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En un battement d'aile

« Faire vivre l’hospitalité au quotidien  » - Minute Papillon ! avec Baptiste Peycelon

« Faire vivre l’hospitalité au quotidien  » - Minute Papillon ! avec Baptiste Peycelon

08min |24/09/2025
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Description

Cette semaine, Baptiste Peycelon, directeur du Faitout, un tiers-lieu dédié à l'alimentation, à La Mulatière, près de Lyon, se prête au jeu de Minute Papillon !. Entre engagement pour l’alimentation solidaire, inspirations écologiques et anecdotes personnelles, il partage ce qui l’indigne, ses rencontres marquantes, ses souvenirs de nature et ses réflexions sur le lien au vivant.


De la cantine bio et solidaire aux forêts d’Amérique du Sud, Baptiste raconte comment son parcours l’a conduit à faire vivre un lieu où chaque repas, chaque projet et chaque initiative favorisent inclusion, lien social et pratiques durables.


Retrouvez tous nos contenus sur www.enunbattementdaile.fr.


Bonne écoute ! 🦋

Mixage : Pascal Gauthier


💚 POUR SOUTENIR LE PODCAST


  1. Abonnez-vous au compte Instagram @enunbattementdaile

  2. Laissez un avis sur Apple Podcast par ici 🙏

  3. Faites-le découvrir autour de vous !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Florence Gault

    Cette semaine, c'est Baptiste Peycelon, le directeur du Faitout, un tiers-lieu dédié à l'alimentation que vous avez pu découvrir dans le reportage de la semaine dernière, qui se prête au jeu des questions de Minute Papillon. Qu'est-ce qui vous indigne ?

  • Baptiste Peycelon

    Les inégalités sociales. Et aujourd'hui, je pense avoir trouvé une place très riche et très pertinente au Faitout. Certes, on est plus focalisé sur le droit à l'alimentation, mais en tout cas, faire vivre l'hospitalité au quotidien, c'est une manière de pouvoir répondre à toutes ces différences là qu'on vit dans la société. Et en tout cas, prôner un accueil inconditionnel, c'est une réponse du grand son.

  • Florence Gault

    Un événement ou une expérience qui a créé un déclic écologique ?

  • Baptiste Peycelon

    Depuis tout petit, j'étais chez les Scouts et Guides de France. Je crois que le rapport à la nature et le rapport au vivant a été un déclic dès tout petit. Au fur et à mesure, des projets que j'ai pu vivre d'une manière associative, d'une manière engagée, m'ont toujours permis de respecter la planète et de la laisser un peu mieux pour les prochaines générations.

  • Florence Gault

    Une rencontre qui vous a marqué ?

  • Baptiste Peycelon

    J'ai eu la chance de rencontrer Stéphane Essel, personne engagée qui a écrit un ouvrage qui s'appelle Indignez-vous. Je pense qu'aujourd'hui, il va falloir vraiment le prendre bras de corps et avancer collectivement pour justement réduire ces inégalités sociales.

  • Florence Gault

    Un livre, un documentaire, un film, un podcast qui vous a influencé ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je choisirais deux thématiques. Un film, Les Invisibles, qui parle d'un collectif de femmes à la rue, tourné sous forme d'une comédie dramatique à la française, certes, mais en tout cas qui montre en lumière le lien social et comment ensemble on peut sortir de situations de galère. Et puis un ouvrage, Bénédicte Bonzy, La France qui a faim, études anthropologiques sur l'aide alimentaire en France et les dérives. Et du coup, sortons de cette zone de confort-là pour travailler ensemble un droit à l'alimentation. C'était aussi des recherches universitaires qui sont accessibles, qui permettent de toucher aussi un plus grand public, des concepts qu'on va étudier à l'école, qui au final sur le terrain on essaye de sortir notre petite baguette magique pour avancer. Donc ça c'est une première chose, ça fait du bien et on prend une petite claque dans la tête. Et puis à l'inverse, forcément les invisibles étant éducateurs spécialisés de formation et ayant travaillé avec ce public, ça fait plaisir, ça fait du bien et on n'oublie pas.

