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Ecolo Ou Pas ?

Réélection de Trump - Quel impact sur le climat ?

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10min |23/11/2024
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Description

Dans cet épisode de "Écolo Ou Pas?", on plonge dans un scénario qui fait transpirer plus que le réchauffement climatique lui-même : la réélection de Donald Trump. 🌍🔥 Avec une bonne dose d'humour (parce qu’il faut bien), on explore les conséquences potentielles de ce retour sur l’environnement. Spoiler : c’est pas joli-joli pour la planète.


Le passif de Trump sur le climat

Petit flashback : entre 2016 et 2020, Trump a marqué les esprits avec son retrait de l’Accord de Paris et sa défense acharnée des énergies fossiles. Charbon, pétrole, gaz… son obsession pour "Make America Drill Again" a relancé des projets controversés comme l’oléoduc Keystone XL et les forages en Alaska. Et les régulations environnementales ? Élaguées comme jamais, avec plus de 100 protections annulées pour "booster l’économie".


Un deuxième mandat : à quoi s’attendre ?

Si Trump revient, c’est sans surprise qu’on pourrait voir :

  • Une accélération des énergies fossiles, avec encore plus de forages dans des zones protégées et le soutien massif aux industries polluantes.

  • Une réduction des efforts internationaux, avec le probable boycott des négociations climatiques mondiales et une influence négative sur d’autres nations.

  • Un coup de frein aux énergies renouvelables, qui risqueraient de perdre financements et subventions, entravant leur développement aux États-Unis.


Les impacts globaux et locaux

Le deuxième effet "Kiss Cool" ? Des émissions de CO₂ en hausse, un ralentissement des objectifs de neutralité carbone, et un possible effet domino, où d’autres pays pourraient eux aussi abandonner leurs efforts climatiques. Malgré cela, certains États, villes et entreprises continuent de prendre des mesures ambitieuses pour réduire leur empreinte carbone.


Alors, écolo ou pas ?

Dans cet épisode, on fait le point sur les dégâts d’un éventuel second mandat Trump, mais aussi sur les raisons d’espérer. Car oui, même face à l’adversité climatique, les solutions locales et les actions individuelles restent essentielles.

Rejoignez nous pour décrypter cette bombe écologique avec légèreté, mais sans détour. Parce qu’en matière de climat, il vaut mieux prévenir que réélire ! 🌱✨


Sources principales :

  • The Guardian : Analyses détaillées des décisions prises par Trump en matière de climat (ex. retrait de l'Accord de Paris).

  • BBC News : Articles sur les politiques climatiques internationales et les positions des États-Unis sous Trump

  • Reuters : Couverture des projets de pipelines controversés (Keystone XL, forages en Alaska).

  • Politico : Analyses des motivations politiques derrière les actions pro-énergies fossiles de Trump.

  • Washington Post : Liste des régulations environnementales assouplies ou supprimées sous Trump.

  • New York Times : Impacts à long terme de la dérégulation sur l’environnement américain.

  • Climate Action Tracker : Analyse des engagements des États-Unis avant et après Trump.

