- Speaker #0
Soyez toutes et tous bienvenus sur Entre-Las, Soyez toutes et tous bienvenus sur Entre-Las, le podcast qui tisse des liens pour réconcilier les humains avec les vivants. le podcast qui tisse des liens pour réconcilier les humains avec les vivants. Soyez toutes et tous bienvenus dans cette série dédiée aux lauriers de la régénération, Soyez toutes et tous bienvenus dans cette série dédiée aux lauriers de la régénération, développée avec l'association Nous Sommes Vivants. développée avec l'association Nous Sommes Vivants. Les lauriers de la régénération, Les lauriers de la régénération, c'est un dispositif qui vise à mettre en lumière les initiatives pionnières en matière de pratiques régénératives. c'est un dispositif qui vise à mettre en lumière les initiatives pionnières en matière de pratiques régénératives. Au fil de ces interviews, Au fil de ces interviews, vous allez voir que passer de la prédation du vivant à sa régénération vous allez voir que passer de la prédation du vivant à sa régénération Ça existe déjà, Ça existe déjà, ça marche, ça marche, c'est rentable et pérenne, c'est rentable et pérenne, c'est bourré d'innovation et d'effets collatéraux à impact positif. c'est bourré d'innovation et d'effets collatéraux à impact positif. Aujourd'hui, Aujourd'hui, je reçois Alain Renaudin, je reçois Alain Renaudin, qui est fondateur de Biomimie Expo. qui est fondateur de Biomimie Expo. Nous allons parler ensemble de biomimétisme comme source d'innovation technologique, Nous allons parler ensemble de biomimétisme comme source d'innovation technologique, mais pas seulement. mais pas seulement. aussi comme source d'innovation, aussi comme source d'innovation, de manière de coopérer, de manière de coopérer, d'être ensemble dans la nature, d'être ensemble dans la nature, sur la terre, sur la terre, de notre rapport au vivant et aussi d'émerveillement et puis plein d'autres choses que vous découvrirez au fil de cette conversation. de notre rapport au vivant et aussi d'émerveillement et puis plein d'autres choses que vous découvrirez au fil de cette conversation. Chères auditrices, Chères auditrices, chers auditeurs, chers auditeurs, cet épisode et ce podcast entrelaçons pour toi. cet épisode et ce podcast entrelaçons pour toi. Je te souhaite une très très bonne écoute. Je te souhaite une très très bonne écoute. Entrelaçons. Entrelaçons. Bonjour Alain, merci beaucoup d'être avec moi, Merci. avec nous pour le podcast Entre-Las. On va parler ensemble de biomimétisme et peut-être pas que du biomimétisme que les gens ont en tête. de biomimétisme, et c'est pas que du biomimétisme que les gens ont en tête. Quand on utilise ce mot, on pense toujours au scratch ou à quelques inventions qui sont liées à ce que fait l'intelligence vivante. Quand on utilise ce mot, on pense toujours à Scratch. C'est un signe qui est lié à ce que fait d'un peu les gens vivants, Mais en fait, il y a bien bien plus que ça. Vous allez nous expliquer tout ça. Est-ce que juste avant, mais en fait, il y a bien, vous voulez vous présenter pour qu'on fasse tous connaissance ? bien plus que ça.
- Speaker #1
Vous pouvez nous expliquer tout ça. Est-ce que juste avant, Bonjour Gael. vous voulez nous présenter ce Scratch ? Bonjour Gaëlle, je suis ravi d'être avec vous. Le sujet principal, Merci. c'est le vivant et voir comment on peut essayer de mieux vivre en communauté de destin l'avenir qu'est devant nous. En ce qui me concerne, euh... Moi, je suis assez généraliste. Je suis un ancien de l'IFOP et d'un groupe de com qui s'appelle DDB. Je suis un sort bonne Sciences Po, donc plutôt généraliste, plutôt curieux des tendances. et les phénomènes de société. et les phénomènes de société. C'est peut-être ce qui m'a amené dans un premier temps au développement durable en 2002, C'est peut-être ce qui m'a amené dans un premier temps au Développement durable en 2002, au moment du sommet de Johannesburg, au sommet de Jules-Esprit, et à cette forme de rencontre avec le biométisme une dizaine d'années plus tard. et à cette forme de rencontre avec le biométisme une dizaine d'années plus tard, quand on a lancé un mouvement pour fédérer l'écosystème en France, quand on a lancé un mouvement pour faire de l'écosystème en France, et que ça a été pour moi un petit peu un passage, et que ça a été pour moi un petit peu un passage, et le passage que j'attendais pour passer de la pédagogie du pourquoi il faut qu'on change, et le passage que j'attendais pour passer de la pédagogie du pourquoi il faut qu'on change, à la pédagogie du comment, et la pédagogie du comment. à la pédagogie du modèle, à la pédagogie du modèle. et... Et finalement, Et finalement, sur les 30 ou 40 dernières années, sur les 30 ou 40 dernières années, on se dit, on se dit que le changement, mais le changement et le dérèglement climatique, le dérèglement climatique, les enjeux carbone, les enjeux carbone, l'effondrement de la biodiversité, les fondements de la biodiversité... Même s'il faut continuer à répéter les messages, même s'il faut continuer à répéter les messages, normalement, normalement, on a compris qu'il y avait un problème. on a compris qu'il y avait un problème. Mais ce n'est pas en mesurant l'épaisseur du mur qu'on va se prendre, Mais ce n'est pas en mesurant l'épaisseur du mur qu'on va se prendre, qu'on va faire bouger les gens. qu'on va faire bouger les gens. mais c'est plutôt en proposant des solutions, Mais c'est plutôt en proposant des solutions, des alternatives, des alternatives, mais aussi du réémerveillement. mais aussi du réémerveillement.
- Speaker #0
Mesurer l'épaisseur du mur, ça veut dire donner des éléments chiffrés, etc.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
et il faut continuer à alerter. il faut continuer à alerter. visiblement tout le monde n'a pas compris, Visiblement, tout le monde n'a pas compris, donc il faut continuer à faire ça. il faut continuer à faire ça. Mais c'est peut-être mon passé d'études d'opinion et d'études politiques. Mais c'est peut-être mon passé d'études d'opinion et d'études politiques, J'ai un peu la conviction, j'ai un peu la conviction depuis très longtemps, depuis très longtemps, ancrée assez profondément, ancrée assez profondément, que... l'exposé des problèmes sans solution, Exposer des problèmes sans solution, ça peut aussi créer du déni psychologique ou de l'évitement, ça peut aussi créer du déni psychologique ou de l'évitement, parce qu'on est une espèce prétentieuse qui n'aime pas avoir des problèmes sans solution. parce qu'on est une espèce prétentieuse qui n'aime pas avoir des problèmes sans solution. Et donc, Et donc, aujourd'hui, aujourd'hui, il faut passer de ces sciences froides, il faut passer de ces sciences froides... le climat, le climat, le carbone, le carbone, le dérèglement climatique. le dérèglement climatique à des projets émotionnants qui donnent envie d'avancer et ce futur qu'on sait souhaitable il faut aujourd'hui le rendre désirable et je trouve qu'à travers cette espèce de redécouverte parce qu'honnêtement c'est une redécouverte, à des projets émotionnants qui donnent envie d'avancer. Et ce futur qu'on sait souhaitable, il faut aujourd'hui le rendre désirable. Et je trouve qu'à travers cette espèce de redécouverte, parce qu'honnêtement, c'est une redécouverte, ce n'est pas un scoop, c'est pas un scoop que le vivant est puissant, que le vivant est puissant, est génial, est génial qu'on a beaucoup à en apprendre pour protéger nos émotions qu'on a beaucoup à en apprendre. pour protéger nos espaces de vie, espaces de vie et accessoirement en faisant ça nous-mêmes. et accessoirement en faisant ça nous-mêmes. Je trouve que cette idée, Je trouve que cette idée, avant, avant, effectivement, vous le disiez, vous le disiez, d'être une galerie d'innovation technologique, d'être une galerie d'innovation technologique, c'est d'abord une révolution culturelle, c'est d'abord une révolution culturelle, en fait, parce qu'on se prend une grande claque en redécouvrant que nous sommes peu de choses, parce qu'on se prend une grande claque en redécouvrant que nous sommes peu de choses, que nous faisons beaucoup d'erreurs, que nous faisons beaucoup d'erreurs et que le vivant qui est autour de nous n'est pas qu'un décor de vacances ou un stock de matières premières. et que... Le vivant qui est autour de nous n'est pas que un décor de vacances ou un stock de matières premières. c'est un super designer, C'est un super designer, c'est un super logisticien c'est un super producteur de matériaux c'est un super non-voluant et qu'en fait si on l'invitait autour de la table et qu'il essayait de réfléchir avec nous il y aurait beaucoup de choses à nous dire quand vous dites redécouvrir ça veut dire que l'humain a longtemps vécu avec c'est un super logisticien, c'est un super producteur de matériaux, c'est un super non-polluant. Et qu'en fait, si on l'invitait autour de la table à essayer de réfléchir avec nous, il aurait beaucoup de choses à nous dire.
- Speaker #0
la nature et en en tenant compte et en essayant de la comprendre et qu'après on a pensé qu'avec la technologie on n'avait plus besoin oui je pense que c'est là merci
- Speaker #1
Oui, je pense qu'en réalité, on a, sur la plus longue période de notre existence en tant qu'espèce, sur la plus longue période de notre existence en tant qu'espèce, vécu en harmonie, vécue en harmonie, en cohabitation avec le vivant, en cohabitation avec le vivant, et qu'au fur et à mesure de la révolution industrielle, et qu'au fur et à mesure de la révolution industrielle, technologique, technologique, etc., etc., on s'est perdu de vue, on s'est perdu de vue. on s'est distancé. on s'est distancé, on s'est cru au-dessus de tout, on s'est cru au-dessus de tout, ça passe aussi par l'éducation, ça passe aussi par l'éducation, vous prenez les livres à l'école, on est libre, l'école, l'humain, l'humain, le vivant, le vivant, il ne fait pas partie d'un tout, il ne fait pas partie d'un tout, il est au-dessus d'une espèce de pyramide, il est au-dessus. d'une espèce de pyramide. Il est, il est soi-disant plus intelligent que tout le reste. soi-disant, plus intelligent que tout le reste. Je pense que pendant très longtemps, Je pense que pendant très longtemps, et d'ailleurs, et d'ailleurs quand vous regardez ce qu'on appelle les peuples racines, quand vous regardez ce qu'on appelle les peuples racines, qui ne sont pas les peuples primaires, qui ne sont pas les peuples primaires, parce que je pense que dans notre relation au vivant, parce que je pense que dans notre relation au vivant, les primaires, les primaires, c'est plutôt nous, c'est plutôt nous, les peuples occidentaux. les peuples occidentaux. Et quand vous regardez les peuples racines, Quand vous regardez les peuples racines, quand vous regardez nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, quand vous regardez nos ancêtres, nos chasseurs-cueilleurs, eh bien, finalement, finalement, ils vivaient avec le vivant. ils vivaient avec le vivant. Et nous, Et nous, depuis peut-être 100 ans, depuis peut-être 100 ans, 150 ans, 150 ans, je ne sais pas, je ne sais pas. on vit à côté du vivant, on vit à côté du vivant. ou on pense qu'on vit au-dessus du vivant. où on pense qu'on vit au-dessus du vivant, et finalement, Et finalement, quand vous regardez sur des périodes un peu longues, quand vous regardez sur des périodes un peu longues, je me suis amusé à faire un peu un exercice sur quelques grandes étapes de notre relation homme-nature. je me suis amusé à faire un peu un exercice sur quelques grandes étapes de notre relation homme-nature, dans les temps très anciens, Dans les temps très anciens, la nature était divine. la nature était divine. Elle a été d'ailleurs incarnée par plusieurs dieux, Elle a été d'ailleurs incarnée par plusieurs dieux. on était à l'époque du polythéisme, On était à l'époque du polythéisme. et l'homme se soumettait aux bonnes grâces du divin, L'homme se soumettait aux bonnes grâces du divin, de la nature. de la nature. Parfois d'ailleurs, Parfois, d'ailleurs, chez les Aztèques par exemple, chez les Aztèques, par exemple, on en arrivait à des sacrifices humains. on en arrivait à des sacrifices humains. Je ne dis pas qu'il faut revenir à ça, Je ne dis pas qu'il faut revenir à ça, mais entre-temps, mais entre-temps, on a quand même plutôt sacrifié la nature à l'homme et pas l'inverse. on a quand même plutôt sacrifié la nature à l'homme et pas l'inverse. Et ensuite, Et ensuite, le néolithique, le néolithique, on s'est sédentarisé, on s'est sédentarisé, on a développé l'agriculture, on a développé l'agriculture, donc on a voulu commencer à canaliser, donc on a voulu commencer à canaliser, à maîtriser les choses, à maîtriser les choses, à faire pousser des choses plus vite que nature. faire pousser des choses plus vite que nature. Et puis ensuite, Et puis ensuite, 1859, 1859, une goutte de pétrole jaillit, une goutte de pétrole jaillit, le colonel Drake, le colonel Drake, la nature devient un stock, la nature devient un stock, un enjeu de richesse, un enjeu de richesse, de pouvoir. de pouvoir. Et puis ensuite, Et puis... Puis ensuite, les années 60-70, les années 60-70, c'est un peu lié à la conquête spatiale, c'est un peu lié à la conquête spatiale, à la photo à la photo Earthrise, levée de terre de 1968. Earthrise, le vénétaire de 1968. On découvre qu'on est dans un monde fini. On découvre qu'on est dans un monde fini. Et donc on se dit, Et donc, on se dit qu'il faut développer des parcs naturels, il faut développer des parcs naturels, des aires marines protégées. des aires marines protégées. Et cette cinquième étape du biomimétisme, Et cette cinquième étape du biomimétisme, pour moi, pour moi, c'est une étape où on pose le vivant et la nature comme un modèle et pas comme une ressource, c'est une étape où on pose le vivant et la nature comme un modèle et pas comme une ressource, un stock. un stock. Et ça change pas mal de choses. Et ça change pas mal de choses.
