Speaker #0Bienvenue dans du 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance, et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail, j'espère que vous avez la forme. Alors, je vais être tout à fait honnête avec toi, c'est l'une des rares fois où j'ai pas envie de prendre le micro. Et je sais pas vraiment pourquoi. Enfin si, j'ai ma petite raison, c'est que je suis fatigué. Après, un Ultra, généralement, je suis pas démotivé, mais... claqué, vidé, envie de rien faire, tout me demande des efforts. Et encore, ça va beaucoup mieux qu'à mes débuts de mes premières ultras où j'avais réellement mal partout, j'étais complètement vidé en fait. Là, sincèrement, ça ne va pas trop mal, si ce n'est que je suis toujours fatigué. Donc il faut que je me complémente, que je dorme absolument et peut-être une petite prise de sang. histoire de s'assurer que tout va bien, parce que finalement, ce que j'ai fait, ce n'est pas anodin non plus, et ça a peut-être des conséquences. Donc, c'est vrai que je viens de prendre le micro, d'ailleurs, il est un petit peu tard, c'est mercredi, normalement, j'aurais dû venir te parler un petit peu avant quand même, mais j'ai repoussé petit à petit la flemme, tu vois, la flemme. Tout le monde a la flemme, moi aussi, la preuve, mais quand même, je suis content. Je ne te cache pas, ce n'est pas non plus une obligation, on ne m'oblige pas à venir prendre le micro, donc je prends mon micro avec quand même grand plaisir, en me mettant un petit coup de pied au cul quand même pour le faire, parce que si je ne me mets pas ce coup de pied aux fesses, je crois que je ne sortirai jamais d'épisode podcast, donc non, non, il faut que je m'y remette. Donc ça va commencer par un petit peu le débrief de cette course. nous sommes d'accord, la Swiss Peak 380 qui s'est transformée en Swiss Peak à peu près 280. Il faudra que je regarde exactement à combien je m'en suis arrêté, mais bon, on n'est plus à 20 kilomètres. En fait, ce n'était pas trop une histoire de kilométrage ou est-ce que je peux tenir 250, 300, 350. Là, musculairement, je suis plutôt très bien, comme l'année dernière finalement. Quand j'ai abandonné au 320 parce que j'ai glissé, je me suis fait mal au quadrille droit, j'ai pu reprendre relativement rapidement et j'ai enchaîné sur le Grand Red des Qatar, 160 kilomètres avec Olivier un mois et demi plus tard. Donc, ça m'a surpris d'ailleurs d'être aussi bien. Et là, sincèrement, ça fait quoi ? Ça fait que quelques jours que j'ai fini. Ça ne fait même pas une semaine. Physiquement, ça va. Bon, OK, je me suis blessé. mais musculairement c'est ok, et ça c'est quand même cool, c'est quand même cool donc 280, 300 on est dans le même topo après j'aurais bien aimé pousser au 380 mais ça n'a pas été possible cette année, ce n'est pas grave j'attendrai pas forcément l'année prochaine mais peut-être une autre année pour y arriver parce que ok j'étais un petit peu revanchard de cette Swiss Peak mais je ne suis pas non plus omnubilé à tout prix pour pouvoir en... pour devoir me réinscrire une troisième fois de suite, en fait, non, je n'ai pas envie. Moi, ce que j'ai envie, c'est de parcourir et découvrir des régions, des environnements, des gens à travers les courses. Et c'est bon, j'ai fait deux fois de suite le même parcours. Je n'ai pas envie de le faire trois fois de suite sous prétexte que je ne l'ai pas fini. Je le finirai, il n'y a pas de problème. Mais je pense dans deux ans, il n'y a pas de souci. je... J'ai pas 85 ans, ça va le faire. Entre temps, oui, je pense que l'année prochaine, je me mettrai un autre challenge. Alors, c'est vrai que là, c'est un petit peu désordonné, mais du coup, le challenge l'année prochaine, ce sera certainement... Je m'avance un petit peu, mais j'ai dans la tête de faire le Thor des géants, qui fait 350 et je sais pas combien d'ailleurs de dénivelé. Bon, une vingtaine de mille, comme d'habitude, mais qui est plus accessible, apparemment moins... techniques que la Swiss Peak. Donc, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? C'est mi-septembre. Le climat, généralement, est assez compliqué. Assez presque hivernal, j'ai l'impression. Donc, on verra un petit peu. Mais voilà, peut-être mon projet pour l'année prochaine. Donc, une belle course en perspective. Mais avant de se projeter à l'année prochaine, cette course, comment elle s'est passée ? Tu m'as peut-être suivi sur le groupe WhatsApp. Je vais d'ailleurs bientôt, j'espère, sortir une vidéo YouTube de mes exploits, mais non, de mes enregistrements que j'ai fait à travers une paire de lunettes Ray-Ban qui enregistrait façon un petit peu espion. Ça, c'était cool. Donc, j'avais une petite caméra au niveau de la barrette droite et ça me permettait d'être libre, en fait, de ne pas tenir à la main et d'être hyper discret aussi. et donc... de pouvoir courir, parler en même temps, être dans les ravitaux, avoir les mains libres, être à ma place. Et j'ai trouvé ça chouette. Donc, je vais faire appel à un professionnel pour monter tout ça. Grâce à votre aide aussi, j'ai récolté une petite cagnotte qui me permettra de monter