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Du 5km à l'ultratrail!

Ep 492: 1er trail long, les 3 erreurs à éviter!

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20min |22/09/2025|

507

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Ep 492: 1er trail long, les 3 erreurs à éviter!

Ep 492: 1er trail long, les 3 erreurs à éviter!

20min |22/09/2025|

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Description

Rendez-vous avec moi


Coaching


Les 3 erreurs les plus fréquentes en ultra‑trail

1️⃣ Ne pas tester sa stratégie d’alimentation en entraînement

- Boissons et barres testées uniquement le jour J → crash énergétique.
- Lire les étiquettes : méfiez‑vous du marketing (ex. : lait « protéiné », +0,01 g de protéines !).
- Solution : reproduire tes ravitaillements pendant les sorties longues pour « entraîner ton estomac ».

2️⃣ Sous‑estimer les descentes (ED‑)

- Les chocs excentriques des descentes sont plus destructeurs que les montées.
- Manque de renforcement → fatigue prématurée, risque de blessure.
- Solution : intégrer chaque semaine des séances de descente contrôlée et du renforcement ciblé (ex. : squats, fentes, travail unipodal).

3️⃣ Négliger le mental

- Arrêts aux alentours de 80‑90 km souvent dus à un décrochage psychologique.
- Absence de stratégies de relance (dialogue interne, soutien extérieur).
- Solution : pratiquer des exercices mentaux (visualisation, affirmations) pendant les entraînements et prévoir un “coup de pouce” mental le jour J (coach, partenaire, mantra).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance, et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut ! Les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra-trail. J'espère que t'as la forme. On se couvre ce mardi, mardi 23 septembre. Alors si t'écoutes cet épisode, il faut que j'arrête de dire les dates. Peut-être que t'écoutes pas le jour même. Et oui, je sais qu'il y en a qui écoutent pas le jour même. Même si, évidemment, c'est le pic de forme de la capsule. Alors, de quoi j'ai envie de te parler aujourd'hui ? J'ai l'impression que je commence toujours pareil. Et bien finalement j'arrive bientôt à 500 épisodes, donc c'est peut-être normal que je prenne des habitudes comme ça d'intro, enfin peut-être que je change un peu, je ne sais pas, allez je vais peut-être changer la musique d'ailleurs à l'occasion du 500e épisode, ce serait pas mal, je sais pas, un renouveau, un changement de style. Bon de quoi j'ai envie de te parler ? Alors j'ai quelques soucis, je veux lancer un nouveau format de newsletter, notamment sur Substack. qui est pas mal. Je connaissais, mais juste comme ça, et puis c'est ma femme qui m'en a reparlé. Et je trouve pas mal parce que finalement, ce que permet Substack, qui est un site qui me permet d'envoyer des newsletters, finalement, ça me permet d'ajouter des liens. Je regarde si j'enregistre. Oui, j'enregistre bien l'épisode. Ça me permet d'envoyer des liens, enfin pas des liens, des vidéos, des audios. Ce que je ne peux pas faire actuellement dans les newsletters où elles sont que... finalement, tu lis. Alors, je ne vais pas t'envoyer des vidéos à gogo, ça ne va pas se transformer en YouTube, mais je me dis qu'une petite newsletter agrémentée de ma 12 voix le matin pour expliciter un petit peu, pour te motiver, pour expliquer 2-3 concepts à l'intérieur de la newsletter, voire même une petite vidéo flash et claire pour dire salut, comment tu vas, je trouve ça cool, vraiment. Et en plus, ça me permet pour les plus... j'allais dire les plus audacieux ou ceux qui veulent encore plus que du contenu de newsletter, donc qui veulent vraiment actionner au travers d'un guide que je vais envoyer tous les mois, avec d'ailleurs d'autres contenus que je n'ai pas parlé. Mais du coup, ça devient un abonnement payant pour les newsletters, des contenus privés. Et ça, ça me permet de monétiser aussi cette histoire pour donner encore plus de contenu pour ceux qui veulent avancer et connaître encore plus de choses. donc je trouve ça cool mais j'ai un problème pour rapatrier toute ma liste d'emails. Je n'arrive pas encore de récupérer toute ma liste d'emails pour le mettre sur Substack. Donc, l'email envoyé aujourd'hui, d'ailleurs, est un email classique. Donc, tu seras rebasculé sur Substack. Tu ne verras pas vraiment les changements, je pense. mais tu vas me Je pense que dans le premier mail, tu verras ma tête en vidéo pour t'expliquer et ça, ça va être cool. Mais toujours est-il que le mail que j'ai envoyé aujourd'hui sur la newsletter, c'est pas pour parler de ça, c'est pour parler que j'ai besoin de toi en fait, pour réfléchir. à ma prochaine offre de coaching notamment et j'ai besoin de retours de coureurs qui font à partir de 40 km jusqu'à 100, 160, 200 je ne sais pas. Bon après si tu arrives à faire déjà des 160 km correctement, tu n'as potentiellement plus besoin de moi. Encore que si tu veux t'améliorer sur 2-3 concepts, 2-3 axes, tu es évidemment le bienvenu. Mais du coup, j'ai besoin d'entretien. discuter réellement avec des gens et pas de supputer qu'est-ce qui va pas c'est quoi ton problème, non j'ai vraiment besoin de savoir toi par exemple, t'envisages de courir un 50 km, un 80 km un 100 km et tu as des doutes tu as des craintes, tu as des questions, et bien profites-en parce que moi j'ai besoin de savoir de quoi tu as peur pour de peur ou besoin pour réfléchir à un service qui pourrait te convenir dans un avenir très proche Donc... Pour ça, j'ai lancé des réservations d'entretien qui vont durer 10 jours. Je te mets le lien du calendrier pour réserver dans la description de l'épisode. C'est aussi sur les newsletters, ce sera sur les réseaux Instagram. Il n'y a que quelques places. Je compte une vingtaine d'entretiens qui vont durer 30 minutes maximum. Je vais te poser des questions. C'est quoi ? Tu prépares quelle course ? Quel format ? C'est quoi tes problèmes ? je peux, je sais pas, je peux, c'est que je vais te donner quelques axes d'amélioration et puis des pistes pour toi, par rapport à chacun mais moi voilà, j'aurais besoin de connaître tes peurs tes doutes, de quoi t'as besoin tu vois, ce genre de choses, donc ça va être cool, j'ai vraiment hâte mais ça va être intense parce que je pense que j'ai quand même pas mal de monde qui vont réserver, donc ça va être chouette mais ne tarde pas d'ailleurs parce que c'est sur 10 jours maximum et il y a Donc... Je crois que j'ai mis 8 créneaux par jour, ce qui est beaucoup. Donc ne tarde pas. En tout cas, c'est bien pour toi parce que du coup, on pourra discuter. Je pourrais te donner des axes d'amélioration par rapport à tes entraînements et tes souhaits si tu prépares un 40, 60, 80, 100. Et puis pour moi, c'est bien parce que du coup, je récolterai des infos sur de quoi tu as réellement besoin, toi et toutes les personnes finalement qui veulent préparer la même distance que toi. Et puis du coup, proposer vraiment un service. clé en main, adaptée pour des trailers et traileuses qui veulent commencer à travailler vraiment l'endurance sur des courses où vous allez passer plusieurs heures à partir de 40 km jusqu'à 100, 120, 150 bref, jusqu'où il y aura celui qui veut bien partager ses expériences si jamais tu as des questions, des doutes, des peurs tu sais pas comment t'entraîner écoute, viens réserve, je suis là pour ça et ça va être cool voilà C'était ça le message, le deuxième message après mon petit problème d'emailing, mais qui va se résoudre je pense rapidement, j'espère. Aujourd'hui même, à l'heure où va sortir cet épisode, j'espère bien que je vais récupérer ma liste. Alors, je vais quand même te donner un petit conseil sur cet épisode. Ce n'est pas juste un épisode où je te parle de ma vie et de mes problèmes. J'ai envie de te parler. Le sujet, c'est globalement les erreurs les plus fréquentes. que j'ai remarqué, que j'ai subi aussi, que je vois sur les courses, pour ton premier trail long. Donc un trail long, à mon sens, c'est à partir de 40 déjà. On peut déjà dire que c'est un trail long. 40 jusqu'à quasiment 80, c'est un trail long. Après, la définition de l'ultra commence, elle commence là où tu as envie qu'elle commence, c'est que des noms. Et sincèrement, est-ce qu'un 80 km, c'est un ultra ? Je n'ai pas d'avis sur la question vraiment de mettre des étiquettes, ce n'est pas trop mon truc, je n'ai jamais réfléchi, quand j'ai réfléchi moi, quand j'ai pensé à quel cours je vais faire, j'ai fait des 70 km, est-ce que je me suis dit tiens est-ce que c'est un ultra, est-ce que c'est un trailon ? Et bien je ne sais pas, ce qui est certain c'est que quand tu passes une nuit dehors, à mon sens, c'est déjà de l'ultra. Alors si c'est un 80 km, 70 km dehors qui commence à 23h, ah bah ouais potentiellement, voilà. Mais on s'en fout. Premier trail long, les erreurs les plus fréquentes à partir du moment où tu veux faire ton premier 40, ton premier 50, ton premier 60, je vais te le dire parce qu'il y a quand même 8 coureurs, j'ai chopé cette stat, sur 10 qui abandonnent à cause des mêmes erreurs. Tout le monde fait les mêmes erreurs. C'est quasiment, je veux dire, c'est très rare de ne pas faire de faire une erreur que personne ne fait. Bon, pas de bol. Je ne sais pas quelle erreur quelques rares personnes font alors que la masse ne font pas cette erreur. Sincèrement, je pense que tout le monde fait les mêmes conneries et c'est normal. On raisonne à peu près tous pareil dans une certaine mesure quand même. Mais il y en a qui mettent plus de temps à apprendre que d'autres. Voilà, mais bon, moi je le vois. il y a un moment où ils en ont marre et du coup ils prennent peut-être un coach voilà je pense que j'ai encore pas mal de temps dans ce métier mais toujours est-il que il y a 8 coureurs sur 10 qui abandonnent leur premier trail à cause des mêmes erreurs et donc Allez, l'erreur numéro une que moi j'ai vue, que je vois souvent en fait, en dehors de mes coachés aussi, c'est ne pas tester ta stratégie d'alimentation à l'entraînement. C'est un truc de fou les amis, l'entraînement, l'alimentation. On regarde nos étiquettes, non, on ne regarde pas nos étiquettes nutritionnelles. Je sais que malheureusement, trop de personnes regardent le marketing. Non, ne regardent pas le marketing. En fait, ils subissent, voilà, ils subissent le marketing. qui est très bien fait, marketing alimentaire, dans les marques sincèrement alimentaires, les bars, tout ça, ça donne envie. Tu es là, tu dis, même sur le lait, le lait protéiné, quand tu compares avec le lait à côté, en fait, il y a 0,01 g de protéines en plus. Tu es là, tu