- Speaker #0
Alors, vous pouvez voir la nature comme un modèle. modèle ça veut dire quoi
- Speaker #1
D'abord, D'abord, ça veut dire se poser des questions, ça veut dire se poser des questions, être curieux, être curieux, se demander pourquoi c'est comme ça et comment ça marche, se demander pourquoi c'est comme ça et comment ça marche, se demander si ça ne peut pas apporter des solutions nouvelles à un certain nombre d'enjeux qu'on a en face de nous. se demander si ça ne peut pas apporter des solutions nouvelles à un certain nombre d'enjeux qu'on a en face de nous. Et donc, Et donc, c'est réapprendre et se réémerveiller du mode de fonctionnement du vivant. c'est apprendre et se réélover du mode de fonctionnement du vivant. Je vous donne un exemple, Je vous donne un exemple. quelqu'un que j'aime bien qui s'appelle Frank Zal, Quelqu'un que j'aime bien qui s'appelle Franck Zahar, c'est un chercheur, c'est un chercheur, un docteur, un docteur, un ancien du CNRS, un ancien du CNRS, qui est un spécialiste du flux sanguin et du transgenre. qui est un spécialiste du flux sanguin et du transport d'oxygène. transport d'oxygène dans les flux d'hémoglobine d'un certain nombre d'organismes. dans les flux d'hémoglobine d'un certain nombre d'organismes. Il avait l'habitude d'étudier les organismes marins dans des milieux à très forte pression, Il avait l'habitude d'étudier les organismes marins dans des milieux à très forte pression, à très haute profondeur. à très haute profondeur. Et un jour, Et un jour, il se promène à Marébasse, il se promène à marée basse en Bretagne, en Bretagne, parce qu'il est breton, parce qu'il est breton, et il marche sur ces espèces de petits monticules de sable sur lesquels vous avez peut-être déjà marché, et il marche sur ces espèces de petits monticules de sable, sur lesquels vous avez peut-être déjà marché. sauf que lui, Sauf que lui, c'est un chercheur. c'est un chercheur, Et il se demande comment le ver marin qui est en dessous fait pour respirer à Marébasse. et il se demande, mais comment le ver marin qui est en dessous fait pour respirer à marée basse ? Parce qu'on se détend, Parce qu'on se détend, on est en vacances, on est en vacances, on est sur la plage, on se fait un café, chacun ses hobbies. chacun de ses hobbies. Il se trouve qu'il a raison, Il se trouve qu'il a raison, sous ce petit venticule, sous ce petit monticule, il y a un verre qui s'appelle la Ré-Nicolas Marina. il y a un verre qui s'appelle le Ré-Nicolas-Marine. Et ce verre, Et ce verre, il est sorti de l'eau à peu près comme tout le monde, il est sorti de l'eau à peu près comme tout le monde il y a 500 millions d'années. il y a 500 millions d'années. Et il est resté là, il est resté là, tranquille, tranquille, dans l'estrand, dans l'estran, sur cette zone intertidale, sur cette zone intertidale, comme on dit. comme on dit. Sauf que c'est la marée haute qui lui apporte son oxygène. Sauf que c'est la marée haute qui lui apporte son oxygène. Et donc, Et donc, il doit avoir un truc, il doit avoir un truc, ce verre marin, ce ver marin, pour rester 6 heures en apnée. pour rester 6 heures en apnée. parce qu'il n'y a que des champions du monde dans le vivant qui nous entoure donc ce ver marin, Parce qu'il y a que... que des champions du monde dans le vivant qui nous entoure. Donc ce ver marin, l'araignicole, l'araignicole, c'est un champion du monde de l'apnée parce qu'en fait à Maréotte, c'est un champion du monde de l'apnée. Parce qu'en fait, un maréaute, il fait le plein d'oxygène et ensuite il attend et il séquestre 156 molécules d'oxygène c'est-à-dire 40 fois plus que nous qui en séquestrons 4 il fait plein d'oxygène et ensuite, il attend. Et il séquestre 156 molécules d'oxygène, c'est-à-dire 40 fois plus que nous qui en séquestrons 4 premièrement. premièrement. Donc ça, Donc ça, il y a un truc, il y a un truc, c'est intéressant ça, c'est intéressant ça. d'avoir finalement une hémoglobine super oxygénée. D'avoir finalement une hémoglobine super oxygénée. Deuxièmement, Deuxièmement, cette hémoglobine elle est dite extracellulaire. cette hémoglobine, elle est dite extracellulaire. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'elle n'est pas encapsulée dans des globules rouges. Ça veut dire qu'elle n'est pas oxygénée. encapsulé dans des globules rouges. On a, On a, peut-être qu'on a le même groupe sanguin tous les deux, peut-être qu'on a le même groupe sanguin tous les deux, mais on a en tout cas certainement la même hémoglobine, mais on a en tout cas certainement la même hémoglobine, et probablement pas le même groupe sanguin, et probablement pas le même groupe sanguin, mais c'est à cause des globules rouges. mais c'est à cause des globules rouges. Et donc cette molécule est super oxygénée, Et donc cette molécule est super oxygénée, elle est universelle, elle est universelle, transfusable à l'homme. transfusable à l'homme, parce qu'elle n'est pas typée en matière de résus, parce qu'elle n'est pas typée en matière de résus, et en plus vous pouvez la réduire en poudre et la compléter avec de l'eau pharmaceutique, et en plus vous pouvez la réduire en poudre, et la compléter avec de l'eau pharmaceutique, vous avez une poche de transfusion pour sauver quelqu'un, vous avez une poche de transfusion pour sauver quelqu'un, là vous n'avez pas le bon résus et pas le camion frigorifique. là vous n'avez pas le bon résus et pas le démon frigorifique. Le sang humain c'est 42 jours à 4 degrés la durée de stockage. le sang humain c'est 42 jours à 4 degrés tout ça pour dire que ça part d'une curiosité pour le vivant qui est autour de nous d'une démarche scientifique ou en tout cas Tout ça pour dire que ça part d'une curiosité pour le vivant qui est autour de nous, d'une démarche... scientifique ou en tout cas de décryptage, cas de décryptage, de compréhension. de compréhension. Et à partir de là, Et à partir de là, au bout de 15 ans de combat, au bout de 15 ans de combat, Franck Zal a créé Marina et il propose aujourd'hui un produit que des chirurgiens utilisent sur des greffes de peau de grands brûlés ou pour augmenter la durée de vie de quelques heures d'un greffon en attente de greffe. Frank Zal a créé Marina et il propose aujourd'hui un produit que les chirurgiens utilisent sur des grèves de peau de grands brûlés ou pour augmenter la durée de vie de quelques heures d'un gréfond en attente de grève. Et donc vous avez une solution, Et donc, vous avez une solution, qui peut vous paraître bizarre si je vous dis demain on va vous sauver, qui peut vous paraître bizarre si je vous dis demain, on va vous sauver, on va vous transfuser du sang d'Ari-Nicolas Marina, on va transfuser du sang d'Arenico à Marina, mais vous avez une solution qui est proposée par le vivant et ça part de, mais vous avez une solution qui est proposée par le vivant et ça peut... part de, tiens, tiens, pourquoi c'est comme ça ? pourquoi c'est comme ça ? Il doit y avoir une bonne raison, Il doit y avoir une bonne raison parce que le vivant est en évolution continue, parce que le vivant est en évolution continue. Il s'adapte en permanence. il s'adapte en permanence. Et donc, Et donc, il ne fait que de laisser erreur depuis des dizaines ou des centaines de millions d'années, il ne fait que de laisser erreur depuis des dizaines ou des centaines de millions d'années, depuis 3,8 milliards d'années que la vie existe sur Terre. depuis 3,8 milliards d'années que la vie existe sur Terre. Alors, toutes les espèces que vous voyez aujourd'hui n'ont pas 3,8 milliards d'années, Toutes les espèces que vous voyez aujourd'hui n'ont pas 3,8 milliards d'années, mais la plupart ont des dizaines ou des centaines de millions d'années, mais la plupart ont des dizaines ou des centaines de millions d'années, ce qui est déjà pas mal. ce qui est déjà pas mal. Si on pratiquait quelque chose pendant ne serait-ce qu'un million d'années, Si on pratiquait quelque chose pendant ne serait-ce qu'un million d'années, on serait pas mauvais à la fin. on ne serait pas mauvais à la fin. Donc, donc imaginez quand c'est des dizaines ou des centaines de millions d'années et donc ça part de ça ça part de cette nature company si on regarde ça comme une entreprise elle a un super département de R&D qui s'appelle l'évolution et imaginez quand c'est des dizaines ou des centaines de millions d'années. Et donc, ça part de ça, ça part de cette... Nature Company, on pourrait dire, si on regarde ça comme un chef d'entreprise, elle a un super département de R&D qui s'appelle l'évolution et l'adaptation continue. l'adaptation continue et donc ce vivant là il est capable de nous apporter un certain nombre de réponses il fabrique des matériaux de température ambiante et à pression ambiante si on reste dans le marin vous avez des diatomées qui sont des orignales Et donc ce vivant-là, il est capable de nous apporter un certain nombre de réponses. Il fabrique des matériaux à température ambiante et à pression ambiante. Si on reste dans le marin, vous avez des diatomées, qui sont des organismes unicellulaires marins sublimes, unicellulaires marins sublimes de formes diverses et variées qui sont capables de fabriquer du verre à température ambiante à partir de la silice qui est dissoute dans l'eau. de formes diverses et variées, qui sont capables de fabriquer du verre à température ambiante à partir de la silice qui est dissoute dans l'eau. Là où nous, Là où nous on a besoin de bouffe en Ausha 1500 degrés. on a besoin de hauts fourneaux à 1500 degrés. En plus ça fabrique une coque micro perforée qui ont fait un filtre anti UV parce que c'est diatomé. En plus, ça fabrique une coque micro-perforée qui en fait un filtre anti-UV, parce que c'est diatomé, Ils mettent en place de la photosynthèse parce qu'il n'y a pas que des arbres qui font de la photosynthèse, mettre en place de la photosynthèse, parce qu'il n'y a pas que les arbres qui font de la photosynthèse, des algues et des organismes marins aussi, les algues et les organismes marins aussi, beaucoup. beaucoup. et donc quand vous observez ça, Et donc, quand vous observez ça, vous vous dites, vous vous dites tiens il y a une espèce de savoir-faire assez génial qui peut peut-être nous économiser, tiens... Il y a une espèce de savoir-faire assez génial qui peut peut-être nous économiser, nous permet d'économiser de l'énergie de la matière, nous permet d'économiser de l'énergie, de la matière, etc. etc. Quand vous regardez vos structures osseuses, Quand vous regardez nos structures osseuses c'est ce qu'on appellerait nous de notre point de vue d'humain un peu prétentieux de l'additive printing, c'est ce qu'on appellerait, nous, de notre point de vue d'humain, un peu prétentieux, de l'additive printing. Mais finalement, mais finalement la construction additive elle existe depuis 30 milliards d'années, la construction additive, elle existe depuis 3,8 milliards d'années, on n'a rien inventé le vivant fabrique des matériaux qui sont les plus légers on n'a rien inventé. Le vivant fabrique des matériaux qui sont les plus légers possibles. Donc généralement, donc généralement ils sont dits alvéolètre parce qu'on n'a pas besoin d'avoir une densité homogène de matière pour avoir quelque chose de robuste prenez vos os il ya plus d'air que de matière pourtant ils sont quand même assez costaud et c'est robuste aujourd'hui dans l'aéronautique dans l'automobile dans l'architecturé on essaye de fabriquer des matériaux qui ils sont dits alvéolaires, parce qu'on n'a pas besoin d'avoir une densité homogène de matière pour avoir quelque chose de robuste. Prenez vos os, il y a plus d'air que de matière. Pourtant, ils sont quand même assez costauds, assez robustes. Aujourd'hui, dans l'aéronautique, dans l'automobile, dans l'architecture, on essaye de fabriquer des matériaux. qui vont mimer des structures osseuses et qui peuvent économiser 20, vont minimer des structures osseuses et qui peuvent économiser 20 30 40 % 30, 40% de matière pour les mêmes coefficients de résistance mécanique. de matière pour les mêmes coefficients de résistance mécanique et donc le Et donc, le vivant est bourré, Le vivant est bourré, finalement, finalement, de génie, de génie, de leçons à prendre. de leçons à prendre. Si on veut bien tendre l'oreille, Si on veut bien tendre l'oreille, le regarder un peu différemment. le regarder un peu différemment. Moi, Moi, c'est ce que je trouve intéressant. c'est ce que je trouve intéressant. C'est ce que j'essaie de pousser à travers mon activité de conseil, C'est ce que j'essaie de pousser à travers mon activité de conseil, à travers l'événement Bionume Expo que j'ai créé sur ce sujet-là. à travers l'événement Biomim Expo que j'ai créé sur ce sujet-là, pour dire... Pour dire, On a autour de nous un super modèle et un super partenaire d'avenir, on a autour de nous un super modèle et un super partenaire d'avenir, probablement le plus puissant, probablement le plus puissant, le meilleur joueur de l'équipe. le meilleur joueur de l'équipe. Donc si on veut gagner match du futur, Donc si on veut gagner le match du futur, ce serait quand même un peu bête de le laisser au vestiaire. ce serait quand même... un peu bête de le laisser au bestiaire. Et on a, Et on a, notamment en France, notamment en France, mais un peu partout dans le monde, mais un peu partout dans le monde, mais notamment en France, une recherche d'excellence sur le sujet. une recherche d'excellence sur le sujet. On ne connaît pas assez la recherche en France, On ne connaît pas assez la recherche en France, mais on a des acteurs de premier plan. mais on a des acteurs de premier plan. On a aussi du génie entrepreneurial en France, On a aussi du génie entrepreneurial en France, avec des gens qui osent, avec des gens qui l'osent, qui ont l'audace de se lancer dans des aventures assez époustouflantes. qui ont l'audace de se lancer dans des aventures assez soufflantes. On a aussi du génie industriel en France. On a aussi du génie industriel en France. Et donc on se dit, Et donc on se dit, c'est une filière d'avenir absolument géniale. c'est une filière d'avenir absolument géniale. C'est aussi très rassurant de se dire que... C'est aussi très rassurant. de se dire que on peut s'inscrire dans une forme d'avenir en communauté de destin avec les vivants que nous entourent on n'a pas une espèce de responsabilité à protéger ou à sauver la planète l'homme qui va sauver la planète c'est évidemment la planète qui va sauver l'homme si on peut bien reconsidérer On peut s'inscrire dans une forme d'avenir en communauté de destin avec le vivant que nous entoure. On n'a pas une espèce de responsabilité à protéger ou à sauver la planète. Ce n'est pas l'homme qui va sauver la planète, c'est évidemment la planète qui va sauver l'homme. Si on veut bien reconsidérer que nos vies en dépendent, que nos vies vont dépendre. évidemment il faut protéger la planète. Évidemment, il faut protéger la planète.
- Speaker #0
C'est intéressant d'ailleurs de voir ça comme ça, parce qu'on sort de cette vision qui est à la fois très supérieure, très culpabilisante, au point où, enfin, ça n'empêche pas la culpabilité de l'humain, mais je veux dire, c'est tellement culpabilisant que ça met certaines personnes en situation d'impuissance totale, et puis en tout cas, ça met en position de domination.
- Speaker #1
Oui, Oui, c'est un drôle de point de vue, c'est un drôle de point de vue de considérer que nous, de considérer. L'espèce humaine avec un petit 3-6 000 ans, espèces humaines, avec nos petits 300 000 ans, on devrait sauver un truc qui fonctionne depuis 3,8 milliards d'années, on pourrait trouver un truc qui fonctionne depuis 3,8 millions d'années et qui n'a pas eu besoin de nous pour fonctionner aussi bien pendant aussi longtemps. et qui n'a pas eu besoin de nous pour fonctionner aussi bien pendant aussi longtemps. qu'on est en train d'abîmer, Qu'on est en train d'abîmer, mais qui nous survivra. mais qui nous survient. Et donc la question, Et donc la question, ce n'est pas tellement de sauver la planète, ce n'est pas tellement de sauver la planète, c'est de sauver l'humanité en protégeant la planète. c'est de sauver l'humanité en protégeant la planète. Parce qu'on a besoin de cette planète en bonne santé, Parce qu'on a besoin de cette planète en bonne santé, mais l'inverse n'est pas vrai. mais l'inverse n'est pas vrai. On va l'abîmer, On va l'abîmer, mais la vie continuera. Mais la vie continuera. Et le challenge, Et le challenge, pour être un peu taquin, pour être un peu taquin, c'est de se dire, c'est de se dire, finalement, finalement, nous, nous, l'espèce la plus évoluée, l'espèce la plus évoluée, est-ce que si nous continuons comme ça, est-ce que si nous continuons comme ça... nous aurons...
- Speaker #0
On dit d'ailleurs, peut-être pas.
- Speaker #1
Oui, Oui, peut-être pas d'ailleurs. peut-être pas d'ailleurs. Est-ce que... Est-ce que si on continue comme ça, Parce que si on continue comme ça, nous aurons été l'espèce la plus éphémère sur Terre ? nous aurons été l'espace le plus épanoui. Parce que c'est la question qui se pose. Est-ce que c'est un peu la question qui se pose ? Parce que ce n'est pas un propos dramatisant ou quoi que ce soit, Parce que c'est pas un propos... mais rien n'est éternel. mais rien n'est éternel. Rien n'est là depuis toujours, Rien n'est là depuis toujours et rien n'est là pour toujours. et rien n'est là pour toujours. Même, Même les oiseaux, prenez les oiseaux, ils n'ont que 150 millions d'années. ils n'ont que 150 millions d'années. Prenez même les forêts, Même les forêts, les arbres, les arbres, ils n'ont que 450-500 millions d'années. ils n'ont que 450, 500 millions d'années. Tout n'est pas là depuis toujours, Tout n'est pas là depuis toujours et tout évolue. et tout évolue. Donc quand on prend un peu de recul, Donc quand on prend un peu de recul, on se dit, on se dit, on est interdépendant. on est interdépendant. Tout le monde redécouvre que la biodiversité est un actif. Tout le monde redécouvre que la biodiversité est un actif, Bien sûr, bien sûr c'est un actif moi je dis que c'est notre assurance vie c'est un actif économique la plupart des modèles économiques ne peuvent pas se passer des ressources naturelles mais c'est surtout un actif capital c'est un actif. Moi, je dis que c'est notre assurance-vie. C'est un actif économique. La plupart des modèles économiques ne peuvent pas se passer des ressources naturelles. Mais c'est surtout un actif, un capital vital, vital pour qu'on puisse continuer à se nourrir, pour qu'on puisse continuer à se nourrir, à se reproduire, à se reproduire, à respirer à peu près correctement, à respirer très correctement etc et donc oui il faut inverser le truc il faut même inverser le truc du point de vue économique moi je suis économiste de formation ... etc. Et donc oui, il faut inverser le truc. Il faut même inverser le truc du point de vue économique. Moi, je suis économiste de formation. Et on m'a biberonné, Et on va biberonner, comme beaucoup de générations, comme beaucoup de générations, à des théories libérales, à des théories libérales, notamment par exemple à Adam Smith, et notamment par exemple à Adam Smith, la richesse des nations, La richesse des nations, 1776, 1776, le fameux principe de la main visible, le fameux principe de la main visible, où chacun, où chacun, en recherchant son intérêt individuel, en recherchant son intérêt individuel, contribue à l'intérêt collectif, contribue à l'intérêt collectif. ce qui est assez vrai, Ce qui est assez vrai. ce qui a été un des fondements de la légitimation du libéralisme. Ce qui a été un des fondements du... de la légitimation du libéralisme. Mais aujourd'hui, Mais aujourd'hui, je rêve de théories économiques un peu inversées, je rêve de théories économiques un peu... inversée, voire d'un prix Nobel d'économie qui nous démontrerait que chacun aujourd'hui, voire d'un prix nouvel d'économie qui nous démontrerait que chacun aujourd'hui, en contribuant à l'intérêt collectif, en contribuant à l'intérêt collectif, participe à son intérêt. participe à son intérêt individuel. Et aujourd'hui, Et aujourd'hui, on a un intérêt individuel à protéger le bien commun. on a un intérêt individuel à protéger le bien commun. Et y compris économiquement. et y compris économiquement. C'est pour ça que chaque acteur économique, C'est pour ça que chaque acteur économique, privé, privé, public, public, entreprise, entreprise, association, association, structure, structure, quelle que soit la forme, quelle que soit la forme, doit aujourd'hui redevenir un producteur de biodiversité. doit aujourd'hui redevenir un producteur de biodiversité.
