- Speaker #0
avec Pauline Cousserand pour parler de multi-business et de multi-activités. Pauline, je suis hyper contente de te retrouver aujourd'hui. Un grand merci officiel pour avoir décalé l'horaire de l'interview parce qu'il était prévu, messieurs, mesdames, les auditeurs, il était prévu en milieu de matinée. J'ai eu un problème et donc j'ai envoyé un petit message à Pauline qui m'a dit « Ok, pas de souci, donc ça c'est cool » . Donc, merci en live, Pauline, pour ton adaptabilité. Voilà. C'est peut-être un critère de multi, je ne sais pas, tu vas nous dire. Donc, l'idée de l'interview, là, aujourd'hui, Pauline, c'est que moi, je suis très intéressée par le fait qu'elle ait plusieurs activités. Tiens, comme c'est étrange. Et on voulait vous partager, dans le cadre du podcast sur le multiprenariat, un autre exemple de quelqu'un qui a… plusieurs activités. Donc Pauline, je te laisse te présenter, profiter de la scène pour que tu nous racontes tes idées multipromèves.
- Speaker #1
Ok, merci pour l'invitation Elisa, je suis ravie de pouvoir partager mon histoire et mon parcours ici. Comment me présenter ? Je vais dire quelques mots déjà et je pense qu'on rentrera un peu dans les détails ensuite. Je suis Pauline Coussrand, j'ai 36 ans, j'habite en région parisienne, en Ile-de-France, près de la forêt de Fontainebleau. J'habite à la campagne, je ne suis pas une parisienne, j'habite vraiment dans un petit coin de campagne. Je suis maman de deux petites filles et aujourd'hui je suis coach en fertilité. J'accompagne les femmes qui ont des difficultés à être maman, je les accompagne sur toute la partie émotionnelle. C'est mon activité principale aujourd'hui. Et je travaille de chez moi, on est dans mon bureau. J'accompagne toutes ces femmes en vidéo dans toute la France et même à l'étranger.
- Speaker #0
Et d'ailleurs, on peut te retrouver sur des sujets de fertilité. Tu as aussi un sujet autour de l'éducation des enfants. il me semble, quelque chose aussi qui te passionne sur ce sujet-là ?
- Speaker #1
C'est que j'étais professeure des écoles pendant plusieurs années. C'est mon premier métier de formation. J'ai fait mes études en domaine de l'éducation. Donc, ça m'a toujours passionnée l'éducation. Après, disons qu'ensuite, je me suis formée au coaching. Ça fait plus de cinq ans maintenant que je suis coach spécialisée en fertilité. Donc, il y a toujours cette idée de...
- Speaker #0
transmission on va dire qu'est importante pour moi aujourd'hui j'ai juste changé de pays les enfants les femmes ont des c'est intéressant à ce que tu dis pour les personnes qui nous écoutent et beaucoup à vous tous si vous avez des commentaires ou des questions faites le vous pouvez aussi nous retrouver en direct sur linkedin youtube sur un stage ne suis pas certaine de pouvoir voir vos commentaires donc n'hésitez pas à le faire sur les autres plateformes Ce qui est intéressant dans ce que je relève, dans ce que tu dis, c'est là justement, on met l'accent sur une des passions que tu avais, qui au départ a donné lieu... Déjà c'est cool, tu as choisi un métier qui avait un lien avec ta passion parce qu'il y en a aussi des tas parmi nous qui n'ont pas choisi au départ de métiers qui étaient en lien avec leur passion. C'est quand même ce qui fait durer, ce qui permet d'avoir la motivation dans le temps. On s'alimente de ça. Et donc toi, tu as choisi ce premier métier, mais finalement, tu as eu envie de faire autre chose, de créer peut-être ton entreprise. Et il y a eu un moment où tu t'es questionnée en te disant, c'est quoi en fait de la poule et de l'œuf ? C'est quoi qui a commencé en premier ? Et puis, tu ne nous as pas parlé de toutes tes activités.
- Speaker #1
Oui, et j'ai aussi une activité dans l'immobilier.
- Speaker #0
Voilà, une activité dans l'immobilier.
- Speaker #1
Oui. Je vais y venir justement dans le déroulé parce que tout est lié finalement dans mon vie. Si tu veux, moi, j'ai fait ce premier métier de professeure des écoles. C'est vraiment un métier de passion. J'ai toujours fonctionné en fait à la passion et je me suis toujours écoutée. J'ai fait mon feeling. Quand j'étais plus jeune, si tu veux, j'ai toujours aimé les enfants. J'ai fait du babysitting. J'ai toujours entendu dire à ma grand-mère que le plus beau métier du monde, c'était institutrice. Salut ! c'était un métier magnifique bref je pense que je suis parti là dedans j'ai redoré transmettre et du coup je vraiment je me suis pas posé la question j'ai fait j'ai passé mon diplôme j'ai passé mon master justement pour être prof c'est un gros concours qui est compliqué que j'ai eu Et j'ai fait ce métier pendant 8 ans et ça m'a passionnée. J'étais vraiment passionnée par ce métier-là. Et au bout d'un moment, au bout de plusieurs années, je me suis dit, bon, c'est bon, j'ai acheté... Voilà, je suis bien ancrée dans mon job. J'avais acheté un... Non, j'étais dans mon appart en loc, j'étais paxée. La suite des choses, c'était avoir un enfant. Tu vois, j'avais tracé un peu toute ma route, ma vie. Je m'étais dit, ça va être ça. Et du coup, ça a du sens parce que c'est quand j'ai essayé d'avoir mon premier enfant que j'ai eu des difficultés à être maman. On est passé par un parcours PMA pendant des années, ça a été très très long. Et je l'ai mal vécu au bout d'un moment. Et on m'a dit un jour, essaye de penser à autre chose. Je m'étais dit, on va acheter un autre premier appart avec mon mari. Je vais me lancer dans l'achat d'un appartement, je penserai à autre chose. Et de là, j'ai pris une formation en immobilier. Ça m'intéressait. Un copain m'avait parlé de ça. Et j'ai fait une formation, puis une autre. Et je me suis pris une passion pour l'immobilier.
