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Les entrepreneurs d'outremer

Entreprendre assurément : on démystifie les assurances avec Guillaume TORCOL, CEO de Perceval

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58min |04/09/2024
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Description

Dans cet épisode hors série "ça part en live" du podcast des Entrepreneurs d'outremer, nous accueillons Guillaume TORCOL, CEO de Perceval.
Courtier en assurances, Perceval accompagne les entrepreneurs de la Réunion et d'ailleurs depuis 20 ans sur la bonne protection et la bonne prise en compte des risques professionnels.

Dans cet épisode :
Qu'est-ce qu'une assurance ? Lesquelles sont obligatoires ?
Vers qui se tourner, à quel moment ?
Combien ça coute ?


On démystifie les assurances dans la joie et la bonne humeur, dans un esprit chevaleresque.


Pourquoi écouter cet épisode ?


👉 Tu pourras enfin comprendre enfin les assurances : Guillaume vulgarise ce sujet parfois complexe et te guide pour bien protéger ton entreprise.


👉 Des conseils concrets d'un expert : Guillaume partage ses astuces pour éviter les erreurs et rester serein en cas de pépin.


👉 Un focus sur les Outre-mer : Les spécificités des assurances pour les entrepreneurs ultramarins n'auront plus de secret pour toi.


Si tu veux savoir quelles sont les assurances indispensables pour ton business, combien ça coûte et surtout, à quoi ça sert vraiment, c'est l'épisode à ne pas manquer !



🔗 Les liens de notre invité


PERCEVAL, l'assurance chevaleresque des entreprises

https://www.goperceval.fr/


Guillaume TORCOL

https://www.linkedin.com/in/guillaume-torcol/



🔗 Nos liens


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Bonne écoute et à bientot !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce podcast. Mon nom est Clément MARIANNE et avec mon acolyte Franck HOARAU, on vous emmène à la rencontre des entrepreneurs d'outre-mer.

  • Speaker #1

    On vous propose de parler d'entreprise, d'innovation, d'investissement, d'indépendance à travers le témoignage de femmes et d'hommes créoles qui ont eu l'audace de se lancer. Nous échangerons avec eux sur leur parcours, leur succès, mais aussi leurs erreurs, leurs échecs et de la... particularité d'entreprendre dans les DOMs.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, on vous emmène avec nous. Alors Guillaume, nous revoici pour apprendre à te connaître très rapidement. Déjà, est-ce que tu peux te présenter et nous présenter ton activité ?

  • Speaker #2

    Écoute, oui, je suis Guillaume, le CEO de Perceval depuis presque 20 ans. passionné par mon métier, par les assurances. C'est un métier où on ne s'ennuie pas du tout. En plus, qui m'amène à faire plein d'autres choses que de l'assurance, notamment un podcast, très récemment. Et c'est un plaisir à faire aussi. Et donc, Perceval est un courtier en assurance qui fait de l'assurance principalement à destination des entreprises depuis sa création, depuis toujours. J' aurai l'occasion de développer un petit peu plus tard, probablement, ce qu'on fait spécifiquement chez nous. Mais voilà, courtier assurance entreprise. et on travaille beaucoup la digitalisation dans le bon sens du terme de notre métier depuis maintenant 5-6 ans. Et donc mon rôle principal chez Perceval est de m'occuper justement de tout l'aspect digital, les produits, les services qu'on peut offrir sur Internet pour nos clients et pour nos prospects.

  • Speaker #0

    Très très clair, merci Guillaume. Et toi, juste pour comprendre, tu es entrepreneur depuis... depuis le début, tu as fait d'autres choses avant, raconte-nous quelques lignes sur ton parcours.

  • Speaker #2

    Oui, alors moi, j'ai commencé l'avis actif très tôt. J'ai eu mon bac et après, j'ai enchaîné directement sur le boulot et j'ai commencé d'ailleurs dans les assurances tout de suite. Parce que j'aimais ça, je n'avais pas envie de faire de longues études. Donc, j'ai toujours été dans ce métier, mais j'ai fait des choses très variées parce qu'au sein des métiers de l'assurance, il y a plein de métiers. Il y a des gens qui font les contrats d'assurance qu'on appelle... Je calcule les tarifs d'assurance qu'on appelle les actuaires. Il y a des gens qui s'occupent de la clientèle, il y a des gens qui s'occupent des signes, il y a des gens qui font du marketing. Et depuis plusieurs années, il y a des gens aussi qui font du digital dans l'assurance. Donc, j'ai eu un parcours très varié. Je suis entrepreneur au sens strict du terme depuis que j'ai pris la direction de Perceval en mai 2006. Mais avant, j'étais salarié et j'ai travaillé chez différentes compagnies d'assurance et courtiers d'assurance. Et voilà.

  • Speaker #0

    Ok, c'est cool parce que du coup, tu pourras aussi nous donner la vision des deux côtés parce qu'on aura justement des questions aussi sur quand on est salarié, quand on embauche des salariés, mais on aura le temps d'y revenir. Moi, il y a vraiment un truc qui m'a frappé quand j'ai visité pour la première fois ton site Internet, c'est que pour le coup, tu as vraiment un parti pris fort. Donc, toi, c'est vraiment, tu as créé une assurance sur le thème du Moyen-Âge et tout l'écosystème un peu chevaleresque. Pourquoi tu as fait ce choix-là ?

  • Speaker #2

    Merci pour cette question. C'est vrai qu'on a souvent des réactions dans ce genre-là. Le médiéval et le digital, ça arrive, mais ce n'est pas la même époque. Mais c'est vrai qu'en fait, pourquoi est-ce qu'on a choisi un thème médiéval pour la communication et le design du site de Perceval ? C'est parce qu'en fait, ça vient de la genèse de la création de Perceval. Perceval, on faisait dès notre origine beaucoup d'assurance protection juridique. Et en fait, l'assurance protection juridique, c'est de défendre les intérêts des assurés quand ils ont des litiges avec les autres. Il y a un petit côté la défense de la veuve et de l'orphelin. Et donc, ça nous ramenait un petit peu à ce thème médiéval. Perceval, le nom de l'entreprise est le nom d'un des personnages de la légende arthurienne. Et donc, du coup... On a choisi d'aller à fond dans le style médiéval. En fait, chez nous, on appelle ça le cool médiéval. C'est médiéval, mais il ne faut pas que ça soit austère. Il faut que ça soit plutôt fun. Et d'ailleurs, le site actuel de Perceval, on est en pleine refonte de design. Et donc, normalement, d'ici quelques semaines, je dirais fin juillet, il y aura une nouvelle version du site. C'est surtout une question d'habillage. Pour le coup, on a pris le temps de le faire parce qu'on a développé pas mal de choses avant. Et donc voilà, ça va un petit peu bouger dans les semaines qui viennent et vous pourrez découvrir bientôt sur goperceval.fr la nouvelle identité visuelle du site.

  • Speaker #0

    Voilà, tu nous as bien teasé, on a hâte de découvrir ça. Et pour le coup, c'est vrai qu'on s'en souvient, ça ne laisse pas indifférent. Je pense que tu nous donnes aussi peut-être un bon conseil déjà sur l'entrepreneuriat, de se dire ok, là tu as fait un choix, tu peux être clivant ou pas finalement, mais en tout cas c'est ton choix, tu l'assumes et en tout cas ça reste en tête. Donc c'est quand même assez intéressant et d'autant plus que toi tu t'adresses plutôt à des professionnels Et des fois, tu vois, on pourrait se dire peut-être que ce côté décalé peut remuter, mais en fait, quand c'est bien fait, j'ai l'impression que ce n'est pas du tout le cas. En tout cas, moi, ça ne m'a pas choqué, je trouve ça sympathique pour le coup.

  • Speaker #2

    Bravo,

  • Speaker #0

    bravo.

  • Speaker #2

    Merci, merci beaucoup. C'est vrai qu'on s'est posé ces questions. Est-ce qu'on ne va pas perdre, se discréditer, perdre un peu de sérieux en allant à fond ? Parce que je pense que quand on choisit un concept, il faut y aller à fond. Donc, on a fait ce choix. Maintenant, on compte sur le fait que les fonctionnalités qu'il y a derrière le site, la vulgarisation, on fait un gros travail sur notre site Internet, d'ailleurs dans toutes nos publications, même en dehors du site Internet, pour vulgariser l'assurance. Moi, il y a un truc dont j'ai souffert au début de ma carrière dans les assurances, c'était le jargon de l'assurance. Alors évidemment, je le comprends très bien parce que c'est ma formation et je l'ai expérimenté pendant très longtemps, mais j'ai très vite compris que... qu'on s'adresse à des particuliers ou à des entreprises. Il ne faut pas se réfugier derrière du jargon. Et il faut au contraire, comment est-ce qu'on dit, vulgariser les concepts d'assurance, le fonctionnement des assurances. Et donc, on pense que ce travail qu'on a fait sur notre site Internet et surtout après les fonctionnalités qu'on a développées, sont très sérieuses pour le coup et contrebalancent complètement. l'image un petit peu légère du design du site et ce ton un petit peu chevaleresque. Et pour finir sur le côté chevaleresque, pourquoi ça résonne bien aussi avec Perceval ? Parce que c'est vraiment quelque chose qu'on essaie de faire au quotidien avec nos clients, pour nos clients et même entre nous, dans notre équipe, c'est d'avoir ce côté chevaleresque. Des valeurs, de la bienveillance, du soutien, de l'accompagnement. Et je pense qu'on incarne vraiment ces valeurs aujourd'hui, à l'intérieur de Perceval et aussi à l'extérieur. Tout ça résonnait très bien, donc on s'est dit qu'on y va à fond. Pour le moment, ça a été plutôt très bien reçu.

  • Speaker #0

    Trop chouette. Tu me fais une belle transition pour la suite, parce qu'on va parler justement de vulgariser du jargon, une thématique qui n'est pas si évidente à comprendre. Je te propose de passer à la seconde partie. On rentre dans le vif du sujet. Petit jingle.

  • Speaker #2

    Yes.

  • Speaker #0

    Alors Guillaume, on arrive sur vraiment le concret de notre discussion.

  • Speaker #2

    Le cœur du sujet.

  • Speaker #0

    Pourquoi le cœur du sujet, la raison pour laquelle tout le monde est connecté, comprendre le monde de l'assurance et les assurances dans le contexte des entrepreneurs. Alors, je vais essayer de prendre les premières questions parce que je suis très bavard. Après, je laisserai un petit peu la place à Franck. Moi, la première question que j'aimerais te poser, c'est est-ce que tu peux nous définir simplement, t'es quoi une assurance ? À quoi ça sert concrètement ? Comment ça fonctionne un petit peu en back-office ?

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr. Le concept de base de l'assurance, il est très simple. Je le dis souvent, on en parle d'ailleurs dans les podcasts que Perceval produit avec nos invités. L'assurance est à émerger d'un besoin. C'est un peu comme les banques. Je sais que les banquiers et les assureurs n'ont pas forcément une très, très bonne réputation. Mais ce sont des métiers nécessaires pour développer des économies des différents pays, développer les sociétés. Et en fait, le besoin d'assurance a émergé de lui-même, comme celui des banques d'ailleurs. Et aujourd'hui, l'humanité, si je peux m'exprimer ainsi, n'en serait pas là. Il n'y avait pas eu ces deux métiers qui ont émergé encore une fois de façon naturelle. Et le concept de l'assurance, en fait, c'est un principe de protection par la mutualisation. C'est-à-dire qu'on va mettre tous en commun un tout petit peu de ressources. Bien souvent, ça va être une cotisation d'assurance dans le cadre de l'assurance. Et le fait de mettre à 1 000, 10 000, 100 000, 1 million de personnes un petit billet sur la table, on peut se dire le jour où j'aurai un pépin, le jour où l'un d'entre nous aura un pépin, parce qu'en général, tout le monde n'a pas de sinistre au même moment, ça permet en fait à cette cagnotte d'être redistribuée. à ceux qui en ont besoin au moment où ils en ont besoin. Donc voilà, c'est ça le principe de l'assurance, on mutualise ensemble des ressources. pour pouvoir, en fait, beaucoup mutualiser ensemble les ressources, pour pouvoir aider quelques-uns quand ils ont des gros pépins dans leur vie. Et un exemple très concret, très classique que je pourrais vous citer, c'est l'assurance santé, que ce soit l'assurance maladie dans le système français, ou que ce soit les mutuelles d'assurance complémentaires. On parle exactement de ça. Vous cotisez tous les mois une petite somme d'argent. Alors, les prix ont tendance à augmenter, mais ça c'est pour d'autres raisons. Mais ça reste quand même... acceptable et le jour où vous avez vraiment un gros pépin, une grosse maladie, là, vous avez des budgets qui peuvent être faramineux, qui sont débloqués pour votre santé. C'est en deux mots comment je peux vous l'expliquer.

  • Speaker #0

    Hyper clair. J'ai peut-être une dernière question avant de donner la parole à Franck. Tu vois, on a souvent une image un peu négative des assurances parce que tu vois, on va dire dans l'esprit... ce qui est un peu commun, on se dit souvent pour souscrire, c'est très facile, mais après, tu vois, quand on a un litige pour récupérer l'argent, il y a toujours une petite étoile, une petite astérisque, c'est un truc en Italie qu'on n'avait pas lu pendant le contrat, et on se dit mince, en fait, je ne suis pas couvert. Comment toi, en tant qu'expert du sujet et vraiment dans le domaine, à ton avis, à quoi il faut faire attention pour éviter ce genre de mauvaise surprise ?

  • Speaker #2

    C'est une question, effectivement, qui est au cœur du sujet pour le coup. Mon premier conseil ou ma première remarque, c'est de bien choisir son interlocuteur. Ça peut être un interlocuteur en ligne, ça peut être un assureur en ligne, mais il faut avoir confiance dans son interlocuteur. Et quand vous passez par un distributeur d'assurance, en fait il y a deux grandes familles pour distribuer de l'assurance en France, il y a les agents généraux d'assurance et il y a les courtiers d'assurance comme Perceval. Et en fait, au sein d'une de ces maisons, il faut trouver un interlocuteur en qui vous avez confiance. La deuxième étape très importante, c'est de bien être sûr que son risque a bien été compris. Et pour ne pas avoir de mauvaise surprise le jour où on a un sinistre, parce qu'encore une fois, l'assurance, elle est faite pour le jour où on aura un sinistre, il faut avoir bien exprimé son besoin, bien expliqué les caractéristiques de son risque, que ce soit assurer une voiture, assurer son local professionnel ou assurer sa responsabilité civile. décennale quand on est une entreprise du BTP. Si le travail a bien été fait en amont, qu'on a bien communiqué sur la nature de son risque et que la personne en face de nous, on lui fait suffisamment confiance pour qu'elle ait bien compris elle-même l'objet du risque, le contrat, la proposition qui va vous être faite sera complètement adapté à votre besoin et il n'y aura pas de mauvaise surprise le jour où il y a un cynisme. Et j'aimerais juste pour terminer rebondir sur ce que tu disais. il y a toujours une petite astérisque ou des petites lignes dans les contrats d'assurance. C'était très vrai, notamment au début de ma carrière. Là, on parle même de l'assurance des années 80-90, mais on peut vraiment dire qu'aujourd'hui, la plupart, si ce n'est toutes les compagnies d'assurance, ont fait beaucoup d'efforts justement pour vulgariser, pour rendre les choses beaucoup plus claires. Et aujourd'hui... Il y a des clauses, ce qu'on appelle dans un contrat d'assurance, parce qu'un contrat d'assurance peut prévoir différents cas de figure. Assurer votre maison, ça paraît simple sur le papier, ou assurer votre local professionnel, mais les événements qui peuvent survenir et qui vont engendrer un sinistre pour l'assurer peuvent être innombrables. Et donc, il faut bien anticiper tous ces cas de figure. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de textes, beaucoup de clauses dans les contrats d'assurance. Mais de plus en plus, ces clauses, déjà, ne sont pas spécialement limitatives pour obtenir des indemnisations des assurances, mais surtout, elles sont exprimées de plus en plus clairement. Donc ça, ce sont vraiment des vieilles pratiques qui sont vraiment abolies, je dirais, en 2024.

  • Speaker #0

    Ok, donc en gros, c'est vrai qu'il y a quand même un sujet autour de il faut lire le contrat et toutes les clauses, et pas juste cocher j'accepte les conditions de l'immigration Absolument. Et c'est vrai qu'il faut lire le contrat.

  • Speaker #2

    Alors, c'est long, quoi. C'est pour ça qu'avoir un bon interlocuteur, c'est important. Par exemple, je vais prendre l'exemple du courtier d'assurance. Sa mission première, ce n'est pas de vous trouver le meilleur contrat au meilleur prix pour votre risque. Sa mission première, c'est le conseil. C'est une notion qui est vraiment très essentielle dans notre métier. On pourrait même imaginer, d'ailleurs il y a certains courtiers qui le font, ils ne vous vendent pas de contrat, ils ne font que vous accompagner et vous donner des conseils pour vous expliquer comment fonctionne l'assurance, pour vous expliquer quels frais... le type de contrat le mieux adapté. Et justement, quand on a affaire à quelqu'un qui est prêt à vous écouter, à vous accompagner... C'est à lui, c'est à cette personne, où vous expliquez le livret des conditions générales d'assurance qui fait 50 pages et où il y a énormément de concepts à l'intérieur. D'ailleurs, c'est ce qu'on essaie de faire chez Perceval en digitalisant notre activité. On gagne du temps sur tout l'administratif parce que ça, c'est un problème aussi dans les assurances. On manipule beaucoup de documents. Il y a beaucoup d'administratifs. Ce n'est vraiment pas très sexy, tous ces aspects-là. En digitalisant nos métiers, d'ailleurs Perceval le fait, mais beaucoup d'autres le font, des compagnies, d'autres courtiers encore, on essaie de raboter au maximum tous les échanges administratifs, les échanges chronophages, pour se laisser du temps à l'échange, à la discussion, au dialogue, et justement à pouvoir répondre à nos clients sur des sujets qui les intéressent, et à pouvoir les aider à décoder ou à comprendre comment fonctionne tel ou tel contrat d'assurance. Donc voilà, c'est un des avantages de cette digitalisation, c'est qu'on a plus de temps. Au lieu de vous contacter clément ou franc en vous disant j'ai pas reçu ce document, renvoie-moi ça, ton email est dans mes spams en digitalisant bien l'exercice de l'assurance, c'est comme ça qu'on en parle chez Perceval, on digitalise l'exercice de l'assurance pour nos assurés et aussi pour nous en interne, ça nous permet de consacrer beaucoup, beaucoup plus de temps. à l'échange avec nos clients et les aider à décrypter encore une fois leur contrat et ou répondre à toutes leurs questions sans langue de bois.

  • Speaker #0

    Il y a un truc sur lequel j'aimerais rebondir sur ce que tu as dit, c'est que je trouve que tu vois dans l'état d'esprit d'entrepreneur, je trouve qu'il y a deux phases. Il y a une première phase où tu te dis, bon finalement je peux quand même tout faire moi-même parce que je comprends les choses et ça ne doit pas être si complexe. et je pense qu'on passe tous par là à un moment donné en se disant Ok, je ne vais pas dépenser d'argent parce que je prends les choses, etc. Et je trouve qu'il y a une deuxième phase, celle où tu comprends que cet argent que tu vas dépenser à un instant T, il va te faire gagner énormément de temps sur le long terme et finalement, c'est un investissement qu'il faut faire. Et tu vois, se pose souvent la question de Est-ce que je prends un expert ? Est-ce que je fais appel à un avocat ? un courtier en assurance, etc. Et je trouve qu'il faut vraiment remettre ça en exergue sur le fait que se faire accompagner à un moment donné, c'est aussi se faire un cadeau pour l'avenir parce qu'il y a potentiellement deux choses qui peuvent se passer. Un, on peut ne pas avoir compris, comme tu le disais, un certain nombre de choses. Et deux, on peut y passer énormément de temps sur quelque chose qui n'est pas notre métier. Donc, je trouve que c'est important de le rappeler parce que moi, j'ai aussi... connu ça et il y a vraiment ce changement un peu de paradigme qui est important je pense quand on est entrepreneur du coup ça me fait une bonne transition pour laisser la parole à Franck sur les sujets autour de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    J'en ai adressé un peu les bases de c'est quoi une assurance à quoi ça sert etc tu parlais de conseil et là on va vraiment rentrer dans cette partie conseil donc les assurances pour les entrepreneurs donc je vais te poser trois questions Donc tu peux prendre le temps de développer si tu veux. Donc première question, en tant qu'entrepreneur, on entend parler d'assurance. Et tu vois, tu parlais un peu de jargon, donc il y a des mots qui ressortent, responsabilité civile professionnelle, assurance des biens, assurance des salariés, des assurances spécifiques, comme sur une garantie décennale par exemple en fonction de son domaine. Donc est-ce que tu pourrais nous aider à y voir plus clair ? Et notamment ? Parmi ces assurances, quelles sont les assurances obligatoires ? Quelles sont les assurances optionnelles ? Et dans ces assurances optionnelles, quelles sont celles que tu recommanderais plus que d'autres ?

  • Speaker #2

    Ça fait beaucoup de choses à dire pour y répondre correctement. Déjà, un premier constat, j'aimerais rebondir sur ce que disait Clément juste avant. On ne sait pas trop quand s'assurer, est-ce qu'on doit s'assurer, à quel moment ? à vrai dire c'est vrai que je connais beaucoup d'entrepreneurs qui démarrent leur activité sans prendre d'assurance, sans prendre aucune assurance après je vais rentrer dans les différents types d'assurance pour te répondre Franck mais on va dire que c'est pas une bonne pratique parce que bien souvent en fait on n'est pas tout de suite obligé de prendre une assurance, donc je reviendrai sur la notion des assurances obligatoires également mais il faut A priori, quand on se lance dans une activité, on commence à être en contact de clients, à prendre des responsabilités. Il faut penser à l'assurance très rapidement. Pour la question des assurances obligatoires, en fait, en France, il y a très peu... d'assurance vraiment obligatoire. Quand je dis obligatoire, c'est-à-dire où c'est inscrit dans le Code du Travail ou dans la législation, dans les lois, vous devez prendre une assurance. Les deux seules assurances obligatoires vraiment en France, ce sont la responsabilité civile de circulation automobile, c'est-à-dire que quand vous conduisez un véhicule, même que vous possédez un véhicule, la loi vous oblige à souscrire au moins à la garantie responsabilité civile de circulation. Quand vous prenez votre véhicule, et si vous causez le moindre dommage corporel et ou matériel à qui que ce soit d'extérieur à vous, vous devez être assuré pour ça. Ça, c'est la première assurance obligatoire. La deuxième, c'est l'assurance décennale, l'assurance construction. Et en fait, ce sont les deux seules assurances vraiment obligatoires gravées dans le marbre en France. Il y a un 2,5 ou un troisième point, si vous voulez, c'est qu'il y a quand même un ensemble de ce qu'on appelle les professions réservées en France. Par exemple, les courtiers d'assurance, les avocats, les huissiers, les notaires, ce genre de profession ont une obligation par branche, par leur branche d'activité, d'avoir des assurances. Maintenant, un auto-entrepreneur qui lance une activité commerciale ou sur Internet et ou en physique, A priori, la loi ne l'oblige pas à souscrire une assurance. Cela dit, le besoin d'assurance, je pense qu'il est là dès le moment où on commence à rentrer en contact avec des clients. Et il peut être satisfait, ce besoin d'assurance, de différentes manières. Donc là, je vais en venir aux différents types d'assurance. La première assurance que je recommanderais de prendre à tout entrepreneur, c'est une responsabilité civile professionnelle. Et c'est presque, quand je disais que quand on démarre son activité, on attend d'avoir des clients, de faire du chiffre d'affaires avant de se poser la question des assurances. C'est celle-là que je recommanderais de prendre au tout début de l'activité. Tout en sachant qu'en plus, une assurance responsabilité civile professionnelle, à part dans quelques cas particuliers, je pense notamment à l'assurance construction, ça coûte assez cher. Dans la plupart des activités, ça ne coûte vraiment pas très cher. Je pense que ça démarre pour les... Des chiffres d'affaires inférieurs à 100 000 euros annuels, les cotisations démarrent entre 300 et 400 euros à l'année. C'est une vraie dépense, certes, mais ce n'est pas des coûts faramineux. Au moins, quand vous avez cette assurance, vous savez que tous les dommages que vous allez causer à des tiers, que ce soit pendant que vous exercez votre métier, que ce soit quand vous réalisez les missions pour lesquelles vous facturez vos clients, les conséquences qui peuvent nuire... à vos clients et où, pour qui vous travaillez ou alors chez qui, tout simplement vous êtes en déplacement, vous pouvez faire tomber quelque chose chez un client, casser sa télé ou son écran, son rétro-projecteur, vous pouvez le bousculer dans les escaliers, il tourne dans les escaliers et c'est très compliqué niveau santé. Tout ça va être ouvert par votre responsabilité civile professionnelle. Et bien entendu, si vous exécutez mal votre mission, votre prestation vers vos clients et que vos clients subissent un préjudice, et vous réclame des dommages à intérêt, c'est votre contrat d'assurance qui prendra le relais. Et en plus, les plafonds de garantie, ce qu'on appelle les plafonds de garantie en assurance, c'est-à-dire les montants maximum d'argent que la compagnie d'assurance qui vous assure va débloquer, sont très élevés en responsabilité civile professionnelle. Donc franchement, vous êtes couvert à 99,99% contre tous les dégâts que vous pouvez causer à autrui. Oui Clément, tu voulais dire quelque chose ?

  • Speaker #0

    Merci de me tendre la perche Guillaume en fait je me demandais si tu avais un exemple pour qu'on mesure bien est-ce que tu as eu déjà des cas où des gens n'étaient pas assurés et alors c'est pas pour faire peur mais si tu veux on arrive quand même à mieux comprendre si tu as des petits exemples de quelqu'un qui n'est pas assuré, lui est arrivé un pépin et qu'est-ce qui s'est passé ensuite tu as ce genre d'exemple là ou pas ?

  • Speaker #2

    Oui j'en ai malheureusement parce que c'est pas marrant mais j'en ai plusieurs je vais pas parler d'un exemple en particulier mais Et c'est pour rebondir aussi sur ce que tu disais Clément, en général on ne pense pas à l'assurance au début, et notamment dans l'entrepreneuriat quand on démarre, et c'est quand on a eu un pépin qu'on se dit Ah tiens, si j'avais eu une assurance, ça ne se serait pas passé de la même manière Et donc les exemples que j'ai en tête de cas qui se sont mal passés pour les gens qui auraient dû être assurés, c'est qu'ils ont eu tout simplement des sinistres. Quelqu'un qui va prendre son local professionnel, qui signe son bail. Au moment où il signe son bail avec son bailleur pour occuper son local professionnel, il est responsable, en tant qu'occupant, en tant que locataire, de ce local. Je signe un bail, je paye mon premier mois de loyer, trois semaines après, j'ai un départ de feu dans mon local professionnel. Si je ne suis pas assuré, je suis responsable, ma société est responsable directement de tous les dégâts que ça peut causer, donc à mon propre matériel, éventuellement aux commerces alentours, aux appartements qui sont au-dessus, si on est dans un commerce qui est en immeuble, en rez-de-chaussée par exemple. Ça, c'est des cas que moi j'ai vécu, et là, les gens viennent vous voir en vous disant j'ai besoin d'une assurance Et les pires des cas, ce sont souvent des cas relatifs également à l'assurance santé. Ça me permet de faire un pont pour continuer à répondre à Franck sur les types d'assurance qui sont importantes, notamment quand on est un entrepreneur individuel. C'est ce qu'on va appeler l'assurance prévoyance. Quand vous êtes salarié, vous avez la sécurité sociale qui marche à plein régime pour vous quand vous avez un pépin, quand j'ai maladie. congés maternités, un accident qui vous empêche de travailler pendant plusieurs mois, voire qui vous empêche de travailler pour le restant de vos jours, l'assurance santé française et la sécurité sociale française vont quand même vous couvrir énormément. Maintenant, quand vous êtes un pur indépendant, notamment pour ceux qui sont des travailleurs non salariés, le statut de travailleur non salarié, demain votre activité s'arrête parce que vous avez eu justement un accident de la vie, vous êtes tombé de votre toit. vous avez fait un AVC, vous avez eu un grave accident de voiture, vous ne pouvez plus travailler, vous ne pouvez plus produire les revenus qui vous font vivre. Il existe des solutions d'assurance pour ça, ça s'appelle l'assurance prévoyance. Vous allez cotiser tous les mois une petite somme, qui va vous garantir un capital en cas de décès, un capital en cas d'invalidité, et très souvent, ce sont des options qui sont proposées d'office, qui va vous proposer une rente. pendant plusieurs années pour compenser la perte de revenus que vous ne pouvez plus générer suite à votre accident. Donc ça, voilà l'assurance prévoyance pour les indépendants. C'est pareil, il y a des jeunes entrepreneurs, il y a de plus en plus de personnes qui entreprennent. Et je trouve ça génial. C'est vraiment une très belle évolution, je pense, de la société et du monde du travail. Les gens se lancent et grâce à des initiatives comme la vôtre, avec les entrepreneurs d'outre-mer. Vous incitez les gens à se lancer et il faut le faire. Maintenant, ce public qui est souvent jeune, il se dit moi je suis en pleine forme, je n'ai pas de problème, je suis en pleine santé Eh bien, il y a des gens qui peuvent se retrouver complètement coupés dans leur activité, en plein élan, en plein essor par un accident de la vie, un accident automobile ou ce que vous voulez. Donc, une assurance prévoyance, il ne faut pas attendre d'avoir 45 ans pour la prendre. Vous pouvez la prendre dès le départ. Le souci avec toutes ces assurances, c'est que si on commence à cumuler et qu'on veut vraiment se garantir sur tout, on peut vite additionner les montants à la fin du mois et ça va être une grosse charge pour l'entreprise ou une grosse dépense tout court. Donc, il faut sélectionner. Et pour finir de te répondre, Franck, j'ai parlé de l'assurance responsabilité civile professionnelle. En tant qu'entreprise, même individuelle, il faut en avoir une le plus tôt possible. La prévoyance. Je la recommande également, une assurance prévoyance. Après, quand vous occupez un local professionnel, que vous en soyez propriétaire ou locataire, bien souvent, même si la loi ne vous oblige pas à prendre une assurance multirisques professionnelle, vous allez être un peu forcé de la prendre. Je m'explique. Vous signez un bail avec un propriétaire, il va vous dire dans votre bail que vous oblige à souscrire une assurance multirisques professionnelle en tant que locataire. Je reprends l'exemple de mon départ de feu tout à l'heure dans un local professionnel. Même par inadvertance, un feu démarre dans votre local et brûle tout. Vous allez brûler. L'incendie, c'est le pire sinistre en assurance. C'est l'un des pires sinistres. Il y a ça, il y a par exemple tout ce qui est tempête, ouragan, cyclone, les catastrophes naturelles. Ce type de sinistre, ce sont des sinistres qui peuvent entraîner une perte totale. La perte totale, ça veut dire que tout est bousillé, tout est cramé, tout disparaît. Il faut tout reconstruire. L'incendie, c'est l'exemple le pire. On a eu en plus à La Réunion ces dernières années, notamment dans des logements, plusieurs incendies, il y a eu des drames, il y a eu des morts, des blessés, des gens qu'on a dû reloger. Et quand un immeuble a brûlé pendant plusieurs heures, la plupart du temps, on ne peut pas réhabiliter cet immeuble. Il faut évacuer tout le monde. raser l'immeuble, le reconstruire. Et ça, une perte totale. Donc, quand votre...