  • National Resources Defense Council (NRDC) : Initiatives locales pour pallier l'absence de leadership climatique fédéral.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Écolo ou pas, votre source d'information pour comprendre les enjeux environnementaux d'aujourd'hui et de demain. Aujourd'hui, nous allons examiner un sujet à la fois politique et écologique, les possibles conséquences sur le climat de l'élection de Donald Trump. En 10 minutes, nous allons parcourir ce que cette élection pourrait signifier pour les politiques climatiques américaines et mondiales. Alors c'est parti ! Pour comprendre ce que l'élection de Donald Trump pourrait signifier pour le climat, il faut d'abord se pencher sur ses politiques passées. Pendant son mandat précédent, de 2017 à 2021, Trump a pris de nombreuses décisions controversées en matière d'écologie. Il a d'abord fait sortir les États-Unis de l'accord de Paris. Cet accord, issu de la COP21, est un accord international qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à la surface du globe. Cette décision... est problématique quand on sait que les Etats-Unis d'Amérique représentaient en 2021 11% des émissions de gaz à effet de serre mondial. Ils étaient en deuxième position derrière la Chine qui, elle, est responsable de 29% des émissions, ce qui est assez énorme. Donald Trump a aussi allégé ou supprimé plus de 100 réglementations environnementales facilitant notamment l'exploitation des ressources fossiles, comme le pétrole ou le charbon. De plus, il a souvent exprimé son scepticisme à l'égard du changement climatique. Le qualifiant, je cite, de canular à plusieurs reprises. En novembre 2012, il affirmait que, ouvrez les guillemets, le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois afin de rendre le secteur manufacturier américain non compétitif. Cela nous donne une image du personnage concernant les défis environnementaux. Ses actions ont clairement montré une orientation pro-industrie en mettant de côté les préoccupations écologiques au profit... d'une croissance économique rapide. Voilà, maintenant qu'on a fait un état des lieux de son premier mandat à la présidence des États-Unis... On peut en déduire quelles sont les conséquences de sa réélection. On va aussi se baser, pour répondre à cette question, sur les aspects clés de ses promesses de campagne. Le premier aspect qu'on peut déduire est un retour à une politique fossile. Il est probable que Donald Trump renforce encore davantage cette industrie. Cela pourrait se traduire par... de nouvelles subventions pour l'exploitation du pétrole et du gaz naturel, mais aussi la relance de projets controversés. On a en mémoire par exemple le projet d'oléoduc, le Keston XL. Ce fut l'un des premiers sujets de tension entre Justin Trudeau et Joe Biden. Il s'agit d'un projet controversé d'oléoduc entre le Canada et les États-Unis. Il a été annulé une première fois. par Barack Obama quand il était président, car à cette époque-là, le projet était jugé trop polluant. Il a ensuite été remis sur les rails par Donald Trump pour des raisons économiques. Ce projet avait pour objectif d'acheminer 800 000 barils de pétrole par jour en 2023. Pour vous donner une idée de ce que ça peut représenter, ça représente un peu plus de 50 piscines olympiques de pétrole acheminées par jour. Il avait été ensuite annulé une deuxième fois sous l'administration Biden. Le deuxième aspect est le frein aux énergies renouvelables. Lors de son premier mandat, Trump a également critiqué les énergies renouvelables, notamment l'énergie éolienne. Lors d'un discours à l'occasion d'un dîner annuel des lieux républicains du Congrès, Donald Trump s'est longuement attardé sur l'énergie éolienne, en multipliant les approximations et les contre-vérités. Par exemple, je vais vous citer une phrase qu'il a dit, Ils disent que le bruit des éoliennes provoque le cancer Voilà, donc il met régulièrement en doute la réalité du changement climatique. Et il fait aussi pas mal de blagues moqueuses sur cette énergie lors de meetings. Par exemple, dernièrement, il a dit, ouvrez les guillemets, Chéri, je veux regarder la télévision. Ah, désolé, il n'y a pas de vent. Voilà, fermez les guillemets. La blague, en tout cas, ça a bien fait rire à l'Assemblée. Donc, son retour pourrait entraîner un ralentissement des investissements fédéraux dans ce domaine et du coup freinant aussi la transition énergétique des États-Unis. Le troisième aspect est la politique intérieure contre la réglementation climatique. Trump pourrait continuer à démanteler les normes environnementales qui visent à limiter les émissions de gaz à effet de serre, dont le méthane par exemple, la pollution de l'air, plus généralement, et la protection des espaces naturels. Lors de son premier mandat, Donald Trump a nommé, fin 2016, un climato-sceptique nommé Scott Pruitt à la tête de l'agence américaine de protection de l'environnement, qui s'appelle l'EPA. Il a été l'un des architectes de la bataille juridique qui a été menée ces dernières années par le parti républicain dans le but de stopper les réformes engagées par le président précédent, Barack Obama, pour lutter contre le réchauffement climatique. Une partie substantielle du programme environnemental de Trump s'appuie également sur l'initiative Projet 2025, développée par des organisations conservatrices pour guider la prochaine administration dans le démantèlement de diverses protections environnementales. Alors, il y a plusieurs choses qui sont citées dans ce projet 2025, mais pour vous résumer, les principales recommandations de ce projet comprennent, par exemple, la réduction des effectifs de l'agence de protection de l'environnement que j'ai cité précédemment, donc l'EPA, le gel des réglementations environnementales actuelles. Donc, on n'investit plus, on arrête les réglementations pour la protection de l'environnement. L'arrêt aussi. des subventions aux sciences de l'environnement et la fin du soutien au programme de technologie d'énergie propre. Donc ça rejoint le deuxième aspect qu'on avait cité précédemment qui est le frein aux énergies renouvelables. Voilà, les décisions climatiques d'un président américain ne se limitent pas aux frontières du pays. Ça s'explique parce qu'il s'agit de la première puissance mondiale et que les États-Unis représentent quand même une grosse partie des émissions de gaz à effet de serre. J'avais dit précédemment que les Etats-Unis représentaient 11% des émissions de gaz à effet de serre et qu'ils étaient en deuxième position par rapport à la Chine qui, eux, représente 29% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. À ce moment-là, il est logique de penser que, puisque la Chine représente 29% des émissions de gaz à effet de serre et que les Etats-Unis sont loin derrière, c'est sur la Chine sur laquelle il faut travailler en priorité. Sauf que, en fait, on n'a pas la même quantité de population en Chine et aux Etats-Unis. Pour vous donner une idée, l'empreinte CO2 d'un Américain est de 20 tonnes de CO2 émis par an. C'est deux fois plus qu'un Européen et aussi deux fois plus qu'un Chinois. Un Américain impacte deux fois plus sur le réchauffement climatique qu'un Européen ou qu'un Chinois. Pour tout cela, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche a des répercussions internationales. Une des décisions que Trump pourrait à nouveau prendre, c'est de retirer encore les États-Unis de l'accord de Paris. Cela... affaiblirait fortement cet accord mondial car les Etats-Unis, première puissance mondiale, représentent du coup une part non négligeable des émissions mondiales de gaz à effet de serre, comme je l'ai dit précédemment. Il faut aussi prendre en compte l'influence que les Etats-Unis ont sur d'autres pays. D'autres grandes économies pourraient être tentées de ralentir leurs efforts climatiques en suivant l'exemple des Etats-Unis. Si le pays cesse de se battre contre le changement climatique, Des pays comme le Brésil ou l'Inde pourraient également réviser leurs engagements climatiques. Et ce sont aussi des pays qui ont une grosse participation dans les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Trump avait également réduit les financements destinés aux initiatives climatiques mondiales. Un retour à cette approche rendrait plus difficile la transition écologique de pays en développement qui n'ont pas les moyens financiers de pays développés et qui comptent souvent sur le soutien des États-Unis. Alors que... Alors où le podcast est enregistré, les pays africains veulent donner une impulsion politique à des négociations qui, outre un ordre du jour explosif sur la future aide financière du Nord, des pays du Nord, à l'égard des pays en développement, donc des pays du Sud, ça s'annonce difficile avec l'élection de Donald Trump et le probable retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris. En résumé, le retour de Donald Trump à la présidence pourrait avoir des conséquences significatives sur les efforts climatiques, tant aux Etats-Unis qu'à l'international. Parce que le réchauffement climatique, c'est un impact environnemental qui est mondial. Donc si certains font des efforts d'un côté, mais que d'autres émettent plus, du coup on ne s'y retrouve pas à l'échelle mondiale. A l'échelle nationale, on pourrait s'attendre à un retour vers des énergies fossiles aux Etats-Unis, avec une politique moins régulée. A l'échelle mondiale, cela affaiblirait les efforts collectifs pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C. Et pour information, cette année du coup 2024, cette année où le podcast est enregistré, est l'année la plus chaude jamais enregistrée. Et c'est la première fois où on a dépassé la moyenne, une hausse des températures moyenne de 1,5 degré à la surface du globe. Ce sujet montre bien à quel point la politique et l'environnement sont liés. Chaque décision compte. Et l'élection d'un président... peut changer la trajectoire climatique d'un pays entier, voire en fonction du pays, du monde. Merci de m'avoir rejoint pour cet épisode. Si le climat et la politique vous passionnent, n'hésitez pas à abonner-vous et retrouvez-moi pour des discussions plus approfondies dans les prochains épisodes. N'hésitez pas à partager cet épisode si vous pensez qu'il pourrait intéresser votre entourage et de même, donnez-moi vos retours. c'est toujours intéressant moi voilà c'est mon premier épisode pour ma podcast je suis seul en seule vraiment de prépare par plaisir donc n'hésitez pas à me communiquer vos retours vos avis les lire et avec attention et plaisir pour voilà merci beaucoup et je vous donne rendez vous au prochain épisode

Description

Dans cet épisode de "Écolo Ou Pas?", on plonge dans un scénario qui fait transpirer plus que le réchauffement climatique lui-même : la réélection de Donald Trump. 🌍🔥 Avec une bonne dose d'humour (parce qu’il faut bien), on explore les conséquences potentielles de ce retour sur l’environnement. Spoiler : c’est pas joli-joli pour la planète.