- Speaker #0
Alors, donc, tu avais zéro attrait au départ pour l'immobilier ou tu faisais comme moi quand tu partais de balader dans un nouveau pays ou une nouvelle ville. Tu aimais bien aller voir les agences immobilières, avoir une petite idée de combien était le marché. vous pouvez s'acheter à tel endroit. Est-ce que tu as déjà eu des trucs comme ça ?
- Speaker #1
Ça, je l'ai eu après, quand j'ai commencé mes formations. Je faisais ça à fond. Mais avant, pas spécialement. J'avais à peine 25 ans. Enfin, je ne sais pas, ça ne m'intéressait pas spécialement. Par contre, j'ai quand même toujours eu cette fibre entrepreneur, déjà de mon papa qui est entrepreneur, qui lui a des biens immobiliers. Mais bon... Oui, c'est plutôt des locaux commerciaux, c'est encore différent. Mais par contre, ce qui est important dans l'histoire, c'est que mes parents ont divorcé quand j'avais une vingtaine d'années. Et du coup, ma maman était femme au foyer, on est quatre enfants, elle s'est retrouvée dans la maison familiale. Il fallait retrouver un job, de l'argent. Quand on divorce, on sait ce que c'est. Et du coup, comme nous, les enfants, on était partis, les quatre enfants, je lui ai dit, mais attends, tu vas louer l'étage de ta maison. Et comme ça, sans formation ni rien, je demandais à un pote de faire des travaux et j'ai mis un locataire à l'étage de sa maison pour qu'elle ait un loyer. Et c'est vrai que j'avais fait ça comme ça, sans formation, un peu à l'arrache. On avait entendu parler. J'avais déjà, voilà, ce petit prémisse, on va dire, que j'avais fait.
- Speaker #0
Et ton père, tu veux dire que ton père, lui, il avait une activité de location de biens immobiliers à destination professionnelle ?
- Speaker #1
Alors, mon père, lui, il a une entreprise de motoculture, si tu veux. D'accord,
- Speaker #0
on va en avoir.
- Speaker #1
Oui, mais du coup, il avait acheté un local commercial pour le faire. Ensuite, il l'avait remis en vente pour un plus grand local. Donc, tu vois, il avait déjà aussi cette fibre entrepreneuriale. on va dire. Ok.
- Speaker #0
Et donc, dans l'investissement, tu es passée à un deuxième et puis encore ?
- Speaker #1
Voilà, formation, j'ai acheté un appart, ça m'a plu, je n'étais toujours pas maman, je me suis dit je vais en acheter un deuxième, peut-être que comme ça, ma tête, elle va penser à autre chose et j'arrive à être simple. Mais comme j'ai mis quatre ans à être enceinte, j'ai eu quatre ans de PMA, j'ai eu le temps d'en acheter des apparts entre-temps. Je n'arrivais pas à être enceinte mais du coup, je me... Je me suis focus là-dessus et ça me plaisait, ça me nourrissait. Je me disais en fait, j'arrive pas à avoir ce projet bébé, mais au moins le projet des apparts, c'est quelque chose de carré. J'achète quelque chose, je le mets en loque, je le redécore. Tu vois, j'arrivais à aller au bout de ce projet que le projet bébé.
- Speaker #0
Ça, c'est génial. Ça, c'est génial. Et je me concerne juste en face, une parenthèse là-dessus, parce que je trouve que dans le multiprenariat, justement, c'est... c'est encore plus un plaisir de pouvoir avancer sans cesse. Il y a des choses que le multiprenariat permet aussi. Je trouve que ça apporte des solutions qui sont génialissimes, c'est-à-dire quand on a une activité qui est soit en pause, soit sur laquelle on tourne un peu, qui va peut-être moins bien marcher que ce qu'on pensait, etc., on a toujours la possibilité de pouvoir continuer à avancer sur d'autres activités et je sais pas toi mais moi ça c'est un truc que j'adore quand j'entends des entrepreneurs qui qui parfois viennent me voir on échange tout est bloqué je peux rien faire ou alors c'est le signe de l'univers que c'est pas pour moi alors bon là je dirais gros fake c'est peut-être juste que il ya des choses à réajuster et parfois on vit des temps de chaos Mais quand on est aussi entrepreneur, on a envie que les choses bougent et on vit parfois mal le fait de stagner, d'avoir ce sentiment de ne pas bouger. En fait, avec le multiprenariat et le fait qu'on ait d'autres projets, ça nous permet de pouvoir, je ne sais pas moi, c'est comme… Alors, je n'ai pas une passion pour la course, mais tu vois cette espèce de besoin d'adrénaline, de besoin d'être quasi de façon permanente, mais souvent sur un rythme où… on met en place des choses, où on crée, où on teste, où on se confronte à la pratique ou qu'on crée. Et ça, c'est génial. Et c'est exactement ce qui s'est passé pour toi, en fait. À un moment, la porte, elle était difficile à ouvrir. Ça ne t'a pas empêché de mettre ton énergie. Tu vois, c'est ça. C'est comme si on avait une dose d'énergie et qu'à un moment, il faut qu'on l'utilise, quoi.
