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Ecolo Ou Pas ?

Les bonnes nouvelles écolo du mois #1

Les bonnes nouvelles écolo du mois #1

17min |17/03/2025
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Ecolo Ou Pas ?

Les bonnes nouvelles écolo du mois #1

Les bonnes nouvelles écolo du mois #1

17min |17/03/2025
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Description

On en parle rarement, mais il y a des bonnes nouvelles pour la planète !


Ce mois-ci, on a des avancées qui redonnent espoir :


🦫 Des castors ingénieurs qui construisent un barrage en Tchéquie et font économiser de l’argent 💰

🐟 Les moules reviennent dans la Seine – une preuve que l’eau s’améliore !

💧 Les nappes phréatiques en meilleure forme en France, enfin une bonne nouvelle sur l’eau !

🦩 Le grand retour des cigognes blanches, elles étaient en danger, elles prospèrent à nouveau !

❌ L’interdiction des PFAS (polluants éternels), une avancée majeure pour notre santé et l’environnement.

🚧 L’autoroute A69 suspendue… mais le gouvernement fait appel, donc affaire à suivre !


Comme quoi, il se passe aussi de belles choses pour l’écologie !


SOURCES :

Les castors et le barrage en Tchéquie → Article de The Guardian, étude de l’Université de Prague.

Le retour des moules dans la Seine → Données de l’Agence de l’eau Seine-Normandie.

Les nappes phréatiques en France → Rapport du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), mars 2025.

L’évolution des cigognes blanches → Études de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux).

L’interdiction des PFAS → Annonce officielle du Parlement Européen, décret français 2025.

L’autoroute A69 suspendue → Décision du tribunal administratif de Toulouse, communiqué du gouvernement.


