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Evolution Personnelle - Par Marie-Anne SARS

8. Et si tu devenais cette amie dont tu as tant besoin ?

8. Et si tu devenais cette amie dont tu as tant besoin ?

12min |01/06/2025
Play
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Evolution Personnelle - Par Marie-Anne SARS

8. Et si tu devenais cette amie dont tu as tant besoin ?

8. Et si tu devenais cette amie dont tu as tant besoin ?

12min |01/06/2025
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Description

Y a des jours comme ça.

Où t’as beau faire tout ce qu’il faut, ça va pas.

Où tu te sens vide, lessivée, paumée.

Où tu te dis que t’as coché toutes les cases… mais t’as perdu la joie quelque part entre deux to-do.


Aujourd’hui, j’ai pas cherché à me forcer. J’ai juste pris le micro.

Pas pour te motiver. Pas pour t’inspirer.

Mais pour te dire que c’est normal d’avoir des bas.


Et que t’as le droit. T’as le droit de ralentir. De t’effondrer. De pleurer. De rien faire.

T’as le droit de ne pas être productive, souriante, performante.

T’as le droit de juste… être.


Dans cet épisode brut et sans filtre, je te partage comment j’ai appris à devenir cette amie dont j’aurais eu besoin.

Celle qui soutient au lieu de juger.

Celle qui console au lieu de pousser.

Celle qui t’aime même quand t’as l’impression de ne plus être « assez ».


Parce que tu sais quoi ? On n’a pas besoin d’être en haut pour avoir de la valeur.

Et parfois… c’est dans les bas qu’on retrouve le vrai.


Souviens-toi, chaque petit pas compte.

Tu es en constante évolution et chaque étape te rapproche de la meilleure version de toi-même.

Merci d’avoir écouté cet épisode.


Prends soin de toi et n’oublie pas : tu as tout ce qu’il faut pour briller !


