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Enfanter librement sans se faire accoucher

45. Douleur de l'accouchement: cadeau ou malédiction?

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39min |13/02/2025
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Description

Découvre comment transformer ta perception de la douleur pendant les contractions. Dans cet épisode, nous explorons le rôle essentiel des sensations qui accompagnent la naissance. De la pyramide OPALEO aux techniques pratiques, tu apprendras à faire de la douleur une alliée plutôt qu'une ennemie dans ton parcours vers la naissance.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je te propose une rencontre toute spéciale pendant laquelle nous allons discuter de la fameuse douleur présente dans la grande majorité des enfantements. Bienvenue dans le podcast de Annie Perère. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour ! Elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leurs désirs. Voici Tatoula Osteo, Annie Perret. Avant de plonger dans notre sujet d'aujourd'hui, je veux te dire que j'ai eu une grande visite il y a à peu près trois semaines. L'influenza s'est présentée dans ma maison et elle m'a offert un cadeau. Une bonne crise d'asthme qui a duré et duré depuis. Alors ça fait maintenant quelques jours que je suis sur les pompes, ça va mieux, mais probablement que tu vas entendre un peu dans le courant de l'épisode que je cherche un peu mon air. Peut-être même que tu vas entendre quelques sifflements ici et là, mais ne t'inquiète pas, tout ça est sur la bonne voix. Donc tout ça pour dire qu'aujourd'hui nous parlons d'un sujet qui me touche particulièrement à... cœur la douleur. C'est vraiment un gros sujet. C'est un sujet qui prend beaucoup de place quand on parle de la naissance et je ne pense pas que la place qu'on lui octroie présentement est une place qui est idéale. Il y a beaucoup de personnes qui veulent la nier, qui vont plutôt parler d'inconfort, qui vont même dire à quel point c'est important de ne pas nommer le mot douleur, ce avec quoi je ne suis pas, mais pas du tout en accord. Il y a d'autres personnes qui vont dire personnes qui aimeraient mieux l'anéantir pour qu'elles ne fassent plus ou en tout cas le moins possible partie de l'expérience. Puis en lien avec ça, j'ai deux anecdotes à te raconter. Pendant une naissance qui a été extraordinaire, dont la maman était extrêmement fière, il y a eu... comme plein de moments, évidemment, de découragement. Il y a eu des moments où elle a exprimé le fait que c'était difficile pour elle et compagnie. Mais en bout de course, elle a vécu un accouchement physiologique et elle était extrêmement contente et fière de l'avoir parcouru ce chemin-là. Donc, on est juste après l'accouchement et puis la gynécologue qui était sur place vérifie s'il y a des points à faire, ce qui n'est pas le cas. Elle donc se lève, s'apprête à quitter la pièce et regarde ma cliente en lui disant « Écoute, si jamais tu décides de vouloir un autre enfant, sache que la péridurale, ça existe. » Bien entendu que ce commentaire-là n'a pas été fait de façon à blesser ou de façon à dire quelque chose de déplacé. Cela étant dit, ça a un peu été l'effet, c'est-à-dire que ma cliente n'a pas trop compris pourquoi elle lui avait donné cette... information-là, puisqu'elle n'avait pas le désir d'avoir de péridurale. Mais bien entendu que pendant l'expérience, pour certains professionnels, ça se retrouve à être quelque chose qui est plus difficile dans la gestion lorsque la mère n'est pas soulagée. Et là, je fais le pont avec une autre expérience que j'ai eue à quelques reprises. Il fut une époque où j'ai donné pendant un certain temps des cours prénataux en CLSC. Et à cet endroit-là, c'était un tout petit milieu en région, pendant la session de cours, on allait sur les lieux à l'hôpital voisin pour pouvoir visiter le département. Et à chaque fois qu'on arrivait à cette rencontre-là, on était souvent jumelés avec la même médecin qui nous accueillait, qui nous expliquait un certain nombre de choses et qui en profitait pour dire à mon groupe... Que, by the way, lorsque les gens prenaient une péridurale, que c'était vraiment beaucoup plus agréable pour eux, puisque les femmes pouvaient discuter et qu'on avait la possibilité de vivre une expérience qui était plus agréable pour tout le monde. Alors, vois-tu comment déjà, quand on parle de douleur de l'accouchement, comment on interprète les événements ? On voudrait que la personne qui est en train de donner naissance soit capable de faire causette, soit capable d'être polie, soit capable d'être... comme on rencontre des gens dans la vie de tous les jours. Alors déjà, c'est sûr que si toi, tu accompagnes les naissances et que c'est ça ton attente, qu'une femme en travail soit polie avec toi, qu'elle jase avec toi, qu'elle te divertisse calmement, c'est sûr que là, la douleur, c'est pas quelque chose qu'on va beaucoup aimer. Alors vois-tu comment au niveau de la culture, on est complètement dévié dans notre façon de voir les choses ? Plutôt que de dire, tiens, l'expérience comporte un certain... Les niveaux de douleur comportent un certain niveau de comportement qui sont instinctifs. On va s'adapter à ça, on va rendre les choses plus faciles pour la personne qui donne naissance. Mais on fait le chemin inverse. On se dit, tiens, qu'est-ce qu'on pourrait lui donner comme médication pour que finalement elle redevienne « normale » et que ça puisse être agréable pour tout le monde. Donc ça, ça fait vraiment partie du problème. C'est-à-dire qu'on s'attend à ce qu'une femme qui donne naissance soit... polie, soit douce, qu'elle se plie aux normes de la société de bienséance. Pourtant, la douleur et le mode instinctif dans lequel on tombe a un rôle qui est très important pendant l'accouchement. C'est dommage parce que justement, parmi les peurs que les femmes ont, oui, elles ont beaucoup peur de la douleur, mais elles ont aussi beaucoup peur de perdre le contrôle. C'est quelque chose que j'entends souvent. Mais cette peur de perdre le contrôle-là est souvent reliée au regard des autres. Et c'est là où nous, les autres, avons un rôle vraiment important à jouer pour pouvoir favoriser le plus possible l'expression de l'instinct. Et ce, même si ça nous rend inconfortable. Parce que oui, bien sûr que lorsque tu es à côté d'une femme qui exprime cette intensité-là à sa pleine puissance, parfois ça rend inconfortable. Ça vient vraiment nous chercher dans nos entrailles. très, très profondément. Cela étant dit, j'ai envie de te dire, gère-toi un peu, parce que ce n'est pas le rôle de la femme qui est en train de donner naissance, de gérer les émotions de ceux et celles qui sont autour d'elle. En tout cas, ça ne devrait pas être le cas. Donc aujourd'hui, dans cet épisode, on va parler ensemble du rôle de la douleur et je vais en profiter pour te présenter un concept original de la méthode Opaleo, qui est la pyramide qui... permet de jongler avec la douleur des contractions. Parce qu'encore aujourd'hui, il y a beaucoup de préjugés en lien avec les outils de gestion de la douleur et il y a aussi beaucoup de mécompréhensions de comment ils s'organisent les uns par rapport aux autres. Déjà, on va commencer par voir à quoi ça sert la douleur de l'accouchement. Parce que si on veut absolument à tout prix l'anéantir, c'est probablement parce qu'à quelque part, on se dit « Hey ! » Ça sert à rien cette affaire-là, ça fait juste nous embêter. Organisons-nous pour la tasser du chemin. Or, cette fameuse douleur-là va vraiment nous permettre de sécréter énormément d'endorphines, comme tu le sais, et c'est grâce à elle qu'on va réussir à entrer en trance. Entrer dans cet univers-là si particulier du moment où je suis en train de donner naissance qui va faire que je vais être un petit peu entre deux mondes. Je vais avoir accès évidemment à... toute ma partie cognitive qui sera là au besoin, mais je vais avoir aussi accès à quelque chose qui est beaucoup plus brut, qui est beaucoup plus instinctif. Et ça, souvent, ça va nous aider pendant le processus puisque ça nous donne accès à un certain nombre d'informations de l'intérieur qui sont vraiment importantes. Évidemment, tout ce chamboulement hormonal, tout ce chamboulement de trans là va aussi nous permettre d'accompagner notre bébé sur ce chemin. Et moi, ça fait vraiment partie de ma grande mission de vie, de sensibiliser les gens au fait que le parcours de la naissance n'est pas facile pour les personnes qui le traversent. Et quand je dis « personne » , je mets un « s » parce que ce n'est pas facile pour la mère, ce n'est pas toujours facile non plus pour le ou la partenaire, mais la personne qu'on oublie souvent dans cette équation-là, c'est le bébé. Parce que je pense qu'on vient tellement d'une... culture qui sous-estime la capacité du bébé à ressentir de la douleur, à ressentir de l'inconfort, à ressentir de la peine, de la peur, finalement à ressentir des émotions, qu'on oublie souvent qu'il est dans l'équation lui aussi. Tellement, si tu savais le nombre de fois où ça m'est arrivé à des accouchements, d'encourager à voir autre le bébé. Imaginons qu'on connaissait par exemple son prénom. Puis je lui disais, OK, Nicolas, courage, on sait que ce n'est pas facile pour toi, bientôt tu vas être dans les bras de papa, de maman et compagnie. Et très souvent, il y avait quelqu'un dans la pièce qui intervenait en disant, non, mais ne vous inquiétez pas, le bébé, il va très, très bien, son rythme cardiaque est parfait. Alors, vois-tu comment on remet encore le bébé sur un mode qui est physiologique, biologique, c'est-à-dire son cœur va, tout va. Alors, bien entendu que si présentement, tu es dans un moment de ta vie qui est extrêmement difficile, que tu as beaucoup de peine, que tu as peur de quelque chose, peut-être que tu t'apprêtes à donner naissance dans les prochains jours et que ça te fait vivre beaucoup d'émotions importantes, bien, si on prend tes signes vitaux, tes signes vitaux vont être dans les normes. Donc, ce n'est pas parce qu'un bébé a un rythme cardiaque qui est excellent pendant l'accouchement, ce qu'on souhaite évidemment, que celui-ci n'éprouve pas présentement de la peur. de l'incompréhension face à tout ce qui est en train de se passer autour de lui, dans tous les changements qui sont très importants et dans les contractions, dans les variations d'oxygène et compagnie. Donc, cette fameuse douleur-là va également me permettre de créer un univers qui va être beaucoup plus intéressant pour mon bébé, entre autres avec ma respiration qui va fluctuer en fonction de « je suis dans une contraction » ou « je suis entre deux contractions » . Toutes les hormones vont permettre au bébé de savoir que nous sommes tous les deux ou toutes les deux dans le même bateau présentement. Donc oui, c'est un peu épeurant, mais qu'au moins, il n'est pas seul dans ce processus-là. Évite les « si j'avais su » en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Évidemment, la douleur va aussi nous mettre à jour de ce qui est en train de se passer. J'ai une de mes amies qui a donné naissance à quatre enfants dans les mêmes âges que les miens. Et c'est la seule personne que je connaisse encore à ce jour qui a un travail dans lequel il n'y a vraiment pas beaucoup de sensations. Elle ne perçoit vraiment pas beaucoup la douleur des contractions pour une raison qu'on ne connaît pas encore. Toujours est-il, si tu savais à quel point à chaque fois ça l'a beaucoup, beaucoup inquiétée. Parce qu'elle m'appelait et elle me disait « Annie, je ne sais pas si je suis en train d'entrer en travail ou pas, je ne sens rien. » Écoute, moi, je n'ai pas été présente pour les trois premières naissances, mais j'ai été là lorsqu'elle a donné naissance à son quatrième, qui était une petite fille. Et effectivement, j'ai été surprise que vraiment quelques minutes avant de donner naissance, elle était complètement chill. On était toutes et tous assis dans le salon en train de jaser et on n'en avait aucune idée de où elle en était dans son travail. Et elle est venue à un moment donné où elle a levé les yeux vers la sage-femme et lui a dit « Ok » . C'est le temps de monter parce qu'elle avait installé tout son stock pour l'accouchement dans sa chambre qui était au deuxième étage. Alors, on a fait comme « ok, ben oui, si tu le dis, c'est certainement vrai » . Donc, on est toutes montées, la sage-femme, l'assistante, puis ses amis qui étaient présentes. Et quand on est arrivées en haut, écoute, elle a lâché un gros sacre. Je n'avais jamais entendu mon amie sacrée, je pense. Elle a lâché un gros sacre, elle s'est installée par terre et pouf ! tête est arrivée. Alors là, peut-être que dans ta tête, tu te dis « Hey, wow ! Accouchement de rêve ! » Bien non, pas accouchement de rêve parce que pendant les semaines qui ont précédé son expérience, elle était toujours en inquiétude que son travail soit bien avancé et qu'elle ne s'en rende pas compte. Alors vois-tu comment la douleur, le changement de progression dans la force des contractions, c'est extraordinaire parce que ça te permet de te mettre à l'abri, ça te... permet d'installer, en tout cas dans une certaine mesure, dépendamment de la vitesse à laquelle ça va, d'installer ton petit coin, de t'installer au niveau de ton mindset et compagnie. Donc, moi, sincèrement, si j'avais à donner naissance à nouveau, je dirais encore et toujours ne touchez pas à ma douleur, j'en ai besoin, c'est mon ami pour être capable d'être informé de ce qui se passe dans mon corps. Évidemment, au fur et à mesure que ça progresse, la douleur va également te renseigner sur les étapes que tu es en train de traverser. Et ça, c'est sous-connu. C'est pour ça que j'ai installé toute une vidéo sur ce sujet-là dans la préparation, dans la méthode au paléo. Ce sont toutes les étapes de sensations que tu vas sentir dans ton corps qui vont te permettre d'identifier la progression. Et ça, c'est quelque chose dont on ne parle pas assez, c'est-à-dire que comme personne qui donne naissance, tu as accès à des informations extraordinaires à l'intérieur de toi auxquelles personne d'autre n'a accès. Alors, si on te coupe de ces informations-là, bien, c'est sûr qu'il n'y a plus personne qui va avoir accès. Donc, ça peut vraiment être embêtant. Cette suite de sensations-là qui arrivent dans ton corps, cette douleur-là qui se transforme, va te permettre de sentir, tiens, on est à cette étape plutôt qu'à celle-là. Tiens, ça a progressé. Je ne te dis pas que ça va... toujours être agréable de sentir ces changements-là. Mais quand on sait que c'est physiologique, que c'est normal et que ça signe une progression, c'est sûr qu'on a tendance à voir les choses de façon beaucoup plus positive. Et c'est là où c'est un problème, parce que la douleur peut être vraiment un tremplin dans ton expérience. Elle peut te permettre de déployer plus de courage, de faire comme « Ouf ! C'est pas facile, je suis dans un tourbillon de fou présentement, mais... » cette sensation-là est différente. Cette sensation-là est nouvelle. Donc, il y a quelque chose qui a évolué et ça, ça fait toute la différence. Parce que plutôt que de tomber dans la peur et de dire « Oh mon Dieu, je sens vraiment quelque chose de complètement fou présentement. Qu'est-ce que c'est que cette histoire-là ? » Je vais plutôt me réjouir de ce changement de sensation-là. Ce qui reste un gros problème, c'est qu'on va souvent focaliser beaucoup sur les outils de gestion de la douleur et on va appeler ça Appeler ça des outils de gestion de la douleur, ce qui est un terme qui n'est vraiment pas idéal pour moi. Et c'est toute notre conception qui est boiteuse dans le sens où on va beaucoup investir sur des outils de gestion de la douleur. Les outils de gestion de la douleur, on va vouloir la gérer, cette fameuse douleur-là, on va pouvoir éventuellement l'anéantir sans vraiment comprendre qu'elle a un rôle et qu'elle peut me soutenir dans tout ce qui est en train de se passer. Et l'autre problématique qu'on a, c'est qu'on comprend mal les outils pour jongler avec la douleur. Si on se connaît déjà, tu sais que le mot « gestion de la douleur » , c'est un mot que je n'aime pas beaucoup. Parce que je trouve qu'on s'éloigne de la physiologie quand on va dans cette direction-là. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je veux te présenter un outil qui est exclusif à Opaleo, qui est la pyramide pour jongler avec la douleur. Cette pyramide a cinq paliers que tu dois imaginer dans ta tête. Si, comme moi, tu es quelqu'un d'extrêmement visuel, je t'invite à venir me rejoindre dans l'atelier « Accoucher avec assurance » . En t'inscrivant, tu vas recevoir un courriel de ma part dans lequel tu vas avoir un dessin que je t'ai fait pour justement illustrer cette fameuse pyramide-là. Et donc, la pyramide de cinq paliers, cinq paliers qui représentent les grandes familles d'outils pour jongler avec la douleur. Et cette pyramide-là est très, très importante. Ça fait de nombreuses années que j'y réfléchis et là, c'est vraiment rendu très clair dans ma tête. C'est-à-dire qu'il faut vraiment que tu vois chacun des paliers comme étant interdépendants les uns par rapport aux autres. Et tous les paliers qui sont dans la fondation vont particulièrement influencer les paliers supérieurs. Donc, il faut vraiment que tu vois notre numéro 1 comme étant le premier palier qui est tout en bas, qui va influencer les quatre paliers supérieurs et ainsi de suite. Bien entendu, il y a des interrelations aussi. entre chacun des paliers, mais c'est vrai que ceux qui sont dans la fondation, qui sont les plus importants à mettre en place, c'est surtout ceux d'en bas. Et tu vas voir, tu vas le découvrir dans les prochaines minutes. On fait tout le contraire présentement dans nos préparations à l'accouchement. Donc, notre premier élément, notre premier palier dans notre fameuse pyramide, ce sera évidemment la position du bébé. C'est-à-dire que c'est l'élément qui va influencer le... plus ta façon de pouvoir accueillir la douleur parce que c'est cet élément-là, en grande partie, qui va déterminer si tu vis un accouchement, un enfantement avec une douleur qui est physiologique ou avec une douleur qui ne l'est pas. Si je te disais que j'ai donné naissance à quatre garçons, dont deux qui étaient particulièrement dodus et que je n'ai jamais eu mal dans mon dos à aucun moment. pendant mes enfantements. J'ai toujours ressenti une douleur qui était absolument, complètement physiologique. Et ce qui est extraordinaire, c'est que nos hormones, notre corps est fait pour pouvoir nous aider à jongler avec cette douleur qui est physio là. Mais à partir du moment où mon bébé est mal placé, à partir du moment où mon bébé prend plus de place dans mon bassin qu'il ne le devrait, Souvent, je vais avoir des douleurs supplémentaires, des douleurs qui vont s'ajouter. Et là, je vais me retrouver à avoir donc une douleur qui est d'intensité, qui est non physiologique. Et ça va devenir beaucoup plus difficile pour moi de jongler avec cette douleur-là qui va se présenter. Ça va souvent aussi allonger la durée de l'expérience également, ce qui va rajouter aussi un autre défi. Alors, vois-tu pourquoi je l'ai mis en premier lieu, en