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La France - Bonne ou mauvaise élève sur le climat ? cover
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Ecolo Ou Pas ?

La France - Bonne ou mauvaise élève sur le climat ?

La France - Bonne ou mauvaise élève sur le climat ?

09min |02/12/2024
Play
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Description

Dans cet épisode de "Écolo Ou Pas?", on met les pendules à l’heure : la France est-elle vraiment exemplaire sur le climat, ou brille-t-elle uniquement par son greenwashing ? 🌍🇫🇷

Avec humour et chiffres à l’appui, on passe en revue les performances climatiques de notre cher Hexagone.


Au menu :

  • L’empreinte carbone des Français : Spoiler, elle est loin d’être neutre ! On examine combien chaque Français consomme et émet par rapport à ses voisins européens et aux grandes puissances mondiales.

  • La France face à l’Europe : Entre champions du climat comme les pays scandinaves et mauvais élèves du CO₂, où se situe la France ?

  • Les points forts et les lacunes : Le rôle du nucléaire, la place des énergies renouvelables, l'impact de l’agriculture, et les petits détails qu’on oublie souvent dans les débats.


Avec un savant mélange de comparaisons sérieuses, de décryptages limpides et d’un zeste d’autodérision, cet épisode vous aide à comprendre pourquoi la France peut être à la fois un exemple… et une source d’inspiration pour faire encore mieux.