Retrouve-moi sur Instagram :
https://www.instagram.com/marieanne.sars/


Marie-Anne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui ça va pas, c'est pas le moral. Il y a des jours comme ça où j'ai l'impression de passer à côté de ma vie. J'ai l'impression que je prône quelque chose et que je vis l'inverse. Et en même temps je suis sur le chemin, j'ai jamais dit que j'étais arrivée. Mais il y a des jours comme ça où je comprends mieux les personnes que j'ai envie d'aider parce que j'en fais partie. Et le problème c'est que s'aider tout seul c'est beaucoup plus de travail, plus compliqué que de se faire aider. Mais ouais aujourd'hui j'ai l'impression que je mets plein de choses en place et que ça fonctionne pas. J'ai l'impression que j'ai dépensé tellement d'énergie que mes batteries sont à plat. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de lumière au bout du tunnel et que rien va fonctionner. Je t'avoue ça va pas être un épisode très très fun à écouter. Et encore que c'est un épisode qui t'invite à te rendre compte que c'est ok d'avoir des bas, à te rendre compte qu'on peut pas toujours être en haut. que la vie c'est juste une question de contraste, si on était tout le temps pump and up dans l'euphorie totale on s'en rendrait même plus compte, on profiterait plus, ça n'aurait pas la même saveur alors que quand on vit des bas, c'est là où on se rend compte de la chance qu'on a habituellement c'est comme quand t'es malade, quand t'es malade tu te dis non mais je profite pas assez chaque jour d'être en super santé d'avoir mal nulle part et d'avoir mon énergie normale et de pas avoir besoin de me moucher toutes les 5 minutes et d'avoir la tête comme dans du coton. C'est quand t'es malade que je me rends compte à quel point la santé c'est précieux. Bah là c'est pareil, c'est quand j'ai des coups de mou comme ça, quand je déprime, que je me rends compte à quel point ma vie en fait elle est géniale habituellement. Et là ouais c'est pas facile mais en même temps je le vis à fond. J'essaye pas de... ce que j'aurais fait avant. J'essaie pas d'éviter ma vie, j'essaie pas de changer les choses, j'essaie pas de me remotiver ou de compenser avec de la nourriture, ou des séries, ou je ne sais quoi d'autre, des stupéfiants de l'alcool ou quoi. Il est 11h du matin donc on va éviter tout ça. Mais je ressens pas ce besoin, alors qu'avant je l'aurais ressenti. Je ressens juste le besoin de me poser avec moi-même, d'écrire. de me parler, d'accueillir mes émotions, d'essayer de comprendre ce qui ne va pas, de réfléchir à des solutions. Je ressens ce besoin de me reposer aussi. Je pense qu'il y a pas mal de fatigue qui entre en jeu. Donc je me suis autorisée à annuler mes rendez-vous. Je me suis autorisée à me prendre du temps pour manger un repas équilibré ce midi, faire une petite sieste avant de retourner bosser, pour recharger mes batteries physiques, biologiques. et émotionnelle un peu. Et là, je prends ce temps pour enregistrer cet épisode qui n'était pas du tout, du tout prévu pour faire le tri, remettre de la clarté dans mes pensées, pour transmettre un message hyper important. Tu as le droit d'aller moins bien, tu as le droit d'avoir des coups de mou, tu as le droit d'avoir des bas, et tu as le droit de prendre soin de soi. Et ce qui est génial, c'est que je me rends compte que je suis devenue la personne dont j'ai besoin dans ma vie. C'est-à-dire que quand t'es dans les bas comme ça, t'as besoin d'un ami, t'as besoin de quelqu'un qui va te soutenir, qui va être compatissante, qui va pas te brusquer, qui va être dans la douceur avec toi-même. Et moi je n'avais pas tendance à être cette personne-là pour moi avant. Pas du tout. J'avais tendance à être la personne que j'aurais pas aimée finalement avoir dans ma vie. La personne qui dit « Allez Marianne, arrête ton cinéma, arrête ton char, remotive-toi. » Tout va bien dans ta vie, il n'y a rien qui ne va pas, il n'y a pas de raison que tu te sentes mal, tu n'as pas le droit finalement de te sentir mal. Allez bouge ton cul, relève-toi les manches, retourne-y, allez hop hop hop avec un coup de pied aux fesses. Et je ne veux plus être cette personne-là pour moi, elle ne sert à rien, elle n'est pas utile. Je me suis demandé en fait, qui est-ce que j'aimerais avoir dans ma vie dans ces moments-là ? Et si j'avais une amie qui n'était pas bien, quelle personne je serais pour elle ? Je serais pas la personne qui dit « Allez, arrête ton cinéma, allez, voilà. Sèche tes larmes, repars, go. » Je serais jamais ça à quelqu'un d'autre. Alors pourquoi je le fais à moi-même ? Pourquoi je m'inflige ça toute seule ? Non. Moi, je veux plus être cette personne pour moi. Je veux être une amie. Je veux prendre soin de moi quand j'en ai besoin. Et là, aujourd'hui, j'en ai besoin. Là, aujourd'hui, j'ai besoin de quelqu'un qui me dit « Tout va bien se passer. Je t'aime tu es, mais c'est normal d'avoir des bas, c'est normal parfois de lâcher prise, t'as le droit de te reposer, t'as le droit de rien faire. T'as le droit de prendre du temps pour toi, d'arloter, d'aller prendre un bain, de faire une sieste, de lire. T'as le droit de lâcher prise sur toute la to-do liste monumentale qui est dans ta tête. Et c'est ok de pas avancer aussi vite que tu voudrais, c'est ok d'avoir l'impression de tourner en rond. Tu sais au fond de toi que t'avances, et que tu tournes pas en rond, et tu sais au fond de toi que le but c'est pas la destination mais le chemin. Donc respire et donne toi ce dont tu as besoin. Et ça, ça change tout. Ça change tout parce que ma relation avec moi-même, elle évolue quand je fais ça. Je sais que je suis jamais seule et que j'ai toujours une amie sur qui compter. Et cette amie, elle est toujours dispo, puisque c'est