- Speaker #0
Aujourd'hui, dans le cadre des interviews pour les multipreneurs, les multipotentiels, Kevin a gentiment accepté mon invitation. On parle aujourd'hui de mindset et d'une question de mindset qui revient quand même régulièrement parce qu'en fait, c'est un truc qui est normal dans le milieu entrepreneurial. Et Kevin, on va en parler ensemble. C'est-à -dire qu'en tant que cliente, le truc qui est quasi normal, en fait, c'est ce que je ferais. anormales ou extraordinaires, si ça ne nous arrivait pas, je trouve qu'on en parle peu beaucoup. Et donc c'est aussi l'objet de l'interview d'aujourd'hui et l'idée c'est de vous partager des expériences de plantade ou d'échecs. Oups, j'ai prononcé le mot qu'il ne faut pas prononcer. Et justement ce qui m'intéresse, ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est de savoir comment est-ce qu'on rebondit après ça, qu'est-ce qu'on a vécu en tant qu'humain, comment ça se passe côté mindset et comment on fait pour remonter en style et on ira. part, on y retourne parce qu'au final, ce qui nous fait kiffer, c'est d'entreprendre. Donc, voilà . Et je remercie déjà Kévin pour venir en parler. On est cool. C'est l'interview du mardi aujourd'hui. Et Kévin, je vais te laisser te présenter si tu veux. Tu prends le temps que tu veux pour nous dire qui tu es. Mais que fais-tu là , Kévin ? Et de quoi on va parler ensemble ?
- Speaker #1
Oui, ça marche. Déjà , merci pour l'invitation, Elisa. du coup je suis kevin pème je suis expert marketing et tunnel de vente et il faut savoir que pendant un moment on a on était dans le même master mind avec elisa donc c'est comme ça qu'on s'est connus et que lisa m'a invité à intervenir sur ce podcast sur ce sujet précis là et du coup je pense que comme tous les entrepreneurs j'ai vécu plusieurs échecs dans mon parcours il ya des gros échecs des petits échecs donc on est là pour en parler comment rebondit, même si il n'y a pas un épisode précis où je me dis, tiens là , je suis en mode il faut rebondir, ça se fait naturellement et je ne me dis pas là , ah tiens, j'ai rebondi. C'est quand on fait ce genre d'épisode justement, on se dit, ah oui, avec le recul, c'est vrai qu'à ce moment-là , j'ai rebondi.
- Speaker #0
C'est ça, oui. C'est important ce que tu dis parce qu'effectivement, c'est ce qu'on voit après coup. Justement, on va peut-ĂŞtre reparler un petit peu des Ă©tapes, comment est-ce que ça se passe aussi si on en prend un en exemple. Et parce que quand on est dedans, quand on le vit, ce n'est pas le moment oĂą on va dire « Waouh, gĂ©nial ! De toute façon, je vais rebondir, ça va ĂŞtre trop bien ! » Ça va ĂŞtre trop bien de mettre GoFray Ă ce moment-lĂ . C'est vraiment trop bien. Et par contre, ce travail-lĂ de se dire « Ok, je regarde Ă un moment ce que j'ai fait dans le passĂ©, comment ça s'est passĂ©. » En fait, ça, c'est une vraie ressource. Et ce n'est pas forcĂ©ment quelque chose que tout le monde fait. Et je crois que c'est quand mĂŞme... une Ă©tape qui est hyper importante de prendre du temps Ă un moment pour aller analyser ça parce que lĂ -dedans on y retrouve plein de ressources en fait, c'est lĂ oĂą on se dit mais attends je suis toujours en vie quoi, je suis toujours en vie je suis toujours en bonne santĂ©, non mais j'ai traversĂ© une tempĂŞte de fou, quand j'Ă©tais dedans, quand j'Ă©tais dans l'Ĺ“il du cyclone je savais mĂŞme pas comment est-ce que j'allais m'en sortir et en fait ok c'est bon, je suis toujours lĂ
- Speaker #1
Ouais c'est ça exactement et du coup ça me fait penser à deux épisodes en particulier ... un épisode où c'était mon premier épisode entre entrepreneurial mon premier projet entrepreneurial avec deux associés où ça s'est pété la gueule à cause du on va dire d'une erreur de comptabilité et une un autre épisode où j'étais plutôt solo et où là du coup je pense que je manquais de recul et peut-être potentiellement une compétence phare que j'avais sous-estimé. Mais quand j'étais dedans, je ne me suis pas rendu compte. Donc, je me suis pété la gueule aussi. Mais à chaque fois, je me suis relevé.
- Speaker #0
Oui, et puis tu as toutes tes dents lĂ encore aujourd'hui. Donc, tout va bien, tu souris, tu es bien.
- Speaker #1
Oui, ça va. J'ai mis toutes mes dents. Alors,
- Speaker #0
dis-moi Kevin, le premier, le contexte, donc ces deux contextes qui sont différents. Il y en a un, c'était avec, tu étais à plusieurs. Un autre, tu étais tout seul. Le premier, enfin, celui qui t'a marqué en tous les cas, c'était au bout de combien de temps d'entrepreneuriat ?