  • Speaker #0

    propriétaire bailleur vous loue un local professionnel, il va vous dire je veux que vous ayez une assurance en tant que locataire qui vous couvre contre le risque incendie, le risque dégâts des eaux, etc. Donc par la force des choses, l'assurance MRP, comme on dit dans le jargon, pour le coup je me permets quelques acronymes, on utilise beaucoup d'acronymes dans l'assurance, une assurance MRP bien souvent, de fait, elle va être obligatoire. Une assurance, donc après je vous passe, donc l'assurance voiture, vous avez un véhicule, là je vous l'ai dit, c'est l'une des assurances obligatoires, on est obligé d'en avoir une. Il n'y a pas le choix, c'est absolument obligatoire. D'ailleurs, je fais juste une petite parenthèse, à La Réunion, je crois qu'on a, je parle des véhicules légers en circulation, je crois qu'on est aux alentours de 400 000 véhicules qui circulent, qui sont en circulation, des véhicules légers, donc je ne parle même pas des poids lourds, des bus, etc. les voitures du quotidien, 400 000 véhicules. On a une stat dans le métier, on sait qu'à peu près à La Réunion, 25% des véhicules ne sont toujours pas assurés. Il y a 100 000 véhicules à La Réunion qui roulent sans assurance. On sait très bien pourquoi les gens ne s'assurent pas, c'est parce que les gens ne veulent pas ou n'ont pas les moyens de payer l'assurance ou ne veulent pas la payer. Donc je ne reviens pas sur les raisons qui font que les gens ne sont pas assurés. Ils peuvent être plus ou moins légitimes. Mais c'est de l'assurance obligatoire. Donc, voyez un peu le gap qu'il peut y avoir sur ce genre de sujet. Donc, l'assurance automobile, si vous avez un véhicule, notamment un véhicule professionnel, il est de bon ton de s'assurer. Et peut-être un contrat sur lequel je vous emmènerai, c'est l'assurance protection juridique. Alors là, on parlait d'assurance pas très chère comme l'assurance RC Pro. Au départ, je vous disais finalement, ce ne sont pas des coûts faramineux. Mais une assurance protection juridique, chez Perceval, si vous faites moins de 150 000 euros de chiffre d'affaires, ça démarre à 204 euros TTC à l'année. Alors, ce n'est pas un instant promo, c'est juste pour vous donner un vrai prix, un vrai tarif. Quelqu'un qui souscrit sur notre site une PJ tout de suite qui fait moins de 150 000 euros de chiffre d'affaires, ça démarre à 204 euros. 204 euros par an, c'est 17 euros par mois, c'est le prix d'un abonnement Netflix. Tout le monde peut se le payer, je pense, ou la plupart des entrepreneurs peuvent se le payer, se la payer, une assurance protection juridique. Comme je vous le disais, c'est un peu dans l'ADN de Perceval, parce que dès ses débuts, dès nos débuts chez Perceval, on a fait l'assurance protection juridique. Alors concrètement, pour une entreprise, c'est quoi une assurance protection juridique ? Ça veut dire qu'en fait, dès que vous allez avoir un litige, et là pour le coup, ça marche même avec ses propres salariés, donc si vous avez un litige avec vos salariés, un litige avec votre garagiste, un litige avec un client, un litige avec un fournisseur, un litige avec l'administration fiscale. Dès que vous allez avoir des litiges, vous allez avoir, je vais le faire très vite, mais trois niveaux de garantie, trois options, trois façons de faire jouer votre contrat d'assurance PJ. La première, c'est que vous avez accès à des juristes qui sont spécialisés dans différents domaines du droit. Déjà, vous pouvez les consulter, vous pouvez les appeler. Ça peut se faire par écrit, ça peut se faire par téléphone. C'est les contacts. Vous leur posez une question, vous leur demandez une précision. Ce ne sont pas des avocats, mais ce sont des gens qui connaissent le droit très très bien. Donc, ils vont pouvoir vous aiguiller. Quel texte de loi est relatif à ce cas de figure que je rencontre dans la vie de mon entreprise ? J'ai reçu ce courrier, est-ce que ça représente un risque pour moi selon vous, vu la tournure du courrier, etc. ? C'est vraiment de la consultation juridique. Vous pouvez appeler deux fois par semaine un conseiller. protection juridique quand vous avez cette assurance qui va vous répondre. Le deuxième niveau, c'est que quand vous avez vraiment un litige qui commence à poindre le bout de son nez, vous pouvez faire appel à des juristes toujours, mais qui vont vous assister. C'est-à-dire qu'ils vont se mettre à votre place et commencer à échanger avec la personne avec qui vous avez un litige. Vous avez un litige avec un client, vous n'avez pas réussi à le résoudre en vous discutant, un juriste va commencer à écrire pour vous, envoyer des courriers. va répondre au courrier de votre client qui vous menace par exemple parce que vous avez fait des bêtises. Tout ce petit là est un accompagnement qui pour le coup est vraiment juridique et qui va vous permettre de ne pas faire de bêtises et surtout de vous libérer de la charge mentale que c'est. Quand on est entrepreneur, on a suffisamment de soucis à régler. T'en parlais Clément tout à l'heure. Ça va vous libérer d'une grosse, grosse charge mentale. Donc c'est ce qu'on appelle l'assistance amiable. Et le troisième niveau de garantie en assurance PJ, c'est quand il y a vraiment le gros pépin, il y a un procès, vous ne pouvez pas échapper, que ce soit en attaque ou en défense, vous ne pouvez pas échapper à un procès. il y a des lignes de garantie, des budgets qui sont prévus par votre contrat d'assurance pour prendre en charge les coûts de justice. Donc vous choisissez votre avocat, l'assurance PGI n'impose pas le choix de l'avocat, c'est l'assurer le client qui choisit son avocat, il choisit son avocat et les frais de l'avocat sont pris en charge, les frais de procédure, il y a besoin de faire appel à un huissier de justice, les frais de cet huissier de justice vont être pris en charge, il y a besoin de faire une expertise judiciaire, tout ça, ça coûte de l'argent et ça va être pris en charge. La seule chose pour être tout à fait complète, qu'une assurance protection juridique ne va pas couvrir, c'est que vous faites appel à elle et vous partez en tribunal à un procès et que vous perdez le procès et que vous êtes condamné à payer une somme X, ce n'est pas l'assurance protection juridique qui va couvrir cette somme. Ça va être, par exemple, pour boucler la boucle, votre contrat RC professionnel. Voilà. Et donc très souvent... Ce sont deux contrats qui fonctionnent ensemble, en tout cas que je recommande de prendre ensemble. Donc pour être... Je sais, je parle beaucoup, je vous l'avais dit. Vas-y,

  • Speaker #1

    c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Mais voilà, je conseillerais avant tout une RC Pro et une assurance protection juridique. Et d'ailleurs, on a écrit un article sur le blog de Perceval où on parle justement des différences et de la complémentarité entre ces deux produits d'assurance. C'est un article qui est très simple, très court. Si les gens veulent aller le voir, c'est sur le site de Personnel.

  • Speaker #1

    Tu vois, on a commencé, je t'avais dit que j'avais trois questions un peu pour faire le tour des assurances pour les entrepreneurs. Et finalement, tu as répondu à chacune des questions qui étaient prévues. Donc, merci beaucoup pour toutes ces informations. On en revient vraiment, je trouve, à cette notion de conseil. Je pense que là, les bases sont vraiment posées. Et je sais qu'au niveau du public... On a reçu quelques questions, donc on va prendre le temps aussi de les regarder. Donc, jingle. Alors, on a Anthony à la régie qui a récolté les questions des auditeurs et qui va nous les partager. Alors, où trouver la liste des assurances obligatoires recommandées suivant le type d'entreprise ?

  • Speaker #0

    C'est une très bonne question. Merci Thomas Carrère. de poser cette question. Bien souvent, alors il n'existe pas ou très peu de ressources, en tout cas qui compilent vraiment votre besoin d'assurance. Vous mettez votre code APE, par exemple, dans un moteur de recherche ou sur un site internet et ça va vous dire, pour vous, il vous faut telle et telle et telle assurance. Ça n'existe pas vraiment pour plusieurs raisons. Le fait que, notamment, chaque entreprise est différente. même si vous faites la même activité. Je suis fleuriste à Saint-Denis-de-la-Réunion, je suis fleuriste à Paris, mais j'ai un hall où j'ai 2000 m², ce n'est pas le même risque, ce n'est pas la même approche. Donc il est très difficile en vrai de trouver une ressource qui vous dise, voici ma boîte, quelles sont toutes les assurances qui me sont soit obligatoires, soit recommandées. Après la question des assurances... obligatoires, on l'a traité en première partie d'émission, je vous ai expliqué quelles étaient les assurances obligatoires, vraiment obligatoires. Après, sur la partie des assurances recommandées, c'est là que la partie conseil et échange avec un professionnel de l'assurance va vraiment aider. Il faut discuter, il faut échanger, il faut se faire accompagner, mais normalement vous pouvez, c'est pareil, vous pouvez très bien... demain quelqu'un appelle Perceval en disant Bonjour, j'ai telle activité, qu'est-ce qu'il me faut comme type d'assurance ? On va évidemment prendre le temps de lui répondre. Et on va se mouiller parce qu'on donne un conseil là. Et on va peut-être même lui écrire parce qu'il va dire Est-ce que vous pouvez me résumer notre entretien dans un email ? On va lâcher un email à ce prospect, on va dire. Ça ne veut pas dire que demain il va souscrire un contrat d'assurance avec nous. Mais au moins, on aura délivré ce conseil et on se sera engagé. Mais parce que les situations sont vraiment toutes différentes, il est très difficile d'avoir un endroit où, en expliquant une fois son activité, on va avoir toute une liste qui tombe toute cuite des besoins d'assurance recommandés. Mais il existe quelques sites, alors je n'en ai pas en tête là, mais il existe quelques sites qui peuvent vous recommander des choses, mais très souvent sur ces sites-là, ça va être des sites qui vont fonctionner par corporation. Par exemple, vous êtes photographe, vous allez sur un site spécialisé de photos, vous allez pouvoir avoir peut-être... des conseils, quelque chose ou un petit module qui a été préparé pour vous dire attention dans le domaine de la photographie, voilà nos recommandations en assurance. Ça peut arriver, je prends un exemple comme ça, mais c'est vraiment pas... Ce n'est vraiment pas classique. Il faut du cas par cas.

  • Speaker #1

    En parlant de cas par cas, on a reçu une question assez précise à propos de cybersécurité. Le risque cyber, on n'arrête pas d'en parler en ce moment. Qu'est-ce qu'il y a de particulier autour de ça ?

  • Speaker #0

    Absolument. Juste avant qu'on passe sur la séquence des questions, je vais repenser au produit d'assurance dont je vous parlais pour une entreprise. Et cette question arrive à Point Nommé, merci beaucoup. Oui, l'assurance cyber, c'est quelque chose de nouveau. En fait, elle existe depuis plusieurs années, mais c'est depuis très récemment qu'on prend conscience que les entreprises prennent conscience de ce risque. Donc c'est encore un risque qui vient s'ajouter à une vie d'entreprise. Et l'assurance cyber, alors fortement, en tout cas, je la recommande fortement. C'est pareil, ce n'est pas une assurance qui coûte extrêmement cher. Très souvent, d'ailleurs, le coût, je fais une petite parenthèse encore une fois, le coût d'une assurance, il est proportionné à la taille de l'entreprise. Évidemment, si vous faites 30 000 euros de chiffre d'affaires, on ne va pas vous dire que votre assurance va vous coûter 15 000 euros. Ça n'arrive jamais. Ou alors, c'est que quelqu'un s'est planté quelque part et en général, c'est le professionnel d'assurance qui s'est planté. Mais l'assurance cyber, c'est une assurance. Je vais vous expliquer en deux mots ce que peut couvrir un contrat d'assurance cyber. Déjà, la... La plupart, alors, ils sont peu nombreux en France. Pour ne pas avoir de conflits d'intérêts, je vais en citer deux. Il y a l'assureur qui s'appelle Stoic. C'est une AssureTech, comme on dit. C'est une société qui fait de la tech et de l'assurance. Stoic, c'est une voie d'assurance. qui se définissent eux-mêmes comme des experts en cybersécurité avant tout. Donc ce sont des gens, quand vous allez vous adresser à eux et que vous voulez souscrire leur solution d'assurance, déjà ils vont vous offrir une consultation gratuite de 45 minutes à une heure pour faire le point avec vous sur votre système informatique, les risques que vous courez vraiment. Parce qu'encore une fois, chaque situation est différente. Est-ce que j'utilise tel ou tel service cloud ? Est-ce que j'ai mes propres serveurs en interne chez moi ? quel logiciel j'utilise, quelles données je manipule. Il y a beaucoup de notions autour de la manipulation des données, du RGPD, des responsabilités qu'on a quand on manipule les données. Nous, dans les assurances, évidemment, on manipule beaucoup de données personnelles. Donc, c'est un sujet aussi qui, à titre juste pour nous, Perceval est assuré pour le risque cyber, par exemple, parce que ça fait partie des choses, si on est sérieux, qu'on se doit de prévoir. Et donc, ces experts vont, en quelques... minutes allées à l'essentiel pour vous aider déjà à cibler les risques. Très souvent dans ces offres vous avez également des outils qui sont passifs. Par exemple vous allez rentrer votre nom de domaine sur une plateforme chez Stoic, ça s'appelle Stoic Protect, une plateforme où vous rentrez votre nom de domaine, vous rentrez quelques éléments, c'est fait en cinq minutes et eux en fait ils vont scanner votre réseau ou votre domaine de façon passive et vous alerter s'il y a le moindre risque. Donc Ça, c'est tout l'aspect prévention, parce qu'encore une fois, dans l'assurance, qui dit assurance, on parle souvent de prévention. Il est mieux pour tout le monde de prévenir le risque, de faire en sorte qu'un sinistre n'arrive pas, que de l'indemniser. Et donc l'assurance cyber, il va vraiment y avoir un volet prévention, anticipation de vos risques, pour vous aider à adopter de bonnes pratiques, par exemple. Et bien évidemment, une fois que tout ça est mis en place, si vous subissez une attaque informatique, qu'on vous vole vos données, que vous subissez un ransomware, c'est-à-dire qu'on vous crypte toutes vos données et qu'on vous demande de payer une rançon, vous avez accès tout de suite chez Stoic. Je parlerai de l'autre acteur après, mais Perceval, on a un partenariat avec Stoic, donc forcément, je connais bien leur offre et surtout, ce sont les numéros 1 et des gens qui ne font que ça. Vous avez accès à des experts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Vous leur passez un coup de fil, dans les 4 heures, ils vous répondent et ils s'occupent de vous. Vous avez un interlocuteur dédié qui... essaie de sauver les meubles, déjà de comprendre la situation, de sauver les meubles, voir qu'est-ce qui se passe, quelle est l'étendue des dégâts. Et à partir de là, il va vous accompagner pour remettre le plus tôt possible votre système ou vos systèmes informatiques en état de marche. Et bien entendu, il y a toute une partie, comme toujours dans l'assurance, indemnisation. Si vous avez subi des pertes d'exploitation, c'est-à-dire que votre cyberattaque que vous avez subie vous a empêché d'exercer votre activité, vous a fait perdre du chiffre d'affaires, L'assureur peut compenser cette perte de chiffre d'affaires, l'assureur peut prendre en charge des rançons. Alors, ce n'est pas une bonne pratique de payer la rançon, mais des fois, c'est la meilleure chose à faire. Chez Stoic, par exemple, ça va jusqu'à 50 000 euros. L'assureur va prendre en charge votre rançon. Il faut savoir aussi que quand on se fait hacker en tant qu'entreprise et qu'on manipule les données clients, vous pouvez prendre des amendes de la CNIL, par exemple. Parce que la CNIL en France, si vous subissez une cyberattaque en tant qu'entrepreneur, et ce n'est pas la peine d'être une boîte du CAC 40 pour être concerné, même une petite entreprise, vous devez signaler à la CNIL que... vous avez eu une intrusion dans votre système et potentiellement un vol de données. Vous devez informer vos clients, ceux qui sont touchés. On revient un peu sur l'exemple de l'accompagnement qu'on peut avoir en protection juridique, mais là, en parlant d'un sinistre sur le cyber-risque. Vous êtes accompagné par des experts qui vont vous dire, étape 1, il faut faire ça, étape 2, il faut faire ça. Et si vous avez des choses, un engagement financier derrière cette attaque, dans 99% des cas, C'est l'assureur cyber qui va vous prendre en charge ces coûts. Je disais, des pertes d'exploitation, paiement de rançon, paiement d'amende à la CNIL, budget pour communiquer avec vos clients, pour les informer, budget pour remettre en état votre infrastructure informatique, etc. Donc l'assurance cyber, c'est vrai qu'on n'arrête pas d'en parler en ce moment. Et c'est pareil, je recommande à chacun de se poser la question. au moins de se poser la question. Et il y a des solutions qui existent un peu partout. Le deuxième s'appelle Data.

  • Speaker #1

    C'est un sujet qui passionne l'auditoire parce qu'on a beaucoup de questions qui arrivent là. Ce qu'on te propose, c'est... On va faire passer quelques questions. Et en fait, c'est de donner quelques grands éléments de réponse. Et on rappelle à nos auditeurs que pour plus de... plus de conseils personnalisés qui pourront prendre contact avec toi. Donc Anthony, si on peut passer à une des questions suivantes. Alors, la mutuelle d'entreprise, je pense, c'est peut-être quelle est la différence entre une assurance, une mutuelle, à quoi ça sert dans les grandes lignes ?

  • Speaker #0

    La mutuelle d'entreprise, en fait, c'est la même mutuelle, votre assurance santé, ce qu'on appelle une complémentaire santé. C'est la couche qui vient en plus de l'assurance dont tout le monde bénéficie en France, qui est la sécurité sociale. parce que c'est une assurance finalement, d'ailleurs on appelle ça l'assurance maladie. Donc les mutuelles de santé, ce sont des complémentaires. Petite parenthèse, de plus en plus, il y a un désengagement de l'État sur le remboursement des frais de santé en France, c'est-à-dire que la Sécurité sociale rembourse de moins en moins de choses, les tickets modérateurs augmentent, on vous retient un euro par consultation par-ci, on ne rembourse plus de tel médicament, bref. Donc ce sont les mutuelles qui viennent prendre ce complément. Et une mutuelle d'entreprise, c'est exactement la même chose que... qu'une mutuelle à titre particulier, sauf que cette mutuelle entreprise, elle est rendue obligatoire en France depuis 2016. Et donc, aujourd'hui, chaque entreprise, et encore une fois, peu importe sa taille, doit à l'obligation de proposer à ses salariés une mutuelle entreprise. Alors, c'est vrai, on pourrait me dire que j'ai parlé des assurances obligatoires, elles arrivent par un autre biais, celles-là, mais effectivement, aujourd'hui, vous êtes une entreprise, vous embauchez des... des collaborateurs, vous avez l'obligation de leur proposer une mutuelle entreprise. C'est vrai que dans le cadre des... Je ne l'ai pas mis en paquet des assurances obligatoires parce que dans le cadre des entreprises individuelles, des solopreneurs, en général, on est seul et on se débrouille tout seul sur cette thématique-là. Et donc, la mutuelle entreprise, oui, très, très bien. Et puis, en plus, bien souvent, ça permet, en fait... Alors, pour expliquer encore un tout petit mot, je vais essayer d'être rapide. La mutuelle entreprise, en plus, elle est prise en charge par l'employeur au moins 50% circa. Le coût de votre mutuelle va être pris en charge par votre employeur au moins à 50%, ça peut être 70%, ça peut même être 100% dans certaines entreprises. Ce qui veut dire concrètement que les salariés de ces entreprises vont pouvoir souvent bénéficier de meilleures protections de santé à des prix moindres. C'est pour ça que la mutuelle d'entreprise a été imposée à toutes les entreprises, c'est tout simplement pour mieux protéger le public, les salariés.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très clair.

  • Speaker #2

    Du coup, je vais reprendre la main pour la suite des questions, parce que je sais que ma voix vous avait manqué. Anthony, est-ce que tu peux nous afficher ? Alors, il nous reste quand même pas mal de questions. On va essayer vraiment d'être au concis, Guillaume, si tu le veux bien. Est-ce que les courtiers d'assurance peuvent aussi analyser les assurances déjà prises et optimiser pour éviter les doublons, par exemple ?

  • Speaker #0

    Alors, absolument. Très bonne question. Et encore une fois, quand on est courtier en assurance, notamment, c'est le premier rôle. C'est l'analyse du risque, l'analyse de la situation assurancielle de la personne qui se présente à ce courtier. Et donc, oui, parce que ça arrive, ça arrive très fréquemment qu'on ait des assurances en doublon. Parce qu'on est assuré pour tel type de risque et on a oublié qu'on l'était, parce que c'est dans un package avec sa banque, par exemple. Vous payez tous les trimestres des frais bancaires qui incluent un package et qui vous avez... deux trois petites assurances dedans on pourrait parler de l'assurance voyage sur les cartes bleues qu'on soit particulier ou professionnel vous êtes porteur d'une carte bleue il ya neuf chances sur dix pour que vous ayez une assurance voyage qui soit incluse à l'intérieur et quand vous allez prendre votre billet d'avion chez un voyagiste vous pouvez tenter de souscrire Une assurance voyage séparé mais en fait là ça va faire doublon il ya plein de filets je vais pas rentrer dans les détails mais oui il ya plein d'occasion de se retrouver avec des assurances en doublon et, oui, le rôle d'un courtier en assurance est d'analyser votre situation. Par contre, il faut s'ouvrir. Quand on vient en parler à un courtier, il faut lui ramener les documents, lui ramener les contrats et tout simplement se laisser faire. Et si le professionnel sait de quoi il parle, ce dont je ne doute pas, le professionnel de l'assurance, il va vous conseiller, il va vous permettre d'analyser et de corriger ce qui doit l'être et ou de compléter. ou en tout cas de vous proposer des solutions pour les choses où il y a des trous dans la raquette au niveau assurance. Et juste une toute petite chose que j'ajoute, ça me fait penser au fait que quand on est notamment en assurance professionnelle et un assureur sérieux, dans l'idée, courtier ou agent général d'assurance, on appelle son client au moins une fois par an pour lui dire comment ça va, bonjour, est-ce qu'il y a des choses qui ont changé dans ton activité, est-ce qu'on peut faire un point, il faut faire des points réguliers. Et donc si ce n'est pas le client qui fait la démarche, d'aller voir son courtier actuel, c'est au courtier de s'adresser à son client en lui disant, on se pose, et ça peut ne prendre que cinq minutes. Mais ça, ça fait partie aussi du conseil et du rôle d'un courtier en assurance.

  • Speaker #2

    Ok, très cool. On va prendre une dernière question. Il y a François, si tu... Yes. Comment aborder avec un assureur des sujets liés à des innovations et qui, par conséquent, n'ont pas encore de package pour prévoir ou inquiéter l'assureur ? C'est vrai que le sujet, tu vois, quand on l'entreprend, entrepreneurs, il y a un sujet autour de l'innovation. Est-ce que tu peux nous dire quelques mots là-dessus ? Toi, qu'est-ce que tu conseillerais François qui intervient dans un contexte vraiment autour de l'innovation ? Je pense que ça sera très intéressant.

  • Speaker #0

    C'est une super question. C'est vraiment une super question parce que c'est une vraie problématique. Les assureurs, ils aiment maîtriser les risques, ils aiment assurer ce qu'ils connaissent. Donc, vous êtes un boulanger, les assureurs ont l'habitude d'assurer des boulangeries. Donc, pas de problème. Il y a souvent un produit packagé spécifique pour ça. Il va tout intégrer. Ça va être une multiriste professionnelle dans laquelle vous aurez également votre RC professionnel. Et pourquoi pas une protection juridique. Mais sur des métiers innovants, voire des métiers émergents, les assureurs, notamment les assureurs additionnels, les majors, les gros assureurs qui ont l'habitude, je pense que c'était quelques-uns, Allianz, Groupama, Prudence Créole, AXA. Ces gens-là, ils maîtrisent les risques classiques. Donc, ils savent très bien faire tout ce qui est classique, tout ce dont ils ont l'habitude d'assurer. Maintenant, dès qu'on est sur des risques innovants, c'est beaucoup plus compliqué de trouver des assureurs. Et là encore, c'est pareil, on peut en dire plein de choses, mais les assureurs ont peur, tout simplement. Ils n'arrivent pas à évaluer le risque. J'en reviens à ce que je disais en tout début d'entretien. Il y a un métier au sein de l'assurance qui s'appelle, ce sont les actuaires. Les actuaires, ce sont des personnes qui ont des statistiques. de la mathématique et qui calcule le coût théorique de votre assurance avant marge de l'assureur, avant tout ce que vous voulez, avant taxe, ils se disent pour assurer ce risque-là, je peux prendre juste un exemple, je suis le premier, imaginons que je sois le premier à fabriquer des trottinettes et à les mettre en libre-service à Paris, à Saint-Denis de la Réunion, sur les modèles qu'on connaît tous. Je vais aller voir un assureur en disant les trottinettes électriques, ça n'existe pas. Et moi, je vais les mettre à disposition en les posant dans plusieurs endroits de la ville. Et n'importe qui pourra prendre cette trottinette. Et n'importe qui pourra causer des accidents avec cette trottinette, voire des accidents très graves. L'assureur qui me reçoit quand je lui exprime ma problématique d'assurance, il est un peu embêté. Et ça, c'est un vrai sujet. Donc, en fait, plus les métiers innovants rentrent dans les clous, en tout cas font leur preuve et commencent à vivre, plus les assureurs peuvent trouver des solutions. Mais pour répondre concrètement à qu'est-ce qu'on fait quand on a vraiment une activité innovante, Pareil, alors là, il ne faut pas hésiter, il faut s'adresser à des intermédiaires d'assurance, et ne pas hésiter à aller chercher des informations partout, partout. Et c'est vrai que quand on est à La Réunion, bien souvent, on ne trouvera pas de solution pour des activités innovantes. Les assureurs qui vont pouvoir assurer ça, ce sont peut-être des Russes en France hexagonale, ou ils seront peut-être plus en Europe. Mais c'est pareil, à Courtier-la-Réunion, on peut tout à fait vous proposer des solutions d'assurance avec des assureurs qui sont basés en France hexagonale. et qui vont répondre à votre besoin. Et peut-être pour finir là-dessus, peut-être la dernière voie pour trouver des solutions d'assurance sur des métiers innovants, c'est que les métiers innovants peuvent se regrouper en corporations, en syndicats par exemple, et donc il va y avoir des instances qui vont être créées un peu au niveau national, qui vont chapeauter, on a connu ça avec les métiers du photovoltaïque par exemple, quand les métiers du photovoltaïque sont arrivés. Perceval, qui est quand même un spécialiste de l'assurance construction, des gens qui faisaient de la construction se sont venus nous dire on veut assurer du photovoltaïque Et bien en fait, le fait que ces entreprises se soient regroupées sous des syndicats, des fédérations, ça a permis aux assureurs de se rendre compte du risque et du besoin d'assurance. Et souvent, ça arrive justement par un syndicat, par une fédération, pour des activités très ciblées, très innovantes. C'est le fait de se regrouper, donc associations, fédérations, syndicats. Ils font que ce sont ces organes-là, syndicats, fédérations, associations, qui vont contacter les assureurs en disant, voilà, et l'assureur, il aura pu une personne isolée dans un coin avec un risque qu'il ne connaît pas du tout. Il aura toute une population de personnes qui sont organisées dans leur métier, même s'il est innovant, qui se structurent. Il va pouvoir probablement en assurer plus d'un coup, donc il va pouvoir plus mutualiser les primes d'assurance et du coup, il va pouvoir mieux maîtriser son risque. Donc voilà, si vous cherchez des solutions, vous pouvez passer par peut-être des... les organes qui regroupent le métier.

  • Speaker #2

    En tout cas, il y a quand même la nécessité d'arriver sur quelque chose de mature. Du coup, François, c'est vrai que les sujets innovants, c'est un peu complexe, mais c'est peut-être l'intérêt d'avoir une discussion avec quelqu'un comme toi ou un expert du sujet. Alors, on va devoir s'arrêter là, parce que je suis très content parce que le sujet génère beaucoup de questions et ça veut dire qu'il y a aussi beaucoup de choses à dégrossir là-dessus. Moi, j'ai noté... côté, il y avait une question sur les personnes en situation de handicap de Yvan. Il y a Thomas aussi en commentaire qui te dit tu es un boss, Guillaume, et qui avait un sujet sur la RGPD. Moi, ce que je vous propose pour toutes les questions qu'on n'a pas eu l'occasion d'adresser, on vous mettra le contact de Guillaume, on vous donnera toutes les ressources dont on a parlé pendant ce live. Évidemment, il y aura un replay pour toutes les personnes qui n'auront pas été là. Super. On vous remercie. Déjà, Guillaume, merci beaucoup d'avoir… prêter à l'exercice qui n'est pas évident. Merci pour ta bonne humeur et ton authenticité. Franck, toujours souriant comme d'hab. Merci à Anthony en coulisses qui a bien relayé toutes les questions, qui nous a préparé un super visuel. De notre côté, on vous dit à très bientôt. On a un nouvel épisode du podcast qui va sortir. On va vous mettre aussi tous les liens vers Perceval et aussi vers la communauté des entrepreneurs d'Outre-mer. On commence à être de plus en plus gros. 25 personnes aujourd'hui dans la communauté. Franchement, si ça peut vous aider, venez tester. Il n'y a pas d'engagement. Vous venez un mois et si ça ne vous va pas, vous repartez. Nous, on fait ça vraiment pour faire décoller l'entrepreneuriat ultramarin et s'entraider et viser la lutte. Merci pour ta bonne humeur et ton authentité. Franck, toujours souriant comme d'hab. Merci à Anthony en coulisses qui a bien relayé toutes les questions, qui nous a préparé un super visuel. de notre côté on vous dit à très bientôt on a un nouvel épisode du podcast qui va sortir on va vous mettre aussi tous les liens vers Perceval et aussi vers la communauté des entrepreneurs d'outre-mer, on commence à être de plus en plus gros on est 25 personnes aujourd'hui dans la communauté franchement si ça peut vous aider venez tester, il n'y a pas d'engagement vous venez un mois et si ça ne vous va pas vous repartez, nous on fait ça vraiment pour faire décoller l'entrepreneuriat ultramarine et s'entraider et viser la lutte c'était le podcast des entrepreneurs d'outre-mer

  • Speaker #1

    et on espère sincèrement que ça vous a plu et inspiré. Si c'est le cas, vous pouvez nous le faire savoir en mettant un like et en nous le disant dans les commentaires. Et bien sûr, pensez à vous abonner pour ne pas rater la sortie du prochain podcast.