🎧 Un épisode à écouter pour découvrir si nous sommes vraiment les premiers de la classe… ou juste bons pour le spectacle. Spoiler : la vérité pourrait bien vous surprendre !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Écolo ou pas. Aujourd'hui, on sort le carnet de notes et on évalue la France. Est-elle un bon élève ou un cancre en matière de climat ? Allez, on se met à table, on compare notre belle nation avec nos voisins européens, d'autres pays développés et pourquoi pas le monde entier. Spoiler, les résultats risquent d'être contrastés. Bon, on va parler empreinte carbone. Donc déjà, c'est quoi une empreinte carbone ? Il s'agit d'un indicateur qui vise à mesurer l'impact d'une activité sur l'environnement et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette activité. Dans la vie de tous les jours, nous émettons des gaz à effet de serre dans toutes nos activités. Quand on mange, quand on se déplace, quand on travaille, quand on se chauffe à la maison, quand on se soigne aussi. Ou quand on achète le dernier smartphone qui vient de sortir car il est beaucoup plus rapide que votre vieux modèle qui a 2 ans et qui en plus a une définition des photos qui est incroyable. Et puis il possède la 5G. Vous pouvez y regarder les dernières séries du moment en ultra haute définition. Bref, vous m'avez compris, dans Ausha aussi au quotidien. Commençons par un chiffre clé. L'empreinte carbone moyenne d'un français est d'environ 9 tonnes de CO2 par an. Comme cela, pour vous, ça ne peut vouloir rien dire. Ou ça peut paraître beaucoup. Mais bref, on va comparer. En Europe, les Allemands tournent autour de 10 tonnes, alors que les Suédois sont les petits génies avec seulement 5 tonnes. Et là, on se dit, mais pourquoi eux et pas nous ? Qu'est-ce qu'ils font qu'on ne fait pas ? Ou qu'est-ce qu'on fait qu'eux ne font pas ? Simple, ils ont des énergies renouvelables à gogo et moins de centrales au charbon. Pendant ce temps, nous, en France, on s'accroche à notre nucléaire comme un enfant à son doudou. Pour la France, l'énergie nucléaire, c'est comme la marque Ferrari pour l'Italie ou Kinder pour l'Allemagne. C'est notre savoir-faire, on en est fier et on l'exporte. Bon, pour le CO2, mais question déchets radioactifs, c'est une toute autre histoire. Si on élargit le cercle... et qu'on regarde aux États-Unis. Eux, c'est le redoublement assuré, avec 20 tonnes de CO2 par habitant. Ah, beu ! C'est deux fois plus que nous, simples Français. Mais attention, on n'est pas les meilleurs de la classe non plus, loin de là. Les Indiens, eux, par exemple, sont à 2 tonnes par an. Et là, on se dit, ok, on est loin de la sobriété. Et en Europe, ça donne quoi ? Eh bien la France se situe à peu près dans la moyenne. On fait mieux que les gros pollueurs comme la Pologne qui eux carburent à fond au charbon. Mais moins bien que des pays comme le Danemark ou les Pays-Bas, qui investissent eux massivement dans les énergies renouvelables. Par contre, niveau politique climatique, on traîne un peu des pieds. Par exemple, on a du mal à atteindre nos objectifs de réduction des missions fixées par l'accord de Paris. Là, c'est un peu comme promettre à votre prof que vous ferez vos devoirs, puis arriver en cours avec une excuse du style C'est pas ma faute, mon chien a mangé mon plan climat ! RAPT ! Et sur la scène mondiale alors ? Eh bien, la France aime bien se donner un rôle de leader. Alors là, on adore ça. Emmanuel Macron qui annonce Make our planet great again Ça claque, non ? Mais derrière, on reste parmi les pays développés à l'empreinte carbone élevée. En fait, c'est comme se vanter d'être capitaine de l'équipe alors qu'on n'a pas couru depuis trois mois. On a des points positifs, comme notre mix énergétique bas carbone grâce au nucléaire. Mais côté transport, c'est une autre histoire. La voiture reste reine et l'avion, en n'en parlant même pas. Chaque année, on envahit les aéroports pour aller bronzer ailleurs. Et hop, quelques tonnes de CO2 supplémentaires. Pourtant, en France, on a interdit des vols intérieurs d'une durée inférieure à 2h30. Et oui, depuis mars 2023, des vols intérieurs sont officiellement interdits en France s'ils disposent d'une alternative ferroviaire. Mais cela ne concerne finalement que trois liaisons aériennes. Paris-Orly-Nantes, Paris-Orly-Lyon et Paris-Orly-Bordeaux. Un signal majeur, un symbole fort, une première mondiale. En 2023, le ministre délégué au transport, Clément Beaune, n'a pas manqué de superlatifs pour se féliciter de l'entrée en vigueur de l'interdiction des lignes aériennes courtes à l'intérieur de la France. Mais les gains, au final, sont minimes et représentent finalement qu'une baisse de 2,6% des émissions de CO2 liées au vol intérieur Une baisse de 0,23%. des émissions totales du secteur aérien en France, et une baisse de 0,01% du total des émissions françaises, donc une goutte d'eau. Alors pourquoi cette empreinte ? La réponse est simple. Nos habitudes de consommation et nos importations pèsent lourd. Pour vous donner une idée, plus de 56% de notre empreinte carbone vient de produits fabriqués ailleurs, que ce soit nos vêtements, nos téléphones, ou même nos tomates en hiver. On est un peu comme ses voisins qui disent manger bio mais qu'on croise à l'aéroport avec trois valises pleines de souvenirs en plastique. Mais il faut aussi reconnaître nos efforts. Depuis 1990, les émissions domestiques de la France ont baissé de 33%. C'est un bon point. Sauf que nos émissions importées, elles, ont bondi de 13% sur la même période, annulant une partie de ces progrès. En clair, on a réduit à un endroit, on a augmenté à un autre, bref, on a délocalisé nos émissions. Si on reprend une échelle mondiale, en 2019, la France... était responsable de 1,17% des émissions de gaz à effet de serre mondiaux en prenant en compte les émissions liées aux produits importés. Alors, pourquoi on n'arrive pas à faire mieux ? Plusieurs raisons. D'abord, il faut l'avouer, on aime notre confort. Chauffage, voiture, livraison express, difficile de dire non. Quand on a goûté au confort et qu'il fait partie de notre quotidien, c'est très difficile de revoir cela à la baisse et de revenir un peu en arrière sur certains points. Ensuite, nos politiques publiques avancent parfois à la vitesse d'un escargot asthmatique. Et puis... Si des avancées sont faites, elles peuvent ensuite être revues, décortiquées ou simplement annulées par les gouvernements suivants. Donc sur certains points, on peut faire du sur place. Prenons la rénovation thermique des logements. Ça, c'est une super idée. Avec 27% des émissions en France, le bâtiment est le deuxième secteur le plus émetteur de CO2 après celui des transports. Mais le processus est tellement complexe qu'on dirait un escape game administratif. Il existe. Ma prime énergie, ma prime rénov', le coup de pouce chauffage, ma prime rénov'sérénité, le chèque énergie, les aides de votre collectivité locale et la TVA à taux réduit. Résultat, trop peu de français passent à l'action. Mais la complexité administrative ne serait pas aussi ce qui participe à nous définir en tant que français ? Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ce qui importe, ce n'est pas l'objectif, mais la satisfaction que l'on ressent quand on arrive à terminer un parcours du combattant. Au final, c'est comme rechercher le fameux laisser passer à 38 petit clin d'œil pour ceux qui ont la ref. Alors, la France, bon ou mauvais élève ? On pourrait dire qu'on est dans la moyenne. Pas les derniers de la classe, mais certainement pas sur le podium non plus. On a des atouts, mais il faudrait un coup de fouet pour réduire significativement notre empreinte carbone. Globalement, la France fait de son mieux pour rester dans la moyenne. C'est un peu comme en sport. On n'est ni les derniers, ni sur le podium. Mais... Comme dirait mon prof de sport au collège, M. Marshall, que je salue au passage, peut mieux faire. Et franchement, il avait raison. Le sport, c'était vraiment pas mon truc. En attendant, souvenons-nous que le vrai changement vient aussi de nous, citoyens. Après tout, si on doit sauver la planète, autant le faire avec style, non ? Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère maintenant que vous savez tout. Enfin, presque tout. Partagez cet épisode si vous pensez qu'il pourrait intéresser votre entourage et n'hésitez pas à me donner vos retours. Allez, à vos gourdes et vélos et rendez-vous au prochain épisode pour en savoir plus !