moi. Alors oui, parfois... Elle me met encore des coups de pied aux fesses, mais je lui dis, écoute, c'est pas ce dont j'ai besoin. Et ça, c'est possible uniquement parce qu'aujourd'hui, je sais ce dont j'ai besoin. J'ai pris le temps, et je prends encore le temps à chaque fois de me dire, ok, qu'est-ce que tu ressens ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que ça vient dire ? Quel est le besoin que t'as pas nourri ? De quoi t'as besoin pour aller mieux ? Ça c'est toutes des questions que je me serais pas posées avant, je me serais dit oula il y a un problème ça va pas. Énergie faible, comment ça énergie faible ? Allez go on y va ! T'as pas le droit de te faire une pause, t'as pas le droit de te reposer et je me serais autoflagellée en plus. Bah non c'est pas suffisant de se mettre un coup de pied au cul ! Non non ! Je me serais pas arrêtée là ! Ohlala ! Je me serais aussi autoflagellée. T'es nulle, t'y arriveras jamais, c'est bien la preuve que t'as pas ce qu'il faut. Merci. Les autres, ils vont voir que t'es une imposteur, t'es vraiment une fainéante, tu vas pas au bout des choses, t'arriveras jamais à rien, t'abandonnes tout le temps, tu changes d'avis tout le temps, t'es pas sérieuse. Comment les autres pourraient compter sur toi si toi-même tu comptes même pas sur toi ? Ah bah ouais, c'est pas marrant. Je fais pas les choses à moitié quand je le fais. Je le fais bien. Ça c'est difficile encore, je suis pas encore arrivée sur la ligne d'arrivée là-dessus, j'ai encore ce discours qui se met en pilote automatique genre « Tu vois pas bien ? Tiens, on va mettre cette playlist ! Tu sais la playlist toute pourrie où tu te dévalorises. » Mais ça, est-ce que ça c'est un choix ? Alors évidemment c'est pas un choix conscient, je me dis pas hummm est-ce que j'ai envie de choisir comme playlist ? Tiens je vais prendre la playlist déprimante, dévalorisante et horrible. Non mais ça reste un choix qui est inconscient certes. choix et disons que vivre ça c'est l'opportunité de choisir autrement c'est l'opportunité de se dire qu'en fait c'est pas obligatoire que c'est pas utile de toute manière donc franchement pourquoi le garder et j'ai envie de créer une autre playlist j'ai envie de créer une playlist d'amour de soi de valorisation au contraire de compat... compassion compatisation pas du tout compassion de cocooning quoi, ok c'est normal, tout quoi tu as besoin, dis moi, je m'occupe, j'adore, j'adore cette métaphore, je ne sais plus ça vient de qui, vous me direz en commentaire si jamais vous retrouvez, ça m'intéresse, qui dit que, imagine, tu nais, et on te dit, voilà. Je te donne un humain. Le but, c'est que tu prennes le plus, le meilleur soin possible de cet humain. C'est ta seule but. Ta seule mission dans la vie, c'est de faire en sorte que cet humain, il soit le mieux possible. Donc tu vas prendre soin de le nourrir, de lui faire faire du sport, de gérer son sommeil, de gérer ce qui est consomme, ce qui met dans son cerveau, d'être garant de son bien-être. Ta seule mission, c'est de prendre soin de cet humain. Un peu comme un Tamagotchi. Et c'est ce qui se passe en réalité. On est cet humain pour nous-mêmes. Notre seul but dans la vie, c'est de prendre soin de cet humain. Et franchement, je ne crois pas qu'on soit très très doué à ça. En tout cas, moi, pendant longtemps, je n'étais pas doué pour m'occuper de mon humain. Aujourd'hui, je travaille à le faire. Et c'est beaucoup plus facile parce que si on mettait un vrai humain à côté de toi, par exemple peut-être si t'es maman ou t'as déjà eu le loisir de prendre soin de quelqu'un d'autre, tu verrais que tu lui parles pas pareil. Tu en prends pas soin pareil. T'as pas les mêmes exigences, t'as pas les mêmes niveaux de tolérance. On est beaucoup plus intransigeant avec soi-même qu'avec les autres. Donc moi maintenant, quand j'ai envie de mal me traiter, de me maltraiter... Je me dis que je suis un humain et que mon rôle c'est de prendre soin de cet humain. Et c'est un peu schizophrène, mais cette façon de penser, elle change vraiment les choses, elle change vraiment ma façon de voir le monde. Et aujourd'hui mon humain, elle ne va pas très bien. Elle est un peu triste, un peu confuse, un peu énervée. Elle se sent impuissante face à la situation, elle a l'impression de passer à côté, de tourner en rond. Elle est un peu triste, il lui arrivait plein de choses ces derniers temps, elle n'a pas forcément pris le temps de tout intégrer, de tout travailler, de tout vivre et accueillir. Et donc cette humaine, elle en a gros sur la patate. Ok, oui, je comprends. Et je t'aime. Je t'aime comme tu es, je t'aime avec tous tes bagages. Cette humaine, elle a besoin de quoi ? Et c'est la question que je me pose là. Et c'est pour ça que je suis là à faire ce podcast. Cette humaine, elle a besoin d'exprimer ses émotions, elle a besoin de trouver un sens à ce qu'elle vit, elle a besoin de transmettre ses pensées, de transmettre ses prises de conscience pour se sentir utile. Elle a besoin de douceur, elle a besoin de repos. Et elle a besoin de temps pour guérir. Elle a besoin de la permission et de l'autorisation de prendre ce temps-là. Et voilà ce que je lui donne aujourd'hui. Voilà, c'était vis-à-vis déterminé. J'espère que cette percée dans mon cerveau et dans ma psyché va pouvoir t'être utile. Ce que j'aimerais que tu retiennes, c'est que tu as un humain à prendre soin, tu as un humain à bien traiter et tuer cet humain. Et au lieu de t'autoflageller, au lieu de te pousser et te mettre des coupies aux fesses, sois l'ami que t'aimerais avoir, sois la personne sur qui tu peux compter. Petit à petit, un pas à la fois. De toute façon, il n'y a pas de ligne d'arrivée. Je te souhaite de prendre bien soin de toi.