numéro 1 ? parce que comme tu vas le voir dans les prochaines minutes, il va impacter directement tous les autres éléments qui vont continuer à construire notre pyramide pour jongler avec la douleur. Donc, notre deuxième niveau de pyramide, celui qui est juste au-dessus de la position du bébé, ça va être le consentement. Est-ce que tu as envie de vivre cette expérience-là ? Et là, le consentement, on en entend de plus en plus parler en lien avec la sexualité, en lien avec le refus ou l'acceptation des interventions médicales pendant l'accouchement. Mais on ne parle jamais de consentement en lien avec l'expérience globale, en lien avec est-ce que tu veux, est-ce que tu consents à entrer dans cette expérience-là, qui est une expérience qui va probablement être très, très intense. et qui comprend un certain nombre d'inconnus. Et ça, c'est hyper important, parce que tout le monde n'a pas la même vision par rapport à ça. C'est-à-dire que moi, je pourrais, par exemple, te dire, écoute, j'ai vraiment très, très envie d'avoir un bébé, mais j'ai zéro envie de donner naissance. Pour moi, de donner mon consentement à vivre, à traverser ce chemin, c'est extrêmement difficile, voire même impossible pour moi. Vois-tu comment c'est important de se questionner ? As-tu envie de traverser ce chemin ? Est-ce que tu te dis dans ta tête, « Ah, wow ! Là, là, j'ai tellement hâte de vivre cette expérience-là, de ressentir dans mon corps qu'est-ce que ça donne d'être présente pour mon bébé, par exemple, pendant cette trajectoire-là. » Alors, est-ce que c'est oui ou est-ce que c'est non ? Qu'est-ce qui monte pour toi ? Et si c'est oui, quel est ton pourquoi ? Qu'est-ce qui fait que tu as envie de vivre cette expérience-là ? C'est quelque chose dont on parle ensemble dans la première rencontre des masterclass de la méthode au paléo, parce que le pourquoi, c'est super important. Il y aura des moments de découragement probablement dans ton expérience, et c'est là où ton pourquoi va vraiment faire toute la différence, à savoir si tu es capable de revenir dans ton consentement, ou si ce n'est pas vraiment possible pour toi parce que justement, Tu n'as même pas pris le temps de penser à ton pourquoi. Donc, c'est quoi donner mon plein consentement à la veille de vivre un enfantement ? C'est accepter et signer une entente avec la vie dans laquelle j'indique que je vais faire de mon mieux, que je vais dire oui le plus possible à tout ce qui va se passer, que je suis consciente que ça ne sera pas exactement comme je voudrais que ce soit et que j'accepte malgré tout de plonger. Moi, j'ai beaucoup le vertige. Je me souviens quand mes enfants étaient petits, puis qu'on allait prendre une marche dans les environs de notre maison, il y avait une rivière, la rivière du Loup, qui passait à quelques maisons de la mienne. Et quand on allait marcher, souvent, on traversait le pont. C'était pas un pont qui était très, très haut. Mais évidemment, mes quatre petits mousses allaient s'installer sur la barricade et puis se mettaient la face entre deux barreaux, puis se... collait très, très fort à la barrière. Écoute, juste aller regarder faire, j'avais mal au ventre. Je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé de regarder ton enfant qui fait quelque chose puis de vraiment ressentir des sensations dans ton ventre parce que ça te donne peur. Alors, écoute, moi, j'ai vraiment beaucoup le vertige. À chaque fois que j'arrivais pour donner naissance, c'était ça, mon image à moi. J'étais en haut d'une falaise et là, je piétinais en haut de la falaise. Parce que j'avais peur de me lancer dans le vide, parce que j'ai peur des hauteurs. Et là, je décidais, en pleine confiance, en pleine conscience, de dire, OK, là, peur, pas peur, j'y vais. Je saute dans le vide et j'accepte que la vie va m'offrir ce qu'elle va m'offrir et je vais faire de mon mieux. Et c'est vraiment ça, le consentement. Tu peux tout à fait choisir une image qui te parle à toi de façon à pouvoir faire ce Ausha dans le vide mais avec une imagerie qui te convient mieux, par exemple. Maintenant, qu'est-ce que ça veut dire de consentir pendant les contractions, pendant les expériences ? C'est de me mettre molle, molle, molle le plus possible. C'est d'accepter que les contractions vont me traverser et que dans un monde des âges, je vais offrir le moins de résistance possible. C'est-à-dire, c'est vraiment de sentir dans ma main de doula qui accompagne une naissance. La main de la personne que j'accompagne, qui est déposée dans la mienne, et qui, malgré la contraction, reste molle, molle, molle dans ma main, le plus possible, c'est de danser avec la douleur, danser avec la contraction. Ça peut être même de dire oui aux accouchements. J'entends souvent des femmes, elles sont pendant leur contraction, puis là, elles font des « oui » puis elles font des sons, mais dans lesquels elles disent des « oui » . Ou même entre les contractions, oui, je suis d'accord, vas-y bébé, descend, même si ça me fait mal, même si tu sens que ce n'est pas facile pour moi, je consens, j'accepte que tu traverses, que tu me traverses. Et quand je te dis danser avec la contraction, on peut même aller encore plus loin, aller vers elle. Tu es entre deux contractions, tu respires, tu te reposes. Et là, tu sens que la prochaine contraction est en train de s'installer doucement. Elle monte, monte, monte. Mais c'est comme si là, tu as trois choix. Tu as le choix d'essayer de te sauver, de te réduire, de combattre la fameuse contraction qui s'en vient. Bon, bien, on va se le dire, si tu fais ça, ça va être plus douloureux. Je sais que c'est contre-intuitif. Habituellement, quand on a mal, on fait aïe, aïe, aïe. Mais dans l'accouchement, plus tu vas... accepter de te laisser traverser, mieux ce sera. L'autre option, ce serait de faire comme, OK, je me mets molle, molle, molle, je reste là et j'attends que la contraction arrive. Et ma troisième option, c'est, hey, je sens que ma contraction s'en vient, je vais aller vers elle. Je vais aller à sa rencontre. Je vais ouvrir mes bras, vraiment me mettre dans une posture d'ouverture. pour que la contraction puisse venir vraiment à l'intérieur de moi et faire sa magie, aider mon bébé à naître pour qu'on soit enfin réunis sur la même planète Terre. Et là, vois-tu, si on s'amuse à faire un lien avec notre premier palier, qui est la position pour le bébé, c'est sûr que... Pour moi, ça va être beaucoup plus difficile d'être dans un consentement si mon bébé est mal placé et que je me retrouve avec des douleurs supplémentaires au dos, aux hanches, un petit peu partout, voire même entre mes contractions, que je continue à avoir mal parce que mon bébé, par exemple, n'est pas bien fléchi. Puis vois-tu pourquoi j'ai mis la position du bébé avant de te parler de consentement ? Parce que la position va complètement impacter ma... capacité à consentir, à me laisser aller dans l'expérience. Après, on arrive à notre niveau numéro 3, qui sont tous les outils de l'intérieur. Quelle est ma posture intérieure au-delà du consentement ? Par exemple, les sons que je vais faire vont être évidemment des outils de l'intérieur. Ma capacité à lâcher prise, ma confiance dans le processus, confiance en moi, confiance en l'équipe aussi qui m'entoure, confiance que je peux compter sur des gens qui vont être là pour moi et qui vont faire tout leur possible pour faciliter mon expérience. Par exemple, quand je te parlais tantôt des étapes à venir, bien ça aussi, ça fait partie des ressources intérieures, des outils intérieurs que tu peux avoir à ta disposition pour être capable de traverser l'expérience le plus facilement possible. Et ces outils de l'intérieur, ce sont des outils que nous devons pratiquer. Parce que ce n'est pas vrai qu'en général, dans la vie, on a beaucoup d'options, on a beaucoup d'opportunités de le faire. On est dans une société qui est très aseptisée, on est dans une société où on évite le plus possible l'inconfort. Souvent, probablement que tes parents t'ont donné très rapidement du Tylenol ou quelque chose pour pouvoir te soulager. à partir du moment où tu as eu un petit peu mal à quelque part. Donc, on n'a pas beaucoup d'occasion dans la vie, dans notre quotidien, de respirer dans l'inconfort, puis de faire comme, écoute, ça, c'est comme pas super confortable, mais je vais vraiment prendre le temps d'être présente à ce qui se passe pour moi. Parce que pendant l'accouchement, les outils de l'intérieur, c'est vraiment ça. C'est de faire comme, OK, je ressens une contraction, c'est pas cool, c'est pas super agréable. mais je vais quand même rester en état de ressource et je vais quand même rester présente à ce qui est en train de se passer. Et c'est pour ça que je vous invite, dans les rencontres qu'on fait ensemble dans la méthode Opaleo, à beaucoup pratiquer vos outils de l'intérieur, à pratiquer, par exemple, vos positions que vous allez prendre de façon spontanée, votre respiration, bouger le bassin et compagnie, pour que vous puissiez entrer dans cette danse-là le plus rapidement possible au début des contractions. Parce que le défi, c'est qu'au début, en général, bon, il y a des petites exceptions. Ça se peut que toi, t'en fasses partie, que tu as eu deux, trois contractions, puis bang, t'étais au maximum d'intensité. Mais en général, les contractions vont commencer un petit peu plus petites et doucement, elles vont augmenter en intensité. Et ça, c'est une opportunité extraordinaire pour moi. Voilà. d'apprendre à jongler avec la situation, d'apprendre à jongler, d'apprivoiser, d'entrer en contact, de me laisser traverser par ces sensations-là qui viennent et qui s'en vont et qui reviennent et compagnie. Et plus je vais me pratiquer à l'avance, plus ça va être facile d'entrer rapidement dans la danse. Et c'est ça qu'on veut. Parce que si tu attends, attends, attends et que tu restes sur un mode qui est contrôle au départ, parce que tu es capable de le faire puisque les contractions sont toutes... petite va venir un moment donné où ça va devenir de plus en plus intense des outils de gestion du contrôle ne fonctionneront plus et ce sera très difficile pour toi de changer de stratégie d'où l'importance de pratiquer les outils pour jongler avec la douleur de l'intérieur qui est notre troisième niveau pour pouvoir entrer très rapidement dans ce mode là même si Tu pourrais faire autrement au départ parce que les contractions sont beaucoup moins grandes que ce qu'elles vont l'être dans quelques minutes, par exemple. Après, pour notre quatrième niveau, bien là, on va tomber dans tout ce qui est outils pour l'extérieur. Donc, tout ce qui est points de pression, positions qui sont proposées de l'extérieur, les sons, par exemple, qui sont faits par les personnes autour de moi. Et ça, c'est vraiment des choses qui vont être pour moi des bonus. Mais pour que ça puisse fonctionner, j'ai besoin que les niveaux inférieurs soient bien fonctionnels. Imagine que je suis en travail, que mon bébé n'est pas bien placé, donc j'ai des douleurs supplémentaires. Je n'ai jamais entendu parler d'outils intérieurs de ma vie, donc je ne suis pas dans le consentement non plus. Je n'ai pas... eu une capacité de me questionner par rapport à ça, je n'ai pas réalisé que c'était important d'y être et que tout ce que j'attends, c'est que les gens fassent des points de pression, me proposent des positions. C'est sûr que ça va être pas mal plus compliqué parce qu'il y a un moment donné où je ne serai plus en état de ressource et je ne serai plus non plus à l'écoute ou réceptive à ce qu'on va me proposer autour de moi. Et ça, c'est certain que tu as déjà entendu. parler de couples qui partageaient une expérience puis qui disaient, écoute-moi, j'aurais aimé ça aider ma blonde, mais elle ne voulait pas que je la touche. Vrai ou faux ? Est-ce que tu as déjà entendu ça ? Probablement que oui. Alors, quand une femme ne veut pas qu'on la touche pendant un travail, en général, c'est parce qu'il y a un problème dans les niveaux inférieurs dont je viens de te parler. Peut-être qu'elle n'est plus en état de ressource parce que son bébé est mal placé, puis pour elle, c'est intolérable ce qui est en train de se passer. Peut-être qu'elle l'avait pas réaliser qu'il fallait qu'elle travaille sur son consentement, sur son lâcher-prise, elle n'a peut-être pas mis en place ses outils de l'intérieur. Et peut-être que ce sur quoi elle comptait, c'était exclusivement les outils de l'extérieur. Et c'est malheureusement le problème, le piège dans lequel la majorité des gens tombent. Presque 100% des gens qui me contactent pour me dire « Hey Annie, je t'appelle parce que j'aimerais que tu m'aides pour me préparer à l'accouchement. Qu'est-ce qu'on me nomme ? » On me nomme les points de pression et les massages, parfois les positions. Automatiquement, on pense tout de suite aux outils de gestion de la douleur, pour jongler avec la douleur de l'extérieur. Et là, vois-tu comment c'est un piège ? Parce qu'on est déjà rendu à notre quatrième niveau. Ces personnes-là, probablement, ne savent pas qu'il y a des niveaux inférieurs, trois niveaux inférieurs dans la pyramide, qui sont encore plus importants. Parce que si les trois niveaux inférieurs sont présents, puis que les personnes autour de toi sont plus ou moins au courant de ce qu'elles doivent faire, crois-moi que ça va beaucoup moins nuire à ton expérience que s'il n'y a rien des trois premiers niveaux qui sont faits, mais que les gens autour de toi connaissent par exemple très bien les points de pression. Donc vraiment, l'idéal, c'est d'aller chercher des outils le plus possible dans chacun des niveaux pour... optimiser le plus possible ton expérience. Parce qu'on s'entend que ce dont on parle présentement, c'est ça, c'est la qualité de ton expérience. Si ton objectif unique, c'est que ton bébé naisse, peu importe dans quelles conditions, à ce moment-là, tu ne te casseras pas la tête. Tu vas te dire « Écoute, au pire, ça va être les pires 24 heures de ma vie, puis après, je vais avoir mon bébé entre mes bras. » Mais quand les gens viennent vers moi, en général, c'est parce qu'ils ont envie de se payer un triple. Ils font comme « Hey, On n'accouche pas 25 fois dans une vie qu'on aimerait ça que ça soit une expérience qui va être flamboyante, qui va être extraordinaire. Puis c'est sincèrement ce que je te souhaite. Moi, à chaque fois qu'on arrive à un anniversaire d'un de mes garçons, je repense à sa naissance. Je repense à plein de petites anecdotes. D'ailleurs, que je leur radote régulièrement. Ils sont très polis. Ils font semblant à chaque fois qu'ils n'ont jamais entendu l'anecdote que je suis en train de leur raconter pour la... 150e fois. Tout ça pour dire que pour moi, ce sont des souvenirs que je chéris. Ce sont des moments qui ont été ancrés très positivement à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a eu de la douleur ? Oui. Est-ce que j'ai trouvé ça facile à chaque seconde de mon expérience ? Non. Et malgré ça, ça a été des expériences qui ont été positives. Et mon Dieu, je ne voudrais pas que personne m'enlève une fraction de seconde de l'une de ces expériences-là. Et maintenant, si on se demande quel est notre cinquième niveau de la pyramide, il nous manque notre petit pic d'en haut. Notre petit pic d'en haut, c'est tous les outils sur la gestion, sur le contrôle. Et là, on pourrait parler de gestion de la douleur parce que là, ce sont des outils dans lesquels je vais tenter de contrôler l'expérience. Par exemple, en m'imaginant sur une plage. loin de l'expérience qui est en train de se passer, par exemple. Je pourrais partir un audio, par exemple, de quelqu'un qui me parle dans une langue que je comprends pour tenter de me raccrocher à ça, pour tenter de me concentrer sur ce qui est en train de se passer. Je pourrais serrer très, très fort ma main sur la main de quelqu'un d'autre ou sur un peigne ou sur quelque chose dans lequel je vais être le plus rigide possible, mais dans le sens où j'ai un objectif. où je veux contrôler ce qui est en train de se passer. C'est souvent la gestion par le contrôle, un outil que les gens voient positivement quand ils ne comprennent pas la physiologie de l'accouchement. Parce que là, on s'entend qu'en allant dans cette direction-là, je combats ce qui est en train de se passer. Je combats les contractions, je combats l'ouverture qui veut se créer à l'intérieur de moi. Moi, je me resserre autour de ce... processus-là qui est en marche. Donc, on est loin d'être dans une situation qui est idéale, mais ça peut faire partie des outils que je mets en place, soit parce que je n'ai rien d'autre, ou soit parce que la façon dont c'est en train de se présenter, c'est tellement intense que je ne ressens pas d'autre possibilité que celle d'être dans le plus possible, dans une tentative de contrôler ce qui est en train de se passer. Donc nos cinq niveaux qui constituent notre fameuse pyramide de la méthode Opaleo pour jongler avec la douleur. On a la position du bébé qui est vraiment la base, le consentement, les outils de l'intérieur, les outils de l'extérieur et enfin tout ce qui est du domaine de tenter de contrôler l'expérience. Si tu as envie d'en entendre parler davantage, évidemment que je t'invite à nous rejoindre dans la méthode Opaleo. Merci. Il y a des masterclass qui débutent régulièrement, masterclass que j'anime en direct avec toi. Il y a évidemment la possibilité d'avoir accès à toutes les rediffusions. La méthode au paléo, c'est une préparation à l'accouchement qui est extrêmement complète. Tu as un module sur la position du bébé, un module sur le champ prénatal. Tu as une préparation virtuelle pour t'aider à visualiser le processus et à approfondir chacune des connaissances qui sont très, très importantes. Tu as même un filet de sécurité en lien, par exemple, avec les interventions médicales. Évidemment, tu as toujours accès à moi. Tu peux me poser des questions, entre autres dans les rencontres en direct, mais également dans la communauté qui est exclusive aux familles au Paléo. Tu peux également me rejoindre dans l'atelier gratuit « Accoucher avec assurance » . C'est une masterclass qui est offerte en mode gratuit et qui a lieu régulièrement. pas l'atelier des super pouvoirs de ton bébé, qui est un atelier qui est vraiment focalisé sur les premiers mois de vie de ton bébé, dans lequel on parle de plein d'astuces en lien, par exemple, avec le sommeil, la plagiocéphalie, les activités motrices, les réflexes archaïques et compagnie. C'est vraiment un atelier à ne pas manquer. Si tu veux avoir accès à tous mes ateliers gratuits, tu peux aller dans la description de l'épisode. pour pouvoir avoir le lien sur lequel tu peux cliquer. Ça m'a fait plaisir de passer ce moment avec toi pour parler de la douleur. J'aimerais t'entendre. J'aimerais que tu me fasses un petit coucou pour me dire qu'est-ce que tu as pensé de cet épisode. N'hésite pas d'ailleurs à le partager. C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire, puisque ça va m'aider à faire connaître le podcast Enfanté librement, sans se faire accoucher. On était totalement dans le thème aujourd'hui. Je te souhaite une magnifique journée, une magnifique semaine et je te retrouve très, très bientôt pour le prochain épisode.