Description

Dans cet épisode de "Écolo Ou Pas?", on met les pendules à l’heure : la France est-elle vraiment exemplaire sur le climat, ou brille-t-elle uniquement par son greenwashing ? 🌍🇫🇷

Avec humour et chiffres à l’appui, on passe en revue les performances climatiques de notre cher Hexagone.


Au menu :

  • L’empreinte carbone des Français : Spoiler, elle est loin d’être neutre ! On examine combien chaque Français consomme et émet par rapport à ses voisins européens et aux grandes puissances mondiales.

  • La France face à l’Europe : Entre champions du climat comme les pays scandinaves et mauvais élèves du CO₂, où se situe la France ?

  • Les points forts et les lacunes : Le rôle du nucléaire, la place des énergies renouvelables, l'impact de l’agriculture, et les petits détails qu’on oublie souvent dans les débats.


Avec un savant mélange de comparaisons sérieuses, de décryptages limpides et d’un zeste d’autodérision, cet épisode vous aide à comprendre pourquoi la France peut être à la fois un exemple… et une source d’inspiration pour faire encore mieux.


🎧 Un épisode à écouter pour découvrir si nous sommes vraiment les premiers de la classe… ou juste bons pour le spectacle. Spoiler : la vérité pourrait bien vous surprendre !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Écolo ou pas. Aujourd'hui, on sort le carnet de notes et on évalue la France. Est-elle un bon élève ou un cancre en matière de climat ? Allez, on se met à table, on compare notre belle nation avec nos voisins européens, d'autres pays développés et pourquoi pas le monde entier. Spoiler, les résultats risquent d'être contrastés. Bon, on va parler empreinte carbone. Donc déjà, c'est quoi une empreinte carbone ? Il s'agit d'un indicateur qui vise à mesurer l'impact d'une activité sur l'environnement et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette activité. Dans la vie de tous les jours, nous émettons des gaz à effet de serre dans toutes nos activités. Quand on mange, quand on se déplace, quand on travaille, quand on se chauffe à la maison, quand on se soigne aussi. Ou quand on achète le dernier smartphone qui vient de sortir car il est beaucoup plus rapide que votre vieux modèle qui a 2 ans et qui en plus a une définition des photos qui est incroyable. Et puis il possède la 5G. Vous pouvez y regarder les dernières séries du moment en ultra haute définition. Bref, vous m'avez compris, dans Ausha aussi au quotidien. Commençons par un chiffre clé. L'empreinte carbone moyenne d'un français est d'environ 9 tonnes de CO2 par an. Comme cela, pour vous, ça ne peut vouloir rien dire. Ou ça peut paraître beaucoup. Mais bref, on va comparer. En Europe, les Allemands tournent autour de 10 tonnes, alors que les Suédois sont les petits génies avec seulement 5 tonnes. Et là, on se dit, mais pourquoi eux et pas nous ? Qu'est-ce qu'ils font qu'on ne fait pas ? Ou qu'est-ce qu'on fait qu'eux ne font pas ? Simple, ils ont des énergies renouvelables à gogo et moins de centrales au charbon. Pendant ce temps, nous, en France, on s'accroche à notre nucléaire comme un enfant à son doudou. Pour la France, l'énergie nucléaire, c'est comme la marque Ferrari pour l'Italie ou Kinder pour l'Allemagne. C'est notre savoir-faire, on en est fier et on l'exporte. Bon, pour le CO2, mais question déchets radioactifs, c'est une toute autre histoire. Si on élargit le cercle... et qu'on regarde aux États-Unis. Eux, c'est le redoublement assuré, avec 20 tonnes de CO2 par habitant. Ah, beu ! C'est deux fois plus que nous, simples Français. Mais attention, on n'est pas les meilleurs de la classe non plus, loin de là. Les Indiens, eux, par exemple, sont à 2 tonnes par an. Et là, on se dit, ok, on est loin de la sobriété. Et en Europe, ça donne quoi ? Eh bien la France se situe à peu près dans la moyenne. On fait mieux que les gros pollueurs comme la Pologne qui eux carburent à fond au charbon. Mais moins bien que des pays comme le Danemark ou les Pays-Bas, qui investissent eux massivement dans les énergies renouvelables. Par contre, niveau politique climatique, on traîne un peu des pieds. Par exemple, on a du mal à atteindre nos objectifs de réduction des missions fixées par l'accord de Paris. Là, c'est un peu comme promettre à votre prof que vous ferez vos devoirs, puis arriver en cours avec une excuse du style C'est pas ma faute, mon chien a mangé mon plan climat ! RAPT ! Et sur la scène mondiale alors ? Eh bien, la France aime bien se donner un rôle de leader. Alors là, on adore ça. Emmanuel Macron qui annonce Make our planet great again Ça claque, non ? Mais derrière, on reste parmi les pays développés à l'empreinte carbone élevée. En fait, c'est comme se vanter d'être capitaine de l'équipe alors qu'on n'a pas couru depuis trois mois. On a des