- Speaker #1
Oui, mais c'est complètement ça. Et tu vois, en y repensant... je peux vite m'ennuyer, j'ai plein d'énergie à vendre et en y repensant, même avant que je sois prof, quand j'étais plus jeune, j'avais toujours plusieurs sources de revenus. Tu vois, là, j'y pense dans ce que tu dis. Quand j'étais prof, je n'étais pas que prof, je donnais des cours à côté, à domicile, le soir, jusqu'à 19h, 20h. Quand je faisais mes petits jobs d'été, quand j'avais 18, 20 ans, quand je faisais mes études, j'avais toujours plusieurs jobs. En fait, je ne m'arrête pas sur un truc. J'ai besoin, ouais, toujours de m'occuper. Ça a toujours été comme ça. C'est vrai.
- Speaker #0
Ben, autre grand avantage aussi, je dis, voilà, vraiment, l'objectif aujourd'hui de l'interview, ce n'est pas de vous convaincre au multiprenariat, ce n'est pas du tout ça. Chacun le fait comme il le sent. C'est juste que moi, c'est une de mes, enfin, ce n'est pas une de mes passions. C'est comme ça que je fonctionne et en fait, plus j'en parle, plus je rencontre d'autres personnes qui fonctionnent aussi comme ça. Et parfois, j'ai l'impression qu'on a un peu la dernière roue du carrosse dans le milieu de l'entreprise. parce que soit on passe pour des touche à touche, je déteste cette expression, donc touche à tout, en gros tu y connais rien dans rien, mais tu touches un peu à tout quoi, tu vois, le bricole, le roi de la bricole. Soit on n'est pas clair dans ce qu'on fait et on est éparpillé alors qu'en fait, merde, on est juste des gens qui ont plusieurs factions, qui ont envie de construire un modèle de l'entrepreneuriat différent. Et en étant toujours dans l'entrain finalement et dans l'envie parce qu'à chaque fois, on a de nouvelles sources, de nouvelles sources en fait, ou de plaisir, ou de projet, ou de revenus. Et c'est aussi une vision globale en fait qu'on peut avoir de nos affaires. Moi, je sais que le chiffre, je vais le voir de façon globale et je vais utiliser les différentes entrées d'argent pour fonctionner avec. Et dans ce que tu dis, ce qui est rigolo, c'est qu'en fait, une fois que tu t'es autorisé à être dans ce fonctionnement-là, en fait, c'est marrant, mais c'est comme si on avait fait péter un levier et que tout potentiellement devient une source de business, une source de revenus. Moi, je sais que quand j'avais commencé à louer la maison, c'était l'été, on se payait nos vacances avec ça et c'était très bien. Après, je me suis dit, attends, en fait, on peut aller plus loin. On pourrait louer le jardin, on pourrait louer la piscine, on pourrait louer l'espace du salon pour co-working, on pourrait les louer pour des shootings photos, etc., où ils recherchent des ambiances. En fait, c'est génial. Moi, je trouve ça génial.
- Speaker #1
Oui, et tu vois, moi, je ne m'étais pas arrêtée là non plus parce qu'à l'époque, quand je n'avais pas d'enfant et que j'étais encore prof, on a acheté notre premier appart où on a vécu avec mon mari. Et... On était dans une grande résidence et là, le ravalement qui est décidé de voter, on devait payer des milliers d'euros, un ravalement qui coûtait hyper cher. Ça nous a abasourdi le soir. Et dès le lendemain, j'ai dit à mon mari, c'est bon, j'ai trouvé une solution. On avait une chambre en plus dans notre appart. Et je l'ai mise à louer, une chambre dans notre appart. Et tout le monde me disait, mais vous allez avoir des gens qui viennent se lever, c'est trop bizarre. En fait, ça a trop bien fonctionné. Ça nous a permis de payer le ravalement. Je ne sais pas, on gagne peut-être… À l'époque, j'ai plus de 500 euros par mois. Et je le mettais dans l'englobe du ravalement. Et en fait, c'était une expérience hyper riche. On n'avait pas d'enfants à l'époque, évidemment. Et du coup, on avait des gens de différentes nationalités. Ils avaient une chambre à la maison. C'était hyper cool. Tu vois, je ne le ferais pas aujourd'hui dans ma vie de famille. Mais à l'époque, j'ai trouvé ça trop bien. On partageait notre cuisine. Ça faisait un peu colloque. Et on préservait quand même notre intimité de couple. Mais c'était hyper cool.
