Speaker #0Donc... d'un voyage. Un voyage, on peut le comprendre dans deux acceptations. La première, c'est le voyage réel, c'est celui que je vais vous faire participer durant ces deux mois et demi où je vais aller au Canada et au Mexique. Mais c'est vraiment un voyage intérieur pour se, je dirais, réapproprier le temps, si on peut l'apprivoiser un petit peu. Je sais qu'on ne sait pas le maîtriser, mais on peut. essayer de l'apprivoiser, essayer de l'habiter. Donc il y a des moments où le temps nous appelle à nous réinventer. Je peux vous dire que cette année, 2025, a été une année incroyable pour moi. J'aurai l'occasion éventuellement de vous en parler. Elle se termine pratiquement, ce que moi j'appelle, en feu d'artifice. Et ça, je suis très très heureux de partager ça avec vous. Alors le but, ce n'est pas tout changer. Si vous m'écoutez déjà depuis un bout de temps, moi j'aime bien... théorie ou la pratique des petits pas. Mais c'est aussi de regarder ce que nous faisons et peut-être de lui avoir un autre regard, de regarder tout ça, tout ce qui est dans notre agenda d'une autre façon. Parce que souvent, on vit une grande partie de notre temps en ce que j'appelle en mode automatique. Je ne suis pas le seul à appeler ça en mode automatique, mais on est branché et puis la journée passe et voilà. A la fin de la journée, on se demande, tiens, mais qu'est-ce que j'ai fait pour moi finalement ? Et un jour, on se dit comme moi, simplement, j'aimerais autre chose. J'aimerais vraiment autre chose. Et c'est quoi cette autre chose ? C'est un peu plus de sens. Un peu plus de souffle. Le souffle du temps. Et bien, c'est ce que je vous propose dans cette nouvelle saison d'Autre Temps. C'est un voyage, comme je vous l'ai dit, au propre, au sens propre. mais également au figuré. Un voyage qui sera aussi bien extérieur qu'intérieur. Et c'est un voyage pour explorer d'autres manières d'habiter le temps. Oui, je vous parle beaucoup d'habiter le temps. On va comprendre tout ça cette saison. Alors, je vous emmène d'abord au Canada. Je pars demain, le mercredi 15. Donc voilà, au moment où vous écouterez, si vous m'écoutez le jour où le podcast sort, bien entendu, je serai vraisemblablement dans l'avion pour partir vers le Canada. Et là, Je trouve qu'au Canada, je ne sais pas si je vous l'ai dit, mais j'ai travaillé pendant plus de 25 ans pour une société d'origine canadienne. Et j'ai eu l'occasion d'aller presque 3, 4, 5 fois au Canada par an, pendant toutes ces années. Et ce que j'ai retiré là-bas, c'est que le temps, je vais vous prendre une image, il s'étire entre les forêts et le silence. Alors le Canada, c'est énorme. Vous prenez toute l'Europe, vous mettez dans le Canada et vous n'avez encore que de la place. Donc c'est vous dire. Mais par contre, il n'y a que 40 et quelques millions d'habitants. Donc il y a des superficies qui ne me sont absolument pas habitées. Vous pouvez faire des kilomètres, alors pour prendre des centaines de kilomètres, sans voir Amkiv. Et une grande partie du Canada est recouverte de forêts. Il y a également les lacs. Et là, quand vous avez l'occasion d'être à côté d'une forêt qui vient mourir dans un lac, comme je dirais, c'est le silence. C'est magnifique, c'est super. Ici je vais à Ottawa, c'est une ville que je ne connais pas, donc on va la découvrir ensemble et je vais retrouver de la famille, famille de cœur, donc je vous en parlerai un peu plus. Et ce que le Canada m'a appris aussi, c'est qu'on apprend à respirer. Et je dirais à respirer large. C'est énorme, c'est incroyable. Et on écoute à un certain moment la glace craquer au printemps. Je ne pouvais pas imaginer... Ce que c'est d'écouter la glace qui craque. Pourquoi elle craque ? Simplement parce qu'à un certain moment, il y a beaucoup de barrages hydroélectriques là-bas. Et donc, à un certain moment, quand le printemps revient, on laisse couler un peu plus l'eau et ça va donner des frictions dans la glace et elle va craquer, elle va se rompre tout doucement. Parce que vous avez des... des hauteurs de glace qui font 20, 30, 40 cm. C'est énorme. Et donc, vous entendez la glace craquer. C'est juste magnifique. J'espère... Ah non, je ne saurais pas vous le faire écouter à cette saison-ci, mais j'espère un jour pouvoir vous le faire écouter. C'est assez particulier comme silence, si je peux dire. Et alors, ce que j'adore, et ça, peut-être je vous... Je me permettrais de prendre quelques photos et de les mettre sur le blog d'entre-temps. C'est... la couleur changeante des arbres, et surtout à l'automne, et surtout si le froid n'est pas trop rapide et vient doucement, on a un certain nombre de scéniques qui sont merveilleuses. Bien, et puis on va quitter le Canada et son grand froid, et je vais redescendre dans le sud, dans le pays de cœur, à ce moment-là, qui est le Mexique. Et là, le Mexique, c'est un pays de contraste. d'énergie et je vais y arriver à la période où on fête les morts. Alors je ne sais pas si vous savez comment on fête les morts au Mexique, mais je peux vous dire que c'est un temps où on danse, c'est