Description

Dans cet épisode hors série "ça part en live" du podcast des Entrepreneurs d'outremer, nous accueillons Guillaume TORCOL, CEO de Perceval.
Courtier en assurances, Perceval accompagne les entrepreneurs de la Réunion et d'ailleurs depuis 20 ans sur la bonne protection et la bonne prise en compte des risques professionnels.

Dans cet épisode :
Qu'est-ce qu'une assurance ? Lesquelles sont obligatoires ?
Vers qui se tourner, à quel moment ?
Combien ça coute ?


On démystifie les assurances dans la joie et la bonne humeur, dans un esprit chevaleresque.


Pourquoi écouter cet épisode ?


👉 Tu pourras enfin comprendre enfin les assurances : Guillaume vulgarise ce sujet parfois complexe et te guide pour bien protéger ton entreprise.


👉 Des conseils concrets d'un expert : Guillaume partage ses astuces pour éviter les erreurs et rester serein en cas de pépin.


👉 Un focus sur les Outre-mer : Les spécificités des assurances pour les entrepreneurs ultramarins n'auront plus de secret pour toi.


Si tu veux savoir quelles sont les assurances indispensables pour ton business, combien ça coûte et surtout, à quoi ça sert vraiment, c'est l'épisode à ne pas manquer !



🔗 Les liens de notre invité


PERCEVAL, l'assurance chevaleresque des entreprises

https://www.goperceval.fr/


Guillaume TORCOL

https://www.linkedin.com/in/guillaume-torcol/



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Bonne écoute et à bientot !


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce podcast. Mon nom est Clément MARIANNE et avec mon acolyte Franck HOARAU, on vous emmène à la rencontre des entrepreneurs d'outre-mer.

  • Speaker #1

    On vous propose de parler d'entreprise, d'innovation, d'investissement, d'indépendance à travers le témoignage de femmes et d'hommes créoles qui ont eu l'audace de se lancer. Nous échangerons avec eux sur leur parcours, leur succès, mais aussi leurs erreurs, leurs échecs et de la... particularité d'entreprendre dans les DOMs.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, on vous emmène avec nous. Alors Guillaume, nous revoici pour apprendre à te connaître très rapidement. Déjà, est-ce que tu peux te présenter et nous présenter ton activité ?

  • Speaker #2

    Écoute, oui, je suis Guillaume, le CEO de Perceval depuis presque 20 ans. passionné par mon métier, par les assurances. C'est un métier où on ne s'ennuie pas du tout. En plus, qui m'amène à faire plein d'autres choses que de l'assurance, notamment un podcast, très récemment. Et c'est un plaisir à faire aussi. Et donc, Perceval est un courtier en assurance qui fait de l'assurance principalement à destination des entreprises depuis sa création, depuis toujours. J' aurai l'occasion de développer un petit peu plus tard, probablement, ce qu'on fait spécifiquement chez nous. Mais voilà, courtier assurance entreprise. et on travaille beaucoup la digitalisation dans le bon sens du terme de notre métier depuis maintenant 5-6 ans. Et donc mon rôle principal chez Perceval est de m'occuper justement de tout l'aspect digital, les produits, les services qu'on peut offrir sur Internet pour nos clients et pour nos prospects.

  • Speaker #0

    Très très clair, merci Guillaume. Et toi, juste pour comprendre, tu es entrepreneur depuis... depuis le début, tu as fait d'autres choses avant, raconte-nous quelques lignes sur ton parcours.

  • Speaker #2

    Oui, alors moi, j'ai commencé l'avis actif très tôt. J'ai eu mon bac et après, j'ai enchaîné directement sur le boulot et j'ai commencé d'ailleurs dans les assurances tout de suite. Parce que j'aimais ça, je n'avais pas envie de faire de longues études. Donc, j'ai toujours été dans ce métier, mais j'ai fait des choses très variées parce qu'au sein des métiers de l'assurance, il y a plein de métiers. Il y a des gens qui font les contrats d'assurance qu'on appelle... Je calcule les tarifs d'assurance qu'on appelle les actuaires. Il y a des gens qui s'occupent de la clientèle, il y a des gens qui s'occupent des signes, il y a des gens qui font du marketing. Et depuis plusieurs années, il y a des gens aussi qui font du digital dans l'assurance. Donc, j'ai eu un parcours très varié. Je suis entrepreneur au sens strict du terme depuis que j'ai pris la direction de Perceval en mai 2006. Mais avant, j'étais salarié et j'ai travaillé chez différentes compagnies d'assurance et courtiers d'assurance. Et voilà.

  • Speaker #0

    Ok, c'est cool parce que du coup, tu pourras aussi nous donner la vision des deux côtés parce qu'on aura justement des questions aussi sur quand on est salarié, quand on embauche des salariés, mais on aura le temps d'y revenir. Moi, il y a vraiment un truc qui m'a frappé quand j'ai visité pour la première fois ton site Internet, c'est que pour le coup, tu as vraiment un parti pris fort. Donc, toi, c'est vraiment, tu as créé une assurance sur le thème du Moyen-Âge et tout l'écosystème un peu chevaleresque. Pourquoi tu as fait ce choix-là ?

  • Speaker #2

    Merci pour cette question. C'est vrai qu'on a souvent des réactions dans ce genre-là. Le médiéval et le digital, ça arrive, mais ce n'est pas la même époque. Mais c'est vrai qu'en fait, pourquoi est-ce qu'on a choisi un thème médiéval pour la communication et le design du site de Perceval ? C'est parce qu'en fait, ça vient de la genèse de la création de Perceval. Perceval, on faisait dès notre origine beaucoup d'assurance protection juridique. Et en fait, l'assurance protection juridique, c'est de défendre les intérêts des assurés quand ils ont des litiges avec les autres. Il y a un petit côté la défense de la veuve et de l'orphelin. Et donc, ça nous ramenait un petit peu à ce thème médiéval. Perceval, le nom de l'entreprise est le nom d'un des personnages de la légende arthurienne. Et donc, du coup... On a choisi d'aller à fond dans le style médiéval. En fait, chez nous, on appelle ça le cool médiéval. C'est médiéval, mais il ne faut pas que ça soit austère. Il faut que ça soit plutôt fun. Et d'ailleurs, le site actuel de Perceval, on est en pleine refonte de design. Et donc, normalement, d'ici quelques semaines, je dirais fin juillet, il y aura une nouvelle version du site. C'est surtout une question d'habillage. Pour le coup, on a pris le temps de le faire parce qu'on a développé pas mal de choses avant. Et donc voilà, ça va un petit peu bouger dans les semaines qui viennent et vous pourrez découvrir bientôt sur goperceval.fr la nouvelle identité visuelle du site.

  • Speaker #0

    Voilà, tu nous as bien teasé, on a hâte de découvrir ça. Et pour le coup, c'est vrai qu'on s'en souvient, ça ne laisse pas indifférent. Je pense que tu nous donnes aussi peut-être un bon conseil déjà sur l'entrepreneuriat, de se dire ok, là tu as fait un choix, tu peux être clivant ou pas finalement, mais en tout cas c'est ton choix, tu l'assumes et en tout cas ça reste en tête. Donc c'est quand même assez intéressant et d'autant plus que toi tu t'adresses plutôt à des professionnels Et des fois, tu vois, on pourrait se dire peut-être que ce côté décalé peut remuter, mais en fait, quand c'est bien fait, j'ai l'impression que ce n'est pas du tout le cas. En tout cas, moi, ça ne m'a pas choqué, je trouve ça sympathique pour le coup.

  • Speaker #2

    Bravo,

  • Speaker #0

    bravo.

  • Speaker #2

    Merci, merci beaucoup. C'est vrai qu'on s'est posé ces questions. Est-ce qu'on ne va pas perdre, se discréditer, perdre un peu de sérieux en allant à fond ? Parce que je pense que quand on choisit un concept, il faut y aller à fond. Donc, on a fait ce choix. Maintenant, on compte sur le fait que les fonctionnalités qu'il y a derrière le site, la vulgarisation, on fait un gros travail sur notre site Internet, d'ailleurs dans toutes nos publications, même en dehors du site Internet, pour vulgariser l'assurance. Moi, il y a un truc dont j'ai souffert au début de ma carrière dans les assurances, c'était le jargon de l'assurance. Alors évidemment, je le comprends très bien parce que c'est ma formation et je l'ai expérimenté pendant très longtemps, mais j'ai très vite compris que... qu'on s'adresse à des particuliers ou à des entreprises. Il ne faut pas se réfugier derrière du jargon. Et il faut au contraire, comment est-ce qu'on dit, vulgariser les concepts d'assurance, le fonctionnement des assurances. Et donc, on pense que ce travail qu'on a fait sur notre site Internet et surtout après les fonctionnalités qu'on a développées, sont très sérieuses pour le coup et contrebalancent complètement. l'image un petit peu légère du design du site et ce ton un petit peu chevaleresque. Et pour finir sur le côté chevaleresque, pourquoi ça résonne bien aussi avec Perceval ? Parce que c'est vraiment quelque chose qu'on essaie de faire au quotidien avec nos clients, pour nos clients et même entre nous, dans notre équipe, c'est d'avoir ce côté chevaleresque. Des valeurs, de la bienveillance, du soutien, de l'accompagnement. Et je pense qu'on incarne vraiment ces valeurs aujourd'hui, à l'intérieur de Perceval et aussi à l'extérieur. Tout ça résonnait très bien, donc on s'est dit qu'on y va à fond. Pour le moment, ça a été plutôt très bien reçu.

  • Speaker #0

    Trop chouette. Tu me fais une belle transition pour la suite, parce qu'on va parler justement de vulgariser du jargon, une thématique qui n'est pas si évidente à comprendre. Je te propose de passer à la seconde partie. On rentre dans le vif du sujet. Petit jingle.

  • Speaker #2

    Yes.

  • Speaker #0

    Alors Guillaume, on arrive sur vraiment le concret de notre discussion.

  • Speaker #2

    Le cœur du sujet.

  • Speaker #0

    Pourquoi le cœur du sujet, la raison pour laquelle tout le monde est connecté, comprendre le monde de l'assurance et les assurances dans le contexte des entrepreneurs. Alors, je vais essayer de prendre les premières questions parce que je suis très bavard. Après, je laisserai un petit peu la place à Franck. Moi, la première question que j'aimerais te poser, c'est est-ce que tu peux nous définir simplement, t'es quoi une assurance ? À quoi ça sert concrètement ? Comment ça fonctionne un petit peu en back-office ?

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr. Le concept de base de l'assurance, il est très simple. Je le dis souvent, on en parle d'ailleurs dans les podcasts que Perceval produit avec nos invités. L'assurance est à émerger d'un besoin. C'est un peu comme les banques. Je sais que les banquiers et les assureurs n'ont pas forcément une très, très bonne réputation. Mais ce sont des métiers nécessaires pour développer des économies des différents pays, développer les sociétés. Et en fait, le besoin d'assurance a émergé de lui-même, comme celui des banques d'ailleurs. Et aujourd'hui, l'humanité, si je peux m'exprimer ainsi, n'en serait pas là. Il n'y avait pas eu ces deux métiers qui ont émergé encore une fois de façon naturelle. Et le concept de l'assurance, en fait, c'est un principe de protection par la mutualisation. C'est-à-dire qu'on va mettre tous en commun un tout petit peu de ressources. Bien souvent, ça va être une cotisation d'assurance dans le cadre de l'assurance. Et le fait de mettre à 1 000, 10 000, 100 000, 1 million de personnes un petit billet sur la table, on peut se dire le jour où j'aurai un pépin, le jour où l'un d'entre nous aura un pépin, parce qu'en général, tout le monde n'a pas de sinistre au même moment, ça permet en fait à cette cagnotte d'être redistribuée. à ceux qui en ont besoin au moment où ils en ont besoin. Donc voilà, c'est ça le principe de l'assurance, on mutualise ensemble des ressources. pour pouvoir, en fait, beaucoup mutualiser ensemble les ressources, pour pouvoir aider quelques-uns quand ils ont des gros pépins dans leur vie. Et un exemple très concret, très classique que je pourrais vous citer, c'est l'assurance santé, que ce soit l'assurance maladie dans le système français, ou que ce soit les mutuelles d'assurance complémentaires. On parle exactement de ça. Vous cotisez tous les mois une petite somme d'argent. Alors, les prix ont tendance à augmenter, mais ça c'est pour d'autres raisons. Mais ça reste quand même... acceptable et le jour où vous avez vraiment un gros pépin, une grosse maladie, là, vous avez des budgets qui peuvent être faramineux, qui sont débloqués pour votre santé. C'est en deux mots comment je peux vous l'expliquer.

  • Speaker #0

    Hyper clair. J'ai peut-être une dernière question avant de donner la parole à Franck. Tu vois, on a souvent une image un peu négative des assurances parce que tu vois, on va dire dans l'esprit... ce qui est un peu commun, on se dit souvent pour souscrire, c'est très facile, mais après, tu vois, quand on a un litige pour récupérer l'argent, il y a toujours une petite étoile, une petite astérisque, c'est un truc en Italie qu'on n'avait pas lu pendant le contrat, et on se dit mince, en fait, je ne suis pas couvert. Comment toi, en tant qu'expert du sujet et vraiment dans le domaine, à ton avis, à quoi il faut faire attention pour éviter ce genre de mauvaise surprise ?

  • Speaker #2

    C'est une question, effectivement, qui est au cœur du sujet pour le coup. Mon premier conseil ou ma première remarque, c'est de bien choisir son interlocuteur. Ça peut être un interlocuteur en ligne, ça peut être un assureur en ligne, mais il faut avoir confiance dans son interlocuteur. Et quand vous passez par un distributeur d'assurance, en fait il y a deux grandes familles pour distribuer de l'assurance en France, il y a les agents généraux d'assurance et il y a les courtiers d'assurance comme Perceval. Et en fait, au sein d'une de ces maisons, il faut trouver un interlocuteur en qui vous avez confiance. La deuxième étape très importante, c'est de bien être sûr que son risque a bien été compris. Et pour ne pas avoir de mauvaise surprise le jour où on a un sinistre, parce qu'encore une fois, l'assurance, elle est faite pour le jour où on aura un sinistre, il faut avoir bien exprimé son besoin, bien expliqué les caractéristiques de son risque, que ce soit assurer une voiture, assurer son local professionnel ou assurer sa responsabilité civile. décennale quand on est une entreprise du BTP. Si le travail a bien été fait en amont, qu'on a bien communiqué sur la nature de son risque et que la personne en face de nous, on lui fait suffisamment confiance pour qu'elle ait bien compris elle-même l'objet du risque, le contrat, la proposition qui va vous être faite sera complètement adapté à votre besoin et il n'y aura pas de mauvaise surprise le jour où il y a un cynisme. Et j'aimerais juste pour terminer rebondir sur ce que tu disais. il y a toujours une petite astérisque ou des petites lignes dans les contrats d'assurance. C'était très vrai, notamment au début de ma carrière. Là, on parle même de l'assurance des années 80-90, mais on peut vraiment dire qu'aujourd'hui, la plupart, si ce n'est toutes les compagnies d'assurance, ont fait beaucoup d'efforts justement pour vulgariser, pour rendre les choses beaucoup plus claires. Et aujourd'hui... Il y a des clauses, ce qu'on appelle dans un contrat d'assurance, parce qu'un contrat d'assurance peut prévoir différents cas de figure. Assurer votre maison, ça paraît simple sur le papier, ou assurer votre local professionnel, mais les événements qui peuvent survenir et qui vont engendrer un sinistre pour l'assurer peuvent être innombrables. Et donc, il faut bien anticiper tous ces cas de figure. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de textes, beaucoup de clauses dans les contrats d'assurance. Mais de plus en plus, ces clauses, déjà, ne sont pas spécialement limitatives pour obtenir des indemnisations des assurances, mais surtout, elles sont exprimées de plus en plus clairement. Donc ça, ce sont vraiment des vieilles pratiques qui sont vraiment abolies, je dirais, en 2024.

  • Speaker #0

    Ok, donc en gros, c'est vrai qu'il y a quand même un sujet autour de il faut lire le contrat et toutes les clauses, et pas juste cocher j'accepte les conditions de l'immigration Absolument. Et c'est vrai qu'il faut lire le contrat.

  • Speaker #2

    Alors, c'est long, quoi. C'est pour ça qu'avoir un bon interlocuteur, c'est important. Par exemple, je vais prendre l'exemple du courtier d'assurance. Sa mission première, ce n'est pas de vous trouver le meilleur contrat au meilleur prix pour votre risque. Sa mission première, c'est le conseil. C'est une notion qui est vraiment très essentielle dans notre métier. On pourrait même imaginer, d'ailleurs il y a certains courtiers qui le font, ils ne vous vendent pas de contrat, ils ne font que vous accompagner et vous donner des conseils pour vous expliquer comment fonctionne l'assurance, pour vous expliquer quels frais... le type de contrat le mieux adapté. Et justement, quand on a affaire à quelqu'un qui est prêt à vous écouter, à vous accompagner... C'est à lui, c'est à cette personne, où vous expliquez le livret des conditions générales d'assurance qui fait 50 pages et où il y a énormément de concepts à l'intérieur. D'ailleurs, c'est ce qu'on essaie de faire chez Perceval en digitalisant notre activité. On gagne du temps sur tout l'administratif parce que ça, c'est un problème aussi dans les assurances. On manipule beaucoup de documents. Il y a beaucoup d'administratifs. Ce n'est vraiment pas très sexy, tous ces aspects-là. En digitalisant nos métiers, d'ailleurs Perceval le fait, mais beaucoup d'autres le font, des compagnies, d'autres courtiers encore, on essaie de raboter au maximum tous les échanges administratifs, les échanges chronophages, pour se laisser du temps à l'échange, à la discussion, au dialogue, et justement à pouvoir répondre à nos clients sur des sujets qui les intéressent, et à pouvoir les aider à décoder ou à comprendre comment fonctionne tel ou tel contrat d'assurance. Donc voilà, c'est un des avantages de cette digitalisation, c'est qu'on a plus de temps. Au lieu de vous contacter clément ou franc en vous disant j'ai pas reçu ce document, renvoie-moi ça, ton email est dans mes spams en digitalisant bien l'exercice de l'assurance, c'est comme ça qu'on en parle chez Perceval, on digitalise l'exercice de l'assurance pour nos assurés et aussi pour nous en interne, ça nous permet de consacrer beaucoup, beaucoup plus de temps. à l'échange avec nos clients et les aider à décrypter encore une fois leur contrat et ou répondre à toutes leurs questions sans langue de bois.

  • Speaker #0

    Il y a un truc sur lequel j'aimerais rebondir sur ce que tu as dit, c'est que je trouve que tu vois dans l'état d'esprit d'entrepreneur, je trouve qu'il y a deux phases. Il y a une première phase où tu te dis, bon finalement je peux quand même tout faire moi-même parce que je comprends les choses et ça ne doit pas être si complexe. et je pense qu'on passe tous par là à un moment donné en se disant Ok, je ne vais pas dépenser d'argent parce que je prends les choses, etc. Et je trouve qu'il y a une deuxième phase, celle où tu comprends que cet argent que tu vas dépenser à un instant T, il va te faire gagner énormément de temps sur le long terme et finalement, c'est un investissement qu'il faut faire. Et tu vois, se pose souvent la question de Est-ce que je prends un expert ? Est-ce que je fais appel à un avocat ? un courtier en assurance, etc. Et je trouve qu'il faut vraiment remettre ça en exergue sur le fait que se faire accompagner à un moment donné, c'est aussi se faire un cadeau pour l'avenir parce qu'il y a potentiellement deux choses qui peuvent se passer. Un, on peut ne pas avoir compris, comme tu le disais, un certain nombre de choses. Et deux, on peut y passer énormément de temps sur quelque chose qui n'est pas notre métier. Donc, je trouve que c'est important de le rappeler parce que moi, j'ai aussi... connu ça et il y a vraiment ce changement un peu de paradigme qui est important je pense quand on est entrepreneur du coup ça me fait une bonne transition pour laisser la parole à Franck sur les sujets autour de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    J'en ai adressé un peu les bases de c'est quoi une assurance à quoi ça sert etc tu parlais de conseil et là on va vraiment rentrer dans cette partie conseil donc les assurances pour les entrepreneurs donc je vais te poser trois questions Donc tu peux prendre le temps de développer si tu veux. Donc première question, en tant qu'entrepreneur, on entend parler d'assurance. Et tu vois, tu parlais un peu de jargon, donc il y a des mots qui ressortent, responsabilité civile professionnelle, assurance des biens, assurance des salariés, des assurances spécifiques, comme sur une garantie décennale par exemple en fonction de son domaine. Donc est-ce que tu pourrais nous aider à y voir plus clair ? Et notamment ? Parmi ces assurances, quelles sont les assurances obligatoires ? Quelles sont les assurances optionnelles ? Et dans ces assurances optionnelles, quelles sont celles que tu recommanderais plus que d'autres ?

  • Speaker #2

    Ça fait beaucoup de choses à dire pour y répondre correctement. Déjà, un premier constat, j'aimerais rebondir sur ce que disait Clément juste avant. On ne sait pas trop quand s'assurer, est-ce qu'on doit s'assurer, à quel moment ? à vrai dire c'est vrai que je connais beaucoup d'entrepreneurs qui démarrent leur activité sans prendre d'assurance, sans prendre aucune assurance après je vais rentrer dans les différents types d'assurance pour te répondre Franck mais on va dire que c'est pas une bonne pratique parce que bien souvent en fait on n'est pas tout de suite obligé de prendre une assurance, donc je reviendrai sur la notion des assurances obligatoires également mais il faut A priori, quand on se lance dans une activité, on commence à être en contact de clients, à prendre des responsabilités. Il faut penser à l'assurance très rapidement. Pour la question des assurances obligatoires, en fait, en France, il y a très peu... d'assurance vraiment obligatoire. Quand je dis obligatoire, c'est-à-dire où c'est inscrit dans le Code du Travail ou dans la législation, dans les lois, vous devez prendre une assurance. Les deux seules assurances obligatoires vraiment en France, ce sont la responsabilité civile de circulation automobile, c'est-à-dire que quand vous conduisez un véhicule, même que vous possédez un véhicule, la loi vous oblige à souscrire au moins à la garantie responsabilité civile de circulation. Quand vous prenez votre véhicule, et si vous causez le moindre dommage corporel et ou matériel à qui que ce soit d'extérieur à vous, vous devez être assuré pour ça. Ça, c'est la première assurance obligatoire. La deuxième, c'est l'assurance décennale, l'assurance construction. Et en fait, ce sont les deux seules assurances vraiment obligatoires gravées dans le marbre en France. Il y a un 2,5 ou un troisième point, si vous voulez, c'est qu'il y a quand même un ensemble de ce qu'on appelle les professions réservées en France. Par exemple, les courtiers d'assurance, les avocats, les huissiers, les notaires, ce genre de profession ont une obligation par branche, par leur branche d'activité, d'avoir des assurances. Maintenant, un auto-entrepreneur qui lance une activité commerciale ou sur Internet et ou en physique, A priori, la loi ne l'oblige pas à souscrire une assurance. Cela dit, le besoin d'assurance, je pense qu'il est là dès le moment où on commence à rentrer en contact avec des clients. Et il peut être satisfait, ce besoin d'assurance, de différentes manières. Donc là, je vais en venir aux différents types d'assurance. La première assurance que je recommanderais de prendre à tout entrepreneur, c'est une responsabilité civile professionnelle. Et c'est presque, quand je disais que quand on démarre son activité, on attend d'avoir des clients, de faire du chiffre d'affaires avant de se poser la question des assurances. C'est celle-là que je recommanderais de prendre au tout début de l'activité. Tout en sachant qu'en plus, une assurance responsabilité civile professionnelle, à part dans quelques cas particuliers, je pense notamment à l'assurance construction, ça coûte assez cher. Dans la plupart des activités, ça ne coûte vraiment pas très cher. Je pense que ça démarre pour les... Des chiffres d'affaires inférieurs à 100 000 euros annuels, les cotisations démarrent entre 300 et 400 euros à l'année. C'est une vraie dépense, certes, mais ce n'est pas des coûts faramineux. Au moins, quand vous avez cette assurance, vous savez que tous les dommages que vous allez causer à des tiers, que ce soit pendant que vous exercez votre métier, que ce soit quand vous réalisez les missions pour lesquelles vous facturez vos clients, les conséquences qui peuvent nuire... à vos clients et où, pour qui vous travaillez ou alors chez qui, tout simplement vous êtes en déplacement, vous pouvez faire tomber quelque chose chez un client, casser sa télé ou son écran, son rétro-projecteur, vous pouvez le bousculer dans les escaliers, il tourne dans les escaliers et c'est très compliqué niveau santé. Tout ça va être ouvert par votre responsabilité civile professionnelle. Et bien entendu, si vous exécutez mal votre mission, votre prestation vers vos clients et que vos clients subissent un préjudice, et vous réclame des dommages à intérêt, c'est votre contrat d'assurance qui prendra le relais. Et en plus, les plafonds de garantie, ce qu'on appelle les plafonds de garantie en assurance, c'est-à-dire les montants maximum d'argent que la compagnie d'assurance qui vous assure va débloquer, sont très élevés en responsabilité civile professionnelle. Donc franchement, vous êtes couvert à 99,99% contre tous les dégâts que vous pouvez causer à autrui. Oui Clément, tu voulais dire quelque chose ?

  • Speaker #0

    Merci de me tendre la perche Guillaume en fait je me demandais si tu avais un exemple pour qu'on mesure bien est-ce que tu as eu déjà des cas où des gens n'étaient pas assurés et alors c'est pas pour faire peur mais si tu veux on arrive quand même à mieux comprendre si tu as des petits exemples de quelqu'un qui n'est pas assuré, lui est arrivé un pépin et qu'est-ce qui s'est passé ensuite tu as ce genre d'exemple là ou pas ?

  • Speaker #2

    Oui j'en ai malheureusement parce que c'est pas marrant mais j'en ai plusieurs je vais pas parler d'un exemple en particulier mais Et c'est pour rebondir aussi sur ce que tu disais Clément, en général on ne pense pas à l'assurance au début, et notamment dans l'entrepreneuriat quand on démarre, et c'est quand on a eu un pépin qu'on se dit Ah tiens, si j'avais eu une assurance, ça ne se serait pas passé de la même manière Et donc les exemples que j'ai en tête de cas qui se sont mal passés pour les gens qui auraient dû être assurés, c'est qu'ils ont eu tout simplement des sinistres. Quelqu'un qui va prendre son local professionnel, qui signe son bail. Au moment où il signe son bail avec son bailleur pour occuper son local professionnel, il est responsable, en tant qu'occupant, en tant que locataire, de ce local. Je signe un bail, je paye mon premier mois de loyer, trois semaines après, j'ai un départ de feu dans mon local professionnel. Si je ne suis pas assuré, je suis responsable, ma société est responsable directement de tous les dégâts que ça peut causer, donc à mon propre matériel, éventuellement aux commerces alentours, aux appartements qui sont au-dessus, si on est dans un commerce qui est en immeuble, en rez-de-chaussée par exemple. Ça, c'est des cas que moi j'ai vécu, et là, les gens viennent vous voir en vous disant j'ai besoin d'une assurance Et les pires des cas, ce sont souvent des cas relatifs également à l'assurance santé. Ça me permet de faire un pont pour continuer à répondre à Franck sur les types d'assurance qui sont importantes, notamment quand on est un entrepreneur individuel. C'est ce qu'on va appeler l'assurance prévoyance. Quand vous êtes salarié, vous avez la sécurité sociale qui marche à plein régime pour vous quand vous avez un pépin, quand j'ai maladie. congés maternités, un accident qui vous empêche de travailler pendant plusieurs mois, voire qui vous empêche de travailler pour le restant de vos jours, l'assurance santé française et la sécurité sociale française vont quand même vous couvrir énormément. Maintenant, quand vous êtes un pur indépendant, notamment pour ceux qui sont des travailleurs non salariés, le statut de travailleur non salarié, demain votre activité s'arrête parce que vous avez eu justement un accident de la vie, vous êtes tombé de votre toit. vous avez fait un AVC, vous avez eu un grave accident de voiture, vous ne pouvez plus travailler, vous ne pouvez plus produire les revenus qui vous font vivre. Il existe des solutions d'assurance pour ça, ça s'appelle l'assurance prévoyance. Vous allez cotiser tous les mois une petite somme, qui va vous garantir un capital en cas de décès, un capital en cas d'invalidité, et très souvent, ce sont des options qui sont proposées d'office, qui va vous proposer une rente. pendant plusieurs années pour compenser la perte de revenus que vous ne pouvez plus générer suite à votre accident. Donc ça, voilà l'assurance prévoyance pour les indépendants. C'est pareil, il y a des jeunes entrepreneurs, il y a de plus en plus de personnes qui entreprennent. Et je trouve ça génial. C'est vraiment une très belle évolution, je pense, de la société et du monde du travail. Les gens se lancent et grâce à des initiatives comme la vôtre, avec les entrepreneurs d'outre-mer. Vous incitez les gens à se lancer et il faut le faire. Maintenant, ce public qui est souvent jeune, il se dit moi je suis en pleine forme, je n'ai pas de problème, je suis en pleine santé Eh bien, il y a des gens qui peuvent se retrouver complètement coupés dans leur activité, en plein élan, en plein essor par un accident de la vie, un accident automobile ou ce que vous voulez. Donc, une assurance prévoyance, il ne faut pas attendre d'avoir 45 ans pour la prendre. Vous pouvez la prendre dès le départ. Le souci avec toutes ces assurances, c'est que si on commence à cumuler et qu'on veut vraiment se garantir sur tout, on peut vite additionner les montants à la fin du mois et ça va être une grosse charge pour l'entreprise ou une grosse dépense tout court. Donc, il faut sélectionner. Et pour finir de te répondre, Franck, j'ai parlé de l'assurance responsabilité civile professionnelle. En tant qu'entreprise, même individuelle, il faut en avoir une le plus tôt possible. La prévoyance. Je la recommande également, une assurance prévoyance. Après, quand vous occupez un local professionnel, que vous en soyez propriétaire ou locataire, bien souvent, même si la loi ne vous oblige pas à prendre une assurance multirisques professionnelle, vous allez être un peu forcé de la prendre. Je m'explique. Vous signez un bail avec un propriétaire, il va vous dire dans votre bail que vous oblige à souscrire une assurance multirisques professionnelle en tant que locataire. Je reprends l'exemple de mon départ de feu tout à l'heure dans un local professionnel. Même par inadvertance, un feu démarre dans votre local et brûle tout. Vous allez brûler. L'incendie, c'est le pire sinistre en assurance. C'est l'un des pires sinistres. Il y a ça, il y a par exemple tout ce qui est tempête, ouragan, cyclone, les catastrophes naturelles. Ce type de sinistre, ce sont des sinistres qui peuvent entraîner une perte totale. La perte totale, ça veut dire que tout est bousillé, tout est cramé, tout disparaît. Il faut tout reconstruire. L'incendie, c'est l'exemple le pire. On a eu en plus à La Réunion ces dernières années, notamment dans des logements, plusieurs incendies, il y a eu des drames, il y a eu des morts, des blessés, des gens qu'on a dû reloger. Et quand un immeuble a brûlé pendant plusieurs heures, la plupart du temps, on ne peut pas réhabiliter cet immeuble. Il faut évacuer tout le monde. raser l'immeuble, le reconstruire. Et ça, une perte totale. Donc, quand votre...

