Speaker #0Bienvenue dans les 5 km à l'Ultra Trail, le podcast qui t'aide à progresser en trail avec méthode, plaisir et confiance. Et cela quel que soit ton niveau. Attention 3, 2, 1, c'est parti ! Allez c'est parti, bienvenue les amis dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail. Et oui, il est filmé. Une nouvelle fois, je me suis dit que la première fois, la semaine dernière, c'était plutôt pas mal. Donc je vais remettre ça. Bon, j'espère que vous allez bien. En ce moment, je suis pas mal occupé à discuter avec vous pour réfléchir un petit peu à un nouveau programme, un nouveau style de coaching qui pourrait vous plaire. Donc merci à tous ceux qui ont pris rendez-vous. Je crois que j'ai 25 rendez-vous en une petite semaine. Donc je suis assez chargé, mais pas suffisamment pour louper notre rendez-vous du... coaching, du podcast. Donc de quoi je vais te parler ce soir, parce que j'enregistre le soir, mais de quoi je vais te parler aujourd'hui ? Écoute, à force de faire des entretiens un petit peu comme ça individuels, j'aimerais te parler des 5 signes que tu es prêt, toi peut-être, à passer du 20 km au 80 km. Quels sont les 5 signes ? Alors, il y en a peut-être plus de signes, mais j'en ai identifié au moins 5, 5 signes Euh... qui signifie que tu es prêt pour passer de 20-30 km à 80 km. Alors, le premier signe que tu gères, c'est que justement tu gères tes sorties longues. C'est-à-dire que tu gères tes sorties longues sans finir crevé, en fait. Et c'est là où c'est important de pouvoir terminer ses sorties longues en bon état. clairement, il faut switcher en fait de... de façon, d'état d'esprit entre se dire ok, je sors tous les week-ends, 3 heures en sortie longue parce que j'adore les sorties longues, j'adore me faire plaisir et j'ai envie d'être crevé en fait à la fin de mes sorties longues. Et là, il faut réussir à switcher là-dessus en disant non, en fait, une bonne sortie longue à mon sens, en tant que coach et professionnel, d'être capable de courir le lendemain aussi. Alors, il y a des semaines dédiées effectivement où non, il ne vaut mieux pas courir le lendemain, encore que. Mais généralement, La progressivité se fait sur des sorties longues où tu es capable, la semaine qui suit, d'enchaîner sur des entraînements. Parce qu'un bon entraînement, c'est un entraînement qui se poursuit de semaine en semaine. Donc tes sorties longues, il faut que même une sortie longue d'une heure et demie, deux heures, il faut que tu sois OK là-dessus. Tu ne cours pas comme une balle tes sorties longues. Alors oui, tu peux les courir plus vite si tu veux, mais est-ce que ça te sert ? Est-ce que c'est opportun dans ta progression, dans tes entraînements, dans ton plan d'entraînement ? de faire ça semaine après semaine. J'en suis pas certain. J'ai même ma réponse, je suis certain que c'est pas bon. Donc vraiment, l'ultra, un 80 km, ou un trail long, 60-80 km, ce n'est pas d'aller vite, vraiment, c'est d'aller longtemps sans exploser. Et c'est sans exploser, c'est surtout en repoussant vraiment le facteur fatigue le plus longtemps possible. Vraiment. Donc il faut... tu arrives à doser ton allure vraiment et du coup tes efforts en sortie longue pour te dire ok l'objectif de ma sortie longue là maintenant de mes sorties longues à venir c'est d'arriver à terminer finalement en bon état et pas too much donc ça c'est déjà un changement, ça voudra dire que tu arrives à gérer tes efforts et te retenir sur les sorties longues qui sont généralement des sorties un peu défouloires pour se faire plaisir, on peut se faire plaisir mais en pensant commun. à ces semaines d'entraînement. Deuxième chose qui me font dire, qui pourrait te faire dire, toi plutôt, que 80 km, 60-80 km, c'est possible, c'est que justement, ça va un peu avec les sorties longues, c'est que tu as appris à écouter ton corps et pas juste ton chrono, vraiment. Tu réussis à t'entraîner Non pas pour cocher des cases en disant « Ok, j'ai fait mes 5 entraînements ou mes 4 entraînements par semaine » , mais plutôt à dire « Ok, j'ai réussi à ajuster mon plan d'entraînement cette semaine parce que j'étais malade, parce que ça n'allait pas. J'ai réussi à ajuster ce plan-là, mon plan, et du coup à ne pas me surentraîner. » et tu les cognes jeudi, vendredi, samedi, dimanche. Est-ce que c'est opportun, à ton avis, d'associer, de faire quatre jours d'affilée ? Voilà, successif, plus peut-être une cinquième, parce que si tu enchaînes sur une sortie le lundi, parce que nouvelle semaine, nouvelle