  • Florence Gault

    Si vous étiez un animal en voie de disparition, lequel seriez-vous et pourquoi ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors j'ai choisi un animal, je ne suis pas sûr qu'il soit en voie de disparition, mais en tout cas il n'est plus présent dans nos jardins et dans nos parcs français, c'est simplement les écureuils. Il y a une vingtaine d'années, c'était nos voisins et voisines de nos arbres, aujourd'hui on les cherche et c'est bien triste. Donc essayons collectivement aussi de plus respecter la planète pour que la biodiversité et le vivant puissent revenir aussi sur leur terre à eux.

  • Florence Gault

    Imaginez que vous avez le pouvoir de donner la parole à une plante, laquelle choisiriez-vous et quel serait son message à l'humanité ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je vais choisir le tournesol pour une raison très simple, c'est qu'il rayonne sur une période estivale. Il a besoin d'eau aussi pour pousser. Et donc du coup aujourd'hui c'est peut-être le message que j'ai envie de donner, c'est redonner l'eau pour qu'on puisse grandir et surtout pouvoir rayonner sur nos territoires à nous et vivre ensemble.

  • Florence Gault

    Si vous pouviez organiser un dîner avec trois figures emblématiques de l'écologie, vivantes ou décédées, qui inviteriez-vous et quel serait le menu ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je ferais différents choix. Je pense que ça serait un honneur d'avoir monsieur Descola autour de la table. Je pense que c'est vraiment une personne engagée depuis beaucoup d'années sur différents territoires et qui serait vraiment en capacité de pouvoir nous rendre accessible quelque chose d'universel. Je pense que je ferai le choix aussi d'inviter Boris Tavernier, aujourd'hui du coup député qui prône le droit à l'alimentation, du coup sur aussi l'intérêt générationnel. qui est aussi intéressant et puis du coup j'aurais peut-être une figure plus européenne, plus jeune, Greta Thunberg, aussi sur le côté rapport aux femmes qui est aussi important. Et du coup avec ces quatre personnes là parce que je m'inclus dedans, on a cette chance de pouvoir les inviter au FETOU par exemple. Et du coup forcément on serait sur un menu végétarien. Si on prend on va dire l'été, ça serait un plaisir de pouvoir faire découvrir plutôt un plat autour des tomates et des courgettes de saison. Et puis après aussi venir pimper notre menu avec peut-être leurs envies aussi à eux, de faire découvrir aussi d'autres assaisonnements ou d'autres épices qui peuvent nous mettre dans des bons plats.

  • Florence Gault

    Quel est votre péché mignon non écolo dont vous avez du mal à vous passer ?

  • Baptiste Peycelon

    Malheureusement, j'utilise trop la voiture tous les jours. C'est par, j'ai envie de dire, facilité. J'habite certes sur une commune de la métropole de Lyon, mais en tout cas aujourd'hui, ne vivant pas à Lyon, à Intramuros, je trouve que la mobilité, certes, elle est travaillée, mais on peut aussi avoir peur de prendre le vélo. Et je crois que je fais partie de ces gens-là aussi aujourd'hui. Donc c'est aussi à moi de sortir de ma zone de confort et de prendre un peu plus les transports en commun.

  • Florence Gault

    Depuis novembre 2002, avec Audrey Ranchin, nous menons une expérience intitulée « Au creux de mon arbre, l'écho du vivant » . Nous avons fabriqué un arbre cabane dans lequel nous invitons les gens à venir raconter leurs souvenirs de nature. Alors je vais vous demander, à votre tour, un souvenir de nature qui a laissé une trace importante dans votre vie.

  • Baptiste Peycelon

    J'ai deux exemples. Alors pas sur le continent européen, mais sur le continent d'Amérique du Sud. J'ai eu la chance de pouvoir découvrir le canyon de Colca au Pérou, où du coup vraiment l'immensité de la nature face à le ridicule de l'humain, ça fait du bien. C'est en plus un paysage qui est en altitude donc forcément on a un autre rapport au corps, à l'énergie et aussi à soi. Donc ça c'est un vrai souvenir de c'est quoi la nature et comment on arrive à se positionner vis-à-vis de ça. Et puis pareil sur le même continent, j'ai découvert un bout de l'Amazonie. Sur un rapport à l'eau, un rapport à la forêt qui permet aussi de se dire que ensemble ils y arrivent et pourquoi nous on n'y arriverait pas. Donc voilà deux endroits différents, certes un en altitude où on arrive à se régénérer d'une manière à reprendre des forces et quand on revient on va dire sur nos zones de confort et ben on n'oublie pas. Et puis cette forêt d'Amazonie il faut en prendre soin. A l'école on apprend que c'est le poumon de la planète. Moi j'ai eu la chance d'en découvrir une petite partie, je peux le confirmer que c'est incroyable. Et ce qui est vraiment incroyable, je pense qu'il faut finir aussi là dessus, c'est les personnes qui habitent dans cette forêt là, elles ont beaucoup de choses à nous apprendre.