la vidéo. J'ai hâte de voir un petit peu ce que ça donne. Il faut que je m'y mette vraiment pour faire appel à quelqu'un, mais je te promets, il y aura bientôt une vidéo YouTube où on pourra voir un petit peu, ça va coller. Ça va coller avec le podcast de ma course, parce qu'effectivement je peux mettre en audio tout ce que j'ai dit, mais c'est quand même mieux de voir les images en même temps. Alors, dans le briefing de cette course, écoute, moi ça avait bien commencé, l'idée c'était de rallier la Suisse. Bon voilà, j'ai été logé chez Bernard, qui m'a gentiment logé jusqu'au bout, quasiment. donc j'y suis allé jeudi soir et la course a commencé dimanche matin donc entre jeudi soir et dimanche matin on a été courir un petit peu avec Bernard vers chez lui c'était magnifique, 45 minutes cool, j'ai eu zéro problème ensuite j'ai fait des tests je m'étais inscrit pour faire des tests sur l'hématologie ah merde, crudit j'aurais pas du dire ça sur l'hématologie, un truc dans le genre donc ils m'ont fait tout plein de tests pulmonaire, sanguin et j'aurais dû faire les mêmes tests à l'arrivée mais comme j'ai pas fini, j'ai pas fait les tests mais ça m'a demandé quand même un petit peu de temps vendredi après-midi et j'ai été prendre mon dossard aussi vendredi après-midi le samedi j'ai pas fait grand chose, tranquille j'ai fait mon sac et je suis parti donc déposé par Bernard au train au Bouvray à 6h du matin 3h de train d'ailleurs d'ailleurs ça aussi rien n'est gratuit en Suisse temps. le train finalement et il faut peut-être que j'en parle à l'organisation parce qu'on s'est fait avoir finalement le train qui était prévu dans le prix du billet du ticket du dossard qui vaut 1000 balles quand même en fait il n'était pas compris donc on a payé la majorité 25 euros de transport du train quand le contrôleur est arrivé il a dit non c'est pas valable donc bon voilà le périple commençait bien Bon, bref, on est arrivé quand même à poste et puis on est parti. Ambiance super sympa, il a fait beau, c'était vraiment une très belle journée. Non, c'était chouette, sincèrement, c'était chouette. Et puis, je savais ce qui m'attendait aussi, donc j'y suis allé plutôt cool. Il n'y a pas de souci. Alors, est-ce que j'ai eu des surprises ? Alors oui, j'ai eu des surprises. J'ai eu des surprises qui m'ont fait dire que ça allait être compliqué, notamment au tout début. Et ça m'est resté très, très longtemps, voire... quasiment jusqu'au bout, j'ai eu au niveau de l'adducteur droit sur tout l'intérieur de la cuisse une tension. Mais dès le départ, j'ai tiré un peu ma cuisse sur le côté pour éliminer cette tension que je n'ai pas en fait. Je n'ai pas de problème d'adducteur. Je n'ai pas de problème tout court. Et là, au début de ma course, je sens cette tension et je me dis tiens, c'est bizarre. Je ne l'ai pas eu vendredi quand j'ai couru avec Bernard. Et là, j'ai cette tension. Je ne comprends pas pourquoi. Et je ne comprends toujours pas pourquoi finalement avec le recul j'ai eu cette tension. Parce que j'ai bien bu, j'ai mangé, alors oui, problème de sommeil, j'ai très mal dormi avant, mais pourquoi ça agirait comme ça d'un coup d'un seul, sachant que je ne me suis pas surentraîné les semaines précédentes. Vraiment, j'ai eu zéro signe qui me faisait dire attention, l'adducteur, ça va coincer. bon ça c'était un signe hormis ce signe bah écoute Il faudrait que je me réécoute. Il y aura la vidéo, ce n'est pas un souci. Je n'ai pas eu de super impressions de course jusqu'aux 9-10 heures de course. Avant les 9-10 heures de course, j'étais emprunté. Cette gêne, ce n'était pas une douleur, mais cette gêne à l'intérieur de la cuisse, au niveau de l'adducteur, ça me tracassait un petit peu. Il a fait relativement chaud. Je suis parti correctement, je ne suis pas parti en sous-régime, j'étais bien, mais je n'étais pas à fond et ça aurait pu être mieux dans les impressions. Donc je me suis retrouvé effectivement au bout de 9-10 heures à me dire « Oh ! » Ça y est, c'est cool, je me sens bien, enfin bien. Au bout de 10 heures, ce n'est plus un diesel. Voilà, donc j'étais plutôt pas mal. Et alors que je me souvienne, à un moment, je me suis arrêté quand même parce que j'avais des soucis. Oui, j'avais des soucis au niveau de mes chaussures. Ça aussi, c'était un point un petit peu que j'avais en tête, qui était un petit peu pas négatif, mais je me suis dit, méfiance. Les chaussures Red Light, les Dynamics 3, donc j'étais parti avec trois paires de chaussures. Les Red Light Dynamics 3, Red Light Ultra 4 qui sont plus pour du long, les Dynamics 3 sont plus pour du court mais avec un bon drop, un bon cramponnage surtout, une belle chaussure Vibram qui me plaisait beaucoup et une vieille chaussure Ausha, tu vois, Ausha, une vieille chaussure La Sportiva. Je suis parti avec les dynamiques. Je me suis dit, je ne sais pas comment elle se comporte après 10 heures, 12 heures. Est-ce que, véritablement, ça va être un problème ou pas ? Là aussi, je ne sais pas comment je me suis débrouillé. J'ai mal peut-être coupé mes ongles du petit orteil, l'un des petits orteils au milieu, des