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Ecolo Ou Pas ?

Livraison rapide VS Magasin physique : Quel est le vrai coût écologique ?

Livraison rapide VS Magasin physique : Quel est le vrai coût écologique ?

20min |17/02/2025
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Description

Avec la montée en flèche des achats en ligne, on pourrait croire que tout est plus pratique, plus rapide… mais à quel prix pour la planète ? 🌍

Dans cet épisode, on plonge au cœur d’un face-à-face entre livraison rapide et magasin physique pour découvrir :

  • Les impacts environnementaux de chaque option : émissions de CO₂, pollution liée aux transports et emballages excessifs.

  • Des scénarios concrets pour mieux comprendre l’impact de nos choix au quotidien.

  • Et surtout, des solutions accessibles pour consommer de manière plus responsable, que vous soyez adepte du clic rapide ou fan de shopping en centre-ville.


Spoiler : parfois, ralentir, c’est sauver la planète. 🌱

Venez partager vos astuces écolo en commentaires !


Vous pouvez me suivre via les réseaux :

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Les sources :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast École ou pas, le podcast où on démêle le loirail du pot en ce qui concerne l'environnement. Imaginons, vous voulez acheter un pull, ou des baskets, ou tout autre objet. Et bien vous avez deux options. La première, vous enfilez vos baskets, vous vous fessurez, et vous partez en mission commando dans un magasin. Deuxième option, vous cliquez sur ajouter au panier, et hop, un livreur se démêle. pour vous la porter en 24 heures. Mais au final, c'est quoi le plus écoune ? La livraison rapide, avec ses camions et ses cartons ? Ou le bon vieux magasin physique et ses beaux rayons lumineux ? Eh bien, spoiler, c'est compliqué. Alors, approchez-vous, on décortique tout ça. Dans cette première partie qu'on va aborder, l'objectif est de poser les bases du duel. Livraison rapide ! Contre magasin physique, on va présenter chaque mode d'achat en expliquant comment il fonctionne et en mettant en avant les points qui influencent son impact environnemental. On commence donc avec la livraison en ligne. C'est un jour de pluie, vous êtes en pyjama et là... Blème total de sortir, ça nous arrive à tous. Amazon, Cdiscout, Zalando, bref, en quelques clics... Votre commande est passée et quelqu'un va s'occuper de la faire arriver chez vous. C'est pratique, mais niveau planète, est-ce que c'est si magique ? Alors, comment ça fonctionne tout cela ? Eh bien, déjà, les produits sont stockés dans d'énormes entrepôts, souvent situés en périphérie des villes. Ces entrepôts sont généralement très énergivores. Ça demande du coup de l'énergie sur l'éclairage. Il y a de l'éclairage 24 heures sur 24. Il y a aussi la climatisation, le chauffage, etc. Et certains de ces entrepôts sont même automatisés avec des robots et des serveurs informatiques gourmands en électricité. Puis, une fois que vous faites la commande, votre colis passe par un centre de tri. Il est acheminé dans des camions, des avions et parfois même des cargos pour arriver dans votre ville. Et enfin, il est remis à un livreur qui va généralement utiliser une petite camionnette et qui le dépose chez vous ou chez le voisin si vous n'étiez pas là. Mais n'oublions pas aussi les emballages. Un petit objet arrive souvent dans une énorme boîte remplie de plastique et de papier bulle. L'impact des emballages est considérable. Carton, plastique, adhésif qui finissent souvent à la poubelle. Donc, en gros, commander une paire de chaussettes en ligne C'est peut-être pratique, mais niveau empreinte écologique, on est loin du simple clic magique. Ça, c'était la première option si vous aviez la flemme. La deuxième option, c'est on sort, on va marcher et on va acheter en vrai. Un concept qui date, mais toujours d'actualité. Alors, comment ça fonctionne ? Les produits arrivent souvent en grosse quantité directement en magasin. Ça limite. les livraisons unitaires. Le circuit est donc plus direct et l'avantage, c'est qu'il n'y a pas besoin de suremballage individuel. Ensuite, si vous habitez en ville et que vous allez au magasin à pied, en vélo ou en transport en commun, l'impact est très faible. Bravo ! Mais si vous prenez la voiture pour un seul achat... Ça, c'est une autre histoire. Un trajet de 10 km en voiture, ça émet environ 2,5 kg de CO2. Et puis, il y a l'énergie consommée en magasin. Eh oui, un magasin, c'est des lumières, du chauffage, de la clim, des frigos, enfin tout ce qu'il faut pour vous accueillir. Et qui tourne généralement toute la journée. Mais il n'y a pas de surconsommation d'emballage. Et vous repartez directement avec votre achat. Voilà, donc finalement, on voit que le duel commence à se dessiner. La livraison en ligne fait bosser des camions et des cartons, d'accord, alors que le magasin compte principalement sur votre voiture et tout ce qu'il faut pour vous accueillir en termes de consommation énergétique. Bon, et si on comparait deux situations ? Premier scénario, vous achetez une paire de chaussures en ligne. Le colis vient d'un entrepôt à 300 km à peu près et il est transporté en camion, puis livré à domicile avec une petite camionnette. Le bilan de tout cela, c'est que vous allez générer des émissions liées au transport de votre paire de chaussures et vous allez aussi avoir un suremballage et une consommation énergétique liés au serveur, eh bien oui, parce que vous avez commandé en ligne et que du coup, vous avez utilisé des données numériques et du coup, vous avez fait fonctionner des serveurs dans un datacenter. Le deuxième scénario, eh bien là, vous allez en boutique, directement en boutique, chercher la même paire de chaussures. Vous vous y rendez en transport en commun, par exemple en métro, en bus ou en tram. Puis, vous prenez votre boîte. et repartez directement chez vous. Le bilan sur ce scénario-là, c'est qu'il n'y a pas de sur-emballage ni de livraison à l'unité. Donc, si vous y allez en transport en commun, le magasin gagne haut la main. Si vous y allez en voiture, là, c'est plus discutable. Voilà, maintenant qu'on a bien compris comment ça fonctionne, on va passer aux choses un peu plus sérieuses. Qui a le plus gros impact écologique ? Pour ça, Pour répondre à cette question, on va comparer différents scénarios parce que tout dépend de comment on consomme justement. Premier cas que je vous propose d'aborder, c'est le shopping en ligne compulsif. Et oui, ça arrive. Imaginez, vous êtes sur votre canapé, il est 22h, vous scrollez sur votre téléphone et là, waouh, vous tombez sur une pub. Moins 40% sur les baskets tendances de 2024, de l'année dernière. Une seconde d'hésitation et bim ! Vous cliquez sur acheter. Livraison en 24 heures bien sûr. Alors, l'impact écologique de cette situation, c'est que la paire de chaussures va être envoyée d'un intropo situé à 50 km. Elle est envoyée en camion express, souvent avec très peu d'autres colis à bord. Pour tenir la promesse du livret de main, certains colis sont transportés en avion, qui est 50 fois plus facile. plus polluants que le train. Vous recevez votre colis dans une boîte trois fois trop grande, bourrée de plastique-bulles et de papier craft. Résultat, eh bien là, jusqu'à cinq fois plus d'émissions de CO2, donc de gaz à effet de serre, qu'une livraison classique. La moralité, c'est que la livraison express, c'est très bien pour notre patience. Mais pour la planète, c'est un véritable cauchemar. Deuxième cas, le shopping en magasin avec la voiture. Voilà. Cette fois-ci, vous êtes motivé, vous prenez votre voiture et vous partez en quête du Graal. La nouvelle veste en magasin ou autre objet, on s'en fiche. Donc, l'impact écologique va prendre en compte votre trajet aller-retour en voiture, qui fait à peu près 15 km. Résultat, environ 3,5 kg de CO2 émis, rien que pour vous déplacer. Une fois sur place, le magasin consomme de l'électricité, de l'énergie pour l'éclairage, le chauffage, etc. Vous repartez. avec votre produit et un sac en plastique ou en papier mais qui a aussi un impact environnemental. En gros, si vous prenez la voiture pour un seul achat, vous annulez complètement l'avantage écologique du magasin physique. Mais si vous faites plusieurs achats d'un coup ou que vous y allez en vélo, là c'est beaucoup plus intéressant. Bon après il faut réussir à transporter tous ces objets en vélo avec un sac. en papier qui se déchirent à la moindre secousse ou à la moindre vibration. J'ai déjà essayé et je ne vous le conseille pas fortement en termes de praticité. Troisième cas, le shopping en magasin à pied ou en transport en commun. Allez, cette fois on fait bien les choses, vous partez à pied, en vélo ou en métro. Vous êtes motivé, il ne pleut pas dehors, il fait beau, donc pourquoi pas marcher un peu ou en tout cas utiliser ses jambes pour y aller directement. Et là, ça devient intéressant parce que vous n'émettez aucun gaz à effet de serre lors du transport personnel. Pas de sur-emballage, vous repartez avec le produit directement. Là, l'impact se situe à l'énergie du magasin qui est répartie sur tous les clients. Si vous avez une boutique à proximité, c'est clairement le meilleur scénario pour la planète. Quatrième scénario, la livraison en ligne optimisée. Ok, bon. On a vu que la livraison express était une catastrophe. Mais qu'en est-il d'une commande bien optimisée, bien réfléchie ? Imaginons vous