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Ecolo Ou Pas ?

Fast fashion VS seconde main : s'habiller responsable, est-ce possible via Vinted ?

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21min |05/05/2025
Play
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Description

Fast fashion, c’est non. Vinted, c’est oui… ou peut-être pas ? 🤔

Dans cet épisode, je démonte les idées reçues sur la fast fashion et sur la seconde main. D’où vient la mode jetable ? Pourquoi elle séduit toujours autant ? Et est-ce que Vinted, la star de la revente d’occasion, est vraiment si écolo qu’on le croit ?

Entre effets rebonds, transports polluants, placards qui débordent et t-shirts portés deux fois, je te propose une plongée sans filtre dans l’impact environnemental de nos vêtements.

Un épisode qui gratte là où ça gratte… même si c’est du coton bio.

Au programme :

  • Une petite histoire de la fast fashion

  • Ce qu’on entend (vraiment) par "seconde main"

  • Vinted : solution miracle ou fausse bonne idée ?

  • Et des pistes concrètes pour s’habiller sans plomber la planète

Écoute, partage, questionne — et surtout : ne rachète pas ce jean dont tu n’as pas besoin.


Sources :


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi, chère éco-curieuse et éco-curieux ! Oui, c'est toujours toi que je salue avec tendresse dans ton tram, ta voiture ou ta cuisine en train de trier tes chaussettes et se lait. Car aujourd'hui, on plonge littéralement dans ton placard ! Oui, j'ai travaillé cette transition. Parce qu'on va parler de fringues, de sapes, de looks, d'habits, enfin bon, appelle ça comme tu veux. Mais on va surtout parler de comment on s'habille et à quel prix, pas seulement sur l'étiquette, mais aussi pour la planète. Dans cet épisode, je te propose deux poids lourds du dressing moderne. D'un côté, la fast fashion, cette mode éclair qui te sort une nouvelle collection avant même que tu aies eu le temps de porter ton dernier t-shirt imprimé New York 1996. De l'autre, la seconde main, l'alternative écologique, souvent portée par ta pote qui fait du 36, a toujours de bons plans et connaît tous les filtres vintage. Mais avant de trancher qui est vraiment écolo ou pas, faut comprendre ce qu'on met sous ces deux étiquettes. Alors on va d'abord remonter un peu le fil, oui. encore un autre jeu de mots, pour voir d'où vient la fast fashion, quand elle a débarqué dans nos vies, et pourquoi on s'est tous et toutes laissé embarquer dans ce tourbillon textile. Et puis, on verra ce qu'on entend par vêtements d'occasion. Parce que non, acheter un pull troué de ton oncle René, c'est pas exactement la même chose que dégoter un trench vintage sur Vinted. Et puisqu'on en parle, et ben Vinted, parlons-en. Cette plateforme lituanienne, et oui, surpris, parce que moi perso, oui, c'est pas californien du tout, Vinted. Et ben... elle est devenue la star de la seconde main, avec ses promesses de dressing désencombré et de planète sauvée. Mais est-ce que c'est vraiment aussi vert que le logo ? On verra ensemble si Vinted, c'est une révolution verte ou un effet de style un peu trompeur. Alors reste bien accroché à tes écouteurs ou à ta doudoune, acheté en seconde main évidemment, parce qu'aujourd'hui, on démonte les étiquettes et les idées reçues. Bon, parlons peu, parlons fringues. Tu connais sûrement cette sensation. T'as à peine acheté un pull qui est déjà out, selon les pubs. La fast fashion, c'est exactement ça. Une mode qui va plus vite que la lumière. Ou du moins, plus vite que le temps qu'il te faut pour te rendre compte que t'en avais pas vraiment besoin. Mais c'est quoi exactement la fast fashion ? Le terme désigne un modèle économique de l'industrie textile basé sur une idée simple. Produire vite, beaucoup, pas cher et donner envie de racheter tout aussi vite. L'idée, ce n'est pas de te vendre un bon jean qui dure 10 ans. C'est de t'en vendre 10 en 2 ans. Zara, H&M, Primark, Shane, Mango. Ce sont eux les Usain Bolt du t-shirt, les Peraille du pull à 9,99€. Mais d'où ça vient la fast fashion ? Eh bien, je te propose un petit retour vers le passé. Il fut un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître où les vêtements étaient chers. Ouais, ouais. Acheter une robe ou une chemise, c'était un petit événement. On économisait, on recousait, on passait les vêtements aux petits frères ou aux cousines. Ce que tu as peut-être vécu toi-même. Bref, le textile... C'était pas du consommable, c'était un bien durable. La fast fashion, elle débarque à grande vitesse dans les années 1990, mais son essor explose au début des années 2000. Pourquoi ? Eh bien, parce que les grandes enseignes comme Zara mettent au point un modèle génialement pervers. Copier les tendances vues sur les podiums, les produire en masse à bas coût, et les livrer en boutique en quelques semaines. Tu peux acheter un look inspiré pour 20 euros. Sauf que ce n'est pas la planète qui applaudit. C'est juste le tiroir caisse. Ok, et à qui ça s'adresse ? Eh bien, ça s'adresse à toi, à moi, à ton cousin, à ta sœur. Mais surtout à une clientèle jeune, ultra connectée, exposée en permanence aux tendances via les réseaux sociaux. TikTok et Instagram sont devenus les nouveaux défilés de mode. Et chaque scroll peut devenir un achat. La mode rapide, c'est devenu une norme, une habitude. T'as une soirée demain ? Tu peux commander ta tenue le matin. Tu la portes une fois, t'en fais une story, et pouf, elle disparaît dans les limbes du dressing. Ok, mais bon, c'est quoi le souci en soi ? Ben, c'est qu'à force d'aller vite, on écrase tout sur notre passage. Les ressources, la main d'œuvre... Et l'environnement. Mais ça, on en reparle après. Ausha à ta ceinture de kimono Zara. Parce que dans le prochain chapitre, on va parler de l'impact écologique de cette jolie machine à fringues jetables. Bon, maintenant que tu as bien compris que la fast fashion, c'est la mode à la vitesse de l'éclair, il est temps de ralentir, de prendre du recul et de regarder ce que ça coûte. Pas à ton portefeuille, ça on a compris que c'était pas cher, mais plutôt à la planète. Parce que oui, le petit Ausha 4,99€, il a un coût caché. Et pas qu'un peu. L'industrie de la mode est aujourd'hui responsable de 8 à 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ouais, t'as bien entendu. C'est plus que tous les vols internationaux et le transport maritime réuni. Tu voulais un t-shirt ? Bah voilà, t'as aussi une portion de changement climatique dans le sac. On critique souvent le secteur aéronautique, parce que bon, c'est quelque chose qu'on voit, c'est un impact qu'on voit, et on peut prendre souvent l'avion. Mais l'industrie de la mode, elle impacte plus que ça, elle impacte plus que ce secteur-là. C'est quand même impressionnant. Et on ne parle même pas encore de l'eau. Un t-shirt en coton, c'est environ 2700 litres d'eau pour sa fabrication, soit ce que tu bois en 3 ans, si t'es bien hydraté. Un jean, c'est facilement 10 000 litres d'eau. C'est presque une piscine pour une paire de fesses. Pourquoi ? Parce que le coton est ultra gourmand en eau, que les teintures sont chimiques et que tout ce beau monde pollue les rivières dans les pays producteurs. Souvent dans le sud global, là où les lois environnementales sont un peu plus, disons, souples. Et il y a les teintures. Les colorants et produits chimiques utilisés dans la fast fashion sont souvent rejetés dans la nature sans traitement. Résultat, des rivières aux couleurs de la collection printemps-été. Et comme si ça ne suffisait pas, la majorité des vêtements sont faits de matière synthétique. En polyester, en nylon, en plastique quoi. Qui relâche du coup des micro-plastiques à chaque lavage. Ces particules finissent dans l'eau, puis dans les poissons et du coup au final dans ton assiette. Bon appétit ! Mais attends, c'est pas fini. Parce qu'en moyenne, un vêtement de fast fashion est porté moins de 7 fois avant d'être jeté. Et chaque année, l'industrie produit 92 millions de tonnes de déchets textiles dans le monde. Pour te donner une idée de ce que ça représente, j'ai fait un petit calcul. Et ça équivaut à environ 9109 tours Eiffel produites chaque année, en masse. Autrement dit, on fabrique des montagnes de fringues pour les enterrer ou les brûler quelques semaines plus tard. Logique. Et on ajoute aussi une couche sociale pour bien compléter le tableau. Parce que les vêtements sont fabriqués à des cadences infernales, souvent dans des conditions de travail indignes, voire dangereuses. Dans ce cas-là, on parle des Ouïghours, mais aussi, alors ça remonte un peu, mais je ne sais pas si tu te souviens peut-être du Rana Plaza, cet immeuble d'usine qui s'est effondré au Bangladesh en 2013, tuant plus de 1100 personnes. Eh bien, c'était une usine de confection pour des marques occidentales. Depuis, il y a eu un peu de progrès, mais pas de révolution. Bref, on résume. Eh bien, la fast fashion, c'est des émissions de CO2 massives, des tonnes de déchets textiles, une surconsommation d'eau, une pollution chimique et plastique, et une exploitation humaine bien planquée sous les paillettes marketing. Et ça, c'est juste pour un t-shirt. Alors, avant d'en acheter un nouveau, eh bien, peut-être qu'on pourrait se demander, est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Voilà, maintenant je te propose du coup d'explorer une alternative de plus en plus populaire, la seconde main. Est-ce que c'est vraiment plus vert ? Ou juste un peu mieux emballé ? Eh bien, spoiler, ça dépend comment on l'utilise. Bon, maintenant qu'on a vu à quel point la fast fashion est un désastre cousu main, et oui, je continue mes jeux de mots, et bien on peut se tourner vers l'alternative à la mode, la seconde main. Fringues vintage, filles de grenier, friperies, dépôts-ventes, ressourceries, plateformes en ligne, type vintage, ou vestiaires collectives. La seconde main, c'est plus seulement un truc de mamie ou de punk à chien. Aujourd'hui, c'est ultra tendance. Et même les marques s'y mettent. Bon, clairement, souvent pour odorer leur