Vous pouvez me suivre via les réseaux :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à vous les éco-curieux et les éco-curieuses ! C'est votre corbeau préféré, toujours perché sur ma branche de l'info verte, prêt à vous balancer des pépites écolos qui vous font redonner foi en l'humanité, ou au moins en la nature, parce qu'elle, franchement, elle gère ! Aujourd'hui, on parle des bonnes nouvelles du mois. Oui, parce que non, tout n'est pas foutu ! Au programme, nous allons parler de castors ingénieux, mais aussi des moules qui font leur comeback dans la Seine, ainsi que... que des nappes phréatiques en France qui sont au beau fixe et des cigognes blanches en force. On va aussi aborder les PFAS et l'arrêt de la construction de l'autoroute A69. Allez, c'est parti ! On commence avec nos nouveaux ingénieurs en travaux publics, les castors. En Tchéquie. des castors ont décidé de reprendre du service et de montrer que la nature sait faire les choses mieux que nous. A l'origine, un projet humain prévoyait la construction d'un barrage pour retenir l'eau et éviter la sécheresse dans une région sujette à des pénuries. Mais, surprise, les castors, eux, n'ont pas attendu les études de faisabilité et ont construit un barrage naturel, tout en bois et en planchage, qui a parfaitement rempli le rôle prévu pour l'ouvrage humain. Résultat, L'efficacité du barrage des castors a été telle que les autorités ont décidé de ne pas investir des millions d'euros dans une structure artificielle. Ce petit miracle de l'ingénierie animale a permis de stocker l'eau de façon optimale, favorisant la biodiversité locale tout en stabilisant le niveau des cours d'eau. Conclusion, les castors sont meilleurs en gestion budgétaire que certains politiciens. Et en plus, eux, ils bossent bénévolement. Pour le deuxième sujet, on plonge direct dans la Seine. Enfin, pas littéralement, hein, parce que les moules, ils sont de retour. Oui, les petites bestioles boudées par les amateurs de steak frites sont en train de recoloniser la Seine. Et ça, c'est un super indicateur de la qualité de l'eau qui s'améliore. Mais d'abord, pourquoi les moules avaient-elles disparu ? Eh bien, la réponse, elle est plutôt simple. Pollution et destruction de leur habitat. Pendant des décennies, la Seine a été un vrai cocktail p... toxiques à cause des rejets industriels, des eaux usées et des produits chimiques divers. Les moules, qui sont des filtreurs naturels, ne supportent pas une eau trop eau nuée. Quand elles disparaissent, c'est souvent le signe que l'environnement aquatique est en mauvais état. Et leur rôle dans l'écosystème alors ? Et bien, elles sont un peu comme les petits éboueurs des rivières. Une seule moule peut filtrer plusieurs litres d'eau par jour, en absorbant les particules en suspension et certaines toxines. Le retour C'est donc une excellente nouvelle. Cela veut dire que l'eau de la Seine est suffisamment propre pour qu'elle puisse survivre, même prospérer, et donc nettoyer encore plus ce milieu aquatique. Mais comment sait-on qu'elles sont de retour ? Eh bien, grâce aux observations des scientifiques et écologues qui suivent l'évolution de la faune aquatique. Des relevés ont montré une augmentation significative de la population de moules d'eau douce, preuve que les efforts de dépollution du fleuve commencent à porter leurs fruits. Pour le troisième sujet, accrochez-vous à vos gourdes car voici une nouvelle qui va vous faire sourire. L'énape phréatique française affiche une nette amélioration par rapport aux années précédentes. Après des niveaux préoccupants observés en janvier 2023, cette progression est une véritable bouffée d'air frais. Cette amélioration est en grande partie due à des précipitations abondantes survenues à l'automne 2024. Des épisodes de fortes pluies, on s'en souvient, notamment en octobre. ont contribué à recharger efficacement les nappes. Cependant, cette embellie n'est pas uniforme sur tout le territoire français. Certaines régions tirent mieux leur épingle du jeu que d'autres. Dans les régions positives, le sud-est de la France, par exemple. Dans cette région, la qualité de l'eau des rivières et des nappes souterraines s'est globalement améliorée. Près de 48% des cours d'eau y sont désormais en bon état écologique, avec des améliorations notables dans les zones montagneuses. Dans les régions négatives... Eh bien, il y a par exemple les Pyrénées-Orientales. Malgré un été 2024 maussade et pluvieux dans certaines régions, les Pyrénées-Orientales ont enregistré moins de 300 mm de pluie sur 12 mois, entraînant une sécheresse des sols et des nappes réeltiques. En somme, si la tendance générale est à l'amélioration, certaines régions continuent de faire face à des défis hydrologiques. Il est essentiel de poursuivre les efforts de gestion durable de l'eau pour assurer une répartition. équilibrée de cette ressource précieuse sur l'ensemble du territoire. Pour le quatrième sujet, on va parler cigognes blanches. Si vous pensiez que les cigognes ne servaient qu'à livrer des bébés, et accessoirement à faire de magnifiques photos à Instagram en Alsace, eh bien détrompez-vous, leur population est en forte augmentation en France. Ces oiseaux reviennent en force grâce à la restauration de leur habitat et à une meilleure protection des zones humides. De quoi redonner un peu d'espoir aux amoureux de la biodiversité. et aux amateurs de symbolisme poétique. Si on revient un peu sur l'évolution du nombre de cigognes blanches en France, en 2020, il y avait environ 1600 couples nicheurs qui étaient recensés. Ce chiffre, il est passé à 2400 couples en 2017, et en 2020, on comptait environ 4500 couples nicheurs. Donc, cette progression témoigne d'une dynamique positive et d'une recolonisation réussie de l'ensemble du territoire français. Plusieurs facteurs ont contribué au déclin des populations de cigognes blanches. La destruction des habitats, la disparition des zones humides et des marais essentiels pour leur alimentation et leur reproduction a fortement impacté leur nombre. Il y a eu aussi la pollution, l'utilisation intensive de pesticides et autres produits chimiques a réduit la disponibilité de leurs proies et affecté leur santé, mais aussi l'électrocution, et oui, les collisions. avec les lignes électriques ont également été une cause significative de mortalité. Les raisons de l'augmentation actuelle sont nombreuses. Elles sont liées à des mesures qui ont favorisé le retour des cigognes blancs. Les programmes de réintroduction, déjà. Des initiatives ont été mises en place pour réintroduire ces oiseaux dans des zones propices. La protection des habitats, et oui, la protection, la préservation et la restauration des zones humides ont offert des sites de nidification adaptés. Et puis la sensibilisation, une meilleure prise de conscience publique, a conduit à des actions en faveur de leur protection. Les cigognes blanches nichent désormais dans diverses régions françaises. En Alsace, historiquement liée à la cigogne, cette région reste un bastion important pour l'espèce. Mais aussi les marais de Brouage en Charente-Maritime. Depuis 1978, ce site est un lieu majeur de reproduction pour les cigognes blancs. Et le domaine des oiseaux, en Ariège, ce parc. ornithologique accueille également des cigognes blanches avec environ 25 individus sédentaires. Grâce à une capacité de dispersion notable, la cigogne blanche est désormais présente comme espèce nicheuse dans toutes les régions de France, bien qu'elles soient encore rares sur une grande partie du territoire. Elle est actuellement en phase de recolonisation de l'ensemble du pays. En somme, le retour en force des cigognes blanches en France est une excellente nouvelle pour la biodiversité et un symbole d'espoir pour la croissance. conservation des espèces. Abordons maintenant le cinquième sujet, l'adieu au PFAS. Vous savez, ces polluants éternels qui sont partout, du revêtement anti-adhésif de votre poêle jusqu'aux vêtements imperméables, et qui comme leur nom l'indique, ne veulent jamais partir ? Eh bien, bonne nouvelle, l'Europe a décidé d'interdire leur production et leur utilisation. C'est une avancée majeure pour notre santé et celle de l'environnement. Alors oui, Votre poil accrochera peut-être un peu plus, mais au moins vos reins vous remercieront. Alors, qu'est-ce que c'est l'épée face au juste ? C'est une famille de composés chimiques utilisés depuis les années 1950 pour leurs propriétés résistantes à la chaleur, à l'eau et aux graisses. On les retrouve dans une multitude de produits du quotidien, tels que les textiles, les vêtements imperméables, les tapinis, les meubles résistants aux taches, les ustensiles de cuisine, si on en parle beaucoup, comme les... les poils antiadhésives, les emballages alimentaires comme les papiers et cartons résistants à la graisse, dans certains cosmétiques, certains produits de beauté, et ils sont utilisés dans les mousses anti-incendie, notamment dans les aéroports et les bases militaires. Alors, pourquoi les interdire ? Eh bien, les PFAS sont surnommés les polluants éternels en raison de leur persistance dans l'environnement et leur accumulation dans les organismes vivants. Leur effet néfaste inclut par exemple, sur la santé humaine, Une exposition associée à des risques accrus de cancer, de perturbations hormonales, des troubles du système immunitaire et des problèmes de fertilité. Et dans l'environnement, on a une contamination des sols, des eaux souterraines et des écosystèmes aquatiques qui affectent la faune et la flore. En France, on a mis en place une interdiction des PFAS qui impacte notamment l'industrie de la mode qui les utilisait pour rendre les textiles imperméables ou résistants aux tâches. Dans l'Union Européenne, La Commission européenne prévoit de proposer une interdiction des PFAS dans les produits de consommation, tout en conservant des exceptions dans certaines applications industrielles essentielles. Des recherches récentes ont montré que les PFAS et les microplastiques, lorsqu'ils sont combinés, deviennent significativement plus toxiques, affectant la faune aquatique et potentiellement la santé humaine. L'introduction des PFAS marque une avancée significative vers la réduction de l'exposition à ces substances nocives. Bien que cela pose des défis pour certaines industries, notamment en termes de recherche d'alternatives sûres et efficaces, les bénéfices pour la santé publique et l'environnement sont indéniables. Sixième et dernier sujet, l'arrêt de la construction de l'autoroute A69. Imaginez une autoroute qui fait des bars, des opposants perchés dans les arbres et des décisions de justice qui tombent comme des feuilles en automne. Non, ce n'est pas un scénario de film engagé, mais bien la réalité autour de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Ce projet controversé a récemment été stoppé par la justice, mais l'État ne compte pas en rester là. L'autoroute A69 est censée relier Toulouse à Castres, avec pour objectif de désenclaver le sud du Tarn. Cependant, dès son annonce, le projet a suscité une vive opposition de la part des écologistes et des riverains. Les critiques pointent notamment l'impact environnemental avec la destruction de zones humides, de terres agricoles et d'écosystèmes, d'autant plus que la route nationale actuelle n'est pas, elle, saturée. Les opérations de déboisement ont été menées. malgré la résistance des militants écologistes. Des zones à défendre, donc des ZAD, ont été établies, notamment à Verveil, où les militants ont occupé des arbres pour empêcher leur abattage. En octobre 2024, une opération de démantèlement de la dernière ZAD a conduit à 15 interpellations. Le 27 février 2025, le tribunal administratif de Toulouse a annulé l'autorisation environnementale du projet, jugeant que celui-ci ne présentait pas de raison inférieure. impérative d'intérêt public majeur justifiant les atteintes aux espèces protégées. Cette décision a entraîné l'arrêt immédiat du chantier, considéré alors comme illégal. Cependant, l'État a rapidement annoncé son intention de faire appel de cette décision. Le gouvernement a également demandé un sursis à exécution afin de reprendre les travaux, arguant que 45% des terrassements étaient déjà réalisés et 70% des ouvrages d'art construits. Les autorités mettent en avant l'importance du projet pour le désenclavement de la région et le développement économique local. Personnellement, la raison qui est apportée, qui est que l'autoroute, ou une grosse partie en tout cas de cette autoroute, a déjà été construite, que du coup, autant la finir, d'un point de vue environnemental, ça ne tient pas la route. Ce n'est pas parce que 70% des zones ont peut-être été détruites que du coup les 30% doivent naître obligatoirement. Les opposants au projet se réjouissent de la décision judiciaire. la qualifiant de victoire historique pour l'environnement. Ils restent toutefois vigilants face à l'appel du gouvernement et continuent de plaider pour des alternatives plus respectueuses de l'environnement, comme l'amélioration des infrastructures existantes ou le développement des transports en commun. De leur côté, les partisans du projet, notamment certains élus locaux et acteurs économiques, expriment leur inquiétude quant aux retombées économiques et à l'attractivité du territoire en l'absence de cette infrastructure. Ils espèrent que l'appel permettra de relancer le chantier dans les meilleurs délais. Le feuilleton de l'autoroute A69 est donc loin d'être terminé. Et il faudra suivre attentivement les prochaines décisions justicières et politiques pour connaître l'issue de ce dossier épineux. Voilà, c'était votre dose de Bonnes Nouvelles Écolos du mois. Comme quoi, non, tout n'est pas foutu. On avance petit à petit, à coups de castors ingénieurs, de moules filtrantes et de cigognes heureuses. C'est la première fois que je fais un épisode sur les Bonnes Nouvelles Environnementales. Si cet épisode vous a plu, Si vous vous intéressez, partagez-le, parlez-en autour de vous et continuez à faire votre part. Et si ça vous a plu, surtout si ça vous a plu, n'hésitez pas à évaluer le podcast, mettez 5 étoiles. Merci d'avoir écouté École ou pas et on se retrouve le mois prochain pour d'autres bonnes nouvelles. Avec un peu d'ironie évidemment. Et comme chaque épisode, on termine cela en chanson. Allez, salut !

  • Speaker #1

    Yo, écoute ça, c'est le temps d'agir Les bonnes nouvelles sont là pour jaillir Des forêts qu'on replante, des mers qu'on protège Un futur en vert, on tourne la page Les jeunes sont chauds, les anciens captent Les gaulons, j'y sais plus qu'un mâle C'est chaque jour, chaque choix qu'on fait, une planète en baie, une planète en miettes. On lève le poids, on garde l'espoir, c'est nous l'avenir, on est l'histoire. Un monde plus clean, plus fort,

  • Speaker #2

    plus bon, et plus bon,

  • Speaker #1

    plus chiant. Moi, mon plastique, plus d'organique. Des rues en vrai, c'est automatique L'énergie propre, les esprits changent Fini le blabla, on passe à l'anatacte Pas de retour arrière, c'est maintenant On plante des graines dans tous les camps Des actions fortes, des rêves grands Venu le 25, on avance ensemble

  • Speaker #2

    La base,

  • Speaker #1

    la vie en l'air de Des actions fortes, des rêves grands. 29.5, on avance ensemble.