- Speaker #1
Alors c'est un contexte où je sors d'une école de commerce où j'ai fait des études de web marketing. J'étais en alternance pour mon école et je faisais des pubs. Je faisais des tunnels sans m'en rendre compte en fait. Je faisais des pubs, j'envoyais sur une page de capture pour que les étudiants téléchargent une brochure. Et je m'occupais du marketing de mon école. Et en fait il faut savoir qu'il y a un intervenant Google Ads qui a retenu... qui a retenu mon profil et quand j'ai fini mes études il m'a contacté pour me dire tiens ça te dit qu'on monte une agence ensemble parce que là je dépasse le stade de freelance, je fais plus de 20K par mois mais je suis sous l'eau j'ai besoin de quelqu'un Et du coup, j'accepte avec grand plaisir parce que du coup, lui, il avait un pied dans l'infoprenariat puisqu'il travaillait déjà avec quelques infopreneurs que moi, je voyais sur YouTube. Et je me disais, tiens, plus de liberté, plus d'argent, etc. J'ai bien envie de tester ce monde-là , regarder un peu comment ça se passe. Et du coup, je me suis dit, tiens, vas-y. En plus, il a bossé chez Google, il a de bonnes compétences, il est en pleine accélération. Donc, c'est un super projet. Sauf que quand je suis arrivé, il y avait un autre associé auquel il avait déjà fait appel. qu'il avait aussi onboardé, on va dire, plus pour la partie compta, gestion, etc. Et il lui a délégué aveuglément, on va dire, toute la compta, la gestion, etc. Moi, comme je suis arrivé en troisième, et que j'étais un peu jeune par rapport à eux, moi je suis jeune diplômé, 25, 27 ans, quelque chose comme ça, je me dis, je ne vais rien dire, même si je vois des trucs qui ne vont pas, etc. Ou s'ils ne me parlent pas de compta ou de gestion, c'est normal, même si du coup on est tous associés et que moi j'ai quand même des parts. Parce que du coup c'était le deal au début. Donc au bout d'un moment, il y a des trucs qui ne se passent pas bien, je me dis que c'est ok, on ne m'en parle pas parce que du coup je suis le troisième arrivé, peut-être qu'il gère à deux. Mais en fait, au bout de 18 mois, on se rend compte avec le premier, du coup l'ancien intervenant qui m'a recruté, que le troisième en fait, il est en roue libre. et en fait personne n'a rien regardé ni moi ni lui parce qu'on a la phobie administrative on n'aime pas ce nom donc donc ça se casse la gueule on est obligé d'arrêter au bout de 18 mois et on sépare et moi je me retrouve en fait faut savoir que du coup durant ce laps de temps là moi j'ai rien construit en termes de personnel branding j'ai pas construit de liste mail j'ai pas posté sur instagram enfin sur des réseaux sociaux en mon nom j'ai rien construit vraiment à la base je suis introverti J'étais plus un peu un mode suiveur exécutant. Donc, je me retrouve un peu avec quasiment rien. Après, ça va parce que du coup, il me donne quelques missions. Il me met en contact avec quelques entrepreneurs. Donc, je ne me retrouve pas à zéro euro de chiffre d'affaires, par exemple. Mais il faut quand même que je construise un business de freelance en partant de zéro. J'avais juste, je crois, un client à 800 euros, quelque chose comme ça, 800 euros par mois. L'avantage, c'est que quand je me suis associé à eux, je leur ai dit tout de suite, je veux avoir un statut salarié parce que je voulais investir dans l'immobilier. Il faut savoir que quand ça s'est pété la gueule, ça m'a encore plus mis les boules parce que j'étais sur le point d'acheter un immeuble de rapport. Je voulais commencer à acheter un immeuble de rapport, on construisait tout ce qu'il fallait. J'allais créer une SCI, faire tous les montages, etc. J'étais à ça d'être investisseur immobilier, d'avoir mon premier investissement. J'étais trop content parce qu'à l'époque, on avait une cliente. avec eux on bossait en majorité qui était formatrice immobilier donc en fait j'avais un pied dedans j'avais quelqu'un qui allait m'aider j'allais lui payer bien sûr ses frais à elle mais elle allait m'aider et j'allais avoir un immeuble de rapport avec une bonne renta donc au moment où ça se pète la gueule je ne suis plus salarié donc c'est mort pour les banques je ne peux plus investir donc je perds ce projet là où je me suis investi pendant 18 mois je perds le coup de je ne peux plus investir et je n'ai pas envie de rejoindre une autre boîte En tant que salarié, moi je veux garder mon indépendance, donc c'est mort. Donc ça veut dire qu'on repousse ça dans trois ans, parce qu'à cette époque-là on m'avait dit quand tu redeviens freelance ou quand tu es indépendant, il faut au moins trois ans de bilan pour avoir un prêt immobilier auprès d'une banque. Donc bref, je suis reparti de quasiment rien, zéro réseau, zéro personal branding, zéro liste mail, juste un client à 800 euros, mais tout à reconstruire, mon positionnement, mon branding, etc. Et j'ai mis à peu près... on va dire six mois à m'en remettre. J'ai même fait appel à une coach pour accélérer le truc.
- Speaker #0
Waouh, sacrée expérience. Donc ça, j'imagine, parce qu'au début, tu disais, bon, on a des petites plantades et puis on a des grosses. Ça, j'imagine que ça fait partie de la famille des grosses.
- Speaker #1
Ouais, c'est une des plus grosses, ouais.
- Speaker #0
Elle est belle, celle-là . Et en même temps, il y a énormément, énormément d'expérience, en fait, là -dedans.
- Speaker #1
Il y a énormément d'expérience parce que du coup même si j'ai l'impression d'avoir perdu un peu 18 mois de projet, j'ai quand même beaucoup appris sur ces 18 mois-là en termes de compétences. C'est là où j'ai développé ma plus grosse compétence sur les tunnels de vente, les webinaires. J'en ai beaucoup mangé des webinaires avec les clients qu'on avait. Et aujourd'hui ça me donne un avantage on va dire sur mon marché parce que bon j'ai pas le scope de tout le marché, de tous les prestataires qu'il y a sur le marché, sur les webinaires, les tunnels de vente. Mais de ce qui ressort de mes clients, c'est que je suis plutôt dans le haut du panier, sans prétention. Après, il y a des freelances, il y a des agences. Moi, je suis plutôt dans les freelances qui gèrent tout, tout seul. Après, il y a des grosses agences qui travaillent avec de très gros infopreneurs. Et bon, ce n'est pas la même chose.