sortie, ça te fait cinq sorties d'affilée. Est-ce que tu penses que c'est opportun dans tes entraînements, dans la gestion d'entraînement, de la fatigue, la récupération, sur des plans d'entraînement qui durent trois à quatre mois ? Je te laisse la réponse. Non. La mienne, c'est non. c'est pas opportun, donc il faut être capable de prendre du recul et de se dire ok 4 sorties c'est peut-être too much ça m'est pas bénéfique aussi bien soit-elle ce plan d'entraînement mais c'était pas prévu que je cours pas avant jeudi, donc à la place de faire jeudi, vendredi, samedi, dimanche, ok t'es capable de faire je vais faire jeudi, samedi, dimanche ou jeudi, vendredi, dimanche et je vais enlever une petite intensité parce que ça va plus me desservir que me servir donc ça c'est hyper important les amis de réussir à adapter son plan d'entraînement Merci. Maintenant, troisième chose, troisième facteur, c'est que, et là c'est hyper important, c'est que tu n'as plus peur de marcher. Et même, tu considères que marcher, ça fait partie de la stratégie gagnante qui va recourir plus longtemps et plus loin, voire même plus vite. Vraiment. C'est vrai que c'est des erreurs de débutant et c'est normal de se dire non, je fais toutes les côtes en marchant et puis même en courant. Et puis même quand tu décides de marcher, tu marches, mais finalement tu marches en version un peu commando. Et oui, est-ce que c'est bien, est-ce que c'est pas bien ? Il faut avoir la caisse pour marcher en version commando. Il y a quand même une dépense énergétique. Alors oui, tu soulages peut-être tes articulations, mais c'est pas trop la montée qui tabasse tes articulations, c'est plutôt la descente. Mais dans la gestion d'énergie en montée, si tu la cours ou que tu passes en version marche rapide, c'est là où c'est compliqué, c'est de gérer son tempo, son allure par rapport à sa condition physique à son niveau physique et par rapport à la pente donc marcher, oui, c'est la meilleure stratégie vraiment pour avancer plus vite au final, tout simplement et ça on a du mal à se dire quand on fait du 20 bornes c'est quand on commence à taper les 30 qu'on se dit je vais peut-être me calmer à monter full speed parce que j'explose à chaque fois Ensuite, le quatrième point, et il est important, il est super important, c'est pas le plus important parce qu'il y a un petit peu tout qui se tient, c'est cette notion de ravito. Alors je regarde un tout petit peu si j'enregistre, oui j'enregistre, c'est parfait. Les ravitos, tu ne subis plus les ravitos, c'est-à-dire que tu as une certaine connaissance déjà de toi. dans la façon de t'alimenter, tu sais ce qui marche ce qui marche pas, tu sais pas tout moi non plus je sais pas tout, personne ne sait pas, il y a aucune certitude que ton alimentation testée pendant tes sorties longues fonctionne à 100%, bah non il y a toujours des petits pépins et c'est là où il faut réussir à s'adapter par rapport à ses connaissances vraiment à soi et puis par rapport à ce qu'on sait qu'on digère ou pas, moi j'aime bien le petit coca, le petit demi-verre de coca c'est pétillant, c'est frais, j'aime bien J'en bois pas un verre et demi, j'en bois pas un litre à chaque ravito parce que forcément ça va pas le faire. Je vais mousser, c'est un coup à vomir, donc ça va pas. Mais par contre, tu dois être capable, quand tu es capable de dire à un ravito, ah non ça je prends pas parce que c'est pas bon. Bon, la charcuterie là, je vais pas la prendre tout de suite parce que finalement je sais que je vais pas la digérer. Et puis surtout, qu'est-ce que ça m'apporte quoi, la charcuterie ? Allô ? Ah si, c'est bien pour le mental. Mais par contre, tu ne fais ça pas forcément au début. Si tu sais que tu avales tout, il n'y a pas de problème, et encore, ça dépend de la distance, parce que 80 km, bon, tu ne vas pas commencer par une tartiflette au premier avito. Mais du coup, tu as cette notion-là, quand tu deviens capable de te raisonner, de réfléchir, de dire, ok, je prends une banane, je prends machin, tac, tac, tac, je ne prends pas ça, ok, tu ne te jettes plus sur la première banane venue, tu ne te jettes plus sur la première fraise Tagada, même si je n'ai rien contre les fraises Tagada, c'est très bon. et c'est utile, mais par contre sur des choses que tu sais que tu digères si ça fait deux ans que tu n'as plus mangé de charcuterie ou de fromage ne mange pas du fromage surtout que ça ne sert à rien cette réflexion là pour ne plus subir les ravitaux mais justement t'en servir pour te