points positifs, comme notre mix énergétique bas carbone grâce au nucléaire. Mais côté transport, c'est une autre histoire. La voiture reste reine et l'avion, en n'en parlant même pas. Chaque année, on envahit les aéroports pour aller bronzer ailleurs. Et hop, quelques tonnes de CO2 supplémentaires. Pourtant, en France, on a interdit des vols intérieurs d'une durée inférieure à 2h30. Et oui, depuis mars 2023, des vols intérieurs sont officiellement interdits en France s'ils disposent d'une alternative ferroviaire. Mais cela ne concerne finalement que trois liaisons aériennes. Paris-Orly-Nantes, Paris-Orly-Lyon et Paris-Orly-Bordeaux. Un signal majeur, un symbole fort, une première mondiale. En 2023, le ministre délégué au transport, Clément Beaune, n'a pas manqué de superlatifs pour se féliciter de l'entrée en vigueur de l'interdiction des lignes aériennes courtes à l'intérieur de la France. Mais les gains, au final, sont minimes et représentent finalement qu'une baisse de 2,6% des émissions de CO2 liées au vol intérieur Une baisse de 0,23%. des émissions totales du secteur aérien en France, et une baisse de 0,01% du total des émissions françaises, donc une goutte d'eau. Alors pourquoi cette empreinte ? La réponse est simple. Nos habitudes de consommation et nos importations pèsent lourd. Pour vous donner une idée, plus de 56% de notre empreinte carbone vient de produits fabriqués ailleurs, que ce soit nos vêtements, nos téléphones, ou même nos tomates en hiver. On est un peu comme ses voisins qui disent manger bio mais qu'on croise à l'aéroport avec trois valises pleines de souvenirs en plastique. Mais il faut aussi reconnaître nos efforts. Depuis 1990, les émissions domestiques de la France ont baissé de 33%. C'est un bon point. Sauf que nos émissions importées, elles, ont bondi de 13% sur la même période, annulant une partie de ces progrès. En clair, on a réduit à un endroit, on a augmenté à un autre, bref, on a délocalisé nos émissions. Si on reprend une échelle mondiale, en 2019, la France... était responsable de 1,17% des émissions de gaz à effet de serre mondiaux en prenant en compte les émissions liées aux produits importés. Alors, pourquoi on n'arrive pas à faire mieux ? Plusieurs raisons. D'abord, il faut l'avouer, on aime notre confort. Chauffage, voiture, livraison express, difficile de dire non. Quand on a goûté au confort et qu'il fait partie de notre quotidien, c'est très difficile de revoir cela à la baisse et de revenir un peu en arrière sur certains points. Ensuite, nos politiques publiques avancent parfois à la vitesse d'un escargot asthmatique. Et puis... Si des avancées sont faites, elles peuvent ensuite être revues, décortiquées ou simplement annulées par les gouvernements suivants. Donc sur certains points, on peut faire du sur place. Prenons la rénovation thermique des logements. Ça, c'est une super idée. Avec 27% des émissions en France, le bâtiment est le deuxième secteur le plus émetteur de CO2 après celui des transports. Mais le processus est tellement complexe qu'on dirait un escape game administratif. Il existe. Ma prime énergie, ma prime rénov', le coup de pouce chauffage, ma prime rénov'sérénité, le chèque énergie, les aides de votre collectivité locale et la TVA à taux réduit. Résultat, trop peu de français passent à l'action. Mais la complexité administrative ne serait pas aussi ce qui participe à nous définir en tant que français ? Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ce qui importe, ce n'est pas l'objectif, mais la satisfaction que l'on ressent quand on arrive à terminer un parcours du combattant. Au final, c'est comme rechercher le fameux laisser passer à 38 petit clin d'œil pour ceux qui ont la ref. Alors, la France, bon ou mauvais élève ? On pourrait dire qu'on est dans la moyenne. Pas les derniers de la classe, mais certainement pas sur le podium non plus. On a des atouts, mais il faudrait un coup de fouet pour réduire significativement notre empreinte carbone. Globalement, la France fait de son mieux pour rester dans la moyenne. C'est un peu comme en sport. On n'est ni les derniers, ni sur le podium. Mais... Comme dirait mon prof de sport au collège, M. Marshall, que je salue au passage, peut mieux faire. Et franchement, il avait raison. Le sport, c'était vraiment pas mon truc. En attendant, souvenons-nous que le vrai changement vient aussi de nous, citoyens. Après tout, si on doit sauver la planète, autant le faire avec style, non ? Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère maintenant que vous savez tout. Enfin, presque tout. Partagez cet épisode si vous pensez qu'il pourrait intéresser votre entourage et n'hésitez pas à me donner vos retours. Allez, à vos gourdes et vélos et rendez-vous au prochain épisode pour en savoir plus !

