- Speaker #0
Bienvenue à tous les multis, ceux qui se sentent éparpillés, ceux qui ont des idées plein la tête, ceux qui ne savent pas par quoi commencer. Déjà, je vais vous dire, nous vous comprenons. Nous comprenons et c'est pour ça que nous faisons, j'organise ce type d'interview. C'est pour que vous arriviez à mieux le vivre. Et déjà, à savoir que ce n'est pas anormal, vous n'êtes pas anormal. Non, vous êtes peut-être comme moi, Elisa Garimi, en live. peut-être comme Valérie qui va vous partager son expérience et aujourd'hui le sujet de l'interview, on va parler d'efficacité, on va parler de productivité, tout ce qu'en général on n'aime pas entendre quand on est multi parce que nous on est passionné par l'intuition se laisser porter,
- Speaker #1
etc le flesse écoute merci et puis j'adore en fait la description de ton espace, je me dis mais que n'ai-je trouvé cet endroit plus tôt tu vois c'est vraiment Je me sens comme à la maison, en fait. Je trouve que c'est génial de créer ce genre d'espace pour ce type de profil, on va dire. Parce que c'est tellement précieux de sentir qu'il y a des endroits où on n'est pas tout seul. Où on n'est pas tout seul et il y a d'autres drôles de zouaves qui naviguent aussi, parfois aux doigts mouillés, parfois avec l'intuition et puis d'autres fois où on a besoin de mettre un peu de structure. Donc, en tout cas, je suis super heureuse d'être là avec toi aujourd'hui. Je suis honorée de ton invitation.
- Speaker #0
Merci beaucoup. C'est un plaisir d'échanger aussi avec d'autres entrepreneurs qui sont aussi avancés et qui ont, comme tu le disais, ce profil-là, cette tendance-là. Parce que moi, je trouve, je ne sais pas toi, mais merde quoi. Merde à ce qu'on nous dit à chaque fois, à ce qu'on essaie de nous faire rentrer dans le crâne. Et où, je ne sais pas toi, mais on peut vivre ces distorsions, ces frustrations parfois par les discours qu'on entend. Et encore ce matin, j'ai écouté quelque chose, je me suis dit, mais merde Moi, je veux un coach qui comprenne déjà mon fonctionnement et où je n'ai pas besoin de me justifier. En fait, oui, j'ai 50 000 idées. Oui, parfois, je pars dans tous les sens. Oui, j'ai besoin d'être canalisé, de structure, mais je n'ai pas besoin de me justifier.
- Speaker #1
Oui, ce que tu dis, c'est vachement important, vachement précieux aussi, parce que je pense qu'on a grandi vraiment dans cet environnement qui est très dans la norme, très dans la forme. dans la normalité, en fait, et qui valorise peu l'unicité. Et quand on s'affranchit des codes, quand on s'affranchit de tout ce qui est de la bienséance aussi, on peut dire ça comme ça, de la bienpensance, ce n'est pas toujours évident, en fait, de savoir quand est-ce que c'est juste pour soi, quand est-ce qu'on est en dehors des clous. Il y a eu plein de moments dans ma vie où je me suis sentie déstabilisée ou à côté de la plaque, sans savoir à quoi me raccrocher, en fait, parce que je n'avais pas confiance dans ma personne. mon propre baromètre, mon propre ressenti, et je me disais que je n'allais pas y arriver, dans ce monde-là, que je n'allais pas y arriver. Il y avait ce sentiment d'être en dehors des clous, un peu une extraterrestre, et que je devais me contraindre et me forcer à rentrer dans un moule, dans un schéma qui était d'une violence extrême. Je m'en rends compte aujourd'hui. Je m'en rends compte aujourd'hui. J'ai navigué dans cet environnement de la forme pendant très très longtemps.
- Speaker #0
Et comment Alors, c'est intéressant. D'abord, Valérie, je voudrais que tu te présentes. Qui es-tu, Valérie Parce que ce qui est bien aussi, c'est que quand on a ce profil-là, on arrive quand même en général... Moi, je m'épate. On a toujours retrouvé le fil, quoi. Oui. D'abord...
- Speaker #1
Tu as vu Tu as vu, hein Je parle tout de suite, moi. Ça y est.
- Speaker #0
Oui, mais c'est un truc assez fou, je trouve, parce que régulièrement, moi, je questionne les gens. Je leur dis, c'est bon, vous me suivez toujours Ah oui, c'est super clair. Alors que moi, j'ai l'impression d'être partie dans tous les sens. On a quand même... Cette capacité, je vous invite à aller l'observer. Posez la question aussi à l'extérieur. Vous allez sans doute avancer un peu plus vite comme ça. Mais vous pouvez avoir le sentiment d'être perdu alors qu'en fait, pas du tout. Vous pouvez être hyper clair, savoir où vous voulez aller. Et ça, c'est grâce à notre fonctionnement en arborescence. Alors, on en revient d'abord à la première question qui est en général une question qu'on déteste aussi quand on est métis. C'est, vas-y, dis-nous, dis-nous qui tu es. Alors, Valérie, moi, je vais te dire, dis-nous. ce que tu as envie de nous dire. On est au café,
- Speaker #1
on se rend compte qu'on est au café. Je vais commencer par te dire ce que tu as dénoncé. C'est la question que je déteste parce que c'est la question qui enferme dans les définitions. Je suis l'histoire d'une vie, je suis l'histoire de ma vie. Si je devais le poser sur le papier en trois mots, ce serait urbaniste. C'est mon premier métier, celui de la forme, celui de la norme. Aujourd'hui, je suis plutôt reconnue pour mon expertise Feng Shui, donc j'accompagne les femmes. à se sentir, qui sont sensibles à leur environnement, et donc souvent dans les multipotentiels, il y a des personnes hypersensibles aussi. Donc j'accompagne principalement des femmes à se sentir vraiment bien dans leur maison et dans leur vie, parce que quand on se sent bien dans sa maison, ça a des effets bien au-delà de la forme, justement, de l'apparence, tu vois. Donc ça, c'est le package. Après... Moi, je te dis, c'est plusieurs décennies de parcours avec une vie. En préparant un peu notre échange ce matin, je me disais, mais mon Dieu, j'ai fait tout ça. J'ai fait tout ça, en fait. J'ai commencé ma première vie professionnelle. J'étais danseuse, j'ai commencé à 14 ans. Ça, c'est mon premier parcours professionnel. Puis, à 20 ans, j'ai repris des études pour plein de raisons. Et je me suis... lancé dans ce métier de sociologue et d'urbaniste, qui est un métier qui m'a passionnée pendant des années. Et puis, à un moment, je me suis sentie à l'étroit, et donc j'ai encore exploré autre chose. Et aujourd'hui, je suis vraiment au service des particuliers. Donc, je suis passée du salariat à l'entrepreneuriat. Je suis passée aussi d'une vie sédentaire à une vie nomade. Il y a cinq ans, je suis partie vraiment sur cette vie complètement différente. En dix ans, ces dix dernières années, ma vie a complètement changé, du tout au tout. dans tous les domaines, personnels, professionnels. Et c'est en fait en permanence un chemin de découverte de qui je suis dans ce nouvel environnement. Et c'est ça qui me fascine moi aujourd'hui, c'est que les autres m'amènent à découvrir des parts de moi que je ne connais pas encore. Et ça, c'est vraiment mon grand kiff. L'expérience, la découverte, l'exploration. J'ai vraiment ce sentiment-là aujourd'hui, et c'est pour ça que je ne pouvais pas aussi rester enfermée dans un... dans un modèle, je ne sais pas si on peut résumer ça à un modèle salarial, j'imagine qu'il y a des formes salariales qui peuvent aussi ouvrir vers beaucoup de liberté ou de créativité. Moi, ce n'était pas forcément mon cas. Et aujourd'hui, il y a cet espace que j'ai créé qui me permet de remettre sur l'établi tous les matins ce que je veux créer dans ma vie, dans tous les domaines. Ça, c'est ma pépite. C'est mon pommier.