- Speaker #0
C'est l'idée de la régénération ?
- Speaker #1
C'est l'idée de la régénération, C'est l'idée de la régénération. c'est l'idée finalement de l'entretien de notre capital commun et vital. c'est l'idée finalement de l'entretien de notre capital commun et vital et parfois on se sent un peu dépossédé ou distant de ça, Et parfois, on se sent un peu dépossédé ou distant de ça. Parfois, parfois vous avez du secteur tertiaire qui me dit mais nous on est quand même loin de tout ça mais non, vous avez du secteur tertiaire qui me dit « mais nous, on est quand même loin de tout ça » . Mais non, tout le monde peut contribuer. tout le monde peut contribuer tout le monde à un moment donné agit sur les choses, Tout le monde, à un moment donné, agit sur les choses. Ça peut passer par du financement, ça peut passer par du financement, ça peut passer par une implantation industrielle, ça peut passer par une implantation industrielle quelque part sur un territoire, quelque part sur un territoire, ça peut passer y compris par nos actes de consommation. ça peut passer y compris ... par nos actes de consommation. Moi, Moi, j'aimerais demain que des produits de grande consommation nous vendent quelque chose à nous pour notre usage, j'aimerais demain que des produits de grande consommation nous vendent quelque chose à nous pour notre usage, nos vêtements, un vêtement, nos shampoings, un shampoing, ce que vous voulez. ce que vous voulez. Mais qu'en achetant ce produit-là, Mais qu'en achetant ce produit-là, on achète aussi quelque chose pour le vivant et la planète. on achète aussi quelque chose pour le vivant et la planète. Si demain j'achète un shampoing ou un t-shirt, Si demain j'achète un shampoing ou un t-shirt, pour prendre des exemples simples, pour prendre des exemples simples. et qu'en même temps, et qu'en même temps, je contribue à un bénéfice pour le vivant, je contribue à un bénéfice pour le vivant, la biodiversité ou la planète, la biodiversité ou la planète, à ce moment-là, à ce moment-là, dans les arbitrages du consommateur, dans mes arbitrages de consommateurs, ça va devenir quelque chose d'intéressant. ça va devenir quelque chose d'intéressant. Ça va créer de la valeur pour les marques et les entreprises qui vont... Ça va créer de la valeur pour les marques et les entreprises qui vont proposer ça. qui vont proposer ça, et on va rentrer dans une logique que j'appelle moi de performance globale, Et on va rentrer dans une logique que j'appelle de performance globale. où finalement on ne va pas s'excuser nous, où finalement on ne va pas s'excuser nous, espèces humaines, espèces humaines, d'habiter sur Terre, d'habiter sur Terre, on va continuer à être là, on va continuer à être là, on va continuer à développer des activités économiques, on va continuer à développer des activités économiques, qu'on le veuille ou non, qu'on le veuille ou non, mais comment faire en sorte que ces activités-là, mais comment faire en sorte que... sens que ces activités-là, humaines, humaines, économiques, économiques, associatives, associatives, sociales, sociales, ce que vous voulez, ce que vous voulez, ne soient pas des activités au détriment du reste du vivant non humain ? soient par des activités au détriment du reste du vivant non humain. Et comment est-ce qu'on peut rentrer dans une logique de double bénéfice ? Et comment est-ce qu'on peut rentrer dans une logique de double bénéfice ? Voilà, Voilà, ça c'est un petit peu la suite de l'histoire. ça c'est un petit peu la suite de l'histoire. Et finalement, Et finalement, vous voyez que le biomimétisme, vous voyez que le biomimétisme, c'est parfois de l'innovation technique, c'est parfois de l'innovation. techniques, voire technologiques. voire technologique. Pour moi, Pour moi, c'est d'abord une révolution culturelle, c'est d'abord une révolution culturelle, ensuite une révolution managériale, ensuite une révolution managériale, parce qu'en fait, parce qu'en fait, le management de l'innovation bio-inspirée, le management de l'innovation bio-inspirée, il est souvent pluridisciplinaire. il est souvent pluridisciplinaire, et ce n'est pas toujours évident de provoquer le dialogue entre un ingénieur et un biologiste, Ce n'est pas toujours évident de provoquer un dialogue entre un ingénieur et un biologiste, mais quand vous le faites, mais quand vous le faites, c'est très productif. c'est très productif.
- Speaker #0
Et c'est aussi un peu ce que fait le vivant, quand, je ne sais pas si c'est vrai partout, mais on dit en général que quand les ressources sont abondantes, le vivant est plutôt en rivalité, si on prend le végétal,
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
par exemple.
- Speaker #1
oui,
- Speaker #0
Alors que quand les ressources sont rares, il y a de l'entraide,
- Speaker #1
oui,
- Speaker #0
des fleurs font de la place pour d'autres,
- Speaker #1
oui,
- Speaker #0
etc. Donc c'est un peu ça l'idée, vous êtes inspiré des vivants dans nos manières d'être ensemble ?
- Speaker #1
oui, absolument. Ça, c'est un des grands principes, Des grands principes. l'idée que la coopération est plus productive que la compétition. La coopération est plus productive que la compétition. Alors, Alors, il ne faut pas non plus s'autoplageler en permanence. il ne faut pas non plus s'autoflageller en permanence, c'est-à-dire que c'est aussi parfois vrai pour nous. C'est-à-dire que c'est aussi parfois vrai pour nous, Dans la difficulté, quand la difficulté passe à une crise humanitaire, face à une crise humanitaire, on sait aussi être solidaire. on sait aussi être solidaires. Ce n'est pas non plus le fait de cette vertu-là. C'est pas non plus, on n'est pas dénué de cette vertu-là. Mais c'est vrai que... Mais c'est vrai que...
- Speaker #0
Puis un tout petit, au général, toutes les études montrent qu'un tout petit,
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
il est quand même dans la coopération,
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
la rivalité, la compétition, c'est peut-être de l'acquis plus. C'est plus fort.
- Speaker #1
C'est vrai, c'est finalement un principe assez naturel. c'est naturel il y a aussi la compétition dans la nature mais en réalité quand vous regardez la résilience d'un biotope, Il y a aussi de la compétition dans la nature, mais en réalité, quand vous regardez la résilience d'un biotope, d'un écosystème, d'un écosystème c'est beaucoup de diversité et d'interaction c'est pour ça que j'aime bien ça ressemble un peu à une blague mais dire que dans la biodiversité ce qui est important c'est la diversité c'est beaucoup de diversité et d'interaction. C'est pour ça que j'aime bien... ça ressemble un peu à une blague, mais dire que dans biodiversité, ce qui est important, c'est diversité. C'est la diversité des espèces et des essences qui font la résilience d'un biotope, C'est la diversité des espèces et des essences qui font la résilience d'un biotope, d'un écosystème, d'un écosystème, mais une diversité connectée. mais une diversité connectée. C'est-à-dire que si vous avez plein de trucs différents qui sont sous cloche et qui ne communiquent pas, C'est-à-dire que si vous avez plein de trucs différents qui sont sous clôture, cloche et qui ne communiquent pas, ça ne marche pas. ça ne marche pas. C'est aussi pour ça que c'est intéressant quand vous regardez les différents étages, C'est aussi pour ça que c'est intéressant quand vous regardez les différents étages, les différents strates sur un sol, les différents strates sur un sol, de prendre conscience que si vous n'avez pas le connecteur que peut représenter le champignon mycorhizien qui va faire le lien entre le mycélium qui va apporter des nutriments et de l'eau, de prendre conscience que si vous n'avez pas le connecteur, que pourquoi... présenter le champignon mycorhizien qui va faire le lien entre le mycélium qui va apporter des nutriments et de l'eau, et le réseau racinaire de l'arbre qui va apporter, et le réseau racinaire de l'arbre qui va apporter, lui, lui, en échange du glucose issu de la photosynthèse. en échange du glucose issu de la photosynthèse, Vous n'avez pas cet étage de champignons mycorhiziens qui font du deal, si vous n'avez pas cet étage des champignons mycorhiziens, qui font du deal, qui font de l'échange, qui font de l'échange, qui sont le New York Stock Exchange de la forêt, qui sont le New York Stock Exchange. de la forêt, d'une certaine manière, d'une certaine manière. Si vous n'avez pas cet étage-là qui crée des connexions, si vous n'avez pas cet étage-là qui crée des connexions, qui crée des ponts, qui crée des ponts, qui crée des échanges, qui crée des échanges, qui crée du flux, qui crée du flux, eh bien, ça se passe beaucoup plus bien. ça se passe beaucoup moins bien. Les taux de croissance sont moindres. Les taux de croissance sont moindres. Et donc, Et donc, le vivant, le vivant, et nous aussi, et nous aussi, on a besoin d'être connectés, on a besoin d'être connectés, on a besoin de diversité. on a besoin de diversité. Et aujourd'hui, Et aujourd'hui, on a besoin d'être inventifs, on a besoin d'être inventifs, on a besoin de créer... on a besoin de créer des nouvelles solutions. des nouvelles solutions. Et ça viendra aussi de notre capacité à diversifier les regards et les compétences sur les problèmes qui sont posés sur la table. Et ça viendra aussi de notre capacité à diversifier les regards. et les compétences sur les problèmes qui sont posés sur la table. C'est ça que je trouve absolument savoureux dans le biométisme, C'est ça que moi je trouve absolument savoureux dans le biométisme, c'est que c'est souvent pluridisciplinaire et en fait, c'est que c'est souvent pluridisciplinaire. Et en fait, on ne voit pas un objet de la même manière. on ne voit pas un objet de la même manière.
- Speaker #0
C'est plus pluridisciplinaire davantage que quand on fait d'autres innovations ou quand on utilise d'autres types de technologies, parce que c'est... Oui, pourquoi ?
- Speaker #1
Je pense que oui, Je pense que oui, d'abord parce que le modèle d'étude est lui-même un modèle composite qui nous dit que la résilience vient d'une capacité à créer des interactions entre des choses différentes. d'abord, parce que le modèle d'études... et lui-même un modèle composite qui nous dit que la résilience vient d'une capacité à créer des interactions entre des choses différentes. Et donc déjà, Et donc déjà, le modèle de référence qu'on prend quand on travaille sur le biométisme est un patchwork qui est vivant par sa diversité. le modèle de référence qu'on prend quand on travaille sur le biométisme est un patchwork qui est vivant par sa diversité. Ensuite, Ensuite... il se trouve que... il se trouve que c'est un avantage et un inconvénient du biomimétisme, C'est un avantage et un inconvénient du biomimétisme, c'est que ce n'est pas une science en tant que telle, c'est que ce n'est pas une science en tant que telle, ce n'est pas un silo, ce n'est pas un silo, et ce n'est pas non plus une discipline qui s'applique uniquement dans un secteur d'activité. et ce n'est pas non plus une discipline qui s'applique uniquement dans un secteur d'activité. C'est plein de sciences à la fois et c'est plein d'applications à la fois. C'est plein de sciences à la fois, et c'est plein d'applications à la fois. Et donc, Et donc, quand vous faites travailler ensemble un designer, quand vous faites travailler ensemble... un designer, un ingénieur, un ingénieur, un physicien, un physicien, un écologue, un écologue, un architecte et un philosophe,
- Speaker #0
un architecte et un philosophe et bien contrairement à ce qu'on pense finalement le dialogue se fait beaucoup plus facilement et il est riche parce que parce que c'est peut-être tellement plus rédéfinir qu'à plus de débats d'experts on est obligé de se faire
- Speaker #1
eh bien, contrairement à ce qu'on pense, finalement, le dialogue se crée beaucoup plus facilement qu'on ne croit. Et il est riche parce que... Alors ça, ça peut arriver, ça peut faire du bien aussi. aussi et parce que, Et parce que, qu'on le veuille ou non, qu'on le veuille ou non, on est tous formatés même ceux qui pensent, on est tous formatés. même ceux qui pensent, qui sont très ouverts d'esprit, qui sont très ouverts d'esprit on est tous formatés par notre éducation notre culture le foyer dans lequel on est actif, etc. On est tous formatés par notre éducation, notre culture, le foyer dans lequel on a grandi, etc et qu'en fait on ne regarde pas les objets de la même manière la table dans laquelle on est là en ce moment, etc. Et qu'en fait, on ne regarde pas les objets de la même manière. La table autour de laquelle on est là en ce moment, un designer va la regarder d'une certaine manière, un designer va la regarder d'une certaine manière, un menuisier la regardera d'une autre manière, un menuisier la regardera d'une autre manière, un ingénieur se demandera comment elle tient sur un pied et donc ces objets anodins on les voit, un ingénieur se demandera comment elle tient sur un pied. Et donc, ces objets anodins, on les voit, on les décrypte sur des... on les décrypte, on les analyse de différentes manières. analyses de différentes manières. Alors imaginez des trucs un peu complexes. Alors, imaginez des trucs un peu complexes.
- Speaker #0
Ça veut dire que vous facilitez aussi cette coopération-là ?
- Speaker #1
On essaye, On essaye, j'essaye, j'essaye, je ne suis pas le seul. je suis pas le seul. C'est généralement très réjouissant et productif, C'est généralement très réjouissant et productif et surprenant. et surprenant. On en a tous fait l'expérience, On en a tous fait l'expérience, c'est la fameuse expérience du c'est la fameuse expérience du... « Ah oui, Ah oui, tiens, tiens, c'est marrant, c'est marrant, je n'avais jamais vu ça comme ça. j'avais jamais vu ça comme ça. » Ou c'est l'expérience de la routine, Ou c'est l'expérience de la routine, où vous faites une chose d'une certaine manière pendant des années et un jour, où vous faites une chose d'une certaine manière pendant des années, et un jour, quelqu'un attrape l'objet et l'utilise d'une autre manière. quelqu'un attrape l'objet et l'utilise d'une autre manière. Et vous vous rendez compte que c'est beaucoup plus efficace. Et vous vous rendez compte que c'est beaucoup plus efficace. Et donc, Et donc, oui, oui, il faut provoquer ça. il faut provoquer ça.
- Speaker #0
Donc, ça provoque de la sérendipité ?