- Speaker #0
Oui, c'est chouette. Et ce que tu dis aussi, c'est vrai, c'est que ce qui est chouette aussi, c'est qu'on a, et je trouve que c'est assez naturel en fait, la façon dont on l'intègre aussi dans nos modalités de business. En tout cas, moi, perso, je le ressens de plus en plus. C'est avant, peut-être, je partais bille en tête, le plaisir d'entreprendre, d'avoir un projet, etc. Et en fait, je crois que de plus en plus, ce que je vois, c'est que ce que ça m'a permis correspond à ce que j'ai envie de vivre, en fait. C'est-à-dire que ça sert ma vie. Et de plus en plus, aujourd'hui, c'est de me dire de quelle manière mon business ou mes business vont pouvoir servir. ma vie. Je ne sais pas si ça te parle, ça.
- Speaker #1
Complètement. Oui, je suis d'accord avec toi. Et comme je disais au départ, moi, je fonctionne aussi au feeling, à mes besoins du moment, mais à ce qui me fait vibrer. Mais c'est vraiment ça. Et tu vois, pour le coup, quand j'étais prof à l'époque, j'adorais ce métier. C'est un métier de passion pour pouvoir supporter des enfants toute la journée. Il y en a plein qui me disaient « comment tu fais ? » . J'adorais, ça me nourrissait. Et un jour… J'ai quand même réussi à avoir ma première fille. J'étais en congé mat. Je suis retournée à l'école en tant que maîtresse, en tant que prof. Et ça ne m'animait plus. Je n'avais plus envie. Ça m'est tombé comme ça. Tout d'un coup. Et je me suis dit, je ne me reconnaissais pas. Et après, ça m'éteint. Moi, je ne suis pas quelqu'un qui est éteinte. Mais là, vraiment, je retournais à l'école et je n'arrivais plus. Et je me suis dit, il faut que je switche. J'ai très vite switché. Je ne suis pas restée bien longtemps.
- Speaker #0
Et alors, en switchant, déjà, tu as eu prise de conscience où tu t'es dit, bon, là, ça ne me plaît plus. Il y a quelque chose qui ne me plaît plus. Ce que j'entends aussi, c'est que tu as pris ta responsabilité là-dessus. C'est-à-dire qu'on peut aussi en entendre qui disent, ah, ben, ce n'est pas bien, ou c'est le système qui n'est pas bien, ou voilà. Moi, quand j'étais DRH, j'ai adoré ce métier. Franchement, j'ai adoré. Et je pense que ça a ses inconvénients comme prof, tu vois. C'est carrément pas la personne la plus appréciée dans la boîte. mais j'ai adoré c'était passionnant et puis à un moment je voyais que ma passion pour le métier s'étiolait aussi et bien moi je m'étais mis dans une démarche en même temps de me dire tiens je vais tester tous les chemins possibles de la reconversion professionnelle parce que peut-être que plus tard j'accompagnerai des gens là-dedans et moi j'ai besoin j'ai envie de les tester par curiosité voir ce qu'il y a à disposition des gens bon bref ce que je veux te dire là-dedans c'est que ce que je soulève C'est déjà que tu as pris, on fait partie aussi des gens qui ont pris à un moment donné des décisions et qui se sont dit, ok, j'ai la responsabilité de mon parcours, j'ai la responsabilité de mes choix et à un moment, si je vois que quelque chose ne me convient plus, je vais trouver des solutions, si je n'y arrive pas toute seule, mais trouver des solutions pour pouvoir avancer, pour pouvoir faire différemment. Et c'est ce que tu as fait et c'est génial.
- Speaker #1
Absolument et surtout que quand j'ai… J'ai pris ma décision et du coup, j'ai annoncé autour de moi que je voulais quitter l'éducation nationale. Mais mon... Je venais d'être maman quelques mois auparavant. Quand j'ai annoncé ça, j'avais un bébé de quelques mois et en plus, j'étais enceinte de ma deuxième fille naturellement, sans passer par une fille. Neuf mois après ma première fille, il y avait neuf mois, j'étais à nouveau enceinte. Donc j'annonce, j'ai un bébé de neuf mois. enceinte du deuxième et je quitte mon job d'éducation nationale. On m'a dit, mais t'es vraiment folle. C'est la sécurité de l'emploi, tu vois. C'est la sécurité de l'emploi, il ne faut pas faire ça. Parce que quand on est prof, on n'a pas de chômage. On quitte tout, tu vois. Et en plus, on perd aussi les bénéfices du concours. J'ai travaillé d'arrache-pied pour ce concours, tout ça. Et du coup, je perdais tout. Je ne pouvais pas trop faire machine arrière.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
C'est fou.