commandez plusieurs articles en une seule fois, donc vous réduisez le nombre d'envois. La livraison se fait en point relais, ce qui permet de regrouper les colis et d'optimiser les trajets des livreurs. Du coup, pas d'avenirons parce qu'il n'y a pas d'urgence. Le colis est transporté avec d'autres dans un camion qui est bien rempli. Là, ce scénario, il est meilleur que la livraison express. Et dans certains cas, il est plus facile de le faire. cas il peut même être plus écolo qu'un trajet en voiture vers un magasin voilà donc si je résume tout cela au départ le premier cas on avait la livraison express la livraison express là les émissions de gaz à effet de serre et ben sont très élevés les points négatifs se concentrent sur le transport qui peut être fait en avion sur les emballages et sur les camions qui sont presque le deuxième cas était aller au magasin en voiture. Là, les émissions de gaz à effet de serre sont élevées, donc restent élevées, mais moins élevées que la livraison express, c'est le premier cas. Les points négatifs sur ce deuxième cas vont se concentrer sur le trajet qui est individuel, donc où vous vous déplacez tout seul, et qui reste quand même assez polluant parce que vous y allez en voiture. Le troisième cas était aller au magasin à pied ou en transport en commun, comme le métro par exemple. Là, les émissions de gaz à effet de serre sont faibles. Les points négatifs vont se concentrer sur l'énergie qui est consommée au magasin, mais dont l'impact est réparti sur l'ensemble des clients. Le quatrième cas était la livraison en point relais, donc une livraison optimisée. Là, les émissions de CO2 de gaz à effet de serre sont modérées. Et les points négatifs, ça dépend du stockage et du transport qui est optimisé. Bon, comme on le voit, tout dépend des choix qu'on fait. Le magasin est souvent... plus écolo, sauf si vous prenez la voiture. Si vous vous rendez en magasin voiture, là, les gains potentiels du magasin, eh bien, ils s'envolent. Et la livraison, eh bien, c'est une catastrophe si on choisit l'option express. Mais beaucoup plus raisonnable si on optimise la commande. Et là, je vous vois arriver, vous allez me dire Oui, ok, merci Corbeau Écolo, c'est cool, j'y vois un peu plus clair sur ce qui est le plus écolo et ce qui est le plus impactant. Mais du coup, comment je peux faire, moi, pour réduire l'impact de mes achats ? C'est quoi les solutions finalement ? Comme d'habitude, vous m'enlevez les mots de la bouche, j'allais y venir. Bon, du coup, maintenant qu'on a bien comparé les solutions, on arrive du coup effectivement à la question qui fâche. Est-ce qu'on peut vraiment consommer sans exp... exploser notre empreinte carbone ? La réponse est, eh bien, oui. Oui, c'est possible. Mais ça demande un peu de stratégie. Allez, voici nos meilleures astuces pour faire des achats plus écolos. Première solution, on peut regrouper ses achats au maximum. On l'a vu, un colis unique, eh bien, c'est une livraison optimisée. Un colis pour chaque chaussette ou chaque chaussure achetée, là, par contre, c'est un peu catastrophique. Donc... éviter les commandes compulsives en ligne. Je sais, c'est facile à dire, mais attendez d'avoir plusieurs articles à acheter avant de passer commande. Privilégiez les paniers groupés avec une seule expédition au lieu de plusieurs petits envois. Et si vous commandez en ligne, choisissez une livraison plus lente. On n'est pas pressé. Les livraisons plus lentes sont souvent plus écologiques car elles sont mieux optimisées. D'ailleurs, certaines plateformes propose une option expédition groupée. C'est un peu comme faire du covoiturage pour vos colis. Deuxième solution, vous pouvez privilégier la livraison en point relais. Eh oui, votre colis, plutôt que de faire un road trip en camion et d'être livré chez vous par un livreur en SUV, il peut simplement attendre avec d'autres colis dans un point relais. C'est un peu comme un covoiturage, mais pour vos paquets. Pourquoi c'est mieux ? Eh bien, un camion de livraison peut déposer des dizaines de colis au même endroit. Au lieu de faire... Des détours, des allers-retours pour chaque client. Moins de trajet individuel, égale moins d'émissions de gaz à effet de serre. Et en prime, vous récupérez votre colis quand ça vous arrange. Pas de stress de ne pas être présent, que le colis soit donné à un voisin, ou alors qu'il ne soit pas du tout déposé chez Petit Bonus. Certains points relais sont des commerces locaux. Donc en plus de récupérer votre colis, vous pouvez en profiter pour acheter un petit pan de chocolat par exemple. ou une chocolatine. Vous vous dites quoi, vous ? Pas au chocolat ou chocolatine ? Je ne juge pas. La troisième solution, c'est d'éviter la livraison express, sauf urgence absolue. La livraison express, c'est des émissions de gaz à effet de serre en excès. Si ce n'est pas un médicament, par exemple, ou un truc vraiment argent, ça peut attendre un peu, non ? Alors, pourquoi il faut éviter ça ? Parce que généralement, l'envoi express peut utiliser l'avion. Donc l'empreinte carbone, là, est multipliée par 50 par rapport à un transport maritime ou terrestre. Les camions de livraison express sont moins remplis que les camions classiques. Donc, il y a plus de trajets qui sont inutiles. Vous avez 5 paires de baskets chez vous, la 6ème peut attendre peut-être plusieurs jours. Voilà, donc on évite l'option livraison demain matin à 7h, on choisit plutôt une livraison standard. On patiente, la planète vous dira merci. La quatrième solution, c'est de privilégier les magasins physiques quand c'est possible. Alors oui, on est en 2025 et le shopping en ligne est devenu une seconde nature, je le sais. Mais parfois, la vieille méthode... Eh bien, ça reste la meilleure. Vous pouvez privilégier le magasin si vous pouvez y aller à pied, en vélo ou en transport en commun. Donc là, n'hésitez pas, foncez. Si vous avez plusieurs achats à faire, rentabilisez votre déplacement. Vous pouvez aussi essayer avant d'acheter. Dans ce cas-là, ça évite aussi des retours inutiles. Et en plus, ça fait une sortie sympa. Et ça vous évite de commander trois tailles différentes pour les renvoyer après. Moins de retours, moins de pollution. La cinquième et la dernière solution que je vous propose, c'est d'aussi acheter d'occasion et reconditionner. Eh oui, on parle beaucoup de livraison, mais la meilleure façon de réduire son impact, c'est peut-être de ne pas acheter neuf du tout. Pourquoi c'est top ? Eh bien, parce qu'un produit d'occasion, c'est zéro nouvelle production, d'accord ? Pas besoin d'extraire de nouvelles matières premières, donc moins de déchets et moins d'emballages. Souvent, les achats se font en local, donc pas de transport en avion. ou en camion longue distance. Il y a plusieurs plateformes de seconde main qui existent, de troc entre voisins aussi, des plateformes de reconditionnés. Aujourd'hui, on peut trouver énormément de choses en occasion, du téléphone au meuble en passant par des vêtements. Et souvent, c'est moins cher. Donc en résumé, si je dois résumer les 5 règles d'or du shopping écolo, c'est de regrouper Ausha pour éviter les livraisons inutiles, d'opter pour la livraison en point relais, plutôt qu'à domicile, d'éviter la livraison express, sauf urgence bien sûr, aller en magasin à pied ou en transport si c'est possible, et privilégier l'occasion et le reconditionner au neuf. Bref, il n'y a pas de solution miracle. Mais on peut vraiment réduire notre impact en changeant quelques habitudes. Est-ce que vous, vous avez d'autres astuces pour faire du shopping écolo ? Je suis curieux, dites-le moi en commentaire. Merci d'avoir écouté cet épisode, j'espère que vous avez appris des choses. Je vous dis à la semaine prochaine, à lundi prochain pour un nouvel épisode. Et sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. Et comme les derniers épisodes, je vous propose de nous quitter en musique. Allez, salut !

  • Speaker #1

    J'ai creusé, fouillé, comparé sans repère Promesses en l'air, ouvraient révolution J'ai soulevé chaque question De l'empreinte carbone, aussi de vie J'ai pesé les vrais messages où on les oublie La belle pub marketing malin Mais qui gagne vraiment sur le long de ce mâle Merci d'être là pour décoder Comparer 30 et 100 se faire berner A la prochaine pour d'autres duels entre greenwashing et vraies étincelles. Qui a gagné ? Qui a perdu ? L'environnement souvent confus. Je fais la lumière, je creuse à fond, et je viens pour d'autres questions. Alors maintenant, d'autres questions. Alors maintenant, t'as les cartes en main. La planète espère qu'on choisisse bien. On se retrouve pour un autre combat. Parce que l'écolo, c'est toi, c'est moi. Un duel, un choix, un match engagé. Qui l'emporte ? Qui va plier la lettre ? Je veux savoir Rendez-vous le moment de l'écharpe Merci d'être là pour décoder, comparer, trancher sans se faire berner, à la prochaine pour d'autres duels entre greenwashing et vrais étincelles. qui a gagné qui a perdu l'environnement et je viens

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Avec la montée en flèche des achats en ligne, on pourrait croire que tout est plus pratique, plus rapide… mais à quel prix pour la planète ? 🌍

Dans cet épisode, on plonge au cœur d’un face-à-face entre livraison rapide et magasin physique pour découvrir :

  • Les impacts environnementaux de chaque option : émissions de CO₂, pollution liée aux transports et emballages excessifs.