dis, les gars, vous abusez, c'est 1,50 € plus cher pour rien. Donc, faites attention à ça. L'alimentation, évidemment, c'est quelque chose qui est primordial. C'est pour ça qu'il faut savoir lire les étiquettes nutritionnelles. Et je pense d'ailleurs que ça me donne des idées que dans mon prochain accompagnement, notamment, il y aura un module, peut-être même un live sur l'étiquette nutritionnelle, comment choisir son alimentation. Donc, l'erreur, ce n'est pas de mal choisir son alimentation, c'est de ne pas tester sa stratégie alimentaire pendant les entraînements et notamment pendant les sorties longues. Voilà, clairement, et tu prépares un ultra, tu peux manger à chaque sortie, même si tu n'as pas besoin, ce n'est pas grave, ça t'entraîne. Mais il faut absolument que tu entraînes ton estomac. Parce que si tu ne le fais pas, tu vas t'apercevoir que peut-être la boisson isotonique qui est un peu trop sucrée, mais qui passe sur deux heures ou trois heures, elle ne passe plus au bout de sept ou huit heures. Et ça, c'est un problème, ce genre de choses. et si tu n'arrives plus à t'alimenter ni à boire, C'est fini, c'est fini, ta course elle est dead, vraiment. Si t'as le temps de te reposer, si t'as le temps de trouver des solutions, allez, peut-être que ça peut repartir. Parce qu'il ne faut pas abandonner trop vite les amis, je le dis souvent, mais si t'as le temps, tu souffles, tu manges, tu dors, tu fais quelque chose, mais laisse-toi une chance de repartir. Mais toujours est-il que si ça ne repart pas, que t'as pas le temps, que ta course est fichue alors que tu as un entraînement de fou, alors que tu te sens bien physiquement, tu as zéro courbature et pourtant tu as l'estomac en vrac et tu n'arrives plus à manger tu as la nausée et c'est fini tu n'as plus d'énergie si tu n'as pas envie de vomir au 30ème ou au 50ème kilomètre sur un 80 et avec cette impossibilité de repartir tu vois test erreur numéro 1, ne pas tester sa stratégie vraiment à l'entraînement pendant les entraînements. Erreur numéro 2. Celle-là, je l'aime bien parce que je le faisais souvent, celle-là, c'est sous-estimer les descentes. Eh oui, quand on dit qu'on fait 60 km avec 3000 le dé plus, généralement, il y a 3000 le dé moins. Et qu'est-ce qui casse le plus ? C'est le dé moins. Pourquoi ? Parce que déjà, on a une contraction excentrique et que surtout, on court aussi. En montée, on marche. Mais en descente, on ne marche pas. Enfin si, on marche quand on est claqué. Mais avant d'être crevé, on court. Et donc là, les chocs sont quand même beaucoup plus importants que les montées. Donc oui, le démoin est quelque chose qui ne se travaille pas souvent. Alors que c'est ce qui casse le plus. Parce qu'une fois que tu n'arrives plus à avancer, ce n'est pas tant les montées. Après, ça se travaille les montées aussi. Ça se travaille aussi en marchant. Mais il faut faire des exercices de descente. et Et qui va avec ça ? Je pense notamment au renforcement musculaire, qui sera une partie vraiment prenante de mon prochain accompagnement. Vraiment, le renforcement musculaire, toutes les semaines, tu n'y échapperas pas parce que c'est l'un des seuls moyens pour être OK en descente, même au bout de 200 bornes. Je te promets. Alors oui, ça ne vient pas du jour au lendemain. Oui, ça ne viendra pas... à l'issue de ton premier ultra, ton premier trail long, ton premier 80, peut-être que c'est même certain le lendemain tu ne seras pas top, mais ça viendra avec la répétition des efforts, la répétition des courses, ce n'est pas parce que tu as fait un 80 que tu peux switcher direct sur un 160. Clairement il faut poser les bases, il faut répéter les bases, c'est en répétant que le corps s'affirme et se consolide, parce que si tu veux aller... Toujours plus loin, plus vite, il y a un moment où tu marches un petit peu sur des oeufs, et à un moment les oeufs s'écrasent, et c'est chiant. Donc il faut travailler tout ça, et c'est vrai que le renfaux musculaire est excessivement important pour bien supporter les descentes. Alors les montées oui, mais les descentes encore plus. Et il y a tout plein d'erreurs que je pense. La dernière erreur que j'ai envie de te transmettre, et qui est... Enfin, moi, je le vois. Je le vois tout le temps, en fait. C'est le mental. Oubliez que le mental se travaille aussi. J'ai vu quelques abandons, quand même, aux alentours des 90, 90 centièmes kilomètres sur des 160, sur des 175, voire du 200. Parce qu'en fait, au bout de 80-90, notamment dans les premières fois où tu fais ces distances, pas quand tu es rodé, clairement, mes sorties longues font 40-50 km, ça ne me pose pas de problème. Bon, je ne suis pas un surhumain, c'est juste que mon corps s'est habitué à courir longtemps. Et puis je cours à une certaine intensité. Donc ça va, ce n'est pas trop traumatisant pour moi, je vise l'endurance. Mais du coup, quand j'arrive sur les barrières comme ça de 80-90-100, J'ai pas cette barrière psychologique ou cette fatigue. Je suis fatigué, je le sais, je l'ai anticipé. Parce qu'on peut pas être au top de sa forme, au 90ème kilomètre. On peut, hein. Et puis d'ailleurs, c'est le cas parfois. Souvent, en fait. C'est comme une onde sinusoïdale. Je crois que c'est ça. Waouh, ça remonte, hein. Qui fluctue, toi. En haut, en bas, en haut, en bas. Mais en fait, sur un ultra, plus tu passes du temps sur une course, plus tu alternes. plus ou moins rapidement ces états de fatigue où tu n'en as pas, où tu es très fatigué, où tu as des jambes de feu, où après tu tires une caravane, où tu as mal aux jambes. Et c'est vrai que lorsque tu fais ces premières longues distances, ton premier 60 km, il y a un moment où tu vas avoir mal aux jambes parce que peut-être que tu n'as pas anticipé, parce que ce n'était pas anticipable, mais il a fait super froid, il a fait super mauvais. tu as marché dans la boue pendant 40 kilomètres il peut se passer mais tellement de choses que oui il faut anticiper ce genre de choses et le mental se travaille, se travaille pendant les entraînements et ça ça va faire partie aussi je spoil un petit peu par rapport à mon prochain accompagnement que je vais proposer mais oui le mental se travaille toutes les semaines et pas juste ça va, non ça se travaille Il y a des outils qui existent. Donc, il faut apprendre à utiliser ces outils, les différents outils. Donc oui, le mental, moi, j'ai déjà vu des personnes arrêtées parce qu'au 90e, il y avait papa, maman qui étaient là. qu'au 90ème t'es au bout de ta vie que tes parents voient ou tes amis voient plus ils sont proches plus tu as des personnes proches de toi plus c'est compliqué des personnes qui sont pas expérimentées toi qui... qui te voient dans un état de détresse parfois, où t'es vraiment 90 bornes, c'est pas un 10 bornes, c'est un 90 kilomètres, ça fait des heures que tu cours, suivant comment ça s'est passé, t'as déjà plus de 5000 mètres de dénivelé dans les pattes, il est 2h du matin, il fait froid, t'es complètement défait, et quand, par exemple, parce que c'est pas à moi, mais une personne m'a raconté, ses parents étaient là, et puis ils lui ont dit, mais... Non mais écoute, rentre dans la voiture parce que là, enfin voilà, c'est super ce que t'as fait déjà, enfin tu te rends pas compte, 90 kilomètres c'est énorme, mais bon là, là, là, si tu continues, tu vas y arriver, viens, la voiture est juste là, tu passes la nuit au chaud, tranquille, et puis voilà, et puis du coup la personne, elle a abandonné, elle a abandonné et elle me disait que le lendemain, elle était, elle a fait une randonnée de 25 kilomètres avec du dénivelé et elle était... Elle s'est rendue compte qu'en fait, elle a craqué, mentalement, elle a craqué. Et c'est dommage. Elle aurait couru avec quelqu'un, par exemple, ou une personne au 90e, au Ravito, qui l'aurait remotivée en disant « mais c'est normal que tu sois fatiguée, on ne court pas 90 bandes sans être fatiguée, c'est normal d'avoir mal quelque part, c'est logique, tu as payé pour ça, alors tu avances, c'est normal, mange, bois, repose-toi et tu repars. » Il ne faut pas regretter. Donc voilà, elle n'a pas eu ce genre de discours. Bon, peut-être que je n'aurai pas ce genre de discours tout de suite, chacun est un peu différent. Mais toucherait-il que le mental se travaille et se travaille au fur et à mesure qu'on augmente ses distances. Et c'est pour ça qu'il faut respecter une certaine progressivité qui fait aussi partie des erreurs. Mais bon, j'en parlerai peut-être un petit peu plus tard. Et ça me donne une idée d'ailleurs de faire un petit guide là-dessus. Bon, je fais beaucoup de guides parce que j'aime beaucoup partager, mais à voir. peut-être que je ferai un guide sur Substack ouais, à voir en tout cas les amis, j'aime beaucoup partager mes conseils, mes connaissances mes expériences Si ça peut te permettre, toi, d'évoluer dans ta pratique, et puis si tu as besoin de plus que de conseils, mais vraiment d'un encadrement professionnel de proximité, je te mets aussi le lien de mon accompagnement, évidemment. Et puis je te mets surtout le lien aussi du calendrier pour réserver ton appel si tu fais ce genre de distance, de 40 à 80, 100, que tu veux faire ce genre de distance dans l'année, par exemple, pour connaître un petit peu tes doutes, tes motivations, à la question ce genre de choses comme ça moi je pourrais échanger et puis t'apporter mes connaissances et des conseils par rapport à ta situation voilà, allez sur ce j'arrête cette petite capsule de quasiment 20 minutes je te remercie de ton attention, ça fait très radio non en tout cas sérieusement merci d'être là et puis merci de soutenir le podcast et puis on se revoit très rapidement, peut-être demain déjà, allez ciao ciao

Chapters

  • Introduction au podcast et annonce des sujets

    00:13

  • Lancement d'une nouvelle newsletter sur Substack

    01:16

  • Appel à témoignages pour le coaching en trail

    03:25

  • Les erreurs fréquentes des coureurs débutants

    06:57

  • Erreur 1 : Ne pas tester la stratégie alimentaire

    08:59

  • Erreur 2 : Sous-estimer les descentes

    12:08

  • Erreur 3 : Négliger le mental dans la course

    14:25

Description

Rendez-vous avec moi


Coaching


Les 3 erreurs les plus fréquentes en ultra‑trail

1️⃣ Ne pas tester sa stratégie d’alimentation en entraînement

- Boissons et barres testées uniquement le jour J → crash énergétique.
- Lire les étiquettes : méfiez‑vous du marketing (ex. : lait « protéiné », +0,01 g de protéines !).
- Solution : reproduire tes ravitaillements pendant les sorties longues pour « entraîner ton estomac ».