- Speaker #0
C'est chouette aussi de t'entendre dire ça. Donc, ça, c'était il y a combien de temps, cette expérience-là , Kévin ?
- Speaker #1
C'était milieu 2021.
- Speaker #0
2021, ok, donc quasi 4 ans. Et 2021, quand tu partageais ce moment-là , tu disais, en fait, moi, je me considérais comme... Je suis arrivée le troisième. Je faisais partie de ceux qui avaient le moins d'expérience. Donc, globalement, je n'osais pas trop. Même si j'avais l'impression qu'il y avait des trucs bizarres, je ne me positionnais pas comme quelqu'un qui allait oser. poser des questions ou se dire que forcément, vous avez une place dans l'association. Et ça, pour moi, ça fait partie de l'expérience. C'est-à -dire qu'aujourd'hui, Kevin Pemme, il est en place. Kevin Pemme, il gère tout son truc. Et puis, il te dit tranquillou, écoute, sans prétention, je pense que je suis quand même bien placée. Je suis à un bon niveau dans ma catégorie. Et c'est chouette à entendre. Parce que je ne sais pas si c'est ce que tu disais à l'époque, il y a quatre ans.
- Speaker #1
Non, il y a 4 ans, quand c'est arrivé, j'ai eu 2-3 mois de déni parce que c'était en mai-juin, quelque chose comme ça, et j'ai profité de l'été pour me chercher un peu. Mais en fait, me chercher, c'était juste être dans un déni où je ne fais rien, je n'ai pas d'attente, je me laisse aller, etc. Il y avait des avantages comme des inconvénients et à ce moment-là , je me sentais juste au fond du trou et expert en rien en fait. Je me disais, il y a une partie de faute aussi parce que du coup, en parallèle, on avait aussi des clients qui ne performaient pas. Mais à l'époque, on n'avait pas le recul pour leur dire, attends, si ça ne performe pas, ce n'est pas notre faute. Le marketing, il est fait. Il y a des rendez-vous, c'est des closers qui ne closent pas. Et là aussi, je n'avais pas le recul pour dire ça. Aujourd'hui, je peux dire à des clients, ça peut arriver, ça arrive, des clients qui ratent leur lancement, par exemple, qui vont... vont gratter un webinaire qui vont faire peu de ventes qui vont pas atteindre leurs objectifs moi je vais je vais faire une analyse super détaillée pour montrer par a plus b que c'est juste qu'ils n'ont pas renouvelé leur audience ils ont fait un lancement juste avant donc il fait qu'ils font que enchaîner des lancements donc les gens ils sont soulés leur offre converti pas il ya eu x rendez vous générer donc le niveau marketing c'est bon le deal il est respecté si derrière ça close pas c'est pas moi parce que ce n'est pas moi qui ai les prospects au téléphone. Donc je n'avais pas le recul pour dire ça. Et du coup, comme il y a eu cet échec d'agence, où on a dû faire un stop sur le projet, plus des projets clients qui stagnaient un peu, mais c'était un contexte un peu difficile 2021. C'était un an après le confinement et tout, donc les gens achetaient beaucoup moins aussi. Il y avait plein de facteurs comme ça, qui faisaient que ce n'était pas vraiment notre responsabilité. Mais comme j'ai un syndrome du sauveur qui est assez fort, Souvent je vais tout prendre sur mes épaules et beaucoup récupérer la pression. Et du coup, accumuler tout ça a fait que je me suis dit, t'es pas un bon expert. T'es pas ouf en fait comme prestataire.
- Speaker #0
Ouais, tout prendre pour soi, c'est vachement... En fait, quand tu en parles, on voit là apparaître toutes les étapes clairement de la courbe du deuil. J'imagine que tu connais cet outil, si vous ne connaissez pas vraiment, allez le voir. Non, tu ne connais pas ? Oh ! Non, je ne connais pas. Ok. Courbe du deuil, donc créée il y a des années par Von Straun, je n'ai plus son nom en tête, mais Klugeur quelque chose. Et en fait, ça nous explique que quand on vit une situation en tant qu'humain, en fait, d'un point de vue psychologique, on va passer forcément par des étapes. Et si on ne connaît pas ces étapes, en fait, on se dit « ok, c'est bon en fait » . je suis naze, je suis capable de rien, etc. Sauf que naturellement, il y a toutes ces étapes-là . Et une des premières étapes, par exemple, je ne vais pas toutes les citer, mais on va commencer par la colère. On est super en colère quand il se passe ce qui se passe, on découvre l'état. Et puis, il y a un moment, tu as parlé déni, qui fait partie d'une de ces étapes ? C'est-à -dire, le déni, c'est en gros, non mais attends, j'y crois pas. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. J'étais à deux doigts de signer cette vente, cet achat. d'immeubles etc tout se passait bien etc donc voilà une phase de déni est plus ou moins longue en fonction des individus et puis au fur et à mesure on passe des étapes comme ça et on a une étape aussi où on est carrément au fond du sceau donc là c'est la tristesse et c'est ok aussi ça je vous le dis c'est ok si vous avez envie de pleurer pleurer un bon coup sortez tout ce que vous avez à sortir à ce moment là parce que plutôt plus vite vous passez des étapes plus vite vous repassez dans la deuxième phase en fait parce que la courbe du deuil ça descend comme ça, je ne sais pas si on voit, et puis hop, à un moment, ça remonte. Et en fait, la plupart du temps, quand on est dans cette courbe descendante, on se dit, non mais en fait, ça ne va jamais s'arrêter. Je ne vois pas comment est-ce que je vais pouvoir me sortir de ce truc. C'est qu'on est en train de tourner en boucle sur ces étapes. Mais après, une fois qu'on a psychologiquement intégré et vécu toutes ces étapes, on en ressort et là , poum, on arrive à un niveau où finalement... on a la possibilité de pouvoir regarder ce qui s'est passé et de se dire, ah mais en fait, grâce à ça, grâce à ça, j'ai vécu ça. Ce qui s'appelle une des étapes, le cadeau caché. Ou quand on en parle, on se dit, non mais c'est bon, il y a zéro cadeau dans ce que je suis en train de vivre. En fait, des mois après, parfois, on comprend où était notre cadeau caché. Et ça, c'est exactement ce que tu as vécu. Donc écoute, ravie si je peux t'éclairer là -dessus et de se dire que la prochaine plantade, si elle arrive, il y aura ces étapes et ça peut être très rapide. Dans ce que tu partages aussi, dans cette expérience-là , il y a un point qui est important dans ce que tu dis, c'est déjà que tu as fait un point de toi sur tes compétences. Et ça, c'est quelque chose aussi qu'on peut vivre. Quand on se plante sur quelque chose, c'est aussi de se dire objectivement, OK, est-ce que je pense que j'ai les compétences requises ou est-ce que j'ai besoin de me former ? Et ça aussi, c'est complètement OK. Petite chose là -dedans pour... et là je parle aussi aux multis qui peuvent avoir cette tendance à vouloir se surformer et à un moment à chaque fois en profiter pour éviter de passer un petit peu à l'action, je vous vois, je vous connais, mais venez m'en parler si c'est votre cas, ce n'est pas grave. Mais c'est de se dire, ok, à un moment où j'ai intégré que ça maintenant c'est ok pour moi, c'est acquis, ok, je peux passer à la suite et je me suis plus sécurisée aussi avec ces compétences-là . Si je prends ton exemple... On aurait pu dire, je ne sais pas si c'est le cas, mais OK, d'un point de vue compta, il me semblait qu'il y avait quelque chose qui n'était pas net, mais je n'arrivais pas vraiment à savoir quoi. Peut-être que plus tard, tu t'es dit, OK, maintenant, la compta, moi, j'ai envie de comprendre, même si j'ai cette phobie administrative, même si ce n'est pas le plus fun. Et désolé pour les comptables qui nous écoutent, s'il y en a qui nous écoutent. Franchement, heureusement que vous existez quand même. Mais est-ce qu'à un moment, tu t'es dit, bon, ben voilà , ce n'est pas mon truc qui me fait kiffer, mais... là peut-être qu'il va falloir que je comprenne quand même deux trois petites choses pour être plus calé par la suite
- Speaker #1
Non faut dire que tout ce qui est gestion Je suis je continue à fuir je déteste ça Bien sûr quand j'avance avec les années je comprends de plus de mieux en mieux on va dire par exemple là j'ai une société
- Speaker #0
étrangers etc je sais gérer mais pas dans le détail quoi c'est à dire que mon niveau c'est la marge c'est le chiffre d'affaires moins les investissements que je fais tu vois et c'est tout passé déjà pas mal parce que parce qu'il y en a qui ne qui pense que juste en ayant du chiffre c'est bon il réussit c'est d'ailleurs pour ça qu'on parle beaucoup de chiffres un moment regarde aussi des charges et c'est quand on commence à poser la question là on sent déjà que notre interlocuteur a perdu un oeil Et donc, ok, là -dessus, est-ce que tu t'es posé la question du coup pour une éventuelle prochaine association, prochaine collaboration ? Parce que ça aussi, mais bon, moi j'ai été piquée au management, je suis tombée dans la marmite des collabs, de la gestion d'équipe et du management. Et ça, c'est un truc qui est important à voir, c'est-à -dire tous ceux qui se créent des choses entre… J'en entends, et j'en rends compte, et tiens, on est allé boire un coup, on s'est bien entendu, on s'est dit qu'on allait créer une boîte. Ok, génial mon gars, mais à un moment est-ce que tu es allé un peu au-delà dans la collab ? Est-ce que ça sont des choses où tu t'es dit, bon, peut-être par la suite, j'ai peut-être deux, trois petites choses à aller voir là -dessus ?