  • Des scénarios concrets pour mieux comprendre l’impact de nos choix au quotidien.

  • Et surtout, des solutions accessibles pour consommer de manière plus responsable, que vous soyez adepte du clic rapide ou fan de shopping en centre-ville.


Spoiler : parfois, ralentir, c’est sauver la planète. 🌱

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast École ou pas, le podcast où on démêle le loirail du pot en ce qui concerne l'environnement. Imaginons, vous voulez acheter un pull, ou des baskets, ou tout autre objet. Et bien vous avez deux options. La première, vous enfilez vos baskets, vous vous fessurez, et vous partez en mission commando dans un magasin. Deuxième option, vous cliquez sur ajouter au panier, et hop, un livreur se démêle. pour vous la porter en 24 heures. Mais au final, c'est quoi le plus écoune ? La livraison rapide, avec ses camions et ses cartons ? Ou le bon vieux magasin physique et ses beaux rayons lumineux ? Eh bien, spoiler, c'est compliqué. Alors, approchez-vous, on décortique tout ça. Dans cette première partie qu'on va aborder, l'objectif est de poser les bases du duel. Livraison rapide ! Contre magasin physique, on va présenter chaque mode d'achat en expliquant comment il fonctionne et en mettant en avant les points qui influencent son impact environnemental. On commence donc avec la livraison en ligne. C'est un jour de pluie, vous êtes en pyjama et là... Blème total de sortir, ça nous arrive à tous. Amazon, Cdiscout, Zalando, bref, en quelques clics... Votre commande est passée et quelqu'un va s'occuper de la faire arriver chez vous. C'est pratique, mais niveau planète, est-ce que c'est si magique ? Alors, comment ça fonctionne tout cela ? Eh bien, déjà, les produits sont stockés dans d'énormes entrepôts, souvent situés en périphérie des villes. Ces entrepôts sont généralement très énergivores. Ça demande du coup de l'énergie sur l'éclairage. Il y a de l'éclairage 24 heures sur 24. Il y a aussi la climatisation, le chauffage, etc. Et certains de ces entrepôts sont même automatisés avec des robots et des serveurs informatiques gourmands en électricité. Puis, une fois que vous faites la commande, votre colis passe par un centre de tri. Il est acheminé dans des camions, des avions et parfois même des cargos pour arriver dans votre ville. Et enfin, il est remis à un livreur qui va généralement utiliser une petite camionnette et qui le dépose chez vous ou chez le voisin si vous n'étiez pas là. Mais n'oublions pas aussi les emballages. Un petit objet arrive souvent dans une énorme boîte remplie de plastique et de papier bulle. L'impact des emballages est considérable. Carton, plastique, adhésif qui finissent souvent à la poubelle. Donc, en gros, commander une paire de chaussettes en ligne C'est peut-être pratique, mais niveau empreinte écologique, on est loin du simple clic magique. Ça, c'était la première option si vous aviez la flemme. La deuxième option, c'est on sort, on va marcher et on va acheter en vrai. Un concept qui date, mais toujours d'actualité. Alors, comment ça fonctionne ? Les produits arrivent souvent en grosse quantité directement en magasin. Ça limite. les livraisons unitaires. Le circuit est donc plus direct et l'avantage, c'est qu'il n'y a pas besoin de suremballage individuel. Ensuite, si vous habitez en ville et que vous allez au magasin à pied, en vélo ou en transport en commun, l'impact est très faible. Bravo ! Mais si vous prenez la voiture pour un seul achat... Ça, c'est une autre histoire. Un trajet de 10 km en voiture, ça émet environ 2,5 kg de CO2. Et puis, il y a l'énergie consommée en magasin. Eh oui, un magasin, c'est des lumières, du chauffage, de la clim, des frigos, enfin tout ce qu'il faut pour vous accueillir. Et qui tourne généralement toute la journée. Mais il n'y a pas de surconsommation d'emballage. Et vous repartez directement avec votre achat. Voilà, donc finalement, on voit que le duel commence à se dessiner. La livraison en ligne fait bosser des camions et des cartons, d'accord, alors que le magasin compte principalement sur votre voiture et tout ce qu'il faut pour vous accueillir en termes de consommation énergétique. Bon, et si on comparait deux situations ? Premier scénario, vous achetez une paire de chaussures en ligne. Le colis vient d'un entrepôt à 300 km à peu près et il est transporté en camion, puis livré à domicile avec une petite camionnette. Le bilan de tout cela, c'est que vous allez générer des émissions liées au transport de votre paire de chaussures et vous allez aussi avoir un suremballage et une consommation énergétique liés au serveur, eh bien oui, parce que vous avez commandé en ligne et que du coup, vous avez utilisé des données numériques et du coup, vous avez fait fonctionner des serveurs dans un datacenter. Le deuxième scénario, eh bien là, vous allez en boutique, directement en boutique, chercher la même paire de chaussures. Vous vous y rendez en transport en commun, par exemple en métro, en bus ou en tram. Puis, vous prenez votre boîte. et repartez directement chez vous. Le bilan sur ce scénario-là, c'est qu'il n'y a pas de sur-emballage ni de livraison à l'unité. Donc, si vous y allez en transport en commun, le magasin gagne haut la main. Si vous y allez en voiture, là, c'est plus discutable. Voilà, maintenant qu'on a bien compris comment ça fonctionne, on va passer aux choses un peu plus sérieuses. Qui a le plus gros impact écologique ? Pour ça, Pour répondre à cette question, on va comparer différents scénarios parce que tout dépend de comment on consomme justement. Premier cas que je vous propose d'aborder, c'est le shopping en ligne compulsif. Et oui, ça arrive. Imaginez, vous êtes sur votre canapé, il est 22h, vous scrollez sur votre téléphone et là, waouh, vous tombez sur une pub. Moins 40% sur les baskets tendances de 2024, de l'année dernière. Une seconde d'hésitation et bim ! Vous cliquez sur acheter. Livraison en 24 heures bien sûr. Alors, l'impact écologique de cette situation, c'est que la paire de chaussures va être envoyée d'un intropo situé à 50 km. Elle est envoyée en camion express, souvent avec très peu d'autres colis à bord. Pour tenir la promesse du livret de main, certains colis sont transportés en avion, qui est 50 fois plus facile. plus polluants que le train. Vous recevez votre colis dans une boîte trois fois trop grande, bourrée de plastique-bulles et de papier craft. Résultat, eh bien là, jusqu'à cinq fois plus d'émissions de CO2, donc de gaz à effet de serre, qu'une livraison classique. La moralité, c'est que la livraison express, c'est très bien pour notre patience. Mais pour la planète, c'est un véritable cauchemar. Deuxième cas, le shopping en magasin avec la voiture. Voilà. Cette fois-ci, vous êtes motivé, vous prenez votre voiture et vous partez en quête du Graal. La nouvelle veste en magasin ou autre objet, on s'en fiche. Donc, l'impact écologique va prendre en compte votre trajet aller-retour en voiture, qui fait à peu près 15 km. Résultat, environ 3,5 kg de CO2 émis, rien que pour vous déplacer. Une fois sur place, le magasin consomme de l'électricité, de l'énergie pour l'éclairage, le chauffage, etc. Vous repartez. avec votre produit et un sac en plastique ou en papier mais qui a aussi un impact environnemental. En gros, si vous prenez la voiture pour un seul achat, vous annulez complètement l'avantage écologique du magasin physique. Mais si vous faites plusieurs achats d'un coup ou que vous y allez en vélo, là c'est beaucoup plus intéressant. Bon après il faut réussir à transporter tous ces objets en vélo avec un sac. en papier qui se déchirent à la moindre secousse ou à la moindre vibration. J'ai déjà essayé et je ne vous le conseille pas fortement en termes de praticité. Troisième cas, le shopping en magasin à pied ou en transport en commun. Allez, cette fois on fait bien les choses, vous partez à pied, en vélo ou en métro. Vous êtes motivé, il ne pleut pas dehors, il fait beau, donc pourquoi pas marcher un peu ou en tout cas utiliser ses jambes pour y aller directement. Et là, ça devient intéressant parce que vous n'émettez aucun gaz à effet de serre lors du transport personnel. Pas de sur-emballage, vous repartez avec le produit directement. Là, l'impact se situe à l'énergie du magasin qui est répartie sur tous les clients. Si vous avez une boutique à proximité, c'est clairement le meilleur scénario pour la planète. Quatrième scénario, la livraison en ligne optimisée. Ok, bon. On a vu que la livraison express était une catastrophe. Mais qu'en est-il d'une commande bien optimisée, bien réfléchie ? Imaginons vous commandez plusieurs articles en une seule fois, donc vous réduisez le nombre d'envois. La livraison se fait en point relais, ce qui permet de regrouper les colis et d'optimiser les trajets des livreurs. Du coup, pas d'avenirons parce qu'il n'y a pas d'urgence. Le colis est transporté avec d'autres dans un camion qui est bien rempli. Là, ce scénario, il est meilleur que la livraison express. Et dans certains cas, il est plus facile de le faire. cas il peut même être plus écolo qu'un trajet en voiture vers un magasin voilà donc si je résume tout cela au départ le premier cas on avait la livraison express la livraison express là les émissions de gaz à effet de serre et ben sont très élevés les points négatifs se concentrent sur le transport qui peut être fait en avion sur les emballages et sur les camions qui sont presque le deuxième cas était aller au magasin en voiture. Là, les émissions de gaz à effet de serre sont élevées, donc restent élevées, mais moins élevées que la livraison express, c'est le premier cas. Les points négatifs sur ce deuxième cas vont se concentrer sur le trajet qui est individuel, donc où vous vous déplacez tout seul, et qui reste quand même assez polluant parce que vous y allez en voiture. Le troisième cas était aller au magasin à pied ou en transport en commun, comme le métro par exemple. Là, les émissions de gaz à effet de serre sont faibles. Les points négatifs vont se concentrer sur l'énergie qui est consommée au magasin, mais dont l'impact est réparti sur l'ensemble des clients. Le quatrième cas était la livraison en point relais, donc une livraison optimisée. Là, les émissions de CO2 de gaz à effet de serre sont modérées. Et les points négatifs, ça dépend du stockage et du transport qui est optimisé. Bon, comme on le voit, tout dépend des choix qu'on fait. Le magasin est souvent... plus écolo, sauf si vous prenez la voiture. Si vous vous rendez en magasin voiture, là, les gains potentiels du magasin, eh bien, ils s'envolent. Et la livraison, eh bien, c'est une catastrophe si on choisit l'option express. Mais beaucoup plus raisonnable si on optimise la commande. Et là, je vous vois arriver, vous allez me dire Oui, ok, merci Corbeau Écolo, c'est cool, j'y vois un peu plus clair sur ce qui est le plus écolo et ce qui est le plus impactant. Mais du coup, comment je peux faire, moi, pour réduire l'impact de mes achats ? C'est quoi les solutions finalement ? Comme d'habitude, vous m'enlevez les mots de la bouche, j'allais y venir. Bon, du coup, maintenant qu'on a bien comparé les solutions, on arrive du coup effectivement à la question qui fâche. Est-ce qu'on peut vraiment consommer sans exp... exploser notre empreinte carbone ? La réponse est, eh bien, oui. Oui, c'est possible. Mais ça demande un peu de stratégie. Allez, voici nos meilleures astuces pour faire des achats plus écolos. Première solution, on peut regrouper ses achats au maximum. On l'a vu, un colis unique, eh bien, c'est une livraison optimisée. Un colis pour chaque chaussette ou chaque chaussure achetée, là, par contre, c'est un peu catastrophique. Donc... éviter les commandes compulsives en ligne. Je sais, c'est facile à dire, mais attendez d'avoir plusieurs articles à acheter avant de passer commande. Privilégiez les paniers groupés avec une seule expédition au lieu de plusieurs petits envois. Et si vous commandez en ligne, choisissez une livraison plus lente. On n'est pas pressé. Les livraisons plus lentes sont souvent plus écologiques car elles sont mieux optimisées. D'ailleurs, certaines plateformes propose une option expédition groupée. C'est un peu comme faire du covoiturage pour vos colis. Deuxième solution, vous pouvez privilégier la livraison en point relais. Eh oui, votre colis, plutôt que de faire un road trip en camion et d'être livré chez vous par un livreur en SUV, il peut simplement attendre avec d'autres colis dans un point relais. C'est un peu comme un covoiturage, mais pour vos paquets. Pourquoi c'est mieux ? Eh bien, un camion de livraison peut déposer des dizaines de colis au même endroit. Au lieu de faire... Des détours, des allers-retours pour chaque client. Moins de trajet individuel, égale moins d'émissions de gaz à effet de serre. Et en prime, vous récupérez votre colis quand ça vous arrange. Pas de stress de ne pas être présent, que le colis soit donné à un voisin, ou alors qu'il ne soit pas du tout déposé chez Petit Bonus. Certains points relais sont des commerces locaux. Donc en plus de récupérer votre colis, vous pouvez en profiter pour acheter un petit pan de chocolat par exemple. ou une chocolatine. Vous vous dites quoi, vous ? Pas au chocolat ou chocolatine ? Je ne juge pas. La troisième solution, c'est d'éviter la livraison express, sauf urgence absolue. La livraison express, c'est des émissions de gaz à effet de serre en excès. Si ce n'est pas un médicament, par exemple, ou un truc vraiment argent, ça peut attendre un peu, non ? Alors, pourquoi il faut éviter ça ? Parce que généralement, l'envoi express peut utiliser l'avion. Donc l'empreinte carbone, là, est multipliée par 50 par rapport à un transport maritime ou terrestre. Les camions de livraison express sont moins remplis que les camions classiques. Donc, il y a plus de trajets qui sont inutiles. Vous avez 5 paires de baskets chez vous, la 6ème peut attendre peut-être plusieurs jours. Voilà, donc on évite l'option livraison demain matin à 7h, on choisit plutôt une livraison standard. On patiente, la planète vous dira merci. La quatrième solution, c'est de privilégier les magasins physiques quand c'est possible. Alors oui, on est en 2025 et le shopping en ligne est devenu une seconde nature, je le sais. Mais parfois, la vieille méthode... Eh bien, ça reste la meilleure. Vous pouvez privilégier le magasin si vous pouvez y aller à pied, en vélo ou en transport en commun. Donc là, n'hésitez pas, foncez. Si vous avez plusieurs achats à faire, rentabilisez votre déplacement. Vous pouvez aussi essayer avant d'acheter. Dans ce cas-là, ça évite aussi des retours inutiles. Et en plus, ça fait une sortie sympa. Et ça vous évite de commander trois tailles différentes pour les renvoyer après. Moins de retours, moins de pollution. La cinquième et la dernière solution que je vous propose, c'est d'aussi acheter d'occasion et reconditionner. Eh oui, on parle beaucoup de livraison, mais la meilleure façon de réduire son impact, c'est peut-être de ne pas acheter neuf du tout. Pourquoi c'est top ? Eh bien, parce qu'un produit d'occasion, c'est zéro nouvelle production, d'accord ? Pas besoin d'extraire de nouvelles matières premières, donc moins de déchets et moins d'emballages. Souvent, les achats se font en local, donc pas de transport en avion. ou en camion longue distance. Il y a plusieurs plateformes de seconde main qui existent, de troc entre voisins aussi, des plateformes de reconditionnés. Aujourd'hui, on peut trouver énormément de choses en occasion, du téléphone au meuble en passant par des vêtements. Et souvent, c'est moins cher. Donc en résumé, si je dois résumer les 5 règles d'or du shopping écolo, c'est de regrouper Ausha pour éviter les livraisons inutiles, d'opter pour la livraison en point relais, plutôt qu'à domicile, d'éviter la livraison express, sauf urgence bien sûr, aller en magasin à pied ou en transport si c'est possible, et privilégier l'occasion et le reconditionner au neuf. Bref, il n'y a pas de solution miracle. Mais on peut vraiment réduire notre impact en changeant quelques habitudes. Est-ce que vous, vous avez d'autres astuces pour faire du shopping écolo ? Je suis curieux, dites-le moi en commentaire. Merci d'avoir écouté cet épisode, j'espère que vous avez appris des choses. Je vous dis à la semaine prochaine, à lundi prochain pour un nouvel épisode. Et sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. Et comme les derniers épisodes, je vous propose de nous quitter en musique. Allez, salut !