- Speaker #0
Alors, l'entourage aussi est important dans ce que tu dis. L'entourage, perso, a été... Bon, moi, ils m'ont dit après, ce qui est marrant, c'est que des mois après, voire quelques années après, j'en avais qui s'inquiétaient énormément pour moi, enfin, en tous les cas, le montraient comme étant très inquiets, et en même temps, on dit... non mais on savait de toute façon que ça allait marcher on sait que tu vas t'en sortir quoi qu'il en soit on sait que tu vas t'en sortir et ça m'a fait vachement bizarre moi d'entendre ça des mois après je t'assure, j'avais pas l'impression qu'ils faisaient partie de mes soutiens c'est je crois que ma mère notamment dedans et en fait ce que j'ai compris c'est que de nos profils encore une fois j'en reviens à ça de nos modalités de fonctionnement En fait, ce qu'on ne perçoit pas forcément... c'est qu'on impacte les autres par notre capacité à rebondir, à trouver une nouvelle idée, à se remettre en question. Et en fait, ça, on ne s'en rend pas forcément compte. Mais moi, je sais qu'au fur et à mesure, j'en ai plein, j'imagine peut-être que toi aussi, tu as eu des gens qui sont venus te dire « Ah, mais dis donc Pauline, mais comment tu fais ? » « Mais dis donc, mais c'est vachement bien ! » Tu sais, tu as les... T'entends au début les « Oh, mais c'est n'importe quoi. Oh, mais c'est pas clair. Oh, mais on ne sait pas ce que tu fais. On ne comprend pas. Mais tu vas vers quoi ? Quoi ? Mais t'achètes un truc. Mais en fait, tu veux créer autre chose. Ça a une iconothèque, ton truc. » Et puis, au fur et à mesure, tu te rends compte que tu attires plus de gens qui commencent à dire « Mais attends, mais en gros, explique-moi. Comment tu fais pour t'organiser ? Comment tu fais pour trouver tes idées ? Comment tu as fait pour pouvoir structurer tes passions et tes business ? »
- Speaker #1
Mais oui, c'est complètement ça. On ne se rend pas compte, tu vois, c'est le mot aussi qu'on inspire les autres. Et c'est vrai que quand on est dedans, moi, je ne m'en rends pas compte. Et tu vois, de dire qu'à l'époque, j'étais enceinte et qu'il y avait tout qui se chamboulait, j'étais dans mon truc, je n'avais même pas calculé tout ça. Moi, je fonçais, j'allais droit devant et je n'ai pas calculé tout ça. Mais oui, je pense que ça fait partie de nos traits de caractère et de notre force, d'avancer, de foncer.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Comme tu disais aussi, moi à l'époque, j'étais professeure des écoles, quand tu dis que tu es prof, tout le monde comprend ce métier. Tout le monde a été à l'école. Quand j'ai quitté le métier de prof pour devenir coach fertilité, les gens, quand je leur dis que je suis coach fertilité, ils me disent, ça, ce n'est pas un métier connu, on ne sait pas. Tu dis que tu es coiffeur, tu es prof, tu es pharmacien, les gens, ils connaissent. Comme toi, coach multiple. Je pense que les gens, ils ne savent pas tout ce que tu fais.
- Speaker #0
D'ailleurs, de temps en temps, je change le titre. En fonction de là où je vais, je change le titre. Oui,
- Speaker #1
donc du coup, ça ne parle pas autant aux gens. Et en plus, moi, quand je me suis lancée, quand j'ai quitté le métier de prof et je me suis devenue coach, si tu veux, j'ai aussi eu mes filles qui étaient bébés, mes enfants qui étaient bébés. Et je travaillais de chez moi. Donc, les gens, ils ont cru pendant des années que j'étais femme au foyer, en fait. C'est quand même bon.
- Speaker #0
Je faisais les deux. Bon, alors, peut-être que ça va concerner d'autres entrepreneurs aussi qui ont décidé de travailler de chez eux. Moi, mon kiff, c'était de travailler de chez moi, comme toi. J'en avais ras-le-bol des déplacements, ras-le-bol de perdre du temps dans les déplacements. C'était intolérable pour moi. Et là, quand je me dis, attends, quand je vois Marie qui parle le matin, bon, après, chacun sa vie, tu vois, chacun ses choix de carrière. Mais je me dis, OK, lui, il est parti à telle heure, le temps qu'il fasse le trajet, qu'ils se disent tous bonjour, etc. En gros, il démarre à 10h, 10h30. Moi, en fait, OK, je me lève plus tard. En fait, à 9h30, j'y suis déjà, je crois. J'y suis déjà. J'ai juste 20 mètres à faire et c'est bon, j'y suis. Blague à part. Ça, je ne supportais plus. Et au début, j'avais aussi ça. Bon, tu es à la maison, donc on peut t'appeler. On peut te déranger, on peut venir sonner.
- Speaker #1
Oui. je vais boire un petit café mais je pense pas de ça aussi tu vois déjà au départ c'était que comme mes enfants étaient petites et que c'est vrai qu'il n'y avait pas tout le temps à nous j'aménageais mon emploi du temps je pense qu'il y a plein de gens qui croient que j'étais femme au foyer et donc déjà cette image c'est pas évident et deuxième chose une fois qu'elles sont toutes les deux rentrées à l'école c'était vraiment je travaille de chez moi donc en gros je travaille pas je trouve quand même qu'avec le Covid où il y a eu beaucoup de télétravail qui s'est... Les gens, maintenant, dans la conscience collective, on comprend qu'on peut être chez nous et travailler. Donc, ça a aidé. Et il a fallu cadrer, de dire, voilà, non, il y a ma voiture, oui, mais je travaille, je ne suis pas chez moi.
- Speaker #0
C'est ça. Donc, aujourd'hui, tu as cette activité d'IMO. Tu as ton activité d'accompagnement fertilité, coach fertilité. Est-ce que tu as une autre activité ?