  • Florence Gault

    Et vous pouvez retrouver En un battement d'aile sur les réseaux sociaux Instagram et LinkedIn ou sur notre site internet www.enunbattementdaile.fr ...

Description

Cette semaine, Baptiste Peycelon, directeur du Faitout, un tiers-lieu dédié à l'alimentation, à La Mulatière, près de Lyon, se prête au jeu de Minute Papillon !. Entre engagement pour l’alimentation solidaire, inspirations écologiques et anecdotes personnelles, il partage ce qui l’indigne, ses rencontres marquantes, ses souvenirs de nature et ses réflexions sur le lien au vivant.


De la cantine bio et solidaire aux forêts d’Amérique du Sud, Baptiste raconte comment son parcours l’a conduit à faire vivre un lieu où chaque repas, chaque projet et chaque initiative favorisent inclusion, lien social et pratiques durables.


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  • Florence Gault

    Cette semaine, c'est Baptiste Peycelon, le directeur du Faitout, un tiers-lieu dédié à l'alimentation que vous avez pu découvrir dans le reportage de la semaine dernière, qui se prête au jeu des questions de Minute Papillon. Qu'est-ce qui vous indigne ?

  • Baptiste Peycelon

    Les inégalités sociales. Et aujourd'hui, je pense avoir trouvé une place très riche et très pertinente au Faitout. Certes, on est plus focalisé sur le droit à l'alimentation, mais en tout cas, faire vivre l'hospitalité au quotidien, c'est une manière de pouvoir répondre à toutes ces différences là qu'on vit dans la société. Et en tout cas, prôner un accueil inconditionnel, c'est une réponse du grand son.

  • Florence Gault

    Un événement ou une expérience qui a créé un déclic écologique ?

  • Baptiste Peycelon

    Depuis tout petit, j'étais chez les Scouts et Guides de France. Je crois que le rapport à la nature et le rapport au vivant a été un déclic dès tout petit. Au fur et à mesure, des projets que j'ai pu vivre d'une manière associative, d'une manière engagée, m'ont toujours permis de respecter la planète et de la laisser un peu mieux pour les prochaines générations.

  • Florence Gault

    Une rencontre qui vous a marqué ?

  • Baptiste Peycelon

    J'ai eu la chance de rencontrer Stéphane Essel, personne engagée qui a écrit un ouvrage qui s'appelle Indignez-vous. Je pense qu'aujourd'hui, il va falloir vraiment le prendre bras de corps et avancer collectivement pour justement réduire ces inégalités sociales.

  • Florence Gault

    Un livre, un documentaire, un film, un podcast qui vous a influencé ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je choisirais deux thématiques. Un film, Les Invisibles, qui parle d'un collectif de femmes à la rue, tourné sous forme d'une comédie dramatique à la française, certes, mais en tout cas qui montre en lumière le lien social et comment ensemble on peut sortir de situations de galère. Et puis un ouvrage, Bénédicte Bonzy, La France qui a faim, études anthropologiques sur l'aide alimentaire en France et les dérives. Et du coup, sortons de cette zone de confort-là pour travailler ensemble un droit à l'alimentation. C'était aussi des recherches universitaires qui sont accessibles, qui permettent de toucher aussi un plus grand public, des concepts qu'on va étudier à l'école, qui au final sur le terrain on essaye de sortir notre petite baguette magique pour avancer. Donc ça c'est une première chose, ça fait du bien et on prend une petite claque dans la tête. Et puis à l'inverse, forcément les invisibles étant éducateurs spécialisés de formation et ayant travaillé avec ce public, ça fait plaisir, ça fait du bien et on n'oublie pas.

  • Florence Gault

    Si vous étiez un animal en voie de disparition, lequel seriez-vous et pourquoi ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors j'ai choisi un animal, je ne suis pas sûr qu'il soit en voie de disparition, mais en tout cas il n'est plus présent dans nos jardins et dans nos parcs français, c'est simplement les écureuils. Il y a une vingtaine d'années, c'était nos voisins et voisines de nos arbres, aujourd'hui on les cherche et c'est bien triste. Donc essayons collectivement aussi de plus respecter la planète pour que la biodiversité et le vivant puissent revenir aussi sur leur terre à eux.