  • Speaker #1

    J'ai creusé, fouillé, comparé sans repère Promesses en l'air, ouvraient révolution J'ai soulevé chaque question De l'empreinte carbone, aussi de vie J'ai pesé les vrais messages où on les oublie La belle pub marketing malin Mais qui gagne vraiment sur le long de ce mâle Merci d'être là pour décoder Comparer 30 et 100 se faire berner A la prochaine pour d'autres duels entre greenwashing et vraies étincelles. Qui a gagné ? Qui a perdu ? L'environnement souvent confus. Je fais la lumière, je creuse à fond, et je viens pour d'autres questions. Alors maintenant, d'autres questions. Alors maintenant, t'as les cartes en main. La planète espère qu'on choisisse bien. On se retrouve pour un autre combat. Parce que l'écolo, c'est toi, c'est moi. Un duel, un choix, un match engagé. Qui l'emporte ? Qui va plier la lettre ? Je veux savoir Rendez-vous le moment de l'écharpe Merci d'être là pour décoder, comparer, trancher sans se faire berner, à la prochaine pour d'autres duels entre greenwashing et vrais étincelles. qui a gagné qui a perdu l'environnement et je viens

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Description

Avec la montée en flèche des achats en ligne, on pourrait croire que tout est plus pratique, plus rapide… mais à quel prix pour la planète ? 🌍

Dans cet épisode, on plonge au cœur d’un face-à-face entre livraison rapide et magasin physique pour découvrir :

  • Les impacts environnementaux de chaque option : émissions de CO₂, pollution liée aux transports et emballages excessifs.