Description

Découvre comment transformer ta perception de la douleur pendant les contractions. Dans cet épisode, nous explorons le rôle essentiel des sensations qui accompagnent la naissance. De la pyramide OPALEO aux techniques pratiques, tu apprendras à faire de la douleur une alliée plutôt qu'une ennemie dans ton parcours vers la naissance.

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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je te propose une rencontre toute spéciale pendant laquelle nous allons discuter de la fameuse douleur présente dans la grande majorité des enfantements. Bienvenue dans le podcast de Annie Perère. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour ! Elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leurs désirs. Voici Tatoula Osteo, Annie Perret. Avant de plonger dans notre sujet d'aujourd'hui, je veux te dire que j'ai eu une grande visite il y a à peu près trois semaines. L'influenza s'est présentée dans ma maison et elle m'a offert un cadeau. Une bonne crise d'asthme qui a duré et duré depuis. Alors ça fait maintenant quelques jours que je suis sur les pompes, ça va mieux, mais probablement que tu vas entendre un peu dans le courant de l'épisode que je cherche un peu mon air. Peut-être même que tu vas entendre quelques sifflements ici et là, mais ne t'inquiète pas, tout ça est sur la bonne voix. Donc tout ça pour dire qu'aujourd'hui nous parlons d'un sujet qui me touche particulièrement à... cœur la douleur. C'est vraiment un gros sujet. C'est un sujet qui prend beaucoup de place quand on parle de la naissance et je ne pense pas que la place qu'on lui octroie présentement est une place qui est idéale. Il y a beaucoup de personnes qui veulent la nier, qui vont plutôt parler d'inconfort, qui vont même dire à quel point c'est important de ne pas nommer le mot douleur, ce avec quoi je ne suis pas, mais pas du tout en accord. Il y a d'autres personnes qui vont dire personnes qui aimeraient mieux l'anéantir pour qu'elles ne fassent plus ou en tout cas le moins possible partie de l'expérience. Puis en lien avec ça, j'ai deux anecdotes à te raconter. Pendant une naissance qui a été extraordinaire, dont la maman était extrêmement fière, il y a eu... comme plein de moments, évidemment, de découragement. Il y a eu des moments où elle a exprimé le fait que c'était difficile pour elle et compagnie. Mais en bout de course, elle a vécu un accouchement physiologique et elle était extrêmement contente et fière de l'avoir parcouru ce chemin-là. Donc, on est juste après l'accouchement et puis la gynécologue qui était sur place vérifie s'il y a des points à faire, ce qui n'est pas le cas. Elle donc se lève, s'apprête à quitter la pièce et regarde ma cliente en lui disant « Écoute, si jamais tu décides de vouloir un autre enfant, sache que la péridurale, ça existe. » Bien entendu que ce commentaire-là n'a pas été fait de façon à blesser ou de façon à dire quelque chose de déplacé. Cela étant dit, ça a un peu été l'effet, c'est-à-dire que ma cliente n'a pas trop compris pourquoi elle lui avait donné cette... information-là, puisqu'elle n'avait pas le désir d'avoir de péridurale. Mais bien entendu que pendant l'expérience, pour certains professionnels, ça se retrouve à être quelque chose qui est plus difficile dans la gestion lorsque la mère n'est pas soulagée. Et là, je fais le pont avec une autre expérience que j'ai eue à quelques reprises. Il fut une époque où j'ai donné pendant un certain temps des cours prénataux en CLSC. Et à cet endroit-là, c'était un tout petit milieu en région, pendant la session de cours, on allait sur les lieux à l'hôpital voisin pour pouvoir visiter le département. Et à chaque fois qu'on arrivait à cette rencontre-là, on était souvent jumelés avec la même médecin qui nous accueillait, qui nous expliquait un certain nombre de choses et qui en profitait pour dire à mon groupe... Que, by the way, lorsque les gens prenaient une péridurale, que c'était vraiment beaucoup plus agréable pour eux, puisque les femmes pouvaient discuter et qu'on avait la possibilité de vivre une expérience qui était plus agréable pour tout le monde. Alors, vois-tu comment déjà, quand on parle de douleur de l'accouchement, comment on interprète les événements ? On voudrait que la personne qui est en train de donner naissance soit capable de faire causette, soit capable d'être polie, soit capable d'être... comme on rencontre des gens dans la vie de tous les jours. Alors déjà, c'est sûr que si toi, tu accompagnes les naissances et que c'est ça ton attente, qu'une femme en travail soit polie avec toi, qu'elle jase avec toi, qu'elle te divertisse calmement, c'est sûr que là, la douleur, c'est pas quelque chose qu'on va beaucoup aimer. Alors vois-tu comment au niveau de la culture, on est complètement dévié dans notre façon de voir les choses ? Plutôt que de dire, tiens, l'expérience comporte un certain... Les niveaux de douleur comportent un certain niveau de comportement qui sont instinctifs. On va s'adapter à ça, on va rendre les choses plus faciles pour la personne qui donne naissance. Mais on fait le chemin inverse. On se dit, tiens, qu'est-ce qu'on pourrait lui donner comme médication pour que finalement elle redevienne « normale » et que ça puisse être agréable pour tout le monde. Donc ça, ça fait vraiment partie du problème. C'est-à-dire qu'on s'attend à ce qu'une femme qui donne naissance soit... polie, soit douce, qu'elle se plie aux normes de la société de bienséance. Pourtant, la douleur et le mode instinctif dans lequel on tombe a un rôle qui est très important pendant l'accouchement. C'est dommage parce que justement, parmi les peurs que les femmes ont, oui, elles ont beaucoup peur de la douleur, mais elles ont aussi beaucoup peur de perdre le contrôle. C'est quelque chose que j'entends souvent. Mais cette peur de perdre le contrôle-là est souvent reliée au regard des autres. Et c'est là où nous, les autres, avons un rôle vraiment important à jouer pour pouvoir favoriser le plus possible l'expression de l'instinct. Et ce, même si ça nous rend inconfortable. Parce que oui, bien sûr que lorsque tu es à côté d'une femme qui exprime cette intensité-là à sa pleine puissance, parfois ça rend inconfortable. Ça vient vraiment nous chercher dans nos entrailles. très, très profondément. Cela étant dit, j'ai envie de te dire, gère-toi un peu, parce que ce n'est pas le rôle de la femme qui est en train de donner naissance, de gérer les émotions de ceux et celles qui sont autour d'elle. En tout cas, ça ne devrait pas être le cas. Donc aujourd'hui, dans cet épisode, on va parler ensemble du rôle de la douleur et je vais en profiter pour te présenter un concept original de la méthode Opaleo, qui est la pyramide qui... permet de jongler avec la douleur des contractions. Parce qu'encore aujourd'hui, il y a beaucoup de préjugés en lien avec les outils de gestion de la douleur et il y a aussi beaucoup de mécompréhensions de comment ils s'organisent les uns par rapport aux autres. Déjà, on va commencer par voir à quoi ça sert la douleur de l'accouchement. Parce que si on veut absolument à tout prix l'anéantir, c'est probablement parce qu'à quelque part, on se dit « Hey ! » Ça sert à rien cette affaire-là, ça fait juste nous embêter. Organisons-nous pour la tasser du chemin. Or, cette fameuse douleur-là va vraiment nous permettre de sécréter énormément d'endorphines, comme tu le sais, et c'est grâce à elle qu'on va réussir à entrer en trance. Entrer dans cet univers-là si particulier du moment où je suis en train de donner naissance qui va faire que je vais être un petit peu entre deux mondes. Je vais avoir accès évidemment à... toute ma partie cognitive qui sera là au besoin, mais je vais avoir aussi accès à quelque chose qui est beaucoup plus brut, qui est beaucoup plus instinctif. Et ça, souvent, ça va nous aider pendant le processus puisque ça nous donne accès à un certain nombre d'informations de l'intérieur qui sont vraiment importantes. Évidemment, tout ce chamboulement hormonal, tout ce chamboulement de trans là va aussi nous permettre d'accompagner notre bébé sur ce chemin. Et moi, ça fait vraiment partie de ma grande mission de vie, de sensibiliser les gens au fait que le parcours de la naissance n'est pas facile pour les personnes qui le traversent. Et quand je dis « personne » , je mets un « s » parce que ce n'est pas facile pour la mère, ce n'est pas toujours facile non plus pour le ou la partenaire, mais la personne qu'on oublie souvent dans cette équation-là, c'est le bébé. Parce que je pense qu'on vient tellement d'une... culture qui sous-estime la capacité du bébé à ressentir de la douleur, à ressentir de l'inconfort, à ressentir de la peine, de la peur, finalement à ressentir des émotions, qu'on oublie souvent qu'il est dans l'équation lui aussi. Tellement, si tu savais le nombre de fois où ça m'est arrivé à des accouchements, d'encourager à voir autre le bébé. Imaginons qu'on connaissait par exemple son prénom. Puis je lui disais, OK, Nicolas, courage, on sait que ce n'est pas facile pour toi, bientôt tu vas être dans les bras de papa, de maman et compagnie. Et très souvent, il y avait quelqu'un dans la pièce qui intervenait en disant, non, mais ne vous inquiétez pas, le bébé, il va très, très bien, son rythme cardiaque est parfait. Alors, vois-tu comment on remet encore le bébé sur un mode qui est physiologique, biologique, c'est-à-dire son cœur va, tout va. Alors, bien entendu que si présentement, tu es dans un moment de ta vie qui est extrêmement difficile, que tu as beaucoup de peine, que tu as peur de quelque chose, peut-être que tu t'apprêtes à donner naissance dans les prochains jours et que ça te fait vivre beaucoup d'émotions importantes, bien, si on prend tes signes vitaux, tes signes vitaux vont être dans les normes. Donc, ce n'est pas parce qu'un bébé a un rythme cardiaque qui est excellent pendant l'accouchement, ce qu'on souhaite évidemment, que celui-ci n'éprouve pas présentement de la peur. de l'incompréhension face à tout ce qui est en train de se passer autour de lui, dans tous les changements qui sont très importants et dans les contractions, dans les variations d'oxygène et compagnie. Donc, cette fameuse douleur-là va également me permettre de créer un univers qui va être beaucoup plus intéressant pour mon bébé, entre autres avec ma respiration qui va fluctuer en fonction de « je suis dans une contraction » ou « je suis entre deux contractions » . Toutes les hormones vont permettre au bébé de savoir que nous sommes tous les deux ou toutes les deux dans le même bateau présentement. Donc oui, c'est un peu épeurant, mais qu'au moins, il n'est pas seul dans ce processus-là. Évite les « si j'avais su » en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Évidemment, la douleur va aussi nous mettre à jour de ce qui est en train de se passer. J'ai une de mes amies qui a donné naissance à quatre enfants dans les mêmes âges que les miens. Et c'est la seule personne que je connaisse encore à ce jour qui a un travail dans lequel il n'y a vraiment pas beaucoup de sensations. Elle ne perçoit vraiment pas beaucoup la douleur des contractions pour une raison qu'on ne connaît pas encore. Toujours est-il, si tu savais à quel point à chaque fois ça l'a beaucoup, beaucoup inquiétée. Parce qu'elle m'appelait et elle me disait « Annie, je ne sais pas si je suis en train d'entrer en travail ou pas, je ne sens rien. » Écoute, moi, je n'ai pas été présente pour les trois premières naissances, mais j'ai été là lorsqu'elle a donné naissance à son quatrième, qui était une petite fille. Et effectivement, j'ai été surprise que vraiment quelques minutes avant de donner naissance, elle était complètement chill. On était toutes et tous assis dans le salon en train de jaser et on n'en avait aucune idée de où elle en était dans son travail. Et elle est venue à un moment donné où elle a levé les yeux vers la sage-femme et lui a dit « Ok » . C'est le temps de monter parce qu'elle avait installé tout son stock pour l'accouchement dans sa chambre qui était au deuxième étage. Alors, on a fait comme « ok, ben oui, si tu le dis, c'est certainement vrai » . Donc, on est toutes montées, la sage-femme, l'assistante, puis ses amis qui étaient présentes. Et quand on est arrivées en haut, écoute, elle a lâché un gros sacre. Je n'avais jamais entendu mon amie sacrée, je pense. Elle a lâché un gros sacre, elle s'est installée par terre et pouf ! tête est arrivée. Alors là, peut-être que dans ta tête, tu te dis « Hey, wow ! Accouchement de rêve ! » Bien non, pas accouchement de rêve parce que pendant les semaines qui ont précédé son expérience, elle était toujours en inquiétude que son travail soit bien avancé et qu'elle ne s'en rende pas compte. Alors vois-tu comment la douleur, le changement de progression dans la force des contractions, c'est extraordinaire parce que ça te permet de te mettre à l'abri, ça te... permet d'installer, en tout cas dans une certaine mesure, dépendamment de la vitesse à laquelle ça va, d'installer ton petit coin, de t'installer au niveau de ton mindset et compagnie. Donc, moi, sincèrement, si j'avais à donner naissance à nouveau, je dirais encore et toujours ne touchez pas à ma douleur, j'en ai besoin, c'est mon ami pour être capable d'être informé de ce qui se passe dans mon corps. Évidemment, au fur et à mesure que ça progresse, la douleur va également te renseigner sur les étapes que tu es en train de traverser. Et ça, c'est sous-connu. C'est pour ça que j'ai installé toute une vidéo sur ce sujet-là dans la préparation, dans la méthode au paléo. Ce sont toutes les étapes de sensations que tu vas sentir dans ton corps qui vont te permettre d'identifier la progression. Et ça, c'est quelque chose dont on ne parle pas assez, c'est-à-dire que comme personne qui donne naissance, tu as accès à des informations extraordinaires à l'intérieur de toi auxquelles personne d'autre n'a accès. Alors, si on te coupe de ces informations-là, bien, c'est sûr qu'il n'y a plus personne qui va avoir accès. Donc, ça peut vraiment être embêtant. Cette suite de sensations-là qui arrivent dans ton corps, cette douleur-là qui se transforme, va te permettre de sentir, tiens, on est à cette étape plutôt qu'à celle-là. Tiens, ça a progressé. Je ne te dis pas que ça va... toujours être agréable de sentir ces changements-là. Mais quand on sait que c'est physiologique, que c'est normal et que ça signe une progression, c'est sûr qu'on a tendance à voir les choses de façon beaucoup plus positive. Et c'est là où c'est un problème, parce que la douleur peut être vraiment un tremplin dans ton expérience. Elle peut te permettre de déployer plus de courage, de faire comme « Ouf ! C'est pas facile, je suis dans un tourbillon de fou présentement, mais... » cette sensation-là est différente. Cette sensation-là est nouvelle. Donc, il y a quelque chose qui a évolué et ça, ça fait toute la différence. Parce que plutôt que de tomber dans la peur et de dire « Oh mon Dieu, je sens vraiment quelque chose de complètement fou présentement. Qu'est-ce que c'est que cette histoire-là ? » Je vais plutôt me réjouir de ce changement de sensation-là. Ce qui reste un gros problème, c'est qu'on va souvent focaliser beaucoup sur les outils de gestion de la douleur et on va appeler ça Appeler ça des outils de gestion de la douleur, ce qui est un terme qui n'est vraiment pas idéal pour moi. Et c'est toute notre conception qui est boiteuse dans le sens où on va beaucoup investir sur des outils de gestion de la douleur. Les outils de gestion de la douleur, on va vouloir la gérer, cette fameuse douleur-là, on va pouvoir éventuellement l'anéantir sans vraiment comprendre qu'elle a un rôle et qu'elle peut me soutenir dans tout ce qui est en train de se passer. Et l'autre problématique qu'on a, c'est qu'on comprend mal les outils pour jongler avec la douleur. Si on se connaît déjà, tu sais que le mot « gestion de la douleur » , c'est un mot que je n'aime pas beaucoup. Parce que je trouve qu'on s'éloigne de la physiologie quand on va dans cette direction-là. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je veux te présenter un outil qui est exclusif à Opaleo, qui est la pyramide pour jongler avec la douleur. Cette pyramide a cinq paliers que tu dois imaginer dans ta tête. Si, comme moi, tu es quelqu'un d'extrêmement visuel, je t'invite à venir me rejoindre dans l'atelier « Accoucher avec assurance » . En t'inscrivant, tu vas recevoir un courriel de ma part dans lequel tu vas avoir un dessin que je t'ai fait pour justement illustrer cette fameuse pyramide-là. Et donc, la pyramide de cinq paliers, cinq paliers qui représentent les grandes familles d'outils pour jongler avec la douleur. Et cette pyramide-là est très, très importante. Ça fait de nombreuses années que j'y réfléchis et là, c'est vraiment rendu très clair dans ma tête. C'est-à-dire qu'il faut vraiment que tu vois chacun des paliers comme étant interdépendants les uns par rapport aux autres. Et tous les paliers qui sont dans la fondation vont particulièrement influencer les paliers supérieurs. Donc, il faut vraiment que tu vois notre numéro 1 comme étant le premier palier qui est tout en bas, qui va influencer les quatre paliers supérieurs et ainsi de suite. Bien entendu, il y a des interrelations aussi. entre chacun des paliers, mais c'est vrai que ceux qui sont dans la fondation, qui sont les plus importants à mettre en place, c'est surtout ceux d'en bas. Et tu vas voir, tu vas le découvrir dans les prochaines minutes. On fait tout le contraire présentement dans nos préparations à l'accouchement. Donc, notre premier élément, notre premier palier dans notre fameuse pyramide, ce sera évidemment la position du bébé. C'est-à-dire que c'est l'élément qui va influencer le... plus ta façon de pouvoir accueillir la douleur parce que c'est cet élément-là, en grande partie, qui va déterminer si tu vis un accouchement, un enfantement avec une douleur qui est physiologique ou avec une douleur qui ne l'est pas. Si je te disais que j'ai donné naissance à quatre garçons, dont deux qui étaient particulièrement dodus et que je n'ai jamais eu mal dans mon dos à aucun moment. pendant mes enfantements. J'ai toujours ressenti une douleur qui était absolument, complètement physiologique. Et ce qui est extraordinaire, c'est que nos hormones, notre corps est fait pour pouvoir nous aider à jongler avec cette douleur qui est physio là. Mais à partir du moment où mon bébé est mal placé, à partir du moment où mon bébé prend plus de place dans mon bassin qu'il ne le devrait, Souvent, je vais avoir des douleurs supplémentaires, des douleurs qui vont s'ajouter. Et là, je vais me retrouver à avoir donc une douleur qui est d'intensité, qui est non physiologique. Et ça va devenir beaucoup plus difficile pour moi de jongler avec cette douleur-là qui va se présenter. Ça va souvent aussi allonger la durée de l'expérience également, ce qui va rajouter aussi un autre défi. Alors, vois-tu pourquoi je l'ai mis en premier lieu, en numéro 1 ? parce que comme tu vas le voir dans les prochaines minutes, il va impacter directement tous les