Speaker #0Bonjour à tous et à toutes, c'est Alexandre Esport qui vous parle. On se retrouve aujourd'hui pour aborder une façon de voir notre monde actuel, d'où le terme vision qui est propre à chacun. Cet épisode s'intègre dans la série de podcasts La Boîte à Outils. Cette vision sera présentée par plusieurs auteurs dont le but est de donner une vision actuelle de notre monde. Chaque auteur expose des choses différentes et souligne certains aspects de notre société. Notre vision des choses est individuelle. Elle est influencée par de multiples acteurs. Tout d'abord par notre langue, notre langage, notre éducation, le monde environnant, et de manière plus générale, toutes nos appartenances, culturelles, éthiques, religieuses ou bien politiques. Le rôle de la socialisation fait de nous des humains, des animaux politiques, comme nous dirait Aristote, et du fait que l'homme, grand H, soit social, donc qu'il vit en société, Le pousse à se confronter aux autres, à ce qu'ils représentent, pensent et défendent comme intérêt ou conviction. Suivant notre entourage, nous intériorisons des normes sociales, depuis tout petit et petite. Ce qui a créé en nous notre perception de notre environnement, notre esprit critique, qu'il soit plus incliné positivement ou non, n'a pas d'importance ici. Le tout est la capacité à émettre un avis constructif sur quelque chose. Comme je l'ai énoncé plus haut, nous sommes en permanence influencés et dire que l'on serait dénué de toute cette emprise relèverait du déni, ce qui n'est pas notre propos aujourd'hui. Avec l'évolution de notre société, d'autres facteurs sont venus interférer sur notre réflexion, les médias notamment et surtout les réseaux sociaux plus récemment, avec la propagation des fake news et la prolifération des théories des complots. Dans cet épisode, je vous propose de me suivre dans ma présentation à travers quelques livres qui permettront de questionner notre place en tant qu'individu dans notre société, le rôle important que l'on peut jouer et le rapport que l'on a avec ce qui nous entoure. C'est à travers cinq livres, auteurs, univers et donc cinq façons différentes de percevoir ce qui nous entoure. Il est possible de suivre visuellement ce que je dis ou cite dans le descriptif de l'épisode. Chaque livre sera abordé par plusieurs étapes succinctes. Avant de commencer, démarrons par une présentation des auteurs. David Graeber, il est connu pour avoir développé le concept de bullshit job. Tout d'abord dans un article publié en 2013 dans la revue britannique Strike. L'article fait l'effet d'une bombe dans le milieu académique et obtient un grand retentissement médiatique. En 2018, il publie l'essai Bullshit Jobs, consacré aux salariés de finances. du marketing ou du secteur de l'information, convaincu d'occuper des emplois inutiles, absurdes, voire nuisibles pour la société. Puis, nous avons Carlo M. Cipolla, il est spécialiste de l'histoire économique de renommée mondiale, auteur de nombreux ouvrages. Il a commis avec les lois fondamentales de la stupidité humaine un livre culte et best-seller. Ensuite, nous avons Virginie Despentes. écrivaine, réalisatrice, traductrice et parolière. En 2016, elle sort King Kong Theory, essai emblématique du nouveau féminisme français. Elle est auteure de nombreux livres, notamment de la série Vernon Subutex, dont elle obtient des prix littéraires et une adaptation cinématographique. Elle a également été membre du jury du prix Femina et du jury Goncourt. En 2019, elle reçoit le prix de la BNF pour l'ensemble de ses œuvres. On continue avec... Catherine Larreire, c'est une spécialiste de philosophes morales et politiques. Elle s'est d'abord intéressée à la généalogie de la pensée économique, puis à la pensée de Montesquieu. A partir des années 90, après avoir rencontré l'un des principaux représentants aux Etats-Unis de l'éthique environnementale, elle travaille sur ce domaine qu'elle contribue à introduire en France. Elle est l'auteur de nombreux livres et publie en 2023 l'écoféminisme, qui vient présenter la contraction de deux mouvements politiques et sociaux. Et enfin, Titi Ouloukok, journaliste, blogueuse, essayiste, romancière et spécialiste de la culture