deux pieds. Quand je marchais ou je courais un petit peu, j'avais presque mal. Je me suis dit, merde, ça ne va pas le faire. Et du coup... par précaution, j'ai mis mes chaussettes Five Fingers. C'est-à-dire, ce sont des chaussettes avec un emplacement pour chaque orteil. Les orteils ne se touchent pas. Ils sont dans leur petit truc de tissu, comme des gants en fait, mais pour les orteils. Et bon, au bout de 8-10 heures, j'ai dit non, ça ne va pas le faire. Ça ne va pas le faire parce qu'en fait, ça a créé trop de tissu. Je n'avais pas assez de place dans ma chaussure. Et je sentais que ça frottait. Ça frottait, ça prenait de la place. Et surtout, ça tapait au fond de la chaussure. Enfin, sur le devant de la chaussure. Dès qu'il y avait une descente, je sentais le fond de ma chaussure. Et là, j'ai dit, non, ça ne va pas le faire. Je ne peux pas me faire 30 000 mètres de D+, et de D- aussi, quasiment. En tapant directement dès le début. Donc, il y a un moment où j'ai retiré ma chaussette, mes chaussettes. Et c'est là d'ailleurs où j'ai crampé au niveau de l'adducteur. Ça m'a fait... En fait, j'ai mis mon genou sur la droite, pour enfiler, enlever la chaussette. Et en fait, en mettant comme ça mon genou droit sur la droite, il allait toucher le sol. Tu vois, et là, ça a serré au niveau de l'adducteur. Et du coup, hop, j'ai vite relevé. Je dis, OK, là, j'ai vraiment pas un problème, mais j'ai vraiment un souci. Donc, j'ai quand même retiré mes paires de chaussettes. Bon, je n'avais pas de deuxième paire de chaussettes. Donc j'ai pris le risque d'avoir des ampoules. Alors il faut savoir que moi j'ai tanné 3-4 semaines avant, j'ai hydraté une semaine avant. Donc voilà, ça l'a fait comme ça. Et je suis parti et bim, pas de chaussettes. D'ailleurs non, je te dis une bêtise parce que j'avais enlevé mes chaussettes bien avant. Bien avant, ouais. Donc en fait j'ai enlevé mes chaussettes, je ne sais plus au bout de combien d'heures de course, mais pas 9 ou 10 heures. Vraiment parce que le passage que je te dis où j'ai crampé, c'était pour mettre un élasto au niveau d'un échauffement que je commençais à avoir au niveau d'un orteil. Donc avant d'avoir l'ampoule, je me suis arrêté, même si j'étais bien, je me suis arrêté, j'ai pris ma bande élasto, j'ai coupé une petite bande, j'ai collé ça sur mon orteil qui commençait à s'échauffer et je suis reparti. et ça l'a fait jusqu'au ravito qui a duré 20 ans Je suis parti dimanche à 10h, je suis arrivé à 20h30, donc j'ai couru je pense 1h, 1h30 avec les lastos, mais beaucoup plus de temps finalement, sans chaussettes. Et c'est là où il y a quand même l'importance du tannage. Sans ça, je ne sais même pas si j'aurais enlevé ma chaussette en fait. C'est certain, j'aurais eu des ampoules. Donc voilà, ça a été une petite péripétie au niveau de mes ampoules, mais finalement j'ai eu les pieds nickel. J'ai eu une ampoule sur le dessus du gros orteil à droite, mais au niveau de la pliure, au bout de 280 km, c'est pas très grave. Et surtout c'est le dessus, c'est pas le dessous. Moi j'ai vu des pieds encore là, ça pique. Là les gars, en fait quand on a les pieds défoncés, ça devient horrible de courir. Ça gâche ton plaisir, c'est... Comment ruiner tes entraînements à cause de tes chaussures ? Donc non, il faut absolument les préparer au mieux. Voilà, ça c'est la partie pied et tout ça. Après, j'étais plutôt bien. En fait, j'ai commencé à avoir mal aussi. Alors, initialement, je suis arrivé à la première base vie, 50 kilomètres. 10-12 heures de course, j'étais... J'étais bien, je n'avais pas de soucis, je n'ai pas eu de soucis non plus, j'ai arrivé jusqu'au deuxième base vie, jusqu'à la deuxième, en fait c'est tous les 50-60 kilomètres, sincèrement jusqu'au 200ème kilomètre, ça se passait pas trop mal, les nuits étaient froides, étaient fraîches, étaient, j'ai envie de dire glaciales, quand j'y repense, elles étaient glaciales, et c'est là où ça va être intéressant de... de revoir les vidéos que j'ai tournées. Parce que j'ai tourné des vidéos la nuit, avec le vent. Il a neigé un moment. C'était vraiment, vraiment froid. Et il y a un moment où je me suis dit, tiens, je commence à avoir une gêne au niveau de l'intérieur du genou droit. Donc, j'ai trouvé ce que c'était. C'est la patte doigt. En fait, c'est comme le syndrome de l'huile sous glace qu'on a généralement sur le côté extérieur du genou. Moi, je l'ai sur l'intérieur. Et je me suis aperçu que j'avais cette... cette gêne depuis la dernière Swiss Peak l'année dernière, qui n'a pas empiré en fait. Elle est restée sous-jacente, elle est restée là parce que je pense que je me suis entraîné à peu près correctement. J'ai fait aussi du renfort musculaire, mais pas ciblé spécialement sur cette pathologie de la patte d'oie. Mais ça l'a fait. J'ai fait le Grand Rade des Cathars, j'ai fait le 100 km du Tarn. J'ai fait les 73 kilomètres du Tour des glaciers de la Vanoise en juillet, il n'y a pas eu de soucis. Mais là, au bout de 200 bornes, dès que je levais le genou, oui, je le sentais. Je le sentais, ça me gênait, ça me serrait, comme une aiguille en fait, c'est