autres éléments qui vont continuer à construire notre pyramide pour jongler avec la douleur. Donc, notre deuxième niveau de pyramide, celui qui est juste au-dessus de la position du bébé, ça va être le consentement. Est-ce que tu as envie de vivre cette expérience-là ? Et là, le consentement, on en entend de plus en plus parler en lien avec la sexualité, en lien avec le refus ou l'acceptation des interventions médicales pendant l'accouchement. Mais on ne parle jamais de consentement en lien avec l'expérience globale, en lien avec est-ce que tu veux, est-ce que tu consents à entrer dans cette expérience-là, qui est une expérience qui va probablement être très, très intense. et qui comprend un certain nombre d'inconnus. Et ça, c'est hyper important, parce que tout le monde n'a pas la même vision par rapport à ça. C'est-à-dire que moi, je pourrais, par exemple, te dire, écoute, j'ai vraiment très, très envie d'avoir un bébé, mais j'ai zéro envie de donner naissance. Pour moi, de donner mon consentement à vivre, à traverser ce chemin, c'est extrêmement difficile, voire même impossible pour moi. Vois-tu comment c'est important de se questionner ? As-tu envie de traverser ce chemin ? Est-ce que tu te dis dans ta tête, « Ah, wow ! Là, là, j'ai tellement hâte de vivre cette expérience-là, de ressentir dans mon corps qu'est-ce que ça donne d'être présente pour mon bébé, par exemple, pendant cette trajectoire-là. » Alors, est-ce que c'est oui ou est-ce que c'est non ? Qu'est-ce qui monte pour toi ? Et si c'est oui, quel est ton pourquoi ? Qu'est-ce qui fait que tu as envie de vivre cette expérience-là ? C'est quelque chose dont on parle ensemble dans la première rencontre des masterclass de la méthode au paléo, parce que le pourquoi, c'est super important. Il y aura des moments de découragement probablement dans ton expérience, et c'est là où ton pourquoi va vraiment faire toute la différence, à savoir si tu es capable de revenir dans ton consentement, ou si ce n'est pas vraiment possible pour toi parce que justement, Tu n'as même pas pris le temps de penser à ton pourquoi. Donc, c'est quoi donner mon plein consentement à la veille de vivre un enfantement ? C'est accepter et signer une entente avec la vie dans laquelle j'indique que je vais faire de mon mieux, que je vais dire oui le plus possible à tout ce qui va se passer, que je suis consciente que ça ne sera pas exactement comme je voudrais que ce soit et que j'accepte malgré tout de plonger. Moi, j'ai beaucoup le vertige. Je me souviens quand mes enfants étaient petits, puis qu'on allait prendre une marche dans les environs de notre maison, il y avait une rivière, la rivière du Loup, qui passait à quelques maisons de la mienne. Et quand on allait marcher, souvent, on traversait le pont. C'était pas un pont qui était très, très haut. Mais évidemment, mes quatre petits mousses allaient s'installer sur la barricade et puis se mettaient la face entre deux barreaux, puis se... collait très, très fort à la barrière. Écoute, juste aller regarder faire, j'avais mal au ventre. Je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé de regarder ton enfant qui fait quelque chose puis de vraiment ressentir des sensations dans ton ventre parce que ça te donne peur. Alors, écoute, moi, j'ai vraiment beaucoup le vertige. À chaque fois que j'arrivais pour donner naissance, c'était ça, mon image à moi. J'étais en haut d'une falaise et là, je piétinais en haut de la falaise. Parce que j'avais peur de me lancer dans le vide, parce que j'ai peur des hauteurs. Et là, je décidais, en pleine confiance, en pleine conscience, de dire, OK, là, peur, pas peur, j'y vais. Je saute dans le vide et j'accepte que la vie va m'offrir ce qu'elle va m'offrir et je vais faire de mon mieux. Et c'est vraiment ça, le consentement. Tu peux tout à fait choisir une image qui te parle à toi de façon à pouvoir faire ce Ausha dans le vide mais avec une imagerie qui te convient mieux, par exemple. Maintenant, qu'est-ce que ça veut dire de consentir pendant les contractions, pendant les expériences ? C'est de me mettre molle, molle, molle le plus possible. C'est d'accepter que les contractions vont me traverser et que dans un monde des âges, je vais offrir le moins de résistance possible. C'est-à-dire, c'est vraiment de sentir dans ma main de doula qui accompagne une naissance. La main de la personne que j'accompagne, qui est déposée dans la mienne, et qui, malgré la contraction, reste molle, molle, molle dans ma main, le plus possible, c'est de danser avec la douleur, danser avec la contraction. Ça peut être même de dire oui aux accouchements. J'entends souvent des femmes, elles sont pendant leur contraction, puis là, elles font des « oui » puis elles font des sons, mais dans lesquels elles disent des « oui » . Ou même entre les contractions, oui, je suis d'accord, vas-y bébé, descend, même si ça me fait mal, même si tu sens que ce n'est pas facile pour moi, je consens, j'accepte que tu traverses, que tu me traverses. Et quand je te dis danser avec la contraction, on peut même aller encore plus loin, aller vers elle. Tu es entre deux contractions, tu respires, tu te reposes. Et là, tu sens que la prochaine contraction est en train de s'installer doucement. Elle monte, monte, monte. Mais c'est comme si là, tu as trois choix. Tu as le choix d'essayer de te sauver, de te réduire, de combattre la fameuse contraction qui s'en vient. Bon, bien, on va se le dire, si tu fais ça, ça va être plus douloureux. Je sais que c'est contre-intuitif. Habituellement, quand on a mal, on fait aïe, aïe, aïe. Mais dans l'accouchement, plus tu vas... accepter de te laisser traverser, mieux ce sera. L'autre option, ce serait de faire comme, OK, je me mets molle, molle, molle, je reste là et j'attends que la contraction arrive. Et ma troisième option, c'est, hey, je sens que ma contraction s'en vient, je vais aller vers elle. Je vais aller à sa rencontre. Je vais ouvrir mes bras, vraiment me mettre dans une posture d'ouverture. pour que la contraction puisse venir vraiment à l'intérieur de moi et faire sa magie, aider mon bébé à naître pour qu'on soit enfin réunis sur la même planète Terre. Et là, vois-tu, si on s'amuse à faire un lien avec notre premier palier, qui est la position pour le bébé, c'est sûr que... Pour moi, ça va être beaucoup plus difficile d'être dans un consentement si mon bébé est mal placé et que je me retrouve avec des douleurs supplémentaires au dos, aux hanches, un petit peu partout, voire même entre mes contractions, que je continue à avoir mal parce que mon bébé, par exemple, n'est pas bien fléchi. Puis vois-tu pourquoi j'ai mis la position du bébé avant de te parler de consentement ? Parce que la position va complètement impacter ma... capacité à consentir, à me laisser aller dans l'expérience. Après, on arrive à notre niveau numéro 3, qui sont tous les outils de l'intérieur. Quelle est ma posture intérieure au-delà du consentement ? Par exemple, les sons que je vais faire vont être évidemment des outils de l'intérieur. Ma capacité à lâcher prise, ma confiance dans le processus, confiance en moi, confiance en l'équipe aussi qui m'entoure, confiance que je peux compter sur des gens qui vont être là pour moi et qui vont faire tout leur possible pour faciliter mon expérience. Par exemple, quand je te parlais tantôt des étapes à venir, bien ça aussi, ça fait partie des ressources intérieures, des outils intérieurs que tu peux avoir à ta disposition pour être capable de traverser l'expérience le plus facilement possible. Et ces outils de l'intérieur, ce sont des outils que nous devons pratiquer. Parce que ce n'est pas vrai qu'en général, dans la vie, on a beaucoup d'options, on a beaucoup d'opportunités de le faire. On est dans une société qui est très aseptisée, on est dans une société où on évite le plus possible l'inconfort. Souvent, probablement que tes parents t'ont donné très rapidement du Tylenol ou quelque chose pour pouvoir te soulager. à partir du moment où tu as eu un petit peu mal à quelque part. Donc, on n'a pas beaucoup d'occasion dans la vie, dans notre quotidien, de respirer dans l'inconfort, puis de faire comme, écoute, ça, c'est comme pas super confortable, mais je vais vraiment prendre le temps d'être présente à ce qui se passe pour moi. Parce que pendant l'accouchement, les outils de l'intérieur, c'est vraiment ça. C'est de faire comme, OK, je ressens une contraction, c'est pas cool, c'est pas super agréable. mais je vais quand même rester en état de ressource et je vais quand même rester présente à ce qui est en train de se passer. Et c'est pour ça que je vous invite, dans les rencontres qu'on fait ensemble dans la méthode Opaleo, à beaucoup pratiquer vos outils de l'intérieur, à pratiquer, par exemple, vos positions que vous allez prendre de façon spontanée, votre respiration, bouger le bassin et compagnie, pour que vous puissiez entrer dans cette danse-là le plus rapidement possible au début des contractions. Parce que le défi, c'est qu'au début, en général, bon, il y a des petites exceptions. Ça se peut que toi, t'en fasses partie, que tu as eu deux, trois contractions, puis bang, t'étais au maximum d'intensité. Mais en général, les contractions vont commencer un petit peu plus petites et doucement, elles vont augmenter en intensité. Et ça, c'est une opportunité extraordinaire pour moi. Voilà. d'apprendre à jongler avec la situation, d'apprendre à jongler, d'apprivoiser, d'entrer en contact, de me laisser traverser par ces sensations-là qui viennent et qui s'en vont et qui reviennent et compagnie. Et plus je vais me pratiquer à l'avance, plus ça va être facile d'entrer rapidement dans la danse. Et c'est ça qu'on veut. Parce que si tu attends, attends, attends et que tu restes sur un mode qui est contrôle au départ, parce que tu es capable de le faire puisque les contractions sont toutes... petite va venir un moment donné où ça va devenir de plus en plus intense des outils de gestion du contrôle ne fonctionneront plus et ce sera très difficile pour toi de changer de stratégie d'où l'importance de pratiquer les outils pour jongler avec la douleur de l'intérieur qui est notre troisième niveau pour pouvoir entrer très rapidement dans ce mode là même si Tu pourrais faire autrement au départ parce que les contractions sont beaucoup moins grandes que ce qu'elles vont l'être dans quelques minutes, par exemple. Après, pour notre quatrième niveau, bien là, on va tomber dans tout ce qui est outils pour l'extérieur. Donc, tout ce qui est points de pression, positions qui sont proposées de l'extérieur, les sons, par exemple, qui sont faits par les personnes autour de moi. Et ça, c'est vraiment des choses qui vont être pour moi des bonus. Mais pour que ça puisse fonctionner, j'ai besoin que les niveaux inférieurs soient bien fonctionnels. Imagine que je suis en travail, que mon bébé n'est pas bien placé, donc j'ai des douleurs supplémentaires. Je n'ai jamais entendu parler d'outils intérieurs de ma vie, donc je ne suis pas dans le consentement non plus. Je n'ai pas... eu une capacité de me questionner par rapport à ça, je n'ai pas réalisé que c'était important d'y être et que tout ce que j'attends, c'est que les gens fassent des points de pression, me proposent des positions. C'est sûr que ça va être pas mal plus compliqué parce qu'il y a un moment donné où je ne serai plus en état de ressource et je ne serai plus non plus à l'écoute ou réceptive à ce qu'on va me proposer autour de moi. Et ça, c'est certain que tu as déjà entendu. parler de couples qui partageaient une expérience puis qui disaient, écoute-moi, j'aurais aimé ça aider ma blonde, mais elle ne voulait pas que je la touche. Vrai ou faux ? Est-ce que tu as déjà entendu ça ? Probablement que oui. Alors, quand une femme ne veut pas qu'on la touche pendant un travail, en général, c'est parce qu'il y a un problème dans les niveaux inférieurs dont je viens de te parler. Peut-être qu'elle n'est plus en état de ressource parce que son bébé est mal placé, puis pour elle, c'est intolérable ce qui est en train de se passer. Peut-être qu'elle l'avait pas réaliser qu'il fallait qu'elle travaille sur son consentement, sur son lâcher-prise, elle n'a peut-être pas mis en place ses outils de l'intérieur. Et peut-être que ce sur quoi elle comptait, c'était exclusivement les outils de l'extérieur. Et c'est malheureusement le problème, le piège dans lequel la majorité des gens tombent. Presque 100% des gens qui me contactent pour me dire « Hey Annie, je t'appelle parce que j'aimerais que tu m'aides pour me préparer à l'accouchement. Qu'est-ce qu'on me nomme ? » On me nomme les points de pression et les massages, parfois les positions. Automatiquement, on pense tout de suite aux outils de gestion de la douleur, pour jongler avec la douleur de l'extérieur. Et là, vois-tu comment c'est un piège ? Parce qu'on est déjà rendu à notre quatrième niveau. Ces personnes-là, probablement, ne savent pas qu'il y a des niveaux inférieurs, trois niveaux inférieurs dans la pyramide, qui sont encore plus importants. Parce que si les trois niveaux inférieurs sont présents, puis que les personnes autour de toi sont plus ou moins au courant de ce qu'elles doivent faire, crois-moi que ça va beaucoup moins nuire à ton expérience que s'il n'y a rien des trois premiers niveaux qui sont faits, mais que les gens autour de toi connaissent par exemple très bien les points de pression. Donc vraiment, l'idéal, c'est d'aller chercher des outils le plus possible dans chacun des niveaux pour... optimiser le plus possible ton expérience. Parce qu'on s'entend que ce dont on parle présentement, c'est ça, c'est la qualité de ton expérience. Si ton objectif unique, c'est que ton bébé naisse, peu importe dans quelles conditions, à ce moment-là, tu ne te casseras pas la tête. Tu vas te dire « Écoute, au pire, ça va être les pires 24 heures de ma vie, puis après, je vais avoir mon bébé entre mes bras. » Mais quand les gens viennent vers moi, en général, c'est parce qu'ils ont envie de se payer un triple. Ils font comme « Hey, On n'accouche pas 25 fois dans une vie qu'on aimerait ça que ça soit une expérience qui va être flamboyante, qui va être extraordinaire. Puis c'est sincèrement ce que je te souhaite. Moi, à chaque fois qu'on arrive à un anniversaire d'un de mes garçons, je repense à sa naissance. Je repense à plein de petites anecdotes. D'ailleurs, que je leur radote régulièrement. Ils sont très polis. Ils font semblant à chaque fois qu'ils n'ont jamais entendu l'anecdote que je suis en train de leur raconter pour la... 150e fois. Tout ça pour dire que pour moi, ce sont des souvenirs que je chéris. Ce sont des moments qui ont été ancrés très positivement à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a eu de la douleur ? Oui. Est-ce que j'ai trouvé ça facile à chaque seconde de mon expérience ? Non. Et malgré ça, ça a été des expériences qui ont été positives. Et mon Dieu, je ne voudrais pas que personne m'enlève une fraction de seconde de l'une de ces expériences-là. Et maintenant, si on se demande quel est notre cinquième niveau de la pyramide, il nous manque notre petit pic d'en haut. Notre petit pic d'en haut, c'est tous les outils sur la gestion, sur le contrôle. Et là, on pourrait parler de gestion de la douleur parce que là, ce sont des outils dans lesquels je vais tenter de contrôler l'expérience. Par exemple, en m'imaginant sur une plage. loin de l'expérience qui est en train de se passer, par exemple. Je pourrais partir un audio, par exemple, de quelqu'un qui me parle dans une langue que je comprends pour tenter de me raccrocher à ça, pour tenter de me concentrer sur ce qui est en train de se passer. Je pourrais serrer très, très fort ma main sur la main de quelqu'un d'autre ou sur un peigne ou sur quelque chose dans lequel je vais être le plus rigide possible, mais dans le sens où j'ai un objectif. où je veux contrôler ce qui est en train de se passer. C'est souvent la gestion par le contrôle, un outil que les gens voient positivement quand ils ne comprennent pas la physiologie de l'accouchement. Parce que là, on s'entend qu'en allant dans cette direction-là, je combats ce qui est en train de se passer. Je combats les contractions, je combats l'ouverture qui veut se créer à l'intérieur de moi. Moi, je me resserre autour de ce... processus-là qui est en marche. Donc, on est loin d'être dans une situation qui est idéale, mais ça peut faire partie des outils que je mets en place, soit parce que je n'ai rien d'autre, ou soit parce que la façon dont c'est en train de se présenter, c'est tellement intense que je ne ressens pas d'autre possibilité que celle d'être dans le plus possible, dans une tentative de contrôler ce qui est en train de se passer. Donc nos cinq niveaux qui constituent notre fameuse pyramide de la méthode Opaleo pour jongler avec la douleur. On a la position du bébé qui est vraiment la base, le consentement, les outils de l'intérieur, les outils de l'extérieur et enfin tout ce qui est du domaine de tenter de contrôler l'expérience. Si tu as envie d'en entendre parler davantage, évidemment que je t'invite à nous rejoindre dans la méthode Opaleo. Merci. Il y a des masterclass qui débutent régulièrement, masterclass que j'anime en direct avec toi. Il y a évidemment la possibilité d'avoir accès à toutes les rediffusions. La méthode au paléo, c'est une préparation à l'accouchement qui est extrêmement complète. Tu as un module sur la position du bébé, un module sur le champ prénatal. Tu as une préparation virtuelle pour t'aider à visualiser le processus et à approfondir chacune des connaissances qui sont très, très importantes. Tu as même un filet de sécurité en lien, par exemple, avec les interventions médicales. Évidemment, tu as toujours accès à moi. Tu peux me poser des questions, entre autres dans les rencontres en direct, mais également dans la communauté qui est exclusive aux familles au Paléo. Tu peux également me rejoindre dans l'atelier gratuit « Accoucher avec assurance » . C'est une masterclass qui est offerte en mode gratuit et qui a lieu régulièrement. pas l'atelier des super pouvoirs de ton bébé, qui est un atelier qui est vraiment focalisé sur les premiers mois de vie de ton bébé, dans lequel on parle de plein d'astuces en lien, par exemple, avec le sommeil, la plagiocéphalie, les activités motrices, les réflexes archaïques et compagnie. C'est vraiment un atelier à ne pas manquer. Si tu veux avoir accès à tous mes ateliers gratuits, tu peux aller dans la description de l'épisode. pour pouvoir avoir le lien sur lequel tu peux cliquer. Ça m'a fait plaisir de passer ce moment avec toi pour parler de la douleur. J'aimerais t'entendre. J'aimerais que tu me fasses un petit coucou pour me dire qu'est-ce que tu as pensé de cet épisode. N'hésite pas d'ailleurs à le partager. C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire, puisque ça va m'aider à faire connaître le podcast Enfanté librement, sans se faire accoucher. On était totalement dans le thème aujourd'hui. Je te souhaite une magnifique journée, une magnifique semaine et je te retrouve très, très bientôt pour le prochain épisode.