  • Florence Gault

    Imaginez que vous avez le pouvoir de donner la parole à une plante, laquelle choisiriez-vous et quel serait son message à l'humanité ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je vais choisir le tournesol pour une raison très simple, c'est qu'il rayonne sur une période estivale. Il a besoin d'eau aussi pour pousser. Et donc du coup aujourd'hui c'est peut-être le message que j'ai envie de donner, c'est redonner l'eau pour qu'on puisse grandir et surtout pouvoir rayonner sur nos territoires à nous et vivre ensemble.

  • Florence Gault

    Si vous pouviez organiser un dîner avec trois figures emblématiques de l'écologie, vivantes ou décédées, qui inviteriez-vous et quel serait le menu ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je ferais différents choix. Je pense que ça serait un honneur d'avoir monsieur Descola autour de la table. Je pense que c'est vraiment une personne engagée depuis beaucoup d'années sur différents territoires et qui serait vraiment en capacité de pouvoir nous rendre accessible quelque chose d'universel. Je pense que je ferai le choix aussi d'inviter Boris Tavernier, aujourd'hui du coup député qui prône le droit à l'alimentation, du coup sur aussi l'intérêt générationnel. qui est aussi intéressant et puis du coup j'aurais peut-être une figure plus européenne, plus jeune, Greta Thunberg, aussi sur le côté rapport aux femmes qui est aussi important. Et du coup avec ces quatre personnes là parce que je m'inclus dedans, on a cette chance de pouvoir les inviter au FETOU par exemple. Et du coup forcément on serait sur un menu végétarien. Si on prend on va dire l'été, ça serait un plaisir de pouvoir faire découvrir plutôt un plat autour des tomates et des courgettes de saison. Et puis après aussi venir pimper notre menu avec peut-être leurs envies aussi à eux, de faire découvrir aussi d'autres assaisonnements ou d'autres épices qui peuvent nous mettre dans des bons plats.

  • Florence Gault

    Quel est votre péché mignon non écolo dont vous avez du mal à vous passer ?

  • Baptiste Peycelon

    Malheureusement, j'utilise trop la voiture tous les jours. C'est par, j'ai envie de dire, facilité. J'habite certes sur une commune de la métropole de Lyon, mais en tout cas aujourd'hui, ne vivant pas à Lyon, à Intramuros, je trouve que la mobilité, certes, elle est travaillée, mais on peut aussi avoir peur de prendre le vélo. Et je crois que je fais partie de ces gens-là aussi aujourd'hui. Donc c'est aussi à moi de sortir de ma zone de confort et de prendre un peu plus les transports en commun.

  • Florence Gault

    Depuis novembre 2002, avec Audrey Ranchin, nous menons une expérience intitulée « Au creux de mon arbre, l'écho du vivant » . Nous avons fabriqué un arbre cabane dans lequel nous invitons les gens à venir raconter leurs souvenirs de nature. Alors je vais vous demander, à votre tour, un souvenir de nature qui a laissé une trace importante dans votre vie.

  • Baptiste Peycelon

    J'ai deux exemples. Alors pas sur le continent européen, mais sur le continent d'Amérique du Sud. J'ai eu la chance de pouvoir découvrir le canyon de Colca au Pérou, où du coup vraiment l'immensité de la nature face à le ridicule de l'humain, ça fait du bien. C'est en plus un paysage qui est en altitude donc forcément on a un autre rapport au corps, à l'énergie et aussi à soi. Donc ça c'est un vrai souvenir de c'est quoi la nature et comment on arrive à se positionner vis-à-vis de ça. Et puis pareil sur le même continent, j'ai découvert un bout de l'Amazonie. Sur un rapport à l'eau, un rapport à la forêt qui permet aussi de se dire que ensemble ils y arrivent et pourquoi nous on n'y arriverait pas. Donc voilà deux endroits différents, certes un en altitude où on arrive à se régénérer d'une manière à reprendre des forces et quand on revient on va dire sur nos zones de confort et ben on n'oublie pas. Et puis cette forêt d'Amazonie il faut en prendre soin. A l'école on apprend que c'est le poumon de la planète. Moi j'ai eu la chance d'en découvrir une petite partie, je peux le confirmer que c'est incroyable. Et ce qui est vraiment incroyable, je pense qu'il faut finir aussi là dessus, c'est les personnes qui habitent dans cette forêt là, elles ont beaucoup de choses à nous apprendre.