Le passif de Trump sur le climat

Petit flashback : entre 2016 et 2020, Trump a marqué les esprits avec son retrait de l’Accord de Paris et sa défense acharnée des énergies fossiles. Charbon, pétrole, gaz… son obsession pour "Make America Drill Again" a relancé des projets controversés comme l’oléoduc Keystone XL et les forages en Alaska. Et les régulations environnementales ? Élaguées comme jamais, avec plus de 100 protections annulées pour "booster l’économie".


Un deuxième mandat : à quoi s’attendre ?

Si Trump revient, c’est sans surprise qu’on pourrait voir :

  • Une accélération des énergies fossiles, avec encore plus de forages dans des zones protégées et le soutien massif aux industries polluantes.

  • Une réduction des efforts internationaux, avec le probable boycott des négociations climatiques mondiales et une influence négative sur d’autres nations.

  • Un coup de frein aux énergies renouvelables, qui risqueraient de perdre financements et subventions, entravant leur développement aux États-Unis.


Les impacts globaux et locaux

Le deuxième effet "Kiss Cool" ? Des émissions de CO₂ en hausse, un ralentissement des objectifs de neutralité carbone, et un possible effet domino, où d’autres pays pourraient eux aussi abandonner leurs efforts climatiques. Malgré cela, certains États, villes et entreprises continuent de prendre des mesures ambitieuses pour réduire leur empreinte carbone.


Alors, écolo ou pas ?

Dans cet épisode, on fait le point sur les dégâts d’un éventuel second mandat Trump, mais aussi sur les raisons d’espérer. Car oui, même face à l’adversité climatique, les solutions locales et les actions individuelles restent essentielles.

Rejoignez nous pour décrypter cette bombe écologique avec légèreté, mais sans détour. Parce qu’en matière de climat, il vaut mieux prévenir que réélire ! 🌱✨


Sources principales :

  • The Guardian : Analyses détaillées des décisions prises par Trump en matière de climat (ex. retrait de l'Accord de Paris).

  • BBC News : Articles sur les politiques climatiques internationales et les positions des États-Unis sous Trump

  • Reuters : Couverture des projets de pipelines controversés (Keystone XL, forages en Alaska).

  • Politico : Analyses des motivations politiques derrière les actions pro-énergies fossiles de Trump.

  • Washington Post : Liste des régulations environnementales assouplies ou supprimées sous Trump.

  • New York Times : Impacts à long terme de la dérégulation sur l’environnement américain.

  • Climate Action Tracker : Analyse des engagements des États-Unis avant et après Trump.