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Dans cet épisode de "Écolo Ou Pas?", on met les pendules à l’heure : la France est-elle vraiment exemplaire sur le climat, ou brille-t-elle uniquement par son greenwashing ? 🌍🇫🇷

Avec humour et chiffres à l’appui, on passe en revue les performances climatiques de notre cher Hexagone.


Au menu :

  • L’empreinte carbone des Français : Spoiler, elle est loin d’être neutre ! On examine combien chaque Français consomme et émet par rapport à ses voisins européens et aux grandes puissances mondiales.

  • La France face à l’Europe : Entre champions du climat comme les pays scandinaves et mauvais élèves du CO₂, où se situe la France ?

  • Les points forts et les lacunes : Le rôle du nucléaire, la place des énergies renouvelables, l'impact de l’agriculture, et les petits détails qu’on oublie souvent dans les débats.


Avec un savant mélange de comparaisons sérieuses, de décryptages limpides et d’un zeste d’autodérision, cet épisode vous aide à comprendre pourquoi la France peut être à la fois un exemple… et une source d’inspiration pour faire encore mieux.


🎧 Un épisode à écouter pour découvrir si nous sommes vraiment les premiers de la classe… ou juste bons pour le spectacle. Spoiler : la vérité pourrait bien vous surprendre !


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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Écolo ou pas. Aujourd'hui, on sort le carnet de notes et on évalue la France. Est-elle un bon élève ou un cancre en matière de climat ? Allez, on se met à table, on compare notre belle nation avec nos voisins européens, d'autres pays développés et pourquoi pas le monde entier. Spoiler, les résultats risquent d'être contrastés. Bon, on va parler empreinte carbone. Donc déjà, c'est quoi une empreinte carbone ? Il s'agit d'un indicateur qui vise à mesurer l'impact d'une activité sur l'environnement et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette activité. Dans la vie de tous les jours, nous émettons des gaz à effet de serre dans toutes nos activités. Quand on mange, quand on se déplace, quand on travaille, quand on se chauffe à la maison, quand on se soigne aussi. Ou quand on achète le dernier smartphone qui vient de sortir car il est beaucoup plus rapide que votre vieux modèle qui a 2 ans et qui en plus a une définition des photos qui est incroyable. Et puis il possède la 5G. Vous pouvez y regarder les dernières séries du moment en ultra haute définition. Bref, vous m'avez compris, dans Ausha aussi au quotidien. Commençons par un chiffre clé. L'empreinte carbone moyenne d'un français est d'environ 9 tonnes de CO2 par an. Comme cela, pour vous, ça ne peut vouloir rien dire. Ou ça peut paraître beaucoup. Mais bref, on va comparer. En Europe, les Allemands tournent autour de 10 tonnes, alors que les Suédois sont les petits génies avec seulement 5 tonnes. Et là, on se dit, mais pourquoi eux et pas nous ? Qu'est-ce qu'ils font qu'on ne fait pas ? Ou qu'est-ce qu'on fait qu'eux ne font pas ? Simple, ils ont des énergies renouvelables à gogo et moins de centrales au charbon. Pendant ce temps, nous, en France, on s'accroche à notre nucléaire comme un enfant à son doudou. Pour la France, l'énergie nucléaire, c'est comme la marque Ferrari pour l'Italie ou Kinder pour l'Allemagne. C'est notre savoir-faire, on en est fier et on l'exporte. Bon, pour le CO2, mais question déchets radioactifs, c'est une toute autre histoire. Si on élargit le cercle... et qu'on regarde aux États-Unis. Eux, c'est le redoublement assuré, avec 20 tonnes de CO2 par habitant. Ah, beu ! C'est deux fois plus que nous, simples Français. Mais attention, on n'est pas les meilleurs de la classe non plus, loin de là. Les Indiens, eux, par exemple, sont à 2 tonnes par an. Et là, on se dit, ok, on est loin de la sobriété. Et en Europe, ça donne quoi ? Eh bien la France se situe à peu près dans la moyenne. On fait mieux que les gros pollueurs comme la Pologne qui eux carburent à fond au charbon. Mais moins bien que des pays comme le Danemark ou les Pays-Bas, qui investissent eux massivement dans les énergies renouvelables. Par contre, niveau politique climatique, on traîne un peu des pieds. Par exemple, on a du mal à atteindre nos objectifs de réduction des missions fixées par l'accord de Paris. Là, c'est un peu comme promettre à votre prof que vous ferez vos devoirs, puis arriver en cours avec une excuse du style C'est pas ma faute, mon chien a mangé mon plan climat ! RAPT ! Et sur la scène mondiale alors ? Eh bien, la France aime bien se donner un rôle de leader. Alors là, on adore ça. Emmanuel Macron qui annonce Make our planet great again Ça claque, non ? Mais derrière, on reste parmi les pays développés à l'empreinte carbone élevée. En fait, c'est comme se vanter d'être capitaine de l'équipe alors