normal. Comme le syndrome, un syndrome rotulien, mais à l'intérieur, et ça m'a vraiment vraiment gêné. Voilà, je me suis dit, ok, bon, il faudra que je serre les dents. Ce n'est pas un souci. Et puis, en parallèle de courir tout ça, je descendais pas mal en fait. L'idée, ma stratégie, c'était, écoute, si tu as 1500 mètres de descente à faire, on a été même jusqu'à 2000 mètres des moins d'un coup, c'est de descendre rapidement. Comme ça, tu ne passes pas trois plombes sur ta descente et puis ça te permet d'enchaîner. Parce qu'on ne montait pas vite, on montait en marchant évidemment. Mais moi, je voulais un peu gagner du temps et voilà. Donc, je descendais plutôt relativement rapidement. Vraiment. Ouais, vraiment. Peut-être, sûrement, trop rapidement. Mais je me faisais plaisir à descendre rapidement. Et puis, je ne sais plus à quel ravito, je me suis dit, je commence à avoir mal, en fait, aux muscles du tibia. Droits. Gauche, mais à droite. De toute façon, tous mes problèmes sont du côté droit. Je ne sais pas pourquoi. mais le dos, l'estomac, le côté droit. Et donc, du coup, j'avais cette douleur-là au niveau des... Je suis en train de me toucher en même temps le tibia, tu vois, quand je dis ça. Les muscles du tibia qui étaient douloureux. Et je me suis dit, bon, c'est normal, ça commence à être fatigué, un bout de 200 bornes, bon, ben voilà, il n'y a pas de soucis, je les masse, tout ça. Et puis, en parallèle, j'avais mal à la base de la cheville, comme si j'avais un gros bleu. Et là, je... J'appuie avec mes doigts en disant « j'ai mal, zut, qu'est-ce que c'est que ça ? » Je ne me suis pas tordu la cheville, je ne m'en souviens pas. Généralement, on se souvient quand on se tord les chevilles. Je ne me suis pas tordu la cheville, je me suis peut-être pris un caillou, je ne sais pas. J'étais là, je dis « je ne sais pas, j'ai dû me prendre un caillou » . Et puis, je passe à autre chose. Et puis, les kilomètres défilent. Alors oui, il y a les ravitaux, il y a les bases-vies. La stratégie dans les bases-vies, c'était de gagner un petit peu de temps. de temps par rapport à l'année précédente où j'ai passé 3h, 3h30 dans les bases-vies. Et puis du coup, je doublais des personnes sur le trajet assez facilement, mais je les retrouvais devant moi après le ravito parce qu'elles passaient moins de temps que moi. Alors du coup, ça m'a saoulé, je te dis, comme je le pense. Comme c'est arrivé, je me suis dit « Ah merde, je m'embête à les doubler. » Entre guillemets. Et je les retrouve finalement devant moi. Non, je vais essayer de... de gratter un petit peu dans les bases vides, de prendre moins mon temps. Et c'est ce qui s'est passé, ça l'a plutôt fait d'ailleurs. Mais c'est là où tu t'aperçois que être accompagné, c'est quand même chouette parce que moi personnellement, en fait, t'as la fatigue. Moi et d'autres. On est fatigué, donc tout nous demande des efforts et on perd des minutes de vie, j'ai envie de dire, à devoir gérer le remplissage de la boisson isotonique dans les flasques. Bon ben voilà, il faut le faire, il y a tout plein de trucs, fouiller dans son sac, retrouver des affaires propres, parce que je me lavais à chaque base vie, donc tous les 50-60 km à peu près, donc 10-12 voire plus, 14 heures de course, on en avait besoin, donc je me lavais, on faisait un petit dodo, et puis le massage, il y a deux fois où je ne l'ai pas fait, et c'est là où j'ai gagné du temps. du coup le Se faire accompagner, c'est quand même chouette parce que ça permet aussi de parler à quelqu'un d'extérieur qui est lucide, normalement au début, parce que ça aussi, les accompagnants, il y a un moment où ils sont aussi éclatés que toi. Mais voilà, donc merci à eux. Mais ma femme n'a pas pu être là. Mais du coup, merci à Olivier d'avoir pu être là à partir du mercredi. Et c'était vraiment chouette. Vraiment, je pense que sans lui, j'aurais peut-être arrêté avant. Tout simplement. Tu vois, je n'aime pas dire abandonner, ça me traumatise. Donc, je préfère dire arrêter la course avant. Il m'a massé, tout ça. Il m'a strapé aussi au niveau de la cheville parce que oui, c'était devenu vraiment douloureux. Mais sans, en fait, sans m'en rendre compte. C'est hyper surprenant et c'est là où je me dis, j'ai fait une erreur de stratégie de course. C'est que je me suis fait surprendre par cette blessure. Elle est arrivée petit à petit. la douleur que j'ai eu sur le tibia j'ai mis ça sur le compte de c'est normal, les muscles commençaient à être fatigués je crampe peut-être, je sais pas le bleu, j'arrivais pas à l'expliquer, je me suis dit j'ai peut-être pris un caillou alors que je peux t'assurer que les cailloux, je pense que tu le sais quand on se prend un caillou dans la maléole ou sur la cheville on le sent et on s'en souvient mais du coup voilà jeu. Je n'ai pas changé mon comportement de course notamment par rapport à ces ressentis-là. Et donc j'ai continué. Bam, bam, j'ai continué. Alors j'avais mal à la patte d'oie, de plus en plus mal. Mais vraiment, vraiment, ce qui m'a extrêmement dérangé, et c'est la cause de mon arrêt, c'est vraiment cette cheville