- Speaker #0
Et ça, c'est génial parce qu'en fait, ce que tu es en train de dire, c'est s'autoriser à changer les choses, s'autoriser à reconnaître que rien n'est permanent, en fait.
- Speaker #1
Oui. Cette question de l'autorisation, pour moi, elle est vraiment centrale. Il y a eu la déconstruction, d'abord. C'est-à-dire, je me suis affranchie de tous mes repères, mes repères dans ma vie personnelle, quand on s'est séparés avec le père de mes enfants. mes repères professionnels quand j'ai quitté aussi une vie très installée au niveau où j'avais une reconnaissance, cadre plus plus, enfin bon bref, etc. Et donc j'ai déconstruit ça, presque pour me retrouver dans un environnement qui était sans repères, où j'avais tout à reconstruire, tout à réinventer. Et du coup, je ne pouvais pas faire l'économie de la question de qui je suis, bien plus que qu'est-ce que j'ai envie de mettre en place. C'est qui je suis dans ce nouvel C'est le page blanche, en fait. Et du coup, moi je fonctionne beaucoup à l'expérience, l'expérimentation, et je n'achète rien. Et ça aussi, ça a été un apprentissage, mais je n'achète rien que je n'ai expérimenté moi-même. C'est-à-dire les idées des autres, les avis des autres, les pensées des autres, c'est toujours intéressant, c'est une information. Mais ça ne vient jamais, en tout cas plus aujourd'hui, impacter mes choix et mes décisions. Et donc, c'est là qu'il y a la notion d'autorisation qui rentre en ligne de compte, parce que ça veut dire qu'il n'y a que moi qui ai fait foi, ma propre expérience. Donc oui, l'autorisation, elle est requise. Parce que tous les endroits où je ne vais pas, c'est des endroits où je ne me donne pas l'autorisation. Donc, ça ne veut pas dire que je vais me donner l'autorisation pour tout. Il y a des endroits où je n'ai pas envie d'y aller, ou en tout cas pas aujourd'hui. Mais à chaque fois, j'adore ça. Aujourd'hui, ce truc, c'est aller chiche, on y va. Un truc un peu comme ça. Cap, allez, on y va, tu vois
- Speaker #0
Tout est dit à l'échiche, on y va, Cap
- Speaker #1
Tout le temps, en fait. Tout le temps. J'ai envie de dire, même dans des choses du quotidien. Vraiment dans des choses du quotidien. Ça peut être dans une rencontre, le fait d'adresser la parole à quelqu'un, le fait de porter un type de vêtement, le fait de se maquiller d'une certaine façon un jour. Ça peut être vraiment dans des choses du quotidien. Souvent, on pense que le changement, c'est des grandes décisions qui vont être révolutionnaires, qui vont... bouleverser notre vie. Mais aujourd'hui, c'est vraiment une question de posture au jour le jour. Et ça, ça fait une énorme différence. Parce qu'après, oui, je peux parler de mes grandes décisions de Switch, ou de l'année dernière où je suis partie vivre en Thaïlande. Et quand moi, je pars à l'étranger comme ça, je prends ma décision. Là, j'ai eu le temps du délai du visa. Mais sinon, je pars, en fait. Donc, il n'y a pas ce temps de préparation. Il y a une pulsion. Et alors ça, il a fallu aussi qu'au fil des années, j'ai découvert que je pouvais aussi répondre différemment. Mes désirs, mes pulsions, mes envies. Et que...
- Speaker #0
Justement, j'allais te poser la question, est-ce que tes pulsions, est-ce que tu t'es dit que ça a toujours été de bons choix Je pense connaître déjà la réponse, mais j'aimerais bien que tu me dises.
- Speaker #1
Alors, c'est toujours des bons choix, parce que je n'ai jamais de regrets. Je ne connais pas le regret. Alors, c'est fou.
- Speaker #0
C'est fou. Bon, déjà, j'étais quasi certaine, j'aurais mis ma main au feu, que tu allais me répondre à ça. Et tu sais pourquoi Parce que... je pense que ça fait directement le lien avec le fait que nous soyons quelque part des amoureuses des expériences parmi les dans les multis et c'est aussi il faut aussi avoir un discours un peu clair, c'est-à-dire que c'est aussi ce qui c'est notre force et en même temps ça peut être notre perdition si on n'y fait pas attention et si on ne l'analyse pas et si on ne l'observe pas si on ne sait pas qu'on fonctionne comme ça Parce qu'en fait, en étant amoureuse des expériences, je trouve ça génial ce que tu nous as partagé, sur le fait que tu as intégré toi, que c'était l'expérience déjà que tu choisissais de vivre. Donc en soi, quand on est dans cette posture-là, quand on se met dans cette posture-là, on n'a pas de regrets parce qu'on assume la totalité de Ausha. Qu'on considère qu'on ait échoué ou pas, peu importe, on assume la totalité de Ausha. Et ça rend également, ça remet à la place, en fait, ça nous remet à notre place. dans le sens où moi, perso, j'ai été parfois perdue par ce que je pouvais entendre, parfois perdue par des conseils qu'on allait me donner. Et en n'ayant pas reconnu et en n'ayant pas assumé ce fonctionnement-là chez moi, en fait, je me sous-évaluais, enfin sous-estimais. L'estime de moi n'était pas au plus haut et je me disais, bon, de fait, l'autorité a raison. Cette personne fait foi, est experte. c'est pour moi cette marque d'autorité, de reconnaissance de la connaissance, j'entends. Et donc, je vais la suivre. Ce qu'elle me dit, c'est forcément bon. Et en fait, non, ce n'était pas bon, c'était un gros caca. Et mon expérience, elle était là, à force d'expérimenter des conseils qui ne te conviennent pas. Tu finis par te dire, bon, je ne suis quand même pas la reine des nazes. Donc, il y a bien quelque chose qui explique pourquoi moi, j'ai l'impression que quand on me parle... ça rentre dans une oreille, mais ça tâte, quoi. Ça ne fonctionne pas. En fait, c'est exactement ce que tu dis, ce que tu partages. C'est aller s'inspirer, OK, entendre, pouvoir ouvrir aussi ses écoutilles à ce qui peut exister par ailleurs, mais revenir à soi. Et pour revenir à soi, ça veut dire qu'il faut comprendre comment est-ce qu'on fonctionne.