qu'on n'a pas couru depuis trois mois. On a des points positifs, comme notre mix énergétique bas carbone grâce au nucléaire. Mais côté transport, c'est une autre histoire. La voiture reste reine et l'avion, en n'en parlant même pas. Chaque année, on envahit les aéroports pour aller bronzer ailleurs. Et hop, quelques tonnes de CO2 supplémentaires. Pourtant, en France, on a interdit des vols intérieurs d'une durée inférieure à 2h30. Et oui, depuis mars 2023, des vols intérieurs sont officiellement interdits en France s'ils disposent d'une alternative ferroviaire. Mais cela ne concerne finalement que trois liaisons aériennes. Paris-Orly-Nantes, Paris-Orly-Lyon et Paris-Orly-Bordeaux. Un signal majeur, un symbole fort, une première mondiale. En 2023, le ministre délégué au transport, Clément Beaune, n'a pas manqué de superlatifs pour se féliciter de l'entrée en vigueur de l'interdiction des lignes aériennes courtes à l'intérieur de la France. Mais les gains, au final, sont minimes et représentent finalement qu'une baisse de 2,6% des émissions de CO2 liées au vol intérieur Une baisse de 0,23%. des émissions totales du secteur aérien en France, et une baisse de 0,01% du total des émissions françaises, donc une goutte d'eau. Alors pourquoi cette empreinte ? La réponse est simple. Nos habitudes de consommation et nos importations pèsent lourd. Pour vous donner une idée, plus de 56% de notre empreinte carbone vient de produits fabriqués ailleurs, que ce soit nos vêtements, nos téléphones, ou même nos tomates en hiver. On est un peu comme ses voisins qui disent manger bio mais qu'on croise à l'aéroport avec trois valises pleines de souvenirs en plastique. Mais il faut aussi reconnaître nos efforts. Depuis 1990, les émissions domestiques de la France ont baissé de 33%. C'est un bon point. Sauf que nos émissions importées, elles, ont bondi de 13% sur la même période, annulant une partie de ces progrès. En clair, on a réduit à un endroit, on a augmenté à un autre, bref, on a délocalisé nos émissions. Si on reprend une échelle mondiale, en 2019, la France... était responsable de 1,17% des émissions de gaz à effet de serre mondiaux en prenant en compte les émissions liées aux produits importés. Alors, pourquoi on n'arrive pas à faire mieux ? Plusieurs raisons. D'abord, il faut l'avouer, on aime notre confort. Chauffage, voiture, livraison express, difficile de dire non. Quand on a goûté au confort et qu'il fait partie de notre quotidien, c'est très difficile de revoir cela à la baisse et de revenir un peu en arrière sur certains points. Ensuite, nos politiques publiques avancent parfois à la vitesse d'un escargot asthmatique. Et puis... Si des avancées sont faites, elles peuvent ensuite être revues, décortiquées ou simplement annulées par les gouvernements suivants. Donc sur certains points, on peut faire du sur place. Prenons la rénovation thermique des logements. Ça, c'est une super idée. Avec 27% des émissions en France, le bâtiment est le deuxième secteur le plus émetteur de CO2 après celui des transports. Mais le processus est tellement complexe qu'on dirait un escape game administratif. Il existe. Ma prime énergie, ma prime rénov', le coup de pouce chauffage, ma prime rénov'sérénité, le chèque énergie, les aides de votre collectivité locale et la TVA à taux réduit. Résultat, trop peu de français passent à l'action. Mais la complexité administrative ne serait pas aussi ce qui participe à nous définir en tant que français ? Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ce qui importe, ce n'est pas l'objectif, mais la satisfaction que l'on ressent quand on arrive à terminer un parcours du combattant. Au final, c'est comme rechercher le fameux laisser passer à 38 petit clin d'œil pour ceux qui ont la ref. Alors, la France, bon ou mauvais élève ? On pourrait dire qu'on est dans la moyenne. Pas les derniers de la classe, mais certainement pas sur le podium non plus. On a des atouts, mais il faudrait un coup de fouet pour réduire significativement notre empreinte carbone. Globalement, la France fait de son mieux pour rester dans la moyenne. C'est un peu comme en sport. On n'est ni les derniers, ni sur le podium. Mais... Comme dirait mon prof de sport au collège, M. Marshall, que je salue au passage, peut mieux faire. Et franchement, il avait raison. Le sport, c'était vraiment pas mon truc. En attendant, souvenons-nous que le vrai changement vient aussi de nous, citoyens. Après tout, si on doit sauver la planète, autant le faire avec style, non ? Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère maintenant que vous savez tout. Enfin, presque tout. Partagez cet épisode si vous pensez qu'il pourrait intéresser votre entourage et n'hésitez pas à me donner vos retours. Allez, à vos gourdes et vélos et rendez-vous au prochain épisode pour en savoir plus !