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Description

Découvre comment transformer ta perception de la douleur pendant les contractions. Dans cet épisode, nous explorons le rôle essentiel des sensations qui accompagnent la naissance. De la pyramide OPALEO aux techniques pratiques, tu apprendras à faire de la douleur une alliée plutôt qu'une ennemie dans ton parcours vers la naissance.

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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je te propose une rencontre toute spéciale pendant laquelle nous allons discuter de la fameuse douleur présente dans la grande majorité des enfantements. Bienvenue dans le podcast de Annie Perère. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour ! Elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leurs désirs. Voici Tatoula Osteo, Annie Perret. Avant de plonger dans notre sujet d'aujourd'hui, je veux te dire que j'ai eu une grande visite il y a à peu près trois semaines. L'influenza s'est présentée dans ma maison et elle m'a offert un cadeau. Une bonne crise d'asthme qui a duré et duré depuis. Alors ça fait maintenant quelques jours que je suis sur les pompes, ça va mieux, mais probablement que tu vas entendre un peu dans le courant de l'épisode que je cherche un peu mon air. Peut-être même que tu vas entendre quelques sifflements ici et là, mais ne t'inquiète pas, tout ça est sur la bonne voix. Donc tout ça pour dire qu'aujourd'hui nous parlons d'un sujet qui me touche particulièrement à... cœur la douleur. C'est vraiment un gros sujet. C'est un sujet qui prend beaucoup de place quand on parle de la naissance et je ne pense pas que la place qu'on lui octroie présentement est une place qui est idéale. Il y a beaucoup de personnes qui veulent la nier, qui vont plutôt parler d'inconfort, qui vont même dire à quel point c'est important de ne pas nommer le mot douleur, ce avec quoi je ne suis pas, mais pas du tout en accord. Il y a d'autres personnes qui vont dire personnes qui aimeraient mieux l'anéantir pour qu'elles ne fassent plus ou en tout cas le moins possible partie de l'expérience. Puis en lien avec ça, j'ai deux anecdotes à te raconter. Pendant une naissance qui a été extraordinaire, dont la maman était extrêmement fière, il y a eu... comme plein de moments, évidemment, de découragement. Il y a eu des moments où elle a exprimé le fait que c'était difficile pour elle et compagnie. Mais en bout de course, elle a vécu un accouchement physiologique et elle était extrêmement contente et fière de l'avoir parcouru ce chemin-là. Donc, on est juste après l'accouchement et puis la gynécologue qui était sur place vérifie s'il y a des points à faire, ce qui n'est pas le cas. Elle donc se lève, s'apprête à quitter la pièce et regarde ma cliente en lui disant « Écoute, si jamais tu décides de vouloir un autre enfant, sache que la péridurale, ça existe. » Bien entendu que ce commentaire-là n'a pas été fait de façon à blesser ou de façon à dire quelque chose de déplacé. Cela étant dit, ça a un peu été l'effet, c'est-à-dire que ma cliente n'a pas trop compris pourquoi elle lui avait donné cette... information-là, puisqu'elle n'avait pas le désir d'avoir de péridurale. Mais bien entendu que pendant l'expérience, pour certains professionnels, ça se retrouve à être quelque chose qui est plus difficile dans la gestion lorsque la mère n'est pas soulagée. Et là, je fais le pont avec une autre expérience que j'ai eue à quelques reprises. Il fut une époque où j'ai donné pendant un certain temps des cours prénataux en CLSC. Et à cet endroit-là, c'était un tout petit milieu en région, pendant la session de cours, on allait sur les lieux à l'hôpital voisin pour pouvoir visiter le département. Et à chaque fois qu'on arrivait à cette rencontre-là, on était souvent jumelés avec la même médecin qui nous accueillait, qui nous expliquait un certain nombre de choses et qui en profitait pour dire à mon groupe... Que, by the way, lorsque les gens prenaient une péridurale, que c'était vraiment beaucoup plus agréable pour eux, puisque les femmes pouvaient discuter et qu'on avait la possibilité de vivre une expérience qui était plus agréable pour tout le monde. Alors, vois-tu comment déjà, quand on parle de douleur de l'accouchement, comment on interprète les événements ? On voudrait que la personne qui est en train de donner naissance soit capable de faire causette, soit capable d'être polie, soit capable d'être... comme on rencontre des gens dans la vie de tous les jours. Alors déjà, c'est sûr que si toi, tu accompagnes les naissances et que c'est ça ton attente, qu'une femme en travail soit polie avec toi, qu'elle jase avec toi, qu'elle te divertisse calmement, c'est sûr que là, la douleur, c'est pas quelque chose qu'on va beaucoup aimer. Alors vois-tu comment au niveau de la culture, on est complètement dévié dans notre façon de voir les choses ? Plutôt que de dire, tiens, l'expérience comporte un certain... Les niveaux de douleur comportent un certain niveau de comportement qui sont instinctifs. On va s'adapter à ça, on va rendre les choses plus faciles pour la personne qui donne naissance. Mais on fait le chemin inverse. On se dit, tiens, qu'est-ce qu'on pourrait lui donner comme médication pour que finalement elle redevienne « normale » et que ça puisse être agréable pour tout le monde. Donc ça, ça fait vraiment partie du problème. C'est-à-dire qu'on s'attend à ce qu'une femme qui donne naissance soit... polie, soit douce, qu'elle se plie aux normes de la société de bienséance. Pourtant, la douleur et le mode instinctif dans lequel on tombe a un rôle qui est très important pendant l'accouchement. C'est dommage parce que justement, parmi les peurs que les femmes ont, oui, elles ont beaucoup peur de la douleur, mais elles ont aussi beaucoup peur de perdre le contrôle. C'est quelque chose que j'entends souvent. Mais cette peur de perdre le contrôle-là est souvent reliée au regard des autres. Et c'est là où nous, les autres, avons un rôle vraiment important à jouer pour pouvoir favoriser le plus possible l'expression de l'instinct. Et ce, même si ça nous rend inconfortable. Parce que oui, bien sûr que lorsque tu es à côté d'une femme qui exprime cette intensité-là à sa pleine puissance, parfois ça rend inconfortable. Ça vient vraiment nous chercher dans nos entrailles. très, très profondément. Cela étant dit, j'ai envie de te dire, gère-toi un peu, parce que ce n'est pas le rôle de la femme qui est en train de donner naissance, de gérer les émotions de ceux et celles qui sont autour d'elle. En tout cas, ça ne devrait pas être le cas. Donc aujourd'hui, dans cet épisode, on va parler ensemble du rôle de la douleur et je vais en profiter pour te présenter un concept original de la méthode Opaleo, qui est la pyramide qui... permet de jongler avec la douleur des contractions. Parce qu'encore aujourd'hui, il y a beaucoup de préjugés en lien avec les outils de gestion de la douleur et il y a aussi beaucoup de mécompréhensions de comment ils s'organisent les uns par rapport aux autres. Déjà, on va commencer par voir à quoi ça sert la douleur de l'accouchement. Parce que si on veut absolument à tout prix l'anéantir, c'est probablement parce qu'à quelque part, on se dit « Hey ! » Ça sert à rien cette affaire-là, ça fait juste nous embêter. Organisons-nous pour la tasser du chemin. Or, cette fameuse douleur-là va vraiment nous permettre de sécréter énormément d'endorphines, comme tu le sais, et c'est grâce à elle qu'on va réussir à entrer en trance. Entrer dans cet univers-là si particulier du moment où je suis en train de donner naissance qui va faire que je vais être un petit peu entre deux mondes. Je vais avoir accès évidemment à... toute ma partie cognitive qui sera là au besoin, mais je vais avoir aussi accès à quelque chose qui est beaucoup plus brut, qui est beaucoup plus instinctif. Et ça, souvent, ça va nous aider pendant le processus puisque ça nous donne accès à un certain nombre d'informations de l'intérieur qui sont vraiment importantes. Évidemment, tout ce chamboulement hormonal, tout ce chamboulement de trans là va aussi nous permettre d'accompagner notre bébé sur ce chemin. Et moi, ça fait vraiment partie de ma grande mission de vie, de sensibiliser les gens au fait que le parcours de la naissance n'est pas facile pour les personnes qui le traversent. Et quand je dis « personne » , je mets un « s » parce que ce n'est pas facile pour la mère, ce n'est pas toujours facile non plus pour le ou la partenaire, mais la personne qu'on oublie souvent dans cette équation-là, c'est le bébé. Parce que je pense qu'on vient tellement d'une... culture qui sous-estime la capacité du bébé à ressentir de la douleur, à ressentir de l'inconfort, à ressentir de la peine, de la peur, finalement à ressentir des émotions, qu'on oublie souvent qu'il est dans l'équation lui aussi. Tellement, si tu savais le nombre de fois où ça m'est arrivé à des accouchements, d'encourager à voir autre le bébé. Imaginons qu'on connaissait par exemple son prénom. Puis je lui disais, OK, Nicolas, courage, on sait que ce n'est pas facile pour toi, bientôt tu vas être dans les bras de papa, de maman et compagnie. Et très souvent, il y avait quelqu'un dans la pièce qui intervenait en disant, non, mais ne vous inquiétez pas, le bébé, il va très, très bien, son rythme cardiaque est parfait. Alors, vois-tu comment on remet encore le bébé sur un mode qui est physiologique, biologique, c'est-à-dire son cœur va, tout va. Alors, bien entendu que si présentement, tu es dans un moment de ta vie qui est extrêmement difficile, que tu as beaucoup de peine, que tu as peur de quelque chose, peut-être que tu t'apprêtes à donner naissance dans les prochains jours et que ça te fait vivre beaucoup d'émotions importantes, bien, si on prend tes signes vitaux, tes signes vitaux vont être dans les normes. Donc, ce n'est pas parce qu'un bébé a un rythme cardiaque qui est excellent pendant l'accouchement, ce qu'on souhaite évidemment, que celui-ci n'éprouve pas présentement de la peur. de l'incompréhension face à tout ce qui est en train de se passer autour de lui, dans tous les changements qui sont très importants et dans les contractions, dans les variations d'oxygène et compagnie. Donc, cette fameuse douleur-là va également me permettre de créer un univers qui va être beaucoup plus intéressant pour mon bébé, entre autres avec ma respiration qui va fluctuer en fonction de « je suis dans une contraction » ou « je suis entre deux contractions » . Toutes les hormones vont permettre au bébé de savoir que nous sommes tous les deux ou toutes les deux dans le même bateau présentement. Donc oui, c'est un peu épeurant, mais qu'au moins, il n'est pas seul dans ce processus-là. Évite les « si j'avais su » en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Évidemment, la douleur va aussi nous mettre à jour de ce qui est en train de se passer. J'ai une de mes amies qui a donné naissance à quatre enfants dans les mêmes âges que les miens. Et c'est la seule personne que je connaisse encore à ce jour qui a un travail dans lequel il n'y a vraiment pas beaucoup de sensations. Elle ne perçoit vraiment pas beaucoup la douleur des contractions pour une raison qu'on ne connaît pas encore. Toujours est-il, si tu savais à quel point à chaque fois ça l'a beaucoup, beaucoup inquiétée. Parce qu'elle m'appelait et elle me disait « Annie, je ne sais pas si je suis en train d'entrer en travail ou pas, je ne sens rien. » Écoute, moi, je n'ai pas été présente pour les trois premières naissances, mais j'ai été là lorsqu'elle a donné naissance à son quatrième, qui était une petite fille. Et effectivement, j'ai été surprise que vraiment quelques minutes avant de donner naissance, elle était complètement chill. On était toutes et tous assis dans le salon en train de jaser et on n'en avait aucune idée de où elle en était dans son travail. Et elle est venue à un moment donné où elle a levé les yeux vers la sage-femme et lui a dit « Ok » . C'est le temps de monter parce qu'elle avait installé tout son stock pour l'accouchement dans sa chambre qui était au deuxième étage. Alors, on a fait comme « ok, ben oui, si tu le dis, c'est certainement vrai » . Donc, on est toutes montées, la sage-femme, l'assistante, puis ses amis qui étaient présentes. Et quand on est arrivées en haut, écoute, elle a lâché un gros sacre. Je n'avais jamais entendu mon amie sacrée, je pense. Elle a lâché un gros sacre, elle s'est installée par terre et pouf ! tête est arrivée. Alors là, peut-être que dans ta tête, tu te dis « Hey, wow ! Accouchement de rêve ! » Bien non, pas accouchement de rêve parce que pendant les semaines qui ont précédé son expérience, elle était toujours en inquiétude que son travail soit bien avancé et qu'elle ne s'en rende pas compte. Alors vois-tu comment la douleur, le changement de progression dans la force des contractions, c'est extraordinaire parce que ça te permet de te mettre à l'abri, ça te... permet d'installer, en tout cas dans une certaine mesure, dépendamment de la vitesse à laquelle ça va, d'installer ton petit coin, de t'installer au niveau de ton mindset et compagnie. Donc, moi, sincèrement, si j'avais à donner naissance à nouveau, je dirais encore et toujours ne touchez pas à ma douleur, j'en ai besoin, c'est mon ami pour être capable d'être informé de ce qui se passe dans mon corps. Évidemment, au fur et à mesure que ça progresse, la douleur va également te renseigner sur les étapes que tu es en train de traverser. Et ça, c'est sous-connu. C'est pour ça que j'ai installé toute une vidéo sur ce sujet-là dans la préparation, dans la méthode au paléo. Ce sont toutes les étapes de sensations que tu vas sentir dans ton corps qui vont te permettre d'identifier la progression. Et ça, c'est quelque chose dont on ne parle pas assez, c'est-à-dire que comme personne qui donne naissance, tu as accès à des informations extraordinaires à l'intérieur de toi auxquelles personne d'autre n'a accès. Alors, si on te coupe de ces informations-là, bien, c'est sûr qu'il n'y a plus personne qui va avoir accès. Donc, ça peut vraiment être embêtant. Cette suite de sensations-là qui arrivent dans ton corps, cette douleur-là qui se transforme, va te permettre de sentir, tiens, on est à cette étape plutôt qu'à celle-là. Tiens, ça a progressé. Je ne te dis pas que ça va... toujours être agréable de sentir ces changements-là. Mais quand on sait que c'est physiologique, que c'est normal et que ça signe une progression, c'est sûr qu'on a tendance à voir les choses de façon beaucoup plus positive. Et c'est là où c'est un problème, parce que la douleur peut être vraiment un tremplin dans ton expérience. Elle peut te permettre de déployer plus de courage, de faire comme « Ouf ! C'est pas facile, je suis dans un tourbillon de fou présentement, mais... » cette sensation-là est différente. Cette sensation-là est nouvelle. Donc, il y a quelque chose qui a évolué et ça, ça fait toute la différence. Parce que plutôt que de tomber dans la peur et de dire « Oh mon Dieu, je sens vraiment quelque chose de complètement fou présentement. Qu'est-ce que c'est que cette histoire-là ? » Je vais plutôt me réjouir de ce changement de sensation-là. Ce qui reste un gros problème, c'est qu'on va souvent focaliser beaucoup sur les outils de gestion de la douleur et on va appeler ça Appeler ça des outils de gestion de la douleur, ce qui est un terme qui n'est vraiment pas idéal pour moi. Et c'est toute notre conception qui est boiteuse dans le sens où on va beaucoup investir sur des outils de gestion de la douleur. Les outils de gestion de la douleur, on va vouloir la gérer, cette fameuse douleur-là, on va pouvoir éventuellement l'anéantir sans vraiment comprendre qu'elle a un rôle et qu'elle peut me soutenir dans tout ce qui est en train de se passer. Et l'autre problématique qu'on a, c'est qu'on comprend mal les outils pour jongler avec la douleur. Si on se connaît déjà, tu sais que le mot « gestion de la douleur » , c'est un mot que je n'aime pas beaucoup. Parce que je trouve qu'on s'éloigne de la physiologie quand on va dans cette direction-là. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je veux te présenter un outil qui est exclusif à Opaleo, qui est la pyramide pour jongler avec la douleur. Cette pyramide a cinq paliers que tu dois imaginer dans ta tête. Si, comme moi, tu es quelqu'un d'extrêmement visuel, je t'invite à venir me rejoindre dans l'atelier « Accoucher avec assurance » . En t'inscrivant, tu vas recevoir un courriel de ma part dans lequel tu vas avoir un dessin que je t'ai fait pour justement illustrer cette fameuse pyramide-là. Et donc, la pyramide de cinq paliers, cinq paliers qui représentent les grandes familles d'outils pour jongler avec la douleur. Et cette pyramide-là est très, très importante. Ça fait de nombreuses années que j'y réfléchis et là, c'est vraiment rendu très clair dans ma tête. C'est-à-dire qu'il faut vraiment que tu vois chacun des paliers comme étant interdépendants les uns par rapport aux autres. Et tous les paliers qui sont dans la fondation vont particulièrement influencer les paliers supérieurs. Donc, il faut vraiment que tu vois notre numéro 1 comme étant le premier palier qui est tout en bas, qui va influencer les quatre paliers supérieurs et ainsi de suite. Bien entendu, il y a des interrelations aussi. entre chacun des paliers, mais c'est vrai que ceux qui sont dans la fondation, qui sont les plus importants à mettre en place, c'est surtout ceux d'en bas. Et tu vas voir, tu vas le découvrir dans les prochaines minutes. On fait tout le contraire présentement dans nos préparations à l'accouchement. Donc, notre premier élément, notre premier palier dans notre fameuse pyramide, ce sera évidemment la position du bébé. C'est-à-dire que c'est l'élément qui va influencer le... plus ta façon de pouvoir accueillir la douleur parce que c'est cet élément-là, en grande partie, qui va déterminer si tu vis un accouchement, un enfantement avec une douleur qui est physiologique ou avec une douleur qui ne l'est pas. Si je te disais que j'ai donné naissance à quatre garçons, dont deux qui étaient particulièrement dodus et que je n'ai jamais eu mal dans mon dos à aucun moment. pendant mes enfantements. J'ai toujours ressenti une douleur qui était absolument, complètement physiologique. Et ce qui est extraordinaire, c'est que nos hormones, notre corps est fait pour pouvoir nous aider à jongler avec cette douleur qui est physio là. Mais à partir du moment où mon bébé est mal placé, à partir du moment où mon bébé prend plus de place dans mon bassin qu'il ne le devrait, Souvent, je vais avoir des douleurs supplémentaires, des douleurs qui vont s'ajouter. Et là, je vais me retrouver à avoir donc une douleur qui est d'intensité, qui est non physiologique. Et ça va devenir beaucoup plus difficile pour moi de jongler avec cette douleur-là qui va se présenter. Ça va souvent aussi allonger la durée de l'expérience également, ce qui va rajouter aussi un autre défi. Alors, vois-tu pourquoi je l'ai mis en premier lieu, en numéro 1 ? parce que comme tu vas le voir dans les prochaines minutes, il va