Description

On en parle rarement, mais il y a des bonnes nouvelles pour la planète !


Ce mois-ci, on a des avancées qui redonnent espoir :


🦫 Des castors ingénieurs qui construisent un barrage en Tchéquie et font économiser de l’argent 💰

🐟 Les moules reviennent dans la Seine – une preuve que l’eau s’améliore !

💧 Les nappes phréatiques en meilleure forme en France, enfin une bonne nouvelle sur l’eau !

🦩 Le grand retour des cigognes blanches, elles étaient en danger, elles prospèrent à nouveau !

❌ L’interdiction des PFAS (polluants éternels), une avancée majeure pour notre santé et l’environnement.

🚧 L’autoroute A69 suspendue… mais le gouvernement fait appel, donc affaire à suivre !


Comme quoi, il se passe aussi de belles choses pour l’écologie !


SOURCES :

Les castors et le barrage en Tchéquie → Article de The Guardian, étude de l’Université de Prague.

Le retour des moules dans la Seine → Données de l’Agence de l’eau Seine-Normandie.

Les nappes phréatiques en France → Rapport du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), mars 2025.

L’évolution des cigognes blanches → Études de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux).

L’interdiction des PFAS → Annonce officielle du Parlement Européen, décret français 2025.

L’autoroute A69 suspendue → Décision du tribunal administratif de Toulouse, communiqué du gouvernement.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à vous les éco-curieux et les éco-curieuses ! C'est votre corbeau préféré, toujours perché sur ma branche de l'info verte, prêt à vous balancer des pépites écolos qui vous font redonner foi en l'humanité, ou au moins en la nature, parce qu'elle, franchement, elle gère ! Aujourd'hui, on parle des bonnes nouvelles du mois. Oui, parce que non, tout n'est pas foutu ! Au programme, nous allons parler de castors ingénieux, mais aussi des moules qui font leur comeback dans la Seine, ainsi que... que des nappes phréatiques en France qui sont au beau fixe et des cigognes blanches en force. On va aussi aborder les PFAS et l'arrêt de la construction de l'autoroute A69. Allez, c'est parti ! On commence avec nos nouveaux ingénieurs en travaux publics, les castors. En Tchéquie. des castors ont décidé de reprendre du service et de montrer que la nature sait faire les choses mieux que nous. A l'origine, un projet humain prévoyait la construction d'un barrage pour retenir l'eau et éviter la sécheresse dans une région sujette à des pénuries. Mais, surprise, les castors, eux, n'ont pas attendu les études de faisabilité et ont construit un barrage naturel, tout en bois et en planchage, qui a parfaitement rempli le rôle prévu pour l'ouvrage humain. Résultat, L'efficacité du barrage des castors a été telle que les autorités ont décidé de ne pas investir des millions d'euros dans une structure artificielle. Ce petit miracle de l'ingénierie animale a permis de stocker l'eau de façon optimale, favorisant la biodiversité locale tout en stabilisant le niveau des cours d'eau. Conclusion, les castors sont meilleurs en gestion budgétaire que certains politiciens. Et en plus, eux, ils bossent bénévolement. Pour le deuxième sujet, on plonge direct dans la Seine. Enfin, pas littéralement, hein, parce que les moules, ils sont de retour. Oui, les petites bestioles boudées par les amateurs de steak frites sont en train de recoloniser la Seine. Et ça, c'est un super indicateur de la qualité de l'eau qui s'améliore. Mais d'abord, pourquoi les moules avaient-elles disparu ? Eh bien, la réponse, elle est plutôt simple. Pollution et destruction de leur habitat. Pendant des décennies, la Seine a été un vrai cocktail p... toxiques à cause des rejets industriels, des eaux usées et des produits chimiques divers. Les moules, qui sont des filtreurs naturels, ne supportent pas une eau trop eau nuée. Quand elles disparaissent, c'est souvent le signe que l'environnement aquatique est en mauvais état. Et leur rôle dans l'écosystème alors ? Et bien, elles sont un peu comme les petits éboueurs des rivières. Une seule moule peut filtrer plusieurs litres d'eau par jour, en absorbant les particules en suspension et certaines toxines. Le retour C'est donc une excellente nouvelle. Cela veut dire que l'eau de la Seine est suffisamment propre pour qu'elle puisse survivre, même prospérer, et donc nettoyer encore plus ce milieu aquatique. Mais comment sait-on qu'elles sont de retour ? Eh bien, grâce aux observations des scientifiques et écologues qui suivent l'évolution de la faune aquatique. Des relevés ont montré une augmentation significative de la population de moules d'eau douce, preuve que les efforts de dépollution du fleuve commencent à porter leurs fruits. Pour le troisième sujet, accrochez-vous à vos gourdes car voici une nouvelle qui va vous faire sourire. L'énape phréatique française affiche une nette amélioration par rapport aux années précédentes. Après des niveaux préoccupants observés en janvier 2023, cette progression est une véritable bouffée d'air frais. Cette amélioration est en grande partie due à des précipitations abondantes survenues à l'automne 2024. Des épisodes de fortes pluies, on s'en souvient, notamment en octobre. ont contribué à recharger efficacement les nappes. Cependant, cette embellie n'est pas uniforme sur tout le territoire français. Certaines régions tirent mieux leur épingle du jeu que d'autres. Dans les régions positives, le sud-est de la France, par exemple. Dans cette région, la qualité de l'eau des rivières et des nappes souterraines s'est globalement améliorée. Près de 48% des cours d'eau y sont désormais en bon état écologique, avec des améliorations notables dans les zones montagneuses. Dans les régions négatives... Eh bien, il y a par exemple les Pyrénées-Orientales. Malgré un été 2024 maussade et pluvieux dans certaines régions, les Pyrénées-Orientales ont enregistré moins de 300 mm de pluie sur 12 mois, entraînant une sécheresse des sols et des nappes réeltiques. En somme, si la tendance générale est à l'amélioration, certaines régions continuent de faire face à des défis hydrologiques. Il est essentiel de poursuivre les efforts de gestion durable de l'eau pour assurer une répartition. équilibrée de cette ressource précieuse sur l'ensemble du territoire. Pour le quatrième sujet, on va parler cigognes blanches. Si vous pensiez que les cigognes ne servaient qu'à livrer des bébés, et accessoirement à faire de magnifiques photos à Instagram en Alsace, eh bien détrompez-vous, leur population est en forte augmentation en France. Ces oiseaux reviennent en force grâce à la restauration de leur habitat et à une meilleure protection des zones humides. De quoi redonner un peu d'espoir aux amoureux de la biodiversité. et aux amateurs de symbolisme poétique. Si on revient un peu sur l'évolution du nombre de cigognes blanches en France, en 2020, il y avait environ 1600 couples nicheurs qui étaient recensés. Ce chiffre, il est passé à 2400 couples en 2017, et en 2020, on comptait environ 4500 couples nicheurs. Donc, cette progression témoigne d'une dynamique positive et d'une recolonisation réussie de l'ensemble du territoire français. Plusieurs facteurs ont contribué au déclin des populations de cigognes blanches. La destruction des habitats, la disparition des zones humides et des marais essentiels pour leur alimentation et leur reproduction a fortement impacté leur nombre. Il y a eu aussi la pollution, l'utilisation intensive de pesticides et autres produits chimiques a réduit la disponibilité de leurs proies et affecté leur santé, mais aussi l'électrocution, et oui, les collisions. avec les lignes électriques ont également été une cause significative de mortalité. Les raisons de l'augmentation actuelle sont nombreuses. Elles sont liées à des mesures qui ont favorisé le retour des cigognes blancs. Les programmes de réintroduction, déjà. Des initiatives ont été mises en place pour réintroduire ces oiseaux dans des zones propices. La protection des habitats, et oui, la protection, la préservation et la restauration des zones humides ont offert des sites de nidification adaptés. Et puis la sensibilisation, une meilleure prise de conscience publique, a conduit à des actions en faveur de leur protection. Les cigognes blanches nichent désormais dans diverses régions françaises. En Alsace, historiquement liée à la cigogne, cette