- Speaker #1
Oui, parfois. Parfois, Parfois, j'appelle ça moi la voie du senteur. j'appelle ça la voie du centre. Parfois, Parfois, vous avez des gens qui ont imaginé une innovation pour un usage donné et qui ne se rendent pas compte que ça pourrait être utilisé dans un autre cadre, vous avez des gens qui ont imaginé une innovation. pour un usage donné et qui ne se rendent pas compte que ça pourrait être utilisé dans un autre cadre, pour un autre usage, pour un autre usage, dans une autre industrie. dans une autre industrie. Et parfois, Et parfois, inversement, inversement, vous avez des entreprises qui cherchent à innover, vous avez des entreprises... qui cherchent à innover, évidemment. évidemment. Tout le monde cherche des solutions nouvelles pour réduire des impacts. Tout le monde cherche des solutions nouvelles pour réduire les impacts. Honnêtement, Honnêtement, la majorité des gens cherchent aujourd'hui à réduire les impacts divers et variés. la majorité des gens cherchent aujourd'hui à réduire les impacts divers et variés. Mais de temps en temps, Mais de temps en temps, les entreprises ont le défaut de penser qu'elles vont tout inventer avec leurs propres ressources, les entreprises ont le défaut... de penser qu'elles ont tout inventé avec leurs propres ressources, avec leurs propres équipes, avec leurs propres équipes. en oubliant de se décadrer un petit peu, en oubliant de se décadrer un petit peu, de regarder ce qui a été initié par d'autres, de regarder ce qui a été initié par d'autres, en oubliant de prendre conscience que parfois demain a déjà démarré, en oubliant de prendre conscience que parfois demain a déjà démarré, que des gens ont peut-être déjà défriché des pistes ici ou là, que des gens ont peut-être déjà dépêché des pistes ici ou là, que ce n'est pas forcément exactement ce dont ils ont besoin, que ce n'est pas forcément exactement ce dont ils ont besoin, c'est pour ça que j'appelle ça la piste du centaure, c'est pour ça que j'appelle ça la piste du centaure, et parfois, et parfois en recomposant de... en recomposant deux ou trois idées qui ont été générées par d'autres, deux ou trois idées qui ont été générées par d'autres, vous allez en créer une quatrième qui va vous faire gagner beaucoup de temps et parfois beaucoup d'argent, vous allez en créer une quatrième. qui va vous faire gagner beaucoup de temps et parfois beaucoup d'argent, et être beaucoup plus efficace, et être beaucoup plus efficace, et vous mettre sur des pistes que vous n'auriez pas imaginées tout seul dans votre coin. et vous mettre sur des pistes que vous n'auriez pas imaginées tout seul dans votre temps. Donc il y a beaucoup d'applications. Donc il y a beaucoup d'applications. C'est un sujet qui est, C'est un sujet qui est, c'est une approche qui plaît beaucoup, c'est une approche qui plaît beaucoup, notamment aux jeunes générations. notamment aux jeunes générations. Probablement, Probablement, c'est un peu mon analyse, c'est un peu moins, on analyse parce qu'on est à la confluence de l'écologie, parce qu'on est à la confluence de l'écologie, de la transition, de la transition, du développement durable, du développement durable, mais aussi des sciences. mais aussi des sciences, aussi parfois de l'innovation et de la techno, aussi parfois de l'innovation. et de la techno et aussi parfois de la création de valeur et des startups et des levées de fonds. et aussi parfois de la création de valeur, et des startups, et des levées de fonds, Vous voyez ce que je veux dire. vous voyez ce que je veux dire, C'est-à-dire qu'on n'est pas dans quelque chose de sacrificiel. c'est-à-dire qu'on n'est pas dans quelque chose de sacrificiel, On est aussi sur des sujets assez excitants. on est aussi sur des sujets assez excitants, c'est pour ça que je dis souvent qu'il faut recréer de la désirabilité, C'est pour ça que je dis souvent qu'il faut recréer de la désirabilité, de l'émotion, de l'émotion, du positif. du positif, il faut montrer des solutions, Il faut montrer des solutions. il faut montrer que ça marche. Il faut montrer que ça marche.
- Speaker #0
Il faut montrer qu'il n'y a pas de fatalité à considérer que les activités humaines sont forcément nocives. On peut être créatif et être positif. On peut essayer de faire grandir des solutions à impact qui ont déjà fait leur preuve. C'est une question Et donc, souvent, j'ai la chance de donner des conférences auprès de publics divers et variés. Et souvent, la réaction qui ressort le plus souvent,
- Speaker #1
qui est pas sûre, mais je suis là.
- Speaker #0
c'est « ça fait du bien » .
- Speaker #2
Au-delà des orages,
- Speaker #0
Au-delà des orages,
- Speaker #2
je pars en voyage,
- Speaker #0
je pars en voyance,
- Speaker #2
Mon amour,
- Speaker #0
mon amour, le cœur est défendu.
- Speaker #2
le cœur est le fond. Je suis partie d'ici pour rencontrer la vie,
- Speaker #0
Je suis partie d'ici pour rencontrer la vie,
- Speaker #2
Être vivante,
- Speaker #0
être vivant, énormément.
- Speaker #2
énormément, Sous les épaules des géants,
- Speaker #0
sur les épaules des géants le coeur éléphant voir ôter la nomie poser sur un rocher se laisser aller à
- Speaker #2
Le cœur est le fond. Voir au-delà de nos vies. Posé sur un rocher, se laisser aller, à pas de géant,
- Speaker #0
pas de géants le coeur éléphant on prendra notre temps pour découvrir la vie aimer les gens
- Speaker #2
de cœur éléphant, on prendra notre temps pour découvrir la vie, une légende énormément.
- Speaker #0
énormément sur les épaules des chérons.
- Speaker #3
Sur les épaules des gérants d'amour.
- Speaker #0
Le cœur est fort,
- Speaker #2
Le coeur est le sang,
- Speaker #0
le poids de la loupie.
- Speaker #2
au-delà de la vie.
- Speaker #0
Le cœur est vaillant,
- Speaker #2
Le coeur est la vie, de la fleur à la p'tite.
- Speaker #0
il a fait la pitié. Le cœur est chéri.
- Speaker #2
Le coeur est chez nous. Le coeur est chez nous.
- Speaker #0
Ça fait du bien de se réémerveiller, ça fait du bien qu'il y a d'autres champs du possible, ça fait du bien de réapprendre un certain nombre de choses et de redécouvrir que finalement,
- Speaker #1
ça fait du bien de réapprendre un certain nombre de choses et de redécouvrir que finalement, ça paraît parfois un peu naïf,
- Speaker #0
ça paraît parfois un peu nul.
- Speaker #1
un peu utopie de dire que la nature est géniale.
- Speaker #0
un peu utopique, de dire que la nature est géniale, qu'on a beaucoup à apprendre.
- Speaker #1
Mais en réalité,
- Speaker #0
Mais en réalité,
- Speaker #1
d'abord,
- Speaker #0
d'abord,
- Speaker #1
il faut arrêter de critiquer l'utopisme et la naïveté.
- Speaker #0
il faut arrêter de critiquer l'utopisme et la naïveté.
- Speaker #1
Parfois,
- Speaker #0
Parfois,
- Speaker #1
c'est très productif.
- Speaker #0
c'est très productif.
- Speaker #1
Et puis,
- Speaker #0
Et puis, c'est tout simplement vrai.
- Speaker #1
c'est tout simplement vrai qu'il faut descendre de notre pied des stades.
- Speaker #0
Il faut descendre de notre piédestal.
- Speaker #1
J'avais fait une expo un peu spéciale pour Biomim Expo 2024,
- Speaker #0
J'avais fait une expo un peu spéciale pour Biomim Expo 2024,
- Speaker #1
qui tombait au moment des Jeux Olympiques de Paris 2024,
- Speaker #0
qui tombait au moment des Jeux Olympiques de Paris 2024, en invitant finalement une nation.
- Speaker #1
en invitant finalement une nation qui manquait,
- Speaker #0
qui manquait, de mon point de vue,
- Speaker #1
de mon point de vue,
- Speaker #0
aux Jeux Olympiques,
- Speaker #1
aux Jeux Olympiques,
- Speaker #0
qui était la nation du vivant,
- Speaker #1
qui était la nation du vivant,
- Speaker #0
avec sa délégation d'athlètes de la biodiversité.
- Speaker #1
avec sa délégation date-t-elle de la biodiversité ? Et on dit...
- Speaker #0
Et en disant,
- Speaker #1
en disant,
- Speaker #0
mais c'est pas nous les champions,
- Speaker #1
mais ce n'est pas nous les champions.
- Speaker #0
si on avait invité les athlètes de la biodiversité aux Jeux Olympiques,
- Speaker #1
Si on avait invité les athlètes de la biodiversité aux Jeux Olympiques,
- Speaker #0
ils auraient raflé toutes les médailles.
- Speaker #1
ils auraient reflé toutes les médailles. Léon Marchand est très,
- Speaker #0
Léon Marchand est très très fort,
- Speaker #1
très fort au 100 mètres.
- Speaker #0
au 100 mètres.
- Speaker #1
Ce n'est pas lui qui a le record,
- Speaker #0
Bon, c'est pas lui qui a le record,
- Speaker #1
c'est un Chinois qui s'appelle
- Speaker #0
c'est un Chinois qui s'appelle
- Speaker #1
Pan Zhanlei.
- Speaker #0
Pan Zhanlei.
- Speaker #1
Au 100 mètres nage libre,
- Speaker #0
Au 100 mètres, nage libre. Je sais pas si vous savez,
- Speaker #1
je ne sais pas si vous le savez, mais il fait 48,40.
- Speaker #0
mais il fait 48-40. C'est rapide,
- Speaker #1
C'est rapide, moi je nage comme une pierre,
- Speaker #0
moi je nage comme une pierre, c'est rapide,
- Speaker #1
c'est rapide,
- Speaker #0
48-40.
- Speaker #1
48,40.
- Speaker #0
Mais si vous lâchez un espadon voilier dans la lune d'eau d'à côté,
- Speaker #1
Mais si vous lâchez un espadon voilier dans la ligne d'eau d'à côté,
- Speaker #0
est-ce que vous savez combien il fait ?
- Speaker #1
Est-ce que vous savez combien il chante ?
- Speaker #3
J'ai une idée.
- Speaker #0
Il fait 3,27.
- Speaker #1
Il fait 3 à 27.
- Speaker #0
Et la petite nuance,
- Speaker #1
Et la petite nuance,
- Speaker #0
c'est que dans ce type de discipline,
- Speaker #1
c'est que dans ce type de discipline,
- Speaker #0
nous on a un champion.
- Speaker #1
nous, on a un champion.
- Speaker #0
On est
- Speaker #1
On est
- Speaker #0
7 ou 8 milliards,
- Speaker #1
7 ou 8 milliards, on va dire.
- Speaker #0
on va dire.
- Speaker #3
Oui, là, vous avez pris n'importe quel espadon.
- Speaker #0
Alors que c'est n'importe quel espadon.
- Speaker #1
Alors que c'est n'importe quel espadon.
- Speaker #0
Et c'est plusieurs fois par jour.
- Speaker #1
Et c'est plusieurs fois par jour.
- Speaker #0
Et donc,
- Speaker #1
Et donc, la nature est notre véritable championne,
- Speaker #0
la nature est notre véritable championne, c'est notre meilleur partenaire d'avenir,
- Speaker #1
c'est notre meilleur partenaire d'avenir,
- Speaker #0
et on peut s'inspirer du vivant à des niveaux techniques,
- Speaker #1
et on peut s'inspirer du vivant à des niveaux techniques,
- Speaker #0
on peut faire de la coloration structurelle en essayant de mimer la coloration des ailes bleues du papillon morpho,
- Speaker #1
on peut faire la coloration structurelle, on essaie en mimé la coloration des abeux du papillomorpho,
- Speaker #0
ok, mais on peut aussi tout simplement,
- Speaker #1
mais on peut aussi tout simplement, et c'est important pour se l'approprier,
- Speaker #0
et c'est important pour se l'approprier,
- Speaker #1
essayer de penser comme le vivant,
- Speaker #0
essayer de penser comme le vivant, essayer comme commence à le faire certains,
- Speaker #1
essayer comme commence à le faire certains,
- Speaker #0
l'inviter.
- Speaker #1
l'inviter aux directions générales et en tant qu'actionnaire des entreprises,
- Speaker #0
aux directions générales et en tant qu'actionnaires des entreprises pour essayer de se dire,
- Speaker #1
pour essayer de se dire, finalement,
- Speaker #0
finalement,
- Speaker #1
sur un problème donné,
- Speaker #0
sur un problème donné,
- Speaker #1
comment le vivant aurait fait ?
- Speaker #0
comment le vivant aurait fait ?
- Speaker #1
Et moi,
- Speaker #0
Et moi, je rajoute une deuxième question,
- Speaker #1
je rajoute une deuxième question, c'est que quand on...
- Speaker #0
c'est que quand on...
- Speaker #3
Oui, c'est un bon élément de rénovation de problème créatif.
- Speaker #0
Oui, c'est un élément de résolution de problème. Ça paraît un peu bizarre à dire comme ça.
- Speaker #3
Et puis, ça permet aussi de prendre des perspectives, effectivement, qu'on n'aurait pas du tout, même si on ne pourra pas avoir vraiment à la place de ce vivant-là,
- Speaker #0
Et quand on...
- Speaker #3
parce qu'on n'est pas dans leur tête,
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #3
mais en tout cas, au moins, on sort de notre perspective en partie.
- Speaker #0
mais on peut poser les grands principes en disant comment on ferait pour,
- Speaker #1
Comment on ferait pour,
- Speaker #0
par exemple aujourd'hui,
- Speaker #1
par exemple, aujourd'hui...
- Speaker #0
il y a des grands sujets sur la mondialisation,
- Speaker #1
Il y a des grands, évidemment, sujets sur la mondialisation,
- Speaker #0
sur le libre-échange,
- Speaker #1
sur le libre-échange,
- Speaker #0
sur le protectionnisme,
- Speaker #1
sur le protectionnisme, etc.
- Speaker #0
etc.
- Speaker #1
Mais on peut se poser la question de comment Vivant ferait pour résoudre tel ou tel problème.
- Speaker #0
Mais on peut se poser la question de comment le vivant ferait pour résoudre tel ou tel problème. Moi j'aime bien rajouter une autre interrogation,
- Speaker #1
Moi, j'aime bien rajouter une autre interrogation, c'est à partir du moment où on commence à réfléchir,
- Speaker #0
c'est à partir du moment où on commence à réfléchir à un produit,
- Speaker #1
un produit, un service,
- Speaker #0
un service,
- Speaker #1
est-ce que Vivant l'achèterait ?
- Speaker #0
est-ce que le vivant l'achèterait ?
- Speaker #1
Est-ce que Vivant serait notre client ?
- Speaker #0
Est-ce que le vivant serait notre client ? S'il n'achète pas,
- Speaker #1
S'il n'achète pas, c'est qu'il y a un bug ?
- Speaker #0
c'est qu'il y a un bug ?
- Speaker #1
Et on peut se poser aussi la question...
- Speaker #0
Et on peut se poser aussi la question,
- Speaker #3
Comment vous répondez à cette question ?
- Speaker #1
Parce que si,
- Speaker #0
si par exemple j'ai un produit extrêmement énergivore et très polluant,
- Speaker #1
par exemple, j'ai un produit extrêmement énergivore et très polluant, il y a peu de chances pour que le client l'achète et soit mon client.
- Speaker #0
il y a peu de chances pour que le client l'achète et soit mon client. Et donc il faut que je retravaille ma copie.
- Speaker #1
Et donc, il faut que je retravaille ma copie.
- Speaker #3
Oui, donc c'est la nature en tant que système, dans ce cas-là, qui vous l'a proposé.
- Speaker #0
La nature en tant que système,
- Speaker #3
Oui,
- Speaker #1
c'est la nature en tant que système.
- Speaker #0
la nature en tant que...
- Speaker #1
C'est la nature en tant que... Finalement...
- Speaker #0
qui est l'élément d'arbitrage sur les choix qu'on peut faire.
- Speaker #1
qui est des bandes arbitrages sur les choix qu'on peut faire. Et au moment où on se pose plein de questions sur le libre-échange,
- Speaker #0
Et au moment où on se pose plein de questions sur le libre-échange,
- Speaker #1
depuis longtemps,
- Speaker #0
depuis longtemps,
- Speaker #1
j'aime bien dire que finalement,
- Speaker #0
j'aime bien dire que finalement,
- Speaker #1
l'industrie standardisée et mondialisée n'existe pas dans le vivant.
- Speaker #0
l'industrie standardisée et mondialisée n'existe pas dans le vivant. Le vivant est toujours adapté à un écosystème,
- Speaker #1
Le vivant est toujours adapté à un écosystème,
- Speaker #0
à un moment de sa vie,
- Speaker #1
à un moment de sa vie,
- Speaker #0
à un biotope de proximité.
- Speaker #1
à un biotope de proximité. On n'a jamais vu un castor faire 2000 bornes pour aller chercher son bois,
- Speaker #0
On n'a jamais vu un castor faire 2000 bornes pour aller chercher son bois, vous voyez ce que je veux dire.
- Speaker #1
vous voyez ce que je veux dire.
- Speaker #0
Donc on se source localement.
- Speaker #1
Donc on se source localement. À partir du moment où vous vous sourcez localement,
- Speaker #0
À partir du moment où vous vous sourcez localement, ça change tout,
- Speaker #1
ça change tout,
- Speaker #0
parce que vous prenez soin de votre biotope de proximité.
- Speaker #1
parce que vous prenez soin de votre biotope de proximité.
- Speaker #0
Et on pourrait se dire,
- Speaker #1
Et on pourrait se dire,
- Speaker #0
finalement,
- Speaker #1
finalement... le vivant slash le commerce mondial c'est une mosaïque d'écosystèmes et chaque écosystème doit trouver une forme d'autorésilience je prône pas en disant ça
- Speaker #0
le vivant slash le commerce mondial, c'est une mosaïque d'écosystèmes. Et chaque écosystème doit trouver une forme d'autorésilience. Je ne prône pas en disant ça.
- Speaker #1
le protectionnisme à tous les étages,
- Speaker #0
le protectionnisme à tous les étages,
- Speaker #1
mais raisonnablement,
- Speaker #0
mais raisonnablement, on ne doit pas non plus se mettre en forte situation de dépendance de quelque chose qui est très loin de chez nous et dont on est fortement en non-maîtrise,
- Speaker #1
on ne doit pas non plus se mettre en forte situation de dépendance de quelque chose qui est très loin de chez nous et dont on est fortement en non-maîtrise.
- Speaker #0
d'une certaine manière.