impacter directement tous les autres éléments qui vont continuer à construire notre pyramide pour jongler avec la douleur. Donc, notre deuxième niveau de pyramide, celui qui est juste au-dessus de la position du bébé, ça va être le consentement. Est-ce que tu as envie de vivre cette expérience-là ? Et là, le consentement, on en entend de plus en plus parler en lien avec la sexualité, en lien avec le refus ou l'acceptation des interventions médicales pendant l'accouchement. Mais on ne parle jamais de consentement en lien avec l'expérience globale, en lien avec est-ce que tu veux, est-ce que tu consents à entrer dans cette expérience-là, qui est une expérience qui va probablement être très, très intense. et qui comprend un certain nombre d'inconnus. Et ça, c'est hyper important, parce que tout le monde n'a pas la même vision par rapport à ça. C'est-à-dire que moi, je pourrais, par exemple, te dire, écoute, j'ai vraiment très, très envie d'avoir un bébé, mais j'ai zéro envie de donner naissance. Pour moi, de donner mon consentement à vivre, à traverser ce chemin, c'est extrêmement difficile, voire même impossible pour moi. Vois-tu comment c'est important de se questionner ? As-tu envie de traverser ce chemin ? Est-ce que tu te dis dans ta tête, « Ah, wow ! Là, là, j'ai tellement hâte de vivre cette expérience-là, de ressentir dans mon corps qu'est-ce que ça donne d'être présente pour mon bébé, par exemple, pendant cette trajectoire-là. » Alors, est-ce que c'est oui ou est-ce que c'est non ? Qu'est-ce qui monte pour toi ? Et si c'est oui, quel est ton pourquoi ? Qu'est-ce qui fait que tu as envie de vivre cette expérience-là ? C'est quelque chose dont on parle ensemble dans la première rencontre des masterclass de la méthode au paléo, parce que le pourquoi, c'est super important. Il y aura des moments de découragement probablement dans ton expérience, et c'est là où ton pourquoi va vraiment faire toute la différence, à savoir si tu es capable de revenir dans ton consentement, ou si ce n'est pas vraiment possible pour toi parce que justement, Tu n'as même pas pris le temps de penser à ton pourquoi. Donc, c'est quoi donner mon plein consentement à la veille de vivre un enfantement ? C'est accepter et signer une entente avec la vie dans laquelle j'indique que je vais faire de mon mieux, que je vais dire oui le plus possible à tout ce qui va se passer, que je suis consciente que ça ne sera pas exactement comme je voudrais que ce soit et que j'accepte malgré tout de plonger. Moi, j'ai beaucoup le vertige. Je me souviens quand mes enfants étaient petits, puis qu'on allait prendre une marche dans les environs de notre maison, il y avait une rivière, la rivière du Loup, qui passait à quelques maisons de la mienne. Et quand on allait marcher, souvent, on traversait le pont. C'était pas un pont qui était très, très haut. Mais évidemment, mes quatre petits mousses allaient s'installer sur la barricade et puis se mettaient la face entre deux barreaux, puis se... collait très, très fort à la barrière. Écoute, juste aller regarder faire, j'avais mal au ventre. Je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé de regarder ton enfant qui fait quelque chose puis de vraiment ressentir des sensations dans ton ventre parce que ça te donne peur. Alors, écoute, moi, j'ai vraiment beaucoup le vertige. À chaque fois que j'arrivais pour donner naissance, c'était ça, mon image à moi. J'étais en haut d'une falaise et là, je piétinais en haut de la falaise. Parce que j'avais peur de me lancer dans le vide, parce que j'ai peur des hauteurs. Et là, je décidais, en pleine confiance, en pleine conscience, de dire, OK, là, peur, pas peur, j'y vais. Je saute dans le vide et j'accepte que la vie va m'offrir ce qu'elle va m'offrir et je vais faire de mon mieux. Et c'est vraiment ça, le consentement. Tu peux tout à fait choisir une image qui te parle à toi de façon à pouvoir faire ce Ausha dans le vide mais avec une imagerie qui te convient mieux, par exemple. Maintenant, qu'est-ce que ça veut dire de consentir pendant les contractions, pendant les expériences ? C'est de me mettre molle, molle, molle le plus possible. C'est d'accepter que les contractions vont me traverser et que dans un monde des âges, je vais offrir le moins de résistance possible. C'est-à-dire, c'est vraiment de sentir dans ma main de doula qui accompagne une naissance. La main de la personne que j'accompagne, qui est déposée dans la mienne, et qui, malgré la contraction, reste molle, molle, molle dans ma main, le plus possible, c'est de danser avec la douleur, danser avec la contraction. Ça peut être même de dire oui aux accouchements. J'entends souvent des femmes, elles sont pendant leur contraction, puis là, elles font des « oui » puis elles font des sons, mais dans lesquels elles disent des « oui » . Ou même entre les contractions, oui, je suis d'accord, vas-y bébé, descend, même si ça me fait mal, même si tu sens que ce n'est pas facile pour moi, je consens, j'accepte que tu traverses, que tu me traverses. Et quand je te dis danser avec la contraction, on peut même aller encore plus loin, aller vers elle. Tu es entre deux contractions, tu respires, tu te reposes. Et là, tu sens que la prochaine contraction est en train de s'installer doucement. Elle monte, monte, monte. Mais c'est comme si là, tu as trois choix. Tu as le choix d'essayer de te sauver, de te réduire, de combattre la fameuse contraction qui s'en vient. Bon, bien, on va se le dire, si tu fais ça, ça va être plus douloureux. Je sais que c'est contre-intuitif. Habituellement, quand on a mal, on fait aïe, aïe, aïe. Mais dans l'accouchement, plus tu vas... accepter de te laisser traverser, mieux ce sera. L'autre option, ce serait de faire comme, OK, je me mets molle, molle, molle, je reste là et j'attends que la contraction arrive. Et ma troisième option, c'est, hey, je sens que ma contraction s'en vient, je vais aller vers elle. Je vais aller à sa rencontre. Je vais ouvrir mes bras, vraiment me mettre dans une posture d'ouverture. pour que la contraction puisse venir vraiment à l'intérieur de moi et faire sa magie, aider mon bébé à naître pour qu'on soit enfin réunis sur la même planète Terre. Et là, vois-tu, si on s'amuse à faire un lien avec notre premier palier, qui est la position pour le bébé, c'est sûr que... Pour moi, ça va être beaucoup plus difficile d'être dans un consentement si mon bébé est mal placé et que je me retrouve avec des douleurs supplémentaires au dos, aux hanches, un petit peu partout, voire même entre mes contractions, que je continue à avoir mal parce que mon bébé, par exemple, n'est pas bien fléchi. Puis vois-tu pourquoi j'ai mis la position du bébé avant de te parler de consentement ? Parce que la position va complètement impacter ma... capacité à consentir, à me laisser aller dans l'expérience. Après, on arrive à notre niveau numéro 3, qui sont tous les outils de l'intérieur. Quelle est ma posture intérieure au-delà du consentement ? Par exemple, les sons que je vais faire vont être évidemment des outils de l'intérieur. Ma capacité à lâcher prise, ma confiance dans le processus, confiance en moi, confiance en l'équipe aussi qui m'entoure, confiance que je peux compter sur des gens qui vont être là pour moi et qui vont faire tout leur possible pour faciliter mon expérience. Par exemple, quand je te parlais tantôt des étapes à venir, bien ça aussi, ça fait partie des ressources intérieures, des outils intérieurs que tu peux avoir à ta disposition pour être capable de traverser l'expérience le plus facilement possible. Et ces outils de l'intérieur, ce sont des outils que nous devons pratiquer. Parce que ce n'est pas vrai qu'en général, dans la vie, on a beaucoup d'options, on a beaucoup d'opportunités de le faire. On est dans une société qui est très aseptisée, on est dans une société où on évite le plus possible l'inconfort. Souvent, probablement que tes parents t'ont donné très rapidement du Tylenol ou quelque chose pour pouvoir te soulager. à partir du moment où tu as eu un petit peu mal à quelque part. Donc, on n'a pas beaucoup d'occasion dans la vie, dans notre quotidien, de respirer dans l'inconfort, puis de faire comme, écoute, ça, c'est comme pas super confortable, mais je vais vraiment prendre le temps d'être présente à ce qui se passe pour moi. Parce que pendant l'accouchement, les outils de l'intérieur, c'est vraiment ça. C'est de faire comme, OK, je ressens une contraction, c'est pas cool, c'est pas super agréable. mais je vais quand même rester en état de ressource et je vais quand même rester présente à ce qui est en train de se passer. Et c'est pour ça que je vous invite, dans les rencontres qu'on fait ensemble dans la méthode Opaleo, à beaucoup pratiquer vos outils de l'intérieur, à pratiquer, par exemple, vos positions que vous allez prendre de façon spontanée, votre respiration, bouger le bassin et compagnie, pour que vous puissiez entrer dans cette danse-là le plus rapidement possible au début des contractions. Parce que le défi, c'est qu'au début, en général, bon, il y a des petites exceptions. Ça se peut que toi, t'en fasses partie, que tu as eu deux, trois contractions, puis bang, t'étais au maximum d'intensité. Mais en général, les contractions vont commencer un petit peu plus petites et doucement, elles vont augmenter en intensité. Et ça, c'est une opportunité extraordinaire pour moi. Voilà. d'apprendre à jongler avec la situation, d'apprendre à jongler, d'apprivoiser, d'entrer en contact, de me laisser traverser par ces sensations-là qui viennent et qui s'en vont et qui reviennent et compagnie. Et plus je vais me pratiquer à l'avance, plus ça va être facile d'entrer rapidement dans la danse. Et c'est ça qu'on veut. Parce que si tu attends, attends, attends et que tu restes sur un mode qui est contrôle au départ, parce que tu es capable de le faire puisque les contractions sont toutes... petite va venir un moment donné où ça va devenir de plus en plus intense des outils de gestion du contrôle ne fonctionneront plus et ce sera très difficile pour toi de changer de stratégie d'où l'importance de pratiquer les outils pour jongler avec la douleur de l'intérieur qui est notre troisième niveau pour pouvoir entrer très rapidement dans ce mode là même si Tu pourrais faire autrement au départ parce que les contractions sont beaucoup moins grandes que ce qu'elles vont l'être dans quelques minutes, par exemple. Après, pour notre quatrième niveau, bien là, on va tomber dans tout ce qui est outils pour l'extérieur. Donc, tout ce qui est points de pression, positions qui sont proposées de l'extérieur, les sons, par exemple, qui sont faits par les personnes autour de moi. Et ça, c'est vraiment des choses qui vont être pour moi des bonus. Mais pour que ça puisse fonctionner, j'ai besoin que les niveaux inférieurs soient bien fonctionnels. Imagine que je suis en travail, que mon bébé n'est pas bien placé, donc j'ai des douleurs supplémentaires. Je n'ai jamais entendu parler d'outils intérieurs de ma vie, donc je ne suis pas dans le consentement non plus. Je n'ai pas... eu une capacité de me questionner par rapport à ça, je n'ai pas réalisé que c'était important d'y être et que tout ce que j'attends, c'est que les gens fassent des points de pression, me proposent des positions. C'est sûr que ça va être pas mal plus compliqué parce qu'il y a un moment donné où je ne serai plus en état de ressource et je ne serai plus non plus à l'écoute ou réceptive à ce qu'on va me proposer autour de moi. Et ça, c'est certain que tu as déjà entendu. parler de couples qui partageaient une expérience puis qui disaient, écoute-moi, j'aurais aimé ça aider ma blonde, mais elle ne voulait pas que je la touche. Vrai ou faux ? Est-ce que tu as déjà entendu ça ? Probablement que oui. Alors, quand une femme ne veut pas qu'on la touche pendant un travail, en général, c'est parce qu'il y a un problème dans les niveaux inférieurs dont je viens de te parler. Peut-être qu'elle n'est plus en état de ressource parce que son bébé est mal placé, puis pour elle, c'est intolérable ce qui est en train de se passer. Peut-être qu'elle l'avait pas réaliser qu'il fallait qu'elle travaille sur son consentement, sur son lâcher-prise, elle n'a peut-être pas mis en place ses outils de l'intérieur. Et peut-être que ce sur quoi elle comptait, c'était exclusivement les outils de l'extérieur. Et c'est malheureusement le problème, le piège dans lequel la majorité des gens tombent. Presque 100% des gens qui me contactent pour me dire « Hey Annie, je t'appelle parce que j'aimerais que tu m'aides pour me préparer à l'accouchement. Qu'est-ce qu'on me nomme ? » On me nomme les points de pression et les massages, parfois les positions. Automatiquement, on pense tout de suite aux outils de gestion de la douleur, pour jongler avec la douleur de l'extérieur. Et là, vois-tu comment c'est un piège ? Parce qu'on est déjà rendu à notre quatrième niveau. Ces personnes-là, probablement, ne savent pas qu'il y a des niveaux inférieurs, trois niveaux inférieurs dans la pyramide, qui sont encore plus importants. Parce que si les trois niveaux inférieurs sont présents, puis que les personnes autour de toi sont plus ou moins au courant de ce qu'elles doivent faire, crois-moi que ça va beaucoup moins nuire à ton expérience que s'il n'y a rien des trois premiers niveaux qui sont faits, mais que les gens autour de toi connaissent par exemple très bien les points de pression. Donc vraiment, l'idéal, c'est d'aller chercher des outils le plus possible dans chacun des niveaux pour... optimiser le plus possible ton expérience. Parce qu'on s'entend que ce dont on parle présentement, c'est ça, c'est la qualité de ton expérience. Si ton objectif unique, c'est que ton bébé naisse, peu importe dans quelles conditions, à ce moment-là, tu ne te casseras pas la tête. Tu vas te dire « Écoute, au pire, ça va être les pires 24 heures de ma vie, puis après, je vais avoir mon bébé entre mes bras. » Mais quand les gens viennent vers moi, en général, c'est parce qu'ils ont envie de se payer un triple. Ils font comme « Hey, On n'accouche pas 25 fois dans une vie qu'on aimerait ça que ça soit une expérience qui va être flamboyante, qui va être extraordinaire. Puis c'est sincèrement ce que je te souhaite. Moi, à chaque fois qu'on arrive à un anniversaire d'un de mes garçons, je repense à sa naissance. Je repense à plein de petites anecdotes. D'ailleurs, que je leur radote régulièrement. Ils sont très polis. Ils font semblant à chaque fois qu'ils n'ont jamais entendu l'anecdote que je suis en train de leur raconter pour la... 150e fois. Tout ça pour dire que pour moi, ce sont des souvenirs que je chéris. Ce sont des moments qui ont été ancrés très positivement à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a eu de la douleur ? Oui. Est-ce que j'ai trouvé ça facile à chaque seconde de mon expérience ? Non. Et malgré ça, ça a été des expériences qui ont été positives. Et mon Dieu, je ne voudrais pas que personne m'enlève une fraction de seconde de l'une de ces expériences-là. Et maintenant, si on se demande quel est notre cinquième niveau de la pyramide, il nous manque notre petit pic d'en haut. Notre petit pic d'en haut, c'est tous les outils sur la gestion, sur le contrôle. Et là, on pourrait parler de gestion de la douleur parce que là, ce sont des outils dans lesquels je vais tenter de contrôler l'expérience. Par exemple, en m'imaginant sur une plage. loin de l'expérience qui est en train de se passer, par exemple. Je pourrais partir un audio, par exemple, de quelqu'un qui me parle dans une langue que je comprends pour tenter de me raccrocher à ça, pour tenter de me concentrer sur ce qui est en train de se passer. Je pourrais serrer très, très fort ma main sur la main de quelqu'un d'autre ou sur un peigne ou sur quelque chose dans lequel je vais être le plus rigide possible, mais dans le sens où j'ai un objectif. où je veux contrôler ce qui est en train de se passer. C'est souvent la gestion par le contrôle, un outil que les gens voient positivement quand ils ne comprennent pas la physiologie de l'accouchement. Parce que là, on s'entend qu'en allant dans cette direction-là, je combats ce qui est en train de se passer. Je combats les contractions, je combats l'ouverture qui veut se créer à l'intérieur de moi. Moi, je me resserre autour de ce... processus-là qui est en marche. Donc, on est loin d'être dans une situation qui est idéale, mais ça peut faire partie des outils que je mets en place, soit parce que je n'ai rien d'autre, ou soit parce que la façon dont c'est en train de se présenter, c'est tellement intense que je ne ressens pas d'autre possibilité que celle d'être dans le plus possible, dans une tentative de contrôler ce qui est en train de se passer. Donc nos cinq niveaux qui constituent notre fameuse pyramide de la méthode Opaleo pour jongler avec la douleur. On a la position du bébé qui est vraiment la base, le consentement, les outils de l'intérieur, les outils de l'extérieur et enfin tout ce qui est du domaine de tenter de contrôler l'expérience. Si tu as envie d'en entendre parler davantage, évidemment que je t'invite à nous rejoindre dans la méthode Opaleo. Merci. Il y a des masterclass qui débutent régulièrement, masterclass que j'anime en direct avec toi. Il y a évidemment la possibilité d'avoir accès à toutes les rediffusions. La méthode au paléo, c'est une préparation à l'accouchement qui est extrêmement complète. Tu as un module sur la position du bébé, un module sur le champ prénatal. Tu as une préparation virtuelle pour t'aider à visualiser le processus et à approfondir chacune des connaissances qui sont très, très importantes. Tu as même un filet de sécurité en lien, par exemple, avec les interventions médicales. Évidemment, tu as toujours accès à moi. Tu peux me poser des questions, entre autres dans les rencontres en direct, mais également dans la communauté qui est exclusive aux familles au Paléo. Tu peux également me rejoindre dans l'atelier gratuit « Accoucher avec assurance » . C'est une masterclass qui est offerte en mode gratuit et qui a lieu régulièrement. pas l'atelier des super pouvoirs de ton bébé, qui est un atelier qui est vraiment focalisé sur les premiers mois de vie de ton bébé, dans lequel on parle de plein d'astuces en lien, par exemple, avec le sommeil, la plagiocéphalie, les activités motrices, les réflexes archaïques et compagnie. C'est vraiment un atelier à ne pas manquer. Si tu veux avoir accès à tous mes ateliers gratuits, tu peux aller dans la description de l'épisode. pour pouvoir avoir le lien sur lequel tu peux cliquer. Ça m'a fait plaisir de passer ce moment avec toi pour parler de la douleur. J'aimerais t'entendre. J'aimerais que tu me fasses un petit coucou pour me dire qu'est-ce que tu as pensé de cet épisode. N'hésite pas d'ailleurs à le partager. C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire, puisque ça va m'aider à faire connaître le podcast Enfanté librement, sans se faire accoucher. On était totalement dans le thème aujourd'hui. Je te souhaite une magnifique journée, une magnifique semaine et je te retrouve très, très bientôt pour le prochain épisode.