image, histoire de se verdir un peu. Ok, mais c'est quoi exactement la seconde main ? Eh ben, c'est tout simplement le fait de réutiliser un vêtement déjà porté ou acheté. Il peut être en super état, avec encore l'étiquette, ou tout déformé par un ancien lavage à 90°. Le principe de base est simple. prolonger la durée de vie des vêtements existants au lieu d'en produire de nouveau. Et là, bingo, côté écologie, ça commence bien. Si on s'en tient à la théorie, la seconde main, c'est que du bon. Pas de production supplémentaire, donc pas de nouvelle consommation d'eau, d'énergie ou de matières premières. Moins de déchets textiles. Chaque vêtement réutilisé, c'est potentiellement un vêtement au moins à l'incinérateur ou en décharge. Et moins de pression sur les pays producteurs. En freinant la demande de vêtements neufs, On freine aussi l'exploitation humaine et écologique dans les chaînes d'approvisionnement. Et puis, c'est souvent moins cher. Ce qui ne gâche rien, surtout quand tu es étudiant ou étudiante, ou que ton pouvoir d'achat ressemble à une étiquette « moins 70% » . Donc oui, sur le papier, la seconde main, c'est plus écolo. Mais, parce que oui, il y a un mais. Avoue, tu sentais venir. Avec moi, il y a toujours un mais. Parce que le problème, c'est pas toujours ce qu'on achète, c'est comment on achète. Avec la seconde main devenue hyper accessible, Hello Vinted, eh bien, on peut tomber dans la surconsommation verte. Ah, ce pull est à 3 euros, allez, je le prends. Ah, et cette robe aussi. Oh, et ce short. Et ce jean trop grand, mais bon, au pire, je le revends. Résultat, on accumule, on renouvelle, on consomme toujours autant, voire plus, en se disant que c'est pas grave, c'est d'occasion. On appelle ça l'effet rebond, un comportement qui annule une partie des bénéfices écologistes du geste. Petite digression, c'est comme l'Asphère à Las Vegas, cette salle événementielle de spectacles sphériques de musique et de divertissement située près du Strip, avec son extérieur caractérisé par un écran LED d'environ 53 883 m². Eh bien, les ampoules LED de base ont été créées avec pour objectif de diminuer fortement la consommation énergétique des ampoules. Donc c'est une bonne idée et une bonne invention de base. d'un point de vue environnemental. Mais quand on sait que maintenant, elles sont utilisées dans une structure comme la sphère qui a une consommation énergétique d'environ 95 779 MWh par an, soit l'équivalent d'une ville de 20 500 ménages comme Valenciennes, est-ce qu'on ne marche pas un peu sur la tête ? Et pour en revenir au sphère rebond de la seconde main, ce n'est pas juste théorique. Plusieurs études soulignent ce phénomène. Autre angle mort de la seconde main numérique, c'est la logistique. Quand tu achètes un vêtement à Toulouse, et qu'il t'ait expédié depuis Lille dans un colis plastifié avec une fiche de scotch équatoriale, ça laisse une petite trace carbone, mine de rien. Les plateformes comme Vinted génèrent des flux de transport individuels, souvent moins optimisés que la livraison en masse de la fast fashion. Et si tu renvoies le colis parce que, ben, finalement, la coupe est chelou, alors là, jackpot le CO2. Donc, pour résumer, en fait, la seconde main, c'est une excellente solution pour freiner la machine de la fast fashion, mais ça demande à être utilisé avec modération. Et ça ne doit pas devenir une excuse à consommer à tout bas, comme une sorte de greenwashing personnel. Dans le chapitre suivant, je vous propose du coup de s'intéresser justement à Vinted, la star de la seconde main. Mais aussi peut-être à l'arrière boutique de nos contradictions écolo. Prépare-toi, on va éplucher l'appli plus en profondeur qu'un colis mal noté. Ah Vinted, l'appli qui a transformé ton placard en boutique et ta boîte aux lettres en point relais. Mais derrière ces promesses de dressing désencombré et de planète sauvée, Vinted est-elle réellement l'allié de l'écologie ? Ou juste une fast fashion déguisée ? Voyons déjà ce que dit Vinted. Selon un rapport commandé par Vinted eux-mêmes et réalisé par la startup Vayu, Acheter un vêtement de seconde main sur la plateforme permettrait d'économiser en moyenne 1,8 kg de CO2 par rapport à l'achat d'un vêtement neuf. En 2021, ils estiment que cela représentait 453 kt de CO2 évité, soit l'équivalent de 3,6 milliards de kilomètres parcourus en voiture. Mais attention, tout n'est pas si rose. Les chercheurs de l'Institut Mode Éthique et Consommation Écologique, la MECE et l'ESCA ont mis en lumière un phénomène préoccupant, l'effet rebond circulaire. En fait, en rendant l'achat de vêtements d'occasion plus accessible et moins cher, Les plateformes comme Vinted peuvent involontairement encourager la surconsommation. Les utilisateurs achètent plus, non pas par besoin, mais parce que c'est facile et économique. De plus, une étude a révélé que seulement 39% des achats sur Vinted permettent réellement d'éviter l'achat d'un vêtement neuf, remettant en question l'impact écologique positif souvent mis en avant. Autre point noir, la logistique. Chaque transition sur Vinted implique un envoi, souvent sur de longues distances, avec des emballages supplémentaires. Ces livraisons individuelles peuvent générer des émissions de CO2 non négligeables, réduisant ainsi les bénéfices environnementaux de l'achat de seconde main. Et enfin, il est important de noter que seulement 25% des utilisateurs de Vinted évoquent des motivations écologiques ou éthiques pour justifier leur achat. Ben ouais, la majorité, elle cherche avant tout à faire des économies, ce qui peut conduire à une consommation accrue et un renouvellement rapide de la garde-robe, similaire aux pratiques de la fast fashion. En résumé, Vinted peut réduire l'impact en rentable si elle remplace l'achat de vêtements neufs, mais elle peut aussi encourager la surconsommation et générer des émissions supplémentaires via la logistique. Et l'intention derrière l'achat, économique contre écologique, elle joue un rôle crucial dans son impact réel. Bon, on a poncé la fat fashion, analysé la seconde main et même décortiqué les dessous de Vinted. Du coup, maintenant qu'on sait tout ça, on fait quoi ? On se met tout nu ? On vit en peignoir ? Ou on apprend enfin à s'habiller comme si la planète comptait un peu plus que notre feed d'insta ? Eh ben, rassure-toi, pas besoin de devenir un ermite pour t'habiller de façon plus écolo. Voici 5 pistes concrètes pour garder du style sans bousiller la planète. Premier point, porter ce qu'on a déjà. Bah ouais, c'est bête, mais la fringue la plus écolo du monde, c'est celle que t'as déjà. La porter 30 fois au lieu de 3, c'est le geste simple qui a le plus d'impact. Tu veux changer ? Eh ben, pioche dans le placard du fond, mixe différemment, échange avec des potes, enfin bon bref, fais bosser ta créativité avant de faire chauffer ta carte bleue. Deuxième point, acheter moins mais mieux. Quand t'achètes du neuf, pose-toi deux questions existentielles. Est-ce que je vais vraiment le porter ? Et est-ce qu'il va durer ? Privilégie les marques engagées, les matières durables, en chanvre, en lin, en coton bio certifié et les labels fiables. Oui, ça coûte plus cher à l'achat, mais sur le long terme, c'est plus rentable que 10 t-shirts qui boulotchent après de lavage. Troisième point, acheter d'occasion, mais pas compulsivement. La seconde main, c'est top, mais pas une excuse pour acheter 3 vestes vintage par semaine. Achète quand tu en as besoin, pas quand tu as une notification. Et privilégie les circuits courts, les prix local, le dressing physique, aux sourceries. Petite astuce, mets-toi un budget mensuel ou un quota d'achat, même en seconde main. Quatrième point, réparer, transformer, customiser. Un bouton arraché, une tâche, un accro, c'est pas une condamnation à mort textile. Apprends à repriser, à recoudre, à teindre, ou passe par un couturier ou la couturière du coin. Tu peux aussi transformer un vêtement trop grand, trop court, trop banal en pièce unique. Bah ouais, comme un vrai styliste. Sauf que toi, tu le fais pour la planète, pas pour la Fashion Week. Moi, par exemple, j'avais un pantalon, je l'ai transformé en short. Cinquième point, sortir du tout individuel. Et si on repensait carrément notre rapport collectif à la fringue ? Organise un truc entre amis, rejoins un groupe local de réparation, monte un atelier couture dans ton assaut, ou questionne ta commune sur la gestion des échelles textiles. Parce qu'on ne changera pas un système mondial juste avec des choix individuels, on le sait. Mais ensemble, on peut rendre la fast fashion un peu moins fast, et beaucoup plus fashion. Pour conclure, Pas besoin d'être parfait, pas besoin d'être à poil, juste besoin d'être un peu plus conscient, consciente de l'impact de ce qu'on porte. Parce que non, un style ne doit pas coûter la planète. Et oui, on peut avoir du flow et des valeurs. Voilà, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode, j'espère que ça vous a plu, que vous avez appris des choses. Comme d'habitude, si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à le noter, ça aide à la visibilité de la chaîne, ça aide beaucoup, ça aide énormément. Donc n'hésitez pas, surtout si l'épisode vous a plu, mettez 5 étoiles. Sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Et comme d'habitude, on se quitte en musique. Allez, salut !

  • Speaker #1

    Le miracle s'est lancé Qui pollue le plus, qui va l'emporter C'est une égale, c'est une promesse, c'est démonstrément C'est une église, c'est une planète, qui fait le plus beau Car bon déchet C'est une église, c'est une promesse, c'est une église C'est une église, c'est une promesse, c'est une église souvent des détours un peu comme toi et la vérité c'est l'échelle des deux balles emportées l'université de ce c'est aussi et on se retrouve bientôt pour un autre défi et c'est ça que voyons-nous on se vit entre la boucle et un homme qui chante ... comparer tes sons et voyons qu'elle entre les lignes entre nous Merci, c'est le temps. Mais on s'en va, on cherche sans fin.