2️⃣ Sous‑estimer les descentes (ED‑)

- Les chocs excentriques des descentes sont plus destructeurs que les montées.
- Manque de renforcement → fatigue prématurée, risque de blessure.
- Solution : intégrer chaque semaine des séances de descente contrôlée et du renforcement ciblé (ex. : squats, fentes, travail unipodal).

3️⃣ Négliger le mental

- Arrêts aux alentours de 80‑90 km souvent dus à un décrochage psychologique.
- Absence de stratégies de relance (dialogue interne, soutien extérieur).
- Solution : pratiquer des exercices mentaux (visualisation, affirmations) pendant les entraînements et prévoir un “coup de pouce” mental le jour J (coach, partenaire, mantra).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance, et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut ! Les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra-trail. J'espère que t'as la forme. On se couvre ce mardi, mardi 23 septembre. Alors si t'écoutes cet épisode, il faut que j'arrête de dire les dates. Peut-être que t'écoutes pas le jour même. Et oui, je sais qu'il y en a qui écoutent pas le jour même. Même si, évidemment, c'est le pic de forme de la capsule. Alors, de quoi j'ai envie de te parler aujourd'hui ? J'ai l'impression que je commence toujours pareil. Et bien finalement j'arrive bientôt à 500 épisodes, donc c'est peut-être normal que je prenne des habitudes comme ça d'intro, enfin peut-être que je change un peu, je ne sais pas, allez je vais peut-être changer la musique d'ailleurs à l'occasion du 500e épisode, ce serait pas mal, je sais pas, un renouveau, un changement de style. Bon de quoi j'ai envie de te parler ? Alors j'ai quelques soucis, je veux lancer un nouveau format de newsletter, notamment sur Substack. qui est pas mal. Je connaissais, mais juste comme ça, et puis c'est ma femme qui m'en a reparlé. Et je trouve pas mal parce que finalement, ce que permet Substack, qui est un site qui me permet d'envoyer des newsletters, finalement, ça me permet d'ajouter des liens. Je regarde si j'enregistre. Oui, j'enregistre bien l'épisode. Ça me permet d'envoyer des liens, enfin pas des liens, des vidéos, des audios. Ce que je ne peux pas faire actuellement dans les newsletters où elles sont que... finalement, tu lis. Alors, je ne vais pas t'envoyer des vidéos à gogo, ça ne va pas se transformer en YouTube, mais je me dis qu'une petite newsletter agrémentée de ma 12 voix le matin pour expliciter un petit peu, pour te motiver, pour expliquer 2-3 concepts à l'intérieur de la newsletter, voire même une petite vidéo flash et claire pour dire salut, comment tu vas, je trouve ça cool, vraiment. Et en plus, ça me permet pour les plus... j'allais dire les plus audacieux ou ceux qui veulent encore plus que du contenu de newsletter, donc qui veulent vraiment actionner au travers d'un guide que je vais envoyer tous les mois, avec d'ailleurs d'autres contenus que je n'ai pas parlé. Mais du coup, ça devient un abonnement payant pour les newsletters, des contenus privés. Et ça, ça me permet de monétiser aussi cette histoire pour donner encore plus de contenu pour ceux qui veulent avancer et connaître encore plus de choses. donc je trouve ça cool mais j'ai un problème pour rapatrier toute ma liste d'emails. Je n'arrive pas encore de récupérer toute ma liste d'emails pour le mettre sur Substack. Donc, l'email envoyé aujourd'hui, d'ailleurs, est un email classique. Donc, tu seras rebasculé sur Substack. Tu ne verras pas vraiment les changements, je pense. mais tu vas me Je pense que dans le premier mail, tu verras ma tête en vidéo pour t'expliquer et ça, ça va être cool. Mais toujours est-il que le mail que j'ai envoyé aujourd'hui sur la newsletter, c'est pas pour parler de ça, c'est pour parler que j'ai besoin de toi en fait, pour réfléchir. à ma prochaine offre de coaching notamment et j'ai besoin de retours de coureurs qui font à partir de 40 km jusqu'à 100, 160, 200 je ne sais pas. Bon après si tu arrives à faire déjà des 160 km correctement, tu n'as potentiellement plus besoin de moi. Encore que si tu veux t'améliorer sur 2-3 concepts, 2-3 axes, tu es évidemment le bienvenu. Mais du coup, j'ai besoin d'entretien. discuter réellement avec des gens et pas de supputer qu'est-ce qui va pas c'est quoi ton problème, non j'ai vraiment besoin de savoir toi par exemple, t'envisages de courir un 50 km, un 80 km un 100 km et tu as des doutes tu as des craintes, tu as des questions, et bien profites-en parce que moi j'ai besoin de savoir de quoi tu as peur pour de peur ou besoin pour réfléchir à un service qui pourrait te convenir dans un avenir très proche Donc... Pour ça, j'ai lancé des réservations d'entretien qui vont durer 10 jours. Je te mets le lien du calendrier pour réserver dans la description de l'épisode. C'est aussi sur les newsletters, ce sera sur les réseaux Instagram. Il n'y a que quelques places. Je compte une vingtaine d'entretiens qui vont durer 30 minutes maximum. Je vais te poser des questions. C'est quoi ? Tu prépares quelle course ? Quel format ? C'est quoi tes problèmes ? je peux, je sais pas, je peux, c'est que je vais te donner quelques axes d'amélioration et puis des pistes pour toi, par rapport à chacun mais moi voilà, j'aurais besoin de connaître tes peurs tes doutes, de quoi t'as besoin tu vois, ce genre de choses, donc ça va être cool, j'ai vraiment hâte mais ça va être intense parce que je pense que j'ai quand même pas mal de monde qui vont réserver, donc ça va être chouette mais ne tarde pas d'ailleurs parce que c'est sur 10 jours maximum et il y a Donc... Je crois que j'ai mis 8 créneaux par jour, ce qui est beaucoup. Donc ne tarde pas. En tout cas, c'est bien pour toi parce que du coup, on pourra discuter. Je pourrais te donner des axes d'amélioration par rapport à tes entraînements et tes souhaits si tu prépares un 40, 60, 80, 100. Et puis pour moi, c'est bien parce que du coup, je récolterai des infos sur de quoi tu as réellement besoin, toi et toutes les personnes finalement qui veulent préparer la même distance que toi. Et puis du coup, proposer vraiment un service. clé en main, adaptée pour des trailers et traileuses qui veulent commencer à travailler vraiment l'endurance sur des courses où vous allez passer plusieurs heures à partir de 40 km jusqu'à 100, 120, 150 bref, jusqu'où il y aura celui qui veut bien partager ses expériences si jamais tu as des questions, des doutes, des peurs tu sais pas comment t'entraîner écoute, viens réserve, je suis là pour ça et ça va être cool voilà C'était ça le message, le deuxième message après mon petit problème d'emailing, mais qui va se résoudre je pense rapidement, j'espère. Aujourd'hui même, à l'heure où va sortir cet épisode, j'espère bien que je vais récupérer ma liste. Alors, je vais quand même te donner un petit conseil sur cet épisode. Ce n'est pas juste un épisode où je te parle de ma vie et de mes problèmes. J'ai envie de te parler. Le sujet, c'est globalement les erreurs les plus fréquentes. que j'ai remarqué, que j'ai subi aussi, que je vois sur les courses, pour ton premier trail long. Donc un trail long, à mon sens, c'est à partir de 40 déjà. On peut déjà dire que c'est un trail long. 40 jusqu'à quasiment 80, c'est un trail long. Après, la définition de l'ultra commence, elle commence là où tu as envie qu'elle commence, c'est que des noms. Et sincèrement, est-ce qu'un 80 km, c'est un ultra ? Je n'ai pas d'avis sur la question vraiment de mettre des étiquettes, ce n'est pas trop mon truc, je n'ai jamais réfléchi, quand j'ai réfléchi moi, quand j'ai pensé à quel cours je vais faire, j'ai fait des 70 km, est-ce que je me suis dit tiens est-ce que c'est un ultra, est-ce que c'est un trailon ? Et bien je ne sais pas, ce qui est certain c'est que quand tu passes une nuit dehors, à mon sens, c'est déjà de l'ultra. Alors si c'est un 80 km, 70 km dehors qui commence à 23h, ah bah ouais potentiellement, voilà. Mais on s'en fout. Premier trail long, les erreurs les plus fréquentes à partir du moment où tu veux faire ton premier 40, ton premier 50, ton premier 60, je vais te le dire parce qu'il y a quand même 8 coureurs, j'ai chopé cette stat, sur 10 qui abandonnent à cause des mêmes erreurs. Tout le monde fait les mêmes erreurs. C'est quasiment, je veux dire, c'est très rare de ne pas faire de faire une erreur que personne ne fait. Bon, pas de bol. Je ne sais pas quelle erreur quelques rares personnes font alors que la masse ne font pas cette erreur. Sincèrement, je pense que tout le monde fait les mêmes conneries et c'est normal. On raisonne à peu près tous pareil dans une certaine mesure quand même. Mais il y en a qui mettent plus de temps à apprendre que d'autres. Voilà, mais bon, moi je le vois. il y a un moment où ils en ont marre et du coup ils prennent peut-être un coach voilà je pense que j'ai encore pas mal de temps dans ce métier mais toujours est-il que il y a 8 coureurs sur 10 qui abandonnent leur premier trail à cause des mêmes erreurs et donc Allez, l'erreur numéro une que moi j'ai vue, que je vois souvent en fait, en dehors de mes coachés aussi, c'est ne pas tester ta stratégie d'alimentation à l'entraînement. C'est un truc de fou les amis, l'entraînement, l'alimentation. On regarde nos étiquettes, non, on ne regarde pas nos étiquettes nutritionnelles. Je sais que malheureusement, trop de personnes regardent le marketing. Non, ne regardent pas le marketing. En fait, ils subissent, voilà, ils subissent le marketing. qui est très bien fait, marketing alimentaire, dans les marques sincèrement alimentaires, les bars, tout ça, ça donne envie. Tu es là, tu dis, même sur le lait, le lait protéiné, quand tu compares avec le lait à côté, en fait, il y a 0,01 g de protéines en plus. Tu es là, tu dis, les gars, vous abusez, c'est 1,50 € plus cher pour rien. Donc, faites attention à ça. L'alimentation, évidemment, c'est quelque chose qui est primordial. C'est pour ça qu'il faut savoir lire les étiquettes nutritionnelles. Et je pense d'ailleurs que ça me donne des idées que dans mon prochain accompagnement, notamment, il y aura un module, peut-être même un live sur l'étiquette nutritionnelle, comment choisir son alimentation. Donc, l'erreur, ce n'est