- Speaker #1
Et donc,
- Speaker #0
Et donc, reconsidérer le monde qui nous entoure comme une mosaïque plutôt que comme un système global,
- Speaker #1
reconsidérer le monde qui nous entoure comme une mosaïque plutôt que comme un système global,
- Speaker #0
c'est aussi une façon de poser des éléments de réflexion pour réfléchir à d'autres systèmes.
- Speaker #1
c'est aussi une façon de poser des éléments de réflexion pour réfléchir à d'autres systèmes.
- Speaker #3
Et alors, quand on... on parle de biomimétisme, par exemple si on reprend le cas des verres dont vous parliez tout à l'heure, pour faire cette innovation, est-ce que vous avez capté plein de verres dans les ressources ou est-ce que vous vous êtes inspiré des modes d'action et en fait vous ne puisez pas dans les ressources ?
- Speaker #1
Alors...
- Speaker #0
L'idée,
- Speaker #1
L'idée, c'est évidemment de reproduire des systèmes et pas de les exploiter.
- Speaker #0
c'est évidemment de reproduire des systèmes et de... et pas de les exploiter. Alors,
- Speaker #1
Alors, il y a plusieurs façons de faire.
- Speaker #0
il y a plusieurs façons de faire. La première façon de faire,
- Speaker #1
La première façon de faire,
- Speaker #0
c'est de partir d'un problème donné,
- Speaker #1
c'est de partir d'un problème donné,
- Speaker #0
d'essayer de trouver des solutions,
- Speaker #1
d'essayer de trouver des solutions, économes en énergie,
- Speaker #0
économes en énergie, résilientes,
- Speaker #1
résilience,
- Speaker #0
etc.
- Speaker #1
etc.
- Speaker #0
Parfois,
- Speaker #1
Parfois, c'est...
- Speaker #0
c'est,
- Speaker #1
Je le disais tout à l'heure,
- Speaker #0
je le disais tout à l'heure,
- Speaker #1
partir d'une posture de curiosité,
- Speaker #0
partir d'une posture de curiosité,
- Speaker #1
d'humilité et se dire tiens,
- Speaker #0
d'humilité, et se dire, tiens...
- Speaker #1
ça marche comme ça,
- Speaker #0
Ça marche comme ça, qu'est-ce qu'on peut faire de ça ?
- Speaker #1
qu'est-ce qu'on peut faire de ça ? C'est-à-dire que par exemple,
- Speaker #0
C'est-à-dire que, par exemple,
- Speaker #1
on a un sujet,
- Speaker #0
on a un sujet,
- Speaker #1
on va prendre des sujets concrets et lourds en matière d'agriculture,
- Speaker #0
on va prendre des sujets concrets et lourds, en matière d'agriculture, sur l'usage excessif de pesticides et d'insecticides.
- Speaker #1
sur l'usage... excessif de pesticides et d'insecticides.
- Speaker #0
Et donc on peut se dire,
- Speaker #1
Et donc, on peut se dire,
- Speaker #0
comment est-ce qu'on fait pour trouver des alternatives ?
- Speaker #1
comment est-ce qu'on fait pour trouver des alternatives,
- Speaker #0
Avec pour autant la nécessité d'avoir un modèle économique pour que les agriculteurs vivent de leur métier et puissent produire des denrées alimentaires.
- Speaker #1
avec pour autant la nécessité d'avoir un modèle économique pour que les agriculteurs vivent de leur métier et puissent produire des denrées. Donc soit vous vous dites on va faire comme d'habitude on va tuer tout ce qui est nuisible,
- Speaker #0
Donc soit vous vous dites, on va faire comme d'habitude, on va tuer tout ce qui est nuisible ou considéré comme nuisible.
- Speaker #1
considéré comme nuisible, et on va avoir un problème au fur et à mesure pour redouper avec des intrants chimiques,
- Speaker #0
Et on va avoir un problème au fur et à mesure pour redoper avec des intrants chimiques la croissance des plantes.
- Speaker #1
etc. Soit vous vous dites bah tiens...
- Speaker #0
Soit vous vous dites, tiens, comment font les insectes pour se reproduire si je veux qu'ils se reproduisent moins pour protéger mes cultures ?
- Speaker #1
Comment font les insectes pour se reproduire, si je veux qu'ils se reproduisent moins, pour protéger mes cultures ?
- Speaker #0
À ce moment-là,
- Speaker #1
À ce moment-là,
- Speaker #0
vous avez une start-up qui s'appelle M2i,
- Speaker #1
vous avez une start-up qui s'appelle M2i,
- Speaker #0
qui part du mode de fonctionnement des insectes entre eux pour communiquer.
- Speaker #1
qui part du mode de fonctionnement des insectes entre eux pour communiquer.
- Speaker #0
Et vous vous dites,
- Speaker #1
Et vous dites,
- Speaker #0
finalement,
- Speaker #1
finalement, c'est l'insecte femelle qui envoie un message,
- Speaker #0
c'est l'insecte femelle qui envoie un message,
- Speaker #1
qui disperse ce qu'on appelle une phéromone,
- Speaker #0
qui disperse ce qu'on appelle une phéromone, donc une substance chimique volatile odorante.
- Speaker #1
donc une substance chimique volatile odorante.
- Speaker #0
C'est un message pour attirer les mâles.
- Speaker #1
C'est un message pour attirer les mâles. C'est comme ça que ça marche.
- Speaker #0
C'est comme ça que ça marche.
- Speaker #1
Donc vous pouvez essayer de faire en sorte que les mâles retrouvent moins les femelles pour que ça se reproduise moins,
- Speaker #0
Vous pouvez essayer de faire en sorte que les mâles retrouvent moins les femelles pour que ça se reproduise moins, pour qu'il y ait moins de développement et que ça soit moins nocif pour les cultures improtégées.
- Speaker #1
pour qu'il y ait moins, finalement, de développement et que ça soit moins nocif pour les cultures en protégé. Donc à ce moment-là,
- Speaker #0
À ce moment-là,
- Speaker #1
vous développez une formule biomimétique de la phéromone sexuelle femelle.
- Speaker #0
vous développez une formule biomimétique de la phéromone sexuelle femelle.
- Speaker #1
vous la démultipliez pour la concentrer en haute dose,
- Speaker #0
vous la démultipliez pour la concentrer à haute dose, vous la développez et vous la dispersez au-dessus de culture improtégée,
- Speaker #1
vous la développez et vous la dispersez au-dessus de culture improtégée, ce qui fait que le mâle,
- Speaker #0
ce qui fait que le mâle, quand il arrive sur zone,
- Speaker #1
quand il arrive sur zone,
- Speaker #0
il est tout embrouillé,
- Speaker #1
il est tout embrouillé,
- Speaker #0
on appelle ça de la confusion sexuelle.
- Speaker #1
on appelle ça de la confusion sexuelle,
- Speaker #0
Il a du mal à retrouver les femelles qui les intéressent,
- Speaker #1
il a du mal à retrouver les femelles qui les intéressent.
- Speaker #0
donc il n'y a pas de reproduction,
- Speaker #1
pas de reproduction, donc il n'y a pas de larves qui sont les principaux ravageurs.
- Speaker #0
donc il n'y a pas de larves qui sont les principaux ravageurs.
- Speaker #1
Ça ne tue pas les insectes,
- Speaker #0
Ça ne tue pas les insectes,
- Speaker #1
ça réduit leur développement,
- Speaker #0
ça réduit leur développement. Ça ne tue pas non plus les autres insectes,
- Speaker #1
ça ne tue pas non plus les autres insectes,
- Speaker #0
parce que la périmone,
- Speaker #1
parce que la pyromone c'est une substance,
- Speaker #0
c'est une substance... C'est une molécule dite intraspécifique,
- Speaker #1
une molécule dite intraspecifique,
- Speaker #0
donc ça ne dérange pas les voisins.
- Speaker #1
donc ça ne dérange pas les voisins.
- Speaker #0
Et la molécule,
- Speaker #1
Et les molécules, quand elles retombent au sol,
- Speaker #0
quand elle retombe au sol,
- Speaker #1
elles sont 100%
- Speaker #0
elle est 100% biosourcée,
- Speaker #1
biosourcées, biodégradables.
- Speaker #0
biodégradable, donc ça ne dérange pas.
- Speaker #1
Ça ne dérange pas.
- Speaker #0
Donc parfois,
- Speaker #1
Donc parfois,
- Speaker #0
vous allez finalement reproduire un système,
- Speaker #1
vous allez finalement reproduire un système et non pas l'exploiter pour essayer d'avoir une approche alternative et innovante.
- Speaker #0
et non pas l'exploiter, pour essayer d'avoir une approche alternative et innovante.
- Speaker #1
Et parfois,
- Speaker #0
Et parfois,
- Speaker #1
vous allez faire en sorte que...
- Speaker #0
vous allez faire en sorte que...
- Speaker #1
vous puissiez...
- Speaker #0
vous puissiez démultiplier un modèle sans forcément être dans une logique de production intensive.
- Speaker #1
démultiplier un modèle sans forcément être dans une logique de production intensive.
- Speaker #0
Et donc,
- Speaker #1
Et donc,
- Speaker #0
par exemple,
- Speaker #1
par exemple, Franck
- Speaker #0
Franck Zal avec sa molécule,
- Speaker #1
Zal avec sa molécule,
- Speaker #0
lui,
- Speaker #1
lui, il a plutôt développé un élevage de verre marin pour pouvoir être capable de développer une molécule utilisable pour des chirurgiens sur des griffes de grands brûlés ou sur,
- Speaker #0
il a plutôt développé un élevage de verre marin pour pouvoir être capable de développer une molécule utilisable pour des chirurgiens sur des grèves de grands brûlés ou sur... finalement la conservation de greffons en attente de greffe.
- Speaker #1
finalement, la conservation de... de greffons en attente de greffe.
- Speaker #0
Mais l'idée,
- Speaker #1
Mais l'idée,
- Speaker #0
c'est d'être le moins possible dans une logique de culture intensive pour voir comment,
- Speaker #1
c'est d'être le moins possible dans une logique de culture intensive pour voir comment,
- Speaker #0
à l'instar du vivant,
- Speaker #1
à l'instar du vivant,
- Speaker #0
on peut finalement faire en sorte que l'activité protège le vivant lui-même en ayant la capacité à donner au vivant la possibilité de rester finalement en capacité de respiration et de renouvellement.
- Speaker #1
on peut finalement faire en sorte que l'activité protège le vivant lui-même en ayant la capacité à donner au vivant la possibilité de rester finalement en capacité de respiration et de renouvellement.
- Speaker #0
Le vivant,
- Speaker #1
Le vivant,
- Speaker #0
il n'est pas contre les principes extractifs.
- Speaker #1
il n'est pas contre les principes extractifs,
- Speaker #0
Parfois,
- Speaker #1
parfois le vivant se nourrit du vivant évidemment mais toujours dans une logique où on a la capacité à préserver l'écosystème à respirer à se renouveler c'est à dire que voilà les lions tuent des gazelles ou
- Speaker #0
le vivant se nourrit du vivant, évidemment. Mais toujours dans une logique où on a la capacité à préserver l'écosystème, à respirer et à se renouveler. C'est-à-dire que les lions tuent des gazelles ou des zèbres,
- Speaker #1
des zèbres sauf que je crois que c'était une blague de pierre rabine on n'a jamais vu un lion faire un stock de 30 gazelles en se disant je tue peinard pour trois mois donc le vivant prend sur le vivant mais en gardant la capacité à respirer
- Speaker #0
sauf que... Je crois que c'était une blague de Pierre Rabhi. On n'a jamais vu un lion faire un stock de 30 gazelles en se disant « je suis peinard pour trois mois » . Et donc, le vivant prend sur le vivant, mais en gardant la capacité,
- Speaker #1
mais finalement à renouveler des écosystèmes.
- Speaker #0
finalement, à renouveler des écosystèmes, tout simplement pour qu'ils puissent être pérennes dans le temps.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #3
et puis comme ils ne vont pas chercher très loin non plus,
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #3
ils vont rester dans ce jeu-ci.
- Speaker #1
Il y a toujours cette idée que finalement,
- Speaker #0
Et puis, c'est toujours cette idée que, finalement, on est dépendant de son écosystème,
- Speaker #1
on est dépendant de son écosystème,
- Speaker #0
de son biotope,
- Speaker #1
de son biotope,
- Speaker #0
et donc,
- Speaker #1
et donc on a tout simplement un besoin vital de faire en sorte que ça dure,
- Speaker #0
on a tout simplement... un besoin vital de faire en sorte que ça dure, c'est aussi bête que ça.
- Speaker #1
c'est aussi bête que ça.
- Speaker #0
C'est-à-dire que,
- Speaker #1
C'est-à-dire que finalement,
- Speaker #0
finalement,
- Speaker #1
il est plus pendé...
- Speaker #0
l'épuisement des ressources, c'est un peu un fusil à un coup.
- Speaker #1
c'est un peu fusil ça fonctionne un moment mais pas éternellement donc comment
- Speaker #0
Ça fonctionne un moment, mais pas éternellement. Et donc, comment rentrer dans une logique de résilience et tout simplement d'approche pérenne pour que... des activités humaines et des activités,
- Speaker #1
des activités humaines et des activités,
- Speaker #0
on va dire,
- Speaker #1
on va dire,
- Speaker #0
vivantes mais non humaines,
- Speaker #1
vivantes mais non humaines,
- Speaker #0
puissent prospérer.
- Speaker #1
plus prospérées. Et donc,
- Speaker #0
Et donc,
- Speaker #1
ce n'est pas,
- Speaker #0
ce n'est pas,
- Speaker #1
encore une fois,
- Speaker #0
encore une fois, une question naïve,
- Speaker #1
une question naïve,
- Speaker #0
c'est un nouveau modèle économique,
- Speaker #1
c'est un nouveau... C'est un nouveau modèle économique,
- Speaker #0
c'est un nouveau paradigme,
- Speaker #1
c'est un nouveau paradigme d'une certaine manière,
- Speaker #0
d'une certaine manière,
- Speaker #1
qui devient de plus en plus évident à force de voir les ressources naturelles se raréfier.
- Speaker #0
qui devient de plus en plus évident à force de voir les ressources naturelles se raréfier. Et donc,
- Speaker #1
Et donc de plus en plus,
- Speaker #0
de plus en plus, il y a un besoin économique à...
- Speaker #1
il y a un besoin économique à être en capacité.
- Speaker #0
être en capacité à continuer à développer des activités humaines,
- Speaker #1
à continuer à développer des activités humaines,
- Speaker #0
mais avec une gestion raisonnable et pérenne des ressources.
- Speaker #1
mais avec une gestion raisonnable et pérenne des ressources.
- Speaker #0
C'est-à-dire qu'à un moment donné, ça se raréfie trop,
- Speaker #1
Ça se raréfie trop et nous perdons le péril de capacité humaine pour se développer.
- Speaker #0
et donc on met en péril des capacités humaines à pouvoir se développer. Approche ta petit,
- Speaker #4
Ausha petit écoute-moi gamin je vais te raconter l'histoire de l'être humain au début y avait rien au début c'était bien la nature avançait y avait pas de chemin puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers des coups de pied dans la gueule pour se faire respecter
- Speaker #0
écoute moi gamin, je vais te raconter l'histoire de l'être humain. Au début y'avait rien, au début c'était bien, la nature avançait, y'avait pas de chemin. Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers, des coups de pied dans la gueule pour se faire respecter, des routes d'ascensionnés qu'il s'est mis à tracer,
- Speaker #4
Des routes ascensionnées qu'il s'est mis à tracer. Les flèches dans la plaine se sont multipliées.
- Speaker #0
les flèches dans la plaine se sont multipliées,
- Speaker #4
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés.
- Speaker #0
et tous les éléments se sont vu maîtrisés,
- Speaker #4
En deux temps trois mouvements l'histoire était pliée.
- Speaker #0
en deux temps trois mouvements l'histoire de tes pliés, c'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière,
- Speaker #4
C'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière. On a même commencé à polluer les déserts.
- Speaker #0
on a même commencé à polluer les déserts. Il faut que tu respires,
- Speaker #4
Il faut que tu respires. Et ça c'est bien de le dire.
- Speaker #0
et ça c'est bien de le dire.
- Speaker #4
Tu vas pas mourir de rire.
- Speaker #0
Il ne va pas l'oublier, l'oublier. Il ne sait pas qui est l'un de l'autre.
- Speaker #1
et c'est pas rien de ne dire il y a des dimensions philosophiques il y a des dimensions économiques il y a des dimensions qui sont parfois technologiques mais principalement l'idée c'est de
- Speaker #0
Et donc, il y a des dimensions philosophiques, il y a des dimensions économiques, il y a des dimensions qui sont parfois technologiques. Mais principalement, l'idée, c'est de réinventer un nouveau modèle.