- Speaker #1
Ben écoute, là , on avait fait un test en fait, l'été avant de vraiment officialiser tout le truc. Ils m'avaient pris en freelance pour me faire un test et me donner une petite mission, tu vois. Moi j'ai bien aimé comment ça s'est passé, j'avais plein de liberté, j'apprenais des trucs. Donc, c'était cool et je pense vraiment la majorité du problème, il est venu du troisième. C'est juste qu'il a trop profité, on va dire, pour venir se servir dans la caisse. Il a vu une vraie opportunité, je pense. Mais après, du coup, quand c'est arrivé, je me suis dit plus jamais je m'associe. C'est trop compliqué. C'est ça. Parce que du coup, il faut connaître la personne. Et moi, je sais que comme du coup, j'ai fait une école de commerce qui est très portée sur l'entrepreneuriat et le webmarketing, il y avait quand même beaucoup de... de projets d'entrepreneuriat et de gens qui venaient en parler et du coup on nous avait mis en garde qu'il fallait faire un pacte d'associés quand on s'associait quoi par exemple. Mais bon moi j'ai fait confiance au début, je me suis dit il n'y a pas besoin, il y a un projet qui tourne déjà , on est juste en train d'accélérer. Il y avait des contrats quand même, chacun avec son contrat de salarié, donc c'était ok. Moi j'étais sécurisé par mon contrat de salarié, plus mes parts derrière quand j'ai pris des parts. Mais aujourd'hui là je suis en train de... guérir entre guillemets parce que du coup je me pose la question de est ce qu'il faudrait pas que je trouve un profil complémentaire au mien pour qu'on s'associe mais mais là je ferai super attention genre jamais jamais je ferai venir quelqu'un à 50 50 ou même à 49 51 par exemple 49% de parts et 51%. Je pense que ça sera toujours par rapport à qu'est-ce qu'apporte la personne et est-ce qu'elle a déjà un truc qui tourne, comme le mien par exemple. Je n'ai pas un énorme business mais ça va, j'ai un petit positionnement, les gens me reconnaissent, il y a quelques leaders de leur marché avec qui j'ai travaillé donc j'ai un peu de bouche à oreille qui se fait naturel avec des personnes qui sont capables de me payer une prestation aux 10 000 euros sans que ça handicap leur trésorerie. Donc il faudrait au minimum que cette personne soit à ce niveau-là , pour qu'on soit à peu près à 50-50. Ou alors, si cette personne apporte moins de choses, on se partagera des parts à hauteur de ce qu'elle apporte. Donc je jette aujourd'hui pour pouvoir dire ça, et c'est forcément quelqu'un qui sera complémentaire à moi, avec des missions, qu'on ait chacun un rôle précis pour faire avancer les choses.
- Speaker #0
Oui, c'est clair. Est-ce que tu te mets cette même alerte dans le cas de délégation ? Et quand tu dis, tiens, je pourrais commencer à déléguer, est-ce que c'est quelque chose que tu as gardé aussi pour toi ?
- Speaker #1
Je pense que ça, c'est un autre sujet. Parce que du coup, j'ai déjà délégué par le passé avec une première assistante une fois, il y a deux ans. Mais je ne savais pas ce que je faisais. Je déléguais juste pour déléguer. C'était un peu au pifomètre de la délégation. Ensuite j'ai eu une online business manager, mais là aussi je pense que je n'étais pas au clair sur ma vision et sur son rôle précis en fait. En fait je pense que je n'étais pas assez formé je pense sur la délégation, sur qu'est ce que je voulais déléguer. Et là le plus simple pour moi aujourd'hui c'est j'ai une personne qui m'aide par exemple sur des prestations, par exemple des prestations tunnel de vente et je sais ce que je lui délègue, on a des process, je l'ai formé etc. Donc aujourd'hui par exemple si j'ai un nouveau client qui veut un webinaire, ça roule quoi. Donc ça c'est précis. Mais par contre là où j'ai des lacunes sur la délégation, c'est sur mon business. Mon business à moi, c'est-à -dire qu'est-ce qu'il faut que je délègue et faire un process etc.
- Speaker #0
Ok, bon bah écoute on en parle quand tu veux si besoin Kévin. Ok, je te posais cette question parce qu'il y en a qui ont eu des déboires justement dans le fait de déléguer et qui se sont dit... comme toi avec la collab, non mais plus jamais en fait, plus jamais. Et ça c'est pareil, c'est quelque chose dans l'expérience où quand à un moment on a vécu une situation qui n'était pas forcément celle qu'on voulait vivre, on peut avoir cette tendance à basculer dans l'extrême et se dire non mais là je ne veux plus quoi. C'est un peu comme un couple, tu as rencontré quelqu'un qui t'a saoulé, tu te dis non mais c'est bon, je préfère rester seule. Mais bon quand même au bout d'un moment tu fais ton chemin, tu avances dans la vie, tu te dis ouais, non. c'est quand même sympa à deux.
- Speaker #1
Je ne suis pas fermé. Si sur la délégation, j'ai une déception, ça m'est déjà arrivé d'avoir une déception, par exemple, ça peut être une prestataire sur un sujet spécifique. Mais souvent, moi, ce que j'ai remarqué, c'est que s'il y a une déception, il y a une part de responsabilité des deux côtés. Par exemple, si je pense à une prestataire avec qui j'ai pu avoir une déception, J'ai mon rôle à jouer sur le manque de communication par exemple, le manque de feedback, etc. La délégation, ce n'est pas juste je te refile le truc, tu fais. Et puis si je n'ai pas mis de qualité de décharge, si je suis déçu, c'est à cause du prestataire. Non, si le prestataire n'a pas eu de qualité de décharge, c'est normal. Donc je suis assez mature pour ça. Donc non, c'est juste que ce n'était pas le bon moment, pas la bonne personne, pas le bon process, ou tout ça à la fois. Donc je me dis... Je me dis que pour l'associé, ça peut être pareil aussi. C'est qu'en fait, on s'est jeté dans le truc sans se faire accompagner. Je ne sais pas s'il y a des experts en association.
- Speaker #0
Oui, ça existe. Et des avocats aussi.
- Speaker #1
Oui, donc je pense qu'on a fait le truc sans savoir ce qu'on faisait. Moi, j'étais un jeune étudiant qui était fraîchement diplômé, donc c'est sûr que je ne savais pas. Mais du coup, mon associé qui est venu me chercher, je pense que lui non plus, il ne savait pas. Et lui, pour le coup, ça l'avait bien dégoûté, mais là , dernièrement, il s'est associé avec quelqu'un.