pas de mal choisir son alimentation, c'est de ne pas tester sa stratégie alimentaire pendant les entraînements et notamment pendant les sorties longues. Voilà, clairement, et tu prépares un ultra, tu peux manger à chaque sortie, même si tu n'as pas besoin, ce n'est pas grave, ça t'entraîne. Mais il faut absolument que tu entraînes ton estomac. Parce que si tu ne le fais pas, tu vas t'apercevoir que peut-être la boisson isotonique qui est un peu trop sucrée, mais qui passe sur deux heures ou trois heures, elle ne passe plus au bout de sept ou huit heures. Et ça, c'est un problème, ce genre de choses. et si tu n'arrives plus à t'alimenter ni à boire, C'est fini, c'est fini, ta course elle est dead, vraiment. Si t'as le temps de te reposer, si t'as le temps de trouver des solutions, allez, peut-être que ça peut repartir. Parce qu'il ne faut pas abandonner trop vite les amis, je le dis souvent, mais si t'as le temps, tu souffles, tu manges, tu dors, tu fais quelque chose, mais laisse-toi une chance de repartir. Mais toujours est-il que si ça ne repart pas, que t'as pas le temps, que ta course est fichue alors que tu as un entraînement de fou, alors que tu te sens bien physiquement, tu as zéro courbature et pourtant tu as l'estomac en vrac et tu n'arrives plus à manger tu as la nausée et c'est fini tu n'as plus d'énergie si tu n'as pas envie de vomir au 30ème ou au 50ème kilomètre sur un 80 et avec cette impossibilité de repartir tu vois test erreur numéro 1, ne pas tester sa stratégie vraiment à l'entraînement pendant les entraînements. Erreur numéro 2. Celle-là, je l'aime bien parce que je le faisais souvent, celle-là, c'est sous-estimer les descentes. Eh oui, quand on dit qu'on fait 60 km avec 3000 le dé plus, généralement, il y a 3000 le dé moins. Et qu'est-ce qui casse le plus ? C'est le dé moins. Pourquoi ? Parce que déjà, on a une contraction excentrique et que surtout, on court aussi. En montée, on marche. Mais en descente, on ne marche pas. Enfin si, on marche quand on est claqué. Mais avant d'être crevé, on court. Et donc là, les chocs sont quand même beaucoup plus importants que les montées. Donc oui, le démoin est quelque chose qui ne se travaille pas souvent. Alors que c'est ce qui casse le plus. Parce qu'une fois que tu n'arrives plus à avancer, ce n'est pas tant les montées. Après, ça se travaille les montées aussi. Ça se travaille aussi en marchant. Mais il faut faire des exercices de descente. et Et qui va avec ça ? Je pense notamment au renforcement musculaire, qui sera une partie vraiment prenante de mon prochain accompagnement. Vraiment, le renforcement musculaire, toutes les semaines, tu n'y échapperas pas parce que c'est l'un des seuls moyens pour être OK en descente, même au bout de 200 bornes. Je te promets. Alors oui, ça ne vient pas du jour au lendemain. Oui, ça ne viendra pas... à l'issue de ton premier ultra, ton premier trail long, ton premier 80, peut-être que c'est même certain le lendemain tu ne seras pas top, mais ça viendra avec la répétition des efforts, la répétition des courses, ce n'est pas parce que tu as fait un 80 que tu peux switcher direct sur un 160. Clairement il faut poser les bases, il faut répéter les bases, c'est en répétant que le corps s'affirme et se consolide, parce que si tu veux aller... Toujours plus loin, plus vite, il y a un moment où tu marches un petit peu sur des oeufs, et à un moment les oeufs s'écrasent, et c'est chiant. Donc il faut travailler tout ça, et c'est vrai que le renfaux musculaire est excessivement important pour bien supporter les descentes. Alors les montées oui, mais les descentes encore plus. Et il y a tout plein d'erreurs que je pense. La dernière erreur que j'ai envie de te transmettre, et qui est... Enfin, moi, je le vois. Je le vois tout le temps, en fait. C'est le mental. Oubliez que le mental se travaille aussi. J'ai vu quelques abandons, quand même, aux alentours des 90, 90 centièmes kilomètres sur des 160, sur des 175, voire du 200. Parce qu'en fait, au bout de 80-90, notamment dans les premières fois où tu fais ces distances, pas quand tu es rodé, clairement, mes sorties longues font 40-50 km, ça ne me pose pas de problème. Bon, je ne suis pas un surhumain, c'est juste que mon corps s'est habitué à courir longtemps. Et puis je cours à une certaine intensité. Donc ça va, ce n'est pas trop traumatisant pour moi, je vise l'endurance. Mais du coup, quand j'arrive sur les barrières comme ça de 80-90-100, J'ai pas cette barrière psychologique ou cette fatigue. Je suis fatigué, je le sais, je l'ai anticipé. Parce qu'on peut pas être au top de sa forme, au 90ème kilomètre. On peut, hein. Et puis d'ailleurs, c'est le cas parfois. Souvent, en fait. C'est comme une onde sinusoïdale. Je crois que c'est ça. Waouh, ça remonte, hein. Qui fluctue, toi. En haut, en bas, en haut, en bas. Mais en fait, sur un ultra, plus tu passes du temps sur une course, plus tu alternes. plus ou moins rapidement ces états de fatigue où tu n'en as pas, où tu es très fatigué, où tu as des jambes de feu, où après tu tires une caravane, où tu as mal aux jambes. Et c'est vrai que lorsque tu fais ces premières longues distances, ton premier 60 km, il y a un moment où tu vas avoir mal aux jambes parce que peut-être que tu n'as pas anticipé, parce que ce n'était pas anticipable, mais il a fait super froid, il a fait super mauvais. tu as marché dans la boue pendant 40 kilomètres il peut se passer mais tellement de choses que oui il faut anticiper ce genre de choses et le mental se travaille, se travaille pendant les entraînements et ça ça va faire partie aussi je spoil un petit peu par rapport à mon prochain accompagnement que je vais proposer mais oui le mental se travaille toutes les semaines et pas juste ça va, non ça se travaille Il y a des outils qui existent. Donc, il faut apprendre à utiliser ces outils, les différents outils. Donc oui, le mental, moi, j'ai déjà vu des personnes arrêtées parce qu'au 90e, il y avait papa, maman qui étaient là. qu'au 90ème t'es au bout de ta vie que tes parents voient ou tes amis voient plus ils sont proches plus tu as des personnes proches de toi plus c'est compliqué des personnes qui sont pas expérimentées toi qui... qui te voient dans un état de détresse parfois, où t'es vraiment 90 bornes, c'est pas un 10 bornes, c'est un 90 kilomètres, ça fait des heures que tu cours, suivant comment ça s'est passé, t'as déjà plus de 5000 mètres de dénivelé dans les pattes, il est 2h du matin, il fait froid, t'es complètement défait, et quand, par exemple, parce que c'est pas à moi, mais une personne m'a raconté, ses parents étaient là, et puis ils lui ont dit, mais... Non mais écoute, rentre dans la voiture parce que là, enfin voilà, c'est super ce que t'as fait déjà, enfin tu te rends pas compte, 90 kilomètres c'est énorme, mais bon là, là, là, si tu continues, tu vas y arriver, viens, la voiture est juste là, tu passes la nuit au chaud, tranquille, et puis voilà, et puis du coup la personne, elle a abandonné, elle a abandonné et elle me disait que le lendemain, elle était, elle a fait une randonnée de 25 kilomètres avec du dénivelé et elle était... Elle s'est rendue compte qu'en fait, elle a craqué, mentalement, elle a craqué. Et c'est dommage. Elle aurait couru avec quelqu'un, par exemple, ou une personne au 90e, au Ravito, qui l'aurait remotivée en disant « mais c'est normal que tu sois fatiguée, on ne court pas 90 bandes sans être fatiguée, c'est normal d'avoir mal quelque part, c'est logique, tu as payé pour ça, alors tu avances, c'est normal, mange, bois, repose-toi et tu repars. » Il ne faut pas regretter. Donc voilà, elle n'a pas eu ce genre de discours. Bon, peut-être que je n'aurai pas ce genre de discours tout de suite, chacun est un peu différent. Mais toucherait-il que le mental se travaille et se travaille au fur et à mesure qu'on augmente ses distances. Et c'est pour ça qu'il faut respecter une certaine progressivité qui fait aussi partie des erreurs. Mais bon, j'en parlerai peut-être un petit peu plus tard. Et ça me donne une idée d'ailleurs de faire un petit guide là-dessus. Bon, je fais beaucoup de guides parce que j'aime beaucoup partager, mais à voir. peut-être que je ferai un guide sur Substack ouais, à voir en tout cas les amis, j'aime beaucoup partager mes conseils, mes connaissances mes expériences Si ça peut te permettre, toi, d'évoluer dans ta pratique, et puis si tu as besoin de plus que de conseils, mais vraiment d'un encadrement professionnel de proximité, je te mets aussi le lien de mon accompagnement, évidemment. Et puis je te mets surtout le lien aussi du calendrier pour réserver ton appel si tu fais ce genre de distance, de 40 à 80, 100, que tu veux faire ce genre de distance dans l'année, par exemple, pour connaître un petit peu tes doutes, tes motivations, à la question ce genre de choses comme ça moi je pourrais échanger et puis t'apporter mes connaissances et des conseils par rapport à ta situation voilà, allez sur ce j'arrête cette petite capsule de quasiment 20 minutes je te remercie de ton attention, ça fait très radio non en tout cas sérieusement merci d'être là et puis merci de soutenir le podcast et puis on se revoit très rapidement, peut-être demain déjà, allez ciao ciao

Chapters

  • Introduction au podcast et annonce des sujets

    00:13

  • Lancement d'une nouvelle newsletter sur Substack

    01:16

  • Appel à témoignages pour le coaching en trail

    03:25

  • Les erreurs fréquentes des coureurs débutants

    06:57

  • Erreur 1 : Ne pas tester la stratégie alimentaire

    08:59

  • Erreur 2 : Sous-estimer les descentes

    12:08

  • Erreur 3 : Négliger le mental dans la course

    14:25

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Description

Rendez-vous avec moi


Coaching


Les 3 erreurs les plus fréquentes en ultra‑trail

1️⃣ Ne pas tester sa stratégie d’alimentation en entraînement

- Boissons et barres testées uniquement le jour J → crash énergétique.
- Lire les étiquettes : méfiez‑vous du marketing (ex. : lait « protéiné », +0,01 g de protéines !).
- Solution : reproduire tes ravitaillements pendant les sorties longues pour « entraîner ton estomac ».