- Speaker #1
réinventer un nouveau modèle où
- Speaker #0
où, en tant qu'espèce humaine,
- Speaker #1
en tant qu'espèce humaine,
- Speaker #0
on se réintègre à l'ensemble du biotope,
- Speaker #1
on se réintègre à l'ensemble du biotope et on se dit,
- Speaker #0
et on se dit, finalement,
- Speaker #1
finalement, il n'y a pas d'autre solution que de se mettre dans une forme de communauté de destin et de refaire la société que vivons.
- Speaker #0
on n'a pas d'autre solution que de se mettre dans une forme de communauté de destin, et de refaire société avec le vivant qui nous entoure.
- Speaker #3
Oui, c'est tout penser avec, en fait.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
Oui, c'est penser avec.
- Speaker #0
c'est penser avec. C'est pas évident,
- Speaker #1
C'est pas évident, vous avez beaucoup d'acteurs économiques qui sont passionnés par le biolumétisme,
- Speaker #0
vous avez beaucoup d'acteurs économiques qui sont passionnés par le biomimétisme,
- Speaker #1
qui ne savent pas toujours très bien l'attraper.
- Speaker #0
qui ne savent pas toujours très bien l'attraper.
- Speaker #1
Il faut aussi ne pas se confronter dans une logique de chapelle.
- Speaker #0
Il faut aussi, nous de notre côté, qu'on ne soit pas dans une logique de chapelle. Moi,
- Speaker #1
On se rend compte de plus en plus que les approches sont composites,
- Speaker #0
je me rends compte de plus en plus que les approches sont composites,
- Speaker #1
sont hybrides,
- Speaker #0
sont hybrides, dans la mesure où il faut ce qu'on appelle des solutions basées sur la nature,
- Speaker #1
dans la mesure où il faut ce qu'on appelle des solutions basées sur la nature,
- Speaker #0
il faut des solutions inspirées de la nature,
- Speaker #1
il faut des solutions inspirées de la nature,
- Speaker #0
il faut des solutions qui relèvent plutôt de l'éco-conception,
- Speaker #1
il faut des solutions qui relèvent plutôt de l'éco-conception, il faut des solutions qui sont plutôt de l'ordre de ce qu'on appelle le biocontrôle,
- Speaker #0
il faut des solutions qui sont plutôt de l'ordre de ce qu'on appelle le biocontrôle ou la bioassistance,
- Speaker #1
la bioassistance,
- Speaker #0
etc.
- Speaker #1
etc. etc.
- Speaker #3
C'est quoi le bio-contrôle, le bio-assistant ?
- Speaker #0
Typiquement,
- Speaker #1
Typiquement,
- Speaker #0
quand vous êtes sur du développement de phéromones pour limiter la reproduction de certains insectes,
- Speaker #1
quand vous êtes sur du développement de phéromones pour limiter la reproduction de certains insectes,
- Speaker #0
c'est dans une famille d'applications qui s'appelle le biocontrôle.
- Speaker #1
c'est dans une famille d'applications qui s'appelle le bio-contrôle,
- Speaker #0
C'est-à-dire que vous créez ce qu'on appelle de la confusion sexuelle pour que les insectes mâles retrouvent moins les insectes femelles et se reproduisent moins.
- Speaker #1
c'est-à-dire que... créer ce qu'on appelle de la confinement sexuelle pour que les insectes mâles ou les insectes femelles ne se reproduisent moins. Mais c'est une norme qui fait qu'on appelle ça comme ça.
- Speaker #0
Mais c'est une norme qui fait qu'on appelle ça comme ça.
- Speaker #1
Quand vous êtes sur des,
- Speaker #0
Quand vous êtes sur...
- Speaker #1
je ne sais pas,
- Speaker #0
sur de la phyto,
- Speaker #1
sur la phyto- remédiation,
- Speaker #0
remédiation, vous êtes plutôt sur des solutions basées sur la nature,
- Speaker #1
vous êtes plutôt sur des solutions basées sur la nature,
- Speaker #0
c'est-à-dire que vous servez des services que peut apporter le vivant.
- Speaker #1
c'est-à-dire vous servez des services que peuvent apporter le vivant,
- Speaker #0
Mais quand vous essayez de reproduire la résilience d'un écosystème,
- Speaker #1
mais quand vous essayez de reproduire la résilience d'un écosystème, mais à ce moment-là,
- Speaker #0
à ce moment-là,
- Speaker #1
vous êtes sur quelque chose d'un peu hybride entre biomimétisme et solutions basées sur la nature,
- Speaker #0
vous êtes sur quelque chose d'un peu hybride. entre biomimétisme et solutions basées sur la nature, et ce n'est pas grave.
- Speaker #1
et ce n'est pas grave.
- Speaker #0
C'est-à-dire qu'il faut aussi sortir un petit peu des querelles de chapelle et considérer que ce qui compte,
- Speaker #1
C'est-à-dire qu'il faut aussi sortir un petit peu des querelles de chapelle et considérer que ce qui compte,
- Speaker #0
c'est le résultat,
- Speaker #1
c'est le résultat,
- Speaker #0
ce qui compte,
- Speaker #1
ce qui compte,
- Speaker #0
c'est la biodiversité,
- Speaker #1
c'est la biodiversité,
- Speaker #0
c'est la capacité à recréer du vivant,
- Speaker #1
c'est la capacité à recréer du vivant,
- Speaker #0
être dans des approches dites régénératives,
- Speaker #1
être dans des approches dites régénératives,
- Speaker #0
c'est-à-dire qu'il ne s'agit plus uniquement de protéger aujourd'hui,
- Speaker #1
c'est-à-dire qu'il ne s'agit uniquement de protéger aujourd'hui,
- Speaker #0
il faut réparer ce qu'on a cassé.
- Speaker #1
il faut réparer ce qu'on a cassé,
- Speaker #0
Donc il faut rétablir des espaces régénératifs de biodiversité.
- Speaker #1
Il faut rétablir des espaces régénératifs de biodiversité et comprendre que tout ça est lié aux enjeux climat.
- Speaker #0
et comprendre que tout ça est lié aux enjeux climat, parce que là aussi,
- Speaker #1
Parce que là aussi,
- Speaker #0
souvent,
- Speaker #1
souvent,
- Speaker #0
on a des approches un petit peu différenciées,
- Speaker #1
on s'approche un petit peu différencié et se dit qu'il faut décarboner.
- Speaker #0
et on se dit, il faut décarboner, c'est la priorité absolue.
- Speaker #1
C'est la priorité absolue.
- Speaker #0
Certes,
- Speaker #1
Certes,
- Speaker #0
mais tout est lié,
- Speaker #1
mais tout est lié.
- Speaker #0
et donc il faut décarboner,
- Speaker #1
Il faut décarboner.
- Speaker #0
il faut des énergies renouvelables,
- Speaker #1
Il faut des énergies renouvelables.
- Speaker #0
mais des énergies renouvelables et des approches décarbonées, si demain on a une extinction, comme c'est déjà le cas, massive de la biodiversité, ça ne va pas forcément nous aider. Et donc comment est-ce que la biodiversité est reconsidérée comme une solution au problème climat,
- Speaker #1
comment est-ce que la biodiversité est reconsidérée comme solution au problème climat et
- Speaker #0
et comment finalement lier ces enjeux-là en considérant que
- Speaker #1
comment finalement lier ces enjeux-là en considérant que...
- Speaker #0
Plus on aura de biodiversité,
- Speaker #1
Moins on aura de biodiversité,
- Speaker #0
plus on aura un problème de carbone dans l'air,
- Speaker #1
plus on aura un problème de carbone dans l'air, d'excès de carbone dans l'air,
- Speaker #0
d'excès de carbone dans l'air, et plus on va recréer des espaces de biodiversité,
- Speaker #1
et plus on va recréer des espaces de biodiversité,
- Speaker #0
plus on va être en capacité à essayer de limiter ou de ralentir le réchauffement climatique parce que l'excès de carbone qu'on a dans l'air,
- Speaker #1
plus on va être en capacité à essayer de limiter ou de ralentir le réchauffement climatique parce que l'excès de carbone qu'on a dans l'air,
- Speaker #0
il ne vient pas de la planète Mars,
- Speaker #1
il ne vient pas de la planète Mars. Mars,
- Speaker #0
c'est juste qu'à force d'avoir moins de vie,
- Speaker #1
c'est juste qu'à force d'avoir moins de vie,
- Speaker #0
on l'extrait trop et on n'arrive plus à le réintégrer.
- Speaker #1
on l'extrait trop et on n'arrive plus à l'intégrer.
- Speaker #0
Donc si on veut décarboner l'atmosphère,
- Speaker #1
Si on veut décarboner l'atmosphère, l'urgence,
- Speaker #0
l'urgence, c'est de recarbonner la Terre,
- Speaker #1
c'est de recarbonner la Terre,
- Speaker #0
c'est-à-dire de recréer des espaces régénératifs de biodiversité.
- Speaker #1
c'est-à-dire de recréer des espèces.
- Speaker #0
C'est vrai que le carbone,
- Speaker #3
C'est vrai que le carbone, c'est un indicateur simple,
- Speaker #0
c'est un indicateur simple.
- Speaker #3
qui fait d'air par sa simplicité,
- Speaker #0
qui fédèrent par sa simplicité. Mais si on n'a que celui-là,
- Speaker #3
mais si on n'a que celui-là,
- Speaker #0
on risque de faire des choses qui sont absolument nocives pour la biodiversité,
- Speaker #3
on risque de faire des choses qui sont absolument nocives pour la biodiversité,
- Speaker #0
voire peut-être pire que ce qu'on faisait avant.
- Speaker #3
voire peut-être pire que ce qu'on faisait avant.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Je crois que c'est Aurélien Barraud qui blaguait un peu en disant qu'on peut toujours déforester avec une tronçonneuse électrique,
- Speaker #1
C'est Aurélien Barraud qui est ici. qui blaguait un peu en disant toujours déforester avec une sonceuse électrique, ça ne changera pas grand-chose.
- Speaker #0
ça ne changera pas grand-chose.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
alors moi,
- Speaker #0
alors moi,
- Speaker #1
je suis d'accord avec le petit agacement qu'on peut avoir sur l'obsession carbone.
- Speaker #0
je suis d'accord avec... Le petit agacement qu'on peut avoir sur l'obsession carbone,
- Speaker #1
D'ailleurs,
- Speaker #0
d'ailleurs certains disent qu'il y a une espèce de tunnel carbone et d'obsession carbone.
- Speaker #1
certains disent qu'il y a une espèce de tunnel carbone et d'obsession carbone. Pour autant,
- Speaker #0
Pour autant,
- Speaker #1
c'est vrai qu'il faut décarboner.
- Speaker #0
c'est vrai qu'il faut décarboner, ça c'est évident,
- Speaker #1
Ça, c'est évident. Mais ça ne suffira pas.
- Speaker #0
mais ça ne suffira pas. Et surtout,
- Speaker #1
Et surtout...
- Speaker #0
le vivant,
- Speaker #1
Le vivant,
- Speaker #0
la biodiversité,
- Speaker #1
la biodiversité, les approches régénératives,
- Speaker #0
les approches régénératives, c'est une arme de décarbonation massive.
- Speaker #1
c'est une arme de décarbonation massive.
- Speaker #0
Il n'y a pas mieux.
- Speaker #1
Il n'y a pas mieux.
- Speaker #0
Il n'y a franchement pas mieux.
- Speaker #1
Il n'y a franchement pas mieux.
- Speaker #0
Et je vois que les programmes biodiversité sont en train de monter,
- Speaker #1
Et je vois que les programmes biodiversité sont en train de... de monter, pas tout à fait à hauteur,
- Speaker #0
pas tout à fait à hauteur,
- Speaker #1
mais quand même sérieusement à hauteur des programmes carbone.
- Speaker #0
mais quand même sérieusement à hauteur des programmes carbone.
- Speaker #1
Et puis,
- Speaker #0
Et puis,
- Speaker #1
ce que je trouve intéressant,
- Speaker #0
ce que je trouve intéressant,
- Speaker #1
c'est qu'il faut sortir de l'idée que la biodiversité,
- Speaker #0
c'est que... Il faut sortir de l'idée que la biodiversité, c'est compliqué parce que ce n'est pas un seul indicateur.
- Speaker #1
c'est compliqué, parce que ce n'est pas un seul indicateur.
- Speaker #0
La biodiversité n'a pas son taux de PPM et donc on ne va pas y arriver.
- Speaker #1
La biodiversité n'a pas son taux de PPL, et donc on ne va pas y arriver.
- Speaker #0
D'abord,
- Speaker #1
D'abord,
- Speaker #0
plus on a un excès de carbone,
- Speaker #1
plus on a un excès de carbone,
- Speaker #0
le réchauffement climatique nuit à la biodiversité et inversement.
- Speaker #1
le réchauffement climatique nuit à la biodiversité et le versement.
- Speaker #0
Et donc,
- Speaker #1
Et donc,
- Speaker #0
il faut ralentir le réchauffement climatique si on veut préserver la biodiversité.
- Speaker #1
il faut ralentir le réchauffement climatique, sur la biodiversité.
- Speaker #0
Et parfois,
- Speaker #1
Et parfois,
- Speaker #0
il faut être tout simplement assez simple et pragmatique.
- Speaker #1
il faut être tout simplement assez simple et pragmatique, c'est-à-dire,
- Speaker #0
C'est-à-dire,
- Speaker #1
je vous donne un exemple,
- Speaker #0
je vous donne un exemple. Bien sûr que c'est compliqué de mesurer la biodiversité.
- Speaker #1
bien sûr, c'est compliqué de mesurer la biodiversité,
- Speaker #0
Mais on peut...
- Speaker #1
mais on peut aussi ne prendre qu'un seul indicateur.
- Speaker #0
On peut aussi ne prendre qu'un seul indicateur. Aujourd'hui,
- Speaker #1
Aujourd'hui, c'est assez triste à dire,
- Speaker #0
c'est assez, voire même très triste à dire, mais on peut considérer quasiment que
- Speaker #1
mais on considérait quasiment que 100%
- Speaker #0
100% des rivières en France sont polluées.
- Speaker #1
des rivières en France sont polluées. Ok. Eh bien...
- Speaker #0
Voyons comment on peut lancer un programme de dépollution des rivières uniquement,
- Speaker #1
Voyons comment on peut lancer un programme de dépollution des rivières uniquement, par exemple,
- Speaker #0
par exemple, en indiquant le nombre de poissons dans la rivière.
- Speaker #1
en indiquant le nombre de poissons dans la rivière.
- Speaker #0
Et mesurer le nombre de poissons vivant dans une rivière et voir comment on passe de 10 poissons qui passent à l'heure à 200 poissons qui passent à l'heure en arrêtant de rejeter un certain nombre d'éléments polluants,
- Speaker #1
Et mesurer le nombre de poissons vivant dans une rivière et voir comment on passe de 10 poissons qui passent à l'heure à 200 poissons qui passent à l'heure en arrêtant de rejeter un certain nombre d'éléments polluants,
- Speaker #0
asphyxions,
- Speaker #1
asphyxions,
- Speaker #0
etc.
- Speaker #1
etc. C'est un seul indicateur,
- Speaker #0
C'est un seul indicateur, donc c'est restrictif,
- Speaker #1
c'est restrictif,
- Speaker #0
certes,
- Speaker #1
certes,
- Speaker #0
mais il ne faut pas se piéger en disant « Non,
- Speaker #1
mais il ne faut pas se... piégé en disant non non mais ça va pas la biodiversité dans les rivières il faut 200 indicateurs non,
- Speaker #0
non, mais ça ne va pas, la biodiversité dans la rivière, il faut 200 indicateurs. » on peut commencer à choisir un indicateur,
- Speaker #1
commencer à choisir un indicateur un deuxième,
- Speaker #0
un deuxième, un troisième,
- Speaker #1
un troisième,
- Speaker #0
un quatrième,
- Speaker #1
un quatrième etc et mesurer les choses ce qui est assez génial en matière de politique et de stratégie de biodiversité c'est que
- Speaker #0
etc. et mesurer les choses. Ce qui est assez génial en matière de politique et de stratégie biodiversité, c'est que quand vous créez les conditions favorables à la vie,
- Speaker #1
Quand vous créez les conditions favorables à la vie,
- Speaker #0
la vie reprend ses droits.
- Speaker #1
la vie reprend ses droits. Et donc,
- Speaker #0
Et donc,
- Speaker #1
en un an,
- Speaker #0
en un an,
- Speaker #1
deux ans ou trois ans,
- Speaker #0
deux ans ou trois ans,
- Speaker #1
vous pouvez avoir des résultats.
- Speaker #0
vous pouvez avoir des résultats.
- Speaker #1
Il y a des approches bio-inspirées,
- Speaker #0
Et des approches bio-inspirées...
- Speaker #1
régénératives de biodiversité marine.
- Speaker #0
régénérative de biodiversité marine, on appelle ça des récifs artificiels régénératifs de biodiversité marine,
- Speaker #1
On appelle ça des récifs artificiels régénératifs de biodiversité marine.