- Speaker #0
Ah, génial ! Génial ! Donc, on rebondit après. Ce que je note aussi, c'est que dans cette situation d'erreur ou de plantade, il y a un temps aussi qui est nécessaire. Il y a un temps, tu disais à un moment, moi j'ai eu une période où, en gros, j'ai coupé, j'ai fait toute autre chose, je suis même... quasi aller prendre des vacances où j'ai rien fait, il y a des temps qui sont nécessaires pour pouvoir passer ces étapes. Et ce qui est chouette dans ce que tu partages, et merci beaucoup encore de nous partager cette situation-là , c'est le fait de se dire, OK, en fait... Tu ne restes pas bloqué, tu n'es pas resté bloqué dans c'est niet pour tout, c'est stop, j'arrête tout. Ce que je peux entendre parfois et ce qu'on peut entendre parfois dans l'entrepreneuriat, quand il y a des gens qui vivent un échec et qui se disent « ah non, mais ce n'est pas fait pour moi, c'est stop » , alors que je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi, j'ai plutôt tendance à penser que c'est le parcours qui est fait comme ça. Dans notre parcours, on va à un moment donné se casser la figure. Et on va se relever. Et ce qui compte, c'est toutes les fois où on se relève et pas les fois où on reste affalé au sol comme une grosse louse. Oui,
- Speaker #1
et puis là , je suis en train de me rendre compte, après trois ans tout seul, depuis que je me suis relancé seul, que c'est cyclique, en fait. Chaque année, il y a des échecs. Et maintenant, je commence à savoir à quel moment ça se produit. Par exemple, en ce moment, c'est l'art, par exemple. Quand on se rapproche du deuxième trimestre, mon chiffre d'affaires se casse la gueule. Et à chaque fois, je pense que c'est parce que j'ai fait un truc mal ou je n'ai pas géré mon acquisition, etc. Et je pense que c'est juste le marché qui achète comme ça. Je pense qu'il y a une part des deux aussi, parce que du coup, souvent, moi, à chaque fois, j'ai pivoté. Chaque année, j'ai pivoté, j'ai changé un truc. Là , par exemple, je suis en train de passer, j'ai mis en pause toutes mes prestations. Donc naturellement, mon chiffre d'affaires se casse la gueule parce que j'ai des personnes qui viennent vers moi en demande. de prestations sauf que je leur dis que je suis pas dispo, que j'ai mis en pause. Donc je dis non à potentiellement des collabs qui pourraient me donner, me ramener 10 000 euros de chiffre d'affaires par exemple. Mais non, j'ai choisi de faire un focus sur mon accompagnement de groupe. Donc je suis en train de restructurer mon tunnel, mon acquisition, mon parcours pour que les gens soient au courant que je fais que de l'accompagnement de groupe et qu'ils viennent que pour ça. Donc là je pense que je vais mettre un ou deux mois à redresser la barre. Mais c'est OK. Et en fait, quand je regarde chaque année, donc 2024, 2023, à chaque fois, à ce moment-là , c'est là où j'ai fait un pivot. Et ce qui est marrant, c'est que généralement, c'est à ce moment-là que je vais faire presque fois deux sur mon chiffre d'affaires mensuel. Vers l'été, généralement, je passe à un nouveau cap. Et du coup, le deuxième semestre, c'est une autre histoire.
- Speaker #0
Génial. Mais tu sais que ça me parle trop ce que tu es en train de partager parce que moi aussi, j'ai... Je suis en train de voir le bout du tunnel, mais j'ai eu une phase là où je me disais, ok, je me pose et je remets tout en question. Et ce qui est sympa, je trouve, parce que moi je trouve que ces périodes-là , en fait, elles sont sympas. Je les appelle maintenant des phases de chaos, mais c'est un chaos qui est sympa. Et ce n'est pas ce que je pensais il y a quelques années quand ça arrivait. Je me disais, oh là là , mais tu es complètement à côté de la plaque. Tu es tout le temps en train de changer un truc. En plus, imagine quand tu as plusieurs cibles. tu connais mon cas d'espèce, tu as plusieurs sites, plusieurs activités, etc. Tu démultiplies les questions et je ne le vivais pas forcément bien. Et aujourd'hui, c'est quelque chose qui est complètement OK pour moi. En fait, c'est un temps qui est nécessaire pour la suite. Et vraiment, je suis tout à fait d'accord avec toi. Alors après, à la différence, je ne me dis pas, tiens, en janvier prochain, ça va t'arriver. Je me laisse la surprise. On verra si de ce moment-là il revient en janvier 2026. Mais en ayant fait aussi mon bilan, et je fais un bilan assez rapide, par contre j'observe ces périodes-là et effectivement pour moi en janvier 2024, enfin décembre, c'est plutôt fin d'année et début d'année, parce que je suis le cycle des années classiques. Mais en tout cas à ce moment-là je re-questionne tout et c'est tout à fait ok pour moi. Et ça, si ça vous parle aussi à ceux qui écoutaient, Ce sont vraiment des choses que vous pouvez faire parce que je sais aussi qu'il y en a qui vivent un vrai mal-être, un vrai malaise quand ils sont dans cette étape-là , se dire « je suis paumée, j'ai mis en place des choses, en fait ça ne me plaît plus, vers où je vais, pourquoi j'ai fait ces choix ? » Eh bien en fait, c'est OK de vous poser toutes ces questions. Et ce qui est intéressant par contre, c'est que si vous voyez que vous tournez en rond, allez trouver quelqu'un qui va pouvoir vous aider à démêler tout ça si vous en avez envie, intégrer des groupes aussi, ça peut vous aider. que d'entendre les situations, les partages d'expérience d'autres personnes. Juste si vous, vous n'avez pas de questions à poser, en tous les cas, vous continuez de cheminer avec ces questions-là . Donc c'est vraiment chouette que tu en aies parlé parce que c'est aussi une situation qui est importante.