  • National Resources Defense Council (NRDC) : Initiatives locales pour pallier l'absence de leadership climatique fédéral.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Écolo ou pas, votre source d'information pour comprendre les enjeux environnementaux d'aujourd'hui et de demain. Aujourd'hui, nous allons examiner un sujet à la fois politique et écologique, les possibles conséquences sur le climat de l'élection de Donald Trump. En 10 minutes, nous allons parcourir ce que cette élection pourrait signifier pour les politiques climatiques américaines et mondiales. Alors c'est parti ! Pour comprendre ce que l'élection de Donald Trump pourrait signifier pour le climat, il faut d'abord se pencher sur ses politiques passées. Pendant son mandat précédent, de 2017 à 2021, Trump a pris de nombreuses décisions controversées en matière d'écologie. Il a d'abord fait sortir les États-Unis de l'accord de Paris. Cet accord, issu de la COP21, est un accord international qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à la surface du globe. Cette décision... est problématique quand on sait que les Etats-Unis d'Amérique représentaient en 2021 11% des émissions de gaz à effet de serre mondial. Ils étaient en deuxième position derrière la Chine qui, elle, est responsable de 29% des émissions, ce qui est assez énorme. Donald Trump a aussi allégé ou supprimé plus de 100 réglementations environnementales facilitant notamment l'exploitation des ressources fossiles, comme le pétrole ou le charbon. De plus, il a souvent exprimé son scepticisme à l'égard du changement climatique. Le qualifiant, je cite, de canular à plusieurs reprises. En novembre 2012, il affirmait que, ouvrez les guillemets, le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois afin de rendre le secteur manufacturier américain non compétitif. Cela nous donne une image du personnage concernant les défis environnementaux. Ses actions ont clairement montré une orientation pro-industrie en mettant de côté les préoccupations écologiques au profit... d'une croissance économique rapide. Voilà, maintenant qu'on a fait un état des lieux de son premier mandat à la présidence des États-Unis... On peut en déduire quelles sont les conséquences de sa réélection. On va aussi se baser, pour répondre à cette question, sur les aspects clés de ses promesses de campagne. Le premier aspect qu'on peut déduire est un retour à une politique fossile. Il est probable que Donald Trump renforce encore davantage cette industrie. Cela pourrait se traduire par... de nouvelles subventions pour l'exploitation du pétrole et du gaz naturel, mais aussi la relance de projets controversés. On a en mémoire par exemple le projet d'oléoduc, le Keston XL. Ce fut l'un des premiers sujets de tension entre Justin Trudeau et Joe Biden. Il s'agit d'un projet controversé d'oléoduc entre le Canada et les États-Unis. Il a été annulé une première fois. par Barack Obama quand il était président, car à cette époque-là, le projet était jugé trop polluant. Il a ensuite été remis sur les rails par Donald Trump pour des raisons économiques. Ce projet avait pour objectif d'acheminer 800 000 barils de pétrole par jour en 2023. Pour vous donner une idée de ce que ça peut représenter, ça représente un peu plus de 50 piscines olympiques de pétrole acheminées par jour. Il avait été ensuite annulé une deuxième fois sous l'administration Biden. Le deuxième aspect est le frein aux énergies renouvelables. Lors de son premier mandat, Trump a également critiqué les énergies renouvelables, notamment l'énergie éolienne. Lors d'un discours à l'occasion d'un dîner annuel des lieux républicains du Congrès, Donald Trump s'est longuement attardé sur l'énergie éolienne, en multipliant les approximations et les contre-vérités. Par exemple, je vais vous citer une phrase qu'il a dit, Ils disent que le bruit des éoliennes provoque le cancer Voilà, donc il met régulièrement en doute la réalité du changement climatique. Et il fait aussi pas mal de blagues moqueuses sur cette énergie lors de meetings. Par exemple, dernièrement, il a dit, ouvrez les guillemets, Chéri, je veux regarder la télévision. Ah, désolé, il n'y a pas de vent. Voilà, fermez les guillemets. La blague, en tout cas, ça a bien fait rire à l'Assemblée. Donc, son retour pourrait entraîner un ralentissement des investissements fédéraux dans ce domaine et du coup freinant aussi la transition énergétique des États-Unis. Le troisième aspect est la politique intérieure contre la réglementation climatique. Trump pourrait continuer à démanteler les normes environnementales qui visent à limiter les émissions de gaz à effet de serre, dont le méthane par exemple, la pollution de l'air, plus généralement, et la protection des espaces naturels. Lors de son premier mandat, Donald Trump a nommé, fin 2016, un climato-sceptique nommé Scott Pruitt à la tête de l'agence américaine de protection de l'environnement, qui s'appelle l'EPA. Il a été l'un des architectes de la bataille juridique qui a été menée ces dernières années par le parti républicain dans le but de stopper les réformes engagées par le président précédent, Barack Obama, pour lutter contre le réchauffement climatique. Une partie substantielle du programme environnemental de Trump s'appuie également sur l'initiative Projet 2025, développée par des organisations conservatrices pour guider la prochaine administration dans le démantèlement de diverses protections environnementales. Alors, il y a plusieurs choses qui sont citées dans ce projet 2025, mais pour vous résumer, les principales recommandations de ce projet comprennent, par exemple, la réduction des effectifs de l'agence de protection de l'environnement que j'ai cité précédemment, donc l'EPA, le gel des réglementations environnementales actuelles. Donc, on n'investit plus, on arrête les réglementations pour la protection de l'environnement. L'arrêt aussi. des subventions aux sciences de l'environnement et la fin du soutien au programme de technologie d'énergie propre. Donc ça rejoint le deuxième aspect qu'on avait cité précédemment qui est le frein aux énergies renouvelables. Voilà, les décisions climatiques d'un président américain ne se limitent pas aux frontières du pays. Ça s'explique parce qu'il s'agit de la première puissance mondiale et que les États-Unis représentent quand même une grosse partie des émissions de gaz à effet de serre. J'avais dit précédemment que les Etats-Unis représentaient 11% des émissions de gaz à effet de serre et qu'ils étaient en deuxième position par rapport à la Chine qui, eux, représente 29% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. À ce moment-là, il est logique de penser que, puisque la Chine représente 29% des émissions de gaz à effet de serre et que les Etats-Unis sont loin derrière, c'est sur la Chine sur laquelle il faut travailler en priorité. Sauf que, en fait, on n'a pas la même quantité de population en Chine et aux Etats-Unis. Pour vous donner une idée, l'empreinte CO2 d'un Américain est de 20 tonnes de CO2 émis par an. C'est deux fois plus qu'un Européen et aussi deux fois plus qu'un Chinois. Un Américain impacte deux fois plus sur le réchauffement climatique qu'un Européen ou qu'un Chinois. Pour tout cela, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche a des répercussions internationales. Une des décisions que Trump pourrait à nouveau prendre, c'est de retirer encore les États-Unis de l'accord de Paris. Cela... affaiblirait fortement cet accord mondial car les Etats-Unis, première puissance mondiale, représentent du coup une part non négligeable des émissions mondiales de gaz à effet de serre, comme je l'ai dit précédemment. Il faut aussi prendre en compte l'influence que les Etats-Unis ont sur d'autres pays. D'autres grandes économies pourraient être tentées de ralentir leurs efforts climatiques en suivant l'exemple des Etats-Unis. Si le pays cesse de se battre contre le changement climatique, Des pays comme le Brésil ou l'Inde pourraient également réviser leurs engagements climatiques. Et ce sont aussi des pays qui ont une grosse participation dans les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Trump avait également réduit les financements destinés aux initiatives climatiques mondiales. Un retour à cette approche rendrait plus difficile la transition écologique de pays en développement qui n'ont pas les moyens financiers de pays développés et qui comptent souvent sur le soutien des États-Unis. Alors que... Alors où le podcast est enregistré, les pays africains veulent donner une impulsion politique à des négociations qui, outre un ordre du jour explosif sur la future aide financière du Nord, des pays du Nord, à l'égard des pays en développement, donc des pays du Sud, ça s'annonce difficile avec l'élection de Donald Trump et le probable retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris. En résumé, le retour de Donald Trump à la présidence pourrait avoir des conséquences significatives sur les efforts climatiques, tant aux Etats-Unis qu'à l'international. Parce que le réchauffement climatique, c'est un impact environnemental qui est mondial. Donc si certains font des efforts d'un côté, mais que d'autres émettent plus, du coup on ne s'y retrouve pas à l'échelle mondiale. A l'échelle nationale, on pourrait s'attendre à un retour vers des énergies fossiles aux Etats-Unis, avec une politique moins régulée. A l'échelle mondiale, cela affaiblirait les efforts collectifs pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C. Et pour information, cette année du coup 2024, cette année où le podcast est enregistré, est l'année la plus chaude jamais enregistrée. Et c'est la première fois où on a dépassé la moyenne, une hausse des températures moyenne de 1,5 degré à la surface du globe. Ce sujet montre bien à quel point la politique et l'environnement sont liés. Chaque décision compte. Et l'élection d'un président... peut changer la trajectoire climatique d'un pays entier, voire en fonction du pays, du monde. Merci de m'avoir rejoint pour cet épisode. Si le climat et la politique vous passionnent, n'hésitez pas à abonner-vous et retrouvez-moi pour des discussions plus approfondies dans les prochains épisodes. N'hésitez pas à partager cet épisode si vous pensez qu'il pourrait intéresser votre entourage et de même, donnez-moi vos retours. c'est toujours intéressant moi voilà c'est mon premier épisode pour ma podcast je suis seul en seule vraiment de prépare par plaisir donc n'hésitez pas à me communiquer vos retours vos avis les lire et avec attention et plaisir pour voilà merci beaucoup et je vous donne rendez vous au prochain épisode

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Le passif de Trump sur le climat

Petit flashback : entre 2016 et 2020, Trump a marqué les esprits avec son retrait de l’Accord de Paris et sa défense acharnée des énergies fossiles. Charbon, pétrole, gaz… son obsession pour "Make America Drill Again" a relancé des projets controversés comme l’oléoduc Keystone XL et les forages en Alaska. Et les régulations environnementales ? Élaguées comme jamais, avec plus de 100 protections annulées pour "booster l’économie".