- Speaker #0
quand vous recréez des conditions favorables,
- Speaker #1
Quand vous recréez des conditions favorables,
- Speaker #0
et bien petit à petit,
- Speaker #1
petit à petit, les espaces sont recolonisés par des espèces juvéniles,
- Speaker #0
les espaces... sont recolonisés par des espèces juvéniles, etc.
- Speaker #1
etc.
- Speaker #0
Et en quelques années,
- Speaker #1
Et en quelques années,
- Speaker #0
vous pouvez mesurer des résultats.
- Speaker #1
vous pouvez mesurer des résultats.
- Speaker #0
Et en fait,
- Speaker #1
et en fait c'est très mobilisant c'est pour ça que je parlais d'émotion plutôt que de science froide c'est très mobilisant parce que
- Speaker #0
c'est très mobilisant. C'est pour ça que je parlais d'émotion plutôt que de science froide. C'est très mobilisant parce que les gens ont envie de se mobiliser sur des approches régénératives et de dépollution.
- Speaker #1
les gens ont envie de se mobiliser sur des approches régénératives et de dépollution. Vous pouvez voir des résultats,
- Speaker #0
Vous pouvez voir des résultats,
- Speaker #1
vous pouvez contribuer de manière assez directe,
- Speaker #0
vous pouvez contribuer. de manière assez directe. Vous pouvez mobiliser vos équipes.
- Speaker #1
vous pouvez mobiliser vos équipes, ça se voit plus qu'un taux de PPM dans l'air si vous voulez,
- Speaker #0
Ça se voit plus qu'un taux de PPM dans l'air, si vous voulez.
- Speaker #1
et finalement c'est très réjouissant et mobilisateur.
- Speaker #0
Et finalement, c'est très réjouissant et mobilisateur. Donc il faut lier les enjeux biodiversité et carbone et climat.
- Speaker #1
Il faut lier les enjeux de biodiversité et carbone et climat et il faut considérer que finalement on a des moyens d'agir là-dessus.
- Speaker #0
Et il faut considérer que finalement, on a des moyens d'agir là-dessus. Et on se portera mieux,
- Speaker #1
et on se portera mieux,
- Speaker #0
nous,
- Speaker #1
nous en tant qu'espèce,
- Speaker #0
en tant qu'espèce,
- Speaker #1
si évidemment la santé globale et la santé de la planète se portent mieux.
- Speaker #0
si évidemment la santé globale et la santé de la planète se portent mieux. Et ça permet de pérenniser des activités économiques,
- Speaker #1
Et ça permet de pérenniser des activités économiques, ça permet de mobiliser des acteurs sur un territoire,
- Speaker #0
ça permet de mobiliser des acteurs sur un territoire, ça permet tout simplement de donner envie d'avancer,
- Speaker #1
ça permet tout simplement de donner envie d'avancer,
- Speaker #0
et puis parfois aussi de consolider et de pérenniser des activités économiques.
- Speaker #1
et puis parfois aussi... et de pérenniser des activités économiques. Quand on voit les délires qui sont en train d'arriver sur la pollinisation artificielle,
- Speaker #0
Quand on voit les délires qui sont en train d'arriver sur la pollinisation artificielle,
- Speaker #1
on se dit que c'est une folie absolue,
- Speaker #0
on se dit que c'est une folie absolue, c'est impossible et extrêmement coûteux.
- Speaker #1
c'est impossible et extrêmement coûteux.
- Speaker #0
Et donc...
- Speaker #1
Et donc,
- Speaker #0
évidemment,
- Speaker #1
évidemment, il faut protéger le client et le corps de vie,
- Speaker #0
il faut protéger le vivant qui est autour de nous, si on veut se protéger nous-mêmes.
- Speaker #1
s'il faut se protéger de nous-mêmes.
- Speaker #0
Vous nous avez parlé pas mal d'innovation technologique,
- Speaker #3
Vous nous avez parlé pas mal d'innovation technologique,
- Speaker #0
d'émerveillement face à la nature,
- Speaker #3
d'émerveillement face à la nature,
- Speaker #0
donc de cette forme de bimunitisme.
- Speaker #3
donc de cette forme de bébémétisme.
- Speaker #0
On avait aussi évoqué,
- Speaker #3
On avait aussi évoqué,
- Speaker #0
en préparant cet épisode,
- Speaker #3
en préparant cet épisode,
- Speaker #0
l'idée d'innovation sociale qui était permise par le bimunitisme.
- Speaker #3
L'idée d'innovation sociale qui était permise par le bimunitisme, est-ce que vous voulez nous en parler maintenant ?
- Speaker #0
Est-ce que vous voulez nous en parler maintenant ?
- Speaker #1
Alors ce qui est intéressant,
- Speaker #0
Alors ce qui est intéressant, c'est que c'est un peu une nouvelle génération qui est en train d'arriver. c'est que c'est une question technique, Le biométisme a été longtemps et encore beaucoup aujourd'hui porté par des sciences dures, techniques, une question humaine. d'ingénieurs. De plus en plus de gens s'interrogent sur la façon de repenser des organisations humaines,
- Speaker #1
On a pas le temps de penser le management de l'innovation.
- Speaker #0
la façon de repenser le management de l'innovation, la pluridisciplinarité,
- Speaker #1
Je vous dis c'est une réalité. Cette approche un peu bizarre qui consiste à faire travailler ensemble des gens qui viennent d'horizons différents.
- Speaker #0
cette approche un peu bizarre qui consiste à faire travailler ensemble des gens qui viennent d'horizons différents. Une approche du biométisme qui consiste aussi à voir comment,
- Speaker #1
Une approche du biométisme qui consiste aussi à voir comment finalement on va mieux vivre,
- Speaker #0
finalement, on va mieux vivre, se nourrir mieux,
- Speaker #1
se nourrir mieux,
- Speaker #0
avoir des activités plus pérennes,
- Speaker #1
avoir des activités plus pérennes,
- Speaker #0
plus à impact sociaux,
- Speaker #1
plus à impact sociaux,
- Speaker #0
où chacun peut contribuer à sa hauteur,
- Speaker #1
où chacun peut contribuer à sa hauteur, etc.
- Speaker #0
etc. Donc tout ça,
- Speaker #1
Donc tout ça,
- Speaker #0
les sciences humaines,
- Speaker #1
les sciences humaines, les sciences sociales sont en train de s'emparer de ce sujet-là.
- Speaker #0
les sciences sociales sont en train de s'emparer de ce sujet-là.
- Speaker #1
C'est aussi un facteur d'une puissance narrative et émotionnante assez importante pour voir comment est-ce que les uns et les autres peuvent se mobiliser sur le sujet.
- Speaker #0
C'est aussi un facteur avec une puissance narrative et émotionnante assez importante pour voir comment est-ce que les uns et les autres peuvent se mobiliser sur le sujet. Il y a des chefs d'entreprise ou des managers ou des organisations humaines qui sont en train de se dire mais finalement,
- Speaker #1
Il y a des chefs d'entreprise ou des managers ou des organisations humaines qui sont en train de se dire, mais finalement,
- Speaker #0
comment ça marche un écosystème,
- Speaker #1
comment ça marche un écosystème ? Comment ça marche un biotope ?
- Speaker #0
comment ça marche un biotope ?
- Speaker #1
On n'est pas forcément sur l'innovation technologique,
- Speaker #0
On n'est pas forcément sur l'innovation technologique,
- Speaker #1
mais qu'est-ce qui fait la résilience d'une organisation humaine ?
- Speaker #0
mais qu'est-ce qui fait la résilience d'une organisation humaine ?
- Speaker #1
Comment est-ce qu'on crée des facteurs favorables pour créer du dialogue intergénérationnel ?
- Speaker #0
Comment est-ce qu'on crée des facteurs favorables pour créer du dialogue intergénérationnel, etc. Donc tout ça est assez nouveau,
- Speaker #1
Tout ça est assez nouveau.
- Speaker #0
ce n'est pas toujours évident parce que parfois c'est un peu...
- Speaker #1
Ce n'est pas toujours évident parce que parfois c'est un peu théorique,
- Speaker #0
théorique, un peu conceptuel.
- Speaker #1
un peu conceptuel.
- Speaker #0
Il n'y a pas un modèle absolu d'organisation dans le vivant.
- Speaker #1
il n'y a pas un modèle absolu d'organisation dans le vivant, on est toujours adapté à un environnement,
- Speaker #0
On est toujours adapté à un environnement,
- Speaker #1
à une culture,
- Speaker #0
à une culture. Il ne faut pas forcément abuser des raccourcis et se dire qu'on a envie de travailler comme dans une ruche.
- Speaker #1
il ne faut pas forcément abuser des raccourcis et se dire on a envie de travailler comme dans une ruche, je ne suis pas sûr que ce soit hyper confiable de travailler comme dans une ruche,
- Speaker #0
Je ne suis pas sûr que ce soit hyper enviable de travailler comme dans une ruche.
- Speaker #1
mais qu'est ce qui fait qu'une communauté vivante et résiliente s'inscrit dans une espèce de...
- Speaker #0
Mais qu'est-ce qui fait qu'une communauté vivante et résiliente Et s'inscrit dans une espèce de prospérité heureuse,
- Speaker #1
de prospérité heureuse,
- Speaker #0
on va dire ça comme ça.
- Speaker #1
on va dire ça comme ça. Bon, et bien,
- Speaker #0
Finalement,
- Speaker #1
finalement,
- Speaker #0
la façon de repenser la pérennité d'une organisation humaine,
- Speaker #1
la façon de repenser la pérennité d'une organisation humaine,
- Speaker #0
la façon de manager une équipe ou une entreprise ou une activité publique,
- Speaker #1
la façon de manager une équipe ou une entreprise ou une activité publique, enfin, peu importe. la façon de penser la résilience d'une ville,
- Speaker #0
la façon de penser la résilience d'une ville,
- Speaker #1
d'un écosystème urbain,
- Speaker #0
d'un écosystème urbain,
- Speaker #1
la façon de reconsidérer que,
- Speaker #0
la façon de reconsidérer que, par exemple,
- Speaker #1
par exemple, nos villes ne doivent pas être des espaces dédiés exclusivement à l'homme,
- Speaker #0
nos villes ne doivent pas être des espaces dédiés exclusivement à l'homme,
- Speaker #1
mais qu'il faut inventer le vivant parmi nous,
- Speaker #0
mais qu'il faut inventer le vivant parmi nous. Ce n'est pas de l'innovation technologique,
- Speaker #1
ce n'est pas de l'innovation technologique.
- Speaker #0
c'est une façon finalement de vivre de manière parfois plus frugale,
- Speaker #1
une façon finalement de vivre de manière parfois plus frugale,
- Speaker #0
plus économe,
- Speaker #1
plus économe, plus pérette.
- Speaker #0
plus pérenne.
- Speaker #1
Comment est-ce que au
- Speaker #0
Comment est-ce qu'au
- Speaker #1
18e par exemple,
- Speaker #0
18e par exemple, on a sorti l'eau des villes pour des raisons...
- Speaker #1
on a sorti l'eau des villes pour des raisons...
- Speaker #0
sanitaires, comment est-ce qu'on a asséché des marées et des zones urbaines pour des raisons sanitaires,
- Speaker #1
Comment est-ce qu'on a asséché des marais et des zones urbaines pour des raisons sanitaires ?
- Speaker #0
et comment est-ce qu'aujourd'hui on se rend compte qu'on a fait des erreurs et qu'il faut recréer du cycle local de l'eau,
- Speaker #1
Et comment est-ce qu'aujourd'hui on se rend compte qu'on a fait des erreurs et qu'il faut recréer du cycle local de l'eau ?
- Speaker #0
qu'il faut déshermétiser les villes,
- Speaker #1
qu'il faut déshermétiser les villes, qu'il faut recréer finalement une forme d'invitation de la nature en ville pour rendre les villes plus résilientes.
- Speaker #0
qu'il faut recréer finalement une forme d'invitation de la nature en ville. pour rendre les villes plus résilientes. Ce n'est pas forcément de l'innovation techno,
- Speaker #1
Ce n'est pas forcément de l'innovation techno,
- Speaker #0
mais c'est comment reconsidérer,
- Speaker #1
mais c'est comment reconsidérer finalement notre avenir en communauté de destin avec qui on s'entoure.
- Speaker #0
finalement, encore une fois, notre avenir en communauté de destin avec le vivant qui nous entoure. Donc c'est aussi une forme de philosophie,
- Speaker #1
C'est aussi une forme de philosophie,
- Speaker #0
d'un mode de vie,
- Speaker #1
d'un mode de vie qui réapprend à ne plus avoir une approche finalement.
- Speaker #0
où on réapprend à ne plus avoir une approche... finalement exclusive et exagérément isolée des choses en se disant on vivra mieux si on reconsidère notre rapport au vivant si on l'apprend mieux à l'école par
- Speaker #1
exclusive, exagérément isolée des choses, se disant finalement, on vivra mieux si on reconsidère notre rapport au vivant, si on l'apprend mieux à l'école.
- Speaker #3
Ça peut être des choses toutes bêtes, dans ce que vous dites, j'essaie d'illustrer, vous voyez des gens qui ont des jardins avec des grandes, grandes pelouses qui tombent régulièrement,
- Speaker #0
exemple voilà
- Speaker #3
on dit finalement si on laisse des zones pas tendues, qu'on fleurit beaucoup plus, qu'on met des... au lieu de mettre du gazon, mais juste du trèfle. Ça va être beaucoup plus simple.
- Speaker #0
C'est déjà le cas ?
- Speaker #3
On a tout un écosystème qui peut renaître.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #3
Puis si le jardin est assez grand, on fait un petit étang. Et puis d'un seul coup, ça devient un espace pour des oiseaux de migrateurs.
- Speaker #0
oui.
- Speaker #3
Et puis il y a un tas de choses qui se passent.
- Speaker #0
Oui, exactement.
- Speaker #3
C'est aussi un petit peu ça, de reconsidérer finalement ce qui est beau, peut-être un peu différemment.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #3
Ce qui est beau, ce n'est pas le gazon tout plat et le terrain de golf, le green à la fin, mais c'est autre chose. C'est peut-être quelque chose, c'est peut-être un... Un terrain un peu différent,
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #3
avec des arbres, des fleurs, des papillons, un tas d'animaux qui passent.
- Speaker #0
Oui exactement, et c'est d'ailleurs déjà le cas, c'est-à-dire que depuis une quinzaine d'années, vous avez tout un tas de municipalités, de villes qui interdisent l'usage de désherbants chimiques. Aujourd'hui culturellement on accepte des mauvaises herbes dans les cimetières,
- Speaker #1
C'est un tiers,
- Speaker #0
pour donner un exemple concret,
- Speaker #1
pour donner un exemple concret, de ce qui était culturellement inacceptable il y a 15 ans ou 20 ans.
- Speaker #0
ce qui était culturellement inacceptable il y a 15 ans ou 20 ans. On reconsidère que finalement...
- Speaker #1
On considère que finalement, planter des arbres dans un espace urbain,
- Speaker #0
Planter des arbres dans des espaces urbains,
- Speaker #1
ce n'est pas juste une question de décor,
- Speaker #0
ce n'est pas juste une question de décor, mais c'est aussi un certain nombre de services écosystémiques qui peuvent être rendus pour participer à du cycle local de l'eau,
- Speaker #1
c'est aussi un certain nombre de services écosystémiques. participer à du cycle local,
- Speaker #0
pour participer à une réduction de la température,
- Speaker #1
participer à la production de la température,
- Speaker #0
etc.
- Speaker #1
etc. Donc tout ça est en train d'évoluer,
- Speaker #0
Donc tout ça est en train d'évoluer.
- Speaker #1
ce n'est pas forcément toujours de la haute technologie,
- Speaker #0
Ce n'est pas forcément toujours de la haute technologie,
- Speaker #1
super cher,
- Speaker #0
super cher, etc.
- Speaker #1
etc. D'ailleurs,
- Speaker #0
D'ailleurs, vous avez beaucoup d'écologues qui vous expliquent que ça coûte beaucoup moins cher.
- Speaker #1
vous avez beaucoup d'écologues qui vous expliquent que c'est... C'est moins cher d'aménager des espaces urbains avec du végétal que de petites ressources et des technologies dites grises et d'usages.
- Speaker #0
d'aménager des espaces urbains avec du végétal que d'utiliser des ressources et des technologies dites grises et d'usage bétonné.
- Speaker #1
Mais typiquement, c'est plus de bénéfices,
- Speaker #0
Typiquement,
- Speaker #1
c'est moins cher d'aménager des espaces urbains avec du végétal que de petites ressources et des technologies dites grises et d'usages.
- Speaker #0
vous avez beaucoup plus de bénéfices, ça coûte moins cher d'aménager des espaces végétaux plutôt que de drainer de l'eau et de l'évacuer à travers de l'énergie grise et de l'aménagement à partir de béton ou de choses comme ça.
