Speaker #0Oui, c'est bien ça, Fallon et Nolwenn. Deux petites filles, deux sœurs, une évidence avant même qu'on comprenne ce que ça voulait dire. Avant les traumas, les silences, les éclats de voix, avant les diagnostics, les départs et les reconstructions de soi. On était déjà ensemble. Et moi j'ai dit... C'est à moi, en parlant de ma sœur, de cet être spécial à mes yeux, et c'est peut-être ça le fil rouge de ma vie. Alors, bienvenue à toi, si tu ne me connais pas, je m'appelle Fallon. Bienvenue dans Space Yourself, aujourd'hui, je vous livre un épisode spécial, une lettre, une conversation intime, avant celle que j'aurai avec ma sœur. et qui sera disponible ce vendredi à 20h. Avant qu'elle parle, je voulais vous raconter ce qu'il y a derrière nos voix, derrière nos regards, ce qui a façonné notre lien, nos failles et notre force. Si ça vous touche, tant mieux. Et si ça vous met mal à l'aise, écoutez attentivement, doucement, prenez votre temps. Et avant toute chose... Je souhaiterais mettre en avant quelques avertissements nécessaires. Cet épisode évoque des violences familiales, des troubles psychiques. Ce n'est jamais graphique, mais c'est vrai. Parce que ce que je raconte, c'est ma mémoire. Elle est subjective, vivante. Ce n'est pas une vérité universelle. Je ne cherche pas à accuser, je ne cherche pas à minimiser non plus ce qui m'est arrivé. C'est juste mon chemin de vie, avec ses virages, ses contradictions. C'est silence. Rien n'est linéaire ici et c'est voulu. Alors à toi qui m'écoute, je te laisse t'installer confortablement, prendre une tasse de thé, de café et je te laisse continuer quand toi tu te sens prêt surtout. Pour revenir à mon histoire personnelle et celle de ma sœur. il faut avant tout commencer par ma grand-mère. Ma grand-mère, c'est une personne qui, à l'âge de 15 ans, est tombée enceinte. Et de cela, elle a dû se marier, de force. Parce que sinon, son enfant allait être considéré comme un bâtard. Je suis désolée de la vulgarité du propos, mais c'était, à l'époque, nécessaire que l'on soit marié. Quand on avait un enfant, sinon c'était mal vu. Et en fait, c'est... C'était un épaule violent. Donc, des enfants qui naissent dans la douleur et élevés dans l'instabilité, on sait pertinemment que ça peut mener à des conditions de vie un peu compliquées. Ma mère, elle a vécu une crise identitaire quand elle apprend que son père est vraiment son père. Et pour le coup, elle avait aux alentours de 9 à 13 ans et elle a choisi d'abandonner l'école. Parce que... Bah, crise d'identité, du fait qu'elle ne savait pas qui était véritablement son père. Mais avant toute chose, c'est quoi un traumatisme générationnel ou intergénérationnel ? En fait, ça désigne un traumatisme psychologique qui se transmet d'une génération à l'autre. Là, par exemple, ma grand-mère. Ça se fait de façon inconsciente. Il ne s'agit pas seulement de souvenirs ou d'histoires familiales complexes, mais de schémas émotionnels, relationnels et... comportementaux qui se répètent. En définition simple, c'est un traumatisme qu'on ne vit pas soi-même directement, mais qui laisse une trace en nous, parce que nos parents ou nos grands-parents l'ont vécu, et ils n'ont pas pu le guérir. Ça se transmet par les silences, ce dont on ne parle pas, que l'on tait, et qui devient un poids invisible. Ça peut être aussi des comportements, de l'hypervigilance, faire constamment attention, mais aussi de l'autoritarisme et de la froideur affective de la part de nos parents. et qui fait que par exemple, on peut tendre à vouloir être très, très enclin à vouloir l'affection de quelqu'un d'autre. Ça peut être les émotions non digérées, de la peur, de la colère, de la honte, que l'enfant peut absorber sans comprendre pourquoi son parent se sent ainsi. Ça peut aussi être des rôles imposés. Dans mon cas, je suis devenue l'adulte