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Fast fashion, c’est non. Vinted, c’est oui… ou peut-être pas ? 🤔

Dans cet épisode, je démonte les idées reçues sur la fast fashion et sur la seconde main. D’où vient la mode jetable ? Pourquoi elle séduit toujours autant ? Et est-ce que Vinted, la star de la revente d’occasion, est vraiment si écolo qu’on le croit ?

Entre effets rebonds, transports polluants, placards qui débordent et t-shirts portés deux fois, je te propose une plongée sans filtre dans l’impact environnemental de nos vêtements.

Un épisode qui gratte là où ça gratte… même si c’est du coton bio.

Au programme :

  • Une petite histoire de la fast fashion

  • Ce qu’on entend (vraiment) par "seconde main"

  • Vinted : solution miracle ou fausse bonne idée ?

  • Et des pistes concrètes pour s’habiller sans plomber la planète

Écoute, partage, questionne — et surtout : ne rachète pas ce jean dont tu n’as pas besoin.


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  • Speaker #0

    Salut à toi, chère éco-curieuse et éco-curieux ! Oui, c'est toujours toi que je salue avec tendresse dans ton tram, ta voiture ou ta cuisine en train de trier tes chaussettes et se lait. Car aujourd'hui, on plonge littéralement dans ton placard ! Oui, j'ai travaillé cette transition. Parce qu'on va parler de fringues, de sapes, de looks, d'habits, enfin bon, appelle ça comme tu veux. Mais on va surtout parler de comment on s'habille et à quel prix, pas seulement sur l'étiquette, mais aussi pour la planète. Dans cet épisode, je te propose deux poids lourds du dressing moderne. D'un côté, la fast fashion, cette mode éclair qui te sort une nouvelle collection avant même que tu aies eu le temps de porter ton dernier t-shirt imprimé New York 1996. De l'autre, la seconde main, l'alternative écologique, souvent portée par ta pote qui fait du 36, a toujours de bons plans et connaît tous les filtres vintage. Mais avant de trancher qui est vraiment écolo ou pas, faut comprendre ce qu'on met sous ces deux étiquettes. Alors on va d'abord remonter un peu le fil, oui. encore un autre jeu de mots, pour voir d'où vient la fast fashion, quand elle a débarqué dans nos vies, et pourquoi on s'est tous et toutes laissé embarquer dans ce tourbillon textile. Et puis, on verra ce qu'on entend par vêtements d'occasion. Parce que non, acheter un pull troué de ton oncle René, c'est pas exactement la même chose que dégoter un trench vintage sur Vinted. Et puisqu'on en parle, et ben Vinted, parlons-en. Cette plateforme lituanienne, et oui, surpris, parce que moi perso, oui, c'est pas californien du tout, Vinted. Et ben... elle est devenue la star de la seconde main, avec ses promesses de dressing désencombré et de planète sauvée. Mais est-ce que c'est vraiment aussi vert que le logo ? On verra ensemble si Vinted, c'est une révolution verte ou un effet de style un peu trompeur. Alors reste bien accroché à tes écouteurs ou à ta doudoune, acheté en seconde main évidemment, parce qu'aujourd'hui, on démonte les étiquettes et les idées reçues. Bon, parlons peu, parlons fringues. Tu connais sûrement cette sensation. T'as à peine acheté un pull qui est déjà out, selon les pubs. La fast fashion, c'est exactement ça. Une mode qui va plus vite que la lumière. Ou du moins, plus vite que le temps qu'il te faut pour te rendre compte que t'en avais pas vraiment besoin. Mais c'est quoi exactement la fast fashion ? Le terme désigne un modèle économique de l'industrie textile basé sur une idée simple. Produire vite, beaucoup, pas cher et donner envie de racheter tout aussi vite. L'idée, ce n'est pas de te vendre un bon jean qui dure 10 ans. C'est de t'en vendre 10 en 2 ans. Zara, H&M, Primark, Shane, Mango. Ce sont eux les Usain Bolt du t-shirt, les Peraille du pull à 9,99€. Mais d'où ça vient la fast fashion ? Eh bien, je te propose un petit retour vers le passé. Il fut un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître où les vêtements étaient chers. Ouais, ouais. Acheter une robe ou une chemise, c'était un petit événement. On économisait, on recousait, on passait les vêtements aux petits frères ou aux cousines. Ce que tu as peut-être vécu toi-même. Bref, le textile... C'était pas du consommable, c'était un bien durable. La fast fashion, elle débarque à grande vitesse dans les années 1990, mais son essor explose au début des années 2000. Pourquoi ? Eh bien, parce que les grandes enseignes comme Zara mettent au point un modèle génialement pervers. Copier les tendances vues sur les podiums, les produire en masse à bas coût, et les livrer en boutique en quelques semaines. Tu peux acheter un look inspiré pour 20 euros. Sauf que ce n'est pas la planète qui applaudit. C'est juste le tiroir caisse. Ok, et à qui ça s'adresse ? Eh bien, ça s'adresse à toi, à moi, à ton cousin, à ta sœur. Mais surtout à une clientèle jeune, ultra connectée, exposée en permanence aux tendances via les réseaux sociaux. TikTok et Instagram sont devenus les nouveaux défilés de mode. Et chaque scroll peut devenir un achat. La mode rapide, c'est devenu une norme, une habitude. T'as une soirée demain ? Tu peux commander ta tenue le matin. Tu la portes une fois, t'en fais une story, et pouf, elle disparaît dans les limbes du dressing. Ok, mais bon, c'est quoi le souci en soi ? Ben, c'est qu'à force d'aller vite, on écrase tout sur notre passage. Les ressources, la main d'œuvre... Et l'environnement. Mais ça, on en reparle après. Ausha à ta ceinture de kimono Zara. Parce que dans le prochain chapitre, on va parler de l'impact écologique de cette jolie machine à fringues jetables. Bon, maintenant que tu as bien compris que la fast fashion, c'est la mode à la vitesse de l'éclair, il est temps de ralentir, de prendre du recul et de regarder ce que ça coûte. Pas à ton portefeuille, ça on a compris que c'était pas cher, mais plutôt à la planète. Parce que oui, le petit Ausha 4,99€, il a un coût caché. Et pas qu'un peu. L'industrie de la mode est aujourd'hui responsable de 8 à 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ouais, t'as bien entendu. C'est plus que tous les vols internationaux et le transport maritime réuni. Tu voulais un t-shirt ? Bah voilà, t'as aussi une portion de changement climatique dans le sac. On critique souvent le secteur aéronautique, parce que bon, c'est quelque chose qu'on voit, c'est un impact qu'on voit, et on peut prendre souvent l'avion. Mais l'industrie de la mode, elle impacte plus que ça, elle impacte plus que ce secteur-là. C'est quand même impressionnant. Et on ne parle même pas encore de l'eau. Un t-shirt en coton, c'est environ 2700 litres d'eau pour sa fabrication, soit ce que tu bois en 3 ans, si t'es bien hydraté. Un jean, c'est facilement 10 000 litres d'eau. C'est presque une piscine pour une paire de fesses. Pourquoi ? Parce que le coton est ultra gourmand en eau, que les teintures sont chimiques et que tout ce beau monde pollue les rivières dans les pays producteurs. Souvent dans le sud global, là où les lois environnementales sont un peu plus, disons, souples. Et il y a les teintures. Les colorants et produits chimiques utilisés dans la fast fashion sont souvent rejetés dans la nature sans traitement. Résultat, des rivières aux couleurs de la collection printemps-été. Et comme si ça ne suffisait pas, la majorité des vêtements sont faits de matière synthétique. En polyester, en nylon, en plastique quoi. Qui relâche du coup des micro-plastiques à chaque lavage. Ces particules finissent dans l'eau, puis dans les poissons et du coup au final dans ton assiette. Bon appétit ! Mais attends, c'est pas fini. Parce qu'en moyenne, un vêtement de fast fashion est porté moins de 7 fois avant d'être jeté. Et chaque année, l'industrie produit 92 millions de tonnes de déchets textiles dans le monde. Pour te donner une idée de ce que ça représente, j'ai fait un petit calcul. Et ça équivaut à environ 9109 tours Eiffel produites chaque année, en masse. Autrement dit, on fabrique des montagnes de fringues pour les enterrer ou les brûler quelques semaines plus tard. Logique. Et on ajoute aussi une couche sociale pour bien compléter le tableau. Parce que les vêtements sont fabriqués à des cadences infernales, souvent dans des conditions de travail indignes, voire dangereuses. Dans ce cas-là, on parle des Ouïghours, mais aussi, alors ça remonte un peu, mais je ne sais pas si tu te souviens peut-être du Rana Plaza, cet immeuble d'usine qui s'est effondré au Bangladesh en 2013, tuant plus de 1100 personnes. Eh bien, c'était une usine de confection pour des marques occidentales. Depuis, il y a eu un peu de progrès, mais pas de révolution. Bref, on résume. Eh bien, la fast fashion, c'est des émissions de CO2 massives, des tonnes de déchets textiles, une surconsommation d'eau, une pollution chimique et plastique, et une exploitation humaine bien planquée sous les paillettes marketing. Et ça, c'est juste pour un t-shirt. Alors, avant d'en acheter un nouveau, eh bien, peut-être qu'on pourrait se demander, est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Voilà, maintenant je te propose du coup d'explorer une alternative de plus en plus populaire, la seconde main. Est-ce que c'est vraiment plus vert ? Ou juste un peu mieux emballé ? Eh bien, spoiler, ça dépend comment on l'utilise. Bon, maintenant qu'on a vu à quel point la fast fashion est un désastre cousu main, et oui, je continue mes jeux de mots, et bien on peut se tourner vers l'alternative à la mode, la seconde main. Fringues vintage, filles de grenier, friperies, dépôts-ventes, ressourceries, plateformes en ligne, type vintage, ou vestiaires collectives. La seconde main, c'est plus seulement un truc de mamie ou de punk à chien. Aujourd'hui, c'est ultra tendance. Et même les marques s'y mettent. Bon, clairement, souvent pour odorer leur image, histoire de se verdir un peu. Ok, mais c'est quoi exactement la seconde main ? Eh ben, c'est tout simplement