  • Des scénarios concrets pour mieux comprendre l’impact de nos choix au quotidien.

  • Et surtout, des solutions accessibles pour consommer de manière plus responsable, que vous soyez adepte du clic rapide ou fan de shopping en centre-ville.


Spoiler : parfois, ralentir, c’est sauver la planète. 🌱

Venez partager vos astuces écolo en commentaires !


Vous pouvez me suivre via les réseaux :

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Les sources :


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast École ou pas, le podcast où on démêle le loirail du pot en ce qui concerne l'environnement. Imaginons, vous voulez acheter un pull, ou des baskets, ou tout autre objet. Et bien vous avez deux options. La première, vous enfilez vos baskets, vous vous fessurez, et vous partez en mission commando dans un magasin. Deuxième option, vous cliquez sur ajouter au panier, et hop, un livreur se démêle. pour vous la porter en 24 heures. Mais au final, c'est quoi le plus écoune ? La livraison rapide, avec ses camions et ses cartons ? Ou le bon vieux magasin physique et ses beaux rayons lumineux ? Eh bien, spoiler, c'est compliqué. Alors, approchez-vous, on décortique tout ça. Dans cette première partie qu'on va aborder, l'objectif est de poser les bases du duel. Livraison rapide ! Contre magasin physique, on va présenter chaque mode d'achat en expliquant comment il fonctionne et en mettant en avant les points qui influencent son impact environnemental. On commence donc avec la livraison en ligne. C'est un jour de pluie, vous êtes en pyjama et là... Blème total de sortir, ça nous arrive à tous. Amazon, Cdiscout, Zalando, bref, en quelques clics... Votre commande est passée et quelqu'un va s'occuper de la faire arriver chez vous. C'est pratique, mais niveau planète, est-ce que c'est si magique ? Alors, comment ça fonctionne tout cela ? Eh bien, déjà, les produits sont stockés dans d'énormes entrepôts, souvent situés en périphérie des villes. Ces entrepôts sont généralement très énergivores. Ça demande du coup de l'énergie sur l'éclairage. Il y a de l'éclairage 24 heures sur 24. Il y a aussi la climatisation, le chauffage, etc. Et certains de ces entrepôts sont même automatisés avec des robots et des serveurs informatiques gourmands en électricité. Puis, une fois que vous faites la commande, votre colis passe par un centre de tri. Il est acheminé dans des camions, des avions et parfois même des cargos pour arriver dans votre ville. Et enfin, il est remis à un livreur qui va généralement utiliser une petite camionnette et qui le dépose chez vous ou chez le voisin si vous n'étiez pas là. Mais n'oublions pas aussi les emballages. Un petit objet arrive souvent dans une énorme boîte remplie de plastique et de papier bulle. L'impact des emballages est considérable. Carton, plastique, adhésif qui finissent souvent à la poubelle. Donc, en gros, commander une paire de chaussettes en ligne C'est peut-être pratique, mais niveau empreinte écologique, on est loin du simple clic magique. Ça, c'était la première option si vous aviez la flemme. La deuxième option, c'est on sort, on va marcher et on va acheter en vrai. Un concept qui date, mais toujours d'actualité. Alors, comment ça fonctionne ? Les produits arrivent souvent en grosse quantité directement en magasin. Ça limite. les livraisons unitaires. Le circuit est donc plus direct et l'avantage, c'est qu'il n'y a pas besoin de suremballage individuel. Ensuite, si vous habitez en ville et que vous allez au magasin à pied, en vélo ou en transport en commun, l'impact est très faible. Bravo ! Mais si vous prenez la voiture pour un seul achat... Ça, c'est une autre histoire. Un trajet de 10 km en voiture, ça émet environ 2,5 kg de CO2. Et puis, il y a l'énergie consommée en magasin. Eh oui, un magasin, c'est des lumières, du chauffage, de la clim, des frigos, enfin tout ce qu'il faut pour vous accueillir. Et qui tourne généralement toute la journée. Mais il n'y a pas de surconsommation d'emballage. Et vous repartez directement avec votre achat. Voilà, donc finalement, on voit que le duel commence à se dessiner. La livraison en ligne fait bosser des camions et des cartons, d'accord, alors que le magasin compte principalement sur votre voiture et tout ce qu'il faut pour vous accueillir en termes de consommation énergétique. Bon, et si on comparait deux situations ? Premier scénario, vous achetez une paire de chaussures en ligne. Le colis vient d'un entrepôt à 300 km à peu près et il est transporté en camion, puis livré à domicile avec une petite camionnette. Le bilan de tout cela, c'est que vous allez générer des émissions liées au transport de votre paire de chaussures et vous allez aussi avoir un suremballage et une consommation énergétique liés au serveur, eh bien oui, parce que vous avez commandé en ligne et que du coup, vous avez utilisé des données numériques et du coup, vous avez fait fonctionner des serveurs dans un datacenter. Le deuxième scénario, eh bien là, vous allez en boutique, directement en boutique, chercher la même paire de chaussures. Vous vous y rendez en transport en commun, par exemple en métro, en bus ou en tram. Puis, vous prenez votre boîte. et repartez directement chez vous. Le bilan sur ce scénario-là, c'est qu'il n'y a pas de sur-emballage ni de livraison à l'unité. Donc, si vous y allez en transport en commun, le magasin gagne haut la main. Si vous y allez en voiture, là, c'est plus discutable. Voilà, maintenant qu'on a bien compris comment ça fonctionne, on va passer aux choses un peu plus sérieuses. Qui a le plus gros impact écologique ? Pour ça, Pour répondre à cette question, on va comparer différents scénarios parce que tout dépend de comment on consomme justement. Premier cas que je vous propose d'aborder, c'est le shopping en ligne compulsif. Et oui, ça arrive. Imaginez, vous êtes sur votre canapé, il est 22h, vous scrollez sur votre téléphone et là, waouh, vous tombez sur une pub. Moins 40% sur les baskets tendances de 2024, de l'année dernière. Une seconde d'hésitation et bim ! Vous cliquez sur acheter. Livraison en 24 heures bien sûr. Alors, l'impact écologique de cette situation, c'est que la paire de chaussures va être envoyée d'un intropo situé à 50 km. Elle est envoyée en camion express, souvent avec très peu d'autres colis à bord. Pour tenir la promesse du livret de main, certains colis sont transportés en avion, qui est 50 fois plus facile. plus polluants que le train. Vous recevez votre colis dans une boîte trois fois trop grande, bourrée de plastique-bulles et de papier craft. Résultat, eh bien là, jusqu'à cinq fois plus d'émissions de CO2, donc de gaz à effet de serre, qu'une livraison classique. La moralité, c'est que la livraison express, c'est très bien pour notre patience. Mais pour la planète, c'est un véritable cauchemar. Deuxième cas, le shopping en magasin avec la voiture. Voilà. Cette fois-ci, vous êtes motivé, vous prenez votre voiture et vous partez en quête du Graal. La nouvelle veste en magasin ou autre objet, on s'en fiche. Donc, l'impact écologique va prendre en compte votre trajet aller-retour en voiture, qui fait à peu près 15 km. Résultat, environ 3,5 kg de CO2 émis, rien que pour vous déplacer. Une fois sur place, le magasin consomme de l'électricité, de l'énergie pour l'éclairage, le chauffage, etc. Vous repartez. avec votre produit et un sac en plastique ou en papier mais qui a aussi un impact environnemental. En gros, si vous prenez la voiture pour un seul achat, vous annulez complètement l'avantage écologique du magasin physique. Mais si vous faites plusieurs achats d'un coup ou que vous y allez en vélo, là c'est beaucoup plus intéressant. Bon après il faut réussir à transporter tous ces objets en vélo avec un sac. en papier qui se déchirent à la moindre secousse ou à la moindre vibration. J'ai déjà essayé et je ne vous le conseille pas fortement en termes de praticité. Troisième cas, le shopping en magasin à pied ou en transport en commun. Allez, cette fois on fait bien les choses, vous partez à pied, en vélo ou en métro. Vous êtes motivé, il ne pleut pas dehors, il fait beau, donc pourquoi pas marcher un peu ou en tout cas utiliser ses jambes pour y aller directement. Et là, ça devient intéressant parce que vous n'émettez aucun gaz à effet de serre lors du transport personnel. Pas de sur-emballage, vous repartez avec le produit directement. Là, l'impact se situe à l'énergie du magasin qui est répartie sur tous les clients. Si vous avez une boutique à proximité, c'est clairement le meilleur scénario pour la planète. Quatrième scénario, la livraison en ligne optimisée. Ok, bon. On a vu que la livraison express était une catastrophe. Mais qu'en est-il d'une commande bien optimisée, bien réfléchie ? Imaginons vous commandez plusieurs articles en une seule fois, donc vous réduisez le nombre d'envois. La livraison se fait en point relais, ce qui permet de regrouper les colis et d'optimiser les trajets des livreurs. Du coup, pas d'avenirons parce qu'il n'y a pas d'urgence. Le colis est transporté avec d'autres dans un camion qui est bien rempli. Là, ce scénario, il est meilleur que la livraison express. Et dans certains cas, il est plus facile de le faire. cas il peut même être plus écolo qu'un trajet en voiture vers un magasin voilà donc si je résume tout cela au départ le premier cas on avait la livraison express la livraison express là les émissions de gaz à effet de serre et ben sont très élevés les points négatifs se concentrent sur le transport qui peut être fait en avion sur les emballages et sur les camions qui sont presque le deuxième cas était aller au magasin en voiture. Là, les émissions de gaz à effet de serre sont élevées, donc restent élevées, mais moins élevées que la livraison express, c'est le premier cas. Les points négatifs sur ce deuxième cas vont se concentrer sur le trajet qui est individuel, donc où vous vous déplacez tout seul, et qui reste quand même assez polluant parce que vous y allez en voiture. Le troisième cas était aller au magasin à pied ou en transport en commun, comme le métro par exemple. Là, les émissions de gaz à effet de serre sont faibles. Les points négatifs vont se concentrer sur l'énergie qui est consommée au magasin, mais dont l'impact est réparti sur l'ensemble des clients. Le quatrième cas était la livraison en point relais, donc une livraison optimisée. Là, les émissions de CO2 de gaz à effet de serre sont modérées. Et les points négatifs, ça dépend du stockage et du transport qui est optimisé. Bon, comme on le voit, tout dépend des choix qu'on fait. Le magasin est souvent... plus écolo, sauf si vous prenez la voiture. Si vous vous rendez en magasin voiture, là, les gains potentiels du magasin, eh bien, ils s'envolent. Et la livraison, eh bien, c'est une catastrophe si on choisit l'option express. Mais beaucoup plus raisonnable si on optimise la commande. Et là, je vous vois arriver, vous allez me dire Oui, ok, merci Corbeau Écolo, c'est cool, j'y vois un peu plus clair sur ce qui est le plus écolo et ce qui est le plus impactant. Mais du coup, comment je peux faire, moi, pour réduire l'impact de mes achats ? C'est quoi les solutions finalement ? Comme d'habitude, vous m'enlevez les mots de la bouche, j'allais y venir. Bon, du coup, maintenant qu'on a bien comparé les solutions, on arrive du coup effectivement à la question qui fâche. Est-ce qu'on peut vraiment consommer sans exp... exploser notre empreinte carbone ? La réponse est, eh bien, oui. Oui, c'est possible. Mais ça demande un peu de stratégie. Allez, voici nos meilleures astuces pour faire des achats plus écolos. Première solution, on peut regrouper ses achats au maximum. On l'a vu, un colis unique, eh bien, c'est une livraison optimisée. Un colis pour chaque chaussette ou chaque chaussure achetée, là, par contre, c'est un peu catastrophique. Donc... éviter les commandes compulsives en ligne. Je sais, c'est facile à dire, mais attendez d'avoir plusieurs articles à acheter avant de passer commande. Privilégiez les paniers groupés avec une seule expédition au lieu de plusieurs petits envois. Et si vous commandez en ligne, choisissez une livraison plus lente. On n'est pas pressé. Les livraisons plus lentes sont souvent plus écologiques car elles sont mieux optimisées. D'ailleurs, certaines plateformes propose une option expédition groupée. C'est un peu comme faire du covoiturage pour vos colis. Deuxième solution, vous pouvez privilégier la livraison en point relais. Eh oui, votre colis, plutôt que de faire un road trip en camion et d'être livré chez vous par un livreur en SUV, il peut simplement attendre avec d'autres colis dans un point relais. C'est un peu comme un covoiturage, mais pour vos paquets. Pourquoi c'est mieux ? Eh bien, un camion de livraison peut déposer des dizaines de colis au même endroit. Au lieu de faire... Des détours, des allers-retours pour chaque client. Moins de trajet individuel, égale moins d'émissions de gaz à effet de serre. Et en prime, vous récupérez votre colis quand ça vous arrange. Pas de stress de ne pas être présent, que le colis soit donné à un voisin, ou alors qu'il ne soit pas du tout déposé chez Petit Bonus. Certains points relais sont des commerces locaux. Donc en plus de récupérer votre colis, vous pouvez en profiter pour acheter un petit pan de chocolat par exemple. ou une chocolatine. Vous vous dites quoi, vous ? Pas au chocolat ou chocolatine ? Je ne juge pas. La troisième solution, c'est d'éviter la livraison express, sauf urgence absolue. La livraison express, c'est des émissions de gaz à effet de serre en excès. Si ce n'est pas un médicament, par exemple, ou un truc vraiment argent, ça peut attendre un peu, non ? Alors, pourquoi il faut éviter ça ? Parce que généralement, l'envoi express peut utiliser l'avion. Donc l'empreinte carbone, là, est multipliée par 50 par rapport à un transport maritime ou terrestre. Les camions de livraison express sont moins remplis que les camions classiques. Donc, il y a plus de trajets qui sont inutiles. Vous avez 5 paires de baskets chez vous, la 6ème peut attendre peut-être plusieurs jours. Voilà, donc on évite l'option livraison demain matin à 7h, on choisit plutôt une livraison standard. On patiente, la planète vous dira merci. La quatrième solution, c'est de privilégier les magasins physiques quand c'est possible. Alors oui, on est en 2025 et le shopping en ligne est devenu une seconde nature, je le sais. Mais parfois, la vieille méthode... Eh bien, ça reste la meilleure. Vous pouvez privilégier le magasin si vous pouvez y aller à pied, en vélo ou en transport en commun. Donc là, n'hésitez pas, foncez. Si vous avez plusieurs achats à faire, rentabilisez votre déplacement. Vous pouvez aussi essayer avant d'acheter. Dans ce cas-là, ça évite aussi des retours inutiles. Et en plus, ça fait une sortie sympa. Et ça vous évite de commander trois tailles différentes pour les renvoyer après. Moins de retours, moins de pollution. La cinquième et la dernière solution que je vous propose, c'est d'aussi acheter d'occasion et reconditionner. Eh oui, on parle beaucoup de livraison, mais la meilleure façon de réduire son impact, c'est peut-être de ne pas acheter neuf du tout. Pourquoi c'est top ? Eh bien, parce qu'un produit d'occasion, c'est zéro nouvelle production, d'accord ? Pas besoin d'extraire de nouvelles matières premières, donc moins de déchets et moins d'emballages. Souvent, les achats se font en local, donc pas de transport en avion. ou en camion longue distance. Il y a plusieurs plateformes de seconde main qui existent, de troc entre voisins aussi, des plateformes de reconditionnés. Aujourd'hui, on peut trouver énormément de choses en occasion, du téléphone au meuble en passant par des vêtements. Et souvent, c'est moins cher. Donc en résumé, si je dois résumer les 5 règles d'or du shopping écolo, c'est de regrouper Ausha pour éviter les livraisons inutiles, d'opter pour la livraison en point relais, plutôt qu'à domicile, d'éviter la livraison express, sauf urgence bien sûr, aller en magasin à pied ou en transport si c'est possible, et privilégier l'occasion et le reconditionner au neuf. Bref, il n'y a pas de solution miracle. Mais on peut vraiment réduire notre impact en changeant quelques habitudes. Est-ce que vous, vous avez d'autres astuces pour faire du shopping écolo ? Je suis curieux, dites-le moi en commentaire. Merci d'avoir écouté cet épisode, j'espère que vous avez appris des choses. Je vous dis à la semaine prochaine, à lundi prochain pour un nouvel épisode. Et sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. Et comme les derniers épisodes, je vous propose de nous quitter en musique. Allez, salut !