2️⃣ Sous‑estimer les descentes (ED‑)

- Les chocs excentriques des descentes sont plus destructeurs que les montées.
- Manque de renforcement → fatigue prématurée, risque de blessure.
- Solution : intégrer chaque semaine des séances de descente contrôlée et du renforcement ciblé (ex. : squats, fentes, travail unipodal).

3️⃣ Négliger le mental

- Arrêts aux alentours de 80‑90 km souvent dus à un décrochage psychologique.
- Absence de stratégies de relance (dialogue interne, soutien extérieur).
- Solution : pratiquer des exercices mentaux (visualisation, affirmations) pendant les entraînements et prévoir un “coup de pouce” mental le jour J (coach, partenaire, mantra).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance, et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut ! Les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra-trail. J'espère que t'as la forme. On se couvre ce mardi, mardi 23 septembre. Alors si t'écoutes cet épisode, il faut que j'arrête de dire les dates. Peut-être que t'écoutes pas le jour même. Et oui, je sais qu'il y en a qui écoutent pas le jour même. Même si, évidemment, c'est le pic de forme de la capsule. Alors, de quoi j'ai envie de te parler aujourd'hui ? J'ai l'impression que je commence toujours pareil. Et bien finalement j'arrive bientôt à 500 épisodes, donc c'est peut-être normal que je prenne des habitudes comme ça d'intro, enfin peut-être que je change un peu, je ne sais pas, allez je vais peut-être changer la musique d'ailleurs à l'occasion du 500e épisode, ce serait pas mal, je sais pas, un renouveau, un changement de style. Bon de quoi j'ai envie de te parler ? Alors j'ai quelques soucis, je veux lancer un nouveau format de newsletter, notamment sur Substack. qui est pas mal. Je connaissais, mais juste comme ça, et puis c'est ma femme qui m'en a reparlé. Et je trouve pas mal parce que finalement, ce que permet Substack, qui est un site qui me permet d'envoyer des newsletters, finalement, ça me permet d'ajouter des liens. Je regarde si j'enregistre. Oui, j'enregistre bien l'épisode. Ça me permet d'envoyer des liens, enfin pas des liens, des vidéos, des audios. Ce que je ne peux pas faire actuellement dans les newsletters où elles sont que... finalement, tu lis. Alors, je ne vais pas t'envoyer des vidéos à gogo, ça ne va pas se transformer en YouTube, mais je me dis qu'une petite newsletter agrémentée de ma 12 voix le matin pour expliciter un petit peu, pour te motiver, pour expliquer 2-3 concepts à l'intérieur de la newsletter, voire même une petite vidéo flash et claire pour dire salut, comment tu vas, je trouve ça cool, vraiment. Et en plus, ça me permet pour les plus... j'allais dire les plus audacieux ou ceux qui veulent encore plus que du contenu de newsletter, donc qui veulent vraiment actionner au travers d'un guide que je vais envoyer tous les mois, avec d'ailleurs d'autres contenus que je n'ai pas parlé. Mais du coup, ça devient un abonnement payant pour les newsletters, des contenus privés. Et ça, ça me permet de monétiser aussi cette histoire pour donner encore plus de contenu pour ceux qui veulent avancer et connaître encore plus de choses. donc je trouve ça cool mais j'ai un problème pour rapatrier toute ma liste d'emails. Je n'arrive pas encore de récupérer toute ma liste d'emails pour le mettre sur Substack. Donc, l'email envoyé aujourd'hui, d'ailleurs, est un email classique. Donc, tu seras rebasculé sur Substack. Tu ne verras pas vraiment les changements, je pense. mais tu vas me Je pense que dans le premier mail, tu verras ma tête en vidéo pour t'expliquer et ça, ça va être cool. Mais toujours est-il que le mail que j'ai envoyé aujourd'hui sur la newsletter, c'est pas pour parler de ça, c'est pour parler que j'ai besoin de toi en fait, pour réfléchir. à ma prochaine offre de coaching notamment et j'ai besoin de retours de coureurs qui font à partir de 40 km jusqu'à 100, 160, 200 je ne sais pas. Bon après si tu arrives à faire déjà des 160 km correctement, tu n'as potentiellement plus besoin de moi. Encore que si tu veux t'améliorer sur 2-3 concepts, 2-3 axes, tu es évidemment le bienvenu. Mais du coup, j'ai besoin d'entretien. discuter réellement avec des gens et pas de supputer qu'est-ce qui va pas c'est quoi ton problème, non j'ai vraiment besoin de savoir toi par exemple, t'envisages de courir un 50 km, un 80 km un 100 km et tu as des doutes tu as des craintes, tu as des questions, et bien profites-en parce que moi j'ai besoin de savoir de quoi tu as peur pour de peur ou besoin pour réfléchir à un service qui pourrait te convenir dans un avenir très proche Donc... Pour ça, j'ai lancé des réservations d'entretien qui vont durer 10 jours. Je te mets le lien du calendrier pour réserver dans la description de l'épisode. C'est aussi sur les newsletters, ce sera sur les réseaux Instagram. Il n'y a que quelques places. Je compte une vingtaine d'entretiens qui vont durer 30 minutes maximum. Je vais te poser des questions. C'est quoi ? Tu prépares quelle course ? Quel format ? C'est quoi tes problèmes ? je peux, je sais pas, je peux, c'est que je vais te donner quelques axes d'amélioration et puis des pistes pour toi, par rapport à chacun mais moi voilà, j'aurais besoin de connaître tes peurs tes doutes, de quoi t'as besoin tu vois, ce genre de choses, donc ça va être cool, j'ai vraiment hâte mais ça va être intense parce que je pense que j'ai quand même pas mal de monde qui vont réserver, donc ça va être chouette mais ne tarde pas d'ailleurs parce que c'est sur 10 jours maximum et il y a Donc... Je crois que j'ai mis 8 créneaux par jour, ce qui est beaucoup. Donc ne tarde pas. En tout cas, c'est bien pour toi parce que du coup, on pourra discuter. Je pourrais te donner des axes d'amélioration par rapport à tes entraînements et tes souhaits si tu prépares un 40, 60, 80, 100. Et puis pour moi, c'est bien parce que du coup, je récolterai des infos sur de quoi tu as réellement besoin, toi et toutes les personnes finalement qui veulent préparer la même distance que toi. Et puis du coup, proposer vraiment un service. clé en main, adaptée pour des trailers et traileuses qui veulent commencer à travailler vraiment l'endurance sur des courses où vous allez passer plusieurs heures à partir de 40 km jusqu'à 100, 120, 150 bref, jusqu'où il y aura celui qui veut bien partager ses expériences si jamais tu as des questions, des doutes, des peurs tu sais pas comment t'entraîner écoute, viens réserve, je suis là pour ça et ça va être cool voilà C'était ça le message, le deuxième message après mon petit problème d'emailing, mais qui va se résoudre je pense rapidement, j'espère. Aujourd'hui même, à l'heure où va sortir cet épisode, j'espère bien que je vais récupérer ma liste. Alors, je vais quand même te donner un petit conseil sur cet épisode. Ce n'est pas juste un épisode où je te parle de ma vie et de mes problèmes. J'ai envie de te parler. Le sujet, c'est globalement les erreurs les plus fréquentes. que j'ai remarqué, que j'ai subi aussi, que je vois sur les courses, pour ton premier trail long. Donc un trail long, à mon sens, c'est à partir de 40 déjà. On peut déjà dire que c'est un trail long. 40 jusqu'à quasiment 80, c'est un trail long. Après, la définition de l'ultra commence, elle commence là où tu as envie qu'elle commence, c'est que des noms. Et sincèrement, est-ce qu'un 80 km, c'est un ultra ? Je n'ai pas d'avis sur la question vraiment de mettre des étiquettes, ce n'est pas trop mon truc, je n'ai jamais réfléchi, quand j'ai réfléchi moi, quand j'ai pensé à quel cours je vais faire, j'ai fait des 70 km, est-ce que je me suis dit tiens est-ce que c'est un ultra, est-ce que c'est un trailon ? Et bien je ne sais pas, ce qui est certain c'est que quand tu passes une nuit dehors, à mon sens, c'est déjà de l'ultra. Alors si c'est un 80 km, 70 km dehors qui commence à 23h, ah bah ouais potentiellement, voilà. Mais on s'en fout. Premier trail long, les erreurs les plus fréquentes à partir du moment où tu veux faire ton premier 40, ton premier 50, ton premier 60, je vais te le dire parce qu'il y a quand même 8 coureurs, j'ai chopé cette stat, sur 10 qui abandonnent à cause des mêmes erreurs. Tout le monde fait les mêmes erreurs. C'est quasiment, je veux dire, c'est très rare de ne pas faire de faire une erreur que personne ne fait. Bon, pas de bol. Je ne sais pas quelle erreur quelques rares personnes font alors que la masse ne font pas cette erreur. Sincèrement, je pense que tout le monde fait les mêmes conneries et c'est normal. On raisonne à peu près tous pareil dans une certaine mesure quand même. Mais il y en a qui mettent plus de temps à apprendre que d'autres. Voilà, mais bon, moi je le vois. il y a un moment où ils en ont marre et du coup ils prennent peut-être un coach voilà je pense que j'ai encore pas mal de temps dans ce métier mais toujours est-il que il y a 8 coureurs sur 10 qui abandonnent leur premier trail à cause des mêmes erreurs et donc Allez, l'erreur numéro une que moi j'ai vue, que je vois souvent en fait, en dehors de mes coachés aussi, c'est ne pas tester ta stratégie d'alimentation à l'entraînement. C'est un truc de fou les amis, l'entraînement, l'alimentation. On regarde nos étiquettes, non, on ne regarde pas nos étiquettes nutritionnelles. Je sais que malheureusement, trop de personnes regardent le marketing. Non, ne regardent pas le marketing. En fait, ils subissent, voilà, ils subissent le marketing. qui est très bien fait, marketing alimentaire, dans les marques sincèrement alimentaires, les bars, tout ça, ça donne envie. Tu es là, tu dis, même sur le lait, le lait protéiné, quand tu compares avec le lait à côté, en fait, il y a 0,01 g de protéines en plus. Tu es là, tu dis, les gars, vous abusez, c'est 1,50 € plus cher pour rien. Donc, faites attention à ça. L'alimentation, évidemment, c'est quelque chose qui est primordial. C'est pour ça qu'il faut savoir lire les étiquettes nutritionnelles. Et je pense d'ailleurs que ça me donne des idées que dans mon prochain accompagnement, notamment, il y aura un module, peut-être même un live sur l'étiquette nutritionnelle, comment choisir son