web, connue pour les nombreux articles écrits dans le magazine Urline Slate, également pour son blog Girls and Geeks et les multiples livres publiés. Elle sort en 2021, Les Grandes Oubliées, Pourquoi l'histoire a effacé les femmes. Maintenant que la présentation est faite, revenons à nos moutons. Partie 1, Bullshit Jobs, de David Graeber. Ce livre vient... nommer ces métiers, nouveaux ou non, ni utiles, ni sources d'innovation, ni de découvertes, ces professions où seules les personnes qui les exercent leur trouvent un intérêt du fait de leur rémunération. Avec la multiplication des écrans, ce type d'emploi s'est démultiplié. L'auteur les appelle les bullshit jobs, ce qui se traduit par job de merde ou job à la con. Autrement dit, ce sont des jobs qui ne servent à rien. L'auteur vient mêler anthropologie et sociologie pour en donner une réflexion sur ces jobs à la con, qui ont des conséquences désastreuses sur la santé mentale et physique des personnes qui les exercent, ainsi que sur leur environnement. Un bullshit job, c'est... Une forme d'emploi rémunéré qui est si totalement inutile, superflu ou néfaste, que même le salarié ne parvient pas à justifier son existence, bien qu'il s'en sente obligé, pour honorer les termes de son contrat de faire croire qu'il n'en est rien. David Graeber analyse des centaines de mails et de témoignages de ses métiers. Il crée une typologie. Tout d'abord, il faut faire une distinction entre les jobs qui sont entièrement à la con et ceux qui le sont partiellement, qui contiennent une mission de base utile mais envahie par d'autres tâches complètement stupides. Il y a les larbins. Ils n'existent que pour permettre à quelqu'un d'autre de paraître ou de se sentir plus important. Les porte-flingues, cela regroupe tous les emplois qui existent seulement parce que l'entreprise concurrente en a également. Il y a la publicité, les télévendeurs, les avocats d'affaires, les communicants, les lobbyistes et j'en passe. Les rafistoleurs, ils réparent les problèmes qui ne devraient en réalité pas exister. Ils se composent pour la plupart d'informaticiens et d'informaticiennes. Les cocheurs de cases, ils permettent à une organisation de prétendre de faire quelque chose qu'en réalité elle ne fait pas. Et enfin, les petits chefs, leur travail consiste clairement à assigner des tâches stupides aux autres. La classification qui est proposée peut se cumuler, ce qui rend les jobs à la con encore plus stupides et inutiles. On parle alors de bullshitisation. L'auteur interroge donc les conséquences politiques et sociales de la prolifération des jobs à la con. Il évoque par ailleurs le consumérisme compensatoire, c'est-à-dire consommer pour compenser. Nous avons peu de temps libre à consacrer à autre chose qu'à des divertissements et des achats. Notre société actuelle devient de plus en plus classiste, avec des clivages sociaux toujours plus importants, notamment comme aux Etats-Unis, où la seule chose qui nous reste réellement est notre capacité à faire de l'argent pour consommer, peu importe l'utilité du métier exercé. Partie 2, les lois fondamentales de la stupidité humaine, de Carlo M. Cipolla. Ces pages rendent compte de l'impact que peuvent avoir le comportement des gens qui nous entourent sur nous. Lorsqu'une personne dit ou fait quelque chose, cela va se répercuter sur nous, sur comment nous allons interpréter ce qui vient de se passer. L'auteur fait une distinction entre les personnes non-stupides, méchantes et stupides. Cette catégorisation se fait selon la capacité d'avoir un comportement néfaste volontairement ou non sur autrui. C'est une version assez simpliste de la classification des gens. Être dans une case n'est pas l'explication parfaite des rapports humains, mais elle donne à réfléchir et à se protéger surtout, émotionnellement. Carlo M. Cipolla permet de dissocier les événements qui nous arrivent. Je m'explique. Ce n'est pas parce que l'on subit, par exemple, du harcèlement, qu'on l'a provoqué. Ce qu'il se produit autour de nous est très souvent non personnel, et nous l'interprétons comme tel car sinon cela n'aurait aucun sens. Voilà, pas de sens, c'est exactement ce que démontre l'auteur dans son livre. Beaucoup