- Speaker #1
Oui. Et je pense vraiment que ce processus, comprendre comment on fonctionne, je crois que c'est le chemin d'une vie, en fait. Il y a un moment où j'aurai le mode d'emploi et je saurai. Justement, dans ce parcours d'expérience et d'expérimentation constante, je ne sais jamais qui je vais être dans l'expérience d'après puisque je n'en ai jamais fait l'expérience encore. Je ne sais pas ce qui va se passer et comment je vais réagir. Je ne peux pas savoir. Je peux avoir une intention, un ressenti. En tout cas, il y a toujours le désir. La joie, pour moi, c'est vraiment quelque chose qui… C'est-à-dire l'envie d'y aller. Ça, c'est quelque chose d'important. C'est l'impulse de départ. mais ensuite, qu'est-ce qui va se passer dans cette expérience-là, mais c'est pas tant qu'est-ce qui va se passer à l'extérieur, souvent dans les personnes que j'accompagne aussi, je vois qu'il y a beaucoup d'attente et de peur sur je vais pas avoir le contrôle, et si ça se passe mal ou si ça ne se passe pas comme je veux, mais en fait si tu y vas t'as pas d'attente, t'as pas de projection sur la forme que ça doit prendre juste sur le fait de vivre le kiff Tu ne peux pas, en fait, avoir de la déception, de la frustration ou derrière. Tu peux juste rediriger le truc en disant, Cette expérience-là, elle n'est pas concluante pour moi. Ou Pas sous cette forme-là, où tu réajustes. Dans le chemin d'entrepreneur, c'est ça aussi. Moi, j'ai l'impression de remettre tous les jours sur l'établi. Et je ne sais pas, mon business n'a rien à voir avec ce qu'il était il y a trois ans. Mais je n'aurais pas pu le projeter tel qu'il est aujourd'hui. Je n'aurais pas pu l'imaginer. Mon mental n'avait pas les éléments pour lui donner une forme. Et puis, il évolue avec moi, donc forcément. Donc, il y a vraiment, ouais, ce... Il y a une forme peut-être de renoncement qui n'a rien de... qui n'est pas dans la frustration, mais de se dire Je ne sais rien, en fait. Je ne sais pas grand-chose. Et je ne sais rien non plus de moi. donc c'est certainement pas comme tu le disais les autres qui vont pouvoir m'indiquer la voix ce sont des informations moi ce que j'adore aussi c'est d'aller écouter des personnes qui ne sont pas du tout dans mon univers Ça, c'est aussi parce que je sais que je suis... On s'enferme dans des schémas, des modèles de pensée, des bras qui sont d'après toutes nos...
- Speaker #0
Encore plus sur les réseaux où l'algo va nous servir, ce que l'on lit. Donc voilà, on a mes chaussures rouges, on va s'en manger pendant six mois. C'est ça. Donc oui, vraiment, je plussoie ce que tu dis sur le fait d'aller aussi parfois se contraindre. à aller écouter des choses sur lesquelles on se dit non mais pas du tout quoi je ne supporte pas ce discours pas du tout, bah si,
- Speaker #1
allez écouter moi je sais que sur les réseaux je me branche volontairement sur des univers qui sont pas du tout les miens et sur des univers sur lesquels je peux voir que j'ai du jugement là c'est intéressant parce que si j'ai du jugement c'est que je ferme en fait, alors que je n'ai pas fait l'expérience je peux avoir du jugement sur on est tous, si on s'écoute vraiment on est tous en train de juger en permanence, ou en tout cas d'évaluer. Le jugement arrive derrière parce qu'on pose une échelle de valeur. C'est bon, c'est pas bon, c'est vulgaire, c'est trop clinquant, trop ceci ou trop cela. D'aller regarder même comment on juge la façon des autres de s'habiller, la façon des autres de parler, la façon des autres de vivre, la façon des autres d'être dans leur relation au monde. En fait, c'est tout le temps. Et c'est des micro-messages dont on n'est même plus conscient qui sont à l'intérieur de nous. Donc d'aller volontairement faire l'expérience d'être au contact de ces personnes-là, qui sont très très différentes. Vraiment, en se disant mais qu'est-ce qui est à découvrir là On revient au bout de l'expérience. C'est pour ça que je suis dans ma vie nomade, pour moi, aujourd'hui, c'est un cliff total. Quand je pars à l'autre bout du monde, je pars seule. Ça, c'est aussi... Les autres sont... J'ai vu dans le regard des autres, dans les réflexions, que c'est un truc qui paraît parfois fou. Mais, Pour moi, c'est vachement important de partir seule parce que je vais dans un endroit où je ne connais pas la langue, je ne connais pas la culture, je ne connais pas l'histoire, je ne connais pas les paysages, je ne connais rien et je ne veux surtout pas voyager avec quelqu'un qui me ramènerait à quelque chose de connu. Donc, j'arrive à l'aéroport avec mon petit sac et je me dis qu'est-ce qu'on va créer à cet endroit-là C'est ça,
- Speaker #0
tu te crées, tu veux que le terrain soit neutre. pour que tu puisses aller créer ta propre vision, tes propres ressentis, en minimisant au maximum les jugements conscients ou inconscients que tu pourras avoir.
- Speaker #1
Oui, parce que là, en fait, quand je suis dans ces situations-là, alors là aussi, tu vois, ce n'est pas quelque chose que j'ai décidé a priori, c'est-à-dire en faisant l'expérience de mes voyages, je me suis rendu compte que quand j'étais dans ces conditions-là, c'est là que j'avais, moi, le plus de kiff, parce que, bien sûr, je découvre des beaux paysages, et c'est très instagrammable, etc. Ce que je peux dire, c'est que, en fait, je peux prendre comme photo, mais ce n'est pas le sujet, en fait. Le sujet, c'est qui je suis, moi, à cet endroit-là, où je n'ai plus aucun repère. Donc, je ne suis plus en train de me construire ou de tenir des discours par rapport à des référents culturels, générationnels, familiaux, tu vois, etc. C'est... Je ne sais pas. Je ne sais pas. Donc, il y a à chaque fois, je veux dire, c'est un cadeau extraordinaire. Par exemple, je ne savais pas que je pouvais voyager avec autant de facilité. Je ne savais pas que j'avais cette capacité à créer du lien, même sans parler la langue de mon interlocuteur. Je ne savais pas que je pouvais attirer les gens comme je le fais, naturellement. Quand je suis en France, je suis très différente de quand je suis ailleurs. Il y a quelque chose, je ne dirais pas de j'ai qu'il y a, mais c'est un truc comme ça.