Description

Y a des jours comme ça.

Où t’as beau faire tout ce qu’il faut, ça va pas.

Où tu te sens vide, lessivée, paumée.

Où tu te dis que t’as coché toutes les cases… mais t’as perdu la joie quelque part entre deux to-do.


Aujourd’hui, j’ai pas cherché à me forcer. J’ai juste pris le micro.

Pas pour te motiver. Pas pour t’inspirer.

Mais pour te dire que c’est normal d’avoir des bas.


Et que t’as le droit. T’as le droit de ralentir. De t’effondrer. De pleurer. De rien faire.

T’as le droit de ne pas être productive, souriante, performante.

T’as le droit de juste… être.


Dans cet épisode brut et sans filtre, je te partage comment j’ai appris à devenir cette amie dont j’aurais eu besoin.

Celle qui soutient au lieu de juger.

Celle qui console au lieu de pousser.

Celle qui t’aime même quand t’as l’impression de ne plus être « assez ».


Parce que tu sais quoi ? On n’a pas besoin d’être en haut pour avoir de la valeur.

Et parfois… c’est dans les bas qu’on retrouve le vrai.


Souviens-toi, chaque petit pas compte.

Tu es en constante évolution et chaque étape te rapproche de la meilleure version de toi-même.

Merci d’avoir écouté cet épisode.


Prends soin de toi et n’oublie pas : tu as tout ce qu’il faut pour briller !