  • Speaker #0

    propriétaire bailleur vous loue un local professionnel, il va vous dire je veux que vous ayez une assurance en tant que locataire qui vous couvre contre le risque incendie, le risque dégâts des eaux, etc. Donc par la force des choses, l'assurance MRP, comme on dit dans le jargon, pour le coup je me permets quelques acronymes, on utilise beaucoup d'acronymes dans l'assurance, une assurance MRP bien souvent, de fait, elle va être obligatoire. Une assurance, donc après je vous passe, donc l'assurance voiture, vous avez un véhicule, là je vous l'ai dit, c'est l'une des assurances obligatoires, on est obligé d'en avoir une. Il n'y a pas le choix, c'est absolument obligatoire. D'ailleurs, je fais juste une petite parenthèse, à La Réunion, je crois qu'on a, je parle des véhicules légers en circulation, je crois qu'on est aux alentours de 400 000 véhicules qui circulent, qui sont en circulation, des véhicules légers, donc je ne parle même pas des poids lourds, des bus, etc. les voitures du quotidien, 400 000 véhicules. On a une stat dans le métier, on sait qu'à peu près à La Réunion, 25% des véhicules ne sont toujours pas assurés. Il y a 100 000 véhicules à La Réunion qui roulent sans assurance. On sait très bien pourquoi les gens ne s'assurent pas, c'est parce que les gens ne veulent pas ou n'ont pas les moyens de payer l'assurance ou ne veulent pas la payer. Donc je ne reviens pas sur les raisons qui font que les gens ne sont pas assurés. Ils peuvent être plus ou moins légitimes. Mais c'est de l'assurance obligatoire. Donc, voyez un peu le gap qu'il peut y avoir sur ce genre de sujet. Donc, l'assurance automobile, si vous avez un véhicule, notamment un véhicule professionnel, il est de bon ton de s'assurer. Et peut-être un contrat sur lequel je vous emmènerai, c'est l'assurance protection juridique. Alors là, on parlait d'assurance pas très chère comme l'assurance RC Pro. Au départ, je vous disais finalement, ce ne sont pas des coûts faramineux. Mais une assurance protection juridique, chez Perceval, si vous faites moins de 150 000 euros de chiffre d'affaires, ça démarre à 204 euros TTC à l'année. Alors, ce n'est pas un instant promo, c'est juste pour vous donner un vrai prix, un vrai tarif. Quelqu'un qui souscrit sur notre site une PJ tout de suite qui fait moins de 150 000 euros de chiffre d'affaires, ça démarre à 204 euros. 204 euros par an, c'est 17 euros par mois, c'est le prix d'un abonnement Netflix. Tout le monde peut se le payer, je pense, ou la plupart des entrepreneurs peuvent se le payer, se la payer, une assurance protection juridique. Comme je vous le disais, c'est un peu dans l'ADN de Perceval, parce que dès ses débuts, dès nos débuts chez Perceval, on a fait l'assurance protection juridique. Alors concrètement, pour une entreprise, c'est quoi une assurance protection juridique ? Ça veut dire qu'en fait, dès que vous allez avoir un litige, et là pour le coup, ça marche même avec ses propres salariés, donc si vous avez un litige avec vos salariés, un litige avec votre garagiste, un litige avec un client, un litige avec un fournisseur, un litige avec l'administration fiscale. Dès que vous allez avoir des litiges, vous allez avoir, je vais le faire très vite, mais trois niveaux de garantie, trois options, trois façons de faire jouer votre contrat d'assurance PJ. La première, c'est que vous avez accès à des juristes qui sont spécialisés dans différents domaines du droit. Déjà, vous pouvez les consulter, vous pouvez les appeler. Ça peut se faire par écrit, ça peut se faire par téléphone. C'est les contacts. Vous leur posez une question, vous leur demandez une précision. Ce ne sont pas des avocats, mais ce sont des gens qui connaissent le droit très très bien. Donc, ils vont pouvoir vous aiguiller. Quel texte de loi est relatif à ce cas de figure que je rencontre dans la vie de mon entreprise ? J'ai reçu ce courrier, est-ce que ça représente un risque pour moi selon vous, vu la tournure du courrier, etc. ? C'est vraiment de la consultation juridique. Vous pouvez appeler deux fois par semaine un conseiller. protection juridique quand vous avez cette assurance qui va vous répondre. Le deuxième niveau, c'est que quand vous avez vraiment un litige qui commence à poindre le bout de son nez, vous pouvez faire appel à des juristes toujours, mais qui vont vous assister. C'est-à-dire qu'ils vont se mettre à votre place et commencer à échanger avec la personne avec qui vous avez un litige. Vous avez un litige avec un client, vous n'avez pas réussi à le résoudre en vous discutant, un juriste va commencer à écrire pour vous, envoyer des courriers. va répondre au courrier de votre client qui vous menace par exemple parce que vous avez fait des bêtises. Tout ce petit là est un accompagnement qui pour le coup est vraiment juridique et qui va vous permettre de ne pas faire de bêtises et surtout de vous libérer de la charge mentale que c'est. Quand on est entrepreneur, on a suffisamment de soucis à régler. T'en parlais Clément tout à l'heure. Ça va vous libérer d'une grosse, grosse charge mentale. Donc c'est ce qu'on appelle l'assistance amiable. Et le troisième niveau de garantie en assurance PJ, c'est quand il y a vraiment le gros pépin, il y a un procès, vous ne pouvez pas échapper, que ce soit en attaque ou en défense, vous ne pouvez pas échapper à un procès. il y a des lignes de garantie, des budgets qui sont prévus par votre contrat d'assurance pour prendre en charge les coûts de justice. Donc vous choisissez votre avocat, l'assurance PGI n'impose pas le choix de l'avocat, c'est l'assurer le client qui choisit son avocat, il choisit son avocat et les frais de l'avocat sont pris en charge, les frais de procédure, il y a besoin de faire appel à un huissier de justice, les frais de cet huissier de justice vont être pris en charge, il y a besoin de faire une expertise judiciaire, tout ça, ça coûte de l'argent et ça va être pris en charge. La seule chose pour être tout à fait complète, qu'une assurance protection juridique ne va pas couvrir, c'est que vous faites appel à elle et vous partez en tribunal à un procès et que vous perdez le procès et que vous êtes condamné à payer une somme X, ce n'est pas l'assurance protection juridique qui va couvrir cette somme. Ça va être, par exemple, pour boucler la boucle, votre contrat RC professionnel. Voilà. Et donc très souvent... Ce sont deux contrats qui fonctionnent ensemble, en tout cas que je recommande de prendre ensemble. Donc pour être... Je sais, je parle beaucoup, je vous l'avais dit. Vas-y,

  • Speaker #1

    c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Mais voilà, je conseillerais avant tout une RC Pro et une assurance protection juridique. Et d'ailleurs, on a écrit un article sur le blog de Perceval où on parle justement des différences et de la complémentarité entre ces deux produits d'assurance. C'est un article qui est très simple, très court. Si les gens veulent aller le voir, c'est sur le site de Personnel.

  • Speaker #1

    Tu vois, on a commencé, je t'avais dit que j'avais trois questions un peu pour faire le tour des assurances pour les entrepreneurs. Et finalement, tu as répondu à chacune des questions qui étaient prévues. Donc, merci beaucoup pour toutes ces informations. On en revient vraiment, je trouve, à cette notion de conseil. Je pense que là, les bases sont vraiment posées. Et je sais qu'au niveau du public... On a reçu quelques questions, donc on va prendre le temps aussi de les regarder. Donc, jingle. Alors, on a Anthony à la régie qui a récolté les questions des auditeurs et qui va nous les partager. Alors, où trouver la liste des assurances obligatoires recommandées suivant le type d'entreprise ?

  • Speaker #0

    C'est une très bonne question. Merci Thomas Carrère. de poser cette question. Bien souvent, alors il n'existe pas ou très peu de ressources, en tout cas qui compilent vraiment votre besoin d'assurance. Vous mettez votre code APE, par exemple, dans un moteur de recherche ou sur un site internet et ça va vous dire, pour vous, il vous faut telle et telle et telle assurance. Ça n'existe pas vraiment pour plusieurs raisons. Le fait que, notamment, chaque entreprise est différente. même si vous faites la même activité. Je suis fleuriste à Saint-Denis-de-la-Réunion, je suis fleuriste à Paris, mais j'ai un hall où j'ai 2000 m², ce n'est pas le même risque, ce n'est pas la même approche. Donc il est très difficile en vrai de trouver une ressource qui vous dise, voici ma boîte, quelles sont toutes les assurances qui me sont soit obligatoires, soit recommandées. Après la question des assurances... obligatoires, on l'a traité en première partie d'émission, je vous ai expliqué quelles étaient les assurances obligatoires, vraiment obligatoires. Après, sur la partie des assurances recommandées, c'est là que la partie conseil et échange avec un professionnel de l'assurance va vraiment aider. Il faut discuter, il faut échanger, il faut se faire accompagner, mais normalement vous pouvez, c'est pareil, vous pouvez très bien... demain quelqu'un appelle Perceval en disant Bonjour, j'ai telle activité, qu'est-ce qu'il me faut comme type d'assurance ? On va évidemment prendre le temps de lui répondre. Et on va se mouiller parce qu'on donne un conseil là. Et on va peut-être même lui écrire parce qu'il va dire Est-ce que vous pouvez me résumer notre entretien dans un email ? On va lâcher un email à ce prospect, on va dire. Ça ne veut pas dire que demain il va souscrire un contrat d'assurance avec nous. Mais au moins, on aura délivré ce conseil et on se sera engagé. Mais parce que les situations sont vraiment toutes différentes, il est très difficile d'avoir un endroit où, en expliquant une fois son activité, on va avoir toute une liste qui tombe toute cuite des besoins d'assurance recommandés. Mais il existe quelques sites, alors je n'en ai pas en tête là, mais il existe quelques sites qui peuvent vous recommander des choses, mais très souvent sur ces sites-là, ça va être des sites qui vont fonctionner par corporation. Par exemple, vous êtes photographe, vous allez sur un site spécialisé de photos, vous allez pouvoir avoir peut-être... des conseils, quelque chose ou un petit module qui a été préparé pour vous dire attention dans le domaine de la photographie, voilà nos recommandations en assurance. Ça peut arriver, je prends un exemple comme ça, mais c'est vraiment pas... Ce n'est vraiment pas classique. Il faut du cas par cas.

  • Speaker #1

    En parlant de cas par cas, on a reçu une question assez précise à propos de cybersécurité. Le risque cyber, on n'arrête pas d'en parler en ce moment. Qu'est-ce qu'il y a de particulier autour de ça ?

  • Speaker #0

    Absolument. Juste avant qu'on passe sur la séquence des questions, je vais repenser au produit d'assurance dont je vous parlais pour une entreprise. Et cette question arrive à Point Nommé, merci beaucoup. Oui, l'assurance cyber, c'est quelque chose de nouveau. En fait, elle existe depuis plusieurs années, mais c'est depuis très récemment qu'on prend conscience que les entreprises prennent conscience de ce risque. Donc c'est encore un risque qui vient s'ajouter à une vie d'entreprise. Et l'assurance cyber, alors fortement, en tout cas, je la recommande fortement. C'est pareil, ce n'est pas une assurance qui coûte extrêmement cher. Très souvent, d'ailleurs, le coût, je fais une petite parenthèse encore une fois, le coût d'une assurance, il est proportionné à la taille de l'entreprise. Évidemment, si vous faites 30 000 euros de chiffre d'affaires, on ne va pas vous dire que votre assurance va vous coûter 15 000 euros. Ça n'arrive jamais. Ou alors, c'est que quelqu'un s'est planté quelque part et en général, c'est le professionnel d'assurance qui s'est planté. Mais l'assurance cyber, c'est une assurance. Je vais vous expliquer en deux mots ce que peut couvrir un contrat d'assurance cyber. Déjà, la... La plupart, alors, ils sont peu nombreux en France. Pour ne pas avoir de conflits d'intérêts, je vais en citer deux. Il y a l'assureur qui s'appelle Stoic. C'est une AssureTech, comme on dit. C'est une société qui fait de la tech et de l'assurance. Stoic, c'est une voie d'assurance. qui se définissent eux-mêmes comme des experts en cybersécurité avant tout. Donc ce sont des gens, quand vous allez vous adresser à eux et que vous voulez souscrire leur solution d'assurance, déjà ils vont vous offrir une consultation gratuite de 45 minutes à une heure pour faire le point avec vous sur votre système informatique, les risques que vous courez vraiment. Parce qu'encore une fois, chaque situation est différente. Est-ce que j'utilise tel ou tel service cloud ? Est-ce que j'ai mes propres serveurs en interne chez moi ? quel logiciel j'utilise, quelles données je manipule. Il y a beaucoup de notions autour de la manipulation des données, du RGPD, des responsabilités qu'on a quand on manipule les données. Nous, dans les assurances, évidemment, on manipule beaucoup de données personnelles. Donc, c'est un sujet aussi qui, à titre juste pour nous, Perceval est assuré pour le risque cyber, par exemple, parce que ça fait partie des choses, si on est sérieux, qu'on se doit de prévoir. Et donc, ces experts vont, en quelques... minutes allées à l'essentiel pour vous aider déjà à cibler les risques. Très souvent dans ces offres vous avez également des outils qui sont passifs. Par exemple vous allez rentrer votre nom de domaine sur une plateforme chez Stoic, ça s'appelle Stoic Protect, une plateforme où vous rentrez votre nom de domaine, vous rentrez quelques éléments, c'est fait en cinq minutes et eux en fait ils vont scanner votre réseau ou votre domaine de façon passive et vous alerter s'il y a le moindre risque. Donc Ça, c'est tout l'aspect prévention, parce qu'encore une fois, dans l'assurance, qui dit assurance, on parle souvent de prévention. Il est mieux pour tout le monde de prévenir le risque, de faire en sorte qu'un sinistre n'arrive pas, que de l'indemniser. Et donc l'assurance cyber, il va vraiment y avoir un volet prévention, anticipation de vos risques, pour vous aider à adopter de bonnes pratiques, par exemple. Et bien évidemment, une fois que tout ça est mis en place, si vous subissez une attaque informatique, qu'on vous vole vos données, que vous subissez un ransomware, c'est-à-dire qu'on vous crypte toutes vos données et qu'on vous demande de payer une rançon, vous avez accès tout de suite chez Stoic. Je parlerai de l'autre acteur après, mais Perceval, on a un partenariat avec Stoic, donc forcément, je connais bien leur offre et surtout, ce sont les numéros 1 et des gens qui ne font que ça. Vous avez accès à des experts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Vous leur passez un coup de fil, dans les 4 heures, ils vous répondent et ils s'occupent de vous. Vous avez un interlocuteur dédié qui... essaie de sauver les meubles, déjà de comprendre la situation, de sauver les meubles, voir qu'est-ce qui se passe, quelle est l'étendue des dégâts. Et à partir de là, il va vous accompagner pour remettre le plus tôt possible votre système ou vos systèmes informatiques en état de marche. Et bien entendu, il y a toute une partie, comme toujours dans l'assurance, indemnisation. Si vous avez subi des pertes d'exploitation, c'est-à-dire que votre cyberattaque que vous avez subie vous a empêché d'exercer votre activité, vous a fait perdre du chiffre d'affaires, L'assureur peut compenser cette perte de chiffre d'affaires, l'assureur peut prendre en charge des rançons. Alors, ce n'est pas une bonne pratique de payer la rançon, mais des fois, c'est la meilleure chose à faire. Chez Stoic, par exemple, ça va jusqu'à 50 000 euros. L'assureur va prendre en charge votre rançon. Il faut savoir aussi que quand on se fait hacker en tant qu'entreprise et qu'on manipule les données clients, vous pouvez prendre des amendes de la CNIL, par exemple. Parce que la CNIL en France, si vous subissez une cyberattaque en tant qu'entrepreneur, et ce n'est pas la peine d'être une boîte du CAC 40 pour être concerné, même une petite entreprise, vous devez signaler à la CNIL que... vous avez eu une intrusion dans votre système et potentiellement un vol de données. Vous devez informer vos clients, ceux qui sont touchés. On revient un peu sur l'exemple de l'accompagnement qu'on peut avoir en protection juridique, mais là, en parlant d'un sinistre sur le cyber-risque. Vous êtes accompagné par des experts qui vont vous dire, étape 1, il faut faire ça, étape 2, il faut faire ça. Et si vous avez des choses, un engagement financier derrière cette attaque, dans 99% des cas, C'est l'assureur cyber qui va vous prendre en charge ces coûts. Je disais, des pertes d'exploitation, paiement de rançon, paiement d'amende à la CNIL, budget pour communiquer avec vos clients, pour les informer, budget pour remettre en état votre infrastructure informatique, etc. Donc l'assurance cyber, c'est vrai qu'on n'arrête pas d'en parler en ce moment. Et c'est pareil, je recommande à chacun de se poser la question. au moins de se poser la question. Et il y a des solutions qui existent un peu partout. Le deuxième s'appelle Data.

  • Speaker #1

    C'est un sujet qui passionne l'auditoire parce qu'on a beaucoup de questions qui arrivent là. Ce qu'on te propose, c'est... On va faire passer quelques questions. Et en fait, c'est de donner quelques grands éléments de réponse. Et on rappelle à nos auditeurs que pour plus de... plus de conseils personnalisés qui pourront prendre contact avec toi. Donc Anthony, si on peut passer à une des questions suivantes. Alors, la mutuelle d'entreprise, je pense, c'est peut-être quelle est la différence entre une assurance, une mutuelle, à quoi ça sert dans les grandes lignes ?

  • Speaker #0

    La mutuelle d'entreprise, en fait, c'est la même mutuelle, votre assurance santé, ce qu'on appelle une complémentaire santé. C'est la couche qui vient en plus de l'assurance dont tout le monde bénéficie en France, qui est la sécurité sociale. parce que c'est une assurance finalement, d'ailleurs on appelle ça l'assurance maladie. Donc les mutuelles de santé, ce sont des complémentaires. Petite parenthèse, de plus en plus, il y a un désengagement de l'État sur le remboursement des frais de santé en France, c'est-à-dire que la Sécurité sociale rembourse de moins en moins de choses, les tickets modérateurs augmentent, on vous retient un euro par consultation par-ci, on ne rembourse plus de tel médicament, bref. Donc ce sont les mutuelles qui viennent prendre ce complément. Et une mutuelle d'entreprise, c'est exactement la même chose que... qu'une mutuelle à titre particulier, sauf que cette mutuelle entreprise, elle est rendue obligatoire en France depuis 2016. Et donc, aujourd'hui, chaque entreprise, et encore une fois, peu importe sa taille, doit à l'obligation de proposer à ses salariés une mutuelle entreprise. Alors, c'est vrai, on pourrait me dire que j'ai parlé des assurances obligatoires, elles arrivent par un autre biais, celles-là, mais effectivement, aujourd'hui, vous êtes une entreprise, vous embauchez des... des collaborateurs, vous avez l'obligation de leur proposer une mutuelle entreprise. C'est vrai que dans le cadre des... Je ne l'ai pas mis en paquet des assurances obligatoires parce que dans le cadre des entreprises individuelles, des solopreneurs, en général, on est seul et on se débrouille tout seul sur cette thématique-là. Et donc, la mutuelle entreprise, oui, très, très bien. Et puis, en plus, bien souvent, ça permet, en fait... Alors, pour expliquer encore un tout petit mot, je vais essayer d'être rapide. La mutuelle entreprise, en plus, elle est prise en charge par l'employeur au moins 50% circa. Le coût de votre mutuelle va être pris en charge par votre employeur au moins à 50%, ça peut être 70%, ça peut même être 100% dans certaines entreprises. Ce qui veut dire concrètement que les salariés de ces entreprises vont pouvoir souvent bénéficier de meilleures protections de santé à des prix moindres. C'est pour ça que la mutuelle d'entreprise a été imposée à toutes les entreprises, c'est tout simplement pour mieux protéger le public, les salariés.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très clair.

  • Speaker #2

    Du coup, je vais reprendre la main pour la suite des questions, parce que je sais que ma voix vous avait manqué. Anthony, est-ce que tu peux nous afficher ? Alors, il nous reste quand même pas mal de questions. On va essayer vraiment d'être au concis, Guillaume, si tu le veux bien. Est-ce que les courtiers d'assurance peuvent aussi analyser les assurances déjà prises et optimiser pour éviter les doublons, par exemple ?

  • Speaker #0

    Alors, absolument. Très bonne question. Et encore une fois, quand on est courtier en assurance, notamment, c'est le premier rôle. C'est l'analyse du risque, l'analyse de la situation assurancielle de la personne qui se présente à ce courtier. Et donc, oui, parce que ça arrive, ça arrive très fréquemment qu'on ait des assurances en doublon. Parce qu'on est assuré pour tel type de risque et on a oublié qu'on l'était, parce que c'est dans un package avec sa banque, par exemple. Vous payez tous les trimestres des frais bancaires qui incluent un package et qui vous avez... deux trois petites assurances dedans on pourrait parler de l'assurance voyage sur les cartes bleues qu'on soit particulier ou professionnel vous êtes porteur d'une carte bleue il ya neuf chances sur dix pour que vous ayez une assurance voyage qui soit incluse à l'intérieur et quand vous allez prendre votre billet d'avion chez un voyagiste vous pouvez tenter de souscrire Une assurance voyage séparé mais en fait là ça va faire doublon il ya plein de filets je vais pas rentrer dans les détails mais oui il ya plein d'occasion de se retrouver avec des assurances en doublon et, oui, le rôle d'un courtier en assurance est d'analyser votre situation. Par contre, il faut s'ouvrir. Quand on vient en parler à un courtier, il faut lui ramener les documents, lui ramener les contrats et tout simplement se laisser faire. Et si le professionnel sait de quoi il parle, ce dont je ne doute pas, le professionnel de l'assurance, il va vous conseiller, il va vous permettre d'analyser et de corriger ce qui doit l'être et ou de compléter. ou en tout cas de vous proposer des solutions pour les choses où il y a des trous dans la raquette au niveau assurance. Et juste une toute petite chose que j'ajoute, ça me fait penser au fait que quand on est notamment en assurance professionnelle et un assureur sérieux, dans l'idée, courtier ou agent général d'assurance, on appelle son client au moins une fois par an pour lui dire comment ça va, bonjour, est-ce qu'il y a des choses qui ont changé dans ton activité, est-ce qu'on peut faire un point, il faut faire des points réguliers. Et donc si ce n'est pas le client qui fait la démarche, d'aller voir son courtier actuel, c'est au courtier de s'adresser à son client en lui disant, on se pose, et ça peut ne prendre que cinq minutes. Mais ça, ça fait partie aussi du conseil et du rôle d'un courtier en assurance.

  • Speaker #2

    Ok, très cool. On va prendre une dernière question. Il y a François, si tu... Yes. Comment aborder avec un assureur des sujets liés à des innovations et qui, par conséquent, n'ont pas encore de package pour prévoir ou inquiéter l'assureur ? C'est vrai que le sujet, tu vois, quand on l'entreprend, entrepreneurs, il y a un sujet autour de l'innovation. Est-ce que tu peux nous dire quelques mots là-dessus ? Toi, qu'est-ce que tu conseillerais François qui intervient dans un contexte vraiment autour de l'innovation ? Je pense que ça sera très intéressant.

  • Speaker #0

    C'est une super question. C'est vraiment une super question parce que c'est une vraie problématique. Les assureurs, ils aiment maîtriser les risques, ils aiment assurer ce qu'ils connaissent. Donc, vous êtes un boulanger, les assureurs ont l'habitude d'assurer des boulangeries. Donc, pas de problème. Il y a souvent un produit packagé spécifique pour ça. Il va tout intégrer. Ça va être une multiriste professionnelle dans laquelle vous aurez également votre RC professionnel. Et pourquoi pas une protection juridique. Mais sur des métiers innovants, voire des métiers émergents, les assureurs, notamment les assureurs additionnels, les majors, les gros assureurs qui ont l'habitude, je pense que c'était quelques-uns, Allianz, Groupama, Prudence Créole, AXA. Ces gens-là, ils maîtrisent les risques classiques. Donc, ils savent très bien faire tout ce qui est classique, tout ce dont ils ont l'habitude d'assurer. Maintenant, dès qu'on est sur des risques innovants, c'est beaucoup plus compliqué de trouver des assureurs. Et là encore, c'est pareil, on peut en dire plein de choses, mais les assureurs ont peur, tout simplement. Ils n'arrivent pas à évaluer le risque. J'en reviens à ce que je disais en tout début d'entretien. Il y a un métier au sein de l'assurance qui s'appelle, ce sont les actuaires. Les actuaires, ce sont des personnes qui ont des statistiques. de la mathématique et qui calcule le coût théorique de votre assurance avant marge de l'assureur, avant tout ce que vous voulez, avant taxe, ils se disent pour assurer ce risque-là, je peux prendre juste un exemple, je suis le premier, imaginons que je sois le premier à fabriquer des trottinettes et à les mettre en libre-service à Paris, à Saint-Denis de la Réunion, sur les modèles qu'on connaît tous. Je vais aller voir un assureur en disant les trottinettes électriques, ça n'existe pas. Et moi, je vais les mettre à disposition en les posant dans plusieurs endroits de la ville. Et n'importe qui pourra prendre cette trottinette. Et n'importe qui pourra causer des accidents avec cette trottinette, voire des accidents très graves. L'assureur qui me reçoit quand je lui exprime ma problématique d'assurance, il est un peu embêté. Et ça, c'est un vrai sujet. Donc, en fait, plus les métiers innovants rentrent dans les clous, en tout cas font leur preuve et commencent à vivre, plus les assureurs peuvent trouver des solutions. Mais pour répondre concrètement à qu'est-ce qu'on fait quand on a vraiment une activité innovante, Pareil, alors là, il ne faut pas hésiter, il faut s'adresser à des intermédiaires d'assurance, et ne pas hésiter à aller chercher des informations partout, partout. Et c'est vrai que quand on est à La Réunion, bien souvent, on ne trouvera pas de solution pour des activités innovantes. Les assureurs qui vont pouvoir assurer ça, ce sont peut-être des Russes en France hexagonale, ou ils seront peut-être plus en Europe. Mais c'est pareil, à Courtier-la-Réunion, on peut tout à fait vous proposer des solutions d'assurance avec des assureurs qui sont basés en France hexagonale. et qui vont répondre à votre besoin. Et peut-être pour finir là-dessus, peut-être la dernière voie pour trouver des solutions d'assurance sur des métiers innovants, c'est que les métiers innovants peuvent se regrouper en corporations, en syndicats par exemple, et donc il va y avoir des instances qui vont être créées un peu au niveau national, qui vont chapeauter, on a connu ça avec les métiers du photovoltaïque par exemple, quand les métiers du photovoltaïque sont arrivés. Perceval, qui est quand même un spécialiste de l'assurance construction, des gens qui faisaient de la construction se sont venus nous dire on veut assurer du photovoltaïque Et bien en fait, le fait que ces entreprises se soient regroupées sous des syndicats, des fédérations, ça a permis aux assureurs de se rendre compte du risque et du besoin d'assurance. Et souvent, ça arrive justement par un syndicat, par une fédération, pour des activités très ciblées, très innovantes. C'est le fait de se regrouper, donc associations, fédérations, syndicats. Ils font que ce sont ces organes-là, syndicats, fédérations, associations, qui vont contacter les assureurs en disant, voilà, et l'assureur, il aura pu une personne isolée dans un coin avec un risque qu'il ne connaît pas du tout. Il aura toute une population de personnes qui sont organisées dans leur métier, même s'il est innovant, qui se structurent. Il va pouvoir probablement en assurer plus d'un coup, donc il va pouvoir plus mutualiser les primes d'assurance et du coup, il va pouvoir mieux maîtriser son risque. Donc voilà, si vous cherchez des solutions, vous pouvez passer par peut-être des... les organes qui regroupent le métier.

  • Speaker #2

    En tout cas, il y a quand même la nécessité d'arriver sur quelque chose de mature. Du coup, François, c'est vrai que les sujets innovants, c'est un peu complexe, mais c'est peut-être l'intérêt d'avoir une discussion avec quelqu'un comme toi ou un expert du sujet. Alors, on va devoir s'arrêter là, parce que je suis très content parce que le sujet génère beaucoup de questions et ça veut dire qu'il y a aussi beaucoup de choses à dégrossir là-dessus. Moi, j'ai noté... côté, il y avait une question sur les personnes en situation de handicap de Yvan. Il y a Thomas aussi en commentaire qui te dit tu es un boss, Guillaume, et qui avait un sujet sur la RGPD. Moi, ce que je vous propose pour toutes les questions qu'on n'a pas eu l'occasion d'adresser, on vous mettra le contact de Guillaume, on vous donnera toutes les ressources dont on a parlé pendant ce live. Évidemment, il y aura un replay pour toutes les personnes qui n'auront pas été là. Super. On vous remercie. Déjà, Guillaume, merci beaucoup d'avoir… prêter à l'exercice qui n'est pas évident. Merci pour ta bonne humeur et ton authenticité. Franck, toujours souriant comme d'hab. Merci à Anthony en coulisses qui a bien relayé toutes les questions, qui nous a préparé un super visuel. De notre côté, on vous dit à très bientôt. On a un nouvel épisode du podcast qui va sortir. On va vous mettre aussi tous les liens vers Perceval et aussi vers la communauté des entrepreneurs d'Outre-mer. On commence à être de plus en plus gros. 25 personnes aujourd'hui dans la communauté. Franchement, si ça peut vous aider, venez tester. Il n'y a pas d'engagement. Vous venez un mois et si ça ne vous va pas, vous repartez. Nous, on fait ça vraiment pour faire décoller l'entrepreneuriat ultramarin et s'entraider et viser la lutte. Merci pour ta bonne humeur et ton authentité. Franck, toujours souriant comme d'hab. Merci à Anthony en coulisses qui a bien relayé toutes les questions, qui nous a préparé un super visuel. de notre côté on vous dit à très bientôt on a un nouvel épisode du podcast qui va sortir on va vous mettre aussi tous les liens vers Perceval et aussi vers la communauté des entrepreneurs d'outre-mer, on commence à être de plus en plus gros on est 25 personnes aujourd'hui dans la communauté franchement si ça peut vous aider venez tester, il n'y a pas d'engagement vous venez un mois et si ça ne vous va pas vous repartez, nous on fait ça vraiment pour faire décoller l'entrepreneuriat ultramarine et s'entraider et viser la lutte c'était le podcast des entrepreneurs d'outre-mer

  • Speaker #1

    et on espère sincèrement que ça vous a plu et inspiré. Si c'est le cas, vous pouvez nous le faire savoir en mettant un like et en nous le disant dans les commentaires. Et bien sûr, pensez à vous abonner pour ne pas rater la sortie du prochain podcast.