alimentation. Donc, l'erreur, ce n'est pas de mal choisir son alimentation, c'est de ne pas tester sa stratégie alimentaire pendant les entraînements et notamment pendant les sorties longues. Voilà, clairement, et tu prépares un ultra, tu peux manger à chaque sortie, même si tu n'as pas besoin, ce n'est pas grave, ça t'entraîne. Mais il faut absolument que tu entraînes ton estomac. Parce que si tu ne le fais pas, tu vas t'apercevoir que peut-être la boisson isotonique qui est un peu trop sucrée, mais qui passe sur deux heures ou trois heures, elle ne passe plus au bout de sept ou huit heures. Et ça, c'est un problème, ce genre de choses. et si tu n'arrives plus à t'alimenter ni à boire, C'est fini, c'est fini, ta course elle est dead, vraiment. Si t'as le temps de te reposer, si t'as le temps de trouver des solutions, allez, peut-être que ça peut repartir. Parce qu'il ne faut pas abandonner trop vite les amis, je le dis souvent, mais si t'as le temps, tu souffles, tu manges, tu dors, tu fais quelque chose, mais laisse-toi une chance de repartir. Mais toujours est-il que si ça ne repart pas, que t'as pas le temps, que ta course est fichue alors que tu as un entraînement de fou, alors que tu te sens bien physiquement, tu as zéro courbature et pourtant tu as l'estomac en vrac et tu n'arrives plus à manger tu as la nausée et c'est fini tu n'as plus d'énergie si tu n'as pas envie de vomir au 30ème ou au 50ème kilomètre sur un 80 et avec cette impossibilité de repartir tu vois test erreur numéro 1, ne pas tester sa stratégie vraiment à l'entraînement pendant les entraînements. Erreur numéro 2. Celle-là, je l'aime bien parce que je le faisais souvent, celle-là, c'est sous-estimer les descentes. Eh oui, quand on dit qu'on fait 60 km avec 3000 le dé plus, généralement, il y a 3000 le dé moins. Et qu'est-ce qui casse le plus ? C'est le dé moins. Pourquoi ? Parce que déjà, on a une contraction excentrique et que surtout, on court aussi. En montée, on marche. Mais en descente, on ne marche pas. Enfin si, on marche quand on est claqué. Mais avant d'être crevé, on court. Et donc là, les chocs sont quand même beaucoup plus importants que les montées. Donc oui, le démoin est quelque chose qui ne se travaille pas souvent. Alors que c'est ce qui casse le plus. Parce qu'une fois que tu n'arrives plus à avancer, ce n'est pas tant les montées. Après, ça se travaille les montées aussi. Ça se travaille aussi en marchant. Mais il faut faire des exercices de descente. et Et qui va avec ça ? Je pense notamment au renforcement musculaire, qui sera une partie vraiment prenante de mon prochain accompagnement. Vraiment, le renforcement musculaire, toutes les semaines, tu n'y échapperas pas parce que c'est l'un des seuls moyens pour être OK en descente, même au bout de 200 bornes. Je te promets. Alors oui, ça ne vient pas du jour au lendemain. Oui, ça ne viendra pas... à l'issue de ton premier ultra, ton premier trail long, ton premier 80, peut-être que c'est même certain le lendemain tu ne seras pas top, mais ça viendra avec la répétition des efforts, la répétition des courses, ce n'est pas parce que tu as fait un 80 que tu peux switcher direct sur un 160. Clairement il faut poser les bases, il faut répéter les bases, c'est en répétant que le corps s'affirme et se consolide, parce que si tu veux aller... Toujours plus loin, plus vite, il y a un moment où tu marches un petit peu sur des oeufs, et à un moment les oeufs s'écrasent, et c'est chiant. Donc il faut travailler tout ça, et c'est vrai que le renfaux musculaire est excessivement important pour bien supporter les descentes. Alors les montées oui, mais les descentes encore plus. Et il y a tout plein d'erreurs que je pense. La dernière erreur que j'ai envie de te transmettre, et qui est... Enfin, moi, je le vois. Je le vois tout le temps, en fait. C'est le mental. Oubliez que le mental se travaille aussi. J'ai vu quelques abandons, quand même, aux alentours des 90, 90 centièmes kilomètres sur des 160, sur des 175, voire du 200. Parce qu'en fait, au bout de 80-90, notamment dans les premières fois où tu fais ces distances, pas quand tu es rodé, clairement, mes sorties longues font 40-50 km, ça ne me pose pas de problème. Bon, je ne suis pas un surhumain, c'est juste que mon corps s'est habitué à courir longtemps. Et puis je cours à une certaine intensité. Donc ça va, ce n'est pas trop traumatisant pour moi, je vise l'endurance. Mais du coup, quand j'arrive sur les barrières comme ça de 80-90-100, J'ai pas cette barrière psychologique ou cette fatigue. Je suis fatigué, je le sais, je l'ai anticipé. Parce qu'on peut pas être au top de sa forme, au 90ème kilomètre. On peut, hein. Et puis d'ailleurs, c'est le cas parfois. Souvent, en fait. C'est comme une onde sinusoïdale. Je crois que c'est ça. Waouh, ça remonte, hein. Qui fluctue, toi. En haut, en bas, en haut, en bas. Mais en fait, sur un ultra, plus tu passes du temps sur une course, plus tu alternes. plus ou moins rapidement ces états de fatigue où tu n'en as pas, où tu es très fatigué, où tu as des jambes de feu, où après tu tires une caravane, où tu as mal aux jambes. Et c'est vrai que lorsque tu fais ces premières longues distances, ton premier 60 km, il y a un moment où tu vas avoir mal aux jambes parce que peut-être que tu n'as pas anticipé, parce que ce n'était pas anticipable, mais il a fait super froid, il a fait super mauvais. tu as marché dans la boue pendant 40 kilomètres il peut se passer mais tellement de choses que oui il faut anticiper ce genre de choses et le mental se travaille, se travaille pendant les entraînements et ça ça va faire partie aussi je spoil un petit peu par rapport à mon prochain accompagnement que je vais proposer mais oui le mental se travaille toutes les semaines et pas juste ça va, non ça se travaille Il y a des outils qui existent. Donc, il faut apprendre à utiliser ces outils, les différents outils. Donc oui, le mental, moi, j'ai déjà vu des personnes arrêtées parce qu'au 90e, il y avait papa, maman qui étaient là. qu'au 90ème t'es au bout de ta vie que tes parents voient ou tes amis voient plus ils sont proches plus tu as des personnes proches de toi plus c'est compliqué des personnes qui sont pas expérimentées toi qui... qui te voient dans un état de détresse parfois, où t'es vraiment 90 bornes, c'est pas un 10 bornes, c'est un 90 kilomètres, ça fait des heures que tu cours, suivant comment ça s'est passé, t'as déjà plus de 5000 mètres de dénivelé dans les pattes, il est 2h du matin, il fait froid, t'es complètement défait, et quand, par exemple, parce que c'est pas à moi, mais une personne m'a raconté, ses parents étaient là, et puis ils lui ont dit, mais... Non mais écoute, rentre dans la voiture parce que là, enfin voilà, c'est super ce que t'as fait déjà, enfin tu te rends pas compte, 90 kilomètres c'est énorme, mais bon là, là, là, si tu continues, tu vas y arriver, viens, la voiture est juste là, tu passes la nuit au chaud, tranquille, et puis voilà, et puis du coup la personne, elle a abandonné, elle a abandonné et elle me disait que le lendemain, elle était, elle a fait une randonnée de 25 kilomètres avec du dénivelé et elle était... Elle s'est rendue compte qu'en fait, elle a craqué, mentalement, elle a craqué. Et c'est dommage. Elle aurait couru avec quelqu'un, par exemple, ou une personne au 90e, au Ravito, qui l'aurait remotivée en disant « mais c'est normal que tu sois fatiguée, on ne court pas 90 bandes sans être fatiguée, c'est normal d'avoir mal quelque part, c'est logique, tu as payé pour ça, alors tu avances, c'est normal, mange, bois, repose-toi et tu repars. » Il ne faut pas regretter. Donc voilà, elle n'a pas eu ce genre de discours. Bon, peut-être que je n'aurai pas ce genre de discours tout de suite, chacun est un peu différent. Mais toucherait-il que le mental se travaille et se travaille au fur et à mesure qu'on augmente ses distances. Et c'est pour ça qu'il faut respecter une certaine progressivité qui fait aussi partie des erreurs. Mais bon, j'en parlerai peut-être un petit peu plus tard. Et ça me donne une idée d'ailleurs de faire un petit guide là-dessus. Bon, je fais beaucoup de guides parce que j'aime beaucoup partager, mais à voir. peut-être que je ferai un guide sur Substack ouais, à voir en tout cas les amis, j'aime beaucoup partager mes conseils, mes connaissances mes expériences Si ça peut te permettre, toi, d'évoluer dans ta pratique, et puis si tu as besoin de plus que de conseils, mais vraiment d'un encadrement professionnel de proximité, je te mets aussi le lien de mon accompagnement, évidemment. Et puis je te mets surtout le lien aussi du calendrier pour réserver ton appel si tu fais ce genre de distance, de 40 à 80, 100, que tu veux faire ce genre de distance dans l'année, par exemple, pour connaître un petit peu tes doutes, tes motivations, à la question ce genre de choses comme ça moi je pourrais échanger et puis t'apporter mes connaissances et des conseils par rapport à ta situation voilà, allez sur ce j'arrête cette petite capsule de quasiment 20 minutes je te remercie de ton attention, ça fait très radio non en tout cas sérieusement merci d'être là et puis merci de soutenir le podcast et puis on se revoit très rapidement, peut-être demain déjà, allez ciao ciao

Chapters

  • Introduction au podcast et annonce des sujets

    00:13

  • Lancement d'une nouvelle newsletter sur Substack

    01:16

  • Appel à témoignages pour le coaching en trail

    03:25

  • Les erreurs fréquentes des coureurs débutants

    06:57

  • Erreur 1 : Ne pas tester la stratégie alimentaire

    08:59

  • Erreur 2 : Sous-estimer les descentes

    12:08

  • Erreur 3 : Négliger le mental dans la course

    14:25

Description

Rendez-vous avec moi


Coaching


Les 3 erreurs les plus fréquentes en ultra‑trail

1️⃣ Ne pas tester sa stratégie d’alimentation en entraînement

- Boissons et barres testées uniquement le jour J → crash énergétique.
- Lire les étiquettes : méfiez‑vous du marketing (ex. : lait « protéiné », +0,01 g de protéines !).
- Solution : reproduire tes ravitaillements pendant les sorties longues pour « entraîner ton estomac ».