en fait. Parce que quand tu étires ta cheville, ça vient tirer sur les muscles, ça vient étirer les muscles du tibia. Et là, j'avais un gros problème. Finalement, là où j'avais mon bleu, c'était hyper douloureux. Mais même pas qu'en appuyant dessus, en marchant tout simplement sur le plat, je commençais déjà à avoir mal. Et en descente, c'était de plus en plus difficile. Chaque pas me faisait souffrir, en fait. Et la dernière descente qui a duré 1500 mètres de dénivelé négatif, donc 1500 mètres, c'est quand même pas mal. En fait, gros problème. Vraiment, vraiment gros problème. Juste avant, Olivier m'avait strapé la cheville. Et sincèrement, je ne sais pas si c'était une bonne idée. Et je ne le sais toujours pas. Mais toujours est-il que quand j'étais au mont brûlé, qu'on a basculé, qu'il m'a laissé descendre parce que lui a été récupérer sa voiture. Il a fallu qu'il fasse le chemin inverse en courant. En fait, je me suis retrouvé effectivement. en haut de mon brûlé à 2008, je crois que c'était ça, et on est redescendu, j'ai rebasculé sur la descente, et là j'ai eu extrêmement mal à en pleurer à chaque pas, et là j'ai dit non, ça ne va pas le faire du tout, donc j'ai arraché littéralement le bandage, donc élasto, posé sur les poils, je n'avais pas de rasoir pour raser, donc je peux t'assurer que ça a piqué, mais en fait j'avais tellement mal que l'arrachage des poils limite, ça a été une formalité donc j'ai enlevé ça et puis après je suis descendu mais comme si je m'étais tordu la cheville comme si j'avais une entorse au niveau de la cheville droite et donc ça a été très compliqué de descendre de prendre de la vitesse, j'en ai pas pris en plus les descentes à ce moment là étaient vraiment vraiment pentues c'était un truc de dingue, l'année dernière je m'étais dit ça En disant, waouh, quand même, j'imagine s'il pleut là, mais je descends sur les fesses parce que de toute façon, c'est tellement pointu qu'il n'y a rien qui va accrocher. Et là, cette année, c'était reblotte. Et heureusement qu'il n'a pas plu à ce moment-là parce que finalement, le pied gauche était face à la pente. C'est lui qui adhérait tout. Parce que mon pied droit, finalement, je ne pouvais pas le mettre face à la pente parce que ça étirait le muscle du tibia droit. Donc, en fait, je mettais mon pied à 45 degrés. Et finalement, je me suis rendu compte que 45 degrés, ça passait. Mais ça passe, mais juste pour le poser, je ne pouvais pas non plus m'appuyer véritablement dessus parce que ça me faisait extrêmement mal en fait. Comme si tu crampais à mort à chaque fois. Donc t'imagines, c'était juste un appui, mais sans plus. Donc je ne sais plus combien de temps j'ai mis pour descendre. Véritablement, je crois que j'ai mis 3-4 heures, j'en pouvais plus. j'essaye de me souvenir J'essaye de me souvenir. On est monté au Mont Brûlé. Il faisait nuit. Belle lune, tout en haut. Belle lune, mais on est monté quand même. Il faisait semi-jour. Donc, je crois que c'était aux alentours de 21h. Ouais, 21h. Et après, je suis arrivé au ravitaillement. Je crois qu'il était 1h30 du matin. J'ai dû mettre 4 heures au bameau pour descendre et rallier le ravito. Olivier m'a rejoint, c'était cool d'ailleurs. J'ai mis mon petit billet, mon avant-jambe dans une fontaine. L'eau était froide. Moi, je n'aime pas. Olivier se lave au torrent, il n'y a pas de problème. Et moi, le froid, je crains de plus en plus. Mais bon, je me suis dit, allez, vas-y, pour sauver ta course, parce que je sentais que ça ne se passait pas bien du tout. Il faut que ça dégonfle. Il faut vraiment que ça dégonfle, que j'ai moins mal. Ce n'est pas possible de continuer comme ça. Donc, j'ai mis mon pied pendant cinq minutes au moins dedans. Après, je suis reparti. Je suis arrivé au refuge. au refuge, merde je sais plus le nom et j'ai plus le nom sous les yeux c'est pas grave c'est un refuge dans une ville zut, bon c'est bref et j'ai décidé de dormir une heure de manger et je me suis dit tiens, est-ce que ça a dégonflé ou pas et là, le verdict a été que non absolument pas dégonflé c'était absolument aussi douloureux, vraiment Donc c'était compliqué parce que derrière il y avait l'arpète qui m'attendait en fait. L'arpète c'est 2800 mètres de point culminant il me semble, mais c'est surtout 400 mètres dans les rochers, très technique, très dégueulasse. De nuit, pas forcément de nuit parce que je pense que je l'aurais passé quand même au début de matinée. mais du coup monter ok pourquoi pas mais descendre derrière ce pic rocheux finalement ça aurait été je ne me voyais pas du tout et puis quand bien même derrière il fallait continuer la base vie était encore loin et puis il me restait quand même sans borne en fait c'est juste ça il me restait sans borne donc j'ai clairement au vu de l'évolution de ou la non-évolution de mon tibia, de ma blessure, de mes ressentis, j'ai préféré mettre le clignotant et j'aime autant dire que j'ai bien fait parce que je ne m'attendais pas en fait. Mais maintenant, à l'heure où je te parle, j'ai encore mal au tibia, j'ai encore mal à l'espèce de bleu que j'ai eu. C'est gonflé, c'est