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Description

Dans cet épisode hors série "ça part en live" du podcast des Entrepreneurs d'outremer, nous accueillons Guillaume TORCOL, CEO de Perceval.
Courtier en assurances, Perceval accompagne les entrepreneurs de la Réunion et d'ailleurs depuis 20 ans sur la bonne protection et la bonne prise en compte des risques professionnels.

Dans cet épisode :
Qu'est-ce qu'une assurance ? Lesquelles sont obligatoires ?
Vers qui se tourner, à quel moment ?
Combien ça coute ?


On démystifie les assurances dans la joie et la bonne humeur, dans un esprit chevaleresque.


Pourquoi écouter cet épisode ?


👉 Tu pourras enfin comprendre enfin les assurances : Guillaume vulgarise ce sujet parfois complexe et te guide pour bien protéger ton entreprise.


👉 Des conseils concrets d'un expert : Guillaume partage ses astuces pour éviter les erreurs et rester serein en cas de pépin.


👉 Un focus sur les Outre-mer : Les spécificités des assurances pour les entrepreneurs ultramarins n'auront plus de secret pour toi.


Si tu veux savoir quelles sont les assurances indispensables pour ton business, combien ça coûte et surtout, à quoi ça sert vraiment, c'est l'épisode à ne pas manquer !



🔗 Les liens de notre invité


PERCEVAL, l'assurance chevaleresque des entreprises

https://www.goperceval.fr/


Guillaume TORCOL

https://www.linkedin.com/in/guillaume-torcol/



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Bonne écoute et à bientot !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce podcast. Mon nom est Clément MARIANNE et avec mon acolyte Franck HOARAU, on vous emmène à la rencontre des entrepreneurs d'outre-mer.

  • Speaker #1

    On vous propose de parler d'entreprise, d'innovation, d'investissement, d'indépendance à travers le témoignage de femmes et d'hommes créoles qui ont eu l'audace de se lancer. Nous échangerons avec eux sur leur parcours, leur succès, mais aussi leurs erreurs, leurs échecs et de la... particularité d'entreprendre dans les DOMs.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, on vous emmène avec nous. Alors Guillaume, nous revoici pour apprendre à te connaître très rapidement. Déjà, est-ce que tu peux te présenter et nous présenter ton activité ?

  • Speaker #2

    Écoute, oui, je suis Guillaume, le CEO de Perceval depuis presque 20 ans. passionné par mon métier, par les assurances. C'est un métier où on ne s'ennuie pas du tout. En plus, qui m'amène à faire plein d'autres choses que de l'assurance, notamment un podcast, très récemment. Et c'est un plaisir à faire aussi. Et donc, Perceval est un courtier en assurance qui fait de l'assurance principalement à destination des entreprises depuis sa création, depuis toujours. J' aurai l'occasion de développer un petit peu plus tard, probablement, ce qu'on fait spécifiquement chez nous. Mais voilà, courtier assurance entreprise. et on travaille beaucoup la digitalisation dans le bon sens du terme de notre métier depuis maintenant 5-6 ans. Et donc mon rôle principal chez Perceval est de m'occuper justement de tout l'aspect digital, les produits, les services qu'on peut offrir sur Internet pour nos clients et pour nos prospects.

  • Speaker #0

    Très très clair, merci Guillaume. Et toi, juste pour comprendre, tu es entrepreneur depuis... depuis le début, tu as fait d'autres choses avant, raconte-nous quelques lignes sur ton parcours.

  • Speaker #2

    Oui, alors moi, j'ai commencé l'avis actif très tôt. J'ai eu mon bac et après, j'ai enchaîné directement sur le boulot et j'ai commencé d'ailleurs dans les assurances tout de suite. Parce que j'aimais ça, je n'avais pas envie de faire de longues études. Donc, j'ai toujours été dans ce métier, mais j'ai fait des choses très variées parce qu'au sein des métiers de l'assurance, il y a plein de métiers. Il y a des gens qui font les contrats d'assurance qu'on appelle... Je calcule les tarifs d'assurance qu'on appelle les actuaires. Il y a des gens qui s'occupent de la clientèle, il y a des gens qui s'occupent des signes, il y a des gens qui font du marketing. Et depuis plusieurs années, il y a des gens aussi qui font du digital dans l'assurance. Donc, j'ai eu un parcours très varié. Je suis entrepreneur au sens strict du terme depuis que j'ai pris la direction de Perceval en mai 2006. Mais avant, j'étais salarié et j'ai travaillé chez différentes compagnies d'assurance et courtiers d'assurance. Et voilà.

  • Speaker #0

    Ok, c'est cool parce que du coup, tu pourras aussi nous donner la vision des deux côtés parce qu'on aura justement des questions aussi sur quand on est salarié, quand on embauche des salariés, mais on aura le temps d'y revenir. Moi, il y a vraiment un truc qui m'a frappé quand j'ai visité pour la première fois ton site Internet, c'est que pour le coup, tu as vraiment un parti pris fort. Donc, toi, c'est vraiment, tu as créé une assurance sur le thème du Moyen-Âge et tout l'écosystème un peu chevaleresque. Pourquoi tu as fait ce choix-là ?

  • Speaker #2

    Merci pour cette question. C'est vrai qu'on a souvent des réactions dans ce genre-là. Le médiéval et le digital, ça arrive, mais ce n'est pas la même époque. Mais c'est vrai qu'en fait, pourquoi est-ce qu'on a choisi un thème médiéval pour la communication et le design du site de Perceval ? C'est parce qu'en fait, ça vient de la genèse de la création de Perceval. Perceval, on faisait dès notre origine beaucoup d'assurance protection juridique. Et en fait, l'assurance protection juridique, c'est de défendre les intérêts des assurés quand ils ont des litiges avec les autres. Il y a un petit côté la défense de la veuve et de l'orphelin. Et donc, ça nous ramenait un petit peu à ce thème médiéval. Perceval, le nom de l'entreprise est le nom d'un des personnages de la légende arthurienne. Et donc, du coup... On a choisi d'aller à fond dans le style médiéval. En fait, chez nous, on appelle ça le cool médiéval. C'est médiéval, mais il ne faut pas que ça soit austère. Il faut que ça soit plutôt fun. Et d'ailleurs, le site actuel de Perceval, on est en pleine refonte de design. Et donc, normalement, d'ici quelques semaines, je dirais fin juillet, il y aura une nouvelle version du site. C'est surtout une question d'habillage. Pour le coup, on a pris le temps de le faire parce qu'on a développé pas mal de choses avant. Et donc voilà, ça va un petit peu bouger dans les semaines qui viennent et vous pourrez découvrir bientôt sur goperceval.fr la nouvelle identité visuelle du site.

  • Speaker #0

    Voilà, tu nous as bien teasé, on a hâte de découvrir ça. Et pour le coup, c'est vrai qu'on s'en souvient, ça ne laisse pas indifférent. Je pense que tu nous donnes aussi peut-être un bon conseil déjà sur l'entrepreneuriat, de se dire ok, là tu as fait un choix, tu peux être clivant ou pas finalement, mais en tout cas c'est ton choix, tu l'assumes et en tout cas ça reste en tête. Donc c'est quand même assez intéressant et d'autant plus que toi tu t'adresses plutôt à des professionnels Et des fois, tu vois, on pourrait se dire peut-être que ce côté décalé peut remuter, mais en fait, quand c'est bien fait, j'ai l'impression que ce n'est pas du tout le cas. En tout cas, moi, ça ne m'a pas choqué, je trouve ça sympathique pour le coup.

  • Speaker #2

    Bravo,

  • Speaker #0

    bravo.

  • Speaker #2

    Merci, merci beaucoup. C'est vrai qu'on s'est posé ces questions. Est-ce qu'on ne va pas perdre, se discréditer, perdre un peu de sérieux en allant à fond ? Parce que je pense que quand on choisit un concept, il faut y aller à fond. Donc, on a fait ce choix. Maintenant, on compte sur le fait que les fonctionnalités qu'il y a derrière le site, la vulgarisation, on fait un gros travail sur notre site Internet, d'ailleurs dans toutes nos publications, même en dehors du site Internet, pour vulgariser l'assurance. Moi, il y a un truc dont j'ai souffert au début de ma carrière dans les assurances, c'était le jargon de l'assurance. Alors évidemment, je le comprends très bien parce que c'est ma formation et je l'ai expérimenté pendant très longtemps, mais j'ai très vite compris que... qu'on s'adresse à des particuliers ou à des entreprises. Il ne faut pas se réfugier derrière du jargon. Et il faut au contraire, comment est-ce qu'on dit, vulgariser les concepts d'assurance, le fonctionnement des assurances. Et donc, on pense que ce travail qu'on a fait sur notre site Internet et surtout après les fonctionnalités qu'on a développées, sont très sérieuses pour le coup et contrebalancent complètement. l'image un petit peu légère du design du site et ce ton un petit peu chevaleresque. Et pour finir sur le côté chevaleresque, pourquoi ça résonne bien aussi avec Perceval ? Parce que c'est vraiment quelque chose qu'on essaie de faire au quotidien avec nos clients, pour nos clients et même entre nous, dans notre équipe, c'est d'avoir ce côté chevaleresque. Des valeurs, de la bienveillance, du soutien, de l'accompagnement. Et je pense qu'on incarne vraiment ces valeurs aujourd'hui, à l'intérieur de Perceval et aussi à l'extérieur. Tout ça résonnait très bien, donc on s'est dit qu'on y va à fond. Pour le moment, ça a été plutôt très bien reçu.

  • Speaker #0

    Trop chouette. Tu me fais une belle transition pour la suite, parce qu'on va parler justement de vulgariser du jargon, une thématique qui n'est pas si évidente à comprendre. Je te propose de passer à la seconde partie. On rentre dans le vif du sujet. Petit jingle.

  • Speaker #2

    Yes.

  • Speaker #0

    Alors Guillaume, on arrive sur vraiment le concret de notre discussion.

  • Speaker #2

    Le cœur du sujet.

  • Speaker #0

    Pourquoi le cœur du sujet, la raison pour laquelle tout le monde est connecté, comprendre le monde de l'assurance et les assurances dans le contexte des entrepreneurs. Alors, je vais essayer de prendre les premières questions parce que je suis très bavard. Après, je laisserai un petit peu la place à Franck. Moi, la première question que j'aimerais te poser, c'est est-ce que tu peux nous définir simplement, t'es quoi une assurance ? À quoi ça sert concrètement ? Comment ça fonctionne un petit peu en back-office ?

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr. Le concept de base de l'assurance, il est très simple. Je le dis souvent, on en parle d'ailleurs dans les podcasts que Perceval produit avec nos invités. L'assurance est à émerger d'un besoin. C'est un peu comme les banques. Je sais que les banquiers et les assureurs n'ont pas forcément une très, très bonne réputation. Mais ce sont des métiers nécessaires pour développer des économies des différents pays, développer les sociétés. Et en fait, le besoin d'assurance a émergé de lui-même, comme celui des banques d'ailleurs. Et aujourd'hui, l'humanité, si je peux m'exprimer ainsi, n'en serait pas là. Il n'y avait pas eu ces deux métiers qui ont émergé encore une fois de façon naturelle. Et le concept de l'assurance, en fait, c'est un principe de protection par la mutualisation. C'est-à-dire qu'on va mettre tous en commun un tout petit peu de ressources. Bien souvent, ça va être une cotisation d'assurance dans le cadre de l'assurance. Et le fait de mettre à 1 000, 10 000, 100 000, 1 million de personnes un petit billet sur la table, on peut se dire le jour où j'aurai un pépin, le jour où l'un d'entre nous aura un pépin, parce qu'en général, tout le monde n'a pas de sinistre au même moment, ça permet en fait à cette cagnotte d'être redistribuée. à ceux qui en ont besoin au moment où ils en ont besoin. Donc voilà, c'est ça le principe de l'assurance, on mutualise ensemble des ressources. pour pouvoir, en fait, beaucoup mutualiser ensemble les ressources, pour pouvoir aider quelques-uns quand ils ont des gros pépins dans leur vie. Et un exemple très concret, très classique que je pourrais vous citer, c'est l'assurance santé, que ce soit l'assurance maladie dans le système français, ou que ce soit les mutuelles d'assurance complémentaires. On parle exactement de ça. Vous cotisez tous les mois une petite somme d'argent. Alors, les prix ont tendance à augmenter, mais ça c'est pour d'autres raisons. Mais ça reste quand même... acceptable et le jour où vous avez vraiment un gros pépin, une grosse maladie, là, vous avez des budgets qui peuvent être faramineux, qui sont débloqués pour votre santé. C'est en deux mots comment je peux vous l'expliquer.

  • Speaker #0

    Hyper clair. J'ai peut-être une dernière question avant de donner la parole à Franck. Tu vois, on a souvent une image un peu négative des assurances parce que tu vois, on va dire dans l'esprit... ce qui est un peu commun, on se dit souvent pour souscrire, c'est très facile, mais après, tu vois, quand on a un litige pour récupérer l'argent, il y a toujours une petite étoile, une petite astérisque, c'est un truc en Italie qu'on n'avait pas lu pendant le contrat, et on se dit mince, en fait, je ne suis pas couvert. Comment toi, en tant qu'expert du sujet et vraiment dans le domaine, à ton avis, à quoi il faut faire attention pour éviter ce genre de mauvaise surprise ?

  • Speaker #2

    C'est une question, effectivement, qui est au cœur du sujet pour le coup. Mon premier conseil ou ma première remarque, c'est de bien choisir son interlocuteur. Ça peut être un interlocuteur en ligne, ça peut être un assureur en ligne, mais il faut avoir confiance dans son interlocuteur. Et quand vous passez par un distributeur d'assurance, en fait il y a deux grandes familles pour distribuer de l'assurance en France, il y a les agents généraux d'assurance et il y a les courtiers d'assurance comme Perceval. Et en fait, au sein d'une de ces maisons, il faut trouver un interlocuteur en qui vous avez confiance. La deuxième étape très importante, c'est de bien être sûr que son risque a bien été compris. Et pour ne pas avoir de mauvaise surprise le jour où on a un sinistre, parce qu'encore une fois, l'assurance, elle est faite pour le jour où on aura un sinistre, il faut avoir bien exprimé son besoin, bien expliqué les caractéristiques de son risque, que ce soit assurer une voiture, assurer son local professionnel ou assurer sa responsabilité civile. décennale quand on est une entreprise du BTP. Si le travail a bien été fait en amont, qu'on a bien communiqué sur la nature de son risque et que la personne en face de nous, on lui fait suffisamment confiance pour qu'elle ait bien compris elle-même l'objet du risque, le contrat, la proposition qui va vous être faite sera complètement adapté à votre besoin et il n'y aura pas de mauvaise surprise le jour où il y a un cynisme. Et j'aimerais juste pour terminer rebondir sur ce que tu disais. il y a toujours une petite astérisque ou des petites lignes dans les contrats d'assurance. C'était très vrai, notamment au début de ma carrière. Là, on parle même de l'assurance des années 80-90, mais on peut vraiment dire qu'aujourd'hui, la plupart, si ce n'est toutes les compagnies d'assurance, ont fait beaucoup d'efforts justement pour vulgariser, pour rendre les choses beaucoup plus claires. Et aujourd'hui... Il y a des clauses, ce qu'on appelle dans un contrat d'assurance, parce qu'un contrat d'assurance peut prévoir différents cas de figure. Assurer votre maison, ça paraît simple sur le papier, ou assurer votre local professionnel, mais les événements qui peuvent survenir et qui vont engendrer un sinistre pour l'assurer peuvent être innombrables. Et donc, il faut bien anticiper tous ces cas de figure. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de textes, beaucoup de clauses dans les contrats d'assurance. Mais de plus en plus, ces clauses, déjà, ne sont pas spécialement limitatives pour obtenir des indemnisations des assurances, mais surtout, elles sont exprimées de plus en plus clairement. Donc ça, ce sont vraiment des vieilles pratiques qui sont vraiment abolies, je dirais, en 2024.

  • Speaker #0

    Ok, donc en gros, c'est vrai qu'il y a quand même un sujet autour de il faut lire le contrat et toutes les clauses, et pas juste cocher j'accepte les conditions de l'immigration Absolument. Et c'est vrai qu'il faut lire le contrat.

  • Speaker #2

    Alors, c'est long, quoi. C'est pour ça qu'avoir un bon interlocuteur, c'est important. Par exemple, je vais prendre l'exemple du courtier d'assurance. Sa mission première, ce n'est pas de vous trouver le meilleur contrat au meilleur prix pour votre risque. Sa mission première, c'est le conseil. C'est une notion qui est vraiment très essentielle dans notre métier. On pourrait même imaginer, d'ailleurs il y a certains courtiers qui le font, ils ne vous vendent pas de contrat, ils ne font que vous accompagner et vous donner des conseils pour vous expliquer comment fonctionne l'assurance, pour vous expliquer quels frais... le type de contrat le mieux adapté. Et justement, quand on a affaire à quelqu'un qui est prêt à vous écouter, à vous accompagner... C'est à lui, c'est à cette personne, où vous expliquez le livret des conditions générales d'assurance qui fait 50 pages et où il y a énormément de concepts à l'intérieur. D'ailleurs, c'est ce qu'on essaie de faire chez Perceval en digitalisant notre activité. On gagne du temps sur tout l'administratif parce que ça, c'est un problème aussi dans les assurances. On manipule beaucoup de documents. Il y a beaucoup d'administratifs. Ce n'est vraiment pas très sexy, tous ces aspects-là. En digitalisant nos métiers, d'ailleurs Perceval le fait, mais beaucoup d'autres le font, des compagnies, d'autres courtiers encore, on essaie de raboter au maximum tous les échanges administratifs, les échanges chronophages, pour se laisser du temps à l'échange, à la discussion, au dialogue, et justement à pouvoir répondre à nos clients sur des sujets qui les intéressent, et à pouvoir les aider à décoder ou à comprendre comment fonctionne tel ou tel contrat d'assurance. Donc voilà, c'est un des avantages de cette digitalisation, c'est qu'on a plus de temps. Au lieu de vous contacter clément ou franc en vous disant j'ai pas reçu ce document, renvoie-moi ça, ton email est dans mes spams en digitalisant bien l'exercice de l'assurance, c'est comme ça qu'on en parle chez Perceval, on digitalise l'exercice de l'assurance pour nos assurés et aussi pour nous en interne, ça nous permet de consacrer beaucoup, beaucoup plus de temps. à l'échange avec nos clients et les aider à décrypter encore une fois leur contrat et ou répondre à toutes leurs questions sans langue de bois.

  • Speaker #0

    Il y a un truc sur lequel j'aimerais rebondir sur ce que tu as dit, c'est que je trouve que tu vois dans l'état d'esprit d'entrepreneur, je trouve qu'il y a deux phases. Il y a une première phase où tu te dis, bon finalement je peux quand même tout faire moi-même parce que je comprends les choses et ça ne doit pas être si complexe. et je pense qu'on passe tous par là à un moment donné en se disant Ok, je ne vais pas dépenser d'argent parce que je prends les choses, etc. Et je trouve qu'il y a une deuxième phase, celle où tu comprends que cet argent que tu vas dépenser à un instant T, il va te faire gagner énormément de temps sur le long terme et finalement, c'est un investissement qu'il faut faire. Et tu vois, se pose souvent la question de Est-ce que je prends un expert ? Est-ce que je fais appel à un avocat ? un courtier en assurance, etc. Et je trouve qu'il faut vraiment remettre ça en exergue sur le fait que se faire accompagner à un moment donné, c'est aussi se faire un cadeau pour l'avenir parce qu'il y a potentiellement deux choses qui peuvent se passer. Un, on peut ne pas avoir compris, comme tu le disais, un certain nombre de choses. Et deux, on peut y passer énormément de temps sur quelque chose qui n'est pas notre métier. Donc, je trouve que c'est important de le rappeler parce que moi, j'ai aussi... connu ça et il y a vraiment ce changement un peu de paradigme qui est important je pense quand on est entrepreneur du coup ça me fait une bonne transition pour laisser la parole à Franck sur les sujets autour de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    J'en ai adressé un peu les bases de c'est quoi une assurance à quoi ça sert etc tu parlais de conseil et là on va vraiment rentrer dans cette partie conseil donc les assurances pour les entrepreneurs donc je vais te poser trois questions Donc tu peux prendre le temps de développer si tu veux. Donc première question, en tant qu'entrepreneur, on entend parler d'assurance. Et tu vois, tu parlais un peu de jargon, donc il y a des mots qui ressortent, responsabilité civile professionnelle, assurance des biens, assurance des salariés, des assurances spécifiques, comme sur une garantie décennale par exemple en fonction de son domaine. Donc est-ce que tu pourrais nous aider à y voir plus clair ? Et notamment ? Parmi ces assurances, quelles sont les assurances obligatoires ? Quelles sont les assurances optionnelles ? Et dans ces assurances optionnelles, quelles sont celles que tu recommanderais plus que d'autres ?

  • Speaker #2

    Ça fait beaucoup de choses à dire pour y répondre correctement. Déjà, un premier constat, j'aimerais rebondir sur ce que disait Clément juste avant. On ne sait pas trop quand s'assurer, est-ce qu'on doit s'assurer, à quel moment ? à vrai dire c'est vrai que je connais beaucoup d'entrepreneurs qui démarrent leur activité sans prendre d'assurance, sans prendre aucune assurance après je vais rentrer dans les différents types d'assurance pour te répondre Franck mais on va dire que c'est pas une bonne pratique parce que bien souvent en fait on n'est pas tout de suite obligé de prendre une assurance, donc je reviendrai sur la notion des assurances obligatoires également mais il faut A priori, quand on se lance dans une activité, on commence à être en contact de clients, à prendre des responsabilités. Il faut penser à l'assurance très rapidement. Pour la question des assurances obligatoires, en fait, en France, il y a très peu... d'assurance vraiment obligatoire. Quand je dis obligatoire, c'est-à-dire où c'est inscrit dans le Code du Travail ou dans la législation, dans les lois, vous devez prendre une assurance. Les deux seules assurances obligatoires vraiment en France, ce sont la responsabilité civile de circulation automobile, c'est-à-dire que quand vous conduisez un véhicule, même que vous possédez un véhicule, la loi vous oblige à souscrire au moins à la garantie responsabilité civile de circulation. Quand vous prenez votre véhicule, et si vous causez le moindre dommage corporel et ou matériel à qui que ce soit d'extérieur à vous, vous devez être assuré pour ça. Ça, c'est la première assurance obligatoire. La deuxième, c'est l'assurance décennale, l'assurance construction. Et en fait, ce sont les deux seules assurances vraiment obligatoires gravées dans le marbre en France. Il y a un 2,5 ou un troisième point, si vous voulez, c'est qu'il y a quand même un ensemble de ce qu'on appelle les professions réservées en France. Par exemple, les courtiers d'assurance, les avocats, les huissiers, les notaires, ce genre de profession ont une obligation par branche, par leur branche d'activité, d'avoir des assurances. Maintenant, un auto-entrepreneur qui lance une activité commerciale ou sur Internet et ou en physique, A priori, la loi ne l'oblige pas à souscrire une assurance. Cela dit, le besoin d'assurance, je pense qu'il est là dès le moment où on commence à rentrer en contact avec des clients. Et il peut être satisfait, ce besoin d'assurance, de différentes manières. Donc là, je vais en venir aux différents types d'assurance. La première assurance que je recommanderais de prendre à tout entrepreneur, c'est une responsabilité civile professionnelle. Et c'est presque, quand je disais que quand on démarre son activité, on attend d'avoir des clients, de faire du chiffre d'affaires avant de se poser la question des assurances. C'est celle-là que je recommanderais de prendre au tout début de l'activité. Tout en sachant qu'en plus, une assurance responsabilité civile professionnelle, à part dans quelques cas particuliers, je pense notamment à l'assurance construction, ça coûte assez cher. Dans la plupart des activités, ça ne coûte vraiment pas très cher. Je pense que ça démarre pour les... Des chiffres d'affaires inférieurs à 100 000 euros annuels, les cotisations démarrent entre 300 et 400 euros à l'année. C'est une vraie dépense, certes, mais ce n'est pas des coûts faramineux. Au moins, quand vous avez cette assurance, vous savez que tous les dommages que vous allez causer à des tiers, que ce soit pendant que vous exercez votre métier, que ce soit quand vous réalisez les missions pour lesquelles vous facturez vos clients, les conséquences qui peuvent nuire... à vos clients et où, pour qui vous travaillez ou alors chez qui, tout simplement vous êtes en déplacement, vous pouvez faire tomber quelque chose chez un client, casser sa télé ou son écran, son rétro-projecteur, vous pouvez le bousculer dans les escaliers, il tourne dans les escaliers et c'est très compliqué niveau santé. Tout ça va être ouvert par votre responsabilité civile professionnelle. Et bien entendu, si vous exécutez mal votre mission, votre prestation vers vos clients et que vos clients subissent un préjudice, et vous réclame des dommages à intérêt, c'est votre contrat d'assurance qui prendra le relais. Et en plus, les plafonds de garantie, ce qu'on appelle les plafonds de garantie en assurance, c'est-à-dire les montants maximum d'argent que la compagnie d'assurance qui vous assure va débloquer, sont très élevés en responsabilité civile professionnelle. Donc franchement, vous êtes couvert à 99,99% contre tous les dégâts que vous pouvez causer à autrui. Oui Clément, tu voulais dire quelque chose ?

  • Speaker #0

    Merci de me tendre la perche Guillaume en fait je me demandais si tu avais un exemple pour qu'on mesure bien est-ce que tu as eu déjà des cas où des gens n'étaient pas assurés et alors c'est pas pour faire peur mais si tu veux on arrive quand même à mieux comprendre si tu as des petits exemples de quelqu'un qui n'est pas assuré, lui est arrivé un pépin et qu'est-ce qui s'est passé ensuite tu as ce genre d'exemple là ou pas ?

  • Speaker #2

    Oui j'en ai malheureusement parce que c'est pas marrant mais j'en ai plusieurs je vais pas parler d'un exemple en particulier mais Et c'est pour rebondir aussi sur ce que tu disais Clément, en général on ne pense pas à l'assurance au début, et notamment dans l'entrepreneuriat quand on démarre, et c'est quand on a eu un pépin qu'on se dit Ah tiens, si j'avais eu une assurance, ça ne se serait pas passé de la même manière Et donc les exemples que j'ai en tête de cas qui se sont mal passés pour les gens qui auraient dû être assurés, c'est qu'ils ont eu tout simplement des sinistres. Quelqu'un qui va prendre son local professionnel, qui signe son bail. Au moment où il signe son bail avec son bailleur pour occuper son local professionnel, il est responsable, en tant qu'occupant, en tant que locataire, de ce local. Je signe un bail, je paye mon premier mois de loyer, trois semaines après, j'ai un départ de feu dans mon local professionnel. Si je ne suis pas assuré, je suis responsable, ma société est responsable directement de tous les dégâts que ça peut causer, donc à mon propre matériel, éventuellement aux commerces alentours, aux appartements qui sont au-dessus, si on est dans un commerce qui est en immeuble, en rez-de-chaussée par exemple. Ça, c'est des cas que moi j'ai vécu, et là, les gens viennent vous voir en vous disant j'ai besoin d'une assurance Et les pires des cas, ce sont souvent des cas relatifs également à l'assurance santé. Ça me permet de faire un pont pour continuer à répondre à Franck sur les types d'assurance qui sont importantes, notamment quand on est un entrepreneur individuel. C'est ce qu'on va appeler l'assurance prévoyance. Quand vous êtes salarié, vous avez la sécurité sociale qui marche à plein régime pour vous quand vous avez un pépin, quand j'ai maladie. congés maternités, un accident qui vous empêche de travailler pendant plusieurs mois, voire qui vous empêche de travailler pour le restant de vos jours, l'assurance santé française et la sécurité sociale française vont quand même vous couvrir énormément. Maintenant, quand vous êtes un pur indépendant, notamment pour ceux qui sont des travailleurs non salariés, le statut de travailleur non salarié, demain votre activité s'arrête parce que vous avez eu justement un accident de la vie, vous êtes tombé de votre toit. vous avez fait un AVC, vous avez eu un grave accident de voiture, vous ne pouvez plus travailler, vous ne pouvez plus produire les revenus qui vous font vivre. Il existe des solutions d'assurance pour ça, ça s'appelle l'assurance prévoyance. Vous allez cotiser tous les mois une petite somme, qui va vous garantir un capital en cas de décès, un capital en cas d'invalidité, et très souvent, ce sont des options qui sont proposées d'office, qui va vous proposer une rente. pendant plusieurs années pour compenser la perte de revenus que vous ne pouvez plus générer suite à votre accident. Donc ça, voilà l'assurance prévoyance pour les indépendants. C'est pareil, il y a des jeunes entrepreneurs, il y a de plus en plus de personnes qui entreprennent. Et je trouve ça génial. C'est vraiment une très belle évolution, je pense, de la société et du monde du travail. Les gens se lancent et grâce à des initiatives comme la vôtre, avec les entrepreneurs d'outre-mer. Vous incitez les gens à se lancer et il faut le faire. Maintenant, ce public qui est souvent jeune, il se dit moi je suis en pleine forme, je n'ai pas de problème, je suis en pleine santé Eh bien, il y a des gens qui peuvent se retrouver complètement coupés dans leur activité, en plein élan, en plein essor par un accident de la vie, un accident automobile ou ce que vous voulez. Donc, une assurance prévoyance, il ne faut pas attendre d'avoir 45 ans pour la prendre. Vous pouvez la prendre dès le départ. Le souci avec toutes ces assurances, c'est que si on commence à cumuler et qu'on veut vraiment se garantir sur tout, on peut vite additionner les montants à la fin du mois et ça va être une grosse charge pour l'entreprise ou une grosse dépense tout court. Donc, il faut sélectionner. Et pour finir de te répondre, Franck, j'ai parlé de l'assurance responsabilité civile professionnelle. En tant qu'entreprise, même individuelle, il faut en avoir une le plus tôt possible. La prévoyance. Je la recommande également, une assurance prévoyance. Après, quand vous occupez un local professionnel, que vous en soyez propriétaire ou locataire, bien souvent, même si la loi ne vous oblige pas à prendre une assurance multirisques professionnelle, vous allez être un peu forcé de la prendre. Je m'explique. Vous signez un bail avec un propriétaire, il va vous dire dans votre bail que vous oblige à souscrire une assurance multirisques professionnelle en tant que locataire. Je reprends l'exemple de mon départ de feu tout à l'heure dans un local professionnel. Même par inadvertance, un feu démarre dans votre local et brûle tout. Vous allez brûler. L'incendie, c'est le pire sinistre en assurance. C'est l'un des pires sinistres. Il y a ça, il y a par exemple tout ce qui est tempête, ouragan, cyclone, les catastrophes naturelles. Ce type de sinistre, ce sont des sinistres qui peuvent entraîner une perte totale. La perte totale, ça veut dire que tout est bousillé, tout est cramé, tout disparaît. Il faut tout reconstruire. L'incendie, c'est l'exemple le pire. On a eu en plus à La Réunion ces dernières années, notamment dans des logements, plusieurs incendies, il y a eu des drames, il y a eu des morts, des blessés, des gens qu'on a dû reloger. Et quand un immeuble a brûlé pendant plusieurs heures, la plupart du temps, on ne peut pas réhabiliter cet immeuble. Il faut évacuer tout le monde. raser l'immeuble, le reconstruire. Et ça, une perte totale. Donc, quand votre...