de personnes font des choses sans y réfléchir, sans avoir aucune volonté de se préoccuper de la violence qui vient d'être donnée ou bien de l'impact produit chez la personne qui le reçoit. L'auteur propose cinq règles d'or qu'il nomme les lois fondamentales, pour comprendre le comportement des gens autour de nous. Première loi fondamentale, chacun sous-estime toujours, inévitablement, le nombre d'individus stupides existant dans le monde. Deuxième loi fondamentale, la probabilité que tel individu soit stupide est indépendante de toutes les autres caractéristiques de cet individu. Troisième loi fondamentale, est stupide celui qui entraîne une perte pour un autre individu ou pour un groupe d'autres individus, tout en n'en tirant aucun bénéfice et en s'infligeant éventuellement des pertes. Quatrième loi fondamentale, les non-stupides sous-estiment toujours la puissance destructrice des stupides. En particulier, les non-stupides oublient sans cesse qu'en tout temps, en tout lieu et dans toutes les circonstances, traiter et ou s'associer avec des gens stupides se révèle immanquablement d'être une erreur coûteuse. Cinquième loi fondamentale, l'individu stupide est le type d'individu le plus dangereux. En prenant de la distance avec les actions des personnes autour de nous, cela nous permet de moins être fatigué émotionnellement, d'être moins à fleur de peau. Le but n'est pas de devenir je m'en foutiste mais de se dépolluer de toutes ces interactions émotionnelles et sociales qui peuvent peser très lourd sur notre moral. Partie 3, King Kong Theory de Virginie Despentes L'auteur remet en question le rôle de la femme dans notre système. Quelle est l'image qui est attendue et comment elle doit se comporter ? Toujours des attentes, mais jamais il est laissé place à ce que la femme désire, veut et aimerait faire. King Kong Theory, c'est le manifeste féministe français. L'auteur expose sa réflexion sur ce mouvement. La place de la femme dans notre système. votre société et la culture du viol. Rien que ça. Le féminisme est toujours un mouvement actuel, l'égalité des salaires entre hommes et femmes n'est toujours pas un succès, l'égalité des chances non plus, et l'égalité de prise en charge et ou d'accompagnement soit médicaux est désastreux. Alors oui l'égalité, ce n'est pas pour tout de suite. Peut-être serait-il temps enfin de parler d'équité ? Ces pages rendent compte de la complexité de sortir du silence imposé aux femmes, des difficultés auxquelles elles sont confrontées, du fait qu'elles soient seulement des femmes, de l'acceptation du rôle secondaire qui leur est accordé, et surtout imposé. Ce livre vient nous rappeler le rôle que nous avons à jouer dans ce rapport de force, peu importe notre genre. C'est toujours d'abord les hommes, petit H, puis les femmes. L'auteur nous offre un témoignage des expériences qu'elle a vécues. qu'elle a pu recevoir en partage, ou bien de ce qu'elle a pu observer, voire constater. La place imposée aux femmes. Jamais semblables avec nos corps de femmes, jamais en sécurité, jamais les mêmes qu'eux. Nous sommes le sexe de la peur, de l'humiliation, le sexe étranger. C'est sur exclusion de nos corps que se construisent les virilités, leur fameuse solidarité masculine, c'est dans ces moments qu'elles se nouent. L'interdiction de dire le mot viole. Mais le conseil le plus raisonnable, pour tout un tas de raisons, garde ça pour toi. Alors le mot est évité. À cause de tout ce qu'il recouvre, dans le camp des agresseurs, on tourne autour du terme. C'est un silence croisé. Si tu veux vivre, tu prends le risque. C'est un risque inévitable, c'est un risque que les femmes doivent prendre en compte et accepter de courir si elles veulent sortir de chez elles et circuler librement. Le ressentiment du viol. De la peur à la mort, je me souviens précisément. Cette sensation blanche, une éternité, de ne plus rien être, déjà plus rien. Ça se rapproche davantage d'un trauma de guerre que d'un trauma de viol, tel que je le lis dans les livres. C'est la possibilité de la mort, la proximité de la mort, la soumission à la haine déshumanisée des autres qui rend cette nuit indélébile. La culture du viol. C'est également une façon