Speaker #0Bienvenue dans élégance et ambition. Je m'appelle Thalia et après plusieurs années à décrypter les codes de la classe aisée, j'aide désormais les personnes ambitieuses à gravir l'échelle sociale tout en restant fidèles à elles-mêmes. Ici on parle d'élégance, de savoir-être et de conseils pratiques pour naviguer dans les cercles les plus prestigieux. Dans ce podcast, je vous partage tout pour transformer vos ambitions en actions concrètes et vous accompagner pas à pas dans votre quête de réussite sociale. Alors installez-vous confortablement et laissez-vous inspirer.
Bonjour et bienvenue dans le deuxième épisode du podcast « Élégance et Ambition » . Aujourd'hui, nous allons parler d'état d'esprit et plus précisément des 7 croyances limitantes qui vous empêchent d'accomplir vos ambitions. Et oui, parce que l'ascension sociale, ce n'est pas qu'une question de compétence, c'est aussi et surtout une question de pensée qui peuvent freiner notre quête de réussite sociale. J'ai décidé de faire cet épisode parce que je suis navrée de voir à quel point autant de personnes s'auto-censurent sans même s'en rendre compte. Et pour vous illustrer cela, je vais vous raconter une anecdote. Il y a quelques temps, je discutais avec un jeune homme qui était étudiant en classe préparatoire Maths sup Maths spé et qui s'apprêtait à passer les épreuves de concours d'école d'ingénieurs. Et donc je demande à ce jeune homme s'il avait l'intention de passer le concours de l'école polytechnique. Alors... Pour rappel, l'école polytechnique, c'est la crème de la crème des écoles d'ingénieurs en France. On ne fait pas mieux. Et ce jeune homme m'a répondu que, « Non, l'école polytechnique, c'est vraiment réservé aux meilleurs, aux têtes. » Et que lui n'avait pas le niveau. J'ai été vraiment attristée pour cette personne, de voir à quel point cette simple pensée allait déterminer le fait qu'il n'allait pas se présenter tout simplement à ce concours et qu'il n'allait pas s'autoriser à ne serait-ce qu'essayer de le réussir. Et dans cet épisode, on va donc déconstruire ces croyances qui, à l'image de cette personne, peuvent vous empêcher d'avancer vers votre réussite. Donc au programme de cet épisode, nous allons voir quelles sont les 7 croyances limitantes les plus fréquentes qui vous empêchent d'évoluer, pourquoi elles existent et comment elles influencent vos décisions, et je vous donnerai des outils et des mantras pour les surmonter et enfin oser viser plus haut. Et à la fin de cet épisode, vous aurez une meilleure conscience de vos freins internes, des clés concrètes pour agir malgré la peur, et un état d'esprit plus audacieux pour saisir les opportunités.
La première croyance limitante, c'est le fameux syndrome de l'imposteur et de manière générale, tous les doutes que vous pouvez avoir sur votre légitimité. Alors le syndrome de l'imposteur, c'est un doute persistant qui concerne nos propres compétences, notre succès ou notre légitimité, malgré l'existence de preuves objectives de réussite. Les personnes qui en souffrent, elles ont souvent l'impression d'avoir trompé leur entourage, d'avoir trompé... le milieu dans lequel elles sont, et elles redoutent à tout moment d'être démasquées et d'être révélées au grand jour comme étant des fraudeuses. Alors ce syndrome de l'imposteur, il peut intervenir quand on a réussi, par exemple une fois qu'on a réussi un concours, une fois qu'on a obtenu une promotion, ou qu'on a été embauché à un poste prestigieux, mais il intervient parfois aussi avant même qu'on ne commence un projet. Et il se manifeste par des pensées comme « je ne suis pas assez compétent ou compétente pour demander une promotion » , « je ne suis pas légitime dans le poste » , « je ne suis pas légitime à négocier mon salaire » ou encore « je ne suis pas légitime à étudier dans cette école » . Alors d'où vient ce syndrome de l'imposteur ? Souvent, il est généré par une éducation et des attentes familiales. qui valorise de manière excessive la réussite. Il est aussi très présent chez les femmes, beaucoup plus que chez les hommes, en particulier quand elles sont dans des environnements compétitifs. Et ce syndrome de l'imposteur, il a tendance à apparaître quand on évolue dans des environnements exigeants et ou élitistes où l'excellence est la norme. Alors pour arriver à passer au-delà de son syndrome de l'imposteur, la première étape, c'est de reconnaître que ce sentiment est tout à fait normal. et même de se dire qu'il touche beaucoup plus les personnes qui sont compétentes. C'est la première étape, à mon sens, pour arriver à passer au-delà de ce syndrome. Une deuxième façon de se départir de ce syndrome de l'imposteur, c'est de lister toutes ses réussites et toutes ses compétences de manière factuelle, de façon à avoir des preuves, des éléments qui nous montrent que non, nous ne sommes pas un imposteur et que la réussite que nous avons... accomplie, elle est bien méritée. Autre astuce pour se débarrasser du syndrome de l'imposteur, c'est de prendre l'habitude d'accepter les compliments et la reconnaissance sans les minimiser. Et pour ceux qui sont atteints du syndrome de l'imposteur avant même de passer à l'action, c'est de vous dire que la légitimité vient de l'expérience et non de la perfection. Et si vous devez retenir un mantra pour passer au-delà de votre syndrome de l'imposteur, c'est de vous dire si j'étais réellement incompétent ou incompétente, je ne serais pas là aujourd'hui.