chaud, c'est un truc de fou. J'ai discuté avec certains sur la course et je leur ai expliqué, ils m'ont dit mais ouais je pense que tu as une... Une periostite tibiale quoi. J'ai dit periostite, mais oui, et je ne m'en souvenais plus de cette blessure. J'étais là, je dis, ça me parle, ça me parle, ça me parle, zut, zut, zut. Et en fait, je leur ai dit, mais oui, mais normalement une periostite, ça vient avec des entraînements, des entraînements too much, où tu tapes trop, tu vas trop fort, tu mets trop d'intensité. Et ce sont les tibias qui ramassent petit à petit, notamment en entraînement sur route, parce que le goudron, ça ne pardonne pas. Là, ils m'ont dit « Mais en fait, comment tu as fait les descentes depuis le début ? » Et là, je me suis dit « Hum, ouais, effectivement, je suis descendu, je suis bien descendu, je n'ai pas lésiné, je n'ai pas vraiment ralenti sur les descentes pendant 200 bornes. » Et petit à petit, l'avertissement que j'avais eu au bout de 200 bornes sur mon tibia qui me disait commençait à être douloureux, en fait c'était le début de la périostite, vraiment, et j'ai continué, j'ai continué à descendre rapidement, et du coup j'ai accentué ça, et c'est vrai que je me suis mis tout seul en fait, dans la difficulté et dans ma blessure, et c'est cette blessure qui m'a fait arrêter. donc là à l'heure où je te parle j'ai encore mal et c'est ça qui me fait dire ok les gars enfin à tous une course ça reste un sport après il y a l'intégrité physique et quand il te reste comme ça pour moi plus de 100 bornes dans des passages escarpés, dangereux en altitude avec une météo incertaine on joue pas sa vie moi c'est comme ça que je l'entends, je joue pas ma vie là dessus ça ne reste que du sport j'ai tiré des leçons du pourquoi j'étais obligé d'arrêter donc voilà euh Mais en aucun cas, je ne me voyais pas continuer. Je pense que j'ai pris la bonne décision parce que de toute manière, au vu de ma blessure maintenant, j'aurais continué. Mais qu'est-ce qui me serait arrivé ? Je veux dire, qu'est-ce que j'aurais engendré en plus de cette blessure ? Parce que finalement, j'ai arrêté le mercredi soir. Oui, de mercredi à jeudi. Voilà, jeudi matin. J'ai arrêté jeudi matin. Et je n'ai pu reprendre finalement la route que le dimanche parce que j'habite pas en Suisse, j'habite dans le Tarn, j'ai 8-9 heures de route mais je pouvais pas conduire. Donc j'ai conduit 2h30 pour aller chez Olivier, donc de chez Barnard à Olivier le dimanche pour checker un peu, ça allait mieux. Mais bon c'était pas foufou, puis le lundi j'ai pris la voiture pour descendre à la maison et conduire 6-7 heures, ça l'a fait. mais je n'aurais pas pu le faire vendredi. Vendredi, c'était mort, je ne pouvais pas reprendre la voiture. Et tu vois que si j'avais été au bout du bout, en fait, je serais peut-être même encore en Suisse alors que je dois être à la maison parce que ma femme va partir et je dois garder les animaux. Donc, ça aurait été compliqué. Ouais, très compliqué physiquement. Et je pense que j'aurais eu des séquelles, mais ça aurait été très long, trop long. à mon goût parce que là j'ai envie de reprendre la course à pied dans pas trop trop longtemps finalement j'ai une certaine excitation à reprendre pour travailler, faire des exercices de renforcement musculaire notamment pour ma patte d'oie à l'intérieur de mon genou à droite parce que j'ai pas envie que ça devienne une blessure récurrente ou courir avec une gêne puis voir un petit peu cette périocyte, comment elle évolue donc ça va passer par les courses que je donne à mes coachés quand ils viennent me voir certains On passe par 20 minutes. Tu fais 3 fois 20 minutes, 3 fois 25 minutes, tranquille, sans intensité, sur un sol plutôt souple. Je pense que je vais repasser par là et ce n'est pas un souci. Moi, sincèrement, je n'ai pas fini cette course. Est-ce que ça me pose un problème ? Oui, évidemment. Est-ce que ça me fout les boules ? En fait, moins que l'année dernière, vraiment. L'année dernière, j'étais hyper bien. Je pense que je l'aurais fini. Je n'avais pas de soucis particuliers et j'ai glissé et je me suis blessé. C'est un fait de jeu très énervant. Là, cette année, j'ai beaucoup appris. J'ai beaucoup appris pour la suite en fait parce que moi, ces formats-là, je les aime bien. Mais je ne peux pas courir ces formats-là de la même manière que ce que j'ai fait là dernièrement. et c'est ça qui me prouve que ok, t'aimes descendre mais pour l'instant j'ai pas les armes pour descendre pendant 300 boards de la même manière qu'un Ultra de 160 ok un Ultra de 160 tu peux y aller mais au dessus pour l'instant je peux pas c'est pour ça que j'ai des axes de progression qui me rendent joyeux presque qui me disent ok là tu peux travailler là dessus Et ça va t'engendrer tel bénéfice. C'est ça que je vois. Donc oui, je n'ai pas fini. Oui, je suis dégoûté quand même, mais je suis content d'avoir appris des choses sur moi pour pouvoir les corriger et finalement m'en servir pour terminer cette histoire, terminer ces distances-là qui restent quand même mythiques, qui restent très compliquées à gérer physiquement et mentalement parce qu'en fait, il faut régler le problème physique. Et après, s'occuper du problème mental. Moi, je n'ai pas de problème mental. Je n'en ai pas trop. Mais ça me fait penser à un gars. Là, 250 kilomètres, je lui dis au ravito, là où Olivier me strappait et m'a massé la cheville. Et je lui demande, ça, ça va ? Il me dit, ouais, 50-50. Je lui dis, 50-50 quoi. Ça veut dire quoi ? 