Retrouve-moi sur Instagram :
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Marie-Anne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui ça va pas, c'est pas le moral. Il y a des jours comme ça où j'ai l'impression de passer à côté de ma vie. J'ai l'impression que je prône quelque chose et que je vis l'inverse. Et en même temps je suis sur le chemin, j'ai jamais dit que j'étais arrivée. Mais il y a des jours comme ça où je comprends mieux les personnes que j'ai envie d'aider parce que j'en fais partie. Et le problème c'est que s'aider tout seul c'est beaucoup plus de travail, plus compliqué que de se faire aider. Mais ouais aujourd'hui j'ai l'impression que je mets plein de choses en place et que ça fonctionne pas. J'ai l'impression que j'ai dépensé tellement d'énergie que mes batteries sont à plat. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de lumière au bout du tunnel et que rien va fonctionner. Je t'avoue ça va pas être un épisode très très fun à écouter. Et encore que c'est un épisode qui t'invite à te rendre compte que c'est ok d'avoir des bas, à te rendre compte qu'on peut pas toujours être en haut. que la vie c'est juste une question de contraste, si on était tout le temps pump and up dans l'euphorie totale on s'en rendrait même plus compte, on profiterait plus, ça n'aurait pas la même saveur alors que quand on vit des bas, c'est là où on se rend compte de la chance qu'on a habituellement c'est comme quand t'es malade, quand t'es malade tu te dis non mais je profite pas assez chaque jour d'être en super santé d'avoir mal nulle part et d'avoir mon énergie normale et de pas avoir besoin de me moucher toutes les 5 minutes et d'avoir la tête comme dans du coton. C'est quand t'es malade que je me rends compte à quel point la santé c'est précieux. Bah là c'est pareil, c'est quand j'ai des coups de mou comme ça, quand je déprime, que je me rends compte à quel point ma vie en fait elle est géniale habituellement. Et là ouais c'est pas facile mais en même temps je le vis à fond. J'essaye pas de... ce que j'aurais fait avant. J'essaie pas d'éviter ma vie, j'essaie pas de changer les choses, j'essaie pas de me remotiver ou de compenser avec de la nourriture, ou des séries, ou je ne sais quoi d'autre, des stupéfiants de l'alcool ou quoi. Il est 11h du matin donc on va éviter tout ça. Mais je ressens pas ce besoin, alors qu'avant je l'aurais ressenti. Je ressens juste le besoin de me poser avec moi-même, d'écrire. de me parler, d'accueillir mes émotions, d'essayer de comprendre ce qui ne va pas, de réfléchir à des solutions. Je ressens ce besoin de me reposer aussi. Je pense qu'il y a pas mal de fatigue qui entre en jeu. Donc je me suis autorisée à annuler mes rendez-vous. Je me suis autorisée à me prendre du temps pour manger un repas équilibré ce midi, faire une petite sieste avant de retourner bosser, pour recharger mes batteries physiques, biologiques. et émotionnelle un peu. Et là, je prends ce temps pour enregistrer cet épisode qui n'était pas du tout, du tout prévu pour faire le tri, remettre de la clarté dans mes pensées, pour transmettre un message hyper important. Tu as le droit d'aller moins bien, tu as le droit d'avoir des coups de mou, tu as le droit d'avoir des bas, et tu as le droit de prendre soin de soi. Et ce qui est génial, c'est que je me rends compte que je suis devenue la personne dont j'ai besoin dans ma vie. C'est-à-dire que quand t'es dans les bas comme ça, t'as besoin d'un ami, t'as besoin de quelqu'un qui va te soutenir, qui va être compatissante, qui va pas te brusquer, qui va être dans la douceur avec toi-même. Et moi je n'avais pas tendance à être cette personne-là pour moi avant. Pas du tout. J'avais tendance à être la personne que j'aurais pas aimée finalement avoir dans ma vie. La personne qui dit « Allez Marianne, arrête ton cinéma, arrête ton char, remotive-toi. » Tout va bien dans ta vie, il n'y a rien qui ne va pas, il n'y a pas de raison que tu te sentes mal, tu n'as pas le droit finalement de te sentir mal. Allez bouge ton cul, relève-toi les manches, retourne-y, allez hop hop hop avec un coup de pied aux fesses. Et je ne veux plus être cette personne-là