région reste un bastion important pour l'espèce. Mais aussi les marais de Brouage en Charente-Maritime. Depuis 1978, ce site est un lieu majeur de reproduction pour les cigognes blancs. Et le domaine des oiseaux, en Ariège, ce parc. ornithologique accueille également des cigognes blanches avec environ 25 individus sédentaires. Grâce à une capacité de dispersion notable, la cigogne blanche est désormais présente comme espèce nicheuse dans toutes les régions de France, bien qu'elles soient encore rares sur une grande partie du territoire. Elle est actuellement en phase de recolonisation de l'ensemble du pays. En somme, le retour en force des cigognes blanches en France est une excellente nouvelle pour la biodiversité et un symbole d'espoir pour la croissance. conservation des espèces. Abordons maintenant le cinquième sujet, l'adieu au PFAS. Vous savez, ces polluants éternels qui sont partout, du revêtement anti-adhésif de votre poêle jusqu'aux vêtements imperméables, et qui comme leur nom l'indique, ne veulent jamais partir ? Eh bien, bonne nouvelle, l'Europe a décidé d'interdire leur production et leur utilisation. C'est une avancée majeure pour notre santé et celle de l'environnement. Alors oui, Votre poil accrochera peut-être un peu plus, mais au moins vos reins vous remercieront. Alors, qu'est-ce que c'est l'épée face au juste ? C'est une famille de composés chimiques utilisés depuis les années 1950 pour leurs propriétés résistantes à la chaleur, à l'eau et aux graisses. On les retrouve dans une multitude de produits du quotidien, tels que les textiles, les vêtements imperméables, les tapinis, les meubles résistants aux taches, les ustensiles de cuisine, si on en parle beaucoup, comme les... les poils antiadhésives, les emballages alimentaires comme les papiers et cartons résistants à la graisse, dans certains cosmétiques, certains produits de beauté, et ils sont utilisés dans les mousses anti-incendie, notamment dans les aéroports et les bases militaires. Alors, pourquoi les interdire ? Eh bien, les PFAS sont surnommés les polluants éternels en raison de leur persistance dans l'environnement et leur accumulation dans les organismes vivants. Leur effet néfaste inclut par exemple, sur la santé humaine, Une exposition associée à des risques accrus de cancer, de perturbations hormonales, des troubles du système immunitaire et des problèmes de fertilité. Et dans l'environnement, on a une contamination des sols, des eaux souterraines et des écosystèmes aquatiques qui affectent la faune et la flore. En France, on a mis en place une interdiction des PFAS qui impacte notamment l'industrie de la mode qui les utilisait pour rendre les textiles imperméables ou résistants aux tâches. Dans l'Union Européenne, La Commission européenne prévoit de proposer une interdiction des PFAS dans les produits de consommation, tout en conservant des exceptions dans certaines applications industrielles essentielles. Des recherches récentes ont montré que les PFAS et les microplastiques, lorsqu'ils sont combinés, deviennent significativement plus toxiques, affectant la faune aquatique et potentiellement la santé humaine. L'introduction des PFAS marque une avancée significative vers la réduction de l'exposition à ces substances nocives. Bien que cela pose des défis pour certaines industries, notamment en termes de recherche d'alternatives sûres et efficaces, les bénéfices pour la santé publique et l'environnement sont indéniables. Sixième et dernier sujet, l'arrêt de la construction de l'autoroute A69. Imaginez une autoroute qui fait des bars, des opposants perchés dans les arbres et des décisions de justice qui tombent comme des feuilles en automne. Non, ce n'est pas un scénario de film engagé, mais bien la réalité autour de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Ce projet controversé a récemment été stoppé par la justice, mais l'État ne compte pas en rester là. L'autoroute A69 est censée relier Toulouse à Castres, avec pour objectif de désenclaver le sud du Tarn. Cependant, dès son annonce, le projet a suscité une vive opposition de la part des écologistes et des riverains. Les critiques pointent notamment l'impact environnemental avec la destruction de zones humides, de terres agricoles et d'écosystèmes, d'autant plus que la route nationale actuelle n'est pas, elle, saturée. Les opérations de déboisement ont été menées. malgré la résistance des militants écologistes. Des zones à défendre, donc des ZAD, ont été établies, notamment à Verveil, où les militants ont occupé des arbres pour empêcher leur abattage. En octobre 2024, une opération de démantèlement de la dernière ZAD a conduit à 15 interpellations. Le 27 février 2025, le tribunal administratif de Toulouse a annulé l'autorisation environnementale du projet, jugeant que celui-ci ne présentait pas de raison inférieure. impérative d'intérêt public majeur justifiant les atteintes aux espèces protégées. Cette décision a entraîné l'arrêt immédiat du chantier, considéré alors comme illégal. Cependant, l'État a rapidement annoncé son intention de faire appel de cette décision. Le gouvernement a également demandé un sursis à exécution afin de reprendre les travaux, arguant que 45% des terrassements étaient déjà réalisés et 70% des ouvrages d'art construits. Les autorités mettent en avant l'importance du projet pour le désenclavement de la région et le développement économique local. Personnellement, la raison qui est apportée, qui est que l'autoroute, ou une grosse partie en tout cas de cette autoroute, a déjà été construite, que du coup, autant la finir, d'un point de vue environnemental, ça ne tient pas la route. Ce n'est pas parce que 70% des zones ont peut-être été détruites que du coup les 30% doivent naître obligatoirement. Les opposants au projet se réjouissent de la décision judiciaire. la qualifiant de victoire historique pour l'environnement. Ils restent toutefois vigilants face à l'appel du gouvernement et continuent de plaider pour des alternatives plus respectueuses de l'environnement, comme l'amélioration des infrastructures existantes ou le développement des transports en commun. De leur côté, les partisans du projet, notamment certains élus locaux et acteurs économiques, expriment leur inquiétude quant aux retombées économiques et à l'attractivité du territoire en l'absence de cette infrastructure. Ils espèrent que l'appel permettra de relancer le chantier dans les meilleurs délais. Le feuilleton de l'autoroute A69 est donc loin d'être terminé. Et il faudra suivre attentivement les prochaines décisions justicières et politiques pour connaître l'issue de ce dossier épineux. Voilà, c'était votre dose de Bonnes Nouvelles Écolos du mois. Comme quoi, non, tout n'est pas foutu. On avance petit à petit, à coups de castors ingénieurs, de moules filtrantes et de cigognes heureuses. C'est la première fois que je fais un épisode sur les Bonnes Nouvelles Environnementales. Si cet épisode vous a plu, Si vous vous intéressez, partagez-le, parlez-en autour de vous et continuez à faire votre part. Et si ça vous a plu, surtout si ça vous a plu, n'hésitez pas à évaluer le podcast, mettez 5 étoiles. Merci d'avoir écouté École ou pas et on se retrouve le mois prochain pour d'autres bonnes nouvelles. Avec un peu d'ironie évidemment. Et comme chaque épisode, on termine cela en chanson. Allez, salut !

  • Speaker #1

    Yo, écoute ça, c'est le temps d'agir Les bonnes nouvelles sont là pour jaillir Des forêts qu'on replante, des mers qu'on protège Un futur en vert, on tourne la page Les jeunes sont chauds, les anciens captent Les gaulons, j'y sais plus qu'un mâle C'est chaque jour, chaque choix qu'on fait, une planète en baie, une planète en miettes. On lève le poids, on garde l'espoir, c'est nous l'avenir, on est l'histoire. Un monde plus clean, plus fort,

  • Speaker #2

    plus bon, et plus bon,

  • Speaker #1

    plus chiant. Moi, mon plastique, plus d'organique. Des rues en vrai, c'est automatique L'énergie propre, les esprits changent Fini le blabla, on passe à l'anatacte Pas de retour arrière, c'est maintenant On plante des graines dans tous les camps Des actions fortes, des rêves grands Venu le 25, on avance ensemble

  • Speaker #2

    La base,

  • Speaker #1

    la vie en l'air de Des actions fortes, des rêves grands. 29.5, on avance ensemble.