- Speaker #0
mais il a fallu que j'en fasse l'expérience pour le découvrir je ne pouvais pas savoir à priori que j'allais ressentir ça ou percevoir ça ce que j'entends moi dans cette expérience ce souhait de vivre des expériences comme ça de nomadisme je fais le lien avec productivité et efficacité quelque part parce que tu as parlé à plusieurs reprises du fait de pas être dans le chaos mais ne pas savoir en fait Ne pas savoir, ne pas forcément avoir d'attente, ne pas savoir ce qui va se passer demain. Et ça, je sais que dans le business, et pour ceux qui nous écoutent, c'est quelque chose qu'on essaie à tout prix de contrôler, le fait de savoir. Savoir quelles vont être nos futures retombées, comment va se passer, garantir au maximum nos offres, ce qu'on propose, etc. Et quand il se passe. Un moment de chaos, c'est la bérésina pour ceux qui le vivent. Et en fait, il n'y a pas très longtemps, je crois ce week-end, j'ai publié justement un carousel là-dessus sur, moi, une phase de chaos que j'ai vécue pendant le mois de janvier. J'en sors là, à peine. Mais en fait, c'est une phase-là maintenant. je les aime et maintenant je les apprécie et je sais les apprécier. Et j'ai un peu l'impression dans ce que tu dis que toi, finalement, tu sais aussi que tu as ces phases de chaos-là. Et peut-être que l'expérience du voyage, où tu vas chercher cette phase de chaos, en fait, où tu vas chercher ce chaos, où en tous les cas, tu as trouvé une méthode pour pouvoir la vivre, l'expérimenter et en ressortir avec quelque chose de neuf.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai ce que tu évoques parce qu'il y a eu des gros moments d'inconfort quand même, y compris dans mon business où avec mes… Alors, ce n'est pas que mes voyages, mais il y a aussi mes voyages. J'ai pu, d'un point de vue entrepreneurial un peu, scier la branche sur laquelle j'étais assise, c'est-à-dire ne pas être dans la régularité qu'on a besoin d'avoir sur des publications, sur des suivis clients, sur la constance des offres, etc. Tout ce qu'on apprend dans le business aussi. et en fait, ça m'a amenée vraiment à questionner, ça fait des années et je pense que ce n'est pas fini, mais à questionner quel type de business je veux pour moi aussi, parce que c'est essentiel que mon business, vu qu'il est complètement, en fait, il repose sur moi, c'est que je pense que, encore que ça demande j'en ai pas fait l'expérience, donc là c'est aussi une construction du mental, mais je pense que c'est différent quand tu vends un produit manufacturé par exemple, tu vois, et qui n'est pas le qui n'est pas le porté par toi-même. ça y est, je perds du fil de ma pensée. Tu vois, blom, blom, blom, blom, blom. Donc, ce qui est... Ça fait deux fois. Tu vois, ma pensée. C'est un truc de fou. Ça part dans tous les sens. Et ça, ça m'arrive souvent. Ça m'arrive souvent. Tu vois, quand je dis... Tu disais tout à l'heure, oui, mais on retrouve toujours le fil. Moi, ça m'arrive souvent, en fait, je pars vraiment sur des chemins de traverse. Et c'est compliqué pour moi de... de garder en mémoire la question qu'on m'a posée ou des trucs comme ça. Et j'ai toujours une espèce de vigilance à l'intérieur qui dit perds pas le fil, perds pas le fil, perds pas le fil, perds pas le fil
- Speaker #0
On était sur le chaos.
- Speaker #1
On était sur le chaos, oui. Alors, il y a besoin de structurer effectivement son business. Donc, dans mes voyages, je me suis rendue compte, oui, que parfois, ça m'amenait à assis un peu la branche sur laquelle j'étais assise. Il y a un discours, j'ai fait la confusion, ça c'est mon retour aussi, et ce n'est que mon point de vue, mais j'ai fait la confusion entre mon besoin de liberté et l'absence de structure. Et donc, il m'a fallu du temps pour intégrer, il a fallu que je fasse l'expérience, et là aussi, que je me rende compte par mon expérience, pas parce qu'on me l'avait dit, on me l'a aussi dit, mais j'avais besoin de l'expérimenter, on est comme des mômes, finalement, on a besoin vraiment d'expérimenter les trucs pour les intégrer. Mais voilà, que... ma liberté en fait en étant totalement libre je créais de la contrainte puisque je n'assurais pas le développement ou la pérennité de mon business donc c'est comment je pouvais associer les deux tu vois donc là ça a été un vrai apprentissage aussi et aujourd'hui je construis ma liberté aussi en mettant en structurant mon business et ce que je disais tout à l'heure voilà c'est là que je voulais en venir c'est que je développe mon business pour qu'il soit au service de mon projet de vie bien sûr il est au service de mes clients et de ce que aujourd'hui de la valeur ajoutée que je leur apporte, etc. Mais c'est essentiel pour moi que ça vienne nourrir mon projet de vie. En fait, les personnes qui viennent vers moi, qui s'adressent à moi aujourd'hui, elles s'adressent à moi. Justement pas à un produit manufacturé. Elles viennent chercher ce que je suis en capacité d'offrir. Donc si je n'ai pas une vie qui vient nourrir qui je suis, qui vient nourrir mon énergie, mon unicité aussi, tu vois, c'est noué, quoi. Là aussi, ça va être contre-productif. Donc, j'ai vraiment besoin d'avoir ce business qui nourrit mon projet. Donc, c'est comment effectivement je structure mes offres, je structure mon rythme sur l'année, je structure mon organisation, parce que c'est sur des choses très factuelles, en fait, pour que je puisse avoir cette liberté de mouvement, cette souplesse, qui en même temps ne soit pas du yalla, c'est n'importe quoi Il y a quelque chose de très subtil à mettre en place. Je pense que c'est aussi personnel. Moi, j'ai essayé tous les modèles d'agenda, d'organisation, de trucs. Mais c'est juste... En fait, quand j'ai arrêté de cumuler les tableaux Excel que je ne remplissais jamais et que j'avais mis des heures à mettre en place et autres outils, parce que... Parce qu'en fait,
- Speaker #0
ça ne te correspond pas. Et je crois que c'est aussi l'expérience que font... beaucoup de personnes qui ont notre type de fonctionnement, c'est-à-dire qu'elles vont chercher des outils avant d'avoir analysé le besoin. Et c'est ce qui fait qu'on va essayer différents outils, différents outils, et puis à un moment, on va se dire, finalement, sévir des tableaux, ce n'est pas pour moi. Ou là, moi, évidemment, j'aime bien le papier, ou j'aime bien écrire. Non, mon rythme, non, je ne me vois pas faire des blocs de temps sur ma semaine, ça ne me convient pas. Et en fait, tout le temps qu'on passe à tester, c'est le temps qu'on n'a pas pris pour se questionner sur, mais on fonctionne comment Quels sont vraiment nos besoins Et c'est pour ça que... Dans ce que tu dis, l'organisation et la structure, ce n'est pas forcément bien vu et on ne veut pas trop en entendre parler quand on se dit être multi ou multipreneuse ou même juste quand on se dit, moi, je veux créer avec le flow, je veux utiliser mon intuition, etc. Sauf qu'en fait, cette structure adaptée et personnalisée et cette organisation adaptée et personnalisée, à partir du moment où c'est vraiment adapté à notre cas, à nous, vient nous apporter cette liberté et vient nous permettre justement d'avoir cet équilibre qu'on recherche.