le fait de réutiliser un vêtement déjà porté ou acheté. Il peut être en super état, avec encore l'étiquette, ou tout déformé par un ancien lavage à 90°. Le principe de base est simple. prolonger la durée de vie des vêtements existants au lieu d'en produire de nouveau. Et là, bingo, côté écologie, ça commence bien. Si on s'en tient à la théorie, la seconde main, c'est que du bon. Pas de production supplémentaire, donc pas de nouvelle consommation d'eau, d'énergie ou de matières premières. Moins de déchets textiles. Chaque vêtement réutilisé, c'est potentiellement un vêtement au moins à l'incinérateur ou en décharge. Et moins de pression sur les pays producteurs. En freinant la demande de vêtements neufs, On freine aussi l'exploitation humaine et écologique dans les chaînes d'approvisionnement. Et puis, c'est souvent moins cher. Ce qui ne gâche rien, surtout quand tu es étudiant ou étudiante, ou que ton pouvoir d'achat ressemble à une étiquette « moins 70% » . Donc oui, sur le papier, la seconde main, c'est plus écolo. Mais, parce que oui, il y a un mais. Avoue, tu sentais venir. Avec moi, il y a toujours un mais. Parce que le problème, c'est pas toujours ce qu'on achète, c'est comment on achète. Avec la seconde main devenue hyper accessible, Hello Vinted, eh bien, on peut tomber dans la surconsommation verte. Ah, ce pull est à 3 euros, allez, je le prends. Ah, et cette robe aussi. Oh, et ce short. Et ce jean trop grand, mais bon, au pire, je le revends. Résultat, on accumule, on renouvelle, on consomme toujours autant, voire plus, en se disant que c'est pas grave, c'est d'occasion. On appelle ça l'effet rebond, un comportement qui annule une partie des bénéfices écologistes du geste. Petite digression, c'est comme l'Asphère à Las Vegas, cette salle événementielle de spectacles sphériques de musique et de divertissement située près du Strip, avec son extérieur caractérisé par un écran LED d'environ 53 883 m². Eh bien, les ampoules LED de base ont été créées avec pour objectif de diminuer fortement la consommation énergétique des ampoules. Donc c'est une bonne idée et une bonne invention de base. d'un point de vue environnemental. Mais quand on sait que maintenant, elles sont utilisées dans une structure comme la sphère qui a une consommation énergétique d'environ 95 779 MWh par an, soit l'équivalent d'une ville de 20 500 ménages comme Valenciennes, est-ce qu'on ne marche pas un peu sur la tête ? Et pour en revenir au sphère rebond de la seconde main, ce n'est pas juste théorique. Plusieurs études soulignent ce phénomène. Autre angle mort de la seconde main numérique, c'est la logistique. Quand tu achètes un vêtement à Toulouse, et qu'il t'ait expédié depuis Lille dans un colis plastifié avec une fiche de scotch équatoriale, ça laisse une petite trace carbone, mine de rien. Les plateformes comme Vinted génèrent des flux de transport individuels, souvent moins optimisés que la livraison en masse de la fast fashion. Et si tu renvoies le colis parce que, ben, finalement, la coupe est chelou, alors là, jackpot le CO2. Donc, pour résumer, en fait, la seconde main, c'est une excellente solution pour freiner la machine de la fast fashion, mais ça demande à être utilisé avec modération. Et ça ne doit pas devenir une excuse à consommer à tout bas, comme une sorte de greenwashing personnel. Dans le chapitre suivant, je vous propose du coup de s'intéresser justement à Vinted, la star de la seconde main. Mais aussi peut-être à l'arrière boutique de nos contradictions écolo. Prépare-toi, on va éplucher l'appli plus en profondeur qu'un colis mal noté. Ah Vinted, l'appli qui a transformé ton placard en boutique et ta boîte aux lettres en point relais. Mais derrière ces promesses de dressing désencombré et de planète sauvée, Vinted est-elle réellement l'allié de l'écologie ? Ou juste une fast fashion déguisée ? Voyons déjà ce que dit Vinted. Selon un rapport commandé par Vinted eux-mêmes et réalisé par la startup Vayu, Acheter un vêtement de seconde main sur la plateforme permettrait d'économiser en moyenne 1,8 kg de CO2 par rapport à l'achat d'un vêtement neuf. En 2021, ils estiment que cela représentait 453 kt de CO2 évité, soit l'équivalent de 3,6 milliards de kilomètres parcourus en voiture. Mais attention, tout n'est pas si rose. Les chercheurs de l'Institut Mode Éthique et Consommation Écologique, la MECE et l'ESCA ont mis en lumière un phénomène préoccupant, l'effet rebond circulaire. En fait, en rendant l'achat de vêtements d'occasion plus accessible et moins cher, Les plateformes comme Vinted peuvent involontairement encourager la surconsommation. Les utilisateurs achètent plus, non pas par besoin, mais parce que c'est facile et économique. De plus, une étude a révélé que seulement 39% des achats sur Vinted permettent réellement d'éviter l'achat d'un vêtement neuf, remettant en question l'impact écologique positif souvent mis en avant. Autre point noir, la logistique. Chaque transition sur Vinted implique un envoi, souvent sur de longues distances, avec des emballages supplémentaires. Ces livraisons individuelles peuvent générer des émissions de CO2 non négligeables, réduisant ainsi les bénéfices environnementaux de l'achat de seconde main. Et enfin, il est important de noter que seulement 25% des utilisateurs de Vinted évoquent des motivations écologiques ou éthiques pour justifier leur achat. Ben ouais, la majorité, elle cherche avant tout à faire des économies, ce qui peut conduire à une consommation accrue et un renouvellement rapide de la garde-robe, similaire aux pratiques de la fast fashion. En résumé, Vinted peut réduire l'impact en rentable si elle remplace l'achat de vêtements neufs, mais elle peut aussi encourager la surconsommation et générer des émissions supplémentaires via la logistique. Et l'intention derrière l'achat, économique contre écologique, elle joue un rôle crucial dans son impact réel. Bon, on a poncé la fat fashion, analysé la seconde main et même décortiqué les dessous de Vinted. Du coup, maintenant qu'on sait tout ça, on fait quoi ? On se met tout nu ? On vit en peignoir ? Ou on apprend enfin à s'habiller comme si la planète comptait un peu plus que notre feed d'insta ? Eh ben, rassure-toi, pas besoin de devenir un ermite pour t'habiller de façon plus écolo. Voici 5 pistes concrètes pour garder du style sans bousiller la planète. Premier point, porter ce qu'on a déjà. Bah ouais, c'est bête, mais la fringue la plus écolo du monde, c'est celle que t'as déjà. La porter 30 fois au lieu de 3, c'est le geste simple qui a le plus d'impact. Tu veux changer ? Eh ben, pioche dans le placard du fond, mixe différemment, échange avec des potes, enfin bon bref, fais bosser ta créativité avant de faire chauffer ta carte bleue. Deuxième point, acheter moins mais mieux. Quand t'achètes du neuf, pose-toi deux questions existentielles. Est-ce que je vais vraiment le porter ? Et est-ce qu'il va durer ? Privilégie les marques engagées, les matières durables, en chanvre, en lin, en coton bio certifié et les labels fiables. Oui, ça coûte plus cher à l'achat, mais sur le long terme, c'est plus rentable que 10 t-shirts qui boulotchent après de lavage. Troisième point, acheter d'occasion, mais pas compulsivement. La seconde main, c'est top, mais pas une excuse pour acheter 3 vestes vintage par semaine. Achète quand tu en as besoin, pas quand tu as une notification. Et privilégie les circuits courts, les prix local, le dressing physique, aux sourceries. Petite astuce, mets-toi un budget mensuel ou un quota d'achat, même en seconde main. Quatrième point, réparer, transformer, customiser. Un bouton arraché, une tâche, un accro, c'est pas une condamnation à mort textile. Apprends à repriser, à recoudre, à teindre, ou passe par un couturier ou la couturière du coin. Tu peux aussi transformer un vêtement trop grand, trop court, trop banal en pièce unique. Bah ouais, comme un vrai styliste. Sauf que toi, tu le fais pour la planète, pas pour la Fashion Week. Moi, par exemple, j'avais un pantalon, je l'ai transformé en short. Cinquième point, sortir du tout individuel. Et si on repensait carrément notre rapport collectif à la fringue ? Organise un truc entre amis, rejoins un groupe local de réparation, monte un atelier couture dans ton assaut, ou questionne ta commune sur la gestion des échelles textiles. Parce qu'on ne changera pas un système mondial juste avec des choix individuels, on le sait. Mais ensemble, on peut rendre la fast fashion un peu moins fast, et beaucoup plus fashion. Pour conclure, Pas besoin d'être parfait, pas besoin d'être à poil, juste besoin d'être un peu plus conscient, consciente de l'impact de ce qu'on porte. Parce que non, un style ne doit pas coûter la planète. Et oui, on peut avoir du flow et des valeurs. Voilà, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode, j'espère que ça vous a plu, que vous avez appris des choses. Comme d'habitude, si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à le noter, ça aide à la visibilité de la chaîne, ça aide beaucoup, ça aide énormément. Donc n'hésitez pas, surtout si l'épisode vous a plu, mettez 5 étoiles. Sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Et comme d'habitude, on se quitte en musique. Allez, salut !

  • Speaker #1

    Le miracle s'est lancé Qui pollue le plus, qui va l'emporter C'est une égale, c'est une promesse, c'est démonstrément C'est une église, c'est une planète, qui fait le plus beau Car bon déchet C'est une église, c'est une promesse, c'est une église C'est une église, c'est une promesse, c'est une église souvent des détours un peu comme toi et la vérité c'est l'échelle des deux balles emportées l'université de ce c'est aussi et on se retrouve bientôt pour un autre défi et c'est ça que voyons-nous on se vit entre la boucle et un homme qui chante ... comparer tes sons et voyons qu'elle entre les lignes entre nous Merci, c'est le temps. Mais on s'en va, on cherche sans fin.