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Description

On en parle rarement, mais il y a des bonnes nouvelles pour la planète !


Ce mois-ci, on a des avancées qui redonnent espoir :


🦫 Des castors ingénieurs qui construisent un barrage en Tchéquie et font économiser de l’argent 💰

🐟 Les moules reviennent dans la Seine – une preuve que l’eau s’améliore !

💧 Les nappes phréatiques en meilleure forme en France, enfin une bonne nouvelle sur l’eau !

🦩 Le grand retour des cigognes blanches, elles étaient en danger, elles prospèrent à nouveau !

❌ L’interdiction des PFAS (polluants éternels), une avancée majeure pour notre santé et l’environnement.

🚧 L’autoroute A69 suspendue… mais le gouvernement fait appel, donc affaire à suivre !


Comme quoi, il se passe aussi de belles choses pour l’écologie !


SOURCES :

Les castors et le barrage en Tchéquie → Article de The Guardian, étude de l’Université de Prague.

Le retour des moules dans la Seine → Données de l’Agence de l’eau Seine-Normandie.

Les nappes phréatiques en France → Rapport du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), mars 2025.

L’évolution des cigognes blanches → Études de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux).

L’interdiction des PFAS → Annonce officielle du Parlement Européen, décret français 2025.

L’autoroute A69 suspendue → Décision du tribunal administratif de Toulouse, communiqué du gouvernement.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à vous les éco-curieux et les éco-curieuses ! C'est votre corbeau préféré, toujours perché sur ma branche de l'info verte, prêt à vous balancer des pépites écolos qui vous font redonner foi en l'humanité, ou au moins en la nature, parce qu'elle, franchement, elle gère ! Aujourd'hui, on parle des bonnes nouvelles du mois. Oui, parce que non, tout n'est pas foutu ! Au programme, nous allons parler de castors ingénieux, mais aussi des moules qui font leur comeback dans la Seine, ainsi que... que des nappes phréatiques en France qui sont au beau fixe et des cigognes blanches en force. On va aussi aborder les PFAS et l'arrêt de la construction de l'autoroute A69. Allez, c'est parti ! On commence avec nos nouveaux ingénieurs en travaux publics, les castors. En Tchéquie. des castors ont décidé de reprendre du service et de montrer que la nature sait faire les choses mieux que nous. A l'origine, un projet humain prévoyait la construction d'un barrage pour retenir l'eau et éviter la sécheresse dans une région sujette à des pénuries. Mais, surprise, les castors, eux, n'ont pas attendu les études de faisabilité et ont construit un barrage naturel, tout en bois et en planchage, qui a parfaitement rempli le rôle prévu pour l'ouvrage humain. Résultat, L'efficacité du barrage des castors a été telle que les autorités ont décidé de ne pas investir des millions d'euros dans une structure artificielle. Ce petit miracle de l'ingénierie animale a permis de stocker l'eau de façon optimale, favorisant la biodiversité locale tout en stabilisant le niveau des cours d'eau. Conclusion, les castors sont meilleurs en gestion budgétaire que certains politiciens. Et en plus, eux, ils bossent bénévolement. Pour le deuxième sujet, on plonge direct dans la Seine. Enfin, pas littéralement, hein, parce que les moules, ils sont de retour. Oui, les petites bestioles boudées par les amateurs de steak frites sont en train de recoloniser la Seine. Et ça, c'est un super indicateur de la qualité de l'eau qui s'améliore. Mais d'abord, pourquoi les moules avaient-elles disparu ? Eh bien, la réponse, elle est plutôt simple. Pollution et destruction de leur habitat. Pendant des décennies, la Seine a été un vrai cocktail p... toxiques à cause des rejets industriels, des eaux usées et des produits chimiques divers. Les moules, qui sont des filtreurs naturels, ne supportent pas une eau trop eau nuée. Quand elles disparaissent, c'est souvent le signe que l'environnement aquatique est en mauvais état. Et leur rôle dans l'écosystème alors ? Et bien, elles sont un peu comme les petits éboueurs des rivières. Une seule moule peut filtrer plusieurs litres d'eau par jour, en absorbant les particules en suspension et certaines toxines. Le retour C'est donc une excellente nouvelle. Cela veut dire que l'eau de la Seine est suffisamment propre pour qu'elle puisse survivre, même prospérer, et donc nettoyer encore plus ce milieu aquatique. Mais comment sait-on qu'elles sont de retour ? Eh bien, grâce aux observations des scientifiques et écologues qui suivent l'évolution de la faune aquatique. Des relevés ont montré une augmentation significative de la population de moules d'eau douce, preuve que les efforts de dépollution du fleuve commencent à porter leurs fruits. Pour le troisième sujet, accrochez-vous à vos gourdes car voici une nouvelle qui va vous faire sourire. L'énape phréatique française affiche une nette amélioration par rapport aux années précédentes. Après des niveaux préoccupants observés en janvier 2023, cette progression est une véritable bouffée d'air frais. Cette amélioration est en grande partie due à des précipitations abondantes survenues à l'automne 2024. Des épisodes de fortes pluies, on s'en souvient, notamment en octobre. ont contribué à recharger efficacement les nappes. Cependant, cette embellie n'est pas uniforme sur tout le territoire français. Certaines régions tirent mieux leur épingle du jeu que d'autres. Dans les régions positives, le sud-est de la France, par exemple. Dans cette région, la qualité de l'eau des rivières et des nappes souterraines s'est globalement améliorée. Près de 48% des cours d'eau y sont désormais en bon état écologique, avec des améliorations notables dans les zones montagneuses. Dans les régions négatives... Eh bien, il y a par exemple les Pyrénées-Orientales. Malgré un été 2024 maussade et pluvieux dans certaines régions, les Pyrénées-Orientales ont enregistré moins de 300 mm de pluie sur 12 mois, entraînant une sécheresse des sols et des nappes réeltiques. En somme, si la tendance générale est à l'amélioration, certaines régions continuent de faire face à des défis hydrologiques. Il est essentiel de poursuivre les efforts de gestion durable de l'eau pour assurer une répartition. équilibrée de cette ressource précieuse sur l'ensemble du territoire. Pour le quatrième sujet, on va parler cigognes blanches. Si vous pensiez que les cigognes ne servaient qu'à livrer des bébés, et accessoirement à faire de magnifiques photos à Instagram en Alsace, eh bien détrompez-vous, leur population est en forte augmentation en France. Ces oiseaux reviennent en force grâce à la restauration de leur habitat et à une meilleure protection des zones humides. De quoi redonner un peu d'espoir aux amoureux de la biodiversité. et aux amateurs de symbolisme poétique. Si on revient un peu sur l'évolution du nombre de cigognes blanches en France, en 2020, il y avait environ 1600 couples nicheurs qui étaient recensés. Ce chiffre, il est passé à 2400 couples en 2017, et en 2020, on comptait environ 4500 couples nicheurs. Donc, cette progression témoigne d'une dynamique positive et d'une recolonisation réussie de l'ensemble du territoire français. Plusieurs facteurs ont contribué au déclin des populations de cigognes blanches. La destruction des habitats, la disparition des zones humides et des marais essentiels pour leur alimentation et leur reproduction a fortement impacté leur nombre. Il y a eu aussi la pollution, l'utilisation intensive de pesticides et autres produits chimiques a réduit la disponibilité de leurs proies et affecté leur santé, mais aussi l'électrocution, et oui, les collisions. avec les lignes électriques ont également été une cause significative de mortalité. Les raisons de l'augmentation actuelle sont nombreuses. Elles sont liées à des mesures qui ont favorisé le retour des cigognes blancs. Les programmes de réintroduction, déjà. Des initiatives ont été mises en place pour réintroduire ces oiseaux dans des zones propices. La protection des habitats, et oui, la protection, la préservation et la restauration des zones humides ont offert des sites de nidification adaptés. Et puis la sensibilisation, une meilleure prise de conscience publique, a conduit à des actions en faveur de leur protection. Les cigognes blanches nichent désormais dans diverses régions françaises. En Alsace, historiquement