50, t'arrêtes ? 50, tu continues ? Il me dit, ouais. Ouais, à peu près. Je lui dis, mais pourquoi t'es blessé ? Enfin, tu t'es fait mal quelque part ? Il me dit, non, non, non, c'est juste que voilà, quoi. Je sais pas si je vais continuer parce que, bah, ça devient compliqué. Je lui dis, mais non, en fait, non, c'est 100%, tu continues, quoi. Et je lui dis, tu pensais que 380 kilomètres, t'allais les faire sans être fatigué, sans avoir mal quelque part. Là, t'as la chance de pas avoir mal quelque part, apparemment. Et tu veux, tu te laisses la possibilité Merci. la possibilité d'arrêter parce que tu commences à être fatigué, à avoir la flemme. Donc là, je lui dis écoute, tu continues quoi. Tu as intérêt à continuer, sinon je te botte les fesses quoi. Bon, je ne vais pas dire ça comme ça. Je l'ai motivé différemment, mais l'idée était là. Donc tu vois que oui, quand on a la chance de ne pas être impacté physiquement, il y a tout le côté mental qui peut te faire exploser. Voilà. Et ça, ça se travaille aussi. donc euh L'un va avec l'autre. Évidemment, on ne peut pas les découper véritablement. Ça s'entrelace sur ces courses-là. Mais c'est vrai que si tu n'as pas déjà de pépins physiques, c'est déjà une belle épine du pied d'enlever. Et après, tu peux te concentrer sur ta stratégie de course. Voilà ce que je vais modifier moi par la suite. Sur ton alimentation, sur ton sommeil, sur ton mental, sur ta course à venir. C'est quoi la prochaine montée ? Ce genre de choses. Et ça, c'est quand même chouette. Donc, voilà mon petit débrief de cette petite course. J'ai eu deux seuls échecs dans ma vie de coureur, c'est cette course. C'est un truc de fou, mais ce n'est pas grave. Sincèrement, pour le dire souvent, il n'y a pas d'échec. Soit on gagne, soit on apprend. Ça fait mal, par où ça passe, on est d'accord. Il y a parfois la manière, il y a du mal à passer. mais il faut en retirer des leçons pour pouvoir progresser et c'est en ça où je suis content, c'est que je vois mon axe de progression que je ne voyais plus parce que l'année dernière j'aurais très bien pu et d'ailleurs tu vois si j'avais terminé l'année dernière peut-être que j'aurais pas eu cette cette réflexion en fait de devoir adapter ma course mon allure, ma façon de courir sur un 380 hein 350, voire même un 300 par rapport à un 150. Donc voilà, on en apprend vraiment à chaque course et il ne faut pas les minimiser. Comme peut-être ma prochaine course avec un format plus petit, peut-être que plus petit, plus rapide, peut-être que j'aurai d'autres problèmes. Le tout, c'est de se remettre en question à chaque sortie, à chaque course notamment, et de se dire que ce n'est pas gagné d'avance. mais là moi je suis extrêmement content d'avoir appris sur moi d'avoir appris sur la stratégie de course et c'est vrai que c'est compliqué je me suis dit est-ce que j'aurais pu anticiper cette histoire sincèrement je ne vois pas comment il y a un moment où il faut expérimenter sauf si quelqu'un m'avait dit et c'est là l'avantage de prendre un coach notamment si j'avais pris un coach qui m'a dit fais attention moi j'ai eu plusieurs coachés ou moi-même qui voilà j'ai eu des buts ou j'ai eu une grosse periostite parce que j'ai envoyé trop dans les descentes pendant 150 bornes, 200 bornes et puis ça m'a flingué ma course. Voilà, ça maintenant je peux le dire. Et ça, ça vaut de l'argent. Factuellement, j'ai claqué 1000 balles mon dossard et je me dis ok, j'ai appris quand même. Et c'est là où le coaching, oui, ça vaut de l'argent. L'expérience ne s'achète pas forcément, je suis d'accord, mais il y a quand même pas mal d'enseignements qui peuvent se transmettre. Un conseil comme ça peut sauver une course à 1000 euros. Entre autres, parce que c'est juste, là on parle d'argent, 1000 euros de dossard, parce que c'est pas non plus commun, c'est quand même une somme, je te cache pas. Mais oui, transmettre une petite info, si quelqu'un m'avait dit attention lève le pied parce que tu vas peut-être avoir mal au tibia et ça va empirer au fil des kilomètres. Peut-être que j'aurais couru différemment, mais personne ne m'a dit ça et j'ai fait cette erreur là. Donc, je garde ça maintenant dans mes expériences personnelles que je pourrais conseiller à mes futurs coachés qui prépareront, j'en suis certain, des distances pas forcément similaires, mais des ultras, des grandes distances, voire même des plus petites distances. Après, chacun a un peu son niveau. Si tu prépares un 100 km et que tu es parodé, si tu descends pendant 50 km à fond les ballons avec des grosses descentes, ce n'est pas commun non plus des descentes à 1500 ou 2000 mètres. de déniveler, évidemment. Donc, c'est l'enchaînement de cette descente-là