  • Speaker #0

    propriétaire bailleur vous loue un local professionnel, il va vous dire je veux que vous ayez une assurance en tant que locataire qui vous couvre contre le risque incendie, le risque dégâts des eaux, etc. Donc par la force des choses, l'assurance MRP, comme on dit dans le jargon, pour le coup je me permets quelques acronymes, on utilise beaucoup d'acronymes dans l'assurance, une assurance MRP bien souvent, de fait, elle va être obligatoire. Une assurance, donc après je vous passe, donc l'assurance voiture, vous avez un véhicule, là je vous l'ai dit, c'est l'une des assurances obligatoires, on est obligé d'en avoir une. Il n'y a pas le choix, c'est absolument obligatoire. D'ailleurs, je fais juste une petite parenthèse, à La Réunion, je crois qu'on a, je parle des véhicules légers en circulation, je crois qu'on est aux alentours de 400 000 véhicules qui circulent, qui sont en circulation, des véhicules légers, donc je ne parle même pas des poids lourds, des bus, etc. les voitures du quotidien, 400 000 véhicules. On a une stat dans le métier, on sait qu'à peu près à La Réunion, 25% des véhicules ne sont toujours pas assurés. Il y a 100 000 véhicules à La Réunion qui roulent sans assurance. On sait très bien pourquoi les gens ne s'assurent pas, c'est parce que les gens ne veulent pas ou n'ont pas les moyens de payer l'assurance ou ne veulent pas la payer. Donc je ne reviens pas sur les raisons qui font que les gens ne sont pas assurés. Ils peuvent être plus ou moins légitimes. Mais c'est de l'assurance obligatoire. Donc, voyez un peu le gap qu'il peut y avoir sur ce genre de sujet. Donc, l'assurance automobile, si vous avez un véhicule, notamment un véhicule professionnel, il est de bon ton de s'assurer. Et peut-être un contrat sur lequel je vous emmènerai, c'est l'assurance protection juridique. Alors là, on parlait d'assurance pas très chère comme l'assurance RC Pro. Au départ, je vous disais finalement, ce ne sont pas des coûts faramineux. Mais une assurance protection juridique, chez Perceval, si vous faites moins de 150 000 euros de chiffre d'affaires, ça démarre à 204 euros TTC à l'année. Alors, ce n'est pas un instant promo, c'est juste pour vous donner un vrai prix, un vrai tarif. Quelqu'un qui souscrit sur notre site une PJ tout de suite qui fait moins de 150 000 euros de chiffre d'affaires, ça démarre à 204 euros. 204 euros par an, c'est 17 euros par mois, c'est le prix d'un abonnement Netflix. Tout le monde peut se le payer, je pense, ou la plupart des entrepreneurs peuvent se le payer, se la payer, une assurance protection juridique. Comme je vous le disais, c'est un peu dans l'ADN de Perceval, parce que dès ses débuts, dès nos débuts chez Perceval, on a fait l'assurance protection juridique. Alors concrètement, pour une entreprise, c'est quoi une assurance protection juridique ? Ça veut dire qu'en fait, dès que vous allez avoir un litige, et là pour le coup, ça marche même avec ses propres salariés, donc si vous avez un litige avec vos salariés, un litige avec votre garagiste, un litige avec un client, un litige avec un fournisseur, un litige avec l'administration fiscale. Dès que vous allez avoir des litiges, vous allez avoir, je vais le faire très vite, mais trois niveaux de garantie, trois options, trois façons de faire jouer votre contrat d'assurance PJ. La première, c'est que vous avez accès à des juristes qui sont spécialisés dans différents domaines du droit. Déjà, vous pouvez les consulter, vous pouvez les appeler. Ça peut se faire par écrit, ça peut se faire par téléphone. C'est les contacts. Vous leur posez une question, vous leur demandez une précision. Ce ne sont pas des avocats, mais ce sont des gens qui connaissent le droit très très bien. Donc, ils vont pouvoir vous aiguiller. Quel texte de loi est relatif à ce cas de figure que je rencontre dans la vie de mon entreprise ? J'ai reçu ce courrier, est-ce que ça représente un risque pour moi selon vous, vu la tournure du courrier, etc. ? C'est vraiment de la consultation juridique. Vous pouvez appeler deux fois par semaine un conseiller. protection juridique quand vous avez cette assurance qui va vous répondre. Le deuxième niveau, c'est que quand vous avez vraiment un litige qui commence à poindre le bout de son nez, vous pouvez faire appel à des juristes toujours, mais qui vont vous assister. C'est-à-dire qu'ils vont se mettre à votre place et commencer à échanger avec la personne avec qui vous avez un litige. Vous avez un litige avec un client, vous n'avez pas réussi à le résoudre en vous discutant, un juriste va commencer à écrire pour vous, envoyer des courriers. va répondre au courrier de votre client qui vous menace par exemple parce que vous avez fait des bêtises. Tout ce petit là est un accompagnement qui pour le coup est vraiment juridique et qui va vous permettre de ne pas faire de bêtises et surtout de vous libérer de la charge mentale que c'est. Quand on est entrepreneur, on a suffisamment de soucis à régler. T'en parlais Clément tout à l'heure. Ça va vous libérer d'une grosse, grosse charge mentale. Donc c'est ce qu'on appelle l'assistance amiable. Et le troisième niveau de garantie en assurance PJ, c'est quand il y a vraiment le gros pépin, il y a un procès, vous ne pouvez pas échapper, que ce soit en attaque ou en défense, vous ne pouvez pas échapper à un procès. il y a des lignes de garantie, des budgets qui sont prévus par votre contrat d'assurance pour prendre en charge les coûts de justice. Donc vous choisissez votre avocat, l'assurance PGI n'impose pas le choix de l'avocat, c'est l'assurer le client qui choisit son avocat, il choisit son avocat et les frais de l'avocat sont pris en charge, les frais de procédure, il y a besoin de faire appel à un huissier de justice, les frais de cet huissier de justice vont être pris en charge, il y a besoin de faire une expertise judiciaire, tout ça, ça coûte de l'argent et ça va être pris en charge. La seule chose pour être tout à fait complète, qu'une assurance protection juridique ne va pas couvrir, c'est que vous faites appel à elle et vous partez en tribunal à un procès et que vous perdez le procès et que vous êtes condamné à payer une somme X, ce n'est pas l'assurance protection juridique qui va couvrir cette somme. Ça va être, par exemple, pour boucler la boucle, votre contrat RC professionnel. Voilà. Et donc très souvent... Ce sont deux contrats qui fonctionnent ensemble, en tout cas que je recommande de prendre ensemble. Donc pour être... Je sais, je parle beaucoup, je vous l'avais dit. Vas-y,

  • Speaker #1

    c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Mais voilà, je conseillerais avant tout une RC Pro et une assurance protection juridique. Et d'ailleurs, on a écrit un article sur le blog de Perceval où on parle justement des différences et de la complémentarité entre ces deux produits d'assurance. C'est un article qui est très simple, très court. Si les gens veulent aller le voir, c'est sur le site de Personnel.

  • Speaker #1

    Tu vois, on a commencé, je t'avais dit que j'avais trois questions un peu pour faire le tour des assurances pour les entrepreneurs. Et finalement, tu as répondu à chacune des questions qui étaient prévues. Donc, merci beaucoup pour toutes ces informations. On en revient vraiment, je trouve, à cette notion de conseil. Je pense que là, les bases sont vraiment posées. Et je sais qu'au niveau du public... On a reçu quelques questions, donc on va prendre le temps aussi de les regarder. Donc, jingle. Alors, on a Anthony à la régie qui a récolté les questions des auditeurs et qui va nous les partager. Alors, où trouver la liste des assurances obligatoires recommandées suivant le type d'entreprise ?

  • Speaker #0

    C'est une très bonne question. Merci Thomas Carrère. de poser cette question. Bien souvent, alors il n'existe pas ou très peu de ressources, en tout cas qui compilent vraiment votre besoin d'assurance. Vous mettez votre code APE, par exemple, dans un moteur de recherche ou sur un site internet et ça va vous dire, pour vous, il vous faut telle et telle et telle assurance. Ça n'existe pas vraiment pour plusieurs raisons. Le fait que, notamment, chaque entreprise est différente. même si vous faites la même activité. Je suis fleuriste à Saint-Denis-de-la-Réunion, je suis fleuriste à Paris, mais j'ai un hall où j'ai 2000 m², ce n'est pas le même risque, ce n'est pas la même approche. Donc il est très difficile en vrai de trouver une ressource qui vous dise, voici ma boîte, quelles sont toutes les assurances qui me sont soit obligatoires, soit recommandées. Après la question des assurances... obligatoires, on l'a traité en première partie d'émission, je vous ai expliqué quelles étaient les assurances obligatoires, vraiment obligatoires. Après, sur la partie des assurances recommandées, c'est là que la partie conseil et échange avec un professionnel de l'assurance va vraiment aider. Il faut discuter, il faut échanger, il faut se faire accompagner, mais normalement vous pouvez, c'est pareil, vous pouvez très bien... demain quelqu'un appelle Perceval en disant Bonjour, j'ai telle activité, qu'est-ce qu'il me faut comme type d'assurance ? On va évidemment prendre le temps de lui répondre. Et on va se mouiller parce qu'on donne un conseil là. Et on va peut-être même lui écrire parce qu'il va dire Est-ce que vous pouvez me résumer notre entretien dans un email ? On va lâcher un email à ce prospect, on va dire. Ça ne veut pas dire que demain il va souscrire un contrat d'assurance avec nous. Mais au moins, on aura délivré ce conseil et on se sera engagé. Mais parce que les situations sont vraiment toutes différentes, il est très difficile d'avoir un endroit où, en expliquant une fois son activité, on va avoir toute une liste qui tombe toute cuite des besoins d'assurance recommandés. Mais il existe quelques sites, alors je n'en ai pas en tête là, mais il existe quelques sites qui peuvent vous recommander des choses, mais très souvent sur ces sites-là, ça va être des sites qui vont fonctionner par corporation. Par exemple, vous êtes photographe, vous allez sur un site spécialisé de photos, vous allez pouvoir avoir peut-être... des conseils, quelque chose ou un petit module qui a été préparé pour vous dire attention dans le domaine de la photographie, voilà nos recommandations en assurance. Ça peut arriver, je prends un exemple comme ça, mais c'est vraiment pas... Ce n'est vraiment pas classique. Il faut du cas par cas.

  • Speaker #1

    En parlant de cas par cas, on a reçu une question assez précise à propos de cybersécurité. Le risque cyber, on n'arrête pas d'en parler en ce moment. Qu'est-ce qu'il y a de particulier autour de ça ?

  • Speaker #0

    Absolument. Juste avant qu'on passe sur la séquence des questions, je vais repenser au produit d'assurance dont je vous parlais pour une entreprise. Et cette question arrive à Point Nommé, merci beaucoup. Oui, l'assurance cyber, c'est quelque chose de nouveau. En fait, elle existe depuis plusieurs années, mais c'est depuis très récemment qu'on prend conscience que les entreprises prennent conscience de ce risque. Donc c'est encore un risque qui vient s'ajouter à une vie d'entreprise. Et l'assurance cyber, alors fortement, en tout cas, je la recommande fortement. C'est pareil, ce n'est pas une assurance qui coûte extrêmement cher. Très souvent, d'ailleurs, le coût, je fais une petite parenthèse encore une fois, le coût d'une assurance, il est proportionné à la taille de l'entreprise. Évidemment, si vous faites 30 000 euros de chiffre d'affaires, on ne va pas vous dire que votre assurance va vous coûter 15 000 euros. Ça n'arrive jamais. Ou alors, c'est que quelqu'un s'est planté quelque part et en général, c'est le professionnel d'assurance qui s'est planté. Mais l'assurance cyber, c'est une assurance. Je vais vous expliquer en deux mots ce que peut couvrir un contrat d'assurance cyber. Déjà, la... La plupart, alors, ils sont peu nombreux en France. Pour ne pas avoir de conflits d'intérêts, je vais en citer deux. Il y a l'assureur qui s'appelle Stoic. C'est une AssureTech, comme on dit. C'est une société qui fait de la tech et de l'assurance. Stoic, c'est une voie d'assurance. qui se définissent eux-mêmes comme des experts en cybersécurité avant tout. Donc ce sont des gens, quand vous allez vous adresser à eux et que vous voulez souscrire leur solution d'assurance, déjà ils vont vous offrir une consultation gratuite de 45 minutes à une heure pour faire le point avec vous sur votre système informatique, les risques que vous courez vraiment. Parce qu'encore une fois, chaque situation est différente. Est-ce que j'utilise tel ou tel service cloud ? Est-ce que j'ai mes propres serveurs en interne chez moi ? quel logiciel j'utilise, quelles données je manipule. Il y a beaucoup de notions autour de la manipulation des données, du RGPD, des responsabilités qu'on a quand on manipule les données. Nous, dans les assurances, évidemment, on manipule beaucoup de données personnelles. Donc, c'est un sujet aussi qui, à titre juste pour nous, Perceval est assuré pour le risque cyber, par exemple, parce que ça fait partie des choses, si on est sérieux, qu'on se doit de prévoir. Et donc, ces experts vont, en quelques... minutes allées à l'essentiel pour vous aider déjà à cibler les risques. Très souvent dans ces offres vous avez également des outils qui sont passifs. Par exemple vous allez rentrer votre nom de domaine sur une plateforme chez Stoic, ça s'appelle Stoic Protect, une plateforme où vous rentrez votre nom de domaine, vous rentrez quelques éléments, c'est fait en cinq minutes et eux en fait ils vont scanner votre réseau ou votre domaine de façon passive et vous alerter s'il y a le moindre risque. Donc Ça, c'est tout l'aspect prévention, parce qu'encore une fois, dans l'assurance, qui dit assurance, on parle souvent de prévention. Il est mieux pour tout le monde de prévenir le risque, de faire en sorte qu'un sinistre n'arrive pas, que de l'indemniser. Et donc l'assurance cyber, il va vraiment y avoir un volet prévention, anticipation de vos risques, pour vous aider à adopter de bonnes pratiques, par exemple. Et bien évidemment, une fois que tout ça est mis en place, si vous subissez une attaque informatique, qu'on vous vole vos données, que vous subissez un ransomware, c'est-à-dire qu'on vous crypte toutes vos données et qu'on vous demande de payer une rançon, vous avez accès tout de suite chez Stoic. Je parlerai de l'autre acteur après, mais Perceval, on a un partenariat avec Stoic, donc forcément, je connais bien leur offre et surtout, ce sont les numéros 1 et des gens qui ne font que ça. Vous avez accès à des experts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Vous leur passez un coup de fil, dans les 4 heures, ils vous répondent et ils s'occupent de vous. Vous avez un interlocuteur dédié qui... essaie de sauver les meubles, déjà de comprendre la situation, de sauver les meubles, voir qu'est-ce qui se passe, quelle est l'étendue des dégâts. Et à partir de là, il va vous accompagner pour remettre le plus tôt possible votre système ou vos systèmes informatiques en état de marche. Et bien entendu, il y a toute une partie, comme toujours dans l'assurance, indemnisation. Si vous avez subi des pertes d'exploitation, c'est-à-dire que votre cyberattaque que vous avez subie vous a empêché d'exercer votre activité, vous a fait perdre du chiffre d'affaires, L'assureur peut compenser cette perte de chiffre d'affaires, l'assureur peut prendre en charge des rançons. Alors, ce n'est pas une bonne pratique de payer la rançon, mais des fois, c'est la meilleure chose à faire. Chez Stoic, par exemple, ça va jusqu'à 50 000 euros. L'assureur va prendre en charge votre rançon. Il faut savoir aussi que quand on se fait hacker en tant qu'entreprise et qu'on manipule les données clients, vous pouvez prendre des amendes de la CNIL, par exemple. Parce que la CNIL en France, si vous subissez une cyberattaque en tant qu'entrepreneur, et ce n'est pas la peine d'être une boîte du CAC 40 pour être concerné, même une petite entreprise, vous devez signaler à la CNIL que... vous avez eu une intrusion dans votre système et potentiellement un vol de données. Vous devez informer vos clients, ceux qui sont touchés. On revient un peu sur l'exemple de l'accompagnement qu'on peut avoir en protection juridique, mais là, en parlant d'un sinistre sur le cyber-risque. Vous êtes accompagné par des experts qui vont vous dire, étape 1, il faut faire ça, étape 2, il faut faire ça. Et si vous avez des choses, un engagement financier derrière cette attaque, dans 99% des cas, C'est l'assureur cyber qui va vous prendre en charge ces coûts. Je disais, des pertes d'exploitation, paiement de rançon, paiement d'amende à la CNIL, budget pour communiquer avec vos clients, pour les informer, budget pour remettre en état votre infrastructure informatique, etc. Donc l'assurance cyber, c'est vrai qu'on n'arrête pas d'en parler en ce moment. Et c'est pareil, je recommande à chacun de se poser la question. au moins de se poser la question. Et il y a des solutions qui existent un peu partout. Le deuxième s'appelle Data.

  • Speaker #1

    C'est un sujet qui passionne l'auditoire parce qu'on a beaucoup de questions qui arrivent là. Ce qu'on te propose, c'est... On va faire passer quelques questions. Et en fait, c'est de donner quelques grands éléments de réponse. Et on rappelle à nos auditeurs que pour plus de... plus de conseils personnalisés qui pourront prendre contact avec toi. Donc Anthony, si on peut passer à une des questions suivantes. Alors, la mutuelle d'entreprise, je pense, c'est peut-être quelle est la différence entre une assurance, une mutuelle, à quoi ça sert dans les grandes lignes ?

  • Speaker #0

    La mutuelle d'entreprise, en fait, c'est la même mutuelle, votre assurance santé, ce qu'on appelle une complémentaire santé. C'est la couche qui vient en plus de l'assurance dont tout le monde bénéficie en France, qui est la sécurité sociale. parce que c'est une assurance finalement, d'ailleurs on appelle ça l'assurance maladie. Donc les mutuelles de santé, ce sont des complémentaires. Petite parenthèse, de plus en plus, il y a un désengagement de l'État sur le remboursement des frais de santé en France, c'est-à-dire que la Sécurité sociale rembourse de moins en moins de choses, les tickets modérateurs augmentent, on vous retient un euro par consultation par-ci, on ne rembourse plus de tel médicament, bref. Donc ce sont les mutuelles qui viennent prendre ce complément. Et une mutuelle d'entreprise, c'est exactement la même chose que... qu'une mutuelle à titre particulier, sauf que cette mutuelle entreprise, elle est rendue obligatoire en France depuis 2016. Et donc, aujourd'hui, chaque entreprise, et encore une fois, peu importe sa taille, doit à l'obligation de proposer à ses salariés une mutuelle entreprise. Alors, c'est vrai, on pourrait me dire que j'ai parlé des assurances obligatoires, elles arrivent par un autre biais, celles-là, mais effectivement, aujourd'hui, vous êtes une entreprise, vous embauchez des... des collaborateurs, vous avez l'obligation de leur proposer une mutuelle entreprise. C'est vrai que dans le cadre des... Je ne l'ai pas mis en paquet des assurances obligatoires parce que dans le cadre des entreprises individuelles, des solopreneurs, en général, on est seul et on se débrouille tout seul sur cette thématique-là. Et donc, la mutuelle entreprise, oui, très, très bien. Et puis, en plus, bien souvent, ça permet, en fait... Alors, pour expliquer encore un tout petit mot, je vais essayer d'être rapide. La mutuelle entreprise, en plus, elle est prise en charge par l'employeur au moins 50% circa. Le coût de votre mutuelle va être pris en charge par votre employeur au moins à 50%, ça peut être 70%, ça peut même être 100% dans certaines entreprises. Ce qui veut dire concrètement que les salariés de ces entreprises vont pouvoir souvent bénéficier de meilleures protections de santé à des prix moindres. C'est pour ça que la mutuelle d'entreprise a été imposée à toutes les entreprises, c'est tout simplement pour mieux protéger le public, les salariés.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très clair.

  • Speaker #2

    Du coup, je vais reprendre la main pour la suite des questions, parce que je sais que ma voix vous avait manqué. Anthony, est-ce que tu peux nous afficher ? Alors, il nous reste quand même pas mal de questions. On va essayer vraiment d'être au concis, Guillaume, si tu le veux bien. Est-ce que les courtiers d'assurance peuvent aussi analyser les assurances déjà prises et optimiser pour éviter les doublons, par exemple ?

  • Speaker #0

    Alors, absolument. Très bonne question. Et encore une fois, quand on est courtier en assurance, notamment, c'est le premier rôle. C'est l'analyse du risque, l'analyse de la situation assurancielle de la personne qui se présente à ce courtier. Et donc, oui, parce que ça arrive, ça arrive très fréquemment qu'on ait des assurances en doublon. Parce qu'on est assuré pour tel type de risque et on a oublié qu'on l'était, parce que c'est dans un package avec sa banque, par exemple. Vous payez tous les trimestres des frais bancaires qui incluent un package et qui vous avez... deux trois petites assurances dedans on pourrait parler de l'assurance voyage sur les cartes bleues qu'on soit particulier ou professionnel vous êtes porteur d'une carte bleue il ya neuf chances sur dix pour que vous ayez une assurance voyage qui soit incluse à l'intérieur et quand vous allez prendre votre billet d'avion chez un voyagiste vous pouvez tenter de souscrire Une assurance voyage séparé mais en fait là ça va faire doublon il ya plein de filets je vais pas rentrer dans les détails mais oui il ya plein d'occasion de se retrouver avec des assurances en doublon et, oui, le rôle d'un courtier en assurance est d'analyser votre situation. Par contre, il faut s'ouvrir. Quand on vient en parler à un courtier, il faut lui ramener les documents, lui ramener les contrats et tout simplement se laisser faire. Et si le professionnel sait de quoi il parle, ce dont je ne doute pas, le professionnel de l'assurance, il va vous conseiller, il va vous permettre d'analyser et de corriger ce qui doit l'être et ou de compléter. ou en tout cas de vous proposer des solutions pour les choses où il y a des trous dans la raquette au niveau assurance. Et juste une toute petite chose que j'ajoute, ça me fait penser au fait que quand on est notamment en assurance professionnelle et un assureur sérieux, dans l'idée, courtier ou agent général d'assurance, on appelle son client au moins une fois par an pour lui dire comment ça va, bonjour, est-ce qu'il y a des choses qui ont changé dans ton activité, est-ce qu'on peut faire un point, il faut faire des points réguliers. Et donc si ce n'est pas le client qui fait la démarche, d'aller voir son courtier actuel, c'est au courtier de s'adresser à son client en lui disant, on se pose, et ça peut ne prendre que cinq minutes. Mais ça, ça fait partie aussi du conseil et du rôle d'un courtier en assurance.

  • Speaker #2

    Ok, très cool. On va prendre une dernière question. Il y a François, si tu... Yes. Comment aborder avec un assureur des sujets liés à des innovations et qui, par conséquent, n'ont pas encore de package pour prévoir ou inquiéter l'assureur ? C'est vrai que le sujet, tu vois, quand on l'entreprend, entrepreneurs, il y a un sujet autour de l'innovation. Est-ce que tu peux nous dire quelques mots là-dessus ? Toi, qu'est-ce que tu conseillerais François qui intervient dans un contexte vraiment autour de l'innovation ? Je pense que ça sera très intéressant.

  • Speaker #0

    C'est une super question. C'est vraiment une super question parce que c'est une vraie problématique. Les assureurs, ils aiment maîtriser les risques, ils aiment assurer ce qu'ils connaissent. Donc, vous êtes un boulanger, les assureurs ont l'habitude d'assurer des boulangeries. Donc, pas de problème. Il y a souvent un produit packagé spécifique pour ça. Il va tout intégrer. Ça va être une multiriste professionnelle dans laquelle vous aurez également votre RC professionnel. Et pourquoi pas une protection juridique. Mais sur des métiers innovants, voire des métiers émergents, les assureurs, notamment les assureurs additionnels, les majors, les gros assureurs qui ont l'habitude, je pense que c'était quelques-uns, Allianz, Groupama, Prudence Créole, AXA. Ces gens-là, ils maîtrisent les risques classiques. Donc, ils savent très bien faire tout ce qui est classique, tout ce dont ils ont l'habitude d'assurer. Maintenant, dès qu'on est sur des risques innovants, c'est beaucoup plus compliqué de trouver des assureurs. Et là encore, c'est pareil, on peut en dire plein de choses, mais les assureurs ont peur, tout simplement. Ils n'arrivent pas à évaluer le risque. J'en reviens à ce que je disais en tout début d'entretien. Il y a un métier au sein de l'assurance qui s'appelle, ce sont les actuaires. Les actuaires, ce sont des personnes qui ont des statistiques. de la mathématique et qui calcule le coût théorique de votre assurance avant marge de l'assureur, avant tout ce que vous voulez, avant taxe, ils se disent pour assurer ce risque-là, je peux prendre juste un exemple, je suis le premier, imaginons que je sois le premier à fabriquer des trottinettes et à les mettre en libre-service à Paris, à Saint-Denis de la Réunion, sur les modèles qu'on connaît tous. Je vais aller voir un assureur en disant les trottinettes électriques, ça n'existe pas. Et moi, je vais les mettre à disposition en les posant dans plusieurs endroits de la ville. Et n'importe qui pourra prendre cette trottinette. Et n'importe qui pourra causer des accidents avec cette trottinette, voire des accidents très graves. L'assureur qui me reçoit quand je lui exprime ma problématique d'assurance, il est un peu embêté. Et ça, c'est un vrai sujet. Donc, en fait, plus les métiers innovants rentrent dans les clous, en tout cas font leur preuve et commencent à vivre, plus les assureurs peuvent trouver des solutions. Mais pour répondre concrètement à qu'est-ce qu'on fait quand on a vraiment une activité innovante, Pareil, alors là, il ne faut pas hésiter, il faut s'adresser à des intermédiaires d'assurance, et ne pas hésiter à aller chercher des informations partout, partout. Et c'est vrai que quand on est à La Réunion, bien souvent, on ne trouvera pas de solution pour des activités innovantes. Les assureurs qui vont pouvoir assurer ça, ce sont peut-être des Russes en France hexagonale, ou ils seront peut-être plus en Europe. Mais c'est pareil, à Courtier-la-Réunion, on peut tout à fait vous proposer des solutions d'assurance avec des assureurs qui sont basés en France hexagonale. et qui vont répondre à votre besoin. Et peut-être pour finir là-dessus, peut-être la dernière voie pour trouver des solutions d'assurance sur des métiers innovants, c'est que les métiers innovants peuvent se regrouper en corporations, en syndicats par exemple, et donc il va y avoir des instances qui vont être créées un peu au niveau national, qui vont chapeauter, on a connu ça avec les métiers du photovoltaïque par exemple, quand les métiers du photovoltaïque sont arrivés. Perceval, qui est quand même un spécialiste de l'assurance construction, des gens qui faisaient de la construction se sont venus nous dire on veut assurer du photovoltaïque Et bien en fait, le fait que ces entreprises se soient regroupées sous des syndicats, des fédérations, ça a permis aux assureurs de se rendre compte du risque et du besoin d'assurance. Et souvent, ça arrive justement par un syndicat, par une fédération, pour des activités très ciblées, très innovantes. C'est le fait de se regrouper, donc associations, fédérations, syndicats. Ils font que ce sont ces organes-là, syndicats, fédérations, associations, qui vont contacter les assureurs en disant, voilà, et l'assureur, il aura pu une personne isolée dans un coin avec un risque qu'il ne connaît pas du tout. Il aura toute une population de personnes qui sont organisées dans leur métier, même s'il est innovant, qui se structurent. Il va pouvoir probablement en assurer plus d'un coup, donc il va pouvoir plus mutualiser les primes d'assurance et du coup, il va pouvoir mieux maîtriser son risque. Donc voilà, si vous cherchez des solutions, vous pouvez passer par peut-être des... les organes qui regroupent le métier.

  • Speaker #2

    En tout cas, il y a quand même la nécessité d'arriver sur quelque chose de mature. Du coup, François, c'est vrai que les sujets innovants, c'est un peu complexe, mais c'est peut-être l'intérêt d'avoir une discussion avec quelqu'un comme toi ou un expert du sujet. Alors, on va devoir s'arrêter là, parce que je suis très content parce que le sujet génère beaucoup de questions et ça veut dire qu'il y a aussi beaucoup de choses à dégrossir là-dessus. Moi, j'ai noté... côté, il y avait une question sur les personnes en situation de handicap de Yvan. Il y a Thomas aussi en commentaire qui te dit tu es un boss, Guillaume, et qui avait un sujet sur la RGPD. Moi, ce que je vous propose pour toutes les questions qu'on n'a pas eu l'occasion d'adresser, on vous mettra le contact de Guillaume, on vous donnera toutes les ressources dont on a parlé pendant ce live. Évidemment, il y aura un replay pour toutes les personnes qui n'auront pas été là. Super. On vous remercie. Déjà, Guillaume, merci beaucoup d'avoir… prêter à l'exercice qui n'est pas évident. Merci pour ta bonne humeur et ton authenticité. Franck, toujours souriant comme d'hab. Merci à Anthony en coulisses qui a bien relayé toutes les questions, qui nous a préparé un super visuel. De notre côté, on vous dit à très bientôt. On a un nouvel épisode du podcast qui va sortir. On va vous mettre aussi tous les liens vers Perceval et aussi vers la communauté des entrepreneurs d'Outre-mer. On commence à être de plus en plus gros. 25 personnes aujourd'hui dans la communauté. Franchement, si ça peut vous aider, venez tester. Il n'y a pas d'engagement. Vous venez un mois et si ça ne vous va pas, vous repartez. Nous, on fait ça vraiment pour faire décoller l'entrepreneuriat ultramarin et s'entraider et viser la lutte. Merci pour ta bonne humeur et ton authentité. Franck, toujours souriant comme d'hab. Merci à Anthony en coulisses qui a bien relayé toutes les questions, qui nous a préparé un super visuel. de notre côté on vous dit à très bientôt on a un nouvel épisode du podcast qui va sortir on va vous mettre aussi tous les liens vers Perceval et aussi vers la communauté des entrepreneurs d'outre-mer, on commence à être de plus en plus gros on est 25 personnes aujourd'hui dans la communauté franchement si ça peut vous aider venez tester, il n'y a pas d'engagement vous venez un mois et si ça ne vous va pas vous repartez, nous on fait ça vraiment pour faire décoller l'entrepreneuriat ultramarine et s'entraider et viser la lutte c'était le podcast des entrepreneurs d'outre-mer

  • Speaker #1

    et on espère sincèrement que ça vous a plu et inspiré. Si c'est le cas, vous pouvez nous le faire savoir en mettant un like et en nous le disant dans les commentaires. Et bien sûr, pensez à vous abonner pour ne pas rater la sortie du prochain podcast.