- Speaker #1
des espaces végétaux, plutôt que de drainer de l'eau et de l'évacuer à travers de l'énergie grise et de l'aménagement à partir de béton, des choses comme ça. Donc oui,
- Speaker #0
Donc oui,
- Speaker #1
tout ça est en train d'évoluer,
- Speaker #0
tout ça est en train d'évoluer,
- Speaker #1
on est en train de redécouvrir des choses assez basiques,
- Speaker #0
on est en train de redécouvrir des choses assez basiques. des changements de comportement,
- Speaker #1
des changements de comportement,
- Speaker #0
des changements d'usage,
- Speaker #1
des changements d'usage,
- Speaker #0
des bénéfices dits écosystémiques.
- Speaker #1
des bénéfices dits écosystémiques.
- Speaker #0
Souvent,
- Speaker #1
Souvent,
- Speaker #0
on se rend compte que,
- Speaker #1
on se rend compte que typiquement,
- Speaker #0
typiquement, des aménagements,
- Speaker #1
les aménagements sont...
- Speaker #0
ce qu'on appelle de l'agriculture urbaine,
- Speaker #1
ce qu'on appelle de l'agriculture urbaine, ça ne va pas remplacer,
- Speaker #0
ça ne va pas remplacer, mais ça va venir en complément,
- Speaker #1
ça va venir en complément,
- Speaker #0
mais ça va créer du lien social,
- Speaker #1
mais ça va créer du lien social, ça va créer de l'échange,
- Speaker #0
ça va créer de l'échange, ça va créer de la reculturation à cette connaissance du vivant.
- Speaker #1
ça va créer de la reculturation à cette connaissance du vivant.
- Speaker #0
On apprend de moins en moins la biologie et le vivant à l'école.
- Speaker #1
On apprend de moins en moins la biologie et le vivant à l'école,
- Speaker #0
Ça désespère un certain nombre de scientifiques qui veulent qu'on réapprenne finalement la nature et le vivant qui nous entourent dès l'école,
- Speaker #1
ça désespère un certain nombre de scientifiques qui veulent qu'on réapprenne finalement la nature et le vivant qui nous entourent dès l'école,
- Speaker #0
voire dès l'école primaire.
- Speaker #1
voire dès l'école primaire.
- Speaker #0
Aujourd'hui,
- Speaker #1
aujourd'hui on sait par coeur reconnaître des marques uniquement avec leur logo sans forcément avoir leur nom mais on est souvent incapable de reconnaître cinq feuilles d'arbres et de savoir reconnaître
- Speaker #0
on sait par cœur reconnaître des marques uniquement avec leur logo, sans forcément avoir leur nom. Mais on est souvent incapable de reconnaître cinq feuilles d'arbre. et de savoir reconnaître des poissons,
- Speaker #1
des poissons des arbres ou des
- Speaker #0
des arbres ou des... Les oiseaux. Ou des oiseaux. On arrive un peu à la fin de notre échange. Est-ce qu'il y a une chose dont on n'a pas encore parlé que vous voudriez dire avant qu'on conclue ?
- Speaker #1
Ce n'est pas toujours évident de faire une pédagogie de l'évidence.
- Speaker #0
C'est pas toujours évident, d'abord, de faire la pédagogie de l'évidence. Oui, vous dites pédagogie de l'évidence, parce qu'il y a plein de choses qu'on a devant nous, et qu'on ne regarde juste pas. Oui,
- Speaker #1
C'est une vraie révolution culturelle que de réapprendre à faire...
- Speaker #0
c'est une vraie révolution culturelle que de réapprendre à faire corps,
- Speaker #1
à faire corps finalement avec le reste du monde,
- Speaker #0
finalement, avec le reste du vivant qui nous entoure,
- Speaker #1
sans être dans une approche théorique ou utopique,
- Speaker #0
sans être dans une approche... théoriques ou utopiques. Ce n'est pas toujours évident.
- Speaker #1
c'est pas tout le monde évident.
- Speaker #0
Le cher et regretté Hubert Reeves disait que le facteur principal bloquant,
- Speaker #1
Le cher et regretté Hubert Reeves disait que le facteur principal bloquant,
- Speaker #0
il appelait ça le putain de facteur humain,
- Speaker #1
il appelait ça le putain de facteur humain,
- Speaker #0
pardon,
- Speaker #1
pardon,
- Speaker #0
mais c'était son expression à lui,
- Speaker #1
mais c'était son expression à lui,
- Speaker #0
en disant que finalement,
- Speaker #1
en disant que finalement,
- Speaker #0
ce n'est pas la connaissance,
- Speaker #1
ce n'est pas la connaissance, ce n'est pas la technique,
- Speaker #0
ce n'est pas la technique, ce n'est pas ça le problème,
- Speaker #1
ce n'est pas ça le problème,
- Speaker #0
c'est notre capacité finalement à nous parler,
- Speaker #1
c'est notre capacité finalement à nous parler, à redécouvrir un certain nombre de choses,
- Speaker #0
à redécouvrir un certain nombre de choses,
- Speaker #1
à être capable de sortir des habitudes.
- Speaker #0
à être capable de sortir des habitudes.
- Speaker #1
Ce n'est pas toujours facile parce que vous avez...
- Speaker #0
Ce n'est pas toujours facile parce que vous avez parfois des contraintes économiques quand vous êtes face à un outil industriel qui a coûté cher et qui a encore besoin d'être amorti financièrement.
- Speaker #1
parfois des contraintes économiques. Quand vous êtes face à un outil industriel qui a coûté cher et qui a encore besoin d'être amorti financièrement, quand vous êtes dans le domaine de l'agriculture et que vous avez besoin d'assurer des rendements agricoles,
- Speaker #0
Quand vous êtes dans le domaine de l'agriculture et que vous avez besoin d'assurer des rendements agricoles, il faut voir comment,
- Speaker #1
il faut voir comment, petit à petit,
- Speaker #0
petit à petit, apporter des solutions innovantes.
- Speaker #1
apporter des solutions innovantes.
- Speaker #0
Je pense qu'aujourd'hui,
- Speaker #1
Je pense qu'aujourd'hui,
- Speaker #0
ce dont on a...
- Speaker #1
ce dont on a essentiellement besoin,
- Speaker #0
essentiellement besoin, c'est le changement d'échelle sur des solutions qui sont déjà expérimentées.
- Speaker #1
c'est le changement d'échelle sur des solutions qui sont déjà expérimentées.
- Speaker #0
Il y a plein d'alternatives possibles,
- Speaker #1
Il y a plein... d'alternatives possibles,
- Speaker #0
il y a plein d'initiatives,
- Speaker #1
il y a plein d'initiatives demain a déjà démarré il y a plein de gens assez formidables partout qui ont beaucoup de compétences de talent,
- Speaker #0
Demain a déjà démarré, il y a plein de gens assez formidables partout, qui ont beaucoup de compétences, beaucoup de talents,
- Speaker #1
c'est pas forcément ceux dont on entend le plus souvent parler donc il faut faire grandir les expérimentations les solutions qui sont déjà lancées c'est pas forcément en fait la prise de risque principale c'est pas d'être innovant,
- Speaker #0
c'est pas forcément ceux dont on entend le plus souvent parler. Il faut faire grandir les expérimentations et les solutions qui sont déjà lancées. C'est pas forcément la prise de risque principale. Ce n'est pas d'être innovant,
- Speaker #1
c'est d'essayer de se fermer les yeux et de se dire qu'on va continuer comme d'habitude,
- Speaker #0
c'est d'essayer de se fermer les yeux et de se dire qu'on va continuer comme d'habitude. C'est plutôt ça le risque principal.
- Speaker #1
c'est plutôt ça le risque principal,
- Speaker #0
Mais encore une fois,
- Speaker #1
mais ... Et encore une fois, il y a plein d'alternatives,
- Speaker #0
il y a plein d'alternatives,
- Speaker #1
il y a plein de solutions.
- Speaker #0
il y a plein de solutions. Aujourd'hui,
- Speaker #1
Aujourd'hui, notre enjeu,
- Speaker #0
notre enjeu,
- Speaker #1
c'est de changer d'échelle et c'est d'accélérer ce qui a déjà fait ses preuves,
- Speaker #0
c'est de changer d'échelle et c'est d'accélérer ce qui a déjà fait ses preuves pour proposer des alternatives qui sont là sous les yeux et sous la main.
- Speaker #1
de proposer des alternatives, mais qui ne sont pas sous les yeux et sous la main.
- Speaker #0
Changer d'échelle, juste pour qu'on soit sûr de vous comprendre ? Changer d'échelle,
- Speaker #1
Changer d'échelle,
- Speaker #0
ça veut dire que parfois,
- Speaker #1
ça veut dire que parfois,
- Speaker #0
on a des initiatives,
- Speaker #1
on a des initiatives,
- Speaker #0
des expérimentations qui sont super pertinentes,
- Speaker #1
des expérimentations qui sont super pertinentes,
- Speaker #0
mais qui traînent pendant trop longtemps sur un ou deux cas.
- Speaker #1
mais... qui traînent pendant trop longtemps sur un ou deux cas.
- Speaker #0
Et qu'aujourd'hui,
- Speaker #1
Et qu'aujourd'hui,
- Speaker #0
on a besoin de favoriser le retour d'expérience,
- Speaker #1
on a besoin de favoriser le retour d'expérience, le partage de cas concrets.
- Speaker #0
le partage de cas concrets.
- Speaker #1
On a besoin de montrer à des gens qui ont innové que c'est possible et qu'une expérimentation sur un sujet donné peut passer de 20 à 10,
- Speaker #0
On a besoin de montrer à des gens qui ont innové. que c'est possible et qu'une expérimentation sur un sujet donné peut passer de 1 à 10, de 10 à 100,
- Speaker #1
de 10 à 100,
- Speaker #0
de 100 à 1000,
- Speaker #1
de 100 à 1000,
- Speaker #0
etc.
- Speaker #1
etc.
- Speaker #0
Oui, donc il faut aider cette accélération-là, Et parfois, cette transfert de... le changement d'échelle, parfois ça peut passer aussi par une forme de prise de risque raisonnable,
- Speaker #1
Parfois... Ça peut passer aussi par une forme de prise de risque raisonnable,
- Speaker #0
par de l'impulsion.
- Speaker #1
par de l'impulsion privée au public.
- Speaker #0
privé au public. On manque aussi de projets stratégiques et de visions stratégiques,
- Speaker #1
On manque aussi de projets stratégiques et de visions stratégiques,
- Speaker #0
y compris à un niveau politique.
- Speaker #1
y compris à un niveau politique. Ce n'est pas récent.
- Speaker #0
C'est pas récent. Ça fait longtemps qu'on manque de projets stratégiques,
- Speaker #1
Ça fait longtemps qu'on manque de projets stratégiques,
- Speaker #0
et notamment en France ou en Europe.
- Speaker #1
et notamment en France ou en Europe.
- Speaker #0
On devrait être capable d'être un peu visionnaire,
- Speaker #1
On devrait être capable d'être un peu visionnés,
- Speaker #0
d'être un peu...
- Speaker #1
d'être un peu audacieux.
- Speaker #0
audacieux et ambitieux,
- Speaker #1
et ambitieux dans le bon sens du terme,
- Speaker #0
dans le bon sens du terme, sur des innovations de rupture.
- Speaker #1
sur des innovations de rupture.
- Speaker #0
Je trouve que c'est un peu désespérant de voir aujourd'hui qu'on repart dans une forme de folie,
- Speaker #1
Je trouve que c'est un peu désespérant de voir aujourd'hui qu'on repart dans une forme de folie et de surenchère.
- Speaker #0
de surenchère, de spirale d'armement et de défense.
- Speaker #1
spirale d'armement et de défense. Je ne suis pas sûr que l'avenir de l'humanité passe par un surarmement global des pays et d'une stratégie de défense jusqu'au boutiste.
- Speaker #0
Je ne suis pas sûr que l'avenir de l'humanité passe par... Un surarmement global des pays et d'une stratégie de défense jusqu'au boutiste. Je trouve qu'on est en train de perdre beaucoup de temps et beaucoup d'espoir, alors qu'en réalité, on sait bien les directions générales qu'il faut prendre et les sujets prioritaires qu'il faut qu'on développe.
- Speaker #1
C'est bien les directions générales qu'il faut prendre et les sujets prioritaire qu'il faut prendre. Mais ça,
- Speaker #0
Mais ça, ça demande de la vision,
- Speaker #1
ça demande de la vision, de la stratégie,
- Speaker #0
de la stratégie, parfois de l'audace et une capacité à accélérer et à faire changer d'échelle les solutions innovantes qui sont celles que tout le monde attend.
- Speaker #1
parfois de l'audace. capacité accélérer et faire changer d'échelle des solutions innovantes Personne n'attend qu'on se réargue à bord combattre nos voisins mais tout le monde attend qu'on puisse avoir la production agricole qui se porte bien,
- Speaker #0
Personne n'attend qu'on se réarme à mort pour combattre nos voisins, mais tout le monde attend qu'on puisse avoir une production agricole qui se porte bien, qu'on puisse respirer l'air de nos villes et de nos campagnes,
- Speaker #1
qui puisse respirer l'air de nos villes et de nos compacts
- Speaker #0
que les jeunes aient envie d'avoir des enfants, qu'il n'y ait pas de problème de reproduction. Sinon, on va avoir un sérieux problème de pérennité de l'espèce.
- Speaker #1
Un sérieux problème pérennité de l'espèce. Il faut surtout redonner de l'envie et de l'espoir aux gens.
- Speaker #0
Il faut surtout redonner de l'envie et de l'espoir aux gens. Et finalement,
- Speaker #1
Et finalement,
- Speaker #0
reproposer des solutions en harmonie avec la nature qui nous entoure.
- Speaker #1
reproposer des solutions. en harmonie avec la nature qui nous entoure.
- Speaker #0
On a bien vu au moment du Covid que c'était ça qui donnait envie aux gens.
- Speaker #1
On a bien vu au moment du Covid que c'était ça qui donnait envie aux gens.
- Speaker #0
Il y a eu un manque de relations vivantes et de relations à la nature.
- Speaker #1
Il y a eu un manque de relations vivantes et de relations de la nature.
- Speaker #0
Et on se rend compte que finalement,
- Speaker #1
On se rend compte, finalement, ça fait un bien fou de réapprendre,
- Speaker #0
ça fait un bien fou de réapprendre, de se réémerveiller et de reconsidérer un avenir viable et pérenne.
- Speaker #1
de se réémerveiller. considérer un avenir viable et pérenne, et c'est le seul possible,
- Speaker #0
Et c'est le seul possible.
- Speaker #1
encore une fois,
- Speaker #0
encore une fois, en équipe avec les autres formes de vie qui nous entourent,
- Speaker #1
en équipe avec les autres formes de vie qui nous entourent,
- Speaker #0
parce que de toute façon,
- Speaker #1
parce que de toute façon,
- Speaker #0
on ne peut pas vivre seul sur Terre.
- Speaker #1
on ne peut pas vivre seul sur Terre.
- Speaker #0
Un grand merci pour tout ça. Merci. Merci beaucoup. Si vous voulez en savoir davantage sur Alain Renaudin,
- Speaker #1
Si vous voulez en savoir davantage sur Alain Renaudin,
- Speaker #0
sur Domaine Expo,
- Speaker #1
sur Domimexpo,
- Speaker #0
sur les Lauriers de la Régénération,
- Speaker #1
sur les lorguilles de la Régénération,
- Speaker #0
sur l'association Nous sommes vivants,
- Speaker #1
sur l'association Nous sommes vivants,
- Speaker #0
vous trouverez comme d'habitude toutes les informations utiles dans la description de cet épisode.
- Speaker #1
vous trouverez comme d'habitude toutes les informations dans la description de cet épisode. Ce podcast n'est pas seulement le mien,
- Speaker #0
Ce podcast n'est pas seulement le mien,
- Speaker #1
c'est aussi le vôtre,
- Speaker #0
c'est aussi le vôtre,
- Speaker #1
c'est le nôtre.
- Speaker #0
c'est le nôtre. Si vous voulez contribuer,
- Speaker #1
Si vous voulez contribuer,
- Speaker #0
intervenir,
- Speaker #1
intervenir, proposer,
- Speaker #0
proposer,
- Speaker #1
contactez-moi.
- Speaker #0
contactez-moi.
- Speaker #1
Si vous avez aimé cet épisode,
- Speaker #0
Si vous avez aimé cet épisode,
- Speaker #1
partagez-le autour de vous,
- Speaker #0
partagez-le autour de vous,
- Speaker #1
mettez des étoiles pour le noter.
- Speaker #0
mettez des étoiles pour le noter.
- Speaker #1
Et abonnez-vous pour ne pas manquer les prochains.
- Speaker #0
et abonnez-vous pour ne pas manquer les prochains. A très bientôt !
- Speaker #1
A très bientôt !