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Cette semaine, Baptiste Peycelon, directeur du Faitout, un tiers-lieu dédié à l'alimentation, à La Mulatière, près de Lyon, se prête au jeu de Minute Papillon !. Entre engagement pour l’alimentation solidaire, inspirations écologiques et anecdotes personnelles, il partage ce qui l’indigne, ses rencontres marquantes, ses souvenirs de nature et ses réflexions sur le lien au vivant.


De la cantine bio et solidaire aux forêts d’Amérique du Sud, Baptiste raconte comment son parcours l’a conduit à faire vivre un lieu où chaque repas, chaque projet et chaque initiative favorisent inclusion, lien social et pratiques durables.


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    Cette semaine, c'est Baptiste Peycelon, le directeur du Faitout, un tiers-lieu dédié à l'alimentation que vous avez pu découvrir dans le reportage de la semaine dernière, qui se prête au jeu des questions de Minute Papillon. Qu'est-ce qui vous indigne ?

  • Baptiste Peycelon

    Les inégalités sociales. Et aujourd'hui, je pense avoir trouvé une place très riche et très pertinente au Faitout. Certes, on est plus focalisé sur le droit à l'alimentation, mais en tout cas, faire vivre l'hospitalité au quotidien, c'est une manière de pouvoir répondre à toutes ces différences là qu'on vit dans la société. Et en tout cas, prôner un accueil inconditionnel, c'est une réponse du grand son.

  • Florence Gault

    Un événement ou une expérience qui a créé un déclic écologique ?

  • Baptiste Peycelon

    Depuis tout petit, j'étais chez les Scouts et Guides de France. Je crois que le rapport à la nature et le rapport au vivant a été un déclic dès tout petit. Au fur et à mesure, des projets que j'ai pu vivre d'une manière associative, d'une manière engagée, m'ont toujours permis de respecter la planète et de la laisser un peu mieux pour les prochaines générations.

  • Florence Gault

    Une rencontre qui vous a marqué ?

  • Baptiste Peycelon

    J'ai eu la chance de rencontrer Stéphane Essel, personne engagée qui a écrit un ouvrage qui s'appelle Indignez-vous. Je pense qu'aujourd'hui, il va falloir vraiment le prendre bras de corps et avancer collectivement pour justement réduire ces inégalités sociales.

  • Florence Gault

    Un livre, un documentaire, un film, un podcast qui vous a influencé ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je choisirais deux thématiques. Un film, Les Invisibles, qui parle d'un collectif de femmes à la rue, tourné sous forme d'une comédie dramatique à la française, certes, mais en tout cas qui montre en lumière le lien social et comment ensemble on peut sortir de situations de galère. Et puis un ouvrage, Bénédicte Bonzy, La France qui a faim, études anthropologiques sur l'aide alimentaire en France et les dérives. Et du coup, sortons de cette zone de confort-là pour travailler ensemble un droit à l'alimentation. C'était aussi des recherches universitaires qui sont accessibles, qui permettent de toucher aussi un plus grand public, des concepts qu'on va étudier à l'école, qui au final sur le terrain on essaye de sortir notre petite baguette magique pour avancer. Donc ça c'est une première chose, ça fait du bien et on prend une petite claque dans la tête. Et puis à l'inverse, forcément les invisibles étant éducateurs spécialisés de formation et ayant travaillé avec ce public, ça fait plaisir, ça fait du bien et on n'oublie pas.

  • Florence Gault

    Si vous étiez un animal en voie de disparition, lequel seriez-vous et pourquoi ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors j'ai choisi un animal, je ne suis pas sûr qu'il soit en voie de disparition, mais en tout cas il n'est plus présent dans nos jardins et dans nos parcs français, c'est simplement les écureuils. Il y a une vingtaine d'années, c'était nos voisins et voisines de nos arbres, aujourd'hui on les cherche et c'est bien triste. Donc essayons collectivement aussi de plus respecter la planète pour que la biodiversité et le vivant puissent revenir aussi sur leur terre à eux.