liée à la cigogne, cette région reste un bastion important pour l'espèce. Mais aussi les marais de Brouage en Charente-Maritime. Depuis 1978, ce site est un lieu majeur de reproduction pour les cigognes blancs. Et le domaine des oiseaux, en Ariège, ce parc. ornithologique accueille également des cigognes blanches avec environ 25 individus sédentaires. Grâce à une capacité de dispersion notable, la cigogne blanche est désormais présente comme espèce nicheuse dans toutes les régions de France, bien qu'elles soient encore rares sur une grande partie du territoire. Elle est actuellement en phase de recolonisation de l'ensemble du pays. En somme, le retour en force des cigognes blanches en France est une excellente nouvelle pour la biodiversité et un symbole d'espoir pour la croissance. conservation des espèces. Abordons maintenant le cinquième sujet, l'adieu au PFAS. Vous savez, ces polluants éternels qui sont partout, du revêtement anti-adhésif de votre poêle jusqu'aux vêtements imperméables, et qui comme leur nom l'indique, ne veulent jamais partir ? Eh bien, bonne nouvelle, l'Europe a décidé d'interdire leur production et leur utilisation. C'est une avancée majeure pour notre santé et celle de l'environnement. Alors oui, Votre poil accrochera peut-être un peu plus, mais au moins vos reins vous remercieront. Alors, qu'est-ce que c'est l'épée face au juste ? C'est une famille de composés chimiques utilisés depuis les années 1950 pour leurs propriétés résistantes à la chaleur, à l'eau et aux graisses. On les retrouve dans une multitude de produits du quotidien, tels que les textiles, les vêtements imperméables, les tapinis, les meubles résistants aux taches, les ustensiles de cuisine, si on en parle beaucoup, comme les... les poils antiadhésives, les emballages alimentaires comme les papiers et cartons résistants à la graisse, dans certains cosmétiques, certains produits de beauté, et ils sont utilisés dans les mousses anti-incendie, notamment dans les aéroports et les bases militaires. Alors, pourquoi les interdire ? Eh bien, les PFAS sont surnommés les polluants éternels en raison de leur persistance dans l'environnement et leur accumulation dans les organismes vivants. Leur effet néfaste inclut par exemple, sur la santé humaine, Une exposition associée à des risques accrus de cancer, de perturbations hormonales, des troubles du système immunitaire et des problèmes de fertilité. Et dans l'environnement, on a une contamination des sols, des eaux souterraines et des écosystèmes aquatiques qui affectent la faune et la flore. En France, on a mis en place une interdiction des PFAS qui impacte notamment l'industrie de la mode qui les utilisait pour rendre les textiles imperméables ou résistants aux tâches. Dans l'Union Européenne, La Commission européenne prévoit de proposer une interdiction des PFAS dans les produits de consommation, tout en conservant des exceptions dans certaines applications industrielles essentielles. Des recherches récentes ont montré que les PFAS et les microplastiques, lorsqu'ils sont combinés, deviennent significativement plus toxiques, affectant la faune aquatique et potentiellement la santé humaine. L'introduction des PFAS marque une avancée significative vers la réduction de l'exposition à ces substances nocives. Bien que cela pose des défis pour certaines industries, notamment en termes de recherche d'alternatives sûres et efficaces, les bénéfices pour la santé publique et l'environnement sont indéniables. Sixième et dernier sujet, l'arrêt de la construction de l'autoroute A69. Imaginez une autoroute qui fait des bars, des opposants perchés dans les arbres et des décisions de justice qui tombent comme des feuilles en automne. Non, ce n'est pas un scénario de film engagé, mais bien la réalité autour de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Ce projet controversé a récemment été stoppé par la justice, mais l'État ne compte pas en rester là. L'autoroute A69 est censée relier Toulouse à Castres, avec pour objectif de désenclaver le sud du Tarn. Cependant, dès son annonce, le projet a suscité une vive opposition de la part des écologistes et des riverains. Les critiques pointent notamment l'impact environnemental avec la destruction de zones humides, de terres agricoles et d'écosystèmes, d'autant plus que la route nationale actuelle n'est pas, elle, saturée. Les opérations de déboisement ont été menées. malgré la résistance des militants écologistes. Des zones à défendre, donc des ZAD, ont été établies, notamment à Verveil, où les militants ont occupé des arbres pour empêcher leur abattage. En octobre 2024, une opération de démantèlement de la dernière ZAD a conduit à 15 interpellations. Le 27 février 2025, le tribunal administratif de Toulouse a annulé l'autorisation environnementale du projet, jugeant que celui-ci ne présentait pas de raison inférieure. impérative d'intérêt public majeur justifiant les atteintes aux espèces protégées. Cette décision a entraîné l'arrêt immédiat du chantier, considéré alors comme illégal. Cependant, l'État a rapidement annoncé son intention de faire appel de cette décision. Le gouvernement a également demandé un sursis à exécution afin de reprendre les travaux, arguant que 45% des terrassements étaient déjà réalisés et 70% des ouvrages d'art construits. Les autorités mettent en avant l'importance du projet pour le désenclavement de la région et le développement économique local. Personnellement, la raison qui est apportée, qui est que l'autoroute, ou une grosse partie en tout cas de cette autoroute, a déjà été construite, que du coup, autant la finir, d'un point de vue environnemental, ça ne tient pas la route. Ce n'est pas parce que 70% des zones ont peut-être été détruites que du coup les 30% doivent naître obligatoirement. Les opposants au projet se réjouissent de la décision judiciaire. la qualifiant de victoire historique pour l'environnement. Ils restent toutefois vigilants face à l'appel du gouvernement et continuent de plaider pour des alternatives plus respectueuses de l'environnement, comme l'amélioration des infrastructures existantes ou le développement des transports en commun. De leur côté, les partisans du projet, notamment certains élus locaux et acteurs économiques, expriment leur inquiétude quant aux retombées économiques et à l'attractivité du territoire en l'absence de cette infrastructure. Ils espèrent que l'appel permettra de relancer le chantier dans les meilleurs délais. Le feuilleton de l'autoroute A69 est donc loin d'être terminé. Et il faudra suivre attentivement les prochaines décisions justicières et politiques pour connaître l'issue de ce dossier épineux. Voilà, c'était votre dose de Bonnes Nouvelles Écolos du mois. Comme quoi, non, tout n'est pas foutu. On avance petit à petit, à coups de castors ingénieurs, de moules filtrantes et de cigognes heureuses. C'est la première fois que je fais un épisode sur les Bonnes Nouvelles Environnementales. Si cet épisode vous a plu, Si vous vous intéressez, partagez-le, parlez-en autour de vous et continuez à faire votre part. Et si ça vous a plu, surtout si ça vous a plu, n'hésitez pas à évaluer le podcast, mettez 5 étoiles. Merci d'avoir écouté École ou pas et on se retrouve le mois prochain pour d'autres bonnes nouvelles. Avec un peu d'ironie évidemment. Et comme chaque épisode, on termine cela en chanson. Allez, salut !

  • Speaker #1

    Yo, écoute ça, c'est le temps d'agir Les bonnes nouvelles sont là pour jaillir Des forêts qu'on replante, des mers qu'on protège Un futur en vert, on tourne la page Les jeunes sont chauds, les anciens captent Les gaulons, j'y sais plus qu'un mâle C'est chaque jour, chaque choix qu'on fait, une planète en baie, une planète en miettes. On lève le poids, on garde l'espoir, c'est nous l'avenir, on est l'histoire. Un monde plus clean, plus fort,

  • Speaker #2

    plus bon, et plus bon,

  • Speaker #1

    plus chiant. Moi, mon plastique, plus d'organique. Des rues en vrai, c'est automatique L'énergie propre, les esprits changent Fini le blabla, on passe à l'anatacte Pas de retour arrière, c'est maintenant On plante des graines dans tous les camps Des actions fortes, des rêves grands Venu le 25, on avance ensemble

  • Speaker #2

    La base,

  • Speaker #1

    la vie en l'air de Des actions fortes, des rêves grands. 29.5, on avance ensemble.

