- Speaker #0
Salut à vous éco-curieuses et éco-curieux et bienvenue dans Écolo ou pas, le podcast qui démêle le vrai du faux sur l'écologie, avec un sous-son d'humour et une bonne dose de bon sens. Moi, c'est le Corbeau Écolo, votre guide dans ces jungles d'infos et d'intox sur l'environnement. Aujourd'hui, je vous propose de parler d'un sujet qui fait fantasmer autant qu'il inquiète, l'intelligence artificielle. Oui, cette fameuse IA qui peut tout faire, sauf aller travailler à ma place et me verser mon salaire ensuite. Enfin, pour l'instant.
- Speaker #1
L'IA,
- Speaker #0
c'est un peu comme un couteau suisse, super pratique, mais si tu t'en sers mal, tu risques de te couper un doigt. Certains la voient comme une solution miracle pour sauver la planète. Optimisation des ressources, détection du plastique dans l'océan, prévision climatique ultra précise, trop bien non Mais, il y a un mais, l'IA, c'est aussi des data centers qui consomment plus d'énergie qu'un pays entier, des algorithmes qui tournent non-stop et des ressources minières pompées pour fabriquer des puces électroniques. Bref, on est face à un dilemme. L'IA est-elle l'ami ou l'ennemi de l'environnement Sauveuse ou polieuse Eh bien, on va décortiquer tout ça ensemble et promis, je vais essayer de ne pas être plus biaisé qu'un algorithme de recommandation sur YouTube. Allez, on attache nos ceintures, c'est parti pour un petit voyage dans l'histoire de l'IA, parce que vous allez voir, elle n'a pas attendu ChatGPT pour commencer à faire parler d'elle. Allez, faisons un petit voyage dans le temps. Imaginez, on est dans l'Antiquité, les humains rêvent déjà de créer des machines intelligentes. Et oui, je vous le jure, les Grecs avaient des légendes sur des automates, comme le fameux Talos, un robot en bronze chargé de protéger la crête. Bon, il marchait à la magie, et pas à l'électricité, mais l'idée était là. Et puis, pendant des siècles, pas grand chose. à part quelques horloges bizarres et des automates qui servaient à impressionner les rois, comme le canard de Vaucanson au XVIIIe siècle. Oui, un canard mécanique qui pouvait digérer. Enfin, façon de parler. Pas encore de chat de j'ai pété à l'horizon, mais ça avance. Nous sommes maintenant dans les années 1950. Un certain Alan Turing pose LA question qui fâche. Les machines peuvent-elles penser Spoiler, on n'a toujours pas de réponse claire. Mais c'est le début des vraies recherches sur l'intelligence artificielle. C'est lui qui imagine le fameux test de Turing. Si une machine peut discuter avec un humain sans qu'il se rende compte qu'il parle à une machine, alors elle est intelligente. Dans les années 50-60, des chercheurs comme John McCarthy inventent même le terme intelligence artificielle et créent les premiers programmes capables de résoudre des problèmes et de jouer aux échecs. Mais à l'époque, ces IA sont plus lentes qu'un escargot sous somnifère. Dans les années 70-80, c'est la douche froide. On se rend compte que l'IA, c'est cool sur le papier, mais en vrai, ça demande des financements, ça coûte cher et ça marche moyen. Résultat, moins de financement, et tout le monde s'en fout. Puis, dans les années 90, ça repart avec l'arrivée des systèmes experts, des programmes capables de simuler l'intelligence humaine dans des domaines précis. Et, en 1997, l'ordinateur d'IBM, Deep Blue, bat Garry Kasparov, le champion du monde des chèques. Et là, on se dit, ok, les machines commencent à devenir sérieuses. Année 2010, et là, l'IA passe à la vitesse supérieure grâce aux big data et aux avancées en apprentissage profond. Le deep learning. C'est là qu'arrivent les algorithmes capables de reconnaître des visages, de conduire des voitures, de générer des images, et surtout de vous recommander des pubs ultra ciblés pour un grille-pain que vous avez juste pensé acheter.