  • Florence Gault

    Imaginez que vous avez le pouvoir de donner la parole à une plante, laquelle choisiriez-vous et quel serait son message à l'humanité ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je vais choisir le tournesol pour une raison très simple, c'est qu'il rayonne sur une période estivale. Il a besoin d'eau aussi pour pousser. Et donc du coup aujourd'hui c'est peut-être le message que j'ai envie de donner, c'est redonner l'eau pour qu'on puisse grandir et surtout pouvoir rayonner sur nos territoires à nous et vivre ensemble.

  • Florence Gault

    Si vous pouviez organiser un dîner avec trois figures emblématiques de l'écologie, vivantes ou décédées, qui inviteriez-vous et quel serait le menu ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je ferais différents choix. Je pense que ça serait un honneur d'avoir monsieur Descola autour de la table. Je pense que c'est vraiment une personne engagée depuis beaucoup d'années sur différents territoires et qui serait vraiment en capacité de pouvoir nous rendre accessible quelque chose d'universel. Je pense que je ferai le choix aussi d'inviter Boris Tavernier, aujourd'hui du coup député qui prône le droit à l'alimentation, du coup sur aussi l'intérêt générationnel. qui est aussi intéressant et puis du coup j'aurais peut-être une figure plus européenne, plus jeune, Greta Thunberg, aussi sur le côté rapport aux femmes qui est aussi important. Et du coup avec ces quatre personnes là parce que je m'inclus dedans, on a cette chance de pouvoir les inviter au FETOU par exemple. Et du coup forcément on serait sur un menu végétarien. Si on prend on va dire l'été, ça serait un plaisir de pouvoir faire découvrir plutôt un plat autour des tomates et des courgettes de saison. Et puis après aussi venir pimper notre menu avec peut-être leurs envies aussi à eux, de faire découvrir aussi d'autres assaisonnements ou d'autres épices qui peuvent nous mettre dans des bons plats.

  • Florence Gault

    Quel est votre péché mignon non écolo dont vous avez du mal à vous passer ?

  • Baptiste Peycelon

    Malheureusement, j'utilise trop la voiture tous les jours. C'est par, j'ai envie de dire, facilité. J'habite certes sur une commune de la métropole de Lyon, mais en tout cas aujourd'hui, ne vivant pas à Lyon, à Intramuros, je trouve que la mobilité, certes, elle est travaillée, mais on peut aussi avoir peur de prendre le vélo. Et je crois que je fais partie de ces gens-là aussi aujourd'hui. Donc c'est aussi à moi de sortir de ma zone de confort et de prendre un peu plus les transports en commun.

  • Florence Gault

    Depuis novembre 2002, avec Audrey Ranchin, nous menons une expérience intitulée « Au creux de mon arbre, l'écho du vivant » . Nous avons fabriqué un arbre cabane dans lequel nous invitons les gens à venir raconter leurs souvenirs de nature. Alors je vais vous demander, à votre tour, un souvenir de nature qui a laissé une trace importante dans votre vie.

  • Baptiste Peycelon

    J'ai deux exemples. Alors pas sur le continent européen, mais sur le continent d'Amérique du Sud. J'ai eu la chance de pouvoir découvrir le canyon de Colca au Pérou, où du coup vraiment l'immensité de la nature face à le ridicule de l'humain, ça fait du bien. C'est en plus un paysage qui est en altitude donc forcément on a un autre rapport au corps, à l'énergie et aussi à soi. Donc ça c'est un vrai souvenir de c'est quoi la nature et comment on arrive à se positionner vis-à-vis de ça. Et puis pareil sur le même continent, j'ai découvert un bout de l'Amazonie. Sur un rapport à l'eau, un rapport à la forêt qui permet aussi de se dire que ensemble ils y arrivent et pourquoi nous on n'y arriverait pas. Donc voilà deux endroits différents, certes un en altitude où on arrive à se régénérer d'une manière à reprendre des forces et quand on revient on va dire sur nos zones de confort et ben on n'oublie pas. Et puis cette forêt d'Amazonie il faut en prendre soin. A l'école on apprend que c'est le poumon de la planète. Moi j'ai eu la chance d'en découvrir une petite partie, je peux le confirmer que c'est incroyable. Et ce qui est vraiment incroyable, je pense qu'il faut finir aussi là dessus, c'est les personnes qui habitent dans cette forêt là, elles ont beaucoup de choses à nous apprendre.

  • Florence Gault

    Et vous pouvez retrouver En un battement d'aile sur les réseaux sociaux Instagram et LinkedIn ou sur notre site internet www.enunbattementdaile.fr ...

