wow. Ok, je sais qu'avant le 30ème... » faut pas trop trop que j'envoie et que au 30e ça va me demander un mur quoi kilomètres verticales bon voilà des kilomètres verticaux on en a au 70e sur des sources sur des courses de 100 km ils aiment bien en mettre mais c'est pour ça qu'il faut les anticiper et après après bah oui la logistique quoi vraiment la charge mentale il faut l'enlever au maximum donc se préparer vraiment en avance pas deux mois avant évidemment mais juste une semaine avant tu dis ok je vais prendre ça, je vais prendre ça, je vais prendre ça ma nutrition on ne travaillait pas deux jours avant parce que oui je sais que moi je l'ai fait et même certains coachés me le font aussi et ça me fait enrager, je prends sur moi parce que oui il est sorti long tout ça tester un maximum avant et plus tu vas t'approcher de ta course ... plus il va y avoir un stress et plus tu vas commencer à générer de l'anxiété et te poser la question, « Hum, mais dis-donc, finalement, qu'est-ce que je vais déjeuner le matin ? Comment je dois m'alimenter ? Est-ce que je mange une barre toutes les heures ou un gel ou j'alterne ? » Tu vois, tu vas commencer à te poser toutes les questions du monde. Alors, c'est pour ça que dans les entraînements, mets-toi en condition de course sur ta sortie longue. Réellement, pas juste sortir pour dire « Ah, je suis sorti 2, 3 heures, 4 heures. » C'est super. Mais est-ce que tu as testé tes chaussures ? Est-ce que tu as testé ton petit déjeuner, ta boisson ISO ? Non ? Ah bah c'est un peu con quoi, parce que ces questions là tu vas te les poser au dernier moment. et pour avoir des bonnes réponses au dernier moment c'est pas forcément la bonne chose donc la logistique oui, plan nutrition à peu près clair ton sac de course évidemment te couper les ongles tout quoi, moi je suis en train depuis 3 semaines de me tanner les pieds dans quelques jours je vais me les hydrater ça fait partie de la réussite d'une course et je sais que sur la course que je vais faire il y en a qui vont pas s'occuper de leurs pieds c'est évidemment Je ne peux rien pour eux. Après, chacun est différent. Il y a du tannage parfois qui ne marche pas, mais il faut essayer de trouver des solutions. Maintenant, c'est quoi le signal ? S'il ne devait n'y avoir qu'un seul signal, c'est ton envie. Ton envie doit être plus forte que ta peur. Oui, on a de l'appréhension, on a un petit peu de trac, c'est normal. Mais il faut qu'au fond de toi, cette petite voix comme j'ai actuellement qui dit j'ai vraiment hâte d'y être j'ai vraiment hâte d'être dans le sens départ et que surtout, bim, ça parte et de vivre enfin cette course, pour moi pour ma part c'est une aventure et d'aller d'étape en étape et je me vois franchir la ligne d'arrivée et ça c'est important c'est aussi un travail de visualisation de se voir arriver aussi mais oui petite voix, cette petite voix qui dit, cool, j'ai vraiment à diet, même si j'ai peur, il faut que. Voilà. Et même si, ouais, t'as manqué quelques entraînements, c'est pas grave, t'as fait quand même 90% de tes entraînements, donc il faut se concentrer sur les 90% que t'as fait et pas sur les 10% manquants. C'est une progression globale, c'est pas une progression, c'est pas une séance. C'est comme le renforcement musculaire, ça sert à rien de s'envoyer à 3 jours de la course, ça va te fatiguer, c'est tout ce que ça va te faire. Mais concentre-toi sur les 90% que tu as réussi et pas sur les 10% manquants. Et tu peux te demander aussi, tiens, j'y pense, sur les sorties longues, en disant la dernière sortie longue, elle a été difficile. En fait, c'est normal que sur une période un petit peu de charge d'entraînement, ta sortie longue soit difficile. C'est un signe de fatigue accumulée et c'est exactement pour ça que l'affûtage est là. L'affûtage est censé corriger, corriger, oui, corriger ça, pour t'amener à un pic de forme et surtout que tu sois... pas fatigué donc c'est normal que tes sorties longues à la fin soient compliquées. Et est-ce que le fait de ne pas se sentir en forme pendant l'affûtage c'est important ? J'ai envie de dire, c'est un classique. c'est un classique, moi souvent je me sens pas en forme j'ai des coachés qui pètent la forme et du coup c'est cool parce qu'ils sont en confiance et c'est tant mieux moi je sais que généralement, bon bah ça va j'ai presque même des douleurs fantômes, des trucs qui doivent pas être là mais c'est pas grave, je relativise et je me dis c'est pas grave, j'ai pas de raison d'avoir mal donc ça vient, ça va, et puis une fois qu'on est dans le sens de départ pouf, c'est fini quoi, je veux dire, aucun stress de savoir est-ce que je suis prêt ou pas, de toute façon c'est fait. Et la meilleure chose à faire après c'est de penser à la stratégie de course, de ne pas partir trop vite, et de gérer au maximum, de penser alimentation, nutrition, et puis... Et puis, il y a là, les dés sont jetés. Et puis, essayez de profiter à un maximum. De toute façon, il n'y a pas de raté. Soit on apprend, soit on gagne, c'est tout. Encore que ça, c'est un petit peu une façon de penser. Mais je t'invite à penser de la même façon que moi. Allez sur ce, les amis, je vais vous laisser. petite capsule, j'espère que ça t'a apporté de la valeur, que ça t'a peut-être formaté sur ta prochaine course relativisé un petit peu tes entraînements si t'en es pas content ce genre de choses, on essaye de mettre tout en place surtout quand on court tout seul, peut-être que toi t'es tout seul, personne t'accompagne donc tu expérimentes encore, c'est normal tu apprends à te connaître, donc il faut accepter parfois qu'on soit pas prêt à 100%, même quand j'accompagne mes coachés parfois Ils ne sont pas prêts à 100% parce qu'il leur est arrivé trois semaines avant, ils ont chopé le Covid. Et c'est tout. Mais ils savent que c'est mon job de leur dire, ok, là, il y a eu un trou, c'est normal, c'est la vie. Donc là, potentiellement, sur la fin de ta course, c'est possible que tu aies un peu plus de mal. Et c'est ok. Donc ça, il faut que tu aies ce genre de réflexion et que tu ne partes pas. pas la fleur en fusion en disant, ouh, je vais arracher les cailloux là, et je vais envoyer du pâté, non, peut-être que tu vas pas envoyer de la godasse aussi fort que tu le voudrais, juste ça allez sur ça les amis, en tout cas, merci de votre écoute, si vous avez des questions, n'hésitez pas si vous voulez que je vous accompagne dans votre prochain, j'allais dire délire, mais délire de trail, si c'est en fin d'année, la Saint-Élion, même l'année prochaine tardez pas, tout simplement le lien de renseignement est dans chaque épisode, je vous invite à cliquer dessus et puis moi je vous souhaite tout simplement une très bonne journée. Plus vieuse pour ma part, mais une très bonne journée quand même. Allez, ciao, ciao.

Chapters

  • Introduction et objectifs de l'épisode

    00:13

  • Préparation mentale avant la course

    01:24

  • Entraînement et préparation physique

    03:37

  • Logistique et nutrition avant la course

    06:35

  • Visualisation et gestion de l'anxiété

    10:25

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