- Speaker #1
Oui, et je pense effectivement, si tu regardes dans la nature, le process c'est le même, on a l'impression que c'est du chaos, mais en fait il y a beaucoup de structures derrière, ce qui permet à cette abondance d'être là, cette diversité d'être là, mais il y a énormément de structures dans les molécules, les structures ADN, etc. C'est très très structuré, tu regardes un flocon de neige, c'est très structuré, tu vois. Alors que nous, on voit le côté poétique, etc. Mais derrière, il y a vraiment de la structure. C'est le principe même du vivant, en fait. Moi, en Feng Shui aussi, je travaille beaucoup à partir de la pensée, de la cosmologie, de la métaphysique chinoise. Il y a aussi beaucoup de ça. C'est très dans le flot. Nous, on est dans une vision qui est très linéaire. Le temps, c'est passé, présent, futur. On est dans la pensée cartésienne aussi. C'est binaire, c'est noir ou c'est blanc. Il y a un outil qui convient, il y a un outil qui ne convient pas. C'est oui ou c'est non. Alors que quand tu... Tu travailles, tu regardes le monde avec quelque chose qui est beaucoup plus dans le mouvement, dans le cycle, la notion de cycle aussi. En Asie, le temps est cyclique. Donc, c'est vraiment une autre façon qui me convient beaucoup mieux. En tout cas, j'ai trouvé beaucoup plus de résonance avec ça. Et c'est aussi ce que mes voyages m'ont appris. Et justement,
- Speaker #0
Dans ton expérience, ce qui te permet aujourd'hui de pouvoir vivre cette expérience de nomade, d'entrepreneuse, de dirigeante nomade, est-ce que tu peux partager quelques exemples concrets qui t'ont aidé, qui t'ont permis de structurer justement ton business
- Speaker #1
Ça s'est fait au fil du temps. Il y a des choses très factuelles en termes d'outils. Je vois par exemple aujourd'hui, forcément en étant nomade, moi je n'ai plus du tout de maison. Donc il n'y a pas un endroit où j'ai mes affaires qui sont, et puis je pars et je reviens. C'est-à-dire que ça fait cinq ans maintenant que ma façon de consommer a complètement changé. Je ne suis pas du tout une adepte du minimalisme, ce n'est pas du tout ce que je recommande pour les autres, mais c'est ce dont j'avais besoin. Tu vois par exemple le fait de me... de m'alléger de toutes mes affaires. C'est-à-dire, il y a cinq ans, j'ai tout vendu, tout donné, tout jeté ce qu'il devait l'être, etc. Donc, je repars à zéro là aussi. Et ça, ça fait partie du process. Ça veut dire qu'aujourd'hui, les objets qui m'accompagnent, je les connais tous. Il n'y a rien qui traîne au fond d'un placard. Je sais exactement ce que j'ai. Je sais exactement... Et chaque objet fait sens. Il y a aussi des objets qui sont des objets de plaisir. Tu vois, des symboles. Il n'y a pas que des objets utilitaires, mais il y a des objets vraiment de... Ils font tous sens. Ce qui fait que quand je prépare ma valise, je sais exactement ce qu'il y a dedans. On ne peut pas choisir entre 15 paires de chaussettes pour ramener à des choses très matérielles. Et quand c'est usé, on tourne. Et dans mon équipement de bureau, ce n'est pas du tout la même chose aussi. Je te disais, j'ai fait un nouveau branchement micro. Moi, je n'ai pas de perche avec tous les trucs. Je n'ai pas d'écran maxi. Oui, je n'ai pas de… En fait, je me suis rendu compte que quand j'achète quelque chose aujourd'hui, ma première pensée, c'est le poids, l'encombrement.
- Speaker #0
Et ça, c'était des trucs, ça ne rentrait pas en ligne de compte avant. Mais ça fait que là où d'autres personnes vont être tentées de m'offrir des cadeaux ou des trucs comme ça, je dis mais ne faites pas ça les gars, ne faites pas ça. Offrez-moi un massage.
- Speaker #1
Des fleurs quand même
- Speaker #0
Des fleurs, alors oui. Mais pas des fleurs en peau pour le coup. Là, on est sur des fleurs éphémères. C'est vraiment du cadeau de l'instant. Ça ramène vraiment à ce que… Ou alors je dis offrez-moi un massage ou une séance de cinoche, ou on va au resto. Mais c'est vraiment ce qu'on peut... Ça a complètement changé, en fait. Ça a complètement changé ma façon d'être en relation avec le monde aussi. Là, je change de maison dans trois jours. Ça m'amuse beaucoup à chaque fois de voir, en fait, c'est easy, quoi. C'est un truc... Alors, dans le boulot, oui, je me suis équipée, forcément. Tu vois, je limite le papier, même si j'adore que je continue à écrire sur le papier. Mais bon... Donc, j'ai une tablette uniquement graphique parce que moi, si je suis connectée sur les réseaux, en même temps, mon cerveau, il part dans tous les sens. Mais ça, en fait, c'est parce que j'en ai fait l'expérience aussi que j'ai su au fur et à mesure que c'était tel type d'outils qui pouvaient plus me correspondre. Et tu disais tout à l'heure qu'on peut perdre du temps à essayer plein d'outils différents. Moi, je pense qu'on peut difficilement faire l'économie de tous ces essais, on appelle ça des essais-erreurs. Pour moi, ce n'est pas de l'erreur, mais c'est encore une fois... c'est aussi parce que j'ai essayé plein de trucs qui ne me correspondaient pas que je suis que ça ne me correspondait pas.
- Speaker #1
Dans ce sens-là, c'était plus par rapport au fait de ne pas avoir cette conscience-là et de ne pas se poser cette question-là. Moi, j'en vois beaucoup qui, par exemple, tu vas faire un post sur Insta où tu vas publier, ça marche très bien d'ailleurs, les outils que j'utilise, ça c'est un truc qui va être regardé, les gens vont cliquer dessus, vont essayer, etc. Sauf que ce qui manque un peu chez certains, c'est quel est ton besoin Parce que quand tu tombes sur un truc comme ça, tu te dis Ah, c'est le nouvel outil pour pouvoir gagner du temps sur mon agenda. Ok, mais peut-être qu'en fait, les options qui sont à l'intérieur ne te sont pas utiles. Peut-être que ce n'est pas du tout adapté à la façon dont toi, tu fonctionnes. Et finalement, tu vas aller tester trois, quatre agendas. Je teste régulièrement des outils. je teste régulièrement des outils par contre ça change la donne quand tu t'inscris dans un objectif quand tu sais déjà à quoi est-ce qu'il doit te servir et voilà là par exemple ton accent tu vois il est assez frappant je trouve dans ce que tu partages c'est à dire que toi maintenant ton objectif de vie en tous les cas actuellement ton objectif de vie c'est d'être nomade et donc naturellement tout ce que tu vas aller chercher ou mettre en place doit servir à ton objectif de vie oui et en même temps vas-y vas-y oui dis-moi
- Speaker #0
je dis je m'attends du pas de me poser c'est à dire que cette vie nomade je ne savais pas qu'elle allait durer 5 ans, quand je suis partie j'ai dit ça va durer 6 mois ou une vie, j'en sais rien et là 5 ans après je vois que ça me fait toujours kiffer donc je continue mais ça peut s'arrêter demain il n'y a pas de plan sur la comète et ça c'est aussi quelque chose qui peut je continue d'avoir beaucoup de pression même chez mes proches alors quand est-ce que tu te poses comme s'il y avait quelque chose qui n'était pas normal ou quelque chose genre crise d'ado un peu tardive. Je me suis dit, non, en fait, c'est vraiment quelque chose. Mais ça, je ne pouvais pas savoir avant de faire l'expérience que ça allait vraiment m'amener vers ça. En tant que business,
- Speaker #1
si on revient sur ton business ou ce que tu as mis en place, qu'est-ce que tu as transformé, qu'est-ce que tu as adapté aussi dans ton business J'imagine que tu ne l'as pas fait que sur l'aspect matériel. pour que ça convienne à ta façon de vivre.