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Description

Fast fashion, c’est non. Vinted, c’est oui… ou peut-être pas ? 🤔

Dans cet épisode, je démonte les idées reçues sur la fast fashion et sur la seconde main. D’où vient la mode jetable ? Pourquoi elle séduit toujours autant ? Et est-ce que Vinted, la star de la revente d’occasion, est vraiment si écolo qu’on le croit ?

Entre effets rebonds, transports polluants, placards qui débordent et t-shirts portés deux fois, je te propose une plongée sans filtre dans l’impact environnemental de nos vêtements.

Un épisode qui gratte là où ça gratte… même si c’est du coton bio.

Au programme :

  • Une petite histoire de la fast fashion

  • Ce qu’on entend (vraiment) par "seconde main"

  • Vinted : solution miracle ou fausse bonne idée ?

  • Et des pistes concrètes pour s’habiller sans plomber la planète

Écoute, partage, questionne — et surtout : ne rachète pas ce jean dont tu n’as pas besoin.


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi, chère éco-curieuse et éco-curieux ! Oui, c'est toujours toi que je salue avec tendresse dans ton tram, ta voiture ou ta cuisine en train de trier tes chaussettes et se lait. Car aujourd'hui, on plonge littéralement dans ton placard ! Oui, j'ai travaillé cette transition. Parce qu'on va parler de fringues, de sapes, de looks, d'habits, enfin bon, appelle ça comme tu veux. Mais on va surtout parler de comment on s'habille et à quel prix, pas seulement sur l'étiquette, mais aussi pour la planète. Dans cet épisode, je te propose deux poids lourds du dressing moderne. D'un côté, la fast fashion, cette mode éclair qui te sort une nouvelle collection avant même que tu aies eu le temps de porter ton dernier t-shirt imprimé New York 1996. De l'autre, la seconde main, l'alternative écologique, souvent portée par ta pote qui fait du 36, a toujours de bons plans et connaît tous les filtres vintage. Mais avant de trancher qui est vraiment écolo ou pas, faut comprendre ce qu'on met sous ces deux étiquettes. Alors on va d'abord remonter un peu le fil, oui. encore un autre jeu de mots, pour voir d'où vient la fast fashion, quand elle a débarqué dans nos vies, et pourquoi on s'est tous et toutes laissé embarquer dans ce tourbillon textile. Et puis, on verra ce qu'on entend par vêtements d'occasion. Parce que non, acheter un pull troué de ton oncle René, c'est pas exactement la même chose que dégoter un trench vintage sur Vinted. Et puisqu'on en parle, et ben Vinted, parlons-en. Cette plateforme lituanienne, et oui, surpris, parce que moi perso, oui, c'est pas californien du tout, Vinted. Et ben... elle est devenue la star de la seconde main, avec ses promesses de dressing désencombré et de planète sauvée. Mais est-ce que c'est vraiment aussi vert que le logo ? On verra ensemble si Vinted, c'est une révolution verte ou un effet de style un peu trompeur. Alors reste bien accroché à tes écouteurs ou à ta doudoune, acheté en seconde main évidemment, parce qu'aujourd'hui, on démonte les étiquettes et les idées reçues. Bon, parlons peu, parlons fringues. Tu connais sûrement cette sensation. T'as à peine acheté un pull qui est déjà out, selon les pubs. La fast fashion, c'est exactement ça. Une mode qui va plus vite que la lumière. Ou du moins, plus vite que le temps qu'il te faut pour te rendre compte que t'en avais pas vraiment besoin. Mais c'est quoi exactement la fast fashion ? Le terme désigne un modèle économique de l'industrie textile basé sur une idée simple. Produire vite, beaucoup, pas cher et donner envie de racheter tout aussi vite. L'idée, ce n'est pas de te vendre un bon jean qui dure 10 ans. C'est de t'en vendre 10 en 2 ans. Zara, H&M, Primark, Shane, Mango. Ce sont eux les Usain Bolt du t-shirt, les Peraille du pull à 9,99€. Mais d'où ça vient la fast fashion ? Eh bien, je te propose un petit retour vers le passé. Il fut un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître où les vêtements étaient chers. Ouais, ouais. Acheter une robe ou une chemise, c'était un petit événement. On économisait, on recousait, on passait les vêtements aux petits frères ou aux cousines. Ce que tu as peut-être vécu toi-même. Bref, le textile... C'était pas du consommable, c'était un bien durable. La fast fashion, elle débarque à grande vitesse dans les années 1990, mais son essor explose au début des années 2000. Pourquoi ? Eh bien, parce que les grandes enseignes comme Zara mettent au point un modèle génialement pervers. Copier les tendances vues sur les podiums, les produire en masse à bas coût, et les livrer en boutique en quelques semaines. Tu peux acheter un look inspiré pour 20 euros. Sauf que ce n'est pas la planète qui applaudit. C'est juste le tiroir caisse. Ok, et à qui ça s'adresse ? Eh bien, ça s'adresse à toi, à moi, à ton cousin, à ta sœur. Mais surtout à une clientèle jeune, ultra connectée, exposée en permanence aux tendances via les réseaux sociaux. TikTok et Instagram sont devenus les nouveaux défilés de mode. Et chaque scroll peut devenir un achat. La mode rapide, c'est devenu une norme, une habitude. T'as une soirée demain ? Tu peux commander ta tenue le matin. Tu la portes une fois, t'en fais une story, et pouf, elle disparaît dans les limbes du dressing. Ok, mais bon, c'est quoi le souci en soi ? Ben, c'est qu'à force d'aller vite, on écrase tout sur notre passage. Les ressources, la main d'œuvre... Et l'environnement. Mais ça, on en reparle après. Ausha à ta ceinture de kimono Zara. Parce que dans le prochain chapitre, on va parler de l'impact écologique de cette jolie machine à fringues jetables. Bon, maintenant que tu as bien compris que la fast fashion, c'est la mode à la vitesse de l'éclair, il est temps de ralentir, de prendre du recul et de regarder ce que ça coûte. Pas à ton portefeuille, ça on a compris que c'était pas cher, mais plutôt à la planète. Parce que oui, le petit Ausha 4,99€, il a un coût caché. Et pas qu'un peu. L'industrie de la mode est aujourd'hui responsable de 8 à 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ouais, t'as bien entendu. C'est plus que tous les vols internationaux et le transport maritime réuni. Tu voulais un t-shirt ? Bah voilà, t'as aussi une portion de changement climatique dans le sac. On critique souvent le secteur aéronautique, parce que bon, c'est quelque chose qu'on voit, c'est un impact qu'on voit, et on peut prendre souvent l'avion. Mais l'industrie de la mode, elle impacte plus que ça, elle impacte plus que ce secteur-là. C'est quand même impressionnant. Et on ne parle même pas encore de l'eau. Un t-shirt en coton, c'est environ 2700 litres d'eau pour sa fabrication, soit ce que tu bois en 3 ans, si t'es bien hydraté. Un jean, c'est facilement 10 000 litres d'eau. C'est presque une piscine pour une paire de fesses. Pourquoi ? Parce que le coton est ultra gourmand en eau, que les teintures sont chimiques et que tout ce beau monde pollue les rivières dans les pays producteurs. Souvent dans le sud global, là où les lois environnementales sont un peu plus, disons, souples. Et il y a les teintures. Les colorants et produits chimiques utilisés dans la fast fashion sont souvent rejetés dans la nature sans traitement. Résultat, des rivières aux couleurs de la collection printemps-été. Et comme si ça ne suffisait pas, la majorité des vêtements sont faits de matière synthétique. En polyester, en nylon, en plastique quoi. Qui relâche du coup des micro-plastiques à chaque lavage. Ces particules finissent dans l'eau, puis dans les poissons et du coup au final dans ton assiette. Bon appétit ! Mais attends, c'est pas fini. Parce qu'en moyenne, un vêtement de fast fashion est porté moins de 7 fois avant d'être jeté. Et chaque année, l'industrie produit 92 millions de tonnes de déchets textiles dans le monde. Pour te donner une idée de ce que ça représente, j'ai fait un petit calcul. Et ça équivaut à environ 9109 tours Eiffel produites chaque année, en masse. Autrement dit, on fabrique des montagnes de fringues pour les enterrer ou les brûler quelques semaines plus tard. Logique. Et on ajoute aussi une couche sociale pour bien compléter le tableau. Parce que les vêtements sont fabriqués à des cadences infernales, souvent dans des conditions de travail indignes, voire dangereuses. Dans ce cas-là, on parle des Ouïghours, mais aussi, alors ça remonte un peu, mais je ne sais pas si tu te souviens peut-être du Rana Plaza, cet immeuble d'usine qui s'est effondré au Bangladesh en 2013, tuant plus de 1100 personnes. Eh bien, c'était une usine de confection pour des marques occidentales. Depuis, il y a eu un peu de progrès, mais pas de révolution. Bref, on résume. Eh bien, la fast fashion, c'est des émissions de CO2 massives, des tonnes de déchets textiles, une surconsommation d'eau, une pollution chimique et plastique, et une exploitation humaine bien planquée sous les paillettes marketing. Et ça, c'est juste pour un t-shirt. Alors, avant d'en acheter un nouveau, eh bien, peut-être qu'on pourrait se demander, est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Voilà, maintenant je te propose du coup d'explorer une alternative de plus en plus populaire, la seconde main. Est-ce que c'est vraiment plus vert ? Ou juste un peu mieux emballé ? Eh bien, spoiler, ça dépend comment on l'utilise. Bon, maintenant qu'on a vu à quel point la fast fashion est un désastre cousu main, et oui, je continue mes jeux de mots, et bien on peut se tourner vers l'alternative à la mode, la seconde main. Fringues vintage, filles de grenier, friperies, dépôts-ventes, ressourceries, plateformes en ligne, type vintage, ou vestiaires collectives. La seconde main, c'est plus seulement un truc de mamie ou de punk à chien. Aujourd'hui, c'est ultra tendance. Et même les marques s'y mettent. Bon, clairement, souvent pour odorer leur image, histoire de se verdir un peu. Ok, mais c'est quoi exactement la seconde main ? Eh ben, c'est tout simplement le fait