de la famille parce que j'étais l'aîné, un peu trop tôt d'ailleurs, et... j'ai aussi répété des relations toxiques que j'ai vues dans mon entourage quand j'étais plus jeune. Dans mon cas, ma grand-mère a vécu des violences extrêmes. Elle a transmis à ma mère une façon d'aimer avec contrôle et silence. Et ma mère nous a élevés, moi et ma sœur, avec une confusion entre protection et emprise. Moi, comme elle, portons encore aujourd'hui les cicatrices de ce qu'elle-même n'a pas pu guérir. Et de ce que ma grand-mère n'a pas pu guérir aussi. Donc, pour ainsi dire, plutôt compliqué comme contexte. Donc moi, j'ai grandi dans un climat entre amour déformé et protection absente. Parce que j'étais l'aîné, le pilier, et ma sœur est arrivée comme un cadeau, comme un secret qu'on partage toutes les deux. À savoir que son existence est intrinsèquement liée à la mienne. Pour aborder notre enfance, je vais surtout aborder nos jeux. On jouait énormément quand on était plus petite, au Barbie. Mais nos Barbies, elles rejouaient notre réalité. On recréait à travers celles-ci des scènes de conflits, d'évasion et de sauvetage émotionnel. Sans le savoir, on mettait en scène ce qu'on ne pouvait pas dire à voix haute. Ma sœur, elle a toujours été plus brute, plus manuelle, plus rentre-dedans. Moi, je suis plus douce, on me considère comme plus cérébrale. Mais elle m'a toujours suivie dans mes mondes. et moi dans les siens. Elle, elle est très douée avec le maquillage et moi je suis douée pour lui confier mes livres, mes séries, mes films. Et on partage nos univers mutuellement tout en essayant de ne pas empiéter sur l'une et l'autre. Et on a grandi. Et moi à la fin du lycée, je me suis orientée vers une fac de droit. Ça ne m'a pas plu, je me suis réorientée et j'ai atterri à la fac, obtenu ma licence et j'ai pu partir à Paris pour mon tout premier master. Sauf que ce n'était pas assez loin de ma mère. En fait, à travers nos blessures croisées et notre compréhension mutuelle, on a aussi commencé à appréhender le fait de partir. Ma soeur, elle avait peur que je parte parce qu'elle avait le sentiment que je l'abandonnais. Sachant qu'on avait deux autres frères et sœurs, c'était compliqué. Et elle ne comprenait pas pourquoi je partais. Et quand je suis partie loin, donc en l'occurrence à plus de 500 km de chez moi, elle s'est rapprochée de notre mère parce qu'elle vivait toujours là-bas. Elle n'a pas forcément compris pourquoi je partais. Elle a sûrement cru que je fuyais. Mais moi, j'ai fait comprendre que j'avais besoin de me sauver. Elle a peut-être cru que je l'ai abandonné. Et moi, je veux lui dire aujourd'hui, si elle m'écoute, peut-être que c'était vrai, je ne voulais pas abandonner qui que ce soit, toutefois. Mais c'était vital pour moi de partir, il le fallait. Et je sais que tu le comprends maintenant. Parce que malgré ça, tu as toujours été là. Et un jour, tu m'as même dit, je crois en toi, et tu me le répètes souvent. Et c'est l'une des plus belles choses qu'on puisse dire à quelqu'un. Peut-être qu'on n'a pas toujours les mots, qu'on ne sait pas toujours quoi se dire, mais on a ce lien inexplicable et solide. Maintenant, pour cette deuxième partie, j'aimerais en venir à ce qui complique nos relations avec les autres. Pas seulement entre nous et notre famille, mais aussi avec le monde extérieur. Alors je remets des disclaimers au cas où, parce que je voudrais vous rappeler qu'on aborde quand même des sujets pas évidents, mais j'aimerais le faire de façon assez légère pour que vous puissiez en retenir quelque chose sans vous sentir trop mal. Voilà, pour ma part, j'ai été diagnostiquée TDAH. Ma sœur, quant à elle, bipolaire et borderline. On a vu des psys. Moi, j'ai été suivie en thérapie. Elles, non. Mais n'empêche, ces diagnostics tardifs font qu'on a quand même eu un mot à mettre sur des choses qu'on