- Speaker #0
Il y a eu un passage 100% en ligne. C'est-à-dire qu'il y a quelques années, alors c'était avant le Covid, mais même j'ai continué pendant deux ans, pendant le Covid, et moi je donnais des consultations en présentiel. D'accord. Mes expertises Feng Shui, elle était au domicile des clients, etc. Donc là, j'ai fait le choix de passer 100% en ligne parce que ça, c'était vraiment d'abord, ça m'a ouvert là aussi, c'était une découverte et une expérience extraordinaire. C'est-à-dire que pour moi, je pensais qu'être en ligne il y a quelques années, c'était avoir un site web et point barre. Et en fait, j'ai vu à quel point mon travail pouvait toucher des personnes qui étaient à l'au-delà du monde. Moi, ça, c'est un truc, c'est juste génial. Ça me touche, ça m'excite, vraiment, c'est un truc. Et donc ça, ça a été vraiment le premier gros changement dans mon business. Après, il y a eu beaucoup de… tout le côté un peu geek quand même. Ça vient nourrir aussi une part de moi qui est très… dans l'expérimentation, et là, il y a un petit peu des garde-fous, parce que je peux vite me perdre, moi. Je peux vite me disperser, pour le coup, dans des trucs qui ne sont pas fondamentaux dans mon business. Donc, comme il y a cette... Là, je ne suis pas... Le temps, c'est le truc qui me challenge le plus, en fait. Ma relation au temps. Et quand je vois parfois des priorités qui passent au second plan parce que je me suis perdue. dans des endroits où j'ai kiffé, mais ce n'est pas venu nourrir mon business en priorité. Là, oui, j'ai des petits warnings quand même, qui me disent, ça, tu vas essayer de le faire en dehors de ton temps business, si tu as envie d'aller prépatouiller la machine, et c'est autre chose. Donc, il y a un peu ces garde-fous, parce qu'on peut vite se perdre, effectivement. Il ne faut pas oublier qu'un business, on va utiliser un mot que j'ai longtemps considéré comme un gros mot. mais un business doit être rentable. Sinon, ou alors c'est un loisir, c'est un hobby, mais si je veux continuer de délivrer ce que j'ai à délivrer au monde et d'être une contribution pour les autres, tout en étant une contribution pour moi, j'ai besoin que mon business soit rentable. Donc, à partir de là, quand tu parlais tout à l'heure de mesurer ses besoins ou d'être au fait de ses besoins, ses besoins, ce n'est pas juste se sentir bien, c'est nourrir un projet à plusieurs échelles de temps, en fait. c'est me sentir bien aujourd'hui mais parfois je vais faire des tâches qui ne me font pas kiffer. Vous voyez, j'ai une amie qui fait ça par exemple à Compta, pour moi c'est un truc Ah ça, ça revient sur le ventre La Compta c'est pas foufou, et alors c'est très étonnant parce que moi j'étais mère de famille nombreuse donc j'ai géré le budget de la famille, je gérais des budgets de plusieurs centaines de milliers d'euros dans les boîtes dans lesquelles j'étais, etc. et j'avais aucun souci, mais alors là mon business, c'est un truc, ça vient me chercher alors on peut aller, il y a d'autres trucs à aller chercher derrière Mais j'ai une amie qui fait un truc qui m'inspire beaucoup et que je fais dès que je peux. Elle, à chaque fois qu'elle doit faire sa compta, elle va se poser les fesses dans un hôtel de luxe. C'est pour chanter son cerveau et dire que c'est un moment de plaisir. Et je ne fais ça que quand je fais ma compta. Donc, c'est ce jour-là, je prends mon portable, je prends mes dossiers et je vais boire un thé tout l'après-midi. Dans un environnement qui me fait kiffer. Et ça, tu vas aller chercher parfois des petits tips, tu vois, qui ont l'air de l'aimant.
- Speaker #1
Tout à fait, et qui vont faciliter notre organisation. Et effectivement, comme tu le dis, il y a des choses qui peuvent nous sembler pénibles, lourdes, et qu'on ne squeezera pas, en fait. Qu'on ne squeezera pas, à moins d'avoir délégué... une très grande partie de la gestion de notre entreprise. Mais pour la plupart, ce n'est pas le cas. Et effectivement, c'est d'aller chercher, d'aller injecter du plaisir dans ces tâches-là. Mais comment je fais pour prendre du plaisir Il y en a. Je sais que j'ai des clientes, par exemple, qui vont travailler là-dessus. Il y en a, ça va être. Tu améliores déjà ton espace. Donc ça, tu dois connaître. Mais en tous les cas, c'est que tu te crées un espace qui est agréable pour toi et où tu te sentes vraiment bien. et où ça te met en joie aussi d'être dans cet espace-là. Donc, il y en a qui ont des petites bougies, il y en a qui ont de l'encens. Moi, par exemple, quand je fais ma compta, je vais mettre une série ou un reportage ou un film que j'aime bien, etc. Je peux franchement faire des factures en automatique, ce n'est pas trop compliqué, tout le monde en écoutant. Ou alors de la musique. Il y a des choses qui sont vraiment différentes d'une personne à une autre, mais on a tout à fait la possibilité de transformer ces temps-là. Et puis, il y a des rythmes aussi. C'est ce que je vois aussi en audite, quand je fais des audites d'orgas et de structures. Il y a aussi des gens qui se forcent sur des rythmes de journée qui ne sont pas les leurs, sur lesquels notre concentration n'est pas à son maximum. La concentration de demander, elle n'est pas là. Ce n'est pas ton rythme. Arrête d'insister. Arrête, arrête. Change, par contre. Il y aura une plage horaire qui sera plus adaptée pour toi. Et je ne sais plus si on partage ça. mais je sais que je le partage avec quelques personnes quand même. Moi, parfois, la compta, j'adore la faire entre 2h et 3h du matin. J'ai des pics comme ça, de concentration, où j'ai des pics où je sais que je vais faire de l'administratif ou des choses que j'ai procrastinées. En fait, ces pics-là, parfois, moi, ça m'arrive la nuit très tard, passer comme ça.