Description

Découvre comment transformer ta perception de la douleur pendant les contractions. Dans cet épisode, nous explorons le rôle essentiel des sensations qui accompagnent la naissance. De la pyramide OPALEO aux techniques pratiques, tu apprendras à faire de la douleur une alliée plutôt qu'une ennemie dans ton parcours vers la naissance.

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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je te propose une rencontre toute spéciale pendant laquelle nous allons discuter de la fameuse douleur présente dans la grande majorité des enfantements. Bienvenue dans le podcast de Annie Perère. Passionnée de grossesse et d'accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l'international. À ce jour ! Elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de familles à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leurs désirs. Voici Tatoula Osteo, Annie Perret. Avant de plonger dans notre sujet d'aujourd'hui, je veux te dire que j'ai eu une grande visite il y a à peu près trois semaines. L'influenza s'est présentée dans ma maison et elle m'a offert un cadeau. Une bonne crise d'asthme qui a duré et duré depuis. Alors ça fait maintenant quelques jours que je suis sur les pompes, ça va mieux, mais probablement que tu vas entendre un peu dans le courant de l'épisode que je cherche un peu mon air. Peut-être même que tu vas entendre quelques sifflements ici et là, mais ne t'inquiète pas, tout ça est sur la bonne voix. Donc tout ça pour dire qu'aujourd'hui nous parlons d'un sujet qui me touche particulièrement à... cœur la douleur. C'est vraiment un gros sujet. C'est un sujet qui prend beaucoup de place quand on parle de la naissance et je ne pense pas que la place qu'on lui octroie présentement est une place qui est idéale. Il y a beaucoup de personnes qui veulent la nier, qui vont plutôt parler d'inconfort, qui vont même dire à quel point c'est important de ne pas nommer le mot douleur, ce avec quoi je ne suis pas, mais pas du tout en accord. Il y a d'autres personnes qui vont dire personnes qui aimeraient mieux l'anéantir pour qu'elles ne fassent plus ou en tout cas le moins possible partie de l'expérience. Puis en lien avec ça, j'ai deux anecdotes à te raconter. Pendant une naissance qui a été extraordinaire, dont la maman était extrêmement fière, il y a eu... comme plein de moments, évidemment, de découragement. Il y a eu des moments où elle a exprimé le fait que c'était difficile pour elle et compagnie. Mais en bout de course, elle a vécu un accouchement physiologique et elle était extrêmement contente et fière de l'avoir parcouru ce chemin-là. Donc, on est juste après l'accouchement et puis la gynécologue qui était sur place vérifie s'il y a des points à faire, ce qui n'est pas le cas. Elle donc se lève, s'apprête à quitter la pièce et regarde ma cliente en lui disant « Écoute, si jamais tu décides de vouloir un autre enfant, sache que la péridurale, ça existe. » Bien entendu que ce commentaire-là n'a pas été fait de façon à blesser ou de façon à dire quelque chose de déplacé. Cela étant dit, ça a un peu été l'effet, c'est-à-dire que ma cliente n'a pas trop compris pourquoi elle lui avait donné cette... information-là, puisqu'elle n'avait pas le désir d'avoir de péridurale. Mais bien entendu que pendant l'expérience, pour certains professionnels, ça se retrouve à être quelque chose qui est plus difficile dans la gestion lorsque la mère n'est pas soulagée. Et là, je fais le pont avec une autre expérience que j'ai eue à quelques reprises. Il fut une époque où j'ai donné pendant un certain temps des cours prénataux en CLSC. Et à cet endroit-là, c'était un tout petit milieu en région, pendant la session de cours, on allait sur les lieux à l'hôpital voisin pour pouvoir visiter le département. Et à chaque fois qu'on arrivait à cette rencontre-là, on était souvent jumelés avec la même médecin qui nous accueillait, qui nous expliquait un certain nombre de choses et qui en profitait pour dire à mon groupe... Que, by the way, lorsque les gens prenaient une péridurale, que c'était vraiment beaucoup plus agréable pour eux, puisque les femmes pouvaient discuter et qu'on avait la possibilité de vivre une expérience qui était plus agréable pour tout le monde. Alors, vois-tu comment déjà, quand on parle de douleur de l'accouchement, comment on interprète les événements ? On voudrait que la personne qui est en train de donner naissance soit capable de faire causette, soit capable d'être polie, soit capable d'être... comme on rencontre des gens dans la vie de tous les jours. Alors déjà, c'est sûr que si toi, tu accompagnes les naissances et que c'est ça ton attente, qu'une femme en travail soit polie avec toi, qu'elle jase avec toi, qu'elle te divertisse calmement, c'est sûr que là, la douleur, c'est pas quelque chose qu'on va beaucoup aimer. Alors vois-tu comment au niveau de la culture, on est complètement dévié dans notre façon de voir les choses ? Plutôt que de dire, tiens, l'expérience comporte un certain... Les niveaux de douleur comportent un certain niveau de comportement qui sont instinctifs. On va s'adapter à ça, on va rendre les choses plus faciles pour la personne qui donne naissance. Mais on fait le chemin inverse. On se dit, tiens, qu'est-ce qu'on pourrait lui donner comme médication pour que finalement elle redevienne « normale » et que ça puisse être agréable pour tout le monde. Donc ça, ça fait vraiment partie du problème. C'est-à-dire qu'on s'attend à ce qu'une femme qui donne naissance soit... polie, soit douce, qu'elle se plie aux normes de la société de bienséance. Pourtant, la douleur et le mode instinctif dans lequel on tombe a un rôle qui est très important pendant l'accouchement. C'est dommage parce que justement, parmi les peurs que les femmes ont, oui, elles ont beaucoup peur de la douleur, mais elles ont aussi beaucoup peur de perdre le contrôle. C'est quelque chose que j'entends souvent. Mais cette peur de perdre le contrôle-là est souvent reliée au regard des autres. Et c'est là où nous, les autres, avons un rôle vraiment important à jouer pour pouvoir favoriser le plus possible l'expression de l'instinct. Et ce, même si ça nous rend inconfortable. Parce que oui, bien sûr que lorsque tu es à côté d'une femme qui exprime cette intensité-là à sa pleine puissance, parfois ça rend inconfortable. Ça vient vraiment nous chercher dans nos entrailles. très, très profondément. Cela étant dit, j'ai envie de te dire, gère-toi un peu, parce que ce n'est pas le rôle de la femme qui est en train de donner naissance, de gérer les émotions de ceux et celles qui sont autour d'elle. En tout cas, ça ne devrait pas être le cas. Donc aujourd'hui, dans cet épisode, on va parler ensemble du rôle de la douleur et je vais en profiter pour te présenter un concept original de la méthode Opaleo, qui est la pyramide qui... permet de jongler avec la douleur des contractions. Parce qu'encore aujourd'hui, il y a beaucoup de préjugés en lien avec les outils de gestion de la douleur et il y a aussi beaucoup de mécompréhensions de comment ils s'organisent les uns par rapport aux autres. Déjà, on va commencer par voir à quoi ça sert la douleur de l'accouchement. Parce que si on veut absolument à tout prix l'anéantir, c'est probablement parce qu'à quelque part, on se dit « Hey ! » Ça sert à rien cette affaire-là, ça fait juste nous embêter. Organisons-nous pour la tasser du chemin. Or, cette fameuse douleur-là va vraiment nous permettre de sécréter énormément d'endorphines, comme tu le sais, et c'est grâce à elle qu'on va réussir à entrer en trance. Entrer dans cet univers-là si particulier du moment où je suis en train de donner naissance qui va faire que je vais être un petit peu entre deux mondes. Je vais avoir accès évidemment à... toute ma partie cognitive qui sera là au besoin, mais je vais avoir aussi accès à quelque chose qui est beaucoup plus brut, qui est beaucoup plus instinctif. Et ça, souvent, ça va nous aider pendant le processus puisque ça nous donne accès à un certain nombre d'informations de l'intérieur qui sont vraiment importantes. Évidemment, tout ce chamboulement hormonal, tout ce chamboulement de trans là va aussi nous permettre d'accompagner notre bébé sur ce chemin. Et moi, ça fait vraiment partie de ma grande mission de vie, de sensibiliser les gens au fait que le parcours de la naissance n'est pas facile pour les personnes qui le traversent. Et quand je dis « personne » , je mets un « s » parce que ce n'est pas facile pour la mère, ce n'est pas toujours facile non plus pour le ou la partenaire, mais la personne qu'on oublie souvent dans cette équation-là, c'est le bébé. Parce que je pense qu'on vient tellement d'une... culture qui sous-estime la capacité du bébé à ressentir de la douleur, à ressentir de l'inconfort, à ressentir de la peine, de la peur, finalement à ressentir des émotions, qu'on oublie souvent qu'il est dans l'équation lui aussi. Tellement, si tu savais le nombre de fois où ça m'est arrivé à des accouchements, d'encourager à voir autre le bébé. Imaginons qu'on connaissait par exemple son prénom. Puis je lui disais, OK, Nicolas, courage, on sait que ce n'est pas facile pour toi, bientôt tu vas être dans les bras de papa, de maman et compagnie. Et très souvent, il y avait quelqu'un dans la pièce qui intervenait en disant, non, mais ne vous inquiétez pas, le bébé, il va très, très bien, son rythme cardiaque est parfait. Alors, vois-tu comment on remet encore le bébé sur un mode qui est physiologique, biologique, c'est-à-dire son cœur va, tout va. Alors, bien entendu que si présentement, tu es dans un moment de ta vie qui est extrêmement difficile, que tu as beaucoup de peine, que tu as peur de quelque chose, peut-être que tu t'apprêtes à donner naissance dans les prochains jours et que ça te fait vivre beaucoup d'émotions importantes, bien, si on prend tes signes vitaux, tes signes vitaux vont être dans les normes. Donc, ce n'est pas parce qu'un bébé a un rythme cardiaque qui est excellent pendant l'accouchement, ce qu'on souhaite évidemment, que celui-ci n'éprouve pas présentement de la peur. de l'incompréhension face à tout ce qui est en train de se passer autour de lui, dans tous les changements qui sont très importants et dans les contractions, dans les variations d'oxygène et compagnie. Donc, cette fameuse douleur-là va également me permettre de créer un univers qui va être beaucoup plus intéressant pour mon bébé, entre autres avec ma respiration qui va fluctuer en fonction de « je suis dans une contraction » ou « je suis entre deux contractions » . Toutes les hormones vont permettre au bébé de savoir que nous sommes tous les deux ou toutes les deux dans le même bateau présentement. Donc oui, c'est un peu épeurant, mais qu'au moins, il n'est pas seul dans ce processus-là. Évite les « si j'avais su » en connaissant à l'avance toutes les étapes importantes jusqu'à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Évidemment, la douleur va aussi nous mettre à jour de ce qui est en train de se passer. J'ai une de mes amies qui a donné naissance à quatre enfants dans les mêmes âges que les miens. Et c'est la seule personne que je connaisse encore à ce jour qui a un travail dans lequel il n'y a vraiment pas beaucoup de sensations. Elle ne perçoit vraiment pas beaucoup la douleur des contractions pour une raison qu'on ne connaît pas encore. Toujours est-il, si tu savais à quel point à chaque fois ça l'a beaucoup, beaucoup inquiétée. Parce qu'elle m'appelait et elle me disait « Annie, je ne sais pas si je suis en train d'entrer en travail ou pas, je ne sens rien. » Écoute, moi, je n'ai pas été présente pour les trois premières naissances, mais j'ai été là lorsqu'elle a donné naissance à son quatrième, qui était une petite fille. Et effectivement, j'ai été surprise que vraiment quelques minutes avant de donner naissance, elle était complètement chill. On était toutes et tous assis dans le salon en train de jaser et on n'en avait aucune idée de où elle en était dans son travail. Et elle est venue à un moment donné où elle a levé les yeux vers la sage-femme et lui a dit « Ok » . C'est le temps de monter parce qu'elle avait installé tout son stock pour l'accouchement dans sa chambre qui était au deuxième étage. Alors, on a fait comme « ok, ben oui, si tu le dis, c'est certainement vrai » . Donc, on est toutes montées, la sage-femme, l'assistante, puis ses amis qui étaient présentes. Et quand on est arrivées en haut, écoute, elle a lâché un gros sacre. Je n'avais jamais entendu mon amie sacrée, je pense. Elle a lâché un gros sacre, elle s'est installée par terre et pouf ! tête est arrivée. Alors là, peut-être que dans ta tête, tu te dis « Hey, wow ! Accouchement de rêve ! » Bien non, pas accouchement de rêve parce que pendant les semaines qui ont précédé son expérience, elle était toujours en inquiétude que son travail soit bien avancé et qu'elle ne s'en rende pas compte. Alors vois-tu comment la douleur, le changement de progression dans la force des contractions, c'est extraordinaire parce que ça te permet de te mettre à l'abri, ça te... permet d'installer, en tout cas dans une certaine mesure, dépendamment de la vitesse à laquelle ça va, d'installer ton petit coin, de t'installer au niveau de ton mindset et compagnie. Donc, moi, sincèrement, si j'avais à donner naissance à nouveau, je dirais encore et toujours ne touchez pas à ma douleur, j'en ai besoin, c'est mon ami pour être capable d'être informé de ce qui se passe dans mon corps. Évidemment, au fur et à mesure que ça progresse, la douleur va également te renseigner sur les étapes que tu es en train de traverser. Et ça, c'est sous-connu. C'est pour ça que j'ai installé toute une vidéo sur ce sujet-là dans la préparation, dans la méthode au paléo. Ce sont toutes les étapes de sensations que tu vas sentir dans ton corps qui vont te permettre d'identifier la progression. Et ça, c'est quelque chose dont on ne parle pas assez, c'est-à-dire que comme personne qui donne naissance, tu as accès à des informations extraordinaires à l'intérieur de toi auxquelles personne d'autre n'a accès. Alors, si on te coupe de ces informations-là, bien, c'est sûr qu'il n'y a plus personne qui va avoir accès. Donc, ça peut vraiment être embêtant. Cette suite de sensations-là qui arrivent dans ton corps, cette douleur-là qui se transforme, va te permettre de sentir, tiens, on est à cette étape plutôt qu'à celle-là. Tiens, ça a progressé. Je ne te dis pas que ça va... toujours être agréable de sentir ces changements-là. Mais quand on sait que c'est physiologique, que c'est normal et que ça signe une progression, c'est sûr qu'on a tendance à voir les choses de façon beaucoup plus positive. Et c'est là où c'est un problème, parce que la douleur peut être vraiment un tremplin dans ton expérience. Elle peut te permettre de déployer plus de courage, de faire comme « Ouf ! C'est pas facile, je suis dans un tourbillon de fou présentement, mais... » cette sensation-là est différente. Cette sensation-là est nouvelle. Donc, il y a quelque chose qui a évolué et ça, ça fait toute la différence. Parce que plutôt que de tomber dans la peur et de dire « Oh mon Dieu, je sens vraiment quelque chose de complètement fou présentement. Qu'est-ce que c'est que cette histoire-là ? » Je vais plutôt me réjouir de ce changement de sensation-là. Ce qui reste un gros problème, c'est qu'on va souvent focaliser beaucoup sur les outils de gestion de la douleur et on va appeler ça Appeler ça des outils de gestion de la douleur, ce qui est un terme qui n'est vraiment pas idéal pour moi. Et c'est toute notre conception qui est boiteuse dans le sens où on va beaucoup investir sur des outils de gestion de la douleur. Les outils de gestion de la douleur, on va vouloir la gérer, cette fameuse douleur-là, on va pouvoir éventuellement l'anéantir sans vraiment comprendre qu'elle a un rôle et qu'elle peut me soutenir dans tout ce qui est en train de se passer. Et l'autre problématique qu'on a, c'est qu'on comprend mal les outils pour jongler avec la douleur. Si on se connaît déjà, tu sais que le mot « gestion de la douleur » , c'est un mot que je n'aime pas beaucoup. Parce que je trouve qu'on s'éloigne de la physiologie quand on va dans cette direction-là. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, je veux te présenter un outil qui est exclusif à Opaleo, qui est la pyramide pour jongler avec la douleur. Cette pyramide a cinq paliers que tu dois imaginer dans ta tête. Si, comme moi, tu es quelqu'un d'extrêmement visuel, je t'invite à venir me rejoindre dans l'atelier « Accoucher avec assurance » . En t'inscrivant, tu vas recevoir un courriel de ma part dans lequel tu vas avoir un dessin que je t'ai fait pour justement illustrer cette fameuse pyramide-là. Et donc, la pyramide de cinq paliers, cinq paliers qui représentent les grandes familles d'outils pour jongler avec la douleur. Et cette pyramide-là est très, très importante. Ça fait de nombreuses années que j'y réfléchis et là, c'est vraiment rendu très clair dans ma tête. C'est-à-dire qu'il faut vraiment que tu vois chacun des paliers comme étant interdépendants les uns par rapport aux autres. Et tous les paliers qui sont dans la fondation vont particulièrement influencer les paliers supérieurs. Donc, il faut vraiment que tu vois notre numéro 1 comme étant le premier palier qui est tout en bas, qui va influencer les quatre paliers supérieurs et ainsi de suite. Bien entendu, il y a des interrelations aussi. entre chacun des paliers, mais c'est vrai que ceux qui sont dans la fondation, qui sont les plus importants à mettre en place, c'est surtout ceux d'en bas. Et tu vas voir, tu vas le découvrir dans les prochaines minutes. On fait tout le contraire présentement dans nos préparations à l'accouchement. Donc, notre premier élément, notre premier palier dans notre fameuse pyramide, ce sera évidemment la position du bébé. C'est-à-dire que c'est l'élément qui va influencer le... plus ta façon de pouvoir accueillir la douleur parce que c'est cet élément-là, en grande partie, qui va déterminer si tu vis un accouchement, un enfantement avec une douleur qui est physiologique ou avec une douleur qui ne l'est pas. Si je te disais que j'ai donné naissance à quatre garçons, dont deux qui étaient particulièrement dodus et que je n'ai jamais eu mal dans mon dos à aucun moment. pendant mes enfantements. J'ai toujours ressenti une douleur qui était absolument, complètement physiologique. Et ce qui est extraordinaire, c'est que nos hormones, notre corps est fait pour pouvoir nous aider à jongler avec cette douleur qui est physio là. Mais à partir du moment où mon bébé est mal placé, à partir du moment où mon bébé prend plus de place dans mon bassin qu'il ne le devrait, Souvent, je vais avoir des douleurs supplémentaires, des douleurs qui vont s'ajouter. Et là, je vais me retrouver à avoir donc une douleur qui est d'intensité, qui est non physiologique. Et ça va devenir beaucoup plus difficile pour moi de jongler avec cette douleur-là qui va se présenter. Ça va souvent aussi allonger la durée de l'expérience également, ce qui va rajouter aussi un autre défi. Alors, vois-tu pourquoi je l'ai mis en premier lieu, en numéro 1 ? parce que comme tu vas le voir