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On en parle rarement, mais il y a des bonnes nouvelles pour la planète !


Ce mois-ci, on a des avancées qui redonnent espoir :


🦫 Des castors ingénieurs qui construisent un barrage en Tchéquie et font économiser de l’argent 💰

🐟 Les moules reviennent dans la Seine – une preuve que l’eau s’améliore !

💧 Les nappes phréatiques en meilleure forme en France, enfin une bonne nouvelle sur l’eau !

🦩 Le grand retour des cigognes blanches, elles étaient en danger, elles prospèrent à nouveau !

❌ L’interdiction des PFAS (polluants éternels), une avancée majeure pour notre santé et l’environnement.

🚧 L’autoroute A69 suspendue… mais le gouvernement fait appel, donc affaire à suivre !


Comme quoi, il se passe aussi de belles choses pour l’écologie !


SOURCES :

Les castors et le barrage en Tchéquie → Article de The Guardian, étude de l’Université de Prague.

Le retour des moules dans la Seine → Données de l’Agence de l’eau Seine-Normandie.

Les nappes phréatiques en France → Rapport du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières), mars 2025.

L’évolution des cigognes blanches → Études de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux).

L’interdiction des PFAS → Annonce officielle du Parlement Européen, décret français 2025.

L’autoroute A69 suspendue → Décision du tribunal administratif de Toulouse, communiqué du gouvernement.