La deuxième croyance limitante, c'est la peur du regard des autres ou la peur du jugement. Alors cette peur du regard des autres, elle se manifeste par des pensées comme si j'ose demander plus, on va me voir comme quelqu'un de prétentieux. Si j'ose demander une augmentation, on va me voir comme quelqu'un de cupide. Si j'ose demander... une promotion, on va me voir comme quelqu'un d'ambitieux, au sens négatif du terme. Et cela a pour conséquence qu'on n'ose pas demander les choses par peur de déranger, par peur qu'on nous juge. Et cette peur du regard des autres, elle se manifeste par une envie de plaire, une envie d'être validée par son entourage, et cela freine les prises de décisions. Mais votre peur du regard des autres... elle ne vous amènera nulle part. Imaginez une danseuse étoile sur la scène de l'Opéra Garnier. A votre avis, cette danseuse étoile, est-ce qu'elle est en train de se concentrer sur sa performance ou est-ce qu'elle se concentre sur ce que le public peut penser d'elle ? Imaginez la torture. Si elle est en train constamment de penser à ce que tous les spectateurs dans la salle peuvent s'imaginer de sa performance. Si elle se concentre là-dessus, sur ce que... tout le monde peut ou va dire, elle n'arrivera jamais à donner le meilleur d'elle-même. Et donc pour vous, pour vous sortir de cette peur du regard des autres, vous devez penser comme cette danseuse étoile. Vous devez vous focaliser sur l'action et pas sur le qu'en dira-t-on. Alors c'est facile, dit comme ça, je le conçois, mais il y a des techniques, des questions à se poser. Pour vous libérer du regard des autres, j'aimerais que vous vous posiez ces quelques questions. Par exemple, Si ce qui vous fait le plus peur, c'est le regard de vos collègues, demandez-vous, est-ce que vous avez envie d'avoir la même vie que vos collègues ? Est-ce que la vie de vos collègues, à l'heure actuelle, vous fait envie ? Si la réponse est non, vous n'avez pas à vous soucier de ce qu'ils pensent. Dites-vous également que si vous avez peur d'être critiqué, de toute façon, quoi que vous fassiez, vous serez toujours critiqué. Alors demandez-vous, est-ce que vous préférez être critiqué pour... quelque chose que vous aimez faire ou est-ce que vous préférez être critiqué pour quelque chose que vous n'aimez pas faire ou pour rester dans une situation qui ne vous plaît pas. La pensée que j'active en général pour me détacher du regard des autres, c'est de me dire que je ne suis pas le centre du monde et que les gens sont souvent beaucoup trop absorbés par leur propre vie pour me juger autant que je ne l'imagine.
La troisième croyance limitante, c'est la peur de l'échec. Beaucoup de gens ne se lancent pas tout simplement parce qu'ils ont peur de l'échec beaucoup plus qu'ils ne désirent le potentiel succès qui les attend derrière l'action. Cette peur, elle vient principalement du système scolaire. Alors, on est tous passé par là. Quand on avait un devoir de mathématiques, si on se trompait, le professeur mettait une grosse croix rouge sur le calcul fautif et il nous mettait zéro. Et cette manière de procéder, elle est dommageable pour tout le monde parce qu'elle signifie aux enfants qu'au final, se tromper, c'est quelque chose de grave qui doit être puni. Mais la vraie vie, elle ne fonctionne pas comme ça. La vie, elle est faite d'échecs et les réussites en particulier sont faites d'échecs. On ne peut pas réussir sans avoir échoué avant. pensez à quand vous avez appris à faire du vélo quand vous avez appris à faire du vélo quand vous étiez tout petit vous vous êtes sûrement cassé la figure plusieurs fois et c'est en tombant de vélo que vous avez appris que pour ne pas tomber de vélo il faut continuer à pédaler vous avez appris de votre échec et pour passer au delà de cette peur de l'échec il faut vous dire et vous répéter que l'échec ce n'est pas une fin cela fait partie du processus d'apprentissage c'est une étape Si vous avez encore peur de l'échec, posez-vous cette question. Et au pire quoi si j'échoue ? Quel est le pire scénario qui puisse arriver si j'échoue ? Et comment est-ce que je peux le gérer ? Au final, quand on se pose cette question, on se rend compte que le pire scénario, il n'est pas si grave que ça et qu'on peut très bien gérer les conséquences d'un échec. Apprenez également à réinterpréter ce qu'est l'échec et à voir l'échec comme un apprentissage. Il y a une citation très célèbre d'Abraham Lincoln, il me semble, qui disait « Je n'échoue jamais, soit je gagne, soit j'apprends » .