très coloré, on s'écoute, on parle avec les morts, on va pique-niquer sur les tombes des morts et pendant la nuit, c'est assez... il faut se l'imaginer. Eh bien vous allez le vivre, je vais vous le faire vivre, on va vivre ça ensemble. Alors nous y serons pour cela finalement, bien entendu, ça c'est au début novembre, c'est un moment fort, c'est entre ce que moi j'appelle la mémoire de nos néfants, des personnes qui nous ont quittés, des âmes qui sont parties, mais également de la célébration de la vie et de l'importance de chaque moment et de chaque moment du temps. Alors, ça va être une étape, on va faire différentes étapes. J'espère pouvoir visiter plus d'un village, parce que chaque village, chaque district a un... sa propre culture de la fête des morts. On va faire sans doute des rencontres que j'espère pouvoir les interviewer. Même si c'est en espagnol, je vais essayer de voir comment je peux le faire pour faire une traduction simultanée. Vous expliquez ce qu'il y en a. Je pense qu'on va faire de belles découvertes. Je n'ai rien à vouloir. J'ai un grand désir, c'est que nous puissions les vivre ensemble. pour moi une très très grande première je n'ai jamais en plus de 7 ans où je vais au Mexique je n'ai jamais allé au Mexique à ce moment là et il y a une autre chose que je veux absolument faire c'est de vous parler d'un papillon qui s'appelle le papillon monarque et il faut savoir que ce papillon il migre du nord du Canada d'où j'y étais et du nord des forêts des États-Unis. Maintenant, à cette période-ci, il vient dans ce qu'on appelle des sanctuaires dans le nord du Mexique. Ce sont des forêts. Il y en a quelques-unes maintenant, il y en a de moins en moins. Ils viennent passer l'hiver dans ces forêts. C'est magique. Je les ai vus sur un plan, sur vidéo, et je pense que je vais le faire et vous le faire aussi vivre. Vous entrez dans cette forêt. Tous les arbres sont couverts de milliers de papillons. L'arbre n'est plus qu'un seul papillon, et parfois ils sont même par terre, vous marchez, c'est magnifique. J'ai envie de vous faire découvrir ça aussi. Mais nous irons également par la suite revisiter dans cette saison ce que moi j'appelle les trois piliers qui me tiennent à cœur, qui est l'essentiel, l'énergie et l'efficience, que j'appelle le triple E. Et c'est réellement cela que l'on peut gérer. Ce n'est pas gérer le temps, non, c'est gérer ce que l'on fait, c'est l'essentiel. Comment on le fait, c'est l'efficience, et quand on le fait, c'est l'énergie que l'on a quand on fait quelque chose. Donc on en parlera. On fera un autre regard sur ces trois E. Et j'aimerais introduire aussi cette saison d'autres voleurs de temps, qui sont parfois un peu plus discrets. J'en ai déjà un peu parlé fin de la saison passée, je serai un petit peu plus assidu. Je les ai appelés « soldés prédos » . Vous vous souvenez peut-être du mot, un mot un peu ésotérique comme ça ? Eh bien, on va découvrir ce que ça veut dire, on les découvrira pas à pas. Et pourquoi ça ? Pourquoi spécialement en 2026 ? Eh bien, parce que 2026, je ne sais pas si vous connaissez un peu la numérologie, Mais 2026, c'est une année en 1. 6 plus 2 plus 2, ça fait 10. 1 plus 0 égale 1. Et ça s'annonce comme une année charnière. C'est un nouveau cycle qui va commencer. Et donc, ce n'est pas forcément votre nouveau cycle, mais l'année est un nouveau cycle en elle-même. Et c'est peut-être le bon moment de prendre une respiration et de voir, de vivre notre temps d'une autre manière. Alors, si vous avez envie... d'un peu de clarté, d'un peu de curiosité et d'un voyage intérieur aussi vivant que celui qu'on va vivre à l'extérieur, eh bien, je vous dis bienvenue à bord, le voyage commence, rendez-vous chaque semaine comme d'hab, et avant de refermer ce teaser, j'aimerais faire une petite précision. Une partie de cette saison va être enregistrée pendant que je suis sur la route en voyage. ça peut être parfois je vais l'enregistrer dans un café, parfois sur un sentier, parfois au milieu du vent, j'espère qu'il n'y en aura pas trop. Mais donc, ce que je voulais vous dire, c'est que le son ne sera pas toujours parfait. Et je peux vous dire qu'il sera vrai. Le son de ma voix sera vrai, il traduira les émotions que réellement je suis en train de vivre, parce que le temps, lui non plus, il ne se vit pas qu'en studio, comme je le fais maintenant, il se vit dans le mouvement. Ils se vivent parfois dans le bruit de ce monde qui nous entoure. Ils se vivent aussi dans la respiration de ce que j'appelle le moment présent. Je ne suis pas le seul, de Cartol on parle énormément. Si vous ne connaissez pas de Cartol, allez-y. Je vous donnerai peut-être les références dans le blog. Et surtout, que vous écoutiez Acide du Mort, ce podcast entre-temps, ou que vous veniez grappiller quelques épisodes quand le temps vous le permet. Il y a une chose qui est très importante, c'est prenez soin de vous, prenez soin de votre temps, parce qu'au fond, ce n'est rien d'autre que votre vie. Allez, à très bientôt dans Entre-temps. Et c'est la parole du chronotier.