Description

Dans cet épisode hors série "ça part en live" du podcast des Entrepreneurs d'outremer, nous accueillons Guillaume TORCOL, CEO de Perceval.
Courtier en assurances, Perceval accompagne les entrepreneurs de la Réunion et d'ailleurs depuis 20 ans sur la bonne protection et la bonne prise en compte des risques professionnels.

Dans cet épisode :
Qu'est-ce qu'une assurance ? Lesquelles sont obligatoires ?
Vers qui se tourner, à quel moment ?
Combien ça coute ?


On démystifie les assurances dans la joie et la bonne humeur, dans un esprit chevaleresque.


Pourquoi écouter cet épisode ?


👉 Tu pourras enfin comprendre enfin les assurances : Guillaume vulgarise ce sujet parfois complexe et te guide pour bien protéger ton entreprise.


👉 Des conseils concrets d'un expert : Guillaume partage ses astuces pour éviter les erreurs et rester serein en cas de pépin.


👉 Un focus sur les Outre-mer : Les spécificités des assurances pour les entrepreneurs ultramarins n'auront plus de secret pour toi.


Si tu veux savoir quelles sont les assurances indispensables pour ton business, combien ça coûte et surtout, à quoi ça sert vraiment, c'est l'épisode à ne pas manquer !



🔗 Les liens de notre invité


PERCEVAL, l'assurance chevaleresque des entreprises

https://www.goperceval.fr/


Guillaume TORCOL

https://www.linkedin.com/in/guillaume-torcol/



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Bonne écoute et à bientot !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous et bienvenue sur ce podcast. Mon nom est Clément MARIANNE et avec mon acolyte Franck HOARAU, on vous emmène à la rencontre des entrepreneurs d'outre-mer.

  • Speaker #1

    On vous propose de parler d'entreprise, d'innovation, d'investissement, d'indépendance à travers le témoignage de femmes et d'hommes créoles qui ont eu l'audace de se lancer. Nous échangerons avec eux sur leur parcours, leur succès, mais aussi leurs erreurs, leurs échecs et de la... particularité d'entreprendre dans les DOMs.

  • Speaker #0

    Allez, c'est parti, on vous emmène avec nous. Alors Guillaume, nous revoici pour apprendre à te connaître très rapidement. Déjà, est-ce que tu peux te présenter et nous présenter ton activité ?

  • Speaker #2

    Écoute, oui, je suis Guillaume, le CEO de Perceval depuis presque 20 ans. passionné par mon métier, par les assurances. C'est un métier où on ne s'ennuie pas du tout. En plus, qui m'amène à faire plein d'autres choses que de l'assurance, notamment un podcast, très récemment. Et c'est un plaisir à faire aussi. Et donc, Perceval est un courtier en assurance qui fait de l'assurance principalement à destination des entreprises depuis sa création, depuis toujours. J' aurai l'occasion de développer un petit peu plus tard, probablement, ce qu'on fait spécifiquement chez nous. Mais voilà, courtier assurance entreprise. et on travaille beaucoup la digitalisation dans le bon sens du terme de notre métier depuis maintenant 5-6 ans. Et donc mon rôle principal chez Perceval est de m'occuper justement de tout l'aspect digital, les produits, les services qu'on peut offrir sur Internet pour nos clients et pour nos prospects.

  • Speaker #0

    Très très clair, merci Guillaume. Et toi, juste pour comprendre, tu es entrepreneur depuis... depuis le début, tu as fait d'autres choses avant, raconte-nous quelques lignes sur ton parcours.

  • Speaker #2

    Oui, alors moi, j'ai commencé l'avis actif très tôt. J'ai eu mon bac et après, j'ai enchaîné directement sur le boulot et j'ai commencé d'ailleurs dans les assurances tout de suite. Parce que j'aimais ça, je n'avais pas envie de faire de longues études. Donc, j'ai toujours été dans ce métier, mais j'ai fait des choses très variées parce qu'au sein des métiers de l'assurance, il y a plein de métiers. Il y a des gens qui font les contrats d'assurance qu'on appelle... Je calcule les tarifs d'assurance qu'on appelle les actuaires. Il y a des gens qui s'occupent de la clientèle, il y a des gens qui s'occupent des signes, il y a des gens qui font du marketing. Et depuis plusieurs années, il y a des gens aussi qui font du digital dans l'assurance. Donc, j'ai eu un parcours très varié. Je suis entrepreneur au sens strict du terme depuis que j'ai pris la direction de Perceval en mai 2006. Mais avant, j'étais salarié et j'ai travaillé chez différentes compagnies d'assurance et courtiers d'assurance. Et voilà.

  • Speaker #0

    Ok, c'est cool parce que du coup, tu pourras aussi nous donner la vision des deux côtés parce qu'on aura justement des questions aussi sur quand on est salarié, quand on embauche des salariés, mais on aura le temps d'y revenir. Moi, il y a vraiment un truc qui m'a frappé quand j'ai visité pour la première fois ton site Internet, c'est que pour le coup, tu as vraiment un parti pris fort. Donc, toi, c'est vraiment, tu as créé une assurance sur le thème du Moyen-Âge et tout l'écosystème un peu chevaleresque. Pourquoi tu as fait ce choix-là ?

  • Speaker #2

    Merci pour cette question. C'est vrai qu'on a souvent des réactions dans ce genre-là. Le médiéval et le digital, ça arrive, mais ce n'est pas la même époque. Mais c'est vrai qu'en fait, pourquoi est-ce qu'on a choisi un thème médiéval pour la communication et le design du site de Perceval ? C'est parce qu'en fait, ça vient de la genèse de la création de Perceval. Perceval, on faisait dès notre origine beaucoup d'assurance protection juridique. Et en fait, l'assurance protection juridique, c'est de défendre les intérêts des assurés quand ils ont des litiges avec les autres. Il y a un petit côté la défense de la veuve et de l'orphelin. Et donc, ça nous ramenait un petit peu à ce thème médiéval. Perceval, le nom de l'entreprise est le nom d'un des personnages de la légende arthurienne. Et donc, du coup... On a choisi d'aller à fond dans le style médiéval. En fait, chez nous, on appelle ça le cool médiéval. C'est médiéval, mais il ne faut pas que ça soit austère. Il faut que ça soit plutôt fun. Et d'ailleurs, le site actuel de Perceval, on est en pleine refonte de design. Et donc, normalement, d'ici quelques semaines, je dirais fin juillet, il y aura une nouvelle version du site. C'est surtout une question d'habillage. Pour le coup, on a pris le temps de le faire parce qu'on a développé pas mal de choses avant. Et donc voilà, ça va un petit peu bouger dans les semaines qui viennent et vous pourrez découvrir bientôt sur goperceval.fr la nouvelle identité visuelle du site.

  • Speaker #0

    Voilà, tu nous as bien teasé, on a hâte de découvrir ça. Et pour le coup, c'est vrai qu'on s'en souvient, ça ne laisse pas indifférent. Je pense que tu nous donnes aussi peut-être un bon conseil déjà sur l'entrepreneuriat, de se dire ok, là tu as fait un choix, tu peux être clivant ou pas finalement, mais en tout cas c'est ton choix, tu l'assumes et en tout cas ça reste en tête. Donc c'est quand même assez intéressant et d'autant plus que toi tu t'adresses plutôt à des professionnels Et des fois, tu vois, on pourrait se dire peut-être que ce côté décalé peut remuter, mais en fait, quand c'est bien fait, j'ai l'impression que ce n'est pas du tout le cas. En tout cas, moi, ça ne m'a pas choqué, je trouve ça sympathique pour le coup.

  • Speaker #2

    Bravo,

  • Speaker #0

    bravo.

  • Speaker #2

    Merci, merci beaucoup. C'est vrai qu'on s'est posé ces questions. Est-ce qu'on ne va pas perdre, se discréditer, perdre un peu de sérieux en allant à fond ? Parce que je pense que quand on choisit un concept, il faut y aller à fond. Donc, on a fait ce choix. Maintenant, on compte sur le fait que les fonctionnalités qu'il y a derrière le site, la vulgarisation, on fait un gros travail sur notre site Internet, d'ailleurs dans toutes nos publications, même en dehors du site Internet, pour vulgariser l'assurance. Moi, il y a un truc dont j'ai souffert au début de ma carrière dans les assurances, c'était le jargon de l'assurance. Alors évidemment, je le comprends très bien parce que c'est ma formation et je l'ai expérimenté pendant très longtemps, mais j'ai très vite compris que... qu'on s'adresse à des particuliers ou à des entreprises. Il ne faut pas se réfugier derrière du jargon. Et il faut au contraire, comment est-ce qu'on dit, vulgariser les concepts d'assurance, le fonctionnement des assurances. Et donc, on pense que ce travail qu'on a fait sur notre site Internet et surtout après les fonctionnalités qu'on a développées, sont très sérieuses pour le coup et contrebalancent complètement. l'image un petit peu légère du design du site et ce ton un petit peu chevaleresque. Et pour finir sur le côté chevaleresque, pourquoi ça résonne bien aussi avec Perceval ? Parce que c'est vraiment quelque chose qu'on essaie de faire au quotidien avec nos clients, pour nos clients et même entre nous, dans notre équipe, c'est d'avoir ce côté chevaleresque. Des valeurs, de la bienveillance, du soutien, de l'accompagnement. Et je pense qu'on incarne vraiment ces valeurs aujourd'hui, à l'intérieur de Perceval et aussi à l'extérieur. Tout ça résonnait très bien, donc on s'est dit qu'on y va à fond. Pour le moment, ça a été plutôt très bien reçu.

  • Speaker #0

    Trop chouette. Tu me fais une belle transition pour la suite, parce qu'on va parler justement de vulgariser du jargon, une thématique qui n'est pas si évidente à comprendre. Je te propose de passer à la seconde partie. On rentre dans le vif du sujet. Petit jingle.

  • Speaker #2

    Yes.

  • Speaker #0

    Alors Guillaume, on arrive sur vraiment le concret de notre discussion.

  • Speaker #2

    Le cœur du sujet.

  • Speaker #0

    Pourquoi le cœur du sujet, la raison pour laquelle tout le monde est connecté, comprendre le monde de l'assurance et les assurances dans le contexte des entrepreneurs. Alors, je vais essayer de prendre les premières questions parce que je suis très bavard. Après, je laisserai un petit peu la place à Franck. Moi, la première question que j'aimerais te poser, c'est est-ce que tu peux nous définir simplement, t'es quoi une assurance ? À quoi ça sert concrètement ? Comment ça fonctionne un petit peu en back-office ?

  • Speaker #2

    Bien sûr, bien sûr. Le concept de base de l'assurance, il est très simple. Je le dis souvent, on en parle d'ailleurs dans les podcasts que Perceval produit avec nos invités. L'assurance est à émerger d'un besoin. C'est un peu comme les banques. Je sais que les banquiers et les assureurs n'ont pas forcément une très, très bonne réputation. Mais ce sont des métiers nécessaires pour développer des économies des différents pays, développer les sociétés. Et en fait, le besoin d'assurance a émergé de lui-même, comme celui des banques d'ailleurs. Et aujourd'hui, l'humanité, si je peux m'exprimer ainsi, n'en serait pas là. Il n'y avait pas eu ces deux métiers qui ont émergé encore une fois de façon naturelle. Et le concept de l'assurance, en fait, c'est un principe de protection par la mutualisation. C'est-à-dire qu'on va mettre tous en commun un tout petit peu de ressources. Bien souvent, ça va être une cotisation d'assurance dans le cadre de l'assurance. Et le fait de mettre à 1 000, 10 000, 100 000, 1 million de personnes un petit billet sur la table, on peut se dire le jour où j'aurai un pépin, le jour où l'un d'entre nous aura un pépin, parce qu'en général, tout le monde n'a pas de sinistre au même moment, ça permet en fait à cette cagnotte d'être redistribuée. à ceux qui en ont besoin au moment où ils en ont besoin. Donc voilà, c'est ça le principe de l'assurance, on mutualise ensemble des ressources. pour pouvoir, en fait, beaucoup mutualiser ensemble les ressources, pour pouvoir aider quelques-uns quand ils ont des gros pépins dans leur vie. Et un exemple très concret, très classique que je pourrais vous citer, c'est l'assurance santé, que ce soit l'assurance maladie dans le système français, ou que ce soit les mutuelles d'assurance complémentaires. On parle exactement de ça. Vous cotisez tous les mois une petite somme d'argent. Alors, les prix ont tendance à augmenter, mais ça c'est pour d'autres raisons. Mais ça reste quand même... acceptable et le jour où vous avez vraiment un gros pépin, une grosse maladie, là, vous avez des budgets qui peuvent être faramineux, qui sont débloqués pour votre santé. C'est en deux mots comment je peux vous l'expliquer.

  • Speaker #0

    Hyper clair. J'ai peut-être une dernière question avant de donner la parole à Franck. Tu vois, on a souvent une image un peu négative des assurances parce que tu vois, on va dire dans l'esprit... ce qui est un peu commun, on se dit souvent pour souscrire, c'est très facile, mais après, tu vois, quand on a un litige pour récupérer l'argent, il y a toujours une petite étoile, une petite astérisque, c'est un truc en Italie qu'on n'avait pas lu pendant le contrat, et on se dit mince, en fait, je ne suis pas couvert. Comment toi, en tant qu'expert du sujet et vraiment dans le domaine, à ton avis, à quoi il faut faire attention pour éviter ce genre de mauvaise surprise ?

  • Speaker #2

    C'est une question, effectivement, qui est au cœur du sujet pour le coup. Mon premier conseil ou ma première remarque, c'est de bien choisir son interlocuteur. Ça peut être un interlocuteur en ligne, ça peut être un assureur en ligne, mais il faut avoir confiance dans son interlocuteur. Et quand vous passez par un distributeur d'assurance, en fait il y a deux grandes familles pour distribuer de l'assurance en France, il y a les agents généraux d'assurance et il y a les courtiers d'assurance comme Perceval. Et en fait, au sein d'une de ces maisons, il faut trouver un interlocuteur en qui vous avez confiance. La deuxième étape très importante, c'est de bien être sûr que son risque a bien été compris. Et pour ne pas avoir de mauvaise surprise le jour où on a un sinistre, parce qu'encore une fois, l'assurance, elle est faite pour le jour où on aura un sinistre, il faut avoir bien exprimé son besoin, bien expliqué les caractéristiques de son risque, que ce soit assurer une voiture, assurer son local professionnel ou assurer sa responsabilité civile. décennale quand on est une entreprise du BTP. Si le travail a bien été fait en amont, qu'on a bien communiqué sur la nature de son risque et que la personne en face de nous, on lui fait suffisamment confiance pour qu'elle ait bien compris elle-même l'objet du risque, le contrat, la proposition qui va vous être faite sera complètement adapté à votre besoin et il n'y aura pas de mauvaise surprise le jour où il y a un cynisme. Et j'aimerais juste pour terminer rebondir sur ce que tu disais. il y a toujours une petite astérisque ou des petites lignes dans les contrats d'assurance. C'était très vrai, notamment au début de ma carrière. Là, on parle même de l'assurance des années 80-90, mais on peut vraiment dire qu'aujourd'hui, la plupart, si ce n'est toutes les compagnies d'assurance, ont fait beaucoup d'efforts justement pour vulgariser, pour rendre les choses beaucoup plus claires. Et aujourd'hui... Il y a des clauses, ce qu'on appelle dans un contrat d'assurance, parce qu'un contrat d'assurance peut prévoir différents cas de figure. Assurer votre maison, ça paraît simple sur le papier, ou assurer votre local professionnel, mais les événements qui peuvent survenir et qui vont engendrer un sinistre pour l'assurer peuvent être innombrables. Et donc, il faut bien anticiper tous ces cas de figure. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de textes, beaucoup de clauses dans les contrats d'assurance. Mais de plus en plus, ces clauses, déjà, ne sont pas spécialement limitatives pour obtenir des indemnisations des assurances, mais surtout, elles sont exprimées de plus en plus clairement. Donc ça, ce sont vraiment des vieilles pratiques qui sont vraiment abolies, je dirais, en 2024.

  • Speaker #0

    Ok, donc en gros, c'est vrai qu'il y a quand même un sujet autour de il faut lire le contrat et toutes les clauses, et pas juste cocher j'accepte les conditions de l'immigration Absolument. Et c'est vrai qu'il faut lire le contrat.

  • Speaker #2

    Alors, c'est long, quoi. C'est pour ça qu'avoir un bon interlocuteur, c'est important. Par exemple, je vais prendre l'exemple du courtier d'assurance. Sa mission première, ce n'est pas de vous trouver le meilleur contrat au meilleur prix pour votre risque. Sa mission première, c'est le conseil. C'est une notion qui est vraiment très essentielle dans notre métier. On pourrait même imaginer, d'ailleurs il y a certains courtiers qui le font, ils ne vous vendent pas de contrat, ils ne font que vous accompagner et vous donner des conseils pour vous expliquer comment fonctionne l'assurance, pour vous expliquer quels frais... le type de contrat le mieux adapté. Et justement, quand on a affaire à quelqu'un qui est prêt à vous écouter, à vous accompagner... C'est à lui, c'est à cette personne, où vous expliquez le livret des conditions générales d'assurance qui fait 50 pages et où il y a énormément de concepts à l'intérieur. D'ailleurs, c'est ce qu'on essaie de faire chez Perceval en digitalisant notre activité. On gagne du temps sur tout l'administratif parce que ça, c'est un problème aussi dans les assurances. On manipule beaucoup de documents. Il y a beaucoup d'administratifs. Ce n'est vraiment pas très sexy, tous ces aspects-là. En digitalisant nos métiers, d'ailleurs Perceval le fait, mais beaucoup d'autres le font, des compagnies, d'autres courtiers encore, on essaie de raboter au maximum tous les échanges administratifs, les échanges chronophages, pour se laisser du temps à l'échange, à la discussion, au dialogue, et justement à pouvoir répondre à nos clients sur des sujets qui les intéressent, et à pouvoir les aider à décoder ou à comprendre comment fonctionne tel ou tel contrat d'assurance. Donc voilà, c'est un des avantages de cette digitalisation, c'est qu'on a plus de temps. Au lieu de vous contacter clément ou franc en vous disant j'ai pas reçu ce document, renvoie-moi ça, ton email est dans mes spams en digitalisant bien l'exercice de l'assurance, c'est comme ça qu'on en parle chez Perceval, on digitalise l'exercice de l'assurance pour nos assurés et aussi pour nous en interne, ça nous permet de consacrer beaucoup, beaucoup plus de temps. à l'échange avec nos clients et les aider à décrypter encore une fois leur contrat et ou répondre à toutes leurs questions sans langue de bois.

  • Speaker #0

    Il y a un truc sur lequel j'aimerais rebondir sur ce que tu as dit, c'est que je trouve que tu vois dans l'état d'esprit d'entrepreneur, je trouve qu'il y a deux phases. Il y a une première phase où tu te dis, bon finalement je peux quand même tout faire moi-même parce que je comprends les choses et ça ne doit pas être si complexe. et je pense qu'on passe tous par là à un moment donné en se disant Ok, je ne vais pas dépenser d'argent parce que je prends les choses, etc. Et je trouve qu'il y a une deuxième phase, celle où tu comprends que cet argent que tu vas dépenser à un instant T, il va te faire gagner énormément de temps sur le long terme et finalement, c'est un investissement qu'il faut faire. Et tu vois, se pose souvent la question de Est-ce que je prends un expert ? Est-ce que je fais appel à un avocat ? un courtier en assurance, etc. Et je trouve qu'il faut vraiment remettre ça en exergue sur le fait que se faire accompagner à un moment donné, c'est aussi se faire un cadeau pour l'avenir parce qu'il y a potentiellement deux choses qui peuvent se passer. Un, on peut ne pas avoir compris, comme tu le disais, un certain nombre de choses. Et deux, on peut y passer énormément de temps sur quelque chose qui n'est pas notre métier. Donc, je trouve que c'est important de le rappeler parce que moi, j'ai aussi... connu ça et il y a vraiment ce changement un peu de paradigme qui est important je pense quand on est entrepreneur du coup ça me fait une bonne transition pour laisser la parole à Franck sur les sujets autour de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #1

    J'en ai adressé un peu les bases de c'est quoi une assurance à quoi ça sert etc tu parlais de conseil et là on va vraiment rentrer dans cette partie conseil donc les assurances pour les entrepreneurs donc je vais te poser trois questions Donc tu peux prendre le temps de développer si tu veux. Donc première question, en tant qu'entrepreneur, on entend parler d'assurance. Et tu vois, tu parlais un peu de jargon, donc il y a des mots qui ressortent, responsabilité civile professionnelle, assurance des biens, assurance des salariés, des assurances spécifiques, comme sur une garantie décennale par exemple en fonction de son domaine. Donc est-ce que tu pourrais nous aider à y voir plus clair ? Et notamment ? Parmi ces assurances, quelles sont les assurances obligatoires ? Quelles sont les assurances optionnelles ? Et dans ces assurances optionnelles, quelles sont celles que tu recommanderais plus que d'autres ?

  • Speaker #2

    Ça fait beaucoup de choses à dire pour y répondre correctement. Déjà, un premier constat, j'aimerais rebondir sur ce que disait Clément juste avant. On ne sait pas trop quand s'assurer, est-ce qu'on doit s'assurer, à quel moment ? à vrai dire c'est vrai que je connais beaucoup d'entrepreneurs qui démarrent leur activité sans prendre d'assurance, sans prendre aucune assurance après je vais rentrer dans les différents types d'assurance pour te répondre Franck mais on va dire que c'est pas une bonne pratique parce que bien souvent en fait on n'est pas tout de suite obligé de prendre une assurance, donc je reviendrai sur la notion des assurances obligatoires également mais il faut A priori, quand on se lance dans une activité, on commence à être en contact de clients, à prendre des responsabilités. Il faut penser à l'assurance très rapidement. Pour la question des assurances obligatoires, en fait, en France, il y a très peu... d'assurance vraiment obligatoire. Quand je dis obligatoire, c'est-à-dire où c'est inscrit dans le Code du Travail ou dans la législation, dans les lois, vous devez prendre une assurance. Les deux seules assurances obligatoires vraiment en France, ce sont la responsabilité civile de circulation automobile, c'est-à-dire que quand vous conduisez un véhicule, même que vous possédez un véhicule, la loi vous oblige à souscrire au moins à la garantie responsabilité civile de circulation. Quand vous prenez votre véhicule, et si vous causez le moindre dommage corporel et ou matériel à qui que ce soit d'extérieur à vous, vous devez être assuré pour ça. Ça, c'est la première assurance obligatoire. La deuxième, c'est l'assurance décennale, l'assurance construction. Et en fait, ce sont les deux seules assurances vraiment obligatoires gravées dans le marbre en France. Il y a un 2,5 ou un troisième point, si vous voulez, c'est qu'il y a quand même un ensemble de ce qu'on appelle les professions réservées en France. Par exemple, les courtiers d'assurance, les avocats, les huissiers, les notaires, ce genre de profession ont une obligation par branche, par leur branche d'activité, d'avoir des assurances. Maintenant, un auto-entrepreneur qui lance une activité commerciale ou sur Internet et ou en physique, A priori, la loi ne l'oblige pas à souscrire une assurance. Cela dit, le besoin d'assurance, je pense qu'il est là dès le moment où on commence à rentrer en contact avec des clients. Et il peut être satisfait, ce besoin d'assurance, de différentes manières. Donc là, je vais en venir aux différents types d'assurance. La première assurance que je recommanderais de prendre à tout entrepreneur, c'est une responsabilité civile professionnelle. Et c'est presque, quand je disais que quand on démarre son activité, on attend d'avoir des clients, de faire du chiffre d'affaires avant de se poser la question des assurances. C'est celle-là que je recommanderais de prendre au tout début de l'activité. Tout en sachant qu'en plus, une assurance responsabilité civile professionnelle, à part dans quelques cas particuliers, je pense notamment à l'assurance construction, ça coûte assez cher. Dans la plupart des activités, ça ne coûte vraiment pas très cher. Je pense que ça démarre pour les... Des chiffres d'affaires inférieurs à 100 000 euros annuels, les cotisations démarrent entre 300 et 400 euros à l'année. C'est une vraie dépense, certes, mais ce n'est pas des coûts faramineux. Au moins, quand vous avez cette assurance, vous savez que tous les dommages que vous allez causer à des tiers, que ce soit pendant que vous exercez votre métier, que ce soit quand vous réalisez les missions pour lesquelles vous facturez vos clients, les conséquences qui peuvent nuire... à vos clients et où, pour qui vous travaillez ou alors chez qui, tout simplement vous êtes en déplacement, vous pouvez faire tomber quelque chose chez un client, casser sa télé ou son écran, son rétro-projecteur, vous pouvez le bousculer dans les escaliers, il tourne dans les escaliers et c'est très compliqué niveau santé. Tout ça va être ouvert par votre responsabilité civile professionnelle. Et bien entendu, si vous exécutez mal votre mission, votre prestation vers vos clients et que vos clients subissent un préjudice, et vous réclame des dommages à intérêt, c'est votre contrat d'assurance qui prendra le relais. Et en plus, les plafonds de garantie, ce qu'on appelle les plafonds de garantie en assurance, c'est-à-dire les montants maximum d'argent que la compagnie d'assurance qui vous assure va débloquer, sont très élevés en responsabilité civile professionnelle. Donc franchement, vous êtes couvert à 99,99% contre tous les dégâts que vous pouvez causer à autrui. Oui Clément, tu voulais dire quelque chose ?

  • Speaker #0

    Merci de me tendre la perche Guillaume en fait je me demandais si tu avais un exemple pour qu'on mesure bien est-ce que tu as eu déjà des cas où des gens n'étaient pas assurés et alors c'est pas pour faire peur mais si tu veux on arrive quand même à mieux comprendre si tu as des petits exemples de quelqu'un qui n'est pas assuré, lui est arrivé un pépin et qu'est-ce qui s'est passé ensuite tu as ce genre d'exemple là ou pas ?

  • Speaker #2

    Oui j'en ai malheureusement parce que c'est pas marrant mais j'en ai plusieurs je vais pas parler d'un exemple en particulier mais Et c'est pour rebondir aussi sur ce que tu disais Clément, en général on ne pense pas à l'assurance au début, et notamment dans l'entrepreneuriat quand on démarre, et c'est quand on a eu un pépin qu'on se dit Ah tiens, si j'avais eu une assurance, ça ne se serait pas passé de la même manière Et donc les exemples que j'ai en tête de cas qui se sont mal passés pour les gens qui auraient dû être assurés, c'est qu'ils ont eu tout simplement des sinistres. Quelqu'un qui va prendre son local professionnel, qui signe son bail. Au moment où il signe son bail avec son bailleur pour occuper son local professionnel, il est responsable, en tant qu'occupant, en tant que locataire, de ce local. Je signe un bail, je paye mon premier mois de loyer, trois semaines après, j'ai un départ de feu dans mon local professionnel. Si je ne suis pas assuré, je suis responsable, ma société est responsable directement de tous les dégâts que ça peut causer, donc à mon propre matériel, éventuellement aux commerces alentours, aux appartements qui sont au-dessus, si on est dans un commerce qui est en immeuble, en rez-de-chaussée par exemple. Ça, c'est des cas que moi j'ai vécu, et là, les gens viennent vous voir en vous disant j'ai besoin d'une assurance Et les pires des cas, ce sont souvent des cas relatifs également à l'assurance santé. Ça me permet de faire un pont pour continuer à répondre à Franck sur les types d'assurance qui sont importantes, notamment quand on est un entrepreneur individuel. C'est ce qu'on va appeler l'assurance prévoyance. Quand vous êtes salarié, vous avez la sécurité sociale qui marche à plein régime pour vous quand vous avez un pépin, quand j'ai maladie. congés maternités, un accident qui vous empêche de travailler pendant plusieurs mois, voire qui vous empêche de travailler pour le restant de vos jours, l'assurance santé française et la sécurité sociale française vont quand même vous couvrir énormément. Maintenant, quand vous êtes un pur indépendant, notamment pour ceux qui sont des travailleurs non salariés, le statut de travailleur non salarié, demain votre activité s'arrête parce que vous avez eu justement un accident de la vie, vous êtes tombé de votre toit. vous avez fait un AVC, vous avez eu un grave accident de voiture, vous ne pouvez plus travailler, vous ne pouvez plus produire les revenus qui vous font vivre. Il existe des solutions d'assurance pour ça, ça s'appelle l'assurance prévoyance. Vous allez cotiser tous les mois une petite somme, qui va vous garantir un capital en cas de décès, un capital en cas d'invalidité, et très souvent, ce sont des options qui sont proposées d'office, qui va vous proposer une rente. pendant plusieurs années pour compenser la perte de revenus que vous ne pouvez plus générer suite à votre accident. Donc ça, voilà l'assurance prévoyance pour les indépendants. C'est pareil, il y a des jeunes entrepreneurs, il y a de plus en plus de personnes qui entreprennent. Et je trouve ça génial. C'est vraiment une très belle évolution, je pense, de la société et du monde du travail. Les gens se lancent et grâce à des initiatives comme la vôtre, avec les entrepreneurs d'outre-mer. Vous incitez les gens à se lancer et il faut le faire. Maintenant, ce public qui est souvent jeune, il se dit moi je suis en pleine forme, je n'ai pas de problème, je suis en pleine santé Eh bien, il y a des gens qui peuvent se retrouver complètement coupés dans leur activité, en plein élan, en plein essor par un accident de la vie, un accident automobile ou ce que vous voulez. Donc, une assurance prévoyance, il ne faut pas attendre d'avoir 45 ans pour la prendre. Vous pouvez la prendre dès le départ. Le souci avec toutes ces assurances, c'est que si on commence à cumuler et qu'on veut vraiment se garantir sur tout, on peut vite additionner les montants à la fin du mois et ça va être une grosse charge pour l'entreprise ou une grosse dépense tout court. Donc, il faut sélectionner. Et pour finir de te répondre, Franck, j'ai parlé de l'assurance responsabilité civile professionnelle. En tant qu'entreprise, même individuelle, il faut en avoir une le plus tôt possible. La prévoyance. Je la recommande également, une assurance prévoyance. Après, quand vous occupez un local professionnel, que vous en soyez propriétaire ou locataire, bien souvent, même si la loi ne vous oblige pas à prendre une assurance multirisques professionnelle, vous allez être un peu forcé de la prendre. Je m'explique. Vous signez un bail avec un propriétaire, il va vous dire dans votre bail que vous oblige à souscrire une assurance multirisques professionnelle en tant que locataire. Je reprends l'exemple de mon départ de feu tout à l'heure dans un local professionnel. Même par inadvertance, un feu démarre dans votre local et brûle tout. Vous allez brûler. L'incendie, c'est le pire sinistre en assurance. C'est l'un des pires sinistres. Il y a ça, il y a par exemple tout ce qui est tempête, ouragan, cyclone, les catastrophes naturelles. Ce type de sinistre, ce sont des sinistres qui peuvent entraîner une perte totale. La perte totale, ça veut dire que tout est bousillé, tout est cramé, tout disparaît. Il faut tout reconstruire. L'incendie, c'est l'exemple le pire. On a eu en plus à La Réunion ces dernières années, notamment dans des logements, plusieurs incendies, il y a eu des drames, il y a eu des morts, des blessés, des gens qu'on a dû reloger. Et quand un immeuble a brûlé pendant plusieurs heures, la plupart du temps, on ne peut pas réhabiliter cet immeuble. Il faut évacuer tout le monde. raser l'immeuble, le reconstruire. Et ça, une perte totale. Donc, quand votre...