La quatrième croyance limitante, c'est la peur de réussir. Alors... Cette croyance limitante est moins évidente, moins intuitive que la peur de l'échec. Mais pour vous expliquer ce que c'est si vous ne l'avez jamais vécu, c'est quand on est bloqué par la peur de ne pas arriver à gérer les conséquences de la réussite. Ça se manifeste assez subtilement et souvent on n'arrive pas à avancer parce qu'on a du mal à anticiper les potentielles conséquences. de la réussite. Qu'est-ce qu'il va se passer si je suis pris à ce poste ? Qu'est-ce qu'il va se passer si je décroche ce contrat ? Qu'est-ce qu'il va se passer si je lance une entreprise et que ça fonctionne, que les clients affluent ? Comment je vais faire pour gérer tout cela ? Comment je vais faire pour gérer toutes ces responsabilités ? C'est une peur qui est moins visible, mais elle est extrêmement puissante parce qu'elle cache la peur de sortir du cadre connu, la peur de s'éloigner de son entourage. ou parfois même d'attirer l'envie. Pour passer au-delà de cette peur, je vous conseille de visualiser le succès et de noter tout ce que ça vous apporterait de positif. Posez-vous également cette question au lieu de vous dire qu'est-ce que je perds si je réussis, demandez-vous qu'est-ce que vous perdez à rester au même point.
La cinquième croyance limitante, c'est la peur du changement. Et oui, parce que nous sommes des êtres d'habitude, et notre cerveau est programmé pour ne pas changer. L'être humain est beaucoup plus sensible à ce qu'il peut perdre que ce qu'il a à gagner. C'est un principe qui a été mis en évidence par l'économiste Daniel Kahneman. Et la pensée qui vous limite consciemment ou inconsciemment quand c'est la peur du changement qui vous gagne, c'est « je suis bien où je suis, alors pourquoi je prendrais des risques à changer ? » Alors certes, le changement, il fait peur. Mais nous sommes dans un monde où si vous ne progressez pas, vous êtes voué à la perte. Et donc si cette peur du changement vous affecte trop, vous n'allez jamais évoluer et vous risquez plus à rester au même point qu'à progresser et qu'à changer pour aller vers le mieux. Pour surmonter cette peur du changement, posez-vous cette question. Dans cinq ans, si rien ne change, est-ce que je serai satisfait ou satisfaite ? Et si je dois vous donner un conseil plus actionnable, au lieu de faire des changements immenses, pensez à faire des petits changements, pensez à faire des changements progressifs.
La sixième croyance limitante, c'est d'ignorer ses possibilités. Alors cette croyance limitante, elle est un peu plus compliquée parce que ne pas savoir ce qu'on ne sait pas, c'est assez délicat. Mais pourquoi je vous en parle ? Je vous en parle parce que beaucoup de personnes n'explorent pas toutes leurs options, tout simplement parce qu'elles manquent d'informations ou de modèles de réussite. Et à l'inverse, si on prend l'exemple des enfants de milieux favorisés, on constate qu'ils osent beaucoup plus viser des postes et des métiers prestigieux, précisément parce que depuis leur plus tendre enfance, Ils sont entourés de personnes qui occupent des professions prestigieuses et ou bien rémunérées, et cela fait partie de leur cadre normal de vie, cela fait partie de leur réalité. Alors que quand vous avez grandi dans un milieu défavorisé, et que personne dans votre entourage n'est médecin, que personne dans votre entourage n'est avocat ou notaire ou chef d'entreprise, et bien ça ne fait pas... pas partie de votre réalité et c'est comme si vous ignoriez quelque part cette possibilité d'exercer ces métiers. Cette situation, elle est très bien expliquée dans l'ouvrage En finir avec Eddie Belgole d'Edouard Louis, où il décrit c'est son premier roman autobiographique où il raconte son milieu social d'origine dans un petit village de la Somme. et il raconte que tout le monde suit le même schéma, donc les enfants vont à l'école, ils arrêtent globalement tous leurs études à la fin du collège pour aller travailler à l'usine, et tous se marient, font d'une famille, en restant dans le même village. La solution pour se sortir de cette impasse mentale, c'est d'être curieux, c'est d'explorer, c'est de lire, c'est d'écouter des podcasts qui comportent des témoignages. et c'est si possible de s'entourer de modèles inspirants qui nous montrent que c'est possible malgré le fait qu'on ait pu penser que ça ne l'était pas. Et la question à vous poser c'est, quelles opportunités j'ignore en ce moment même ?