- Speaker #1
Depuis,
- Speaker #0
l'IA est partout. Dans nos téléphones, nos voitures, nos recherches Google, et même dans la lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, ou pas. Alors, est-ce qu'on est face à une révolution écolo, ou à une machine qui va nous plomber l'environnement Eh bien c'est ça qu'on va voir tout de suite. L'un des plus gros atouts de l'IA, c'est son pouvoir d'optimisation. Imaginez un monde où l'on ne gaspille plus d'énergie inutilement, où l'on utilise juste ce qu'il faut, au bon moment, au bon endroit. Et bien, c'est exactement ce que fait l'IA dans plein de domaines. Par exemple, dans les industries, les algorithmes permettent d'optimiser la consommation énergétique des usines, de prévoir des pannes et d'éviter de produire pour rien. Un peu comme si ton frigo te disait Hey, t'as déjà trois pots de yaourt, calme-toi sur tes courses Et dans le bâtiment... Eh bien, Lya gère le chauffage et la clim de façon intelligente, ce qui permet d'économiser des tonnes d'énergie.
- Speaker #1
Vous aimez les super-héros Eh bien,
- Speaker #0
Lya pourrait bien être le Batman de l'écologie. Aujourd'hui, on utilise des algorithmes d'intelligence artificielle pour surveiller la planète en temps réel. Par exemple, des satellites couplés à de l'IA repèrent en direct des coupes d'arbres illégales dans l'Amazonie. Dès qu'un petit malin sort sa tronçonneuse, l'IA le détecte et l'alerte aux autorités. Des caméras intelligentes scannent les mers aussi pour identifier des déchets plastiques et suivre leur évolution. Il existe même des drones autonomes qui collectent ces déchets. L'IA analyse aussi des milliards de données pour mieux prévoir les tempêtes, les sécheresses et les canicules. Ça permet d'anticiper et de limiter les dégâts. Un peu comme si la météo TF1 arrêtait enfin de se tromper. L'IA nous aide aussi dans le tri des déchets. Et oui, elle a bien vu qu'on galérait. Dans certains centres de tri, les robots équipés d'IA scannent et reconnaissent les objets en quelques millisecondes pour mieux les trier. Résultat, un recyclage plus efficace, moins d'erreurs et surtout moins de bouteilles en plastique qui finissent dans l'océan. Et pour aller plus loin... Eh bien, certaines entreprises utilisent l'IA pour optimiser la production et éviter d'avoir trop de déchets à recycler. Parce que oui, le meilleur déchet, c'est celui qu'on ne produit pas. L'IA intervient aussi dans les mobilités et les transports. Aujourd'hui, l'intelligence artificielle optimise les trajets en temps réel pour éviter les embouteillages et réduire la pollution.
- Speaker #1
C'est ce moment où Google Maps ou Waze vous dit que vous pouvez gagner 3 minutes en prenant cette route.