de réutiliser un vêtement déjà porté ou acheté. Il peut être en super état, avec encore l'étiquette, ou tout déformé par un ancien lavage à 90°. Le principe de base est simple. prolonger la durée de vie des vêtements existants au lieu d'en produire de nouveau. Et là, bingo, côté écologie, ça commence bien. Si on s'en tient à la théorie, la seconde main, c'est que du bon. Pas de production supplémentaire, donc pas de nouvelle consommation d'eau, d'énergie ou de matières premières. Moins de déchets textiles. Chaque vêtement réutilisé, c'est potentiellement un vêtement au moins à l'incinérateur ou en décharge. Et moins de pression sur les pays producteurs. En freinant la demande de vêtements neufs, On freine aussi l'exploitation humaine et écologique dans les chaînes d'approvisionnement. Et puis, c'est souvent moins cher. Ce qui ne gâche rien, surtout quand tu es étudiant ou étudiante, ou que ton pouvoir d'achat ressemble à une étiquette « moins 70% » . Donc oui, sur le papier, la seconde main, c'est plus écolo. Mais, parce que oui, il y a un mais. Avoue, tu sentais venir. Avec moi, il y a toujours un mais. Parce que le problème, c'est pas toujours ce qu'on achète, c'est comment on achète. Avec la seconde main devenue hyper accessible, Hello Vinted, eh bien, on peut tomber dans la surconsommation verte. Ah, ce pull est à 3 euros, allez, je le prends. Ah, et cette robe aussi. Oh, et ce short. Et ce jean trop grand, mais bon, au pire, je le revends. Résultat, on accumule, on renouvelle, on consomme toujours autant, voire plus, en se disant que c'est pas grave, c'est d'occasion. On appelle ça l'effet rebond, un comportement qui annule une partie des bénéfices écologistes du geste. Petite digression, c'est comme l'Asphère à Las Vegas, cette salle événementielle de spectacles sphériques de musique et de divertissement située près du Strip, avec son extérieur caractérisé par un écran LED d'environ 53 883 m². Eh bien, les ampoules LED de base ont été créées avec pour objectif de diminuer fortement la consommation énergétique des ampoules. Donc c'est une bonne idée et une bonne invention de base. d'un point de vue environnemental. Mais quand on sait que maintenant, elles sont utilisées dans une structure comme la sphère qui a une consommation énergétique d'environ 95 779 MWh par an, soit l'équivalent d'une ville de 20 500 ménages comme Valenciennes, est-ce qu'on ne marche pas un peu sur la tête ? Et pour en revenir au sphère rebond de la seconde main, ce n'est pas juste théorique. Plusieurs études soulignent ce phénomène. Autre angle mort de la seconde main numérique, c'est la logistique. Quand tu achètes un vêtement à Toulouse, et qu'il t'ait expédié depuis Lille dans un colis plastifié avec une fiche de scotch équatoriale, ça laisse une petite trace carbone, mine de rien. Les plateformes comme Vinted génèrent des flux de transport individuels, souvent moins optimisés que la livraison en masse de la fast fashion. Et si tu renvoies le colis parce que, ben, finalement, la coupe est chelou, alors là, jackpot le CO2. Donc, pour résumer, en fait, la seconde main, c'est une excellente solution pour freiner la machine de la fast fashion, mais ça demande à être utilisé avec modération. Et ça ne doit pas devenir une excuse à consommer à tout bas, comme une sorte de greenwashing personnel. Dans le chapitre suivant, je vous propose du coup de s'intéresser justement à Vinted, la star de la seconde main. Mais aussi peut-être à l'arrière boutique de nos contradictions écolo. Prépare-toi, on va éplucher l'appli plus en profondeur qu'un colis mal noté. Ah Vinted, l'appli qui a transformé ton placard en boutique et ta boîte aux lettres en point relais. Mais derrière ces promesses de dressing désencombré et de planète sauvée, Vinted est-elle réellement l'allié de l'écologie ? Ou juste une fast fashion déguisée ? Voyons déjà ce que dit Vinted. Selon un rapport commandé par Vinted eux-mêmes et réalisé par la startup Vayu, Acheter un vêtement de seconde main sur la plateforme permettrait d'économiser en moyenne 1,8 kg de CO2 par rapport à l'achat d'un vêtement neuf. En 2021, ils estiment que cela représentait 453 kt de CO2 évité, soit l'équivalent de 3,6 milliards de kilomètres parcourus en voiture. Mais attention, tout n'est pas si rose. Les chercheurs de l'Institut Mode Éthique et Consommation Écologique, la MECE et l'ESCA ont mis en lumière un phénomène préoccupant, l'effet rebond circulaire. En fait, en rendant l'achat de vêtements d'occasion plus accessible et moins cher, Les plateformes comme Vinted peuvent involontairement encourager la surconsommation. Les utilisateurs achètent plus, non pas par besoin, mais parce que c'est facile et économique. De plus, une étude a révélé que seulement 39% des achats sur Vinted permettent réellement d'éviter l'achat d'un vêtement neuf, remettant en question l'impact écologique positif souvent mis en avant. Autre point noir, la logistique. Chaque transition sur Vinted implique un envoi, souvent sur de longues distances, avec des emballages supplémentaires. Ces livraisons individuelles peuvent générer des émissions de CO2 non négligeables, réduisant ainsi les bénéfices environnementaux de l'achat de seconde main. Et enfin, il est important de noter que seulement 25% des utilisateurs de Vinted évoquent des motivations écologiques ou éthiques pour justifier leur achat. Ben ouais, la majorité, elle cherche avant tout à faire des économies, ce qui peut conduire à une consommation accrue et un renouvellement rapide de la garde-robe, similaire aux pratiques de la fast fashion. En résumé, Vinted peut réduire l'impact en rentable si elle remplace l'achat de vêtements neufs, mais elle peut aussi encourager la surconsommation et générer des émissions supplémentaires via la logistique. Et l'intention derrière l'achat, économique contre écologique, elle joue un rôle crucial dans son impact réel. Bon, on a poncé la fat fashion, analysé la seconde main et même décortiqué les dessous de Vinted. Du coup, maintenant qu'on sait tout ça, on fait quoi ? On se met tout nu ? On vit en peignoir ? Ou on apprend enfin à s'habiller comme si la planète comptait un peu plus que notre feed d'insta ? Eh ben, rassure-toi, pas besoin de devenir un ermite pour t'habiller de façon plus écolo. Voici 5 pistes concrètes pour garder du style sans bousiller la planète. Premier point, porter ce qu'on a déjà. Bah ouais, c'est bête, mais la fringue la plus écolo du monde, c'est celle que t'as déjà. La porter 30 fois au lieu de 3, c'est le geste simple qui a le plus d'impact. Tu veux changer ? Eh ben, pioche dans le placard du fond, mixe différemment, échange avec des potes, enfin bon bref, fais bosser ta créativité avant de faire chauffer ta carte bleue. Deuxième point, acheter moins mais mieux. Quand t'achètes du neuf, pose-toi deux questions existentielles. Est-ce que je vais vraiment le porter ? Et est-ce qu'il va durer ? Privilégie les marques engagées, les matières durables, en chanvre, en lin, en coton bio certifié et les labels fiables. Oui, ça coûte plus cher à l'achat, mais sur le long terme, c'est plus rentable que 10 t-shirts qui boulotchent après de lavage. Troisième point, acheter d'occasion, mais pas compulsivement. La seconde main, c'est top, mais pas une excuse pour acheter 3 vestes vintage par semaine. Achète quand tu en as besoin, pas quand tu as une notification. Et privilégie les circuits courts, les prix local, le dressing physique, aux sourceries. Petite astuce, mets-toi un budget mensuel ou un quota d'achat, même en seconde main. Quatrième point, réparer, transformer, customiser. Un bouton arraché, une tâche, un accro, c'est pas une condamnation à mort textile. Apprends à repriser, à recoudre, à teindre, ou passe par un couturier ou la couturière du coin. Tu peux aussi transformer un vêtement trop grand, trop court, trop banal en pièce unique. Bah ouais, comme un vrai styliste. Sauf que toi, tu le fais pour la planète, pas pour la Fashion Week. Moi, par exemple, j'avais un pantalon, je l'ai transformé en short. Cinquième point, sortir du tout individuel. Et si on repensait carrément notre rapport collectif à la fringue ? Organise un truc entre amis, rejoins un groupe local de réparation, monte un atelier couture dans ton assaut, ou questionne ta commune sur la gestion des échelles textiles. Parce qu'on ne changera pas un système mondial juste avec des choix individuels, on le sait. Mais ensemble, on peut rendre la fast fashion un peu moins fast, et beaucoup plus fashion. Pour conclure, Pas besoin d'être parfait, pas besoin d'être à poil, juste besoin d'être un peu plus conscient, consciente de l'impact de ce qu'on porte. Parce que non, un style ne doit pas coûter la planète. Et oui, on peut avoir du flow et des valeurs. Voilà, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode, j'espère que ça vous a plu, que vous avez appris des choses. Comme d'habitude, si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à le noter, ça aide à la visibilité de la chaîne, ça aide beaucoup, ça aide énormément. Donc n'hésitez pas, surtout si l'épisode vous a plu, mettez 5 étoiles. Sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Et comme d'habitude, on se quitte en musique. Allez, salut !

  • Speaker #1

    Le miracle s'est lancé Qui pollue le plus, qui va l'emporter C'est une égale, c'est une promesse, c'est démonstrément C'est une église, c'est une planète, qui fait le plus beau Car bon déchet C'est une église, c'est une promesse, c'est une église C'est une église, c'est une promesse, c'est une église souvent des détours un peu comme toi et la vérité c'est l'échelle des deux balles emportées l'université de ce c'est aussi et on se retrouve bientôt pour un autre défi et c'est ça que voyons-nous on se vit entre la boucle et un homme qui chante ... comparer tes sons et voyons qu'elle entre les lignes entre nous Merci, c'est le temps. Mais on s'en va, on cherche sans fin.