- Speaker #1
Oui, après ça dépend de quel type d'échec on parle. Est-ce que c'est un échec plus au niveau business ? Donc dedans je vais mettre le commercial, donc marketing, commercial, etc. Au niveau des ventes quoi, genre j'ai zéro vente, j'enchaîne trois mois à zéro vente. Ou est-ce que c'est un autre type d'échec ? Par exemple, je ne sais pas, une mauvaise entente avec un client ou quoi ? Si c'est business, souvent ça va être un cycle. Il va y avoir plein de facteurs qui vont intervenir dedans. Et du coup, je pense que, comme tu dis, il faut analyser, prendre le temps, prendre un peu de recul et analyser tous ces facteurs-là et voir sur quoi on a le contrôle et ce sur quoi on n'a pas de contrôle, malheureusement. Mais généralement, il y a plus de choses sur lesquelles vous avez le contrôle que l'inverse. Vous avez le contrôle sur votre acquisition, votre génération de prospects, générer des rendez-vous, closer, etc. Mais si c'est autre chose, par exemple, là c'est là où moi personnellement j'ai des lacunes, par exemple, moi généralement je vais, comme la paperasse, je vais aussi suivre tous les conflits. J'aime pas ça.
- Speaker #0
Oui, ça peut arriver, ça peut arriver, et ça c'est pareil, il y a plein de clés là -dessus, et des tests aussi qui sont sympas à faire, moi je sais que j'utilise le disque là -dessus, qui te permet d'avoir vraiment une cartographie, la façon dont tu vas fonctionner, et comment tu vas fonctionner avec les autres. Et il y a des personnes qui peuvent avoir des appétences. Alors, ça ne veut pas dire qu'on aime les conflits, mais ça veut dire qu'on est OK, en fait, avec la gestion des conflits. Et d'autres, ce n'est pas trop leur truc. Donc, il y a d'autres manières de faire, mais pour quand même aboutir à la clôture du dossier. D'ailleurs, si ça intéresse certains, je vais faire des lives là -dessus. Vous pouvez les retrouver sur ma chaîne YouTube. Et si vous ne le retrouvez pas, vous m'envoyez un message, vous m'enverrez le lien. J'ai même un test gratuit, je crois, sur le disque, si vous voulez le faire. Par contre, ma séquence email, elle est toute nulle derrière, donc voilà , éclatez-vous sur le desk. Et ça, c'est chouette parce qu'est-ce qu'à un moment, tu te dis, tiens, je me fais une sorte de to-do, ou des choses où quand j'aurai envie ou quand ce sera le bon timing pour moi, tiens, j'irai creuser un peu plus cette question-là .
- Speaker #1
Non, je pense que je suis assez mauvais sur noter ces éléments-là . Je note rien, je garde un maximum de trucs dans ma tête. Tout ce que je note, c'est ma tout doux du travail, on va dire, surtout. Et encore, pas à 100%. Mais là , je me dis, par exemple, comme j'en parle avec toi, c'est la première fois où je me dis, par exemple, que j'ai du recul et je sais qu'à chaque fois, sur les trois dernières années, à cette période-là , je vais avoir un ralentissement du business, je suis toujours en pivot, etc. Et je pense que ce qui serait top, c'est que j'ai un petit journal où je note ça. Et qu'est-ce qui a fait qu'on arrive à ça, à ce ralentissement-là ? Et comment je peux faire qu'en 2026, ça n'arrive plus, par exemple ? Donc je pense qu'un principe clé, ce serait de se noter à chaque fois qu'on a un échec, faire une petite analyse. Qu'est-ce qui a mené à ça ? Qu'est-ce qui a conduit à ça ? C'est quoi l'effet papillon ? Et du coup, sur quoi j'ai le contrôle ? Et qu'est-ce que, du coup, je peux... En prenant les trucs sur lesquels j'ai un contrôle, qu'est-ce que je peux maîtriser pour que la prochaine fois, ce genre d'échec n'arrive plus ? Donc là , moi, ce serait... Si jamais un jour je m'associe, vérifier le background de la personne, faire un test pendant une grosse phase, vérifier plein de choses, quand ça ne va pas, le dire, etc. Toutes les leçons que je retiens.
- Speaker #0
Yes, ça c'est génial. Alors écoute, c'est rigolo que tu parles de ça parce que là , tu vois, moi j'ai sorti mon petit cahier et en fait là , j'ai fait mon bilan de l'année 2024. Donc sur une page, je fais un mois. Si je peux vous donner des astuces, voilà comment je m'y prends parce qu'en même temps, il faut que je fasse aussi mon bilan comptable. Donc, ça m'a permis aussi de faire tout le bilan en même temps. Et en fait, je vais reprendre. Alors, moi, j'utilise mon agenda avec les événements que j'ai vécu, etc. Je fais un bilan pro et un bilan perso. Je me pose trois… Il y a deux choses que je vais voir. Non, trois choses que je vais voir. La première, c'est ce que j'ai mis en place pour structurer mon business. Est-ce qu'il y a de nouvelles choses que j'ai mis en place pour la structure ? Du coup, moi, mon credo, c'est de simplifier au maximum. Étant donné que j'ai tendance… à démultiplier les choses. Donc, comment est-ce que c'est une alerte que j'ai et c'est comme ça aussi que je guide mes clients. Qu'est-ce que je mets en place pour encore simplifier et canaliser tout ça. Deuxième chose, je vais aller observer, tu as parlé des échecs, mais je vais d'abord commencer par les réussites. Tu vois, je vais mettre un petit coup de boost. De quoi je suis fière ? Qu'est-ce qui a fonctionné ? Qu'est-ce qui a marché ? Qu'est-ce qui m'a fait plaisir ? Et puis ensuite, je vais aller observer les difficultés que j'ai rencontrées et je me fais globalement un petit état de mon moi. toute mon année et effectivement, ce dont tu parles, c'est les échecs, en fait, échecs-réussites, moi je les mets au même niveau parce que ce qui m'intéresse là -dedans, c'est d'aller voir dans les réussites ce qui a fonctionné et ce qu'on va pouvoir réitérer. ce qui a marché pour nous, on va aller le réitérer, on peut, on gagne du temps. Et dans les échecs, qu'est-ce que j'ai testé ? Et finalement, tiens, sur quoi je vais pouvoir jouer et tester pour voir si pour la prochaine, c'est quelque chose qui fonctionne.