- Speaker #0
Eh bien, multipliez ça par des millions de voitures et vous obtenez une sacrée réduction des émissions de gaz à effet de serre. Et ce n'est pas tout. L'IA joue un rôle clé dans les voitures électriques et autonomes, en maximisant leur efficacité et en optimisant la recharge des batteries. Plus de véhicules verts, moins de gaspillage d'énergie. Et on parle même de transports publics boostés à l'IA, avec des bus et des trains qui s'adaptent au flux des passagers en temps réel pour éviter de rouler à moitié vide. Franchement, si ça pouvait aussi empêcher les métros d'être bondés en dehors de pointe, ça serait pas mal. Voilà. Avec tout ça, on pourrait croire que l'IA est le messie de l'écologie. Un outil ultra puissant qui optimise, anticipe et protège l'environnement. Et c'est vrai, en partie. Mais attention du coup, comme tout super-héros, l'IA a aussi son côté obscur. Car oui, tous ces modèles intelligents, ces algorithmes ultra puissants, ils tournent sur des serveurs gigantesques qui consomment énormément d'énergie. Alors, l'IA est-elle vraiment aussi verte que l'on a l'air Ou est-ce qu'on est en train de peindre un datacenter en vert en espérant que ça passe Eh bien, on va tout de suite voir ça. Bon, après avoir vu que l'IA peut potentiellement sauver la planète, on va maintenant se poser une question un peu moins rose. L'IA peut-elle aussi être une menace pour l'environnement Parce qu'après tout, une belle promesse, ça se vérifie. Et parfois, eh bien, ça a un prix. L'IA... c'est un peu comme un super héros avec un côté sombre et comme toute bonne histoire de science fiction il y a toujours un twist alors on va commencer avec un petit détail pas très fun l'IA ce n'est pas gratuit et quand je dis pas gratuit je parle d'énergie beaucoup beaucoup beaucoup d'énergie l'un des plus gros problème avec l'intelligence artificielle c'est la consommation d'énergie des data center ces énormes fermes de serveurs où se trouvent les cerveaux de nos IA En gros, c'est là que tout se passe. Les calculs, l'entraînement des modèles. Et tout ça, ça consomme un max d'énergie, un max d'électricité. Prenez par exemple GPT-3. Pour entraîner ce modèle, il a fallu des milliers de processeurs pendant des semaines. Le résultat Une empreinte carbone comparable à un vol translatantique en jet privé. Oui, vous avez bien entendu. Des mois d'entraînement pour une seule IA. C'est l'équivalent de milliers de litres de kérosène. Et ça, c'est juste pour un modèle. Imaginez ce que ça représente avec toutes les IA utilisées dans le monde entier. Une vraie bête énergétique. Et ça ne s'arrête pas là.
- Speaker #1
Ça, c'était pour l'électricité. Mais l'IA a aussi un petit appétit pour les métaux rares. Vous savez, ces matériaux nécessaires à la fabrication des puces électroniques qui alimentent nos ordinateurs, nos téléphones et du coup, nos IA. Les principaux responsables, on retrouve le lithium, le cobalt, le nickel, tous ces métaux qu'on extrait dans des mines qui, spoiler alert, sont souvent loin d'être écologiques. Derrière chaque composant électronique, il y a des tonnes de déchets miniers, de pollution et une énorme empreinte écologique. Un petit prix à payer pour notre super-héros IA Eh bien, le problème, c'est que l'extraction de ces métaux est souvent source de conflits, d'exploitation de travailleurs et de dégâts environnementaux en termes de pollution des sols et des eaux. À ce rythme-là, l'IA pourrait bien finir par rendre la planète encore plus malade avant de la sauver. Autre problème pas très joli joli, c'est que l'IA a une expiration assez rapide. Les IA d'hier sont déjà... obsolète aujourd'hui et cela entraîne une pile de déchets électroniques toujours plus grande parce que ces datacenters ils ne sont pas éternels les serveurs vieillissent et ils finissent à la décharge En fait, l'obsolescence technologique des composants de l'IA nous offre un super cadeau, les e-déchets. Des milliers de tonnes de puces, de batteries et de composants électroniques qui non seulement ne se recyclent pas facilement, mais qui finissent aussi dans les décharges sauvages, polluant, du coup, encore plus la planète. T'imagines On pourrait recycler la planète entière en réduisant la production de déchets, mais non, on a choisi de produire des montagnes de circuits imprimés qui finiront par étouffer la Terre. Quelle belle ironie Et puis, il y a les effets rebonds. C'est le phénomène où les gains d'efficacité d'une technologie comme l'IA entraînent une augmentation de la consommation globale. Par exemple, un algorithme optimise la gestion de l'énergie dans une usine et réduit sa consommation. Bah super Mais ensuite, l'entreprise, avec ses économies d'énergie, produit plus de biens à moindre coût. Et consomme plus qu'avant. Et