- Speaker #1
Non, je n'ai pas d'autres activités.
- Speaker #0
Est-ce que tu as d'autres projets auxquels tu penses actuellement ?
- Speaker #1
Là, aujourd'hui, non, je n'ai pas d'autres projets en tête. Je sais que j'en aurai plus tard. Je suis mon instinct et mes envies et ce qui vient sur mon chemin aussi. Après, j'ai toujours des projets en immo. Si tu vois, l'immobilier, je l'ai beaucoup développé quand je n'étais pas encore maman. Comme je disais, j'ai acheté plein d'apparts, toute ma structure s'est bien mise en route. Ensuite, je suis devenue maman, je me suis quand même occupée de mes filles quand elles étaient bébés, tout en lançant un Fertiline, où je suis coach fertilité. c'est mon entreprise. Et là, ces dernières années, je me suis beaucoup consacrée au coaching. C'est mon activité vraiment à temps plein parce que l'immobilier, ça…
- Speaker #0
Ça y est,
- Speaker #1
ça tourne. Oui, ça fait quelques années que ça tourne. Mais je sais qu'avec le Covid, ce n'était plus trop propice à investir, tout ça, il fallait que tout tourne. Mais je sais que là, parfois, j'ai des choses en immobilier et ça m'anime. Je sais que j'y reviendrai un peu plus tard.
- Speaker #0
OK. Ma question, c'est… C'est plus de se dire, est-ce que toi, tu penses que tu vas faire cette activité-là tout le reste de ta carrière ? Ou est-ce que tu sais déjà aujourd'hui que ça peut bouger et potentiellement, tu pourrais changer d'activité ?
- Speaker #1
Honnêtement, je ne sais pas. Ce que je sais aujourd'hui, c'est que ça me passionne. Ça me fait vibrer mon activité depuis des années. Du moment que ça me passionne et que ça me fait vibrer, si ça reste comme ça, je resterai comme ça. Mais je ne suis pas à l'abri d'un jour, je veux bifurquer sur une voie ou une autre. Je sais comment je fonctionne, en fait. C'est ça.
- Speaker #0
C'est que, en fait, si ça refaisait comme avec le métier de professeur des écoles, que la passion diminuait, tu ne te fermerais pas. à la possibilité de pouvoir faire autre chose ou te remettre de nouveau en question.
- Speaker #1
Oui, complètement. Parce que tout ce que j'acquière, c'est toujours ce côté, c'est ce que je disais au départ, transmission, transmettre, accompagner, aider, écouter. Il y a toutes ces valeurs-là qui sont communes. Et quand tu fais de l'immobilier, il y a aussi ce côté un peu social, il faut le dire. Donc je sais que ce serait toujours dans cette voie, mais ça pourrait bifurquer peut-être.
- Speaker #0
Donc tu n'es pas fermée à quelque chose, tu n'as pas un plan de carrière, mais un plan entrepreneurial sur les 15 ans à venir. Et tu peux être ouverte à différentes opportunités. Demain, on te dit, Pauline, on voudrait que tu interviennes, que tu fasses des conférences en fertilité. Pauline, s'il te plaît, écris un livre sur la fertilité. C'est juste intéressant.
- Speaker #1
Là, je participe à un festival sur la fertilité à Lyon, là au mois de mars, où je vais justement donner une conférence.
- Speaker #0
Génial, tu as les dates ?
- Speaker #1
Oui, c'est le 15 et 16 mars à Lyon.
- Speaker #0
Ok, 15 et 16 mars à Lyon.
- Speaker #1
Le festival du bien-être et de la fertilité. Et l'écriture d'un livre, j'avais commencé à écrire... mon autobiographie quand j'étais en parcours PMA, donc il y a très longtemps, il y a peut-être 10 ans de ça, parce que j'en avais le besoin, je l'ai laissé de côté. Je me dis peut-être qu'un jour, je me remettrai à l'écriture d'un livre.
- Speaker #0
Ok, génial. Donc, l'idée aussi là-dedans, c'est qu'au sein d'une activité, on peut aussi la développer sous différents aspects. C'est-à-dire que toi, tu as des accompagnements individuels, tu as des accompagnements... Tu as un programme ou tu as des accompagnements en groupe ? Comment est-ce que tu fonctionnes ?
- Speaker #1
Moi, je propose un accompagnement émotionnel. C'est où il y a des séances de coaching individuelles, il y a des séances en groupe, il y a accès à une plateforme de ressources. C'est un accompagnement qui est très complet et centré vraiment sur tout l'aspect émotionnel, blocage émotionnel, lâcher prise, gestion du stress. Voilà, plusieurs mois.
- Speaker #0
Ok, donc tu as ça sur le sujet de la fertilité. Et en même temps, ce que je veux dire, c'est que tu peux, en fait, comment dire, élargir, diversifier tes offres, tes activités, tes services, je dirais, au travers de cette activité-là principale. C'est-à-dire que tu peux faire des conférences, tu peux écrire des choses, tu peux partager, tu peux faire des vidéos, etc. Donc, le multiprenariat, c'est… aussi au sein d'une même structure en fait comment est-ce qu'on peut proposer sous des angles différents finalement un service, enfin on va retrouver une pierre angulaire en fait le sujet de cœur, notre sujet de cœur et comment est-ce qu'on peut aussi l'organiser, le proposer de manière différente, ça c'est intéressant également
- Speaker #1
Oui, oui complètement et j'ai aussi été jury pour des futurs doulas, pour des futurs coachs aussi. Voilà, ça j'aime bien aussi, c'est un peu avec mon métier aussi de prof avant. Donc oui, un peu touche à tout, je suis ouverte, il y a des propositions.