  • Speaker #1

    J'ai creusé, fouillé, comparé sans repère Promesses en l'air, ouvraient révolution J'ai soulevé chaque question De l'empreinte carbone, aussi de vie J'ai pesé les vrais messages où on les oublie La belle pub marketing malin Mais qui gagne vraiment sur le long de ce mâle Merci d'être là pour décoder Comparer 30 et 100 se faire berner A la prochaine pour d'autres duels entre greenwashing et vraies étincelles. Qui a gagné ? Qui a perdu ? L'environnement souvent confus. Je fais la lumière, je creuse à fond, et je viens pour d'autres questions. Alors maintenant, d'autres questions. Alors maintenant, t'as les cartes en main. La planète espère qu'on choisisse bien. On se retrouve pour un autre combat. Parce que l'écolo, c'est toi, c'est moi. Un duel, un choix, un match engagé. Qui l'emporte ? Qui va plier la lettre ? Je veux savoir Rendez-vous le moment de l'écharpe Merci d'être là pour décoder, comparer, trancher sans se faire berner, à la prochaine pour d'autres duels entre greenwashing et vrais étincelles. qui a gagné qui a perdu l'environnement et je viens

Description

Avec la montée en flèche des achats en ligne, on pourrait croire que tout est plus pratique, plus rapide… mais à quel prix pour la planète ? 🌍

Dans cet épisode, on plonge au cœur d’un face-à-face entre livraison rapide et magasin physique pour découvrir :

  • Les impacts environnementaux de chaque option : émissions de CO₂, pollution liée aux transports et emballages excessifs.