Description

Fast fashion, c’est non. Vinted, c’est oui… ou peut-être pas ? 🤔

Dans cet épisode, je démonte les idées reçues sur la fast fashion et sur la seconde main. D’où vient la mode jetable ? Pourquoi elle séduit toujours autant ? Et est-ce que Vinted, la star de la revente d’occasion, est vraiment si écolo qu’on le croit ?

Entre effets rebonds, transports polluants, placards qui débordent et t-shirts portés deux fois, je te propose une plongée sans filtre dans l’impact environnemental de nos vêtements.

Un épisode qui gratte là où ça gratte… même si c’est du coton bio.

Au programme :

  • Une petite histoire de la fast fashion

  • Ce qu’on entend (vraiment) par "seconde main"

  • Vinted : solution miracle ou fausse bonne idée ?

  • Et des pistes concrètes pour s’habiller sans plomber la planète

Écoute, partage, questionne — et surtout : ne rachète pas ce jean dont tu n’as pas besoin.


Sources :


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut à toi, chère éco-curieuse et éco-curieux ! Oui, c'est toujours toi que je salue avec tendresse dans ton tram, ta voiture ou ta cuisine en train de trier tes chaussettes et se lait. Car aujourd'hui, on plonge littéralement dans ton placard ! Oui, j'ai travaillé cette transition. Parce qu'on va parler de fringues, de sapes, de looks, d'habits, enfin bon, appelle ça comme tu veux. Mais on va surtout parler de comment on s'habille et à quel prix, pas seulement sur l'étiquette, mais aussi pour la planète. Dans cet épisode, je te propose deux poids lourds du dressing moderne. D'un côté, la fast fashion, cette mode éclair qui te sort une nouvelle collection avant même que tu aies eu le temps de porter ton dernier t-shirt imprimé New York 1996. De l'autre, la seconde main, l'alternative écologique, souvent portée par ta pote qui fait du 36, a toujours de bons plans et connaît tous les filtres vintage. Mais avant de trancher qui est vraiment écolo ou pas, faut comprendre ce qu'on met sous ces deux étiquettes. Alors on va d'abord remonter un peu le fil, oui. encore un autre jeu de mots, pour voir d'où vient la fast fashion, quand elle a débarqué dans nos vies, et pourquoi on s'est tous et toutes laissé embarquer dans ce tourbillon textile. Et puis, on verra ce qu'on entend par vêtements d'occasion. Parce que non, acheter un pull troué de ton oncle René, c'est pas exactement la même chose que dégoter un trench vintage sur Vinted. Et puisqu'on en parle, et ben Vinted, parlons-en. Cette plateforme lituanienne, et oui, surpris, parce que moi perso, oui, c'est pas californien du tout, Vinted. Et ben... elle est devenue la star de la seconde main, avec ses promesses de dressing désencombré et de planète sauvée. Mais est-ce que c'est vraiment aussi vert que le logo ? On verra ensemble si Vinted, c'est une révolution verte ou un effet de style un peu trompeur. Alors reste bien accroché à tes écouteurs ou à ta doudoune, acheté en seconde main évidemment, parce qu'aujourd'hui, on démonte les étiquettes et les idées reçues. Bon, parlons peu, parlons fringues. Tu connais sûrement cette sensation. T'as à peine acheté un pull qui est déjà out, selon les pubs. La fast fashion, c'est exactement ça. Une mode qui va plus vite que la lumière. Ou du moins, plus vite que le temps qu'il te faut pour te rendre compte que t'en avais pas vraiment besoin. Mais c'est quoi exactement la fast fashion ? Le terme désigne un modèle économique de l'industrie textile basé sur une idée simple. Produire vite, beaucoup, pas cher et donner envie de racheter tout aussi vite. L'idée, ce n'est pas de te vendre un bon jean qui dure 10 ans. C'est de t'en vendre 10 en 2 ans. Zara, H&M, Primark, Shane, Mango. Ce sont eux les Usain Bolt du t-shirt, les Peraille du pull à 9,99€. Mais d'où ça vient la fast fashion ? Eh bien, je te propose un petit retour vers le passé. Il fut un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître où les vêtements étaient chers. Ouais, ouais. Acheter une robe ou une chemise, c'était un petit événement. On économisait, on recousait, on passait les vêtements aux petits frères ou aux cousines. Ce que tu as peut-être vécu toi-même. Bref, le textile... C'était pas du consommable, c'était un bien durable. La fast fashion, elle débarque à grande vitesse dans les années 1990, mais son essor explose au début des années 2000. Pourquoi ? Eh bien, parce que les grandes enseignes comme Zara mettent au point un modèle génialement pervers. Copier les tendances vues sur les podiums, les produire en masse à bas coût, et les livrer en boutique en quelques semaines. Tu peux acheter un look inspiré pour 20 euros. Sauf que ce n'est pas la planète qui applaudit. C'est juste le tiroir caisse. Ok, et à qui ça s'adresse ? Eh bien, ça s'adresse à toi, à moi, à ton cousin, à ta sœur. Mais surtout à une clientèle jeune, ultra connectée, exposée en permanence aux tendances via les réseaux sociaux. TikTok et Instagram sont devenus les nouveaux défilés de mode. Et chaque scroll peut devenir un achat. La mode rapide, c'est devenu une norme, une habitude. T'as une soirée demain ? Tu peux commander ta tenue le matin. Tu la portes une fois, t'en fais une story, et pouf, elle disparaît dans les limbes du dressing. Ok, mais bon, c'est quoi le souci en soi ? Ben, c'est qu'à force d'aller vite, on écrase tout sur notre passage. Les ressources, la main d'œuvre... Et l'environnement. Mais ça, on en reparle après. Ausha à ta ceinture de kimono Zara. Parce que dans le prochain chapitre, on va parler de l'impact écologique de cette jolie machine à fringues jetables. Bon, maintenant que tu as bien compris que la fast fashion, c'est la mode à la vitesse de l'éclair, il est temps de ralentir, de prendre du recul et de regarder ce que ça coûte. Pas à ton portefeuille, ça on a compris que c'était pas cher, mais plutôt à la planète. Parce que oui, le petit Ausha 4,99€, il a un coût caché. Et pas qu'un peu. L'industrie de la mode est aujourd'hui responsable de 8 à 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ouais, t'as bien entendu. C'est plus que tous les vols internationaux et le transport maritime réuni. Tu voulais un t-shirt ? Bah voilà, t'as aussi une portion de changement climatique dans le sac. On critique souvent le secteur aéronautique, parce que bon, c'est quelque chose qu'on voit, c'est un impact qu'on voit, et on peut prendre souvent l'avion. Mais l'industrie de la mode, elle impacte plus que ça, elle impacte plus que ce secteur-là. C'est quand même impressionnant. Et on ne parle même pas encore de l'eau. Un t-shirt en coton, c'est environ 2700 litres d'eau pour sa fabrication, soit ce que tu bois en 3 ans, si t'es bien hydraté. Un jean, c'est facilement 10 000 litres d'eau. C'est presque une piscine pour une paire de fesses. Pourquoi ? Parce que le coton est ultra gourmand en eau, que les teintures sont chimiques et que tout ce beau monde pollue les rivières dans les pays producteurs. Souvent dans le sud global, là où les lois environnementales sont un peu plus, disons, souples. Et il y a les teintures. Les colorants et produits chimiques utilisés dans la fast fashion sont souvent rejetés dans la nature sans traitement. Résultat, des rivières aux couleurs de la collection printemps-été. Et comme si ça ne suffisait pas, la majorité des vêtements sont faits de matière synthétique. En polyester, en nylon, en plastique quoi. Qui relâche du coup des micro-plastiques à chaque lavage. Ces particules finissent dans l'eau, puis dans les poissons et du coup au final dans ton assiette. Bon appétit ! Mais attends, c'est pas fini. Parce qu'en moyenne, un vêtement de fast fashion est porté moins de 7 fois avant d'être jeté. Et chaque année, l'industrie produit 92 millions de tonnes de déchets textiles dans le monde. Pour te donner une idée de ce que ça représente, j'ai fait un petit calcul. Et ça équivaut à environ 9109 tours Eiffel produites chaque année, en masse. Autrement dit, on fabrique des montagnes de fringues pour les enterrer ou les brûler quelques semaines plus tard. Logique. Et on ajoute aussi une couche sociale pour bien compléter le tableau. Parce que les vêtements sont fabriqués à des cadences infernales, souvent dans des conditions de travail indignes, voire dangereuses. Dans ce cas-là, on parle des Ouïghours, mais aussi, alors ça remonte un peu, mais je ne sais pas si tu te souviens peut-être du Rana Plaza, cet immeuble d'usine qui s'est effondré au Bangladesh en 2013, tuant plus de 1100 personnes. Eh bien, c'était une usine de confection pour des marques occidentales. Depuis, il y a eu un peu de progrès, mais pas de révolution. Bref, on résume. Eh bien, la fast fashion, c'est des émissions de CO2 massives, des tonnes de déchets textiles, une surconsommation d'eau, une pollution chimique et plastique, et une exploitation humaine bien planquée sous les paillettes marketing. Et ça, c'est juste pour un t-shirt. Alors, avant d'en acheter un nouveau, eh bien, peut-être qu'on pourrait se demander, est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Voilà, maintenant je te propose du coup d'explorer une alternative de plus en plus populaire, la seconde main. Est-ce que c'est vraiment plus vert ? Ou juste un peu mieux emballé ? Eh bien, spoiler, ça dépend comment on l'utilise. Bon, maintenant qu'on a vu à quel point la fast fashion est un désastre cousu main, et oui, je continue mes jeux de mots, et bien on peut se tourner vers l'alternative à la mode, la seconde main. Fringues vintage, filles de grenier, friperies, dépôts-ventes, ressourceries, plateformes en ligne, type vintage, ou vestiaires collectives. La seconde main, c'est plus seulement un truc de mamie ou de punk à chien. Aujourd'hui, c'est ultra tendance. Et même les marques s'y mettent. Bon, clairement, souvent pour odorer leur image, histoire de se verdir un peu. Ok, mais c'est quoi exactement la seconde main ? Eh ben, c'est tout simplement le fait de réutiliser un vêtement déjà porté ou acheté. Il peut être en