- Speaker #1
Oui, c'est pas mal. Il faudrait que je le pense pour faire ce bilan. 2024, c'est quelque chose que je ne fais pas assez. les bilans, même au niveau de la semaine c'est quelque chose que je veux faire cette année et j'y arrive pas me poser le dimanche, me dire qu'est-ce qui s'est passé cette semaine, est-ce que j'ai atteint mes objectifs comment je peux mieux faire la semaine suivante donc ouais,
- Speaker #0
faut que je m'y mette là à ton rythme il y en a aussi qui aiment le faire toutes les semaines moi non, c'est pas possible de le faire toutes les semaines il y en a une où je vais commencer à zapper puis après je vais me manquer de régularité puis après je vais me dire, oh là là je suis nul parce que je manque de régularité donc stop pour ça, mais un mois c'est mon rythme donc super si ça te donne cette envie bah écoute Kevin, je crois que t'avais encore un autre exemple mais là j'ai déjà pris plein de temps peut-être que je pourrais te réinviter pour que on en reparle, point de vue mindset, bon tu vas pas être l'invité des échecs, mais t'es l'invité du mindset quand même, t'es le gars qui a un mindset de feu en même temps t'es aussi celui qui accepte d'en parler et là c'est ... Merci pour cette authenticité à partager à 250%. Et je sais que c'est aussi ce que tes clients apprécient chez toi dans tes accompagnements. Et c'est aussi pour ça que ça marche. Tu parlais de branding personnel. Dans ton branding, en tous les cas, il y a aussi cette authenticité qui est vraiment très appréciable pour toi. C'est sûr que c'est un truc qui part à tes clients. En tout cas, il y a plein de gens sur les réseaux. il ya plein de gens donc coucou à tout le monde il y en a qui disent l'entourage est tellement important waouh merci pour ton authenticité tu vois ça ressort si vous avez des questions si vous avez par la suite envie aussi d'échanger avec kevin kevin on pourra te retrouver ou je
- Speaker #1
vous invite à vous abonner à la chaîne youtube en priorité parce que du coup je vais me remettre à faire des bonnes vidéos de belles vidéos qui arrivent donc vous tapez juste kevin PEM, donc P-E-M, M comme Marie, sur YouTube, et vous allez me trouver, normalement.
- Speaker #0
Ok, donc Kevin PEM, je remettrai de toute façon tes coordonnées sur YouTube, et voilà , et si vous voulez parler de marketing, tunnel de vendement, ils peuvent quand même t'envoyer un petit message, même si là , c'est pas la phase où tu n'auras plus le monde, tu pourras toujours les recontacter plus tard, ou voilà , en tous les cas, il est adorable, Kevin, donc, bah, allez-y, hein, allez-y, et puis si vous avez envie de parler de mindset, de multi, de bilan, de management, je répondrai à vos questions aussi avec grand plaisir. Est-ce que Kevin, tu as un dernier mot, une dernière chose à partager avant qu'on se quitte ?
- Speaker #1
Oui, on a parlé d'échec, de cycle, se relever, etc. Je pense que l'échec, c'est un ingrédient indispensable dans l'entrepreneuriat. C'est un truc qui va arriver à un moment donné. que ce soit des gros échecs ou des micro-échecs, ça fait partie du jeu. Il faut considérer le parcours comme un zigzag, comme ça, c'est jamais tout droit, ça va jamais monter tout le temps. Donc il y aura toujours des down, des up and down. Donc considérez juste ça comme un marathon, dites-vous juste que si vous entreprenez maintenant, peut-être que vous allez entreprendre jusqu'à votre retraite. Je ne sais pas s'il y a une retraite entrepreneuriale à 50 ans ou 60 ans, mais dites-vous que voilà , en fait, juger 3 ans sur ces 50 ans, c'est rien du tout en fait, si on dézoome. Donc, il y aura tout. Tiens.
- Speaker #0
Super, super astuce. J'adore cette vision globale aussi pour arriver à encore dédramatiser la chose. Et finalement, oui, c'est quoi ce laps de temps ? Au moment où on est au fond du seau, c'est compliqué. Après, appelez aussi. Vous pouvez avoir des personnes qui sont ressources, des personnes qui vont faire du bien, qui vont juste vous remonter en énergie, avec qui vous allez pouvoir aller rigoler, boire un coup, changer vos idées, etc. Puis quand, émotionnellement, la phase est passée, c'est le moment où on peut analyser tout ça et continuer et t'as Céline et bien d'autres qui disent merci pour ce partage on vous remercie beaucoup d'avoir été présents merci à vous tous un grand merci Kéline je t'embrasse très belle journée à tout le monde et vous retrouvez cette interview sur mon podcast je me suis lancée donc si vous y allez et que vous aimez les interviews allez-y mettez un petit like abonnez-vous et tout vous allez en avoir plein d'autres qui vont être super je vous embrasse tous merci
- Speaker #1
pour l'invitation Lisa Salut !