  • Des scénarios concrets pour mieux comprendre l’impact de nos choix au quotidien.

  • Et surtout, des solutions accessibles pour consommer de manière plus responsable, que vous soyez adepte du clic rapide ou fan de shopping en centre-ville.


Spoiler : parfois, ralentir, c’est sauver la planète. 🌱

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast École ou pas, le podcast où on démêle le loirail du pot en ce qui concerne l'environnement. Imaginons, vous voulez acheter un pull, ou des baskets, ou tout autre objet. Et bien vous avez deux options. La première, vous enfilez vos baskets, vous vous fessurez, et vous partez en mission commando dans un magasin. Deuxième option, vous cliquez sur ajouter au panier, et hop, un livreur se démêle. pour vous la porter en 24 heures. Mais au final, c'est quoi le plus écoune ? La livraison rapide, avec ses camions et ses cartons ? Ou le bon vieux magasin physique et ses beaux rayons lumineux ? Eh bien, spoiler, c'est compliqué. Alors, approchez-vous, on décortique tout ça. Dans cette première partie qu'on va aborder, l'objectif est de poser les bases du duel. Livraison rapide ! Contre magasin physique, on va présenter chaque mode d'achat en expliquant comment il fonctionne et en mettant en avant les points qui influencent son impact environnemental. On commence donc avec la livraison en ligne. C'est un jour de pluie, vous êtes en pyjama et là... Blème total de sortir, ça nous arrive à tous. Amazon, Cdiscout, Zalando, bref, en quelques clics... Votre commande est passée et quelqu'un va s'occuper de la faire arriver chez vous. C'est pratique, mais niveau planète, est-ce que c'est si magique ? Alors, comment ça fonctionne tout cela ? Eh bien, déjà, les produits sont stockés dans d'énormes entrepôts, souvent situés en périphérie des villes. Ces entrepôts sont généralement très énergivores. Ça demande du coup de l'énergie sur l'éclairage. Il y a de l'éclairage 24 heures sur 24. Il y a aussi la climatisation, le chauffage, etc. Et certains de ces entrepôts sont même automatisés avec des robots et des serveurs informatiques gourmands en électricité. Puis, une fois que vous faites la commande, votre colis passe par un centre de tri. Il est acheminé dans des camions, des avions et parfois même des cargos pour arriver dans votre ville. Et enfin, il est remis à un livreur qui va généralement utiliser une petite camionnette et qui le dépose chez vous ou chez le voisin si vous n'étiez pas là. Mais n'oublions pas aussi les emballages. Un petit objet arrive souvent dans une énorme boîte remplie de plastique et de papier bulle. L'impact des emballages est considérable. Carton, plastique, adhésif qui finissent souvent à la poubelle. Donc, en gros, commander une paire de chaussettes en ligne C'est peut-être pratique, mais niveau empreinte écologique, on est loin du simple clic magique. Ça, c'était la première option si vous aviez la flemme. La deuxième option, c'est on sort, on va marcher et on va acheter en vrai. Un concept qui date, mais toujours d'actualité. Alors, comment ça fonctionne ? Les produits arrivent souvent en grosse quantité directement en magasin. Ça limite. les livraisons unitaires. Le circuit est donc plus direct et l'avantage, c'est qu'il n'y a pas besoin de suremballage individuel. Ensuite, si vous habitez en ville et que vous allez au magasin à pied, en vélo ou en transport en commun, l'impact est très faible. Bravo ! Mais si vous prenez la voiture pour un seul achat... Ça, c'est une autre histoire. Un trajet de 10 km en voiture, ça émet environ 2,5 kg de CO2. Et puis, il y a l'énergie consommée en magasin. Eh oui, un magasin, c'est des lumières, du chauffage, de la clim, des frigos, enfin tout ce qu'il faut pour vous accueillir. Et qui tourne généralement toute la journée. Mais il n'y a pas de surconsommation d'emballage. Et vous repartez directement avec votre achat. Voilà, donc finalement, on voit que le duel commence à se dessiner. La livraison en ligne fait bosser des camions et des cartons, d'accord, alors que le magasin compte principalement sur votre voiture et tout ce qu'il faut pour vous accueillir en termes de consommation énergétique. Bon, et si on comparait deux situations ? Premier scénario, vous achetez une paire de chaussures en ligne. Le colis vient d'un entrepôt à 300 km à peu près et il est transporté en camion, puis livré à domicile avec une petite camionnette. Le bilan de tout cela, c'est que vous allez générer des émissions liées au transport de votre paire de chaussures et vous allez aussi avoir un suremballage et une consommation énergétique liés au serveur, eh bien oui, parce que vous avez commandé en ligne et que du coup, vous avez utilisé des données numériques et du coup, vous avez fait fonctionner des serveurs dans un datacenter. Le deuxième scénario, eh bien là, vous allez en boutique, directement en boutique, chercher la même paire de chaussures. Vous vous y rendez en transport en commun, par exemple en métro, en bus ou en tram. Puis, vous prenez votre boîte. et repartez directement chez vous. Le bilan sur ce scénario-là, c'est qu'il n'y a pas de sur-emballage ni de livraison à l'unité. Donc, si vous y allez en transport en commun, le magasin gagne haut la main. Si vous y allez en voiture, là, c'est plus discutable. Voilà, maintenant qu'on a bien compris comment ça fonctionne, on va passer aux choses un peu plus sérieuses. Qui a le plus gros impact écologique ? Pour ça, Pour répondre à cette question, on va comparer différents scénarios parce que tout dépend de comment on consomme justement. Premier cas que je vous propose d'aborder, c'est le shopping en ligne compulsif. Et oui, ça arrive. Imaginez, vous êtes sur votre canapé, il est 22h, vous scrollez sur votre téléphone et là, waouh, vous tombez sur une pub. Moins 40% sur les baskets tendances de 2024, de l'année dernière. Une seconde d'hésitation et bim ! Vous cliquez sur acheter. Livraison en 24 heures bien sûr. Alors, l'impact écologique de cette situation, c'est que la paire de chaussures va être envoyée d'un intropo situé à 50 km. Elle est envoyée en camion express, souvent avec très peu d'autres colis à bord. Pour tenir la promesse du livret de main, certains colis sont transportés en avion, qui est 50 fois plus facile. plus polluants que le train. Vous recevez votre colis dans une boîte trois fois trop grande, bourrée de plastique-bulles et de papier craft. Résultat, eh bien là, jusqu'à cinq fois plus d'émissions de CO2, donc de gaz à effet de serre, qu'une livraison classique. La moralité, c'est que la livraison express, c'est très bien pour notre patience. Mais pour la planète, c'est un véritable cauchemar. Deuxième cas, le shopping en magasin avec la voiture. Voilà. Cette fois-ci, vous êtes motivé, vous prenez votre voiture et vous partez en quête du Graal. La nouvelle veste en magasin ou autre objet, on s'en fiche. Donc, l'impact écologique va prendre en compte votre trajet aller-retour en voiture, qui fait à peu près 15 km. Résultat, environ 3,5 kg de CO2 émis, rien que pour vous déplacer. Une fois sur place, le magasin consomme de l'électricité, de l'énergie pour l'éclairage, le chauffage, etc. Vous repartez. avec votre produit et un sac en plastique ou en papier mais qui a aussi un impact environnemental. En gros, si vous prenez la voiture pour un seul achat, vous annulez complètement l'avantage écologique du magasin physique. Mais si vous faites plusieurs achats d'un coup ou que vous y allez en vélo, là c'est beaucoup plus intéressant. Bon après il faut réussir à transporter tous ces objets en vélo avec un sac. en papier qui se déchirent à la moindre secousse ou à la moindre vibration. J'ai déjà essayé et je ne vous le conseille pas fortement en termes de praticité. Troisième cas, le shopping en magasin à pied ou en transport en commun. Allez, cette fois on fait bien les choses, vous partez à pied, en vélo ou en métro. Vous êtes motivé, il ne pleut pas dehors, il fait beau, donc pourquoi pas marcher un peu ou en tout cas utiliser ses jambes pour y aller directement. Et là, ça devient intéressant parce que vous n'émettez aucun gaz à effet de serre lors du transport personnel. Pas de sur-emballage, vous repartez avec le produit directement. Là, l'impact se situe à l'énergie du magasin qui est répartie sur tous les clients. Si vous avez une boutique à proximité, c'est clairement le meilleur scénario pour la planète. Quatrième scénario, la livraison en ligne optimisée. Ok, bon. On a vu que la livraison express était une catastrophe. Mais qu'en est-il d'une commande bien optimisée, bien réfléchie ? Imaginons vous commandez plusieurs articles en une seule fois, donc vous réduisez le nombre d'envois. La livraison se fait en point relais, ce qui permet de regrouper les colis et d'optimiser les trajets des livreurs. Du coup, pas d'avenirons parce