2️⃣ Sous‑estimer les descentes (ED‑)

- Les chocs excentriques des descentes sont plus destructeurs que les montées.
- Manque de renforcement → fatigue prématurée, risque de blessure.
- Solution : intégrer chaque semaine des séances de descente contrôlée et du renforcement ciblé (ex. : squats, fentes, travail unipodal).

3️⃣ Négliger le mental

- Arrêts aux alentours de 80‑90 km souvent dus à un décrochage psychologique.
- Absence de stratégies de relance (dialogue interne, soutien extérieur).
- Solution : pratiquer des exercices mentaux (visualisation, affirmations) pendant les entraînements et prévoir un “coup de pouce” mental le jour J (coach, partenaire, mantra).


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans du 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance, et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Salut ! Les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra-trail. J'espère que t'as la forme. On se couvre ce mardi, mardi 23 septembre. Alors si t'écoutes cet épisode, il faut que j'arrête de dire les dates. Peut-être que t'écoutes pas le jour même. Et oui, je sais qu'il y en a qui écoutent pas le jour même. Même si, évidemment, c'est le pic de forme de la capsule. Alors, de quoi j'ai envie de te parler aujourd'hui ? J'ai l'impression que je commence toujours pareil. Et bien finalement j'arrive bientôt à 500 épisodes, donc c'est peut-être normal que je prenne des habitudes comme ça d'intro, enfin peut-être que je change un peu, je ne sais pas, allez je vais peut-être changer la musique d'ailleurs à l'occasion du 500e épisode, ce serait pas mal, je sais pas, un renouveau, un changement de style. Bon de quoi j'ai envie de te parler ? Alors j'ai quelques soucis, je veux lancer un nouveau format de newsletter, notamment sur Substack. qui est pas mal. Je connaissais, mais juste comme ça, et puis c'est ma femme qui m'en a reparlé. Et je trouve pas mal parce que finalement, ce que permet Substack, qui est un site qui me permet d'envoyer des newsletters, finalement, ça me permet d'ajouter des liens. Je regarde si j'enregistre. Oui, j'enregistre bien l'épisode. Ça me permet d'envoyer des liens, enfin pas des liens, des vidéos, des audios. Ce que je ne peux pas faire actuellement dans les newsletters où elles sont que... finalement, tu lis. Alors, je ne vais pas t'envoyer des vidéos à gogo, ça ne va pas se transformer en YouTube, mais je me dis qu'une petite newsletter agrémentée de ma 12 voix le matin pour expliciter un petit peu, pour te motiver, pour expliquer 2-3 concepts à l'intérieur de la newsletter, voire même une petite vidéo flash et claire pour dire salut, comment tu vas, je trouve ça cool, vraiment. Et en plus, ça me permet pour les plus... j'allais dire les plus audacieux ou ceux qui veulent encore plus que du contenu de newsletter, donc qui veulent vraiment actionner au travers d'un guide que je vais envoyer tous les mois, avec d'ailleurs d'autres contenus que je n'ai pas parlé. Mais du coup, ça devient un abonnement payant pour les newsletters, des contenus privés. Et ça, ça me permet de monétiser aussi cette histoire pour donner encore plus de contenu pour ceux qui veulent avancer et connaître encore plus de choses. donc je trouve ça cool mais j'ai un problème pour rapatrier toute ma liste d'emails. Je n'arrive pas encore de récupérer toute ma liste d'emails pour le mettre sur Substack. Donc, l'email envoyé aujourd'hui, d'ailleurs, est un email classique. Donc, tu seras rebasculé sur Substack. Tu ne verras pas vraiment les changements, je pense. mais tu vas me Je pense que dans le premier mail, tu verras ma tête en vidéo pour t'expliquer et ça, ça va être cool. Mais toujours est-il que le mail que j'ai envoyé aujourd'hui sur la newsletter, c'est pas pour parler de ça, c'est pour parler que j'ai besoin de toi en fait, pour réfléchir. à ma prochaine offre de coaching notamment et j'ai besoin de retours de coureurs qui font à partir de 40 km jusqu'à 100, 160, 200 je ne sais pas. Bon après si tu arrives à faire déjà des 160 km correctement, tu n'as potentiellement plus besoin de moi. Encore que si tu veux t'améliorer sur 2-3 concepts, 2-3 axes, tu es évidemment le bienvenu. Mais du coup, j'ai besoin d'entretien. discuter réellement avec des gens et pas de supputer qu'est-ce qui va pas c'est quoi ton problème, non j'ai vraiment besoin de savoir toi par exemple, t'envisages de courir un 50 km, un 80 km un 100 km et tu as des doutes tu as des craintes, tu as des questions, et bien profites-en parce que moi j'ai besoin de savoir de quoi tu as peur pour de peur ou besoin pour réfléchir à un service qui pourrait te convenir dans un avenir très proche Donc... Pour ça, j'ai lancé des réservations d'entretien qui vont durer 10 jours. Je te mets le lien du calendrier pour réserver dans la description de l'épisode. C'est aussi sur les newsletters, ce sera sur les réseaux Instagram. Il n'y a que quelques places. Je compte une vingtaine d'entretiens qui vont durer 30 minutes maximum. Je vais te poser des questions. C'est quoi ? Tu prépares quelle course ? Quel format ? C'est quoi tes problèmes ? je peux, je sais pas, je peux, c'est que je vais te donner quelques axes d'amélioration et puis des pistes pour toi, par rapport à chacun mais moi voilà, j'aurais besoin de connaître tes peurs tes doutes, de quoi t'as besoin tu vois, ce genre de choses, donc ça va être cool, j'ai vraiment hâte mais ça va être intense parce que je pense que j'ai quand même pas mal de monde qui vont réserver, donc ça va être chouette mais ne tarde pas d'ailleurs parce que c'est sur 10 jours maximum et il y a Donc... Je crois que j'ai mis 8 créneaux par jour, ce qui est beaucoup. Donc ne tarde pas. En tout cas, c'est bien pour toi parce que du coup, on pourra discuter. Je pourrais te donner des axes d'amélioration par rapport à tes entraînements et tes souhaits si tu prépares un 40, 60, 80, 100. Et puis pour moi, c'est bien parce que du coup, je récolterai des infos sur de quoi tu as réellement besoin, toi et toutes les personnes finalement qui veulent préparer la même distance que toi. Et puis du coup, proposer vraiment un service. clé en main, adaptée pour des trailers et traileuses qui veulent commencer à travailler vraiment l'endurance sur des courses où vous allez passer plusieurs heures à partir de 40 km jusqu'à 100, 120, 150 bref, jusqu'où il y aura celui qui veut bien partager ses expériences si jamais tu as des questions, des doutes, des peurs tu sais pas comment t'entraîner écoute, viens réserve, je suis là pour ça et ça va être cool voilà C'était ça le message, le deuxième message après mon petit problème d'emailing, mais qui va se résoudre je pense rapidement, j'espère. Aujourd'hui même, à l'heure où va sortir cet épisode, j'espère bien que je vais récupérer ma liste. Alors, je vais quand même te donner un petit conseil sur cet épisode. Ce n'est pas juste un épisode où je te parle de ma vie et de mes problèmes. J'ai envie de te parler. Le sujet, c'est globalement les erreurs les plus fréquentes. que j'ai remarqué, que j'ai subi aussi, que je vois sur les courses, pour ton premier trail long. Donc un trail long, à mon sens, c'est à partir de 40 déjà. On peut déjà dire que c'est un trail long. 40 jusqu'à quasiment 80, c'est un trail long. Après, la définition de l'ultra commence, elle commence là où tu as envie qu'elle commence, c'est que des noms. Et sincèrement, est-ce qu'un 80 km, c'est un ultra ? Je n'ai pas d'avis sur la question vraiment de mettre des étiquettes, ce n'est pas trop mon truc, je n'ai jamais réfléchi, quand j'ai réfléchi moi, quand j'ai pensé à quel cours je vais faire, j'ai fait des 70 km, est-ce que je me suis dit tiens est-ce que c'est un ultra, est-ce que c'est un trailon ? Et bien je ne sais pas, ce qui est certain c'est que quand tu passes une nuit dehors, à mon sens, c'est déjà de l'ultra. Alors si c'est un 80 km, 70 km dehors qui commence à 23h, ah bah ouais potentiellement, voilà. Mais on s'en fout. Premier trail long, les erreurs les plus fréquentes à partir du moment où tu veux faire ton premier 40, ton premier 50, ton premier 60, je vais te le dire parce qu'il y a quand même 8 coureurs, j'ai chopé cette stat, sur 10 qui abandonnent à cause des mêmes erreurs. Tout le monde fait les mêmes erreurs. C'est quasiment, je veux dire, c'est très rare de ne pas faire de faire une erreur que personne ne fait. Bon, pas de bol. Je ne sais pas quelle erreur quelques rares personnes font alors que la masse ne font pas cette erreur. Sincèrement, je pense que tout le monde fait les mêmes conneries et c'est normal. On raisonne à peu près tous pareil dans une certaine mesure quand même. Mais il y en a qui mettent plus de temps à apprendre que d'autres. Voilà, mais bon, moi je le vois. il y a un moment où ils en ont marre et du coup ils prennent peut-être un coach voilà je pense que j'ai encore pas mal de temps dans ce métier mais toujours est-il que il y a 8 coureurs sur 10 qui abandonnent leur premier trail à cause des mêmes erreurs et donc Allez, l'erreur numéro une que moi j'ai vue, que je vois souvent en fait, en dehors de mes coachés aussi, c'est ne pas tester ta stratégie d'alimentation à l'entraînement. C'est un truc de fou les amis, l'entraînement, l'alimentation. On regarde nos étiquettes, non, on ne regarde pas nos étiquettes nutritionnelles. Je sais que malheureusement, trop de personnes regardent le marketing. Non, ne regardent pas le marketing. En fait, ils subissent, voilà, ils subissent le marketing. qui est très bien fait, marketing alimentaire, dans les marques sincèrement alimentaires, les bars, tout ça, ça donne envie. Tu es là, tu dis, même sur le lait, le lait protéiné, quand tu compares avec le lait à côté, en fait, il y a 0,01 g de protéines en plus. Tu es là, tu dis, les gars, vous abusez, c'est 1,50 € plus cher pour rien. Donc, faites attention à ça. L'alimentation, évidemment, c'est quelque chose qui est primordial. C'est pour ça qu'il faut savoir lire les étiquettes nutritionnelles. Et