de leur rappeler que leur sexualité est forcément monstrueuse, asociale et menaçante. Ça n'est pas une vérité en soi, c'est une construction culturelle. La synthèse toujours actuelle de notre société. En effet, l'homme représente aujourd'hui le positif et le neutre, c'est-à-dire le mal et l'être humain, tandis que la femme est seulement le négatif et la femelle. La femme reste un objet au service de l'homme, petite hache, et fait toujours l'objet de violences morales, physiques, sexistes et sexuelles. Le viol est partie prenante de la culture avec laquelle nous grandissons, ce qui perpétue ce cycle à l'infini. En en ayant conscience de ce schéma, il est plus aisé d'y mettre fin. Partie 4, l'écoféminisme de Catherine Larreire. C'est un livre qui retrace l'origine du mouvement politico-social de l'écoféminisme, arrivé en France, ainsi que toutes les dimensions dont il est composé. C'est la rencontre entre l'écoféminisme et l'écoféminisme. l'écologie et le féminisme, mais pas seulement. Catherine Larère vient déroger l'intérêt de l'écoféminisme, ce qui est apporté en tant que mouvement regroupant l'écologie et le féminisme, qui sont déjà individuellement des regroupements de... variété d'idées, alors à quoi ça sert ? A se rappeler, sursaut, des priorités et de la libération des femmes ainsi que de la nature. Ce livre montre l'objectif similaire des deux mouvements qui se regroupent à l'émancipation, à une reconnaissance pleine et définitive, l'oppression subie étant exercée par le même auteur, ce qui rend ce courant à la fois lourd de sens mais aussi nécessaire. Ce n'est ni une amalgame entre la lutte de l'égalité homme-femme avec la protection de l'environnement, ni même un contresens du fait des liens qui les unissent. Les dominations croisées Les femmes et la nature font l'objet de dominations croisées, sur les bûchers des débuts de l'époque moderne. Ce n'est pas seulement l'animisme que l'on brûle, ce sont tous les côtés sombres d'une nature violente et incontrôlée à laquelle sont associées les sorcières que l'on cherche à maîtriser. la sexualité des bridés dont les sorcières sont accusées et que l'on redoute comme une menace pour l'ordre social est au centre d'une bataille pour le contrôle de la production et de la reproduction où se définissent les rapports à la nature comme les sociaux, notamment des genres. Là où l'est nature ? Le reclaim est une exploration dynamique qui révèle les potentialités ignorées d'une nature oubliée. Aussi ne s'agit-il jamais d'un retour en arrière, à une nature qui aurait l'authenticité de l'origine. Il n'y a dans ces pratiques éco-féministes aucune nostalgie d'une unité perdue dans laquelle il faudrait revenir se fondre. Care, genre et environnement. Il s'agit de mettre en évidence la puissance transformatrice du féminisme pour les questions environnementales et inversement, de montrer comment le terrain et l'espace de la question environnementale sont un lieu crucial de définition des enjeux du Caire. Pouvoir et puissance. A ce pouvoir qui a pour source la violence et la force et s'appuie sur la police et les forces armées de l'État, oppose un genre différent de pouvoir. Le pouvoir qui vient de l'intérieur de nous-mêmes, notre capacité d'oser, de faire. de rêver, notre créativité. L'écoféminisme est un lien entre l'exploitation de la faune et la flore, ainsi que l'oppression des femmes. Ce lien comprend également la dégradation et la domination. Cette interdépendance explique le mode de fonctionnement de notre société. La superposition de deux mouvements sociopolitiques permet de choisir comment l'on veut agir dans ces rapports. Partie 5, Les Grandes Oubliées de Titiou Lecoq Ce livre retrace toutes les parties de l'histoire, grand H, où les femmes ont joué un rôle central mais dont on ne connaît pas les événements. Ce sont toutes ces inventions créées par les femmes, qui ont été créées par les hommes, et qui ont été créées par les femmes. Ce livre retrace toutes les parties de l'histoire, grand H, où les femmes ont joué un rôle central mais dont on ne connaît pas les événements. Ce sont toutes ces inventions créées par les femmes, création, heure, découverte et j'en passe qui ont été volées aux femmes