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  • Speaker #0

    Bonjour à vous les éco-curieux et les éco-curieuses ! C'est votre corbeau préféré, toujours perché sur ma branche de l'info verte, prêt à vous balancer des pépites écolos qui vous font redonner foi en l'humanité, ou au moins en la nature, parce qu'elle, franchement, elle gère ! Aujourd'hui, on parle des bonnes nouvelles du mois. Oui, parce que non, tout n'est pas foutu ! Au programme, nous allons parler de castors ingénieux, mais aussi des moules qui font leur comeback dans la Seine, ainsi que... que des nappes phréatiques en France qui sont au beau fixe et des cigognes blanches en force. On va aussi aborder les PFAS et l'arrêt de la construction de l'autoroute A69. Allez, c'est parti ! On commence avec nos nouveaux ingénieurs en travaux publics, les castors. En Tchéquie. des castors ont décidé de reprendre du service et de montrer que la nature sait faire les choses mieux que nous. A l'origine, un projet humain prévoyait la construction d'un barrage pour retenir l'eau et éviter la sécheresse dans une région sujette à des pénuries. Mais, surprise, les castors, eux, n'ont pas attendu les études de faisabilité et ont construit un barrage naturel, tout en bois et en planchage, qui a parfaitement rempli le rôle prévu pour l'ouvrage humain. Résultat, L'efficacité du barrage des castors a été telle que les autorités ont décidé de ne pas investir des millions d'euros dans une structure artificielle. Ce petit miracle de l'ingénierie animale a permis de stocker l'eau de façon optimale, favorisant la biodiversité locale tout en stabilisant le niveau des cours d'eau. Conclusion, les castors sont meilleurs en gestion budgétaire que certains politiciens. Et en plus, eux, ils bossent bénévolement. Pour le deuxième sujet, on plonge direct dans la Seine. Enfin, pas littéralement, hein, parce que les moules, ils sont de retour. Oui, les petites bestioles boudées par les amateurs de steak frites sont en train de recoloniser la Seine. Et ça, c'est un super indicateur de la qualité de l'eau qui s'améliore. Mais d'abord, pourquoi les moules avaient-elles disparu ? Eh bien, la réponse, elle est plutôt simple. Pollution et destruction de leur habitat. Pendant des décennies, la Seine a été un vrai cocktail p... toxiques à cause des rejets industriels, des eaux usées et des produits chimiques divers. Les moules, qui sont des filtreurs naturels, ne supportent pas une eau trop eau nuée. Quand elles disparaissent, c'est souvent le signe que l'environnement aquatique est en mauvais état. Et leur rôle dans l'écosystème alors ? Et bien, elles sont un peu comme les petits éboueurs des rivières. Une seule moule peut filtrer plusieurs litres d'eau par jour, en absorbant les particules en suspension et certaines toxines. Le retour C'est donc une excellente nouvelle. Cela veut dire que l'eau de la Seine est suffisamment propre pour qu'elle puisse survivre, même prospérer, et donc nettoyer encore plus ce milieu aquatique. Mais comment sait-on qu'elles sont de retour ? Eh bien, grâce aux observations des scientifiques et écologues qui suivent l'évolution de la faune aquatique. Des relevés ont montré une augmentation significative de la population de moules d'eau douce, preuve que les efforts de dépollution du fleuve commencent à porter leurs fruits. Pour le troisième sujet, accrochez-vous à vos gourdes car voici une nouvelle qui va vous faire sourire. L'énape phréatique française affiche une nette amélioration par rapport aux années précédentes. Après des niveaux préoccupants observés en janvier 2023, cette progression est une véritable bouffée d'air frais. Cette amélioration est en grande partie due à des précipitations abondantes survenues à l'automne 2024. Des épisodes de fortes pluies, on s'en souvient, notamment en octobre. ont contribué à recharger efficacement les nappes. Cependant, cette embellie n'est pas uniforme sur tout le territoire français. Certaines régions tirent mieux leur épingle du jeu que d'autres. Dans les régions positives, le sud-est de la France, par exemple. Dans cette région, la qualité de l'eau des rivières et des nappes souterraines s'est globalement améliorée. Près de 48% des cours d'eau y sont désormais en bon état écologique, avec des améliorations notables dans les zones montagneuses. Dans les régions négatives... Eh bien, il y a par exemple les Pyrénées-Orientales. Malgré un été 2024 maussade et pluvieux dans certaines régions, les Pyrénées-Orientales ont enregistré moins de 300 mm de pluie sur 12 mois, entraînant une sécheresse des sols et des nappes réeltiques. En somme, si la tendance générale est à l'amélioration, certaines régions continuent de faire face à des défis hydrologiques. Il est essentiel de poursuivre les efforts de gestion durable de l'eau pour assurer une répartition. équilibrée de cette ressource précieuse sur l'ensemble du territoire. Pour le quatrième sujet, on va parler cigognes blanches. Si vous pensiez que les cigognes ne servaient qu'à livrer des bébés, et accessoirement à faire de magnifiques photos à Instagram en Alsace, eh bien détrompez-vous, leur population est en forte augmentation en France. Ces oiseaux reviennent en force grâce à la restauration de leur habitat et à une meilleure protection des zones humides. De quoi redonner un peu d'espoir aux amoureux de la biodiversité. et aux amateurs de symbolisme poétique. Si on revient un peu sur l'évolution du nombre de cigognes blanches en France, en 2020, il y avait environ 1600 couples nicheurs qui étaient recensés. Ce chiffre, il est passé à 2400 couples en 2017, et en 2020, on comptait environ 4500 couples nicheurs. Donc, cette progression témoigne d'une dynamique positive et d'une recolonisation réussie de l'ensemble du territoire français. Plusieurs facteurs ont contribué au déclin des populations de cigognes blanches. La destruction des habitats, la disparition des zones humides et des marais essentiels pour leur alimentation et leur reproduction a fortement impacté leur nombre. Il y a eu aussi la pollution, l'utilisation intensive de pesticides et autres produits chimiques a réduit la disponibilité de leurs proies et affecté leur santé, mais aussi l'électrocution, et oui, les collisions. avec les lignes électriques ont également été une cause significative de mortalité. Les raisons de l'augmentation actuelle sont nombreuses. Elles sont liées à des mesures qui ont favorisé le retour des cigognes blancs. Les programmes de réintroduction, déjà. Des initiatives ont été mises en place pour réintroduire ces oiseaux dans des zones propices. La protection des habitats, et oui, la protection, la préservation et la restauration des zones humides ont offert des sites de nidification adaptés. Et puis la sensibilisation, une meilleure prise de conscience publique, a conduit à des actions en faveur de leur protection. Les cigognes blanches nichent désormais dans diverses régions françaises. En Alsace, historiquement liée à la cigogne, cette région reste un bastion important pour l'espèce. Mais aussi les marais de Brouage en Charente-Maritime. Depuis 1978, ce site est un lieu majeur de reproduction pour les cigognes blancs. Et le domaine des oiseaux, en Ariège, ce parc. ornithologique accueille également des cigognes blanches avec environ 25 individus sédentaires. Grâce à une capacité de dispersion notable, la cigogne blanche est désormais présente comme espèce nicheuse dans toutes les régions de France, bien qu'elles soient encore rares sur une grande partie du territoire. Elle est actuellement en phase de recolonisation de l'ensemble du pays. En somme, le retour en force des cigognes blanches en France est une excellente nouvelle pour la biodiversité et un symbole d'espoir pour la croissance. conservation des espèces. Abordons maintenant le cinquième sujet, l'adieu au PFAS. Vous savez, ces polluants éternels qui sont partout, du revêtement anti-adhésif de votre poêle jusqu'aux vêtements imperméables, et qui comme leur nom l'indique, ne veulent jamais partir ? Eh bien, bonne nouvelle, l'Europe a décidé d'interdire leur production et leur utilisation. C'est une avancée majeure pour notre santé et celle de l'environnement. Alors oui, Votre poil accrochera peut-être un peu plus, mais au moins vos reins vous remercieront. Alors, qu'est-ce que c'est l'épée face au juste ? C'est une famille de composés chimiques utilisés depuis les années 1950 pour leurs propriétés résistantes à la chaleur, à l'eau et aux graisses. On les retrouve dans une multitude de produits du quotidien, tels que les textiles, les vêtements imperméables, les tapinis, les meubles résistants aux taches, les ustensiles de cuisine, si on en parle beaucoup, comme les... les poils antiadhésives, les emballages alimentaires comme les papiers et cartons résistants à la graisse, dans certains cosmétiques, certains produits de beauté, et ils sont utilisés dans les mousses anti-incendie, notamment dans les aéroports et les bases militaires. Alors, pourquoi les interdire ? Eh bien, les PFAS sont surnommés les polluants éternels en raison de leur persistance dans l'environnement et leur accumulation dans les organismes vivants. Leur effet néfaste inclut par exemple, sur la santé humaine, Une exposition associée à des risques accrus de cancer, de perturbations hormonales, des troubles du système immunitaire et des problèmes de fertilité. Et dans l'environnement, on a une contamination des sols, des eaux souterraines et des écosystèmes aquatiques qui affectent la faune et la flore. En France, on a mis en place une interdiction des PFAS qui impacte notamment l'industrie de la mode qui les utilisait pour rendre les textiles imperméables ou résistants aux tâches. Dans l'Union Européenne, La Commission européenne prévoit de proposer une interdiction des PFAS dans les produits de consommation, tout en conservant des exceptions dans certaines applications industrielles essentielles. Des recherches récentes ont montré que les PFAS et les microplastiques, lorsqu'ils sont combinés, deviennent significativement plus toxiques, affectant la faune aquatique et potentiellement la santé humaine. L'introduction des PFAS marque une avancée significative vers la réduction de l'exposition à ces substances nocives. Bien que cela pose des défis pour certaines industries, notamment en termes de recherche d'alternatives sûres et efficaces, les bénéfices pour la santé publique et l'environnement sont indéniables. Sixième et dernier sujet, l'arrêt de la construction de l'autoroute A69. Imaginez une autoroute qui fait des bars, des opposants perchés dans les arbres et des décisions de justice qui tombent comme des feuilles en automne. Non, ce n'est pas un scénario de film engagé, mais bien la réalité autour de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Ce projet controversé a récemment été stoppé par la justice, mais l'État ne compte pas en rester là. L'autoroute A69 est censée relier Toulouse à Castres, avec pour objectif de désenclaver le sud du Tarn. Cependant, dès son annonce, le projet a suscité une vive opposition de la part des écologistes et des riverains. Les critiques pointent notamment l'impact environnemental avec la destruction de zones humides, de terres agricoles et d'écosystèmes, d'autant plus que la route nationale actuelle n'est pas, elle, saturée. Les opérations de déboisement ont été menées. malgré la résistance des militants écologistes. Des zones à défendre, donc des ZAD, ont été établies, notamment à Verveil, où les militants ont occupé des arbres pour empêcher leur abattage. En octobre 2024, une opération de démantèlement de la dernière ZAD a conduit à 15 interpellations. Le 27 février 2025, le tribunal administratif de Toulouse a annulé l'autorisation environnementale du projet, jugeant que celui-ci ne présentait pas de raison inférieure. impérative d'intérêt public majeur justifiant les atteintes aux espèces protégées. Cette décision a entraîné l'arrêt immédiat du chantier, considéré alors comme illégal. Cependant, l'État a rapidement annoncé son intention de faire appel de cette décision. Le gouvernement a également demandé un sursis à exécution afin de reprendre les travaux, arguant que 45% des terrassements étaient déjà réalisés et 70% des ouvrages d'art construits. Les autorités mettent en avant l'importance du projet pour le désenclavement de la région et le développement économique local. Personnellement, la raison qui est apportée, qui est que l'autoroute, ou une grosse partie en tout cas de cette autoroute, a déjà été construite, que du coup, autant la finir, d'un point de vue environnemental, ça ne tient pas la route. Ce n'est pas parce que 70% des zones ont peut-être été détruites que du coup les 30% doivent naître obligatoirement. Les opposants au projet se réjouissent de la décision judiciaire. la qualifiant de victoire historique pour l'environnement. Ils restent toutefois vigilants face à l'appel du gouvernement et continuent de plaider pour des alternatives plus respectueuses de l'environnement, comme l'amélioration des infrastructures existantes ou le développement des transports en commun. De leur côté, les partisans du projet, notamment certains élus locaux et acteurs économiques, expriment leur inquiétude quant aux retombées économiques et à l'attractivité du territoire en l'absence de cette infrastructure. Ils espèrent que l'appel permettra de relancer le chantier dans les meilleurs délais. Le feuilleton de l'autoroute A69 est donc loin d'être terminé. Et il faudra suivre attentivement les prochaines décisions justicières et politiques pour connaître l'issue de ce dossier épineux. Voilà, c'était votre dose de Bonnes Nouvelles Écolos du mois. Comme quoi, non, tout n'est pas foutu. On avance petit à petit, à coups de castors ingénieurs, de moules filtrantes et de cigognes heureuses. C'est la première fois que je fais un épisode sur les Bonnes Nouvelles Environnementales. Si cet épisode vous a plu, Si vous vous intéressez, partagez-le, parlez-en autour de vous et continuez à faire votre part. Et si ça vous a plu, surtout si ça vous a plu, n'hésitez pas à évaluer le podcast, mettez 5 étoiles. Merci d'avoir écouté École ou pas et on se retrouve le mois prochain pour d'autres bonnes nouvelles. Avec un peu d'ironie évidemment. Et comme chaque épisode, on termine cela en chanson. Allez, salut !

  • Speaker #1

    Yo, écoute ça, c'est le temps d'agir Les bonnes nouvelles sont là pour jaillir Des forêts qu'on replante, des mers qu'on protège Un futur en vert, on tourne la page Les jeunes sont chauds, les anciens captent Les gaulons, j'y sais plus qu'un mâle C'est chaque jour, chaque choix qu'on fait, une planète en baie, une planète en miettes. On lève le poids, on garde l'espoir, c'est nous l'avenir, on est l'histoire. Un monde plus clean, plus fort,

  • Speaker #2

    plus bon, et plus bon,

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    plus chiant. Moi, mon plastique, plus d'organique. Des rues en vrai, c'est automatique L'énergie propre, les esprits changent Fini le blabla, on passe à l'anatacte Pas de retour arrière, c'est maintenant On plante des graines dans tous les camps Des actions fortes, des rêves grands Venu le 25, on avance ensemble

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    La base,

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    la vie en l'air de Des actions fortes, des rêves grands. 29.5, on avance ensemble.

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