Description

Dans cet épisode de "Écolo Ou Pas?", on met les pendules à l’heure : la France est-elle vraiment exemplaire sur le climat, ou brille-t-elle uniquement par son greenwashing ? 🌍🇫🇷

Avec humour et chiffres à l’appui, on passe en revue les performances climatiques de notre cher Hexagone.


Au menu :

  • L’empreinte carbone des Français : Spoiler, elle est loin d’être neutre ! On examine combien chaque Français consomme et émet par rapport à ses voisins européens et aux grandes puissances mondiales.

  • La France face à l’Europe : Entre champions du climat comme les pays scandinaves et mauvais élèves du CO₂, où se situe la France ?

  • Les points forts et les lacunes : Le rôle du nucléaire, la place des énergies renouvelables, l'impact de l’agriculture, et les petits détails qu’on oublie souvent dans les débats.


Avec un savant mélange de comparaisons sérieuses, de décryptages limpides et d’un zeste d’autodérision, cet épisode vous aide à comprendre pourquoi la France peut être à la fois un exemple… et une source d’inspiration pour faire encore mieux.


🎧 Un épisode à écouter pour découvrir si nous sommes vraiment les premiers de la classe… ou juste bons pour le spectacle. Spoiler : la vérité pourrait bien vous surprendre !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Écolo ou pas. Aujourd'hui, on sort le carnet de notes et on évalue la France. Est-elle un bon élève ou un cancre en matière de climat ? Allez, on se met à table, on compare notre belle nation avec nos voisins européens, d'autres pays développés et pourquoi pas le monde entier. Spoiler, les résultats risquent d'être contrastés. Bon, on va parler empreinte carbone. Donc déjà, c'est quoi une empreinte carbone ? Il s'agit d'un indicateur qui vise à mesurer l'impact d'une activité sur l'environnement et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette activité. Dans la vie de tous les jours, nous émettons des gaz à effet de serre dans toutes nos activités. Quand on mange, quand on se déplace, quand on travaille, quand on se chauffe à la maison, quand on se soigne aussi. Ou quand on achète le dernier smartphone qui vient de sortir car il est beaucoup plus rapide que votre vieux modèle qui a 2 ans et qui en plus a une définition des photos qui est incroyable. Et puis il possède la 5G. Vous pouvez y regarder les dernières séries du moment en ultra haute définition. Bref, vous m'avez compris, dans Ausha aussi au quotidien. Commençons par un chiffre clé. L'empreinte carbone moyenne d'un français est d'environ 9 tonnes de CO2 par an. Comme cela, pour vous, ça ne peut vouloir rien dire. Ou ça peut paraître beaucoup. Mais bref, on va comparer. En Europe, les Allemands tournent autour de 10 tonnes, alors que les Suédois sont les petits génies avec seulement 5 tonnes. Et là, on se dit, mais pourquoi eux et pas nous ? Qu'est-ce qu'ils font qu'on ne fait pas ? Ou qu'est-ce qu'on fait qu'eux ne font pas ? Simple, ils ont des énergies renouvelables à gogo et moins de centrales au charbon. Pendant ce temps, nous, en France, on s'accroche à notre nucléaire comme un enfant à son doudou. Pour la France, l'énergie nucléaire, c'est comme la marque Ferrari pour l'Italie ou Kinder pour l'Allemagne. C'est notre savoir-faire, on en est fier et on l'exporte. Bon, pour le CO2, mais question déchets radioactifs, c'est une toute autre histoire. Si on élargit le cercle... et qu'on regarde aux États-Unis. Eux, c'est le redoublement assuré, avec 20 tonnes de CO2 par habitant. Ah, beu ! C'est deux fois plus que nous, simples Français. Mais attention, on n'est pas les meilleurs de la classe non plus, loin de là. Les Indiens, eux, par exemple, sont à 2 tonnes par an. Et là, on se dit, ok, on est loin de la sobriété. Et en Europe, ça donne quoi ? Eh bien la France se situe à peu près dans la moyenne. On fait mieux que les gros pollueurs comme la Pologne qui eux carburent à fond au charbon. Mais moins bien que des pays comme le Danemark ou les Pays-Bas, qui investissent eux massivement dans les énergies renouvelables. Par contre, niveau politique climatique, on traîne un peu des pieds. Par exemple, on a du mal à atteindre nos objectifs de réduction des missions fixées par l'accord de Paris. Là, c'est un peu comme promettre à votre prof que vous ferez vos devoirs, puis arriver en cours avec une excuse du style C'est pas ma faute, mon chien a mangé mon plan climat ! RAPT ! Et sur la scène mondiale alors ? Eh bien, la France aime bien se donner un rôle de leader. Alors là, on adore ça. Emmanuel Macron qui annonce Make our planet great again Ça claque, non ? Mais derrière, on reste parmi les pays développés à l'empreinte carbone élevée. En fait, c'est comme se vanter d'être capitaine de l'équipe alors qu'on n'a pas couru depuis trois mois. On a des points positifs, comme notre mix