- Speaker #0
Oui, mais je te comprends tout à fait parce que je fonctionne pareil. Et là, souvent, j'ai vraiment besoin de m'affranchir du regard des autres parce que selon l'environnement dans lequel je suis, alors si je suis seule, ce n'est pas un souci. mais tu peux avoir des personnes autour qui considèrent que c'est pathologique ou alors tu es une bête de travail. Et en fait, ce n'est pas le cas. C'est vraiment parce que j'écoute mon rythme. Oui, je peux avoir des pics d'inspiration le soir à 9h qui vont m'emmener jusqu'à 2h du matin. C'est ce moment-là. C'est comme une espèce de momentum. Donc, si tu n'as pas un conjoint qui comprend ça, si tu n'as pas un environnement qui te permet ça, c'est chaud patate. C'est chaud patate. Donc, c'est vraiment de créer l'univers qui va permettre à tout ça de se déployer et plutôt que de se dire, mais non, ce n'est pas l'heure, il faut que je me couche. C'est ça. Et demain, ça va être plus clair. Donc, c'est là, en fait, d'aller écouter, d'être vraiment connecté avec notre propre ressenti. que ce soit pas quelque chose qui soit dans la contrainte, mais vraiment de surfer sur ces vagues d'énergie, on est tous très différents.
- Speaker #1
C'est ça, parce que moi je reviens sur le t'es un bourreau travail alors non, moi vraiment, si je pouvais être la reine des feignasses, je le ferais. Ce que j'aime, c'est rechercher, je pourrais lire, trouver, réfléchir, etc. ça pendant des heures, de toute façon c'est non-stop, m'alimenter de nouvelles connaissances, mais par contre, moi mon plaisir, c'est de trouver tous les systèmes qui vont faire gagner du temps et être la plus efficace possible. Et c'est pour ça que le coup de je travaille entre 1h et 2h du matin ça, je l'ai validé et survalidé parce que je sais que je suis d'une efficacité folle. Et par rapport à ce que tu dis, je suis aussi tout à fait d'accord sur le fait que parfois, on se limite à ça, on se contraigne par rapport à son environnement parce que son environnement ne fonctionne pas. forcément comme nous. C'est le cas aussi des personnes, des entrepreneurs qui sont en couple avec quelqu'un qui peut être salarié ou vice-versa. Moi, c'est mon cas. Et en fait, c'est une question d'explication sur tes besoins, ton fonctionnement et ce qui va être le plus adapté pour l'un comme pour l'autre. Et ça fonctionne extrêmement bien à partir du moment où on a ces incontournables-là, en fait, où on en parle et voilà. Mais je pense que c'est vraiment d'utilité publique, moi, ces interviews. Parce que plus on en parle et plus on se dit, je ne suis pas normale. Je ne suis pas juste la reine des gueudins à travailler entre 2h et 4h du matin. Non, il y en a d'autres. Envoie-moi un MP, d'ailleurs, si ça t'arrive un jour. Peut-être que je serai connectée. Mais ça arrive, il y en a plein d'autres. Et en fait, plus on va en parler, plus on va aussi identifier ces pistes d'amélioration pour être plus serein. Parce qu'effectivement, une des problématiques... On en a parlé, c'est arriver quand même à canaliser. Moi, l'image que j'ai, c'est vraiment, tu sais, je suis au lasso. J'ai mon mental. Hop, hop, hop, attends, je te chœure parce que sinon, ça va partir dans tous les sens. Donc, c'est bon. Une fois que je l'ai, je maîtrise la bête. C'est bon. Et puis, il y a des moments où il va y avoir besoin, il va y avoir aussi des espaces pour se libérer complètement. Ça aussi, c'est génial. Moi, je me crie aussi des moments où je m'en moque de savoir que je vais passer d'une tâche à une autre, que ma journée n'aura... aucun sens, c'est aussi des moments que je crée, des journées qui sont incohérentes ou des temps qui sont incohérents. Ce n'est pas grave.
- Speaker #0
Et je vois en même temps, c'est super intéressant ce que tu partages, ça me fait mouliner du chapeau, mais je vois par exemple ces derniers jours, j'avais du mal à me concentrer. Ça c'est chiant parce que quand tu as fait des plans sur la comète en te disant cette semaine je vais faire ça dans mon business et que tu n'y arrives pas en fait, c'est parce que tu vois que tu as ton TDAH qui t'emmène à droite à gauche, que tu papillonnes, tu es là en train de regarder le mouvement des arbres par la fenêtre, ou alors tu fais quelque chose, mais en fait, tu sens bien que tu ne peux pas être sur l'écriture du newsletter, sur l'écriture d'un texte qui fait sens, ou alors c'est au forceps, ce n'est pas bon. Ce que tu es en train de produire, ce n'est pas bon. Parce que l'énergie n'est pas là. Et là, il y a une petite bagarre intérieure, souvent entre je dois il faut et non, il ne faut pas Moi, souvent, en fait, je... Je me pose la question de quoi d'autre est important en ce moment dans ton business Pour chanter, en fait, et être productive à ce moment-là, mais sur une tâche qui va peut-être me demander moins de créativité. Ça peut être effectivement, je peux basculer sur de la compta ou des choses comme ça, histoire de ne pas avoir ce sentiment de frustration en fin de journée qui dit Merde, je n'ai pas avancé du tout Donc, c'est plutôt… Oui, ça peut être une solution.
- Speaker #1
Ça peut être complètement une solution. Ce que je vois aussi en audit, c'est ce qui peut être aussi pratique, c'est justement en allant… parce qu'on peut identifier ces phases-là chez nous, ça c'est très personnel, on peut les identifier à la journée, à la semaine, au mois, on peut aussi faire le lien avec le cycle, la roue des saisons, on peut le faire aussi le cycle avec notre cycle mensuel, ça aussi ça a un impact également très fort. Et en fait une fois qu'on a aussi cette lecture-là, on arrive à utiliser les moments qui vont être les plus efficaces pour nous. Et typiquement, si je prends un exemple de quelque chose qui m'est arrivé il n'y a pas très longtemps, et en fait, maintenant, de plus en plus, je fonctionne comme ça. J'ai eu une période où pendant trois jours, je me sentais être sur de la création de contenu. Donc, j'en ai fait. En fait, j'en ai fait, j'en ai fait. Moi, il y a des moments où je n'ai pas envie et il y a des moments où j'ai envie. En fait, j'en ai fait. J'ai maximisé au maximum vraiment ces trois jours et j'ai eu du contenu créé pour les trois semaines à venir. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que sur ces trois semaines-là, il y a eu des moments où j'avais envie de nouveau d'aller recréer du contenu, mais parce qu'en plus, j'avais plus cette pression de me dire, oh là là, tu vois Donc, j'avais déjà enlevé cette pression. Donc, ça, c'était hyper utile. Donc, en fait, j'ai continué à garder de l'avance. Et puis, là, ce qui se passe, c'est que j'arrive au bout de mon avance. Il y a là un moment où je n'ai pas forcément envie de m'y mettre. Je ne m'y mets pas. Par contre, je sais là que bientôt, ça va revenir. Là, dans la semaine, ça va revenir. Donc, voilà, je sais qu'entre-temps, de toute façon, il y a les interviews. Il y a plein de choses qui sont vivantes aussi. Donc, ça n'empêche pas. Le compte continue de vivre. Mais ce que je veux te dire et vous partager par là, c'est de te dire qu'il y a des moments que je peux optimiser et qui vont en fait, où je vais pouvoir anticiper sur du temps. Et en fait, le jeu, il peut être là. C'est d'aller anticiper. Tu n'as pas envie de rédiger ta newsletter Moi, un truc que je fais, c'est que je ne la rédige pas en fait. Et parfois, j'ai du retard sur des envois de newsletter. Je ne vous dis pas que c'est l'exemple à suivre. Mais par contre, ça me prend tellement d'énergie pour aller écrire à un moment où je n'ai pas envie et où je n'ai pas cette énergie-là, que je ne vais pas le faire. Et puis, il y a d'autres moments où là, je vais être dans cette énergie. En fait, en plus, le fait d'en écrire une, ça va me donner envie d'en écrire une autre, etc. Là, je peux prendre de l'avance, en fait, sur la suite.