Un deuxième mandat : à quoi s’attendre ?

Si Trump revient, c’est sans surprise qu’on pourrait voir :

  • Une accélération des énergies fossiles, avec encore plus de forages dans des zones protégées et le soutien massif aux industries polluantes.

  • Une réduction des efforts internationaux, avec le probable boycott des négociations climatiques mondiales et une influence négative sur d’autres nations.

  • Un coup de frein aux énergies renouvelables, qui risqueraient de perdre financements et subventions, entravant leur développement aux États-Unis.


Les impacts globaux et locaux

Le deuxième effet "Kiss Cool" ? Des émissions de CO₂ en hausse, un ralentissement des objectifs de neutralité carbone, et un possible effet domino, où d’autres pays pourraient eux aussi abandonner leurs efforts climatiques. Malgré cela, certains États, villes et entreprises continuent de prendre des mesures ambitieuses pour réduire leur empreinte carbone.


Alors, écolo ou pas ?

Dans cet épisode, on fait le point sur les dégâts d’un éventuel second mandat Trump, mais aussi sur les raisons d’espérer. Car oui, même face à l’adversité climatique, les solutions locales et les actions individuelles restent essentielles.

Rejoignez nous pour décrypter cette bombe écologique avec légèreté, mais sans détour. Parce qu’en matière de climat, il vaut mieux prévenir que réélire ! 🌱✨


Sources principales :

  • The Guardian : Analyses détaillées des décisions prises par Trump en matière de climat (ex. retrait de l'Accord de Paris).

  • BBC News : Articles sur les politiques climatiques internationales et les positions des États-Unis sous Trump

  • Reuters : Couverture des projets de pipelines controversés (Keystone XL, forages en Alaska).

  • Politico : Analyses des motivations politiques derrière les actions pro-énergies fossiles de Trump.

  • Washington Post : Liste des régulations environnementales assouplies ou supprimées sous Trump.

  • New York Times : Impacts à long terme de la dérégulation sur l’environnement américain.

  • Climate Action Tracker : Analyse des engagements des États-Unis avant et après Trump.