énergétique bas carbone grâce au nucléaire. Mais côté transport, c'est une autre histoire. La voiture reste reine et l'avion, en n'en parlant même pas. Chaque année, on envahit les aéroports pour aller bronzer ailleurs. Et hop, quelques tonnes de CO2 supplémentaires. Pourtant, en France, on a interdit des vols intérieurs d'une durée inférieure à 2h30. Et oui, depuis mars 2023, des vols intérieurs sont officiellement interdits en France s'ils disposent d'une alternative ferroviaire. Mais cela ne concerne finalement que trois liaisons aériennes. Paris-Orly-Nantes, Paris-Orly-Lyon et Paris-Orly-Bordeaux. Un signal majeur, un symbole fort, une première mondiale. En 2023, le ministre délégué au transport, Clément Beaune, n'a pas manqué de superlatifs pour se féliciter de l'entrée en vigueur de l'interdiction des lignes aériennes courtes à l'intérieur de la France. Mais les gains, au final, sont minimes et représentent finalement qu'une baisse de 2,6% des émissions de CO2 liées au vol intérieur Une baisse de 0,23%. des émissions totales du secteur aérien en France, et une baisse de 0,01% du total des émissions françaises, donc une goutte d'eau. Alors pourquoi cette empreinte ? La réponse est simple. Nos habitudes de consommation et nos importations pèsent lourd. Pour vous donner une idée, plus de 56% de notre empreinte carbone vient de produits fabriqués ailleurs, que ce soit nos vêtements, nos téléphones, ou même nos tomates en hiver. On est un peu comme ses voisins qui disent manger bio mais qu'on croise à l'aéroport avec trois valises pleines de souvenirs en plastique. Mais il faut aussi reconnaître nos efforts. Depuis 1990, les émissions domestiques de la France ont baissé de 33%. C'est un bon point. Sauf que nos émissions importées, elles, ont bondi de 13% sur la même période, annulant une partie de ces progrès. En clair, on a réduit à un endroit, on a augmenté à un autre, bref, on a délocalisé nos émissions. Si on reprend une échelle mondiale, en 2019, la France... était responsable de 1,17% des émissions de gaz à effet de serre mondiaux en prenant en compte les émissions liées aux produits importés. Alors, pourquoi on n'arrive pas à faire mieux ? Plusieurs raisons. D'abord, il faut l'avouer, on aime notre confort. Chauffage, voiture, livraison express, difficile de dire non. Quand on a goûté au confort et qu'il fait partie de notre quotidien, c'est très difficile de revoir cela à la baisse et de revenir un peu en arrière sur certains points. Ensuite, nos politiques publiques avancent parfois à la vitesse d'un escargot asthmatique. Et puis... Si des avancées sont faites, elles peuvent ensuite être revues, décortiquées ou simplement annulées par les gouvernements suivants. Donc sur certains points, on peut faire du sur place. Prenons la rénovation thermique des logements. Ça, c'est une super idée. Avec 27% des émissions en France, le bâtiment est le deuxième secteur le plus émetteur de CO2 après celui des transports. Mais le processus est tellement complexe qu'on dirait un escape game administratif. Il existe. Ma prime énergie, ma prime rénov', le coup de pouce chauffage, ma prime rénov'sérénité, le chèque énergie, les aides de votre collectivité locale et la TVA à taux réduit. Résultat, trop peu de français passent à l'action. Mais la complexité administrative ne serait pas aussi ce qui participe à nous définir en tant que français ? Bah oui, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ce qui importe, ce n'est pas l'objectif, mais la satisfaction que l'on ressent quand on arrive à terminer un parcours du combattant. Au final, c'est comme rechercher le fameux laisser passer à 38 petit clin d'œil pour ceux qui ont la ref. Alors, la France, bon ou mauvais élève ? On pourrait dire qu'on est dans la moyenne. Pas les derniers de la classe, mais certainement pas sur le podium non plus. On a des atouts, mais il faudrait un coup de fouet pour réduire significativement notre empreinte carbone. Globalement, la France fait de son mieux pour rester dans la moyenne. C'est un peu comme en sport. On n'est ni les derniers, ni sur le podium. Mais... Comme dirait mon prof de sport au collège, M. Marshall, que je salue au passage, peut mieux faire. Et franchement, il avait raison. Le sport, c'était vraiment pas mon truc. En attendant, souvenons-nous que le vrai changement vient aussi de nous, citoyens. Après tout, si on doit sauver la planète, autant le faire avec style, non ? Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère maintenant que vous savez tout. Enfin, presque tout. Partagez cet épisode si vous pensez qu'il pourrait intéresser votre entourage et n'hésitez pas à me donner vos retours. Allez, à vos gourdes et vélos et rendez-vous au prochain épisode pour en savoir plus !

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