paf, le gain d'efficacité est annulé par la surproduction et la surconsommation. Cet effet rebond, c'est un véritable piège, car l'IA peut améliorer l'efficacité. Mais en même temps, cela encourage la surconsommation, en rendant les bénéfices écologiques moins nets qu'on ne pourrait le penser. Alors voilà, l'IA, c'est un peu cette belle histoire de technologie qui veut sauver la planète, mais qui risque aussi de lui causer des maux de tête. Comme tout super-héros, elle a ses faiblesses, et les quelques impacts négatifs sur l'environnement sont loin d'être négligeables. Entre l'énergie qu'elle consomme, les métaux rares dont elle a besoin, l'obsolescence technologique et les effets rebonds, on a de quoi se poser des questions. Peut-être qu'on a un peu idéalisé la machine. Mais la vérité, c'est que l'IA n'est ni toute blanche, ni toute noire. Elle est complexe. Mais bon, on ne s'inquiète pas, on va se pencher sur des solutions pour rendre l'IA plus verte tout de suite. Parce que franchement, si on doit choisir entre sauver la planète et l'IA, moi, je sais quel côté je choisis. La première grosse solution, c'est de rendre l'IA plus économe en énergie. En fait, tout commence par les serveurs qui hébergent nos IA. Et ces serveurs... Au lieu d'être placés partout sur Terre, dans des centres énergivores, on peut les rendre plus efficaces. Comment Eh bien, tout simplement en optimisant les algorithmes, pour qu'ils consomment moins de ressources pour faire le même travail. Par exemple, au lieu de devoir entraîner des IA pendant des semaines avec des milliers de processeurs, on peut trouver des méthodes d'entraînement plus légères, voire même des techniques d'IA qui n'ont pas besoin d'une puissance de calcul aussi monstrueuse. De plus, certains centres de données commencent à être alimentés par des énergies renouvelables, comme l'éolien ou le solaire. pour compenser une partie de la consommation énergétique de ces centres. Et ça, c'est vraiment une bonne nouvelle. On a parlé des métaux rares et des déchets électroniques. Donc il est logique de se demander comment peut-on recycler tout ça. La bonne nouvelle, c'est que le recyclage des composants électroniques est une solution qui commence à être de plus en plus efficace. Certains fabricants de matériel électronique intègrent déjà des matériaux recyclés dans leurs puces et serveurs. Et des entreprises se lancent dans le recyclage de l'électronique pour donner une deuxième vie à tout ce matériel. Mais attention Pour que ce recyclage soit vraiment efficace, il faut améliorer les processus de collecte et du traitement des déchets électroniques. Par exemple, le recyclage de batteries lithium est un domaine en pleine évolution. Et il existe des solutions pour récupérer des matériaux rares, des anciennes batteries pour en fabriquer de nouvelles. Le but de tout cela, c'est d'éviter d'extraire encore et toujours plus de matières premières et de réutiliser ce qui est déjà là. Car tout le monde sait que les bonnes choses se partagent. Et ça vaut aussi pour les métaux. Et si je vous disais que l'IA pourrait aussi s'auto-surveiller Oui, oui, on peut même utiliser l'IA pour réduire l'impact mental de l'IA elle-même. Les chercheurs ont déjà développé des systèmes qui utilisent l'IA pour surveiller les émissions de CO2 des data centers et optimiser leur consommation énergétique en temps réel. C'est comme si une IA surveillait l'IA et lui disait Hé, là tu fais trop chauffer tes processeurs, tu pourrais faire une petite pause. Et, plus loin encore, des algorithmes d'IA peuvent être utilisés pour gérer et prévoir l'utilisation des ressources naturelles. Par exemple, les IA peuvent analyser des données de consommation d'électricité pour mieux répartir la demande et éviter les pics de consommation. Ce qui permettrait de réduire le recours aux énergies fossiles pendant les périodes de forte demande. Quand l'IA fait son propre ménage, c'est presque magique. Mais bien sûr, il n'y a pas de solution sans collaboration. L'IA est une technologie qui évolue à une vitesse folle. Et il est crucial que les chercheurs, les entreprises et les gouvernements travaillent ensemble pour mettre en place des normes écologiques pour son développement. On commence déjà à voir émerger des initiatives de régulation pour encadrer l'utilisation de l'IA et favoriser des pratiques plus durables, comme des labels pour les data centers à faible consommation énergétique ou des indications à utiliser des énergies renouvelables pour les serveurs. Et si tout le monde se met d'accord, pour faire de l'IA un outil durable plutôt que destructeur, on pourra vraiment espérer une révolution technologique bénéfique à l'environnement. C'est possible, non Bon allez,
- Speaker #0
oui, bien sûr que oui.