  • National Resources Defense Council (NRDC) : Initiatives locales pour pallier l'absence de leadership climatique fédéral.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Écolo ou pas, votre source d'information pour comprendre les enjeux environnementaux d'aujourd'hui et de demain. Aujourd'hui, nous allons examiner un sujet à la fois politique et écologique, les possibles conséquences sur le climat de l'élection de Donald Trump. En 10 minutes, nous allons parcourir ce que cette élection pourrait signifier pour les politiques climatiques américaines et mondiales. Alors c'est parti ! Pour comprendre ce que l'élection de Donald Trump pourrait signifier pour le climat, il faut d'abord se pencher sur ses politiques passées. Pendant son mandat précédent, de 2017 à 2021, Trump a pris de nombreuses décisions controversées en matière d'écologie. Il a d'abord fait sortir les États-Unis de l'accord de Paris. Cet accord, issu de la COP21, est un accord international qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à la surface du globe. Cette décision... est problématique quand on sait que les Etats-Unis d'Amérique représentaient en 2021 11% des émissions de gaz à effet de serre mondial. Ils étaient en deuxième position derrière la Chine qui, elle, est responsable de 29% des émissions, ce qui est assez énorme. Donald Trump a aussi allégé ou supprimé plus de 100 réglementations environnementales facilitant notamment l'exploitation des ressources fossiles, comme le pétrole ou le charbon. De plus, il a souvent exprimé son scepticisme à l'égard du changement climatique. Le qualifiant, je cite, de canular à plusieurs reprises. En novembre 2012, il affirmait que, ouvrez les guillemets, le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois afin de rendre le secteur manufacturier américain non compétitif. Cela nous donne une image du personnage concernant les défis environnementaux. Ses actions ont clairement montré une orientation pro-industrie en mettant de côté les préoccupations écologiques au profit... d'une croissance économique rapide. Voilà, maintenant qu'on a fait un état des lieux de son premier mandat à la présidence des États-Unis... On peut en déduire quelles sont les conséquences de sa réélection. On va aussi se baser, pour répondre à cette question, sur les aspects clés de ses promesses de campagne. Le premier aspect qu'on peut déduire est un retour à une politique fossile. Il est probable que Donald Trump renforce encore davantage cette industrie. Cela pourrait se traduire par... de nouvelles subventions pour l'exploitation du pétrole et du gaz naturel, mais aussi la relance de projets controversés. On a en mémoire par exemple le projet d'oléoduc, le Keston XL. Ce fut l'un des premiers sujets de tension entre Justin Trudeau et Joe Biden. Il s'agit d'un projet controversé d'oléoduc entre le Canada et les États-Unis. Il a été annulé une première fois. par Barack Obama quand il était président, car à cette époque-là, le projet était jugé trop polluant. Il a ensuite été remis sur les rails par Donald Trump pour des raisons économiques. Ce projet avait pour objectif d'acheminer 800 000 barils de pétrole par jour en 2023. Pour vous donner une idée de ce que ça peut représenter, ça représente un peu plus de 50 piscines olympiques de pétrole acheminées par jour. Il avait été ensuite annulé une deuxième fois sous l'administration Biden. Le deuxième aspect est le frein aux énergies renouvelables. Lors de son premier mandat, Trump a également critiqué les énergies renouvelables, notamment l'énergie éolienne. Lors d'un discours à l'occasion d'un dîner annuel des lieux républicains du Congrès, Donald Trump s'est longuement attardé sur l'énergie éolienne, en multipliant les approximations et les contre-vérités. Par exemple, je vais vous citer une phrase qu'il a dit, Ils disent que le bruit des éoliennes provoque le cancer Voilà, donc il met régulièrement en doute la réalité du changement climatique. Et il fait aussi pas mal de blagues moqueuses sur cette énergie lors de meetings. Par exemple, dernièrement, il a dit, ouvrez les guillemets, Chéri, je veux regarder la télévision. Ah, désolé, il n'y a pas de vent. Voilà, fermez les guillemets. La blague, en tout cas, ça a bien fait rire à l'Assemblée. Donc, son retour pourrait entraîner un ralentissement des investissements fédéraux dans ce domaine et du coup freinant aussi la transition énergétique des États-Unis. Le troisième aspect est la politique intérieure contre la réglementation climatique. Trump pourrait continuer à démanteler les normes environnementales qui visent à limiter les émissions de gaz à effet de serre, dont le méthane par exemple, la pollution de l'air, plus généralement, et la protection des espaces naturels. Lors de son premier mandat, Donald Trump a nommé, fin 2016, un climato-sceptique nommé Scott Pruitt à la tête de l'agence américaine de protection de l'environnement, qui s'appelle l'EPA. Il a été l'un des architectes de la bataille juridique qui a été menée ces dernières années par le parti républicain dans le but de stopper les réformes engagées par le président précédent, Barack Obama, pour lutter contre le réchauffement climatique. Une partie substantielle du programme environnemental de Trump s'appuie également sur l'initiative Projet 2025, développée par des organisations conservatrices pour guider la prochaine administration dans le démantèlement de diverses protections environnementales. Alors, il y a plusieurs choses qui sont citées dans ce projet 2025, mais pour vous résumer, les principales recommandations de ce projet comprennent, par exemple, la réduction des effectifs de l'agence de protection de l'environnement que j'ai cité précédemment, donc l'EPA, le gel des réglementations environnementales actuelles. Donc, on n'investit plus, on arrête les réglementations pour la protection de l'environnement. L'arrêt aussi. des subventions aux sciences de l'environnement et la fin du soutien au programme de technologie d'énergie propre. Donc ça rejoint le deuxième aspect qu'on avait cité précédemment qui est le frein aux énergies renouvelables. Voilà, les décisions climatiques d'un président américain ne se limitent pas aux frontières du pays. Ça s'explique parce qu'il s'agit de la première puissance mondiale et que les États-Unis représentent quand même une grosse partie des émissions de gaz à effet de serre. J'avais dit précédemment que les Etats-Unis représentaient 11% des émissions de gaz à effet de serre et qu'ils étaient en deuxième position par rapport à la Chine qui, eux, représente 29% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. À ce moment-là, il est logique de penser que, puisque la Chine représente 29% des émissions de gaz à effet de serre et que les Etats-Unis sont loin derrière, c'est sur la Chine sur laquelle il faut travailler en priorité. Sauf que, en fait, on n'a pas la même quantité de population en Chine et aux Etats-Unis. Pour vous donner une idée, l'empreinte CO2 d'un Américain est de 20 tonnes de CO2 émis par an. C'est deux fois plus qu'un Européen et aussi deux fois plus qu'un Chinois. Un Américain impacte deux fois plus sur le réchauffement climatique qu'un Européen ou qu'un Chinois. Pour tout cela, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche a des répercussions internationales. Une des décisions que Trump pourrait à nouveau prendre, c'est de retirer encore les États-Unis de l'accord de Paris. Cela... affaiblirait fortement cet accord mondial car les Etats-Unis, première puissance mondiale, représentent du coup une part non négligeable des émissions mondiales de gaz à effet de serre, comme je l'ai dit précédemment. Il faut aussi prendre en compte l'influence que les Etats-Unis ont sur d'autres pays. D'autres grandes économies pourraient être tentées de ralentir leurs efforts climatiques en suivant l'exemple des Etats-Unis. Si le pays cesse de se battre contre le changement climatique, Des pays comme le Brésil ou l'Inde pourraient également réviser leurs engagements climatiques. Et ce sont aussi des pays qui ont une grosse participation dans les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Trump avait également réduit les financements destinés aux initiatives climatiques mondiales. Un retour à cette approche rendrait plus difficile la transition écologique de pays en développement qui n'ont pas les moyens financiers de pays développés et qui comptent souvent sur le soutien des États-Unis. Alors que... Alors où le podcast est enregistré, les pays africains veulent donner une impulsion politique à des négociations qui, outre un ordre du jour explosif sur la future aide financière du Nord, des pays du Nord, à l'égard des pays en développement, donc des pays du Sud, ça s'annonce difficile avec l'élection de Donald Trump et le probable retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris. En résumé, le retour de Donald Trump à la présidence pourrait avoir des conséquences significatives sur les efforts climatiques, tant aux Etats-Unis qu'à l'international. Parce que le réchauffement climatique, c'est un impact environnemental qui est mondial. Donc si certains font des efforts d'un côté, mais que d'autres émettent plus, du coup on ne s'y retrouve pas à l'échelle mondiale. A l'échelle nationale, on pourrait s'attendre à un retour vers des énergies fossiles aux Etats-Unis, avec une politique moins régulée. A l'échelle mondiale, cela affaiblirait les efforts collectifs pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C. Et pour information, cette année du coup 2024, cette année où le podcast est enregistré, est l'année la plus chaude jamais enregistrée. Et c'est la première fois où on a dépassé la moyenne, une hausse des températures moyenne de 1,5 degré à la surface du globe. Ce sujet montre bien à quel point la politique et l'environnement sont liés. Chaque décision compte. Et l'élection d'un président... peut changer la trajectoire climatique d'un pays entier, voire en fonction du pays, du monde. Merci de m'avoir rejoint pour cet épisode. Si le climat et la politique vous passionnent, n'hésitez pas à abonner-vous et retrouvez-moi pour des discussions plus approfondies dans les prochains épisodes. N'hésitez pas à partager cet épisode si vous pensez qu'il pourrait intéresser votre entourage et de même, donnez-moi vos retours. c'est toujours intéressant moi voilà c'est mon premier épisode pour ma podcast je suis seul en seule vraiment de prépare par plaisir donc n'hésitez pas à me communiquer vos retours vos avis les lire et avec attention et plaisir pour voilà merci beaucoup et je vous donne rendez vous au prochain épisode

Description

Dans cet épisode de "Écolo Ou Pas?", on plonge dans un scénario qui fait transpirer plus que le réchauffement climatique lui-même : la réélection de Donald Trump. 🌍🔥 Avec une bonne dose d'humour (parce qu’il faut bien), on explore les conséquences potentielles de ce retour sur l’environnement. Spoiler : c’est pas joli-joli pour la planète.