- Speaker #0
Ok, génial. Est-ce que, je voudrais qu'on revienne sur la partie justement immobilier et ton activité également aujourd'hui de coaching. Tu disais, moi je vois quand même un sens, c'est-à-dire tu m'as dit tout à l'heure, bon, l'immobilier c'est un peu le social, le coaching j'accompagne, j'aide, je transmets, etc. C'est quoi le, est-ce que tu arrives à voir un lien entre ces deux activités qui sont sur le papier assez différentes quoi ? Pour toi, c'est quoi les liens ?
- Speaker #1
Le lien, je dirais quand même les relations sociales avec les autres, les accompagner et les aider aussi à ce qu'ils se sentent bien. Dans une maison, c'est aussi se sentir bien, se sentir chez soi, épanoui. Alors moi, j'ai différents types de biens que je mets en location à l'année où c'est des locataires qui viennent pour retrouver leur appart, dans lequel… Ils vont évoluer. J'ai des appartements aussi en colocation. Donc, j'ai des colocataires qui sont là depuis des années. Ils sont super bien dans l'appartement. Donc, voilà, ils passent un double ordi. Je trouve ça important. Et j'ai aussi un type de locataire en Airbnb. Pour le coup, c'est des gens qui viennent passer des séjours, des vacances. Voilà, c'est…
- Speaker #0
Ok. Donc, toi, le lien, ce serait ce sentiment de bien-être, de se sentir bien. dans sa maison et le lien avec ces femmes qui désirent avoir un enfant et qu'elles se sentent bien elles aussi avec ce projet-là ?
- Speaker #1
C'est qu'elles, elles se sentent bien dans leur maison, on va dire, leur corps, leur tête, tu vois, et qu'elles sont alignées, qu'elles kiffent leur vie, tu vois, parce que souvent quand on est en PMA, tout est centré autour du médical. Et on met notre vie en pause, comme moi, j'ai pu faire un moment, tu vois, j'ai mis en pause mes voyages, tout, tout, tout. Que là, en fait, non, c'est... Ce que je leur propose, c'est vraiment une introspection personnelle, qu'elles se reconnectent à elles, ce qui les fait vibrer, en fait. Qui, parfois, est souvent oublié, en fait.
- Speaker #0
Ouais, c'est ça. dans un parcours ? C'est chouette parce que parfois, on ne voit pas le lien entre nos différentes activités parce qu'elles sont tellement éloignées. En fait, nos passions sont parfois, peuvent être aussi éloignées. Et parfois, il y a un lien. Finalement, je crois que est-ce que c'est vraiment important d'avoir un lien entre ces différentes passions ? Moi, je n'en suis pas persuadée. À partir du moment où elles nous parlent toutes et où elles nous animent toutes, parce que franchement, quand tu dois aller changer le chauffe-eau qui a pété le 31 décembre, il faut vraiment que tu aies la passion pour le lieu que tu es en train de louer. Est-ce que ça t'est déjà arrivé ? Parce que moi,
- Speaker #1
ça m'est déjà arrivé. Oui, j'ai fait une bonne anecdote. À l'époque, j'avais un appart en Airbnb. J'étais enceinte jusqu'au cou. Je crois que j'allais accoucher deux semaines. Un locataire qui m'appelle à minuit parce que l'ampoule des toilettes s'était cassée.
- Speaker #0
Et du coup…
- Speaker #1
Je me dis que non, il faut que vous veniez, enfin paniquer. Du coup, j'y vais avec mon mari à minuit, vendredi soir, je crois. Et là, il me voit, il est énorme enceinte et tout. Et là, il se décompose, il était gêné. Il dit, oh là là, j'ai fait venir la pauvre dame. Et en fait, il y avait juste à passer un coup de balai et retirer sur les toilettes, la cuvette, le verre. Tu vois, il aurait pu le faire. Il y avait un balai dans l'appart, il y avait tout, quoi. Mais je pense qu'il n'était pas content. Il s'est dit, je vais faire venir la dame et tout. Je me suis dit, ce n'est pas possible. Donc, oui, ça, ce n'est pas les parties. De toute façon, je pourrais écrire un bouquin sur tout. Je préfère bien dire, je n'ai plus d'anecdotes comme ça. Absolument. Mais oui, là, ça m'avait marquée. Et oui, ça, c'est les choses contraignantes et qui ne sont pas très agréables.
- Speaker #0
Bon, mais ça fait partie de l'activité comme d'autres. Moi, je n'ai pas la passion de la rédaction de la page de vente. Ça fait partie de l'activité. Oui,
- Speaker #1
comme tout.