- Speaker #1
Et voilà, nous arrivons à la fin de cet épisode où nous avons exploré l'univers fascinant de l'intelligence artificielle et son impact sur notre planète. Alors, la question qui se pose est toujours la même. Est-ce que l'IA est une alliée ou une menace pour l'environnement Du coup, comme vous avez pu le constater, la réponse n'est ni simple ni évidente. L'intelligence artificielle, comme toutes les technologies, porte en elle des promesses, mais aussi des risques. Elle peut être une vraie force pour résoudre certains des plus grands défis écologiques de notre époque, comme la gestion de l'énergie, la surveillance des forêts ou l'optimisation des ressources agricoles. Mais bien entendu, elle a aussi son côté obscur, avec des besoins énergétiques gigantesques, sa consommation de métaux rares et ses risques de déchets électroniques. En fin de compte, l'intelligence artificielle, c'est comme tout autre outil. Tout dépend de comment on l'utilise. Si on se contente de créer des IA gigantesques et énergivores pour des projets qui ne servent qu'à générer du profit, on risque de multiplier les effets négatifs sur notre environnement. Mais si l'on choisit de l'utiliser pour des causes durables et qu'on se donne les moyens d'améliorer son efficacité énergétique, de recycler ses matériaux, de la réguler correctement, alors l'IA peut devenir un véritable allié écologique. Donc la balle est dans notre camp. On peut soit l'utiliser pour sauver la planète, soit pour accélérer sa destruction. Cela nous invite à une réflexion. On doit apprendre à maîtriser cette technologie pour qu'elle ne devienne pas notre ennemi, mais plutôt notre partenaire dans la lutte contre le changement climatique. Voilà, on a fait le tour des enjeux, des opportunités, des défis liés à l'intelligence artificielle et à l'environnement. L'IA peut être à la fois une menace et une solution pour notre planète. Tout dépend de la direction qu'on choisit de lui donner. Je vous laisse avec cette idée. Nous avons le pouvoir de faire en sorte que l'IA devienne un véritable allié dans notre quête pour un futur plus vert, plus durable, plus équitable. A nous de jouer Merci d'avoir écouté cet épisode d'Ecole ou pas. Si vous avez apprécié, partagez-le autour de vous et surtout... continuez à réfléchir, à vous informer et à agir pour un avenir plus vert. Sur ce, je vous propose de nous quitter en chanson, comme d'habitude. Allez, salut
- Speaker #2
Les mots sont des outils, oh, ah c'est des récits On questionne les dogmes, on bouscule les idées Écoute bien ici, rien n'est laissé côté Un sujet, une vision, un combat qui résonne On éclaire les ondes, on fait bouger les zones Chaque épisode, une étincelle posée Un pas de plus vers un monde éveillé Chaque thème est un pas vers un monde à comprendre Un espace où penser, discuter, entreprendre Merci d'être là, pour ce voyage engagé. Rendez-vous bientôt, pour continuer d'avancer. Un sujet, une vision. Chaque thème est un pas vers un monde à comprendre, un espace où penser, discuter, entreprendre. Merci d'être là pour ce voyage d'engager. Rendez-vous bientôt, continuez d'avancer. un sujet une vision que thème est un pas vers un monde à comprendre Un espace où penser, discuter, entreprendre. Merci d'être là, ce voyage engagé. Rendez-vous bientôt pour continuer d'avancer.