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Cette semaine, Baptiste Peycelon, directeur du Faitout, un tiers-lieu dédié à l'alimentation, à La Mulatière, près de Lyon, se prête au jeu de Minute Papillon !. Entre engagement pour l’alimentation solidaire, inspirations écologiques et anecdotes personnelles, il partage ce qui l’indigne, ses rencontres marquantes, ses souvenirs de nature et ses réflexions sur le lien au vivant.


De la cantine bio et solidaire aux forêts d’Amérique du Sud, Baptiste raconte comment son parcours l’a conduit à faire vivre un lieu où chaque repas, chaque projet et chaque initiative favorisent inclusion, lien social et pratiques durables.


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  • Florence Gault

    Cette semaine, c'est Baptiste Peycelon, le directeur du Faitout, un tiers-lieu dédié à l'alimentation que vous avez pu découvrir dans le reportage de la semaine dernière, qui se prête au jeu des questions de Minute Papillon. Qu'est-ce qui vous indigne ?

  • Baptiste Peycelon

    Les inégalités sociales. Et aujourd'hui, je pense avoir trouvé une place très riche et très pertinente au Faitout. Certes, on est plus focalisé sur le droit à l'alimentation, mais en tout cas, faire vivre l'hospitalité au quotidien, c'est une manière de pouvoir répondre à toutes ces différences là qu'on vit dans la société. Et en tout cas, prôner un accueil inconditionnel, c'est une réponse du grand son.

  • Florence Gault

    Un événement ou une expérience qui a créé un déclic écologique ?

  • Baptiste Peycelon

    Depuis tout petit, j'étais chez les Scouts et Guides de France. Je crois que le rapport à la nature et le rapport au vivant a été un déclic dès tout petit. Au fur et à mesure, des projets que j'ai pu vivre d'une manière associative, d'une manière engagée, m'ont toujours permis de respecter la planète et de la laisser un peu mieux pour les prochaines générations.

  • Florence Gault

    Une rencontre qui vous a marqué ?

  • Baptiste Peycelon

    J'ai eu la chance de rencontrer Stéphane Essel, personne engagée qui a écrit un ouvrage qui s'appelle Indignez-vous. Je pense qu'aujourd'hui, il va falloir vraiment le prendre bras de corps et avancer collectivement pour justement réduire ces inégalités sociales.

  • Florence Gault

    Un livre, un documentaire, un film, un podcast qui vous a influencé ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je choisirais deux thématiques. Un film, Les Invisibles, qui parle d'un collectif de femmes à la rue, tourné sous forme d'une comédie dramatique à la française, certes, mais en tout cas qui montre en lumière le lien social et comment ensemble on peut sortir de situations de galère. Et puis un ouvrage, Bénédicte Bonzy, La France qui a faim, études anthropologiques sur l'aide alimentaire en France et les dérives. Et du coup, sortons de cette zone de confort-là pour travailler ensemble un droit à l'alimentation. C'était aussi des recherches universitaires qui sont accessibles, qui permettent de toucher aussi un plus grand public, des concepts qu'on va étudier à l'école, qui au final sur le terrain on essaye de sortir notre petite baguette magique pour avancer. Donc ça c'est une première chose, ça fait du bien et on prend une petite claque dans la tête. Et puis à l'inverse, forcément les invisibles étant éducateurs spécialisés de formation et ayant travaillé avec ce public, ça fait plaisir, ça fait du bien et on n'oublie pas.

  • Florence Gault

    Si vous étiez un animal en voie de disparition, lequel seriez-vous et pourquoi ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors j'ai choisi un animal, je ne suis pas sûr qu'il soit en voie de disparition, mais en tout cas il n'est plus présent dans nos jardins et dans nos parcs français, c'est simplement les écureuils. Il y a une vingtaine d'années, c'était nos voisins et voisines de nos arbres, aujourd'hui on les cherche et c'est bien triste. Donc essayons collectivement aussi de plus respecter la planète pour que la biodiversité et le vivant puissent revenir aussi sur leur terre à eux.

  • Florence Gault

    Imaginez que vous avez le pouvoir de donner la parole à une plante, laquelle choisiriez-vous et quel serait son message à l'humanité ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je vais choisir le tournesol pour une raison très simple, c'est qu'il rayonne sur une période estivale. Il a besoin d'eau aussi pour pousser. Et donc du coup aujourd'hui c'est peut-être le message que j'ai envie de donner, c'est redonner l'eau pour qu'on puisse grandir et surtout pouvoir rayonner sur nos territoires à nous et vivre ensemble.