je pense d'ailleurs que ça me donne des idées que dans mon prochain accompagnement, notamment, il y aura un module, peut-être même un live sur l'étiquette nutritionnelle, comment choisir son alimentation. Donc, l'erreur, ce n'est pas de mal choisir son alimentation, c'est de ne pas tester sa stratégie alimentaire pendant les entraînements et notamment pendant les sorties longues. Voilà, clairement, et tu prépares un ultra, tu peux manger à chaque sortie, même si tu n'as pas besoin, ce n'est pas grave, ça t'entraîne. Mais il faut absolument que tu entraînes ton estomac. Parce que si tu ne le fais pas, tu vas t'apercevoir que peut-être la boisson isotonique qui est un peu trop sucrée, mais qui passe sur deux heures ou trois heures, elle ne passe plus au bout de sept ou huit heures. Et ça, c'est un problème, ce genre de choses. et si tu n'arrives plus à t'alimenter ni à boire, C'est fini, c'est fini, ta course elle est dead, vraiment. Si t'as le temps de te reposer, si t'as le temps de trouver des solutions, allez, peut-être que ça peut repartir. Parce qu'il ne faut pas abandonner trop vite les amis, je le dis souvent, mais si t'as le temps, tu souffles, tu manges, tu dors, tu fais quelque chose, mais laisse-toi une chance de repartir. Mais toujours est-il que si ça ne repart pas, que t'as pas le temps, que ta course est fichue alors que tu as un entraînement de fou, alors que tu te sens bien physiquement, tu as zéro courbature et pourtant tu as l'estomac en vrac et tu n'arrives plus à manger tu as la nausée et c'est fini tu n'as plus d'énergie si tu n'as pas envie de vomir au 30ème ou au 50ème kilomètre sur un 80 et avec cette impossibilité de repartir tu vois test erreur numéro 1, ne pas tester sa stratégie vraiment à l'entraînement pendant les entraînements. Erreur numéro 2. Celle-là, je l'aime bien parce que je le faisais souvent, celle-là, c'est sous-estimer les descentes. Eh oui, quand on dit qu'on fait 60 km avec 3000 le dé plus, généralement, il y a 3000 le dé moins. Et qu'est-ce qui casse le plus ? C'est le dé moins. Pourquoi ? Parce que déjà, on a une contraction excentrique et que surtout, on court aussi. En montée, on marche. Mais en descente, on ne marche pas. Enfin si, on marche quand on est claqué. Mais avant d'être crevé, on court. Et donc là, les chocs sont quand même beaucoup plus importants que les montées. Donc oui, le démoin est quelque chose qui ne se travaille pas souvent. Alors que c'est ce qui casse le plus. Parce qu'une fois que tu n'arrives plus à avancer, ce n'est pas tant les montées. Après, ça se travaille les montées aussi. Ça se travaille aussi en marchant. Mais il faut faire des exercices de descente. et Et qui va avec ça ? Je pense notamment au renforcement musculaire, qui sera une partie vraiment prenante de mon prochain accompagnement. Vraiment, le renforcement musculaire, toutes les semaines, tu n'y échapperas pas parce que c'est l'un des seuls moyens pour être OK en descente, même au bout de 200 bornes. Je te promets. Alors oui, ça ne vient pas du jour au lendemain. Oui, ça ne viendra pas... à l'issue de ton premier ultra, ton premier trail long, ton premier 80, peut-être que c'est même certain le lendemain tu ne seras pas top, mais ça viendra avec la répétition des efforts, la répétition des courses, ce n'est pas parce que tu as fait un 80 que tu peux switcher direct sur un 160. Clairement il faut poser les bases, il faut répéter les bases, c'est en répétant que le corps s'affirme et se consolide, parce que si tu veux aller... Toujours plus loin, plus vite, il y a un moment où tu marches un petit peu sur des oeufs, et à un moment les oeufs s'écrasent, et c'est chiant. Donc il faut travailler tout ça, et c'est vrai que le renfaux musculaire est excessivement important pour bien supporter les descentes. Alors les montées oui, mais les descentes encore plus. Et il y a tout plein d'erreurs que je pense. La dernière erreur que j'ai envie de te transmettre, et qui est... Enfin, moi, je le vois. Je le vois tout le temps, en fait. C'est le mental. Oubliez que le mental se travaille aussi. J'ai vu quelques abandons, quand même, aux alentours des 90, 90 centièmes kilomètres sur des 160, sur des 175, voire du 200. Parce qu'en fait, au bout de 80-90, notamment dans les premières fois où tu fais ces distances, pas quand tu es rodé, clairement, mes sorties longues font 40-50 km, ça ne me pose pas de problème. Bon, je ne suis pas un surhumain, c'est juste que mon corps s'est habitué à courir longtemps. Et puis je cours à une certaine intensité. Donc ça va, ce n'est pas trop traumatisant pour moi, je vise l'endurance. Mais du coup, quand j'arrive sur les barrières comme ça de 80-90-100, J'ai pas cette barrière psychologique ou cette fatigue. Je suis fatigué, je le sais, je l'ai anticipé. Parce qu'on peut pas être au top de sa forme, au 90ème kilomètre. On peut, hein. Et puis d'ailleurs, c'est le cas parfois. Souvent, en fait. C'est comme une onde sinusoïdale. Je crois que c'est ça. Waouh, ça remonte, hein. Qui fluctue, toi. En haut, en bas, en haut, en bas. Mais en fait, sur un ultra, plus tu passes du temps sur une course, plus tu alternes. plus ou moins rapidement ces états de fatigue où tu n'en as pas, où tu es très fatigué, où tu as des jambes de feu, où après tu tires une caravane, où tu as mal aux jambes. Et c'est vrai que lorsque tu fais ces premières longues distances, ton premier 60 km, il y a un moment où tu vas avoir mal aux jambes parce que peut-être que tu n'as pas anticipé, parce que ce n'était pas anticipable, mais il a fait super froid, il a fait super mauvais. tu as marché dans la boue pendant 40 kilomètres il peut se passer mais tellement de choses que oui il faut anticiper ce genre de choses et le mental se travaille, se travaille pendant les entraînements et ça ça va faire partie aussi je spoil un petit peu par rapport à mon prochain accompagnement que je vais proposer mais oui le mental se travaille toutes les semaines et pas juste ça va, non ça se travaille Il y a des outils qui existent. Donc, il faut apprendre à utiliser ces outils, les différents outils. Donc oui, le mental, moi, j'ai déjà vu des personnes arrêtées parce qu'au 90e, il y avait papa, maman qui étaient là. qu'au 90ème t'es au bout de ta vie que tes parents voient ou tes amis voient plus ils sont proches plus tu as des personnes proches de toi plus c'est compliqué des personnes qui sont pas expérimentées toi qui... qui te voient dans un état de détresse parfois, où t'es vraiment 90 bornes, c'est pas un 10 bornes, c'est un 90 kilomètres, ça fait des heures que tu cours, suivant comment ça s'est passé, t'as déjà plus de 5000 mètres de dénivelé dans les pattes, il est 2h du matin, il fait froid, t'es complètement défait, et quand, par exemple, parce que c'est pas à moi, mais une personne m'a raconté, ses parents étaient là, et puis ils lui ont dit, mais... Non mais écoute, rentre dans la voiture parce que là, enfin voilà, c'est super ce que t'as fait déjà, enfin tu te rends pas compte, 90 kilomètres c'est énorme, mais bon là, là, là, si tu continues, tu vas y arriver, viens, la voiture est juste là, tu passes la nuit au chaud, tranquille, et puis voilà, et puis du coup la personne, elle a abandonné, elle a abandonné et elle me disait que le lendemain, elle était, elle a fait une randonnée de 25 kilomètres avec du dénivelé et elle était... Elle s'est rendue compte qu'en fait, elle a craqué, mentalement, elle a craqué. Et c'est dommage. Elle aurait couru avec quelqu'un, par exemple, ou une personne au 90e, au Ravito, qui l'aurait remotivée en disant « mais c'est normal que tu sois fatiguée, on ne court pas 90 bandes sans être fatiguée, c'est normal d'avoir mal quelque part, c'est logique, tu as payé pour ça, alors tu avances, c'est normal, mange, bois, repose-toi et tu repars. » Il ne faut pas regretter. Donc voilà, elle n'a pas eu ce genre de discours. Bon, peut-être que je n'aurai pas ce genre de discours tout de suite, chacun est un peu différent. Mais toucherait-il que le mental se travaille et se travaille au fur et à mesure qu'on augmente ses distances. Et c'est pour ça qu'il faut respecter une certaine progressivité qui fait aussi partie des erreurs. Mais bon, j'en parlerai peut-être un petit peu plus tard. Et ça me donne une idée d'ailleurs de faire un petit guide là-dessus. Bon, je fais beaucoup de guides parce que j'aime beaucoup partager, mais à voir. peut-être que je ferai un guide sur Substack ouais, à voir en tout cas les amis, j'aime beaucoup partager mes conseils, mes connaissances mes expériences Si ça peut te permettre, toi, d'évoluer dans ta pratique, et puis si tu as besoin de plus que de conseils, mais vraiment d'un encadrement professionnel de proximité, je te mets aussi le lien de mon accompagnement, évidemment. Et puis je te mets surtout le lien aussi du calendrier pour réserver ton appel si tu fais ce genre de distance, de 40 à 80, 100, que tu veux faire ce genre de distance dans l'année, par exemple, pour connaître un petit peu tes doutes, tes motivations, à la question ce genre de choses comme ça moi je pourrais échanger et puis t'apporter mes connaissances et des conseils par rapport à ta situation voilà, allez sur ce j'arrête cette petite capsule de quasiment 20 minutes je te remercie de ton attention, ça fait très radio non en tout cas sérieusement merci d'être là et puis merci de soutenir le podcast et puis on se revoit très rapidement, peut-être demain déjà, allez ciao ciao

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  • Introduction au podcast et annonce des sujets

    00:13

  • Lancement d'une nouvelle newsletter sur Substack

    01:16

  • Appel à témoignages pour le coaching en trail

    03:25

  • Les erreurs fréquentes des coureurs débutants

    06:57

  • Erreur 1 : Ne pas tester la stratégie alimentaire

    08:59

  • Erreur 2 : Sous-estimer les descentes

    12:08

  • Erreur 3 : Négliger le mental dans la course

    14:25

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