qui m'a flingué. Mais peut-être que toi, à plus petit niveau, des descentes de 1000 mètres, ça va te flinguer. Donc, là, ça fait partie de mon expérience et j'en suis quand même extrêmement content d'avoir appris, pas d'avoir échoué, d'avoir abandonné, mais d'avoir appris et de noter les axes de progression. Donc voilà, sinon, écoute, ça s'est bien passé. Moi, je remercie Bernard, en tout cas, et Olivier, et toute la communauté, en fait, sur WhatsApp. Vous êtes des fous, les gens, parce que vous envoyez des super ondes. Amos et sa copine sont encore venues. Alors, j'étais un petit peu plus en avance que l'année dernière. L'année dernière, c'était vers 23h30. Là, il était 21h30. Donc, j'étais plus vite. J'étais bien, j'étais bien. Du coup, j'ai pu manger une part au chocolat qui était très bonne. Donc, on court rarement tout seul. On court rarement tout seul. Et grâce au groupe, grâce à Olivier, à Bernard, c'était une super aventure. Vraiment. La Suisse, moi, j'ai adoré. Alors, oui, deux fois de suite, c'est bien. Trois fois, c'est too much. Je vais me lancer un autre challenge, tout simplement, parce que j'ai envie de découvrir d'autres choses. Le lavare-dos, je crois que ça se dit comme ça, lavare-dos en Italie. En juin, il me semble, peut-être que je le ferai cette année, ça me tente bien. Peut-être que je ferai du oeuf aussi, parce que ça me fatigue, ça me fatigue. L'UTMB m'a fatigué cette année, juste voir tout le monde courir, tout le monde ci, tout le monde ça, des machins. Ouais, non, mais c'est bon. c'est pas pour moi allez vivre votre expérience c'est pas un problème mais moi c'est pas mon trip donc l'UTMB oui en off avec des amis peut-être avec un groupe peut-être que je monterai un stage pour faire l'UTMB en off avec plaisir mais voilà me trouver des objectifs hormis peut-être le Thor des géants en septembre donc voilà ça va tourner autour de ça faut que je vois un petit peu les modalités pour y participer après il y a Glacier des géants après c'est encore autre chose 450 km après, faut voir le but du jeu c'est pas non plus d'augmenter la distance pour augmenter la distance moi le 700 par exemple, la suspic je le ferais pas ça m'intéresse pas maintenant 380 ça reste une grosse aventure voilà, donc il faut trouver chaussure à son pied et ça évolue au fil du temps, y'a pas de soucis vraiment, moi je pensais mais absolument pas, mais t'imagines pas, enfin si t'imagines C'est comme si toi, je te disais, écoute, dans plusieurs années, tu vas courir à 350 km. Tu vas me dire, mais t'as craqué quoi. En voiture, si tu veux, mais pas à pied quoi. Ben là, je t'aurais dit la même chose. Je te dis, mais t'as craqué, je ne veux pas faire... C'est quoi ces courses-là ? Qu'est-ce qui se passe quoi ? Ben ouais, je m'amuse maintenant à y participer. Pour l'instant, pas à les terminer. Mais la prochaine sera la bonne. Je peux te l'assurer, hormis une blessure, la prochaine sera la bonne. Voilà. Allez sur ça les amis, je ne te retiens pas, je ne vous retiens pas plus longtemps, j'espère que ça t'a plu. Je vais me mettre à la recherche d'un professionnel du montage pour me monter un petit peu toutes mes vidéos que j'ai. Il faut que je les rassemble, je lui file tout ça, il me fait un joli package et tu retrouveras ça sur YouTube. Voilà, et puis si tu as envie que je t'accompagne sur des distances plus courtes, évidemment que je te conseille, que je te donne des... les bonnes séances pour arrêter peut-être d'être dans le brouillard ou de faire ça un petit peu au ressenti. Alors oui, mes séances au ressenti, mais pas la réflexion de ces séances. Si tu cours, si tu fais ta programmation plutôt de tes entraînements au ressenti, tu vas au devant de problèmes. Donc si je peux t'aider à te préparer... En fait, tu comprendras in fine après l'entraînement, après ta course même, comment t'entraîner. Donc, c'est vraiment un investissement qui est rentable parce que ce n'est pas juste un one-shot. Tu comprendras la logique de l'entraînement et tu pourras adapter après tes prochains plans d'entraînement par rapport à ce que tu as appris et tu pourras dire, non, là, c'est un peu too much par rapport à ce qui a été prévu. Mais comment le savoir ? Donc, moi, je te propose de me faire confiance pour ça. ne tarde pas parce que c'est vrai que j'ai quand même de moins en moins de place, surtout en cette rentrée j'allais dire scolaire, mais en cette rentrée 2025, voilà allez sur ce, merci les amis j'allais dire les enfants, moi je suis fatigué merci les amis en tout cas de vos écoutes de vos étoiles sur Spotify, n'hésitez pas à noter ce podcast vous pouvez pas noter les épisodes mais le podcast, vous pouvez, vous pouvez laisser des commentaires, j'essaye d'y répondre et puis, voilà sur ce les amis, moi ça m'a fait quand même plaisir, tu vois, je termine d'une manière plus dynamique que ce que je n'ai commencé et c'est plutôt bon signe moi je suis content donc on va remettre un petit peu les podcasts en route et celui-là est le premier de la rentrée tout simplement allez sur ce les amis, passez une très belle journée et je vous dis à très vite ciao ciao