- Speaker #0
mais c'est vrai qu'il n'y a pas de bien que réparer un chauffe-eau ou venir alors moi ce que j'ai observé par contre c'est que le fait d'avoir des travaux manuels me faisait du bien et me calmait en fait aussi parfois la tête tu vois avec un mental qui tourne et qui carbure sans cesse et où tu vois un truc tu dis tiens une nouvelle idée euh Parfois, tu as envie d'avoir des œillères, juste d'être dans le web, de rien entendre. Voilà, on vit la même chose. En fait, moi, j'ai trouvé dans le bricolage, dans le rangement, etc., des trucs vraiment pas sexy, en fait des choses hyper manuelles et qui me permettent de très vite voir le résultat de mes actions. Donc ça, ça me fait du bien. Ça m'apaise. Et en même temps, je suis tellement concentrée sur quelque chose de basique, pour moi, qui est basique. Je ne suis pas une grande, grande bricoleuse. Mais ça me fait du bien, en fait. Ça me calme.
- Speaker #1
Oui, je te comprends. Moi, j'aime bien aussi ranger, tout ça. Ça me fait du bien. Et aussi, je fais du sport et ça me canalise aussi. Je fais pas mal de sport. La course à la course. J'adore. Oui,
- Speaker #0
c'est course à pied. Moi, ça va être plutôt théâtre, chambre, où je peux crier, bouger, etc. Bon, visiblement, on a besoin d'exprimer, d'ouvrir notre énergie, de la laisser s'exprimer. Oui, oui,
- Speaker #1
oui.
- Speaker #0
Bon, donc conseil à ceux qui ont envie aussi d'être dans le développement de leur multi-business, multi-activité, etc. Allez voir quand même Comment est-ce que vous canalisez votre énergie aussi ? Qu'est-ce que vous en faites pour pouvoir vous aider aussi à avoir des rythmes de journée qui vont convenir à la façon dont vous fonctionnez ? Moi, je trouve ça assez important parce que parfois, on culpabilise de se dire, « Ah là là, j'ai bossé jusqu'à 2 heures du matin » ou « Ah là là, j'ai une semaine complètement fou » . En fait, parfois, c'est une passion. Moi, il y a des moments où je pourrais ne pas m'arrêter parce que ça me passionne, je me régale. Et pendant un moment, je me suis dit, bon, c'est quand même pas normal. Il doit te manquer un truc dans ta vie. Tu vois, le truc qu'on te renvoie dans la société. Il doit te manquer un truc dans ta vie, tu dois avoir un souci. Allez voir vos différentes énergies, votre rythme, vos passions aussi. Vous ne prenez pas la tête si vous ne voyez pas forcément de lien tout de suite. Peut-être que vous en verrez un plus tard. Et puis réfléchissez aussi à la façon dont ça peut... Donc, tout peut vivre ensemble, en fait. On finit par créer un écosystème d'entreprises qui peuvent très bien fonctionner les unes avec les autres. Et ça, c'est juste génial. On va arriver à la fin. J'aurais tellement aimé qu'on parle aussi de nos limites, parfois, tu vois, moi, des limites que je trouve aussi dans cette façon de fonctionner, ou peut-être de faire un peu attention à certaines alertes. Mais bon, on aura peut-être l'occasion d'en reparler une autre fois ensemble. En tous les cas, si ça te dit, tu es de nouveau invitée, Pauline.
- Speaker #1
Avec grand plaisir. Oui, carrément.
- Speaker #0
Avec grand plaisir. Et puis, je te laisse, écoute le mot de la fin pour tous ceux qui vont nous écouter en replay.
- Speaker #1
Oui, avec plaisir. Déjà, merci pour l'invitation, Elisa, et pour revenir une prochaine fois, parce que je pense que c'est un vaste sujet. Les limites, j'avais déjà plein d'idées parce que c'est ça, d'écouter ses passions, ce qui nous fait vibrer, je crois que c'est quelque chose qu'il faut retenir de cette interview aujourd'hui. Moi, j'ai toujours été à l'écoute de mes ressentis, c'est dans mon caractère aussi de foncer, d'aller de l'avant. J'avais toujours des plans A, plan B, plan C et ça a toujours bien fonctionné. Et voilà, ce mot aussi équilibre, trouver son équilibre, ce qui nous nourrit. et c'est ça aussi que je transmets aux femmes que j'accompagne aujourd'hui c'est de trouver elles ce qui les fait vibrer ce qui les nourrit et ça peut venir de plein de choses différentes donc voilà, soyez à l'écoute de vous et de votre corps surtout soyez à l'écoute de vous,
- Speaker #0
de votre corps de vos passions, osez et puis venez échanger avec nous si vous avez des questions vous savez où me trouver en tous les cas il y a les coordonnées ou vous pouvez me... rendez-vous si vous voulez qu'on échange ou sur les réseaux. Et Pauline, si on veut te retrouver, c'est sur Instagram ?
- Speaker #1
Oui, je suis très présente sur Instagram, sur mon compte Infertiline. Je suis aussi sur Facebook et LinkedIn, mais beaucoup sur Instagram et j'ai un site internet aussi, infertiline.com, pour me contacter. Ok,
- Speaker #0
infertiline.com pour pouvoir te contacter. Merci encore. Je t'embrasse. Très belle journée et puis très bien revo. On se revoit donc pour un autre interview.
- Speaker #1
Oui. Merci Elisa, à bientôt.