  • Florence Gault

    Si vous pouviez organiser un dîner avec trois figures emblématiques de l'écologie, vivantes ou décédées, qui inviteriez-vous et quel serait le menu ?

  • Baptiste Peycelon

    Alors je ferais différents choix. Je pense que ça serait un honneur d'avoir monsieur Descola autour de la table. Je pense que c'est vraiment une personne engagée depuis beaucoup d'années sur différents territoires et qui serait vraiment en capacité de pouvoir nous rendre accessible quelque chose d'universel. Je pense que je ferai le choix aussi d'inviter Boris Tavernier, aujourd'hui du coup député qui prône le droit à l'alimentation, du coup sur aussi l'intérêt générationnel. qui est aussi intéressant et puis du coup j'aurais peut-être une figure plus européenne, plus jeune, Greta Thunberg, aussi sur le côté rapport aux femmes qui est aussi important. Et du coup avec ces quatre personnes là parce que je m'inclus dedans, on a cette chance de pouvoir les inviter au FETOU par exemple. Et du coup forcément on serait sur un menu végétarien. Si on prend on va dire l'été, ça serait un plaisir de pouvoir faire découvrir plutôt un plat autour des tomates et des courgettes de saison. Et puis après aussi venir pimper notre menu avec peut-être leurs envies aussi à eux, de faire découvrir aussi d'autres assaisonnements ou d'autres épices qui peuvent nous mettre dans des bons plats.

  • Florence Gault

    Quel est votre péché mignon non écolo dont vous avez du mal à vous passer ?

  • Baptiste Peycelon

    Malheureusement, j'utilise trop la voiture tous les jours. C'est par, j'ai envie de dire, facilité. J'habite certes sur une commune de la métropole de Lyon, mais en tout cas aujourd'hui, ne vivant pas à Lyon, à Intramuros, je trouve que la mobilité, certes, elle est travaillée, mais on peut aussi avoir peur de prendre le vélo. Et je crois que je fais partie de ces gens-là aussi aujourd'hui. Donc c'est aussi à moi de sortir de ma zone de confort et de prendre un peu plus les transports en commun.

  • Florence Gault

    Depuis novembre 2002, avec Audrey Ranchin, nous menons une expérience intitulée « Au creux de mon arbre, l'écho du vivant » . Nous avons fabriqué un arbre cabane dans lequel nous invitons les gens à venir raconter leurs souvenirs de nature. Alors je vais vous demander, à votre tour, un souvenir de nature qui a laissé une trace importante dans votre vie.

  • Baptiste Peycelon

    J'ai deux exemples. Alors pas sur le continent européen, mais sur le continent d'Amérique du Sud. J'ai eu la chance de pouvoir découvrir le canyon de Colca au Pérou, où du coup vraiment l'immensité de la nature face à le ridicule de l'humain, ça fait du bien. C'est en plus un paysage qui est en altitude donc forcément on a un autre rapport au corps, à l'énergie et aussi à soi. Donc ça c'est un vrai souvenir de c'est quoi la nature et comment on arrive à se positionner vis-à-vis de ça. Et puis pareil sur le même continent, j'ai découvert un bout de l'Amazonie. Sur un rapport à l'eau, un rapport à la forêt qui permet aussi de se dire que ensemble ils y arrivent et pourquoi nous on n'y arriverait pas. Donc voilà deux endroits différents, certes un en altitude où on arrive à se régénérer d'une manière à reprendre des forces et quand on revient on va dire sur nos zones de confort et ben on n'oublie pas. Et puis cette forêt d'Amazonie il faut en prendre soin. A l'école on apprend que c'est le poumon de la planète. Moi j'ai eu la chance d'en découvrir une petite partie, je peux le confirmer que c'est incroyable. Et ce qui est vraiment incroyable, je pense qu'il faut finir aussi là dessus, c'est les personnes qui habitent dans cette forêt là, elles ont beaucoup de choses à nous apprendre.

  • Florence Gault

    Et vous pouvez retrouver En un battement d'aile sur les réseaux sociaux Instagram et LinkedIn ou sur notre site internet www.enunbattementdaile.fr ...

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