  • Speaker #0

    propriétaire bailleur vous loue un local professionnel, il va vous dire je veux que vous ayez une assurance en tant que locataire qui vous couvre contre le risque incendie, le risque dégâts des eaux, etc. Donc par la force des choses, l'assurance MRP, comme on dit dans le jargon, pour le coup je me permets quelques acronymes, on utilise beaucoup d'acronymes dans l'assurance, une assurance MRP bien souvent, de fait, elle va être obligatoire. Une assurance, donc après je vous passe, donc l'assurance voiture, vous avez un véhicule, là je vous l'ai dit, c'est l'une des assurances obligatoires, on est obligé d'en avoir une. Il n'y a pas le choix, c'est absolument obligatoire. D'ailleurs, je fais juste une petite parenthèse, à La Réunion, je crois qu'on a, je parle des véhicules légers en circulation, je crois qu'on est aux alentours de 400 000 véhicules qui circulent, qui sont en circulation, des véhicules légers, donc je ne parle même pas des poids lourds, des bus, etc. les voitures du quotidien, 400 000 véhicules. On a une stat dans le métier, on sait qu'à peu près à La Réunion, 25% des véhicules ne sont toujours pas assurés. Il y a 100 000 véhicules à La Réunion qui roulent sans assurance. On sait très bien pourquoi les gens ne s'assurent pas, c'est parce que les gens ne veulent pas ou n'ont pas les moyens de payer l'assurance ou ne veulent pas la payer. Donc je ne reviens pas sur les raisons qui font que les gens ne sont pas assurés. Ils peuvent être plus ou moins légitimes. Mais c'est de l'assurance obligatoire. Donc, voyez un peu le gap qu'il peut y avoir sur ce genre de sujet. Donc, l'assurance automobile, si vous avez un véhicule, notamment un véhicule professionnel, il est de bon ton de s'assurer. Et peut-être un contrat sur lequel je vous emmènerai, c'est l'assurance protection juridique. Alors là, on parlait d'assurance pas très chère comme l'assurance RC Pro. Au départ, je vous disais finalement, ce ne sont pas des coûts faramineux. Mais une assurance protection juridique, chez Perceval, si vous faites moins de 150 000 euros de chiffre d'affaires, ça démarre à 204 euros TTC à l'année. Alors, ce n'est pas un instant promo, c'est juste pour vous donner un vrai prix, un vrai tarif. Quelqu'un qui souscrit sur notre site une PJ tout de suite qui fait moins de 150 000 euros de chiffre d'affaires, ça démarre à 204 euros. 204 euros par an, c'est 17 euros par mois, c'est le prix d'un abonnement Netflix. Tout le monde peut se le payer, je pense, ou la plupart des entrepreneurs peuvent se le payer, se la payer, une assurance protection juridique. Comme je vous le disais, c'est un peu dans l'ADN de Perceval, parce que dès ses débuts, dès nos débuts chez Perceval, on a fait l'assurance protection juridique. Alors concrètement, pour une entreprise, c'est quoi une assurance protection juridique ? Ça veut dire qu'en fait, dès que vous allez avoir un litige, et là pour le coup, ça marche même avec ses propres salariés, donc si vous avez un litige avec vos salariés, un litige avec votre garagiste, un litige avec un client, un litige avec un fournisseur, un litige avec l'administration fiscale. Dès que vous allez avoir des litiges, vous allez avoir, je vais le faire très vite, mais trois niveaux de garantie, trois options, trois façons de faire jouer votre contrat d'assurance PJ. La première, c'est que vous avez accès à des juristes qui sont spécialisés dans différents domaines du droit. Déjà, vous pouvez les consulter, vous pouvez les appeler. Ça peut se faire par écrit, ça peut se faire par téléphone. C'est les contacts. Vous leur posez une question, vous leur demandez une précision. Ce ne sont pas des avocats, mais ce sont des gens qui connaissent le droit très très bien. Donc, ils vont pouvoir vous aiguiller. Quel texte de loi est relatif à ce cas de figure que je rencontre dans la vie de mon entreprise ? J'ai reçu ce courrier, est-ce que ça représente un risque pour moi selon vous, vu la tournure du courrier, etc. ? C'est vraiment de la consultation juridique. Vous pouvez appeler deux fois par semaine un conseiller. protection juridique quand vous avez cette assurance qui va vous répondre. Le deuxième niveau, c'est que quand vous avez vraiment un litige qui commence à poindre le bout de son nez, vous pouvez faire appel à des juristes toujours, mais qui vont vous assister. C'est-à-dire qu'ils vont se mettre à votre place et commencer à échanger avec la personne avec qui vous avez un litige. Vous avez un litige avec un client, vous n'avez pas réussi à le résoudre en vous discutant, un juriste va commencer à écrire pour vous, envoyer des courriers. va répondre au courrier de votre client qui vous menace par exemple parce que vous avez fait des bêtises. Tout ce petit là est un accompagnement qui pour le coup est vraiment juridique et qui va vous permettre de ne pas faire de bêtises et surtout de vous libérer de la charge mentale que c'est. Quand on est entrepreneur, on a suffisamment de soucis à régler. T'en parlais Clément tout à l'heure. Ça va vous libérer d'une grosse, grosse charge mentale. Donc c'est ce qu'on appelle l'assistance amiable. Et le troisième niveau de garantie en assurance PJ, c'est quand il y a vraiment le gros pépin, il y a un procès, vous ne pouvez pas échapper, que ce soit en attaque ou en défense, vous ne pouvez pas échapper à un procès. il y a des lignes de garantie, des budgets qui sont prévus par votre contrat d'assurance pour prendre en charge les coûts de justice. Donc vous choisissez votre avocat, l'assurance PGI n'impose pas le choix de l'avocat, c'est l'assurer le client qui choisit son avocat, il choisit son avocat et les frais de l'avocat sont pris en charge, les frais de procédure, il y a besoin de faire appel à un huissier de justice, les frais de cet huissier de justice vont être pris en charge, il y a besoin de faire une expertise judiciaire, tout ça, ça coûte de l'argent et ça va être pris en charge. La seule chose pour être tout à fait complète, qu'une assurance protection juridique ne va pas couvrir, c'est que vous faites appel à elle et vous partez en tribunal à un procès et que vous perdez le procès et que vous êtes condamné à payer une somme X, ce n'est pas l'assurance protection juridique qui va couvrir cette somme. Ça va être, par exemple, pour boucler la boucle, votre contrat RC professionnel. Voilà. Et donc très souvent... Ce sont deux contrats qui fonctionnent ensemble, en tout cas que je recommande de prendre ensemble. Donc pour être... Je sais, je parle beaucoup, je vous l'avais dit. Vas-y,

  • Speaker #1

    c'est hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Mais voilà, je conseillerais avant tout une RC Pro et une assurance protection juridique. Et d'ailleurs, on a écrit un article sur le blog de Perceval où on parle justement des différences et de la complémentarité entre ces deux produits d'assurance. C'est un article qui est très simple, très court. Si les gens veulent aller le voir, c'est sur le site de Personnel.

  • Speaker #1

    Tu vois, on a commencé, je t'avais dit que j'avais trois questions un peu pour faire le tour des assurances pour les entrepreneurs. Et finalement, tu as répondu à chacune des questions qui étaient prévues. Donc, merci beaucoup pour toutes ces informations. On en revient vraiment, je trouve, à cette notion de conseil. Je pense que là, les bases sont vraiment posées. Et je sais qu'au niveau du public... On a reçu quelques questions, donc on va prendre le temps aussi de les regarder. Donc, jingle. Alors, on a Anthony à la régie qui a récolté les questions des auditeurs et qui va nous les partager. Alors, où trouver la liste des assurances obligatoires recommandées suivant le type d'entreprise ?

  • Speaker #0

    C'est une très bonne question. Merci Thomas Carrère. de poser cette question. Bien souvent, alors il n'existe pas ou très peu de ressources, en tout cas qui compilent vraiment votre besoin d'assurance. Vous mettez votre code APE, par exemple, dans un moteur de recherche ou sur un site internet et ça va vous dire, pour vous, il vous faut telle et telle et telle assurance. Ça n'existe pas vraiment pour plusieurs raisons. Le fait que, notamment, chaque entreprise est différente. même si vous faites la même activité. Je suis fleuriste à Saint-Denis-de-la-Réunion, je suis fleuriste à Paris, mais j'ai un hall où j'ai 2000 m², ce n'est pas le même risque, ce n'est pas la même approche. Donc il est très difficile en vrai de trouver une ressource qui vous dise, voici ma boîte, quelles sont toutes les assurances qui me sont soit obligatoires, soit recommandées. Après la question des assurances... obligatoires, on l'a traité en première partie d'émission, je vous ai expliqué quelles étaient les assurances obligatoires, vraiment obligatoires. Après, sur la partie des assurances recommandées, c'est là que la partie conseil et échange avec un professionnel de l'assurance va vraiment aider. Il faut discuter, il faut échanger, il faut se faire accompagner, mais normalement vous pouvez, c'est pareil, vous pouvez très bien... demain quelqu'un appelle Perceval en disant Bonjour, j'ai telle activité, qu'est-ce qu'il me faut comme type d'assurance ? On va évidemment prendre le temps de lui répondre. Et on va se mouiller parce qu'on donne un conseil là. Et on va peut-être même lui écrire parce qu'il va dire Est-ce que vous pouvez me résumer notre entretien dans un email ? On va lâcher un email à ce prospect, on va dire. Ça ne veut pas dire que demain il va souscrire un contrat d'assurance avec nous. Mais au moins, on aura délivré ce conseil et on se sera engagé. Mais parce que les situations sont vraiment toutes différentes, il est très difficile d'avoir un endroit où, en expliquant une fois son activité, on va avoir toute une liste qui tombe toute cuite des besoins d'assurance recommandés. Mais il existe quelques sites, alors je n'en ai pas en tête là, mais il existe quelques sites qui peuvent vous recommander des choses, mais très souvent sur ces sites-là, ça va être des sites qui vont fonctionner par corporation. Par exemple, vous êtes photographe, vous allez sur un site spécialisé de photos, vous allez pouvoir avoir peut-être... des conseils, quelque chose ou un petit module qui a été préparé pour vous dire attention dans le domaine de la photographie, voilà nos recommandations en assurance. Ça peut arriver, je prends un exemple comme ça, mais c'est vraiment pas... Ce n'est vraiment pas classique. Il faut du cas par cas.

  • Speaker #1

    En parlant de cas par cas, on a reçu une question assez précise à propos de cybersécurité. Le risque cyber, on n'arrête pas d'en parler en ce moment. Qu'est-ce qu'il y a de particulier autour de ça ?

  • Speaker #0

    Absolument. Juste avant qu'on passe sur la séquence des questions, je vais repenser au produit d'assurance dont je vous parlais pour une entreprise. Et cette question arrive à Point Nommé, merci beaucoup. Oui, l'assurance cyber, c'est quelque chose de nouveau. En fait, elle existe depuis plusieurs années, mais c'est depuis très récemment qu'on prend conscience que les entreprises prennent conscience de ce risque. Donc c'est encore un risque qui vient s'ajouter à une vie d'entreprise. Et l'assurance cyber, alors fortement, en tout cas, je la recommande fortement. C'est pareil, ce n'est pas une assurance qui coûte extrêmement cher. Très souvent, d'ailleurs, le coût, je fais une petite parenthèse encore une fois, le coût d'une assurance, il est proportionné à la taille de l'entreprise. Évidemment, si vous faites 30 000 euros de chiffre d'affaires, on ne va pas vous dire que votre assurance va vous coûter 15 000 euros. Ça n'arrive jamais. Ou alors, c'est que quelqu'un s'est planté quelque part et en général, c'est le professionnel d'assurance qui s'est planté. Mais l'assurance cyber, c'est une assurance. Je vais vous expliquer en deux mots ce que peut couvrir un contrat d'assurance cyber. Déjà, la... La plupart, alors, ils sont peu nombreux en France. Pour ne pas avoir de conflits d'intérêts, je vais en citer deux. Il y a l'assureur qui s'appelle Stoic. C'est une AssureTech, comme on dit. C'est une société qui fait de la tech et de l'assurance. Stoic, c'est une voie d'assurance. qui se définissent eux-mêmes comme des experts en cybersécurité avant tout. Donc ce sont des gens, quand vous allez vous adresser à eux et que vous voulez souscrire leur solution d'assurance, déjà ils vont vous offrir une consultation gratuite de 45 minutes à une heure pour faire le point avec vous sur votre système informatique, les risques que vous courez vraiment. Parce qu'encore une fois, chaque situation est différente. Est-ce que j'utilise tel ou tel service cloud ? Est-ce que j'ai mes propres serveurs en interne chez moi ? quel logiciel j'utilise, quelles données je manipule. Il y a beaucoup de notions autour de la manipulation des données, du RGPD, des responsabilités qu'on a quand on manipule les données. Nous, dans les assurances, évidemment, on manipule beaucoup de données personnelles. Donc, c'est un sujet aussi qui, à titre juste pour nous, Perceval est assuré pour le risque cyber, par exemple, parce que ça fait partie des choses, si on est sérieux, qu'on se doit de prévoir. Et donc, ces experts vont, en quelques... minutes allées à l'essentiel pour vous aider déjà à cibler les risques. Très souvent dans ces offres vous avez également des outils qui sont passifs. Par exemple vous allez rentrer votre nom de domaine sur une plateforme chez Stoic, ça s'appelle Stoic Protect, une plateforme où vous rentrez votre nom de domaine, vous rentrez quelques éléments, c'est fait en cinq minutes et eux en fait ils vont scanner votre réseau ou votre domaine de façon passive et vous alerter s'il y a le moindre risque. Donc Ça, c'est tout l'aspect prévention, parce qu'encore une fois, dans l'assurance, qui dit assurance, on parle souvent de prévention. Il est mieux pour tout le monde de prévenir le risque, de faire en sorte qu'un sinistre n'arrive pas, que de l'indemniser. Et donc l'assurance cyber, il va vraiment y avoir un volet prévention, anticipation de vos risques, pour vous aider à adopter de bonnes pratiques, par exemple. Et bien évidemment, une fois que tout ça est mis en place, si vous subissez une attaque informatique, qu'on vous vole vos données, que vous subissez un ransomware, c'est-à-dire qu'on vous crypte toutes vos données et qu'on vous demande de payer une rançon, vous avez accès tout de suite chez Stoic. Je parlerai de l'autre acteur après, mais Perceval, on a un partenariat avec Stoic, donc forcément, je connais bien leur offre et surtout, ce sont les numéros 1 et des gens qui ne font que ça. Vous avez accès à des experts 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Vous leur passez un coup de fil, dans les 4 heures, ils vous répondent et ils s'occupent de vous. Vous avez un interlocuteur dédié qui... essaie de sauver les meubles, déjà de comprendre la situation, de sauver les meubles, voir qu'est-ce qui se passe, quelle est l'étendue des dégâts. Et à partir de là, il va vous accompagner pour remettre le plus tôt possible votre système ou vos systèmes informatiques en état de marche. Et bien entendu, il y a toute une partie, comme toujours dans l'assurance, indemnisation. Si vous avez subi des pertes d'exploitation, c'est-à-dire que votre cyberattaque que vous avez subie vous a empêché d'exercer votre activité, vous a fait perdre du chiffre d'affaires, L'assureur peut compenser cette perte de chiffre d'affaires, l'assureur peut prendre en charge des rançons. Alors, ce n'est pas une bonne pratique de payer la rançon, mais des fois, c'est la meilleure chose à faire. Chez Stoic, par exemple, ça va jusqu'à 50 000 euros. L'assureur va prendre en charge votre rançon. Il faut savoir aussi que quand on se fait hacker en tant qu'entreprise et qu'on manipule les données clients, vous pouvez prendre des amendes de la CNIL, par exemple. Parce que la CNIL en France, si vous subissez une cyberattaque en tant qu'entrepreneur, et ce n'est pas la peine d'être une boîte du CAC 40 pour être concerné, même une petite entreprise, vous devez signaler à la CNIL que... vous avez eu une intrusion dans votre système et potentiellement un vol de données. Vous devez informer vos clients, ceux qui sont touchés. On revient un peu sur l'exemple de l'accompagnement qu'on peut avoir en protection juridique, mais là, en parlant d'un sinistre sur le cyber-risque. Vous êtes accompagné par des experts qui vont vous dire, étape 1, il faut faire ça, étape 2, il faut faire ça. Et si vous avez des choses, un engagement financier derrière cette attaque, dans 99% des cas, C'est l'assureur cyber qui va vous prendre en charge ces coûts. Je disais, des pertes d'exploitation, paiement de rançon, paiement d'amende à la CNIL, budget pour communiquer avec vos clients, pour les informer, budget pour remettre en état votre infrastructure informatique, etc. Donc l'assurance cyber, c'est vrai qu'on n'arrête pas d'en parler en ce moment. Et c'est pareil, je recommande à chacun de se poser la question. au moins de se poser la question. Et il y a des solutions qui existent un peu partout. Le deuxième s'appelle Data.

  • Speaker #1

    C'est un sujet qui passionne l'auditoire parce qu'on a beaucoup de questions qui arrivent là. Ce qu'on te propose, c'est... On va faire passer quelques questions. Et en fait, c'est de donner quelques grands éléments de réponse. Et on rappelle à nos auditeurs que pour plus de... plus de conseils personnalisés qui pourront prendre contact avec toi. Donc Anthony, si on peut passer à une des questions suivantes. Alors, la mutuelle d'entreprise, je pense, c'est peut-être quelle est la différence entre une assurance, une mutuelle, à quoi ça sert dans les grandes lignes ?

  • Speaker #0

    La mutuelle d'entreprise, en fait, c'est la même mutuelle, votre assurance santé, ce qu'on appelle une complémentaire santé. C'est la couche qui vient en plus de l'assurance dont tout le monde bénéficie en France, qui est la sécurité sociale. parce que c'est une assurance finalement, d'ailleurs on appelle ça l'assurance maladie. Donc les mutuelles de santé, ce sont des complémentaires. Petite parenthèse, de plus en plus, il y a un désengagement de l'État sur le remboursement des frais de santé en France, c'est-à-dire que la Sécurité sociale rembourse de moins en moins de choses, les tickets modérateurs augmentent, on vous retient un euro par consultation par-ci, on ne rembourse plus de tel médicament, bref. Donc ce sont les mutuelles qui viennent prendre ce complément. Et une mutuelle d'entreprise, c'est exactement la même chose que... qu'une mutuelle à titre particulier, sauf que cette mutuelle entreprise, elle est rendue obligatoire en France depuis 2016. Et donc, aujourd'hui, chaque entreprise, et encore une fois, peu importe sa taille, doit à l'obligation de proposer à ses salariés une mutuelle entreprise. Alors, c'est vrai, on pourrait me dire que j'ai parlé des assurances obligatoires, elles arrivent par un autre biais, celles-là, mais effectivement, aujourd'hui, vous êtes une entreprise, vous embauchez des... des collaborateurs, vous avez l'obligation de leur proposer une mutuelle entreprise. C'est vrai que dans le cadre des... Je ne l'ai pas mis en paquet des assurances obligatoires parce que dans le cadre des entreprises individuelles, des solopreneurs, en général, on est seul et on se débrouille tout seul sur cette thématique-là. Et donc, la mutuelle entreprise, oui, très, très bien. Et puis, en plus, bien souvent, ça permet, en fait... Alors, pour expliquer encore un tout petit mot, je vais essayer d'être rapide. La mutuelle entreprise, en plus, elle est prise en charge par l'employeur au moins 50% circa. Le coût de votre mutuelle va être pris en charge par votre employeur au moins à 50%, ça peut être 70%, ça peut même être 100% dans certaines entreprises. Ce qui veut dire concrètement que les salariés de ces entreprises vont pouvoir souvent bénéficier de meilleures protections de santé à des prix moindres. C'est pour ça que la mutuelle d'entreprise a été imposée à toutes les entreprises, c'est tout simplement pour mieux protéger le public, les salariés.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très clair.

  • Speaker #2

    Du coup, je vais reprendre la main pour la suite des questions, parce que je sais que ma voix vous avait manqué. Anthony, est-ce que tu peux nous afficher ? Alors, il nous reste quand même pas mal de questions. On va essayer vraiment d'être au concis, Guillaume, si tu le veux bien. Est-ce que les courtiers d'assurance peuvent aussi analyser les assurances déjà prises et optimiser pour éviter les doublons, par exemple ?

  • Speaker #0

    Alors, absolument. Très bonne question. Et encore une fois, quand on est courtier en assurance, notamment, c'est le premier rôle. C'est l'analyse du risque, l'analyse de la situation assurancielle de la personne qui se présente à ce courtier. Et donc, oui, parce que ça arrive, ça arrive très fréquemment qu'on ait des assurances en doublon. Parce qu'on est assuré pour tel type de risque et on a oublié qu'on l'était, parce que c'est dans un package avec sa banque, par exemple. Vous payez tous les trimestres des frais bancaires qui incluent un package et qui vous avez... deux trois petites assurances dedans on pourrait parler de l'assurance voyage sur les cartes bleues qu'on soit particulier ou professionnel vous êtes porteur d'une carte bleue il ya neuf chances sur dix pour que vous ayez une assurance voyage qui soit incluse à l'intérieur et quand vous allez prendre votre billet d'avion chez un voyagiste vous pouvez tenter de souscrire Une assurance voyage séparé mais en fait là ça va faire doublon il ya plein de filets je vais pas rentrer dans les détails mais oui il ya plein d'occasion de se retrouver avec des assurances en doublon et, oui, le rôle d'un courtier en assurance est d'analyser votre situation. Par contre, il faut s'ouvrir. Quand on vient en parler à un courtier, il faut lui ramener les documents, lui ramener les contrats et tout simplement se laisser faire. Et si le professionnel sait de quoi il parle, ce dont je ne doute pas, le professionnel de l'assurance, il va vous conseiller, il va vous permettre d'analyser et de corriger ce qui doit l'être et ou de compléter. ou en tout cas de vous proposer des solutions pour les choses où il y a des trous dans la raquette au niveau assurance. Et juste une toute petite chose que j'ajoute, ça me fait penser au fait que quand on est notamment en assurance professionnelle et un assureur sérieux, dans l'idée, courtier ou agent général d'assurance, on appelle son client au moins une fois par an pour lui dire comment ça va, bonjour, est-ce qu'il y a des choses qui ont changé dans ton activité, est-ce qu'on peut faire un point, il faut faire des points réguliers. Et donc si ce n'est pas le client qui fait la démarche, d'aller voir son courtier actuel, c'est au courtier de s'adresser à son client en lui disant, on se pose, et ça peut ne prendre que cinq minutes. Mais ça, ça fait partie aussi du conseil et du rôle d'un courtier en assurance.

  • Speaker #2

    Ok, très cool. On va prendre une dernière question. Il y a François, si tu... Yes. Comment aborder avec un assureur des sujets liés à des innovations et qui, par conséquent, n'ont pas encore de package pour prévoir ou inquiéter l'assureur ? C'est vrai que le sujet, tu vois, quand on l'entreprend, entrepreneurs, il y a un sujet autour de l'innovation. Est-ce que tu peux nous dire quelques mots là-dessus ? Toi, qu'est-ce que tu conseillerais François qui intervient dans un contexte vraiment autour de l'innovation ? Je pense que ça sera très intéressant.

  • Speaker #0

    C'est une super question. C'est vraiment une super question parce que c'est une vraie problématique. Les assureurs, ils aiment maîtriser les risques, ils aiment assurer ce qu'ils connaissent. Donc, vous êtes un boulanger, les assureurs ont l'habitude d'assurer des boulangeries. Donc, pas de problème. Il y a souvent un produit packagé spécifique pour ça. Il va tout intégrer. Ça va être une multiriste professionnelle dans laquelle vous aurez également votre RC professionnel. Et pourquoi pas une protection juridique. Mais sur des métiers innovants, voire des métiers émergents, les assureurs, notamment les assureurs additionnels, les majors, les gros assureurs qui ont l'habitude, je pense que c'était quelques-uns, Allianz, Groupama, Prudence Créole, AXA. Ces gens-là, ils maîtrisent les risques classiques. Donc, ils savent très bien faire tout ce qui est classique, tout ce dont ils ont l'habitude d'assurer. Maintenant, dès qu'on est sur des risques innovants, c'est beaucoup plus compliqué de trouver des assureurs. Et là encore, c'est pareil, on peut en dire plein de choses, mais les assureurs ont peur, tout simplement. Ils n'arrivent pas à évaluer le risque. J'en reviens à ce que je disais en tout début d'entretien. Il y a un métier au sein de l'assurance qui s'appelle, ce sont les actuaires. Les actuaires, ce sont des personnes qui ont des statistiques. de la mathématique et qui calcule le coût théorique de votre assurance avant marge de l'assureur, avant tout ce que vous voulez, avant taxe, ils se disent pour assurer ce risque-là, je peux prendre juste un exemple, je suis le premier, imaginons que je sois le premier à fabriquer des trottinettes et à les mettre en libre-service à Paris, à Saint-Denis de la Réunion, sur les modèles qu'on connaît tous. Je vais aller voir un assureur en disant les trottinettes électriques, ça n'existe pas. Et moi, je vais les mettre à disposition en les posant dans plusieurs endroits de la ville. Et n'importe qui pourra prendre cette trottinette. Et n'importe qui pourra causer des accidents avec cette trottinette, voire des accidents très graves. L'assureur qui me reçoit quand je lui exprime ma problématique d'assurance, il est un peu embêté. Et ça, c'est un vrai sujet. Donc, en fait, plus les métiers innovants rentrent dans les clous, en tout cas font leur preuve et commencent à vivre, plus les assureurs peuvent trouver des solutions. Mais pour répondre concrètement à qu'est-ce qu'on fait quand on a vraiment une activité innovante, Pareil, alors là, il ne faut pas hésiter, il faut s'adresser à des intermédiaires d'assurance, et ne pas hésiter à aller chercher des informations partout, partout. Et c'est vrai que quand on est à La Réunion, bien souvent, on ne trouvera pas de solution pour des activités innovantes. Les assureurs qui vont pouvoir assurer ça, ce sont peut-être des Russes en France hexagonale, ou ils seront peut-être plus en Europe. Mais c'est pareil, à Courtier-la-Réunion, on peut tout à fait vous proposer des solutions d'assurance avec des assureurs qui sont basés en France hexagonale. et qui vont répondre à votre besoin. Et peut-être pour finir là-dessus, peut-être la dernière voie pour trouver des solutions d'assurance sur des métiers innovants, c'est que les métiers innovants peuvent se regrouper en corporations, en syndicats par exemple, et donc il va y avoir des instances qui vont être créées un peu au niveau national, qui vont chapeauter, on a connu ça avec les métiers du photovoltaïque par exemple, quand les métiers du photovoltaïque sont arrivés. Perceval, qui est quand même un spécialiste de l'assurance construction, des gens qui faisaient de la construction se sont venus nous dire on veut assurer du photovoltaïque Et bien en fait, le fait que ces entreprises se soient regroupées sous des syndicats, des fédérations, ça a permis aux assureurs de se rendre compte du risque et du besoin d'assurance. Et souvent, ça arrive justement par un syndicat, par une fédération, pour des activités très ciblées, très innovantes. C'est le fait de se regrouper, donc associations, fédérations, syndicats. Ils font que ce sont ces organes-là, syndicats, fédérations, associations, qui vont contacter les assureurs en disant, voilà, et l'assureur, il aura pu une personne isolée dans un coin avec un risque qu'il ne connaît pas du tout. Il aura toute une population de personnes qui sont organisées dans leur métier, même s'il est innovant, qui se structurent. Il va pouvoir probablement en assurer plus d'un coup, donc il va pouvoir plus mutualiser les primes d'assurance et du coup, il va pouvoir mieux maîtriser son risque. Donc voilà, si vous cherchez des solutions, vous pouvez passer par peut-être des... les organes qui regroupent le métier.

  • Speaker #2

    En tout cas, il y a quand même la nécessité d'arriver sur quelque chose de mature. Du coup, François, c'est vrai que les sujets innovants, c'est un peu complexe, mais c'est peut-être l'intérêt d'avoir une discussion avec quelqu'un comme toi ou un expert du sujet. Alors, on va devoir s'arrêter là, parce que je suis très content parce que le sujet génère beaucoup de questions et ça veut dire qu'il y a aussi beaucoup de choses à dégrossir là-dessus. Moi, j'ai noté... côté, il y avait une question sur les personnes en situation de handicap de Yvan. Il y a Thomas aussi en commentaire qui te dit tu es un boss, Guillaume, et qui avait un sujet sur la RGPD. Moi, ce que je vous propose pour toutes les questions qu'on n'a pas eu l'occasion d'adresser, on vous mettra le contact de Guillaume, on vous donnera toutes les ressources dont on a parlé pendant ce live. Évidemment, il y aura un replay pour toutes les personnes qui n'auront pas été là. Super. On vous remercie. Déjà, Guillaume, merci beaucoup d'avoir… prêter à l'exercice qui n'est pas évident. Merci pour ta bonne humeur et ton authenticité. Franck, toujours souriant comme d'hab. Merci à Anthony en coulisses qui a bien relayé toutes les questions, qui nous a préparé un super visuel. De notre côté, on vous dit à très bientôt. On a un nouvel épisode du podcast qui va sortir. On va vous mettre aussi tous les liens vers Perceval et aussi vers la communauté des entrepreneurs d'Outre-mer. On commence à être de plus en plus gros. 25 personnes aujourd'hui dans la communauté. Franchement, si ça peut vous aider, venez tester. Il n'y a pas d'engagement. Vous venez un mois et si ça ne vous va pas, vous repartez. Nous, on fait ça vraiment pour faire décoller l'entrepreneuriat ultramarin et s'entraider et viser la lutte. Merci pour ta bonne humeur et ton authentité. Franck, toujours souriant comme d'hab. Merci à Anthony en coulisses qui a bien relayé toutes les questions, qui nous a préparé un super visuel. de notre côté on vous dit à très bientôt on a un nouvel épisode du podcast qui va sortir on va vous mettre aussi tous les liens vers Perceval et aussi vers la communauté des entrepreneurs d'outre-mer, on commence à être de plus en plus gros on est 25 personnes aujourd'hui dans la communauté franchement si ça peut vous aider venez tester, il n'y a pas d'engagement vous venez un mois et si ça ne vous va pas vous repartez, nous on fait ça vraiment pour faire décoller l'entrepreneuriat ultramarine et s'entraider et viser la lutte c'était le podcast des entrepreneurs d'outre-mer

  • Speaker #1

    et on espère sincèrement que ça vous a plu et inspiré. Si c'est le cas, vous pouvez nous le faire savoir en mettant un like et en nous le disant dans les commentaires. Et bien sûr, pensez à vous abonner pour ne pas rater la sortie du prochain podcast.

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