qu'il n'y a pas d'urgence. Le colis est transporté avec d'autres dans un camion qui est bien rempli. Là, ce scénario, il est meilleur que la livraison express. Et dans certains cas, il est plus facile de le faire. cas il peut même être plus écolo qu'un trajet en voiture vers un magasin voilà donc si je résume tout cela au départ le premier cas on avait la livraison express la livraison express là les émissions de gaz à effet de serre et ben sont très élevés les points négatifs se concentrent sur le transport qui peut être fait en avion sur les emballages et sur les camions qui sont presque le deuxième cas était aller au magasin en voiture. Là, les émissions de gaz à effet de serre sont élevées, donc restent élevées, mais moins élevées que la livraison express, c'est le premier cas. Les points négatifs sur ce deuxième cas vont se concentrer sur le trajet qui est individuel, donc où vous vous déplacez tout seul, et qui reste quand même assez polluant parce que vous y allez en voiture. Le troisième cas était aller au magasin à pied ou en transport en commun, comme le métro par exemple. Là, les émissions de gaz à effet de serre sont faibles. Les points négatifs vont se concentrer sur l'énergie qui est consommée au magasin, mais dont l'impact est réparti sur l'ensemble des clients. Le quatrième cas était la livraison en point relais, donc une livraison optimisée. Là, les émissions de CO2 de gaz à effet de serre sont modérées. Et les points négatifs, ça dépend du stockage et du transport qui est optimisé. Bon, comme on le voit, tout dépend des choix qu'on fait. Le magasin est souvent... plus écolo, sauf si vous prenez la voiture. Si vous vous rendez en magasin voiture, là, les gains potentiels du magasin, eh bien, ils s'envolent. Et la livraison, eh bien, c'est une catastrophe si on choisit l'option express. Mais beaucoup plus raisonnable si on optimise la commande. Et là, je vous vois arriver, vous allez me dire Oui, ok, merci Corbeau Écolo, c'est cool, j'y vois un peu plus clair sur ce qui est le plus écolo et ce qui est le plus impactant. Mais du coup, comment je peux faire, moi, pour réduire l'impact de mes achats ? C'est quoi les solutions finalement ? Comme d'habitude, vous m'enlevez les mots de la bouche, j'allais y venir. Bon, du coup, maintenant qu'on a bien comparé les solutions, on arrive du coup effectivement à la question qui fâche. Est-ce qu'on peut vraiment consommer sans exp... exploser notre empreinte carbone ? La réponse est, eh bien, oui. Oui, c'est possible. Mais ça demande un peu de stratégie. Allez, voici nos meilleures astuces pour faire des achats plus écolos. Première solution, on peut regrouper ses achats au maximum. On l'a vu, un colis unique, eh bien, c'est une livraison optimisée. Un colis pour chaque chaussette ou chaque chaussure achetée, là, par contre, c'est un peu catastrophique. Donc... éviter les commandes compulsives en ligne. Je sais, c'est facile à dire, mais attendez d'avoir plusieurs articles à acheter avant de passer commande. Privilégiez les paniers groupés avec une seule expédition au lieu de plusieurs petits envois. Et si vous commandez en ligne, choisissez une livraison plus lente. On n'est pas pressé. Les livraisons plus lentes sont souvent plus écologiques car elles sont mieux optimisées. D'ailleurs, certaines plateformes propose une option expédition groupée. C'est un peu comme faire du covoiturage pour vos colis. Deuxième solution, vous pouvez privilégier la livraison en point relais. Eh oui, votre colis, plutôt que de faire un road trip en camion et d'être livré chez vous par un livreur en SUV, il peut simplement attendre avec d'autres colis dans un point relais. C'est un peu comme un covoiturage, mais pour vos paquets. Pourquoi c'est mieux ? Eh bien, un camion de livraison peut déposer des dizaines de colis au même endroit. Au lieu de faire... Des détours, des allers-retours pour chaque client. Moins de trajet individuel, égale moins d'émissions de gaz à effet de serre. Et en prime, vous récupérez votre colis quand ça vous arrange. Pas de stress de ne pas être présent, que le colis soit donné à un voisin, ou alors qu'il ne soit pas du tout déposé chez Petit Bonus. Certains points relais sont des commerces locaux. Donc en plus de récupérer votre colis, vous pouvez en profiter pour acheter un petit pan de chocolat par exemple. ou une chocolatine. Vous vous dites quoi, vous ? Pas au chocolat ou chocolatine ? Je ne juge pas. La troisième solution, c'est d'éviter la livraison express, sauf urgence absolue. La livraison express, c'est des émissions de gaz à effet de serre en excès. Si ce n'est pas un médicament, par exemple, ou un truc vraiment argent, ça peut attendre un peu, non ? Alors, pourquoi il faut éviter ça ? Parce que généralement, l'envoi express peut utiliser l'avion. Donc l'empreinte carbone, là, est multipliée par 50 par rapport à un transport maritime ou terrestre. Les camions de livraison express sont moins remplis que les camions classiques. Donc, il y a plus de trajets qui sont inutiles. Vous avez 5 paires de baskets chez vous, la 6ème peut attendre peut-être plusieurs jours. Voilà, donc on évite l'option livraison demain matin à 7h, on choisit plutôt une livraison standard. On patiente, la planète vous dira merci. La quatrième solution, c'est de privilégier les magasins physiques quand c'est possible. Alors oui, on est en 2025 et le shopping en ligne est devenu une seconde nature, je le sais. Mais parfois, la vieille méthode... Eh bien, ça reste la meilleure. Vous pouvez privilégier le magasin si vous pouvez y aller à pied, en vélo ou en transport en commun. Donc là, n'hésitez pas, foncez. Si vous avez plusieurs achats à faire, rentabilisez votre déplacement. Vous pouvez aussi essayer avant d'acheter. Dans ce cas-là, ça évite aussi des retours inutiles. Et en plus, ça fait une sortie sympa. Et ça vous évite de commander trois tailles différentes pour les renvoyer après. Moins de retours, moins de pollution. La cinquième et la dernière solution que je vous propose, c'est d'aussi acheter d'occasion et reconditionner. Eh oui, on parle beaucoup de livraison, mais la meilleure façon de réduire son impact, c'est peut-être de ne pas acheter neuf du tout. Pourquoi c'est top ? Eh bien, parce qu'un produit d'occasion, c'est zéro nouvelle production, d'accord ? Pas besoin d'extraire de nouvelles matières premières, donc moins de déchets et moins d'emballages. Souvent, les achats se font en local, donc pas de transport en avion. ou en camion longue distance. Il y a plusieurs plateformes de seconde main qui existent, de troc entre voisins aussi, des plateformes de reconditionnés. Aujourd'hui, on peut trouver énormément de choses en occasion, du téléphone au meuble en passant par des vêtements. Et souvent, c'est moins cher. Donc en résumé, si je dois résumer les 5 règles d'or du shopping écolo, c'est de regrouper Ausha pour éviter les livraisons inutiles, d'opter pour la livraison en point relais, plutôt qu'à domicile, d'éviter la livraison express, sauf urgence bien sûr, aller en magasin à pied ou en transport si c'est possible, et privilégier l'occasion et le reconditionner au neuf. Bref, il n'y a pas de solution miracle. Mais on peut vraiment réduire notre impact en changeant quelques habitudes. Est-ce que vous, vous avez d'autres astuces pour faire du shopping écolo ? Je suis curieux, dites-le moi en commentaire. Merci d'avoir écouté cet épisode, j'espère que vous avez appris des choses. Je vous dis à la semaine prochaine, à lundi prochain pour un nouvel épisode. Et sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. Et comme les derniers épisodes, je vous propose de nous quitter en musique. Allez, salut !

  • Speaker #1

    J'ai creusé, fouillé, comparé sans repère Promesses en l'air, ouvraient révolution J'ai soulevé chaque question De l'empreinte carbone, aussi de vie J'ai pesé les vrais messages où on les oublie La belle pub marketing malin Mais qui gagne vraiment sur le long de ce mâle Merci d'être là pour décoder Comparer 30 et 100 se faire berner A la prochaine pour d'autres duels entre greenwashing et vraies étincelles. Qui a gagné ? Qui a perdu ? L'environnement souvent confus. Je fais la lumière, je creuse à fond, et je viens pour d'autres questions. Alors maintenant, d'autres questions. Alors maintenant, t'as les cartes en main. La planète espère qu'on choisisse bien. On se retrouve pour un autre combat. Parce que l'écolo, c'est toi, c'est moi. Un duel, un choix, un match engagé. Qui l'emporte ? Qui va plier la lettre ? Je veux savoir Rendez-vous le moment de l'écharpe Merci d'être là pour décoder, comparer, trancher sans se faire berner, à la prochaine pour d'autres duels entre greenwashing et vrais étincelles. qui a gagné qui a perdu l'environnement et je viens

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