complémenter et puis te faire voir autre chose et puis dernier point le cinquième C'est que finalement, tu ne cours plus pour prouver quelque chose, mais on est plus dans une notion d'expérience. Plus on passe de temps sur les courses, plus... c'est une aventure, c'est une expérience, c'est plus une course, on s'en fiche de savoir, on s'en fiche entre guillemets de savoir tiens j'ai fini là, j'ai fini à telle place dans le peloton, bon ok c'est vrai que c'est cool de savoir tiens je suis 200ème sur 1200, c'est pas mal, je suis 20ème sur 100, chacun voilà, et c'est bien de se dire ok j'ai couru finalement mes 60 kilomètres en 8 heures avec 2000 mètres de dénivelé, ça s'est bien passé, c'était cool mais... On est plus dans une notion d'expérience en disant comment tu l'as vécu ? Est-ce que c'était compliqué ? Si tu es encore très chiffre, je me dis que potentiellement, à moins que tu aies vraiment la caisse, que tu aies cette notion de performance, dès le départ, dès que tu as fait ton premier 10 km, tu voulais taper du chrono, des chiffres, des podiums, des classements. Ok, ce n'est pas un souci. Chacun place la notion de performance là où il a envie de la placer. Mais toujours est-il que la majorité, plus tu vas faire du long, on n'est pas pro. Donc du coup, plus on va passer de temps sur les courses et on vit des choses au fur et à mesure qu'on passe des heures, des minutes, des jours, des nuits, on est beaucoup plus sur une notion d'expérience, d'aventure, de rencontre avec soi-même et avec les autres que réellement je joue le classement, je joue la course. Non, enfin, à mon sens, voilà. La majorité d'entre nous, on a envie de se pousser, de se challenger, de voir jusqu'où on peut aller. Et finalement, on s'aperçoit, si c'est bien fait, que si les planètes s'alignent, qu'on n'arrive quasiment jamais à trouver notre limite parce que le corps s'adapte. Alors, il faut des bons entraînements, il faut de la progressivité, il faut trouver des bons mots, des bonnes images mentales, une bonne préparation mentale aussi. Il y a pas mal de choses qui font que, oui, ça peut merder. Mis bout à bout correctement, tu t'aperçois que oui, comme moi, tu es capable de t'aligner sur des 380 km, bientôt les finir, oui, mais des 300 km sans te dire mais c'est pas possible en fait. Mais ça, j'avais cette réflexion quand je courais des 20 et des 30 km. Je dis mais jamais, je savais même pas qu'on pouvait courir des 380 km à l'époque, tu vois. Juste moi, les gars qui couraient des 40 km ou des 50 km, je dis comment ils font ? Bravo quoi ! Puis maintenant, voilà ! on est à l'endroit où on doit être mais il faut se laisser le temps simplement d'y arriver parce que il faut parcourir notre chemin enfin ce chemin qui est assez personnel mais c'est vrai que si t'arrives à avoir ces changements des 5 points que je t'ai donné peut-être que pour toi c'est le moment de te dire c'est vrai que ça me parle et que oui c'est comme ça que j'envisage de passer aux 50, 60, 80 et puis après j'ai envie de dire ... mais voilà, il n'y a rien qui peut t'arrêter à partir du moment où tu y crois déjà et où tu mets en place les bonnes choses bon, je vais m'arrêter là c'était la petite capsule la petite capsule du quoi ? du mercredi il me semble qui dure une 12-13 minutes j'espère que ça t'a plu, si tu as des questions n'hésite pas si tu veux que je te propose des bonnes séances que je t'accompagne vraiment de semaine en semaine je te mets le lien de mon accompagnement dans la description de l'épisode comme dans tous les épisodes je crois en tout cas merci d'être là merci d'être avec moi dans ce podcast sans vous je pense que j'aurais déjà arrêté alors c'est le numéro je sais plus combien 494 on s'approche du 500ème épisode et ça c'est cool le 500ème épisode aura lieu sous la pluie, le froid, il fait 8°C chez moi Bon, il faut que j'aille courir un petit peu, j'ai une période stite à soigner, mais bon, moi ça me rend très heureux de voir que j'ai des nouveaux abonnés et puis de plus en plus d'interactions. Et si je peux rendre service à vous aider, c'est fait pour ça. Tout simplement, et trouver des gens aussi qui ont besoin de mon aide pour progresser et franchir des lignes d'arrivée avec le sourire, en se disant, je ne me suis pas blessé, j'ai pris du plaisir et je sais m'entraîner, c'est cool. ça c'est hyper gratifiant. Allez sur ce les amis, je vous souhaite une très bonne journée et on se dit à très vite pour une prochaine vidéo, filmée ou pas filmée d'ailleurs. Allez ciao ciao !