pour moi, elle ne sert à rien, elle n'est pas utile. Je me suis demandé en fait, qui est-ce que j'aimerais avoir dans ma vie dans ces moments-là ? Et si j'avais une amie qui n'était pas bien, quelle personne je serais pour elle ? Je serais pas la personne qui dit « Allez, arrête ton cinéma, allez, voilà. Sèche tes larmes, repars, go. » Je serais jamais ça à quelqu'un d'autre. Alors pourquoi je le fais à moi-même ? Pourquoi je m'inflige ça toute seule ? Non. Moi, je veux plus être cette personne pour moi. Je veux être une amie. Je veux prendre soin de moi quand j'en ai besoin. Et là, aujourd'hui, j'en ai besoin. Là, aujourd'hui, j'ai besoin de quelqu'un qui me dit « Tout va bien se passer. Je t'aime tu es, mais c'est normal d'avoir des bas, c'est normal parfois de lâcher prise, t'as le droit de te reposer, t'as le droit de rien faire. T'as le droit de prendre du temps pour toi, d'arloter, d'aller prendre un bain, de faire une sieste, de lire. T'as le droit de lâcher prise sur toute la to-do liste monumentale qui est dans ta tête. Et c'est ok de pas avancer aussi vite que tu voudrais, c'est ok d'avoir l'impression de tourner en rond. Tu sais au fond de toi que t'avances, et que tu tournes pas en rond, et tu sais au fond de toi que le but c'est pas la destination mais le chemin. Donc respire et donne toi ce dont tu as besoin. Et ça, ça change tout. Ça change tout parce que ma relation avec moi-même, elle évolue quand je fais ça. Je sais que je suis jamais seule et que j'ai toujours une amie sur qui compter. Et cette amie, elle est toujours dispo, puisque c'est moi. Alors oui, parfois... Elle me met encore des coups de pied aux fesses, mais je lui dis, écoute, c'est pas ce dont j'ai besoin. Et ça, c'est possible uniquement parce qu'aujourd'hui, je sais ce dont j'ai besoin. J'ai pris le temps, et je prends encore le temps à chaque fois de me dire, ok, qu'est-ce que tu ressens ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que ça vient dire ? Quel est le besoin que t'as pas nourri ? De quoi t'as besoin pour aller mieux ? Ça c'est toutes des questions que je me serais pas posées avant, je me serais dit oula il y a un problème ça va pas. Énergie faible, comment ça énergie faible ? Allez go on y va ! T'as pas le droit de te faire une pause, t'as pas le droit de te reposer et je me serais autoflagellée en plus. Bah non c'est pas suffisant de se mettre un coup de pied au cul ! Non non ! Je me serais pas arrêtée là ! Ohlala ! Je me serais aussi autoflagellée. T'es nulle, t'y arriveras jamais, c'est bien la preuve que t'as pas ce qu'il faut. Merci. Les autres, ils vont voir que t'es une imposteur, t'es vraiment une fainéante, tu vas pas au bout des choses, t'arriveras jamais à rien, t'abandonnes tout le temps, tu changes d'avis tout le temps, t'es pas sérieuse. Comment les autres pourraient compter sur toi si toi-même tu comptes même pas sur toi ? Ah bah ouais, c'est pas marrant. Je fais pas les choses à moitié quand je le fais. Je le fais bien. Ça c'est difficile encore, je suis pas encore arrivée sur la ligne d'arrivée là-dessus, j'ai encore ce discours qui se met en pilote automatique genre « Tu vois pas bien ? Tiens, on va mettre cette playlist ! Tu sais la playlist toute pourrie où tu te dévalorises. » Mais ça, est-ce que ça c'est un choix ? Alors évidemment c'est pas un choix conscient, je me dis pas hummm est-ce que j'ai envie de choisir comme playlist ? Tiens je vais prendre la playlist déprimante, dévalorisante et horrible. Non mais ça reste un choix qui est inconscient certes. choix et disons que vivre ça c'est l'opportunité de choisir autrement c'est l'opportunité de se dire qu'en fait c'est pas obligatoire que c'est pas utile de toute manière donc franchement pourquoi le garder et j'ai envie de créer une autre playlist j'ai envie de créer une playlist d'amour de soi de valorisation au contraire de compat... compassion compatisation pas du tout compassion de cocooning quoi, ok c'est normal, tout quoi tu as besoin, dis moi, je m'occupe, j'adore, j'adore cette métaphore, je ne sais plus ça vient de qui, vous me direz en commentaire si jamais vous retrouvez, ça m'intéresse, qui dit que, imagine, tu