super état, avec encore l'étiquette, ou tout déformé par un ancien lavage à 90°. Le principe de base est simple. prolonger la durée de vie des vêtements existants au lieu d'en produire de nouveau. Et là, bingo, côté écologie, ça commence bien. Si on s'en tient à la théorie, la seconde main, c'est que du bon. Pas de production supplémentaire, donc pas de nouvelle consommation d'eau, d'énergie ou de matières premières. Moins de déchets textiles. Chaque vêtement réutilisé, c'est potentiellement un vêtement au moins à l'incinérateur ou en décharge. Et moins de pression sur les pays producteurs. En freinant la demande de vêtements neufs, On freine aussi l'exploitation humaine et écologique dans les chaînes d'approvisionnement. Et puis, c'est souvent moins cher. Ce qui ne gâche rien, surtout quand tu es étudiant ou étudiante, ou que ton pouvoir d'achat ressemble à une étiquette « moins 70% » . Donc oui, sur le papier, la seconde main, c'est plus écolo. Mais, parce que oui, il y a un mais. Avoue, tu sentais venir. Avec moi, il y a toujours un mais. Parce que le problème, c'est pas toujours ce qu'on achète, c'est comment on achète. Avec la seconde main devenue hyper accessible, Hello Vinted, eh bien, on peut tomber dans la surconsommation verte. Ah, ce pull est à 3 euros, allez, je le prends. Ah, et cette robe aussi. Oh, et ce short. Et ce jean trop grand, mais bon, au pire, je le revends. Résultat, on accumule, on renouvelle, on consomme toujours autant, voire plus, en se disant que c'est pas grave, c'est d'occasion. On appelle ça l'effet rebond, un comportement qui annule une partie des bénéfices écologistes du geste. Petite digression, c'est comme l'Asphère à Las Vegas, cette salle événementielle de spectacles sphériques de musique et de divertissement située près du Strip, avec son extérieur caractérisé par un écran LED d'environ 53 883 m². Eh bien, les ampoules LED de base ont été créées avec pour objectif de diminuer fortement la consommation énergétique des ampoules. Donc c'est une bonne idée et une bonne invention de base. d'un point de vue environnemental. Mais quand on sait que maintenant, elles sont utilisées dans une structure comme la sphère qui a une consommation énergétique d'environ 95 779 MWh par an, soit l'équivalent d'une ville de 20 500 ménages comme Valenciennes, est-ce qu'on ne marche pas un peu sur la tête ? Et pour en revenir au sphère rebond de la seconde main, ce n'est pas juste théorique. Plusieurs études soulignent ce phénomène. Autre angle mort de la seconde main numérique, c'est la logistique. Quand tu achètes un vêtement à Toulouse, et qu'il t'ait expédié depuis Lille dans un colis plastifié avec une fiche de scotch équatoriale, ça laisse une petite trace carbone, mine de rien. Les plateformes comme Vinted génèrent des flux de transport individuels, souvent moins optimisés que la livraison en masse de la fast fashion. Et si tu renvoies le colis parce que, ben, finalement, la coupe est chelou, alors là, jackpot le CO2. Donc, pour résumer, en fait, la seconde main, c'est une excellente solution pour freiner la machine de la fast fashion, mais ça demande à être utilisé avec modération. Et ça ne doit pas devenir une excuse à consommer à tout bas, comme une sorte de greenwashing personnel. Dans le chapitre suivant, je vous propose du coup de s'intéresser justement à Vinted, la star de la seconde main. Mais aussi peut-être à l'arrière boutique de nos contradictions écolo. Prépare-toi, on va éplucher l'appli plus en profondeur qu'un colis mal noté. Ah Vinted, l'appli qui a transformé ton placard en boutique et ta boîte aux lettres en point relais. Mais derrière ces promesses de dressing désencombré et de planète sauvée, Vinted est-elle réellement l'allié de l'écologie ? Ou juste une fast fashion déguisée ? Voyons déjà ce que dit Vinted. Selon un rapport commandé par Vinted eux-mêmes et réalisé par la startup Vayu, Acheter un vêtement de seconde main sur la plateforme permettrait d'économiser en moyenne 1,8 kg de CO2 par rapport à l'achat d'un vêtement neuf. En 2021, ils estiment que cela représentait 453 kt de CO2 évité, soit l'équivalent de 3,6 milliards de kilomètres parcourus en voiture. Mais attention, tout n'est pas si rose. Les chercheurs de l'Institut Mode Éthique et Consommation Écologique, la MECE et l'ESCA ont mis en lumière un phénomène préoccupant, l'effet rebond circulaire. En fait, en rendant l'achat de vêtements d'occasion plus accessible et moins cher, Les plateformes comme Vinted peuvent involontairement encourager la surconsommation. Les utilisateurs achètent plus, non pas par besoin, mais parce que c'est facile et économique. De plus, une étude a révélé que seulement 39% des achats sur Vinted permettent réellement d'éviter l'achat d'un vêtement neuf, remettant en question l'impact écologique positif souvent mis en avant. Autre point noir, la logistique. Chaque transition sur Vinted implique un envoi, souvent sur de longues distances, avec des emballages supplémentaires. Ces livraisons individuelles peuvent générer des émissions de CO2 non négligeables, réduisant ainsi les bénéfices environnementaux de l'achat de seconde main. Et enfin, il est important de noter que seulement 25% des utilisateurs de Vinted évoquent des motivations écologiques ou éthiques pour justifier leur achat. Ben ouais, la majorité, elle cherche avant tout à faire des économies, ce qui peut conduire à une consommation accrue et un renouvellement rapide de la garde-robe, similaire aux pratiques de la fast fashion. En résumé, Vinted peut réduire l'impact en rentable si elle remplace l'achat de vêtements neufs, mais elle peut aussi encourager la surconsommation et générer des émissions supplémentaires via la logistique. Et l'intention derrière l'achat, économique contre écologique, elle joue un rôle crucial dans son impact réel. Bon, on a poncé la fat fashion, analysé la seconde main et même décortiqué les dessous de Vinted. Du coup, maintenant qu'on sait tout ça, on fait quoi ? On se met tout nu ? On vit en peignoir ? Ou on apprend enfin à s'habiller comme si la planète comptait un peu plus que notre feed d'insta ? Eh ben, rassure-toi, pas besoin de devenir un ermite pour t'habiller de façon plus écolo. Voici 5 pistes concrètes pour garder du style sans bousiller la planète. Premier point, porter ce qu'on a déjà. Bah ouais, c'est bête, mais la fringue la plus écolo du monde, c'est celle que t'as déjà. La porter 30 fois au lieu de 3, c'est le geste simple qui a le plus d'impact. Tu veux changer ? Eh ben, pioche dans le placard du fond, mixe différemment, échange avec des potes, enfin bon bref, fais bosser ta créativité avant de faire chauffer ta carte bleue. Deuxième point, acheter moins mais mieux. Quand t'achètes du neuf, pose-toi deux questions existentielles. Est-ce que je vais vraiment le porter ? Et est-ce qu'il va durer ? Privilégie les marques engagées, les matières durables, en chanvre, en lin, en coton bio certifié et les labels fiables. Oui, ça coûte plus cher à l'achat, mais sur le long terme, c'est plus rentable que 10 t-shirts qui boulotchent après de lavage. Troisième point, acheter d'occasion, mais pas compulsivement. La seconde main, c'est top, mais pas une excuse pour acheter 3 vestes vintage par semaine. Achète quand tu en as besoin, pas quand tu as une notification. Et privilégie les circuits courts, les prix local, le dressing physique, aux sourceries. Petite astuce, mets-toi un budget mensuel ou un quota d'achat, même en seconde main. Quatrième point, réparer, transformer, customiser. Un bouton arraché, une tâche, un accro, c'est pas une condamnation à mort textile. Apprends à repriser, à recoudre, à teindre, ou passe par un couturier ou la couturière du coin. Tu peux aussi transformer un vêtement trop grand, trop court, trop banal en pièce unique. Bah ouais, comme un vrai styliste. Sauf que toi, tu le fais pour la planète, pas pour la Fashion Week. Moi, par exemple, j'avais un pantalon, je l'ai transformé en short. Cinquième point, sortir du tout individuel. Et si on repensait carrément notre rapport collectif à la fringue ? Organise un truc entre amis, rejoins un groupe local de réparation, monte un atelier couture dans ton assaut, ou questionne ta commune sur la gestion des échelles textiles. Parce qu'on ne changera pas un système mondial juste avec des choix individuels, on le sait. Mais ensemble, on peut rendre la fast fashion un peu moins fast, et beaucoup plus fashion. Pour conclure, Pas besoin d'être parfait, pas besoin d'être à poil, juste besoin d'être un peu plus conscient, consciente de l'impact de ce qu'on porte. Parce que non, un style ne doit pas coûter la planète. Et oui, on peut avoir du flow et des valeurs. Voilà, je vous remercie d'avoir écouté cet épisode, j'espère que ça vous a plu, que vous avez appris des choses. Comme d'habitude, si l'épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à le noter, ça aide à la visibilité de la chaîne, ça aide beaucoup, ça aide énormément. Donc n'hésitez pas, surtout si l'épisode vous a plu, mettez 5 étoiles. Sur ce, je vous dis à vos gourdes et vélos. On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Et comme d'habitude, on se quitte en musique. Allez, salut !

  • Speaker #1

    Le miracle s'est lancé Qui pollue le plus, qui va l'emporter C'est une égale, c'est une promesse, c'est démonstrément C'est une église, c'est une planète, qui fait le plus beau Car bon déchet C'est une église, c'est une promesse, c'est une église C'est une église, c'est une promesse, c'est une église souvent des détours un peu comme toi et la vérité c'est l'échelle des deux balles emportées l'université de ce c'est aussi et on se retrouve bientôt pour un autre défi et c'est ça que voyons-nous on se vit entre la boucle et un homme qui chante ... comparer tes sons et voyons qu'elle entre les lignes entre nous Merci, c'est le temps. Mais on s'en va, on cherche sans fin.

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