Le passif de Trump sur le climat

Petit flashback : entre 2016 et 2020, Trump a marqué les esprits avec son retrait de l’Accord de Paris et sa défense acharnée des énergies fossiles. Charbon, pétrole, gaz… son obsession pour "Make America Drill Again" a relancé des projets controversés comme l’oléoduc Keystone XL et les forages en Alaska. Et les régulations environnementales ? Élaguées comme jamais, avec plus de 100 protections annulées pour "booster l’économie".


Un deuxième mandat : à quoi s’attendre ?

Si Trump revient, c’est sans surprise qu’on pourrait voir :

  • Une accélération des énergies fossiles, avec encore plus de forages dans des zones protégées et le soutien massif aux industries polluantes.

  • Une réduction des efforts internationaux, avec le probable boycott des négociations climatiques mondiales et une influence négative sur d’autres nations.

  • Un coup de frein aux énergies renouvelables, qui risqueraient de perdre financements et subventions, entravant leur développement aux États-Unis.


Les impacts globaux et locaux

Le deuxième effet "Kiss Cool" ? Des émissions de CO₂ en hausse, un ralentissement des objectifs de neutralité carbone, et un possible effet domino, où d’autres pays pourraient eux aussi abandonner leurs efforts climatiques. Malgré cela, certains États, villes et entreprises continuent de prendre des mesures ambitieuses pour réduire leur empreinte carbone.


Alors, écolo ou pas ?

Dans cet épisode, on fait le point sur les dégâts d’un éventuel second mandat Trump, mais aussi sur les raisons d’espérer. Car oui, même face à l’adversité climatique, les solutions locales et les actions individuelles restent essentielles.

Rejoignez nous pour décrypter cette bombe écologique avec légèreté, mais sans détour. Parce qu’en matière de climat, il vaut mieux prévenir que réélire ! 🌱✨


Sources principales :

  • The Guardian : Analyses détaillées des décisions prises par Trump en matière de climat (ex. retrait de l'Accord de Paris).

  • BBC News : Articles sur les politiques climatiques internationales et les positions des États-Unis sous Trump

  • Reuters : Couverture des projets de pipelines controversés (Keystone XL, forages en Alaska).

  • Politico : Analyses des motivations politiques derrière les actions pro-énergies fossiles de Trump.

  • Washington Post : Liste des régulations environnementales assouplies ou supprimées sous Trump.

  • New York Times : Impacts à long terme de la dérégulation sur l’environnement américain.

  • Climate Action Tracker : Analyse des engagements des États-Unis avant et après Trump.