- Speaker #0
Est-ce que tu évoques là aussi sur le fait... je trouve que c'est vachement important le fait de faire aussi quelque chose ça donne de l'inspiration pour la suite c'est un équilibre qui est vraiment subtil qui est toujours très personnel mais qui est vraiment subtil parce qu'il y a aussi le fait de faire régulièrement quand on peut quand on y arrive c'est comme si on mettait en enclencher une espèce de dynamo et on tâche perfection on se bonifie, ça devient plus facile moi je vois, j'ai un groupe Facebook qui Ma première vitrine qui s'appelle Ma Maison Feng Shui, sur laquelle j'ai plus de 7000 personnes, près de 7000 personnes aujourd'hui. Et pendant 5 ans, 6 ans, j'ai donné un live par semaine. Avec beaucoup de valeur, beaucoup de contenu. C'était une heure, une demi-heure, une heure à chaque fois. Et donc chaque semaine, il fallait que je prépare ce live. Et je vois, en fait, je n'ai pas mis ça en place en me disant je vais le faire parce qu'il faut que je le fasse, parce que ça va être lourd. C'est parti d'un désir, c'est parti d'un élan, c'est parti de... Ça a pris la forme que ça a pris, mais c'est la régularité qui a fait qu'il y a eu cette... fidélisation, ces personnes qui sont restées là, qui ont découvert mon travail, l'algorithme de Facebook qui s'y est mis aussi, qui a du coup mis mon travail en avant, qui a fait que j'ai gagné en visibilité vraiment ces 5 dernières années, mais je vois que le temps que ça me prenait il y a 5 ans de faire un live et les lives que je prépare aujourd'hui, en fait, ça n'a rien à voir. Ça n'a rien à voir. En termes de qualité, je connais les personnes qui sont en face, il y a beaucoup plus d'interactions, il y a donc... Et ça, c'est vraiment aussi la régularité. Donc, il y a, oui, pour faire du batching, comme on dit, de rassembler sur un temps court des temps de production. Et puis, il y a d'autres choses. Et là, c'est vraiment à chacun de trouver son rythme. Et puis, sur quel type de tâche aussi Oui,
- Speaker #1
c'est ça. Et puis, comme tu le dis là, c'est aussi par rapport à ton besoin. C'est-à-dire que mettre en place une organisation sans connaître son besoin, sans le comprendre, sans le ramener par rapport à son business, si là, on parle business, c'est vraiment un peu comme ça. Moi, je n'y trouve pas grand intérêt. Ça n'a pas grand intérêt d'être organisé pour être organisé. On s'en fout. En plus, le concept d'organisation, c'est très différent d'une personne à une autre. Donc, c'est vraiment en quoi, encore une fois, cette organisation va vous servir. Et là-dedans, on va trouver plein d'espaces en fonction de vos sous-besoins, je dirais. Plein d'espaces à aller explorer et à aller améliorer à un beaucoup plus efficace. Et là, tu parles de régularité et merci d'en parler. Parce que c'est aussi un sujet, là, en l'occurrence, si on reprend juste ton exemple, c'est… Toi, tu avais envie de développer ta visibilité. Tu as mis en place, tu avais envie de travailler cette régularité dans l'objectif de développer cette visibilité. La régularité est effectivement utile, nécessaire. Donc, ça t'a donné envie de travailler sur cette méthode-là. Là, moi, en l'occurrence, un exemple, tous les jeudis de 12h30 à 13h30, depuis le début de l'année, J'ai lancé un live où je parle de management, leadership, je peux même parler de multiprenariat, etc. C'est tous les jeudis à 12h30. Pourquoi j'ai fait ce live Parce que j'avais envie, j'avais fait d'autres tests en termes de régularité. Ce n'était pas satisfaisant pour moi. Là, j'ai eu envie à la fois de me challenger et aussi parce que comme je relance ma chaîne YouTube et j'ai créé mon espace sur Insta, sur la partie management et puis sur LinkedIn. je veux accompagner le développement de ces espaces-là avec les lives. Et troisième chose, mon troisième objectif, c'est d'aller interagir et de connecter avec les gens. Je dirais même que c'est le premier objectif, de connecter en direct avec les gens. Donc, ce n'est pas tant je vais faire des lives toutes les semaines, c'est à quoi ça vous sert et à quoi l'exercice de la régularité va vous servir. On va bientôt conclure. Oui,
- Speaker #0
je suis partie. Tu sais, d'abord, c'est un vrai plaisir de jouer avec toi. Je sais. Mais on se continuera la conversation en off ou alors on reviendra pour une deuxième.
- Speaker #1
Mais oui, bien sûr. Moi, j'ai des invités qui viennent et qui après me disent Ah, mais attends, on aurait pu parler de ça, mais je le note. Et puis, on reparle à un autre moment avec grand plaisir. Avec grand plaisir.
- Speaker #0
Oui, oui. C'est un vrai bonheur en tout cas d'échanger sur tous ces sujets. C'est tellement… Je souhaite vraiment à tous et à toutes d'être dans l'autorisation, comme tu disais au début, tu vois, pour revenir à ça et du coup de faire des expériences, même des micro-expériences. Autorisez-vous à faire des expériences pendant un jour, deux jours, trois jours. Regardez comment ça résonne pour vous. Est-ce que ça vient nourrir votre business Est-ce que ça vient vous nourrir, vous Est-ce que ça vous met en joie Est-ce que ça vient vous apaiser ou au contraire vous exciter mais créer un espace d'ouverture. Est-ce que ça amène plus grand dans votre vie ou est-ce que ça amène plus grand dans votre business Et c'est vraiment ça qui peut être un bon driver pour faire des choix aussi ensuite. Tout ce qui fait est plus petit. Vous me laissez tomber.
- Speaker #1
Merci beaucoup Valérie pour ce temps ensemble. En plus, j'adore ta voix. On est bien. C'est vraiment ma maison Valérie. On se sent bien. Merci. et puis merci pour tous ces conseils on se retrouve au prochain live c'est très bientôt d'ailleurs là c'est la semaine des lives attention il y en a un autre il y en a un autre bon suspense vous le verrez arriver il y en a un qui va être très sympa aussi merci encore vous pourrez réécouter ces interviews sur le podcast on y va au lait coeur vivez vos multiples envies vos multiples passions. Et puis, si vous avez des questions, venez nous en parler, venez m'envoyer un MP. Il y a des solutions à tout. Il n'y a rien qui peut rester inconfortable, au contraire. Donc voilà, je vous embrasse très, très fort. Merci encore Valérie.
- Speaker #0
Merci à toi Elisa.