et attribuées aux hommes. Le patriarcat n'a pas toujours été le seul mode de notre société depuis l'apparition des humains. Titio le coq développe les événements phares qui sont appris à l'école, que l'on a étudié dans nos livres d'histoire, mais qui sont en réalité des faits historiques avérés, parfois non, mais surtout non contextualisés. Le but du livre est de réattribuer aux femmes ce qu'elles ont accompli, ce qui permet d'une part de faire connaître la vérité sur notre histoire et d'autre part de rendre aux femmes la place qu'elles ont occupé. L'auteur reprend période par période les rôles différents qu'ont eu les femmes à travers les Le rôle de la femme au paléolithique. La maternité n'aurait pas obligatoirement impliqué que les femmes restent enfermées dans leur abri à passer le balai en poils de mammouth. Il serait davantage question d'alloparentalité, le fait que tout le groupe soit mobilisé pour s'occuper des enfants. Guerrières et citoyennes dans l'Antiquité. Les Amazones, ces tribus de femmes guerrières qui se coupaient un sein pour tirer à l'arc et abandonner les bébés mâles, c'était d'un pur mythe, puisque les femmes font l'amour et bien sûr pas la guerre. Moyen-Âge, l'exercice du pouvoir. Les reines accèdent officiellement au pouvoir selon trois modalités. La régence, l'héritier est mineur, la lieutenance, le roi délecte son pouvoir, et la corrigence, c'est la mère du prince qui a le pouvoir en son absence. Les révolutionnaires étouffés Les hommes ont fait le 14 juillet, les femmes le 6 octobre. Les hommes ont pris la Bastille royale et les femmes ont pris la royauté elle-même. L'ont mise aux mains de Paris, c'est-à-dire de la Révolution. Quand on évoque les femmes de la Révolution, un seul nom surnage, Olympe de Gouges. Il y a eu aussi Terouane de Méricourt, Claire Lacombe, Pauline Léon, Louise Michel, Louise de Quéraliaud, Éta Palme ou encore Anne-Félicité Colombes. Toutes ces femmes ont pris part à la Révolution aussi. Savoir enfin ce qu'il s'est passé, connaître l'évolution de notre système politique, de la place partagée entre les femmes et les hommes, petit H, en ayant connaissance de notre histoire, grand H pour le coup, sans occulter telle personne ou tel passage, cela permet de rappeler que les femmes ne sont pas à côté. Il n'y a aucune justification psychologique, physique ou autre. Les femmes ont autant d'importance historiquement qu'actuellement. Leur place est au premier rang. Nous allons passer à la conclusion. Il est possible de retrouver dans la description du podcast le plan d'analyse pour chaque livre, ainsi que le numéro de page des citations énoncées. Suivant les événements qui se produisent, les différents choix que les gens autour de nous font et nous impactent, Les personnes nouvelles que l'on rencontre, l'anxiété ou l'appréhension qui se crée en nous face à notre environnement, face à tout ça, ces quelques livres proposés offrent une réponse, une alternative, une explication à ce qui n'en a pas. ou plus. La vision de notre monde change individuellement du fait de tous ces facteurs, mais également collectivement en raison de la presque dizaine de milliards d'humains que nous sommes. Alors oui, Oui, vivre dans ce monde pseudo trop complexe pour être compris de tous est difficile. Ce qui est complexe n'est ni le système ni comment il fonctionne, mais davantage toutes les émotions et sentiments qui se mélangent, sans nous laisser de répit pour accepter ce que l'on veut vivre, d'apprendre ou de comprendre. Ces cinq livres sont un début d'une longue liste qui permet de connaître notre société, de se comprendre, ce qui est un corrélatif direct dans notre système capitaliste et patriarcal. Grâce à ces auteurs, on peut appréhender notre environnement, c'est-à-dire saisir la complexité du réel, le contexte, le milieu, les rapports de force ou de pouvoir, les causes et la réflexion d'autrui. Appréhender, c'est la première étape pour arrêter de subir ce qu'il se passe autour de nous. Le prochain épisode s'intitulera Le lien harmonieux qui s'inscrira dans la série de podcasts Le recueil des poèmes Il abordera l'amitié et la delphité. Merci de m'avoir écoutée, au plaisir de vous retrouver. Alexandre Espoir