dans les prochaines minutes, il va impacter directement tous les autres éléments qui vont continuer à construire notre pyramide pour jongler avec la douleur. Donc, notre deuxième niveau de pyramide, celui qui est juste au-dessus de la position du bébé, ça va être le consentement. Est-ce que tu as envie de vivre cette expérience-là ? Et là, le consentement, on en entend de plus en plus parler en lien avec la sexualité, en lien avec le refus ou l'acceptation des interventions médicales pendant l'accouchement. Mais on ne parle jamais de consentement en lien avec l'expérience globale, en lien avec est-ce que tu veux, est-ce que tu consents à entrer dans cette expérience-là, qui est une expérience qui va probablement être très, très intense. et qui comprend un certain nombre d'inconnus. Et ça, c'est hyper important, parce que tout le monde n'a pas la même vision par rapport à ça. C'est-à-dire que moi, je pourrais, par exemple, te dire, écoute, j'ai vraiment très, très envie d'avoir un bébé, mais j'ai zéro envie de donner naissance. Pour moi, de donner mon consentement à vivre, à traverser ce chemin, c'est extrêmement difficile, voire même impossible pour moi. Vois-tu comment c'est important de se questionner ? As-tu envie de traverser ce chemin ? Est-ce que tu te dis dans ta tête, « Ah, wow ! Là, là, j'ai tellement hâte de vivre cette expérience-là, de ressentir dans mon corps qu'est-ce que ça donne d'être présente pour mon bébé, par exemple, pendant cette trajectoire-là. » Alors, est-ce que c'est oui ou est-ce que c'est non ? Qu'est-ce qui monte pour toi ? Et si c'est oui, quel est ton pourquoi ? Qu'est-ce qui fait que tu as envie de vivre cette expérience-là ? C'est quelque chose dont on parle ensemble dans la première rencontre des masterclass de la méthode au paléo, parce que le pourquoi, c'est super important. Il y aura des moments de découragement probablement dans ton expérience, et c'est là où ton pourquoi va vraiment faire toute la différence, à savoir si tu es capable de revenir dans ton consentement, ou si ce n'est pas vraiment possible pour toi parce que justement, Tu n'as même pas pris le temps de penser à ton pourquoi. Donc, c'est quoi donner mon plein consentement à la veille de vivre un enfantement ? C'est accepter et signer une entente avec la vie dans laquelle j'indique que je vais faire de mon mieux, que je vais dire oui le plus possible à tout ce qui va se passer, que je suis consciente que ça ne sera pas exactement comme je voudrais que ce soit et que j'accepte malgré tout de plonger. Moi, j'ai beaucoup le vertige. Je me souviens quand mes enfants étaient petits, puis qu'on allait prendre une marche dans les environs de notre maison, il y avait une rivière, la rivière du Loup, qui passait à quelques maisons de la mienne. Et quand on allait marcher, souvent, on traversait le pont. C'était pas un pont qui était très, très haut. Mais évidemment, mes quatre petits mousses allaient s'installer sur la barricade et puis se mettaient la face entre deux barreaux, puis se... collait très, très fort à la barrière. Écoute, juste aller regarder faire, j'avais mal au ventre. Je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé de regarder ton enfant qui fait quelque chose puis de vraiment ressentir des sensations dans ton ventre parce que ça te donne peur. Alors, écoute, moi, j'ai vraiment beaucoup le vertige. À chaque fois que j'arrivais pour donner naissance, c'était ça, mon image à moi. J'étais en haut d'une falaise et là, je piétinais en haut de la falaise. Parce que j'avais peur de me lancer dans le vide, parce que j'ai peur des hauteurs. Et là, je décidais, en pleine confiance, en pleine conscience, de dire, OK, là, peur, pas peur, j'y vais. Je saute dans le vide et j'accepte que la vie va m'offrir ce qu'elle va m'offrir et je vais faire de mon mieux. Et c'est vraiment ça, le consentement. Tu peux tout à fait choisir une image qui te parle à toi de façon à pouvoir faire ce Ausha dans le vide mais avec une imagerie qui te convient mieux, par exemple. Maintenant, qu'est-ce que ça veut dire de consentir pendant les contractions, pendant les expériences ? C'est de me mettre molle, molle, molle le plus possible. C'est d'accepter que les contractions vont me traverser et que dans un monde des âges, je vais offrir le moins de résistance possible. C'est-à-dire, c'est vraiment de sentir dans ma main de doula qui accompagne une naissance. La main de la personne que j'accompagne, qui est déposée dans la mienne, et qui, malgré la contraction, reste molle, molle, molle dans ma main, le plus possible, c'est de danser avec la douleur, danser avec la contraction. Ça peut être même de dire oui aux accouchements. J'entends souvent des femmes, elles sont pendant leur contraction, puis là, elles font des « oui » puis elles font des sons, mais dans lesquels elles disent des « oui » . Ou même entre les contractions, oui, je suis d'accord, vas-y bébé, descend, même si ça me fait mal, même si tu sens que ce n'est pas facile pour moi, je consens, j'accepte que tu traverses, que tu me traverses. Et quand je te dis danser avec la contraction, on peut même aller encore plus loin, aller vers elle. Tu es entre deux contractions, tu respires, tu te reposes. Et là, tu sens que la prochaine contraction est en train de s'installer doucement. Elle monte, monte, monte. Mais c'est comme si là, tu as trois choix. Tu as le choix d'essayer de te sauver, de te réduire, de combattre la fameuse contraction qui s'en vient. Bon, bien, on va se le dire, si tu fais ça, ça va être plus douloureux. Je sais que c'est contre-intuitif. Habituellement, quand on a mal, on fait aïe, aïe, aïe. Mais dans l'accouchement, plus tu vas... accepter de te laisser traverser, mieux ce sera. L'autre option, ce serait de faire comme, OK, je me mets molle, molle, molle, je reste là et j'attends que la contraction arrive. Et ma troisième option, c'est, hey, je sens que ma contraction s'en vient, je vais aller vers elle. Je vais aller à sa rencontre. Je vais ouvrir mes bras, vraiment me mettre dans une posture d'ouverture. pour que la contraction puisse venir vraiment à l'intérieur de moi et faire sa magie, aider mon bébé à naître pour qu'on soit enfin réunis sur la même planète Terre. Et là, vois-tu, si on s'amuse à faire un lien avec notre premier palier, qui est la position pour le bébé, c'est sûr que... Pour moi, ça va être beaucoup plus difficile d'être dans un consentement si mon bébé est mal placé et que je me retrouve avec des douleurs supplémentaires au dos, aux hanches, un petit peu partout, voire même entre mes contractions, que je continue à avoir mal parce que mon bébé, par exemple, n'est pas bien fléchi. Puis vois-tu pourquoi j'ai mis la position du bébé avant de te parler de consentement ? Parce que la position va complètement impacter ma... capacité à consentir, à me laisser aller dans l'expérience. Après, on arrive à notre niveau numéro 3, qui sont tous les outils de l'intérieur. Quelle est ma posture intérieure au-delà du consentement ? Par exemple, les sons que je vais faire vont être évidemment des outils de l'intérieur. Ma capacité à lâcher prise, ma confiance dans le processus, confiance en moi, confiance en l'équipe aussi qui m'entoure, confiance que je peux compter sur des gens qui vont être là pour moi et qui vont faire tout leur possible pour faciliter mon expérience. Par exemple, quand je te parlais tantôt des étapes à venir, bien ça aussi, ça fait partie des ressources intérieures, des outils intérieurs que tu peux avoir à ta disposition pour être capable de traverser l'expérience le plus facilement possible. Et ces outils de l'intérieur, ce sont des outils que nous devons pratiquer. Parce que ce n'est pas vrai qu'en général, dans la vie, on a beaucoup d'options, on a beaucoup d'opportunités de le faire. On est dans une société qui est très aseptisée, on est dans une société où on évite le plus possible l'inconfort. Souvent, probablement que tes parents t'ont donné très rapidement du Tylenol ou quelque chose pour pouvoir te soulager. à partir du moment où tu as eu un petit peu mal à quelque part. Donc, on n'a pas beaucoup d'occasion dans la vie, dans notre quotidien, de respirer dans l'inconfort, puis de faire comme, écoute, ça, c'est comme pas super confortable, mais je vais vraiment prendre le temps d'être présente à ce qui se passe pour moi. Parce que pendant l'accouchement, les outils de l'intérieur, c'est vraiment ça. C'est de faire comme, OK, je ressens une contraction, c'est pas cool, c'est pas super agréable. mais je vais quand même rester en état de ressource et je vais quand même rester présente à ce qui est en train de se passer. Et c'est pour ça que je vous invite, dans les rencontres qu'on fait ensemble dans la méthode Opaleo, à beaucoup pratiquer vos outils de l'intérieur, à pratiquer, par exemple, vos positions que vous allez prendre de façon spontanée, votre respiration, bouger le bassin et compagnie, pour que vous puissiez entrer dans cette danse-là le plus rapidement possible au début des contractions. Parce que le défi, c'est qu'au début, en général, bon, il y a des petites exceptions. Ça se peut que toi, t'en fasses partie, que tu as eu deux, trois contractions, puis bang, t'étais au maximum d'intensité. Mais en général, les contractions vont commencer un petit peu plus petites et doucement, elles vont augmenter en intensité. Et ça, c'est une opportunité extraordinaire pour moi. Voilà. d'apprendre à jongler avec la situation, d'apprendre à jongler, d'apprivoiser, d'entrer en contact, de me laisser traverser par ces sensations-là qui viennent et qui s'en vont et qui reviennent et compagnie. Et plus je vais me pratiquer à l'avance, plus ça va être facile d'entrer rapidement dans la danse. Et c'est ça qu'on veut. Parce que si tu attends, attends, attends et que tu restes sur un mode qui est contrôle au départ, parce que tu es capable de le faire puisque les contractions sont toutes... petite va venir un moment donné où ça va devenir de plus en plus intense des outils de gestion du contrôle ne fonctionneront plus et ce sera très difficile pour toi de changer de stratégie d'où l'importance de pratiquer les outils pour jongler avec la douleur de l'intérieur qui est notre troisième niveau pour pouvoir entrer très rapidement dans ce mode là même si Tu pourrais faire autrement au départ parce que les contractions sont beaucoup moins grandes que ce qu'elles vont l'être dans quelques minutes, par exemple. Après, pour notre quatrième niveau, bien là, on va tomber dans tout ce qui est outils pour l'extérieur. Donc, tout ce qui est points de pression, positions qui sont proposées de l'extérieur, les sons, par exemple, qui sont faits par les personnes autour de moi. Et ça, c'est vraiment des choses qui vont être pour moi des bonus. Mais pour que ça puisse fonctionner, j'ai besoin que les niveaux inférieurs soient bien fonctionnels. Imagine que je suis en travail, que mon bébé n'est pas bien placé, donc j'ai des douleurs supplémentaires. Je n'ai jamais entendu parler d'outils intérieurs de ma vie, donc je ne suis pas dans le consentement non plus. Je n'ai pas... eu une capacité de me questionner par rapport à ça, je n'ai pas réalisé que c'était important d'y être et que tout ce que j'attends, c'est que les gens fassent des points de pression, me proposent des positions. C'est sûr que ça va être pas mal plus compliqué parce qu'il y a un moment donné où je ne serai plus en état de ressource et je ne serai plus non plus à l'écoute ou réceptive à ce qu'on va me proposer autour de moi. Et ça, c'est certain que tu as déjà entendu. parler de couples qui partageaient une expérience puis qui disaient, écoute-moi, j'aurais aimé ça aider ma blonde, mais elle ne voulait pas que je la touche. Vrai ou faux ? Est-ce que tu as déjà entendu ça ? Probablement que oui. Alors, quand une femme ne veut pas qu'on la touche pendant un travail, en général, c'est parce qu'il y a un problème dans les niveaux inférieurs dont je viens de te parler. Peut-être qu'elle n'est plus en état de ressource parce que son bébé est mal placé, puis pour elle, c'est intolérable ce qui est en train de se passer. Peut-être qu'elle l'avait pas réaliser qu'il fallait qu'elle travaille sur son consentement, sur son lâcher-prise, elle n'a peut-être pas mis en place ses outils de l'intérieur. Et peut-être que ce sur quoi elle comptait, c'était exclusivement les outils de l'extérieur. Et c'est malheureusement le problème, le piège dans lequel la majorité des gens tombent. Presque 100% des gens qui me contactent pour me dire « Hey Annie, je t'appelle parce que j'aimerais que tu m'aides pour me préparer à l'accouchement. Qu'est-ce qu'on me nomme ? » On me nomme les points de pression et les massages, parfois les positions. Automatiquement, on pense tout de suite aux outils de gestion de la douleur, pour jongler avec la douleur de l'extérieur. Et là, vois-tu comment c'est un piège ? Parce qu'on est déjà rendu à notre quatrième niveau. Ces personnes-là, probablement, ne savent pas qu'il y a des niveaux inférieurs, trois niveaux inférieurs dans la pyramide, qui sont encore plus importants. Parce que si les trois niveaux inférieurs sont présents, puis que les personnes autour de toi sont plus ou moins au courant de ce qu'elles doivent faire, crois-moi que ça va beaucoup moins nuire à ton expérience que s'il n'y a rien des trois premiers niveaux qui sont faits, mais que les gens autour de toi connaissent par exemple très bien les points de pression. Donc vraiment, l'idéal, c'est d'aller chercher des outils le plus possible dans chacun des niveaux pour... optimiser le plus possible ton expérience. Parce qu'on s'entend que ce dont on parle présentement, c'est ça, c'est la qualité de ton expérience. Si ton objectif unique, c'est que ton bébé naisse, peu importe dans quelles conditions, à ce moment-là, tu ne te casseras pas la tête. Tu vas te dire « Écoute, au pire, ça va être les pires 24 heures de ma vie, puis après, je vais avoir mon bébé entre mes bras. » Mais quand les gens viennent vers moi, en général, c'est parce qu'ils ont envie de se payer un triple. Ils font comme « Hey, On n'accouche pas 25 fois dans une vie qu'on aimerait ça que ça soit une expérience qui va être flamboyante, qui va être extraordinaire. Puis c'est sincèrement ce que je te souhaite. Moi, à chaque fois qu'on arrive à un anniversaire d'un de mes garçons, je repense à sa naissance. Je repense à plein de petites anecdotes. D'ailleurs, que je leur radote régulièrement. Ils sont très polis. Ils font semblant à chaque fois qu'ils n'ont jamais entendu l'anecdote que je suis en train de leur raconter pour la... 150e fois. Tout ça pour dire que pour moi, ce sont des souvenirs que je chéris. Ce sont des moments qui ont été ancrés très positivement à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a eu de la douleur ? Oui. Est-ce que j'ai trouvé ça facile à chaque seconde de mon expérience ? Non. Et malgré ça, ça a été des expériences qui ont été positives. Et mon Dieu, je ne voudrais pas que personne m'enlève une fraction de seconde de l'une de ces expériences-là. Et maintenant, si on se demande quel est notre cinquième niveau de la pyramide, il nous manque notre petit pic d'en haut. Notre petit pic d'en haut, c'est tous les outils sur la gestion, sur le contrôle. Et là, on pourrait parler de gestion de la douleur parce que là, ce sont des outils dans lesquels je vais tenter de contrôler l'expérience. Par exemple, en m'imaginant sur une plage. loin de l'expérience qui est en train de se passer, par exemple. Je pourrais partir un audio, par exemple, de quelqu'un qui me parle dans une langue que je comprends pour tenter de me raccrocher à ça, pour tenter de me concentrer sur ce qui est en train de se passer. Je pourrais serrer très, très fort ma main sur la main de quelqu'un d'autre ou sur un peigne ou sur quelque chose dans lequel je vais être le plus rigide possible, mais dans le sens où j'ai un objectif. où je veux contrôler ce qui est en train de se passer. C'est souvent la gestion par le contrôle, un outil que les gens voient positivement quand ils ne comprennent pas la physiologie de l'accouchement. Parce que là, on s'entend qu'en allant dans cette direction-là, je combats ce qui est en train de se passer. Je combats les contractions, je combats l'ouverture qui veut se créer à l'intérieur de moi. Moi, je me resserre autour de ce... processus-là qui est en marche. Donc, on est loin d'être dans une situation qui est idéale, mais ça peut faire partie des outils que je mets en place, soit parce que je n'ai rien d'autre, ou soit parce que la façon dont c'est en train de se présenter, c'est tellement intense que je ne ressens pas d'autre possibilité que celle d'être dans le plus possible, dans une tentative de contrôler ce qui est en train de se passer. Donc nos cinq niveaux qui constituent notre fameuse pyramide de la méthode Opaleo pour jongler avec la douleur. On a la position du bébé qui est vraiment la base, le consentement, les outils de l'intérieur, les outils de l'extérieur et enfin tout ce qui est du domaine de tenter de contrôler l'expérience. Si tu as envie d'en entendre parler davantage, évidemment que je t'invite à nous rejoindre dans la méthode Opaleo. Merci. Il y a des masterclass qui débutent régulièrement, masterclass que j'anime en direct avec toi. Il y a évidemment la possibilité d'avoir accès à toutes les rediffusions. La méthode au paléo, c'est une préparation à l'accouchement qui est extrêmement complète. Tu as un module sur la position du bébé, un module sur le champ prénatal. Tu as une préparation virtuelle pour t'aider à visualiser le processus et à approfondir chacune des connaissances qui sont très, très importantes. Tu as même un filet de sécurité en lien, par exemple, avec les interventions médicales. Évidemment, tu as toujours accès à moi. Tu peux me poser des questions, entre autres dans les rencontres en direct, mais également dans la communauté qui est exclusive aux familles au Paléo. Tu peux également me rejoindre dans l'atelier gratuit « Accoucher avec assurance » . C'est une masterclass qui est offerte en mode gratuit et qui a lieu régulièrement. pas l'atelier des super pouvoirs de ton bébé, qui est un atelier qui est vraiment focalisé sur les premiers mois de vie de ton bébé, dans lequel on parle de plein d'astuces en lien, par exemple, avec le sommeil, la plagiocéphalie, les activités motrices, les réflexes archaïques et compagnie. C'est vraiment un atelier à ne pas manquer. Si tu veux avoir accès à tous mes ateliers gratuits, tu peux aller dans la description de l'épisode. pour pouvoir avoir le lien sur lequel tu peux cliquer. Ça m'a fait plaisir de passer ce moment avec toi pour parler de la douleur. J'aimerais t'entendre. J'aimerais que tu me fasses un petit coucou pour me dire qu'est-ce que tu as pensé de cet épisode. N'hésite pas d'ailleurs à le partager. C'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire, puisque ça va m'aider à faire connaître le podcast Enfanté librement, sans se faire accoucher. On était totalement dans le thème aujourd'hui. Je te souhaite une magnifique journée, une magnifique semaine et je te retrouve très, très bientôt pour le prochain épisode.

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