Et la septième et dernière croyance limitante, ce n'est pas une croyance limitante en tant que telle, mais ce sont toutes les croyances limitantes de notre entourage. Et oui, parce que notre entourage peut influencer négativement nos ambitions, sans le vouloir, souvent par leurs paroles. Beaucoup de personnes que j'accompagne me disent que dans leur entourage, on leur dit souvent des phrases comme « contente-toi de ce que tu as » ou « ce n'est pas pour les gens comme nous » . Le problème avec ces phrases, c'est que même si vous ne les pensez pas ou vous ne les avez pas prononcées d'emblée, elles ont un véritable impact sur nos actions, sur qui nous sommes, sur comment nous pensons. Et ça peut avoir un impact dévastateur sur nos chances de réussite. Pour passer au-delà de ces croyances limitantes qui sont en fait celles de votre entourage, la meilleure solution, ça reste de faire le ménage dans sa vie. Alors ça ne veut pas dire complètement couper les ponts avec son entourage, mais ça veut peut-être dire moins parler de vos projets et de vos ambitions à ces personnes qui ne partagent pas votre vision du monde. C'est peut-être passer moins de temps avec ces personnes de manière générale et à l'inverse d'agrémenter votre vie, d'interaction avec des personnes qui partagent vos ambitions ou qui sont en mesure de vous inspirer et qui vous encouragent dans... vos projets de réussite. Et je vous invite à vous poser cette question. Qui sont les 5 personnes qui influencent le plus votre état d'esprit en ce moment même ? Si ces 5 personnes ne partagent pas votre vision de la réussite, si ces 5 personnes ne sont pas là où vous voudriez être, peut-être que vous devriez prendre les mesures pour faire en sorte que les cinq personnes qui ont le plus d'influence sur vous soient des personnes ambitieuses et inspirantes. Et ça peut passer par le fait de s'entourer de mentors directs et ou indirects. Alors les mentors directs, c'est des personnes qu'on va fréquenter physiquement. Et les mentors indirects, ce sont des personnes auxquelles on n'a pas accès parce qu'elles ont une notoriété trop importante, mais dont on peut écouter. ou profiter des enseignements en lisant leurs livres, en écoutant leurs podcasts, en écoutant leurs interviews, en tout cas par des moyens interposés et indirects.
J'en viens à la fin de cet épisode, et je vais rappeler les sept croyances qui limitent vos ambitions. La première, c'est le syndrome de l'imposteur. La deuxième croyance, c'est la peur d'être jugée. La troisième, c'est la peur de l'échec. La quatrième, c'est la peur de la réussite. La cinquième, c'est la peur du changement. La sixième, c'est le fait d'ignorer ses possibilités. Et la septième, c'est les croyances de son entourage. Alors ces croyances, ce ne sont pas des vérités, ce ne sont que des pensées. Cela signifie qu'elles peuvent se déconstruire. Et le meilleur conseil que je puisse vous donner pour dépasser vos croyances, c'est d'oser. C'est d'oser... c'est d'agir malgré la peur. Parce que quand vous faites cela, vous prenez déjà de l'avance sur toutes les personnes qui n'osent pas, qui n'osent pas passer à l'action. Alors c'est facile dit comme ça, mais rappelez-vous que chaque action, même une toute petite action, même un petit pas, c'est une action qui vous rapproche de la réussite. Si cet épisode vous a plu ou inspiré, je vous invite à le partager avec un ou une amie qui ambitionne de progresser socialement. ainsi qu'à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. C'est le meilleur moyen de soutenir ce podcast. Pensez également à vous abonner pour ne rien manquer. Et si vous avez envie de me faire des retours ou des commentaires, n'hésitez pas à m'écrire via Instagram, c'est tout simplement Ascension Sociale. Je me ferai un plaisir de vous lire et d'échanger avec vous. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout, et quant à moi, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une excellente journée ou une excellente soirée, et je vous retrouve très bientôt pour un nouvel épisode d'élégance et ambition.