  • National Resources Defense Council (NRDC) : Initiatives locales pour pallier l'absence de leadership climatique fédéral.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Écolo ou pas, votre source d'information pour comprendre les enjeux environnementaux d'aujourd'hui et de demain. Aujourd'hui, nous allons examiner un sujet à la fois politique et écologique, les possibles conséquences sur le climat de l'élection de Donald Trump. En 10 minutes, nous allons parcourir ce que cette élection pourrait signifier pour les politiques climatiques américaines et mondiales. Alors c'est parti ! Pour comprendre ce que l'élection de Donald Trump pourrait signifier pour le climat, il faut d'abord se pencher sur ses politiques passées. Pendant son mandat précédent, de 2017 à 2021, Trump a pris de nombreuses décisions controversées en matière d'écologie. Il a d'abord fait sortir les États-Unis de l'accord de Paris. Cet accord, issu de la COP21, est un accord international qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à la surface du globe. Cette décision... est problématique quand on sait que les Etats-Unis d'Amérique représentaient en 2021 11% des émissions de gaz à effet de serre mondial. Ils étaient en deuxième position derrière la Chine qui, elle, est responsable de 29% des émissions, ce qui est assez énorme. Donald Trump a aussi allégé ou supprimé plus de 100 réglementations environnementales facilitant notamment l'exploitation des ressources fossiles, comme le pétrole ou le charbon. De plus, il a souvent exprimé son scepticisme à l'égard du changement climatique. Le qualifiant, je cite, de canular à plusieurs reprises. En novembre 2012, il affirmait que, ouvrez les guillemets, le concept de réchauffement climatique a été créé par et pour les Chinois afin de rendre le secteur manufacturier américain non compétitif. Cela nous donne une image du personnage concernant les défis environnementaux. Ses actions ont clairement montré une orientation pro-industrie en mettant de côté les préoccupations écologiques au profit... d'une croissance économique rapide. Voilà, maintenant qu'on a fait un état des lieux de son premier mandat à la présidence des États-Unis... On peut en déduire quelles sont les conséquences de sa réélection. On va aussi se baser, pour répondre à cette question, sur les aspects clés de ses promesses de campagne. Le premier aspect qu'on peut déduire est un retour à une politique fossile. Il est probable que Donald Trump renforce encore davantage cette industrie. Cela pourrait se traduire par... de nouvelles subventions pour l'exploitation du pétrole et du gaz naturel, mais aussi la relance de projets controversés. On a en mémoire par exemple le projet d'oléoduc, le Keston XL. Ce fut l'un des premiers sujets de tension entre Justin Trudeau et Joe Biden. Il s'agit d'un projet controversé d'oléoduc entre le Canada et les États-Unis. Il a été annulé une première fois. par Barack Obama quand il était président, car à cette époque-là, le projet était jugé trop polluant. Il a ensuite été remis sur les rails par Donald Trump pour des raisons économiques. Ce projet avait pour objectif d'acheminer 800 000 barils de pétrole par jour en 2023. Pour vous donner une idée de ce que ça peut représenter, ça représente un peu plus de 50 piscines olympiques de pétrole acheminées par jour. Il avait été ensuite annulé une deuxième fois sous l'administration Biden. Le deuxième aspect est le frein aux énergies renouvelables. Lors de son premier mandat, Trump a également critiqué les énergies renouvelables, notamment l'énergie éolienne. Lors d'un discours à l'occasion d'un dîner annuel des lieux républicains du Congrès, Donald Trump s'est longuement attardé sur l'énergie éolienne, en multipliant les approximations et les contre-vérités. Par exemple, je vais vous citer une phrase qu'il a dit, Ils disent que le bruit des éoliennes provoque le cancer Voilà, donc il met régulièrement en doute la réalité du changement climatique. Et il fait aussi pas mal de blagues moqueuses sur cette énergie lors de meetings. Par exemple, dernièrement, il a dit, ouvrez les guillemets, Chéri, je veux regarder la télévision. Ah, désolé, il n'y a pas de vent. Voilà, fermez les guillemets. La blague, en tout cas, ça a bien fait rire à l'Assemblée. Donc, son retour pourrait entraîner un ralentissement des investissements fédéraux dans ce domaine et du coup freinant aussi la transition énergétique des États-Unis. Le troisième aspect est la politique intérieure contre la réglementation climatique. Trump pourrait continuer à démanteler les normes environnementales qui visent à limiter les émissions de gaz à effet de serre, dont le méthane par exemple, la pollution de l'air, plus généralement, et la protection des espaces naturels. Lors de son premier mandat, Donald Trump a nommé, fin 2016, un climato-sceptique nommé Scott Pruitt à la tête de l'agence américaine de protection de l'environnement, qui s'appelle l'EPA. Il a été l'un des architectes de la bataille juridique qui a été menée ces dernières années par le parti républicain dans le but de stopper les réformes engagées par le président précédent, Barack Obama, pour lutter contre le réchauffement climatique. Une partie substantielle du programme environnemental de Trump s'appuie également sur l'initiative Projet 2025, développée par des organisations conservatrices pour guider la prochaine administration dans le démantèlement de diverses protections environnementales. Alors, il y a plusieurs choses qui sont citées dans ce projet 2025, mais pour vous résumer, les principales recommandations de ce projet comprennent, par exemple, la réduction des effectifs de l'agence de protection de l'environnement que j'ai cité précédemment, donc l'EPA, le gel des réglementations environnementales actuelles. Donc, on n'investit plus, on arrête les réglementations pour la protection de l'environnement. L'arrêt aussi. des subventions aux sciences de l'environnement et la fin du soutien au programme de technologie d'énergie propre. Donc ça rejoint le deuxième aspect qu'on avait cité précédemment qui est le frein aux énergies renouvelables. Voilà, les décisions climatiques d'un président américain ne se limitent pas aux frontières du pays. Ça s'explique parce qu'il s'agit de la première puissance mondiale et que les États-Unis représentent quand même une grosse partie des émissions de gaz à effet de serre. J'avais dit précédemment que les Etats-Unis représentaient 11% des émissions de gaz à effet de serre et qu'ils étaient en deuxième position par rapport à la Chine qui, eux, représente 29% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. À ce moment-là, il est logique de penser que, puisque la Chine représente 29% des émissions de gaz à effet de serre et que les Etats-Unis sont loin derrière, c'est sur la Chine sur laquelle il faut travailler en priorité. Sauf que, en fait, on n'a pas la même quantité de population en Chine et aux Etats-Unis. Pour vous donner une idée, l'empreinte CO2 d'un Américain est de 20 tonnes de CO2 émis par an. C'est deux fois plus qu'un Européen et aussi deux fois plus qu'un Chinois. Un Américain impacte deux fois plus sur le réchauffement climatique qu'un Européen ou qu'un Chinois. Pour tout cela, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche a des répercussions internationales. Une des décisions que Trump pourrait à nouveau prendre, c'est de retirer encore les États-Unis de l'accord de Paris. Cela... affaiblirait fortement cet accord mondial car les Etats-Unis, première puissance mondiale, représentent du coup une part non négligeable des émissions mondiales de gaz à effet de serre, comme je l'ai dit précédemment. Il faut aussi prendre en compte l'influence que les Etats-Unis ont sur d'autres pays. D'autres grandes économies pourraient être tentées de ralentir leurs efforts climatiques en suivant l'exemple des Etats-Unis. Si le pays cesse de se battre contre le changement climatique, Des pays comme le Brésil ou l'Inde pourraient également réviser leurs engagements climatiques. Et ce sont aussi des pays qui ont une grosse participation dans les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Trump avait également réduit les financements destinés aux initiatives climatiques mondiales. Un retour à cette approche rendrait plus difficile la transition écologique de pays en développement qui n'ont pas les moyens financiers de pays développés et qui comptent souvent sur le soutien des États-Unis. Alors que... Alors où le podcast est enregistré, les pays africains veulent donner une impulsion politique à des négociations qui, outre un ordre du jour explosif sur la future aide financière du Nord, des pays du Nord, à l'égard des pays en développement, donc des pays du Sud, ça s'annonce difficile avec l'élection de Donald Trump et le probable retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris. En résumé, le retour de Donald Trump à la présidence pourrait avoir des conséquences significatives sur les efforts climatiques, tant aux Etats-Unis qu'à l'international. Parce que le réchauffement climatique, c'est un impact environnemental qui est mondial. Donc si certains font des efforts d'un côté, mais que d'autres émettent plus, du coup on ne s'y retrouve pas à l'échelle mondiale. A l'échelle nationale, on pourrait s'attendre à un retour vers des énergies fossiles aux Etats-Unis, avec une politique moins régulée. A l'échelle mondiale, cela affaiblirait les efforts collectifs pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C. Et pour information, cette année du coup 2024, cette année où le podcast est enregistré, est l'année la plus chaude jamais enregistrée. Et c'est la première fois où on a dépassé la moyenne, une hausse des températures moyenne de 1,5 degré à la surface du globe. Ce sujet montre bien à quel point la politique et l'environnement sont liés. Chaque décision compte. Et l'élection d'un président... peut changer la trajectoire climatique d'un pays entier, voire en fonction du pays, du monde. Merci de m'avoir rejoint pour cet épisode. Si le climat et la politique vous passionnent, n'hésitez pas à abonner-vous et retrouvez-moi pour des discussions plus approfondies dans les prochains épisodes. N'hésitez pas à partager cet épisode si vous pensez qu'il pourrait intéresser votre entourage et de même, donnez-moi vos retours. c'est toujours intéressant moi voilà c'est mon premier épisode pour ma podcast je suis seul en seule vraiment de prépare par plaisir donc n'hésitez pas à me communiquer vos retours vos avis les lire et avec attention et plaisir pour voilà merci beaucoup et je vous donne rendez vous au prochain épisode

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