nais, et on te dit, voilà. Je te donne un humain. Le but, c'est que tu prennes le plus, le meilleur soin possible de cet humain. C'est ta seule but. Ta seule mission dans la vie, c'est de faire en sorte que cet humain, il soit le mieux possible. Donc tu vas prendre soin de le nourrir, de lui faire faire du sport, de gérer son sommeil, de gérer ce qui est consomme, ce qui met dans son cerveau, d'être garant de son bien-être. Ta seule mission, c'est de prendre soin de cet humain. Un peu comme un Tamagotchi. Et c'est ce qui se passe en réalité. On est cet humain pour nous-mêmes. Notre seul but dans la vie, c'est de prendre soin de cet humain. Et franchement, je ne crois pas qu'on soit très très doué à ça. En tout cas, moi, pendant longtemps, je n'étais pas doué pour m'occuper de mon humain. Aujourd'hui, je travaille à le faire. Et c'est beaucoup plus facile parce que si on mettait un vrai humain à côté de toi, par exemple peut-être si t'es maman ou t'as déjà eu le loisir de prendre soin de quelqu'un d'autre, tu verrais que tu lui parles pas pareil. Tu en prends pas soin pareil. T'as pas les mêmes exigences, t'as pas les mêmes niveaux de tolérance. On est beaucoup plus intransigeant avec soi-même qu'avec les autres. Donc moi maintenant, quand j'ai envie de mal me traiter, de me maltraiter... Je me dis que je suis un humain et que mon rôle c'est de prendre soin de cet humain. Et c'est un peu schizophrène, mais cette façon de penser, elle change vraiment les choses, elle change vraiment ma façon de voir le monde. Et aujourd'hui mon humain, elle ne va pas très bien. Elle est un peu triste, un peu confuse, un peu énervée. Elle se sent impuissante face à la situation, elle a l'impression de passer à côté, de tourner en rond. Elle est un peu triste, il lui arrivait plein de choses ces derniers temps, elle n'a pas forcément pris le temps de tout intégrer, de tout travailler, de tout vivre et accueillir. Et donc cette humaine, elle en a gros sur la patate. Ok, oui, je comprends. Et je t'aime. Je t'aime comme tu es, je t'aime avec tous tes bagages. Cette humaine, elle a besoin de quoi ? Et c'est la question que je me pose là. Et c'est pour ça que je suis là à faire ce podcast. Cette humaine, elle a besoin d'exprimer ses émotions, elle a besoin de trouver un sens à ce qu'elle vit, elle a besoin de transmettre ses pensées, de transmettre ses prises de conscience pour se sentir utile. Elle a besoin de douceur, elle a besoin de repos. Et elle a besoin de temps pour guérir. Elle a besoin de la permission et de l'autorisation de prendre ce temps-là. Et voilà ce que je lui donne aujourd'hui. Voilà, c'était vis-à-vis déterminé. J'espère que cette percée dans mon cerveau et dans ma psyché va pouvoir t'être utile. Ce que j'aimerais que tu retiennes, c'est que tu as un humain à prendre soin, tu as un humain à bien traiter et tuer cet humain. Et au lieu de t'autoflageller, au lieu de te pousser et te mettre des coupies aux fesses, sois l'ami que t'aimerais avoir, sois la personne sur qui tu peux compter. Petit à petit, un pas à la fois. De toute façon, il n'y a pas de ligne d'arrivée. Je te souhaite de prendre bien soin de toi.

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Y a des jours comme ça.

Où t’as beau faire tout ce qu’il faut, ça va pas.

Où tu te sens vide, lessivée, paumée.

Où tu te dis que t’as coché toutes les cases… mais t’as perdu la joie quelque part entre deux to-do.


Aujourd’hui, j’ai pas cherché à me forcer. J’ai juste pris le micro.

Pas pour te motiver. Pas pour t’inspirer.

Mais pour te dire que c’est normal d’avoir des bas.


Et que t’as le droit. T’as le droit de ralentir. De t’effondrer. De pleurer. De rien faire.

T’as le droit de ne pas être productive, souriante, performante.

T’as le droit de juste… être.


Dans cet épisode brut et sans filtre, je te partage comment j’ai appris à devenir cette amie dont j’aurais eu besoin.

Celle qui soutient au lieu de juger.

Celle qui console au lieu de pousser.

Celle qui t’aime même quand t’as l’impression de ne plus être « assez ».


Parce que tu sais quoi ? On n’a pas besoin d’être en haut pour avoir de la valeur.

Et parfois… c’est dans les bas qu’