ressentait depuis très longtemps. Le trouble, on l'a vécu avant de savoir le nommer. L'instabilité, on l'a comprise dans nos corps, dans nos émotions, dans notre façon d'aimer ou de fuir. Je vais maintenant vous donner des définitions pour ceux qui ne savent pas quels sont ces troubles-là. Et je vous espérais que je serai assez claire. Tout d'abord, c'est quoi le TDAH ? Alors, le TDAH, c'est tout d'abord un trouble neurodéveloppemental, donc neurodivergent, qui affecte l'attention, la régulation des impulsions et parfois l'hyperactivité. Chez moi, ça se manifeste par des difficultés de concentration. C'est pour ça que quand vous m'écoutez, je saute d'une idée à une autre. J'ai du mal à suivre un fil. Et j'oublie des tâches importantes. Et surtout, je m'attarde trop sur les détails. Ça se traduit aussi par une impulsivité émotionnelle. On réagit vite, sans filtre, et on interprète aussi rapidement. Ça se manifeste chez certains par une hyperactivité. Il y en a qui ne l'ont pas. Moi, je sais que je l'ai, car j'ai une agitation intérieure. J'ai parfois des moments d'impulsivité où j'ai une idée qui pop. Et là, je me dis qu'il faut que je fasse ça. Et en fait, c'est comme avoir 15... 15 onglets, excusez-moi, ouverts dans le cerveau et ne plus se souvenir... Ah ! Vous voyez ? Je vais me répéter. C'est comme avoir 15 onglets ouverts dans le cerveau et ne plus se souvenir d'où vient la musique que l'on a lancée sur Spotify. C'est exactement ça. Pour ce qui est du trouble borderline et bipolaire, je vais essayer de les définir en étant la plus précise que je puisse être. Le trouble borderline, ça se caractérise par une intensité émotionnelle extrême et une instabilité dans les relations et l'image de soi. Ça inclut souvent une peur panique de l'abandon. Ça peut être réel, concret, tout comme ça peut être imaginaire. Ça se traduit aussi par des relations intenses avec les autres, mais aussi chaotiques. Par exemple, notre amoureux peut être tout, c'est-à-dire qu'on va se dédier à lui, faire tout pour lui. Être tout ! pour cette personne. Et le lendemain, on peut totalement changer d'avis, se dire « Ah, cette personne n'est rien pour moi » . Et donc, il y a des changements d'humeur rapides qui s'opèrent. Il y a aussi une impulsivité dans les comportements, de l'autosabotage. Par exemple, c'est des personnes qui peuvent avoir une propension à vouloir malheureusement s'infliger du mal, des douleurs, parce qu'elles n'arrivent pas à trouver d'autres exutoires. Et ça se traduit aussi dans les dépenses. financière. Donc c'est des personnes qui vivent avec des émotions à vif, un peu comme si la peau avait disparu entre le dedans et le dehors et qu'elles ne savent pas faire la distinction. En tout cas c'est comme ça que je décrirais le trouble borderline. Ensuite pour ce qui est du trouble bipolaire, c'est très compliqué aussi. C'est des phases d'épisodes C'est des épisodes, excusez-moi, de dépression qui alternent avec des phases de manie ou d'hypomanie. La manie, ça peut être des comportements à risque. Comme j'ai pu l'aborder avec le trouble borderline, ça peut être vouloir se faire du mal, avoir une addiction à l'alcool, à la cigarette, une perte de sommeil, de l'exaltation. Ça peut être aussi une tristesse intense, une perte d'énergie qui nous submerge, on n'a plus envie de rien faire. Et ça peut aussi se traduire par des idées noires. Quand je dis idées noires, c'est des envies suicidaires aussi. Et c'est comme être coincé dans un ascenseur émotionnel qui va du sous-sol au cinquantième étage sans prévenir. C'est pour ça que ça fluctue autant. C'est une oscillation de l'humeur. Et ça mène à des états dépressifs, maniques. Et c'est difficile de vivre avec ça. Donc, voilà. Maintenant que j'ai pu détailler ce que c'était, j'espère que c'était assez clair. Je veux que vous sachiez qu'on a quand même compris cette instabilité dans nos corps, dans nos émotions, dans notre façon d'aimer ou de fuir les autres. On a construit des stratégies de coping. Alors une stratégie de coping, c'est des choses qu'on met en place pour faire avec le chaos, la douleur et l'instabilité extérieure à soi. Et en fait, c'est une façon pour le cerveau de tout trier. Donc, on s'invente des stratégies pour tout sortir. On va dire ça comme ça. Par exemple, nous, c'était les barbies. On jouait nos conflits, nos blessures, parce qu'on n'avait pas les mots. On ne savait pas comment faire. Par exemple, quand on dormait chez les autres, on se compare aux autres de façon positive en se disant... « Purée, chez mes copines, je vois ce que ça veut dire, la normalité. Je vois qu'il y a un modèle familial qui ne ressemble pas au mien. Et du coup, on peut prendre du recul sur notre propre famille. » C'est aussi se blonger dans la fiction. Nous, ça a été les films, les séries. Moi, ça a été aussi Tumblr. J'ai appris à me comprendre en regardant des gens qui me ressemblaient. C'est pour ça que c'est important la représentation visuelle et les représentations tout court à travers l'écran. C'est un coping par projection. Je vois les récits d'autres personnes et je peux explorer ma propre identité. C'est pour ça que c'est important de s'éduquer aussi. Et il y a donc l'erreur aussi, qui est souvent faite, de vouloir s'auto-diagnostiquer. Alors, avant même d'avoir un psy, j'avais Tumblr, mais j'ai quand même appris à savoir ce qu'était un TDAH et ne pas me dire « Ok, c'est peut-être ce que je suis, je n'en sais rien. » Je peux juste reconnaître des choses avec lesquelles je m'identifie, mais ça s'en tient là. Et donc, on a besoin de comprendre pour ne pas sombrer, mettre des mots sur ce qui est invisible à soi. Et le coping aussi, c'était... Enfin, coping, excusez-moi. Le coping, donc le fait de faire avec, c'était notamment avec la création du lien avec ma sœur. Quand on ne se comprenait pas, juste savoir qu'on peut s'accrocher à une personne pilier pour traverser ce qui est instable, ça nous aide à faire avec. Le fait de partir, de prendre de la distance physique et émotionnelle par rapport à ma famille, C'est aussi une stratégie pour me sauver, pour ne pas y laisser ma peau, pour survivre, tout simplement. Et la thérapie aussi, c'est une introspection guidée. C'est aller à la racine au lieu de colmater sans cesse, de ne pas savoir quels pourraient être mes béquilles, si ce n'est les addictions, tout ce qui est lié aux problématiques que les personnes traversent quand elles vivent avec des traumas et grandissent dans des familles dysfonctionnelles. Alors j'espère que ça a été... Assez clair jusqu'ici, je sais que je mets beaucoup, beaucoup de définitions, mais c'était pour dire qu'on avait besoin de partir, partir loin, géographiquement, émotionnellement, de s'extraire pour mieux se reconstruire. Et c'est en cela que le lien avec ma sœur est aussi important. Cette autre séquence, j'aimerais évoquer que pour moi, et ça c'est pas forcément relié à ma relation de sœur, C'est surtout relié au monde extérieur. On a observé que beaucoup de gens se servaient de leur trauma comme excuse. Et ça, ça nous agace aussi fortement. On l'a beaucoup vu ce discours qui tourne. Si tu as souffert, c'est excusé. Moi, je l'ai cru. Je le vois dans les documentaires sur les crimes. Longtemps, j'ai cru que oui, ça pouvait être expliqué. Mais en fait, non. J'ai vu des gens être violents, toxiques, manipulateurs, qui se cachent derrière leur trauma. pour infliger aux autres des choses qu'ils ne méritent pas. Et moi, je refuse d'entendre ça, excusez-moi. J'ai mes propres failles, oui, mais je ne veux pas qu'elles justifient de faire du mal ni à moi, ni aux autres. Je suis sensible, lunatique parfois, et j'ai de la chance, je me considère quand même chanceuse d'être juste, neurodivergente. Ça m'arrive de prendre plaisir à des dramas sur Internet dont je ne fais pas partie. C'est humain. Mais je veux qu'on arrête d'infantiliser les gens cassés. On mérite d'être compris, pas excusé à l'infini. C'est pas pour autant qu'il faut minimiser ce que j'ai vécu, je le minimise pas du tout, j'en ai bien conscience, je vis avec tous les jours, mais je veux juste qu'on arrête de trouver des prétextes, des excuses à des gens qui se comportent de façon anormale avec les autres, disons-le, et qui justifient ça par le trauma, les triggers, etc. Non. Moi-même, j'ai déjà fait du mal à des gens. de façon non intentionnelle, la moindre des choses, c'est de le reconnaître, de conscientiser tout ça et de m'excuser. Et là où je trouve qu'on a réussi, ma sœur et moi, c'est qu'on est partis. On s'est reconstruites, on se reconstruit parce que c'est encore d'actualité. Moi, j'aime beaucoup les arts et la culture et elle, ça l'a influencé à étudier l'histoire et l'archéologie. On n'a pas les mêmes chemins de vie, mais on a la même base. On se comprend, on désapprend et on crée du lien à deux. Et si je devais définir notre lien par un film, parce qu'il fallait que je passe par là, ce serait Virgin Suicide. Elle est pour moi mon ange, et peut-être que je suis le sien. En tout cas, je ne sais pas trop comment conclure un épisode pareil, mais c'est pour que vous sachiez le contexte dans lequel on a grandi. Même si c'est vaste, même si c'est vague, n'hésitez pas à laisser des commentaires au cas où, parce que j'ai l'impression de m'être éparpillée. Merci. Mais pour vous qui écoutez, si vous avez des frères et sœurs, si vous n'en avez pas, si vous venez d'une famille dysfonctionnelle ou non, c'est pas ça le plus important. Moi, ce que je veux que vous reteniez en écoutant cet épisode, c'est qu'il n'y a pas de bonne façon d'aimer. Il y a des façons cabossées d'aimer quelqu'un, des façons maladroites. Et parfois, ces façons-là sont les plus fidèles, même si elles sont imparfaites. Et si un jour, quelqu'un vous fait vous sentir mal... Posez vos limites, même si c'est un proche, même si c'est la famille, surtout si c'est la famille. À la personne qui a dit que je brodais énormément, oui je brode, mais ce n'est pas pour éviter, c'est pour tisser ma propre toile émotionnelle, mon propre chaos en avant-première. Et c'est un spectacle intérieur que je mets en ordre, pas pour briller ou pour être plus intelligente que d'autres, mais pour que ça tienne, parce que dans un contexte... Comme le mien, à savoir dysfonctionnel, c'est dur de mettre des mots sur ce qui se passe. Et je sais que tout ce qui est sous contrôle est plus agréable à écouter et à regarder. Et parfois, mes émotions, je n'arrive pas à les dompter. C'est juste de la survie en permanence. Et moi, j'ai décidé que ma façon de survivre méritait d'être racontée. Et j'espère que j'ai respecté ce que tu m'as conseillé de faire. En tout cas, je vais conclure cet épisode. J'espère que ce que ma sœur... aura à dire, va vous faire plaisir d'entendre une autre voix sur ce podcast. J'ai déjà très hâte. Et je remercie les personnes qui prennent le temps de m'écouter. Si vous saviez à quel point je suis reconnaissante et merci infiniment, je ne saurais pas dire autre chose que merci parce que ça ne signifie peut-être rien juste d'écouter. Mais pour moi, ça en dit beaucoup et ça me fait du bien au quotidien de me dire que ma voix est quelque part sur une plateforme, que j'existe et que je suis encore là aujourd'hui et je vous évoquerai excusez-moi je suis un peu dans l'émotion ou encore une fois je suis très sensible j'évoquerai dans un épisode pourquoi ça me touche autant mais merci de me voir et merci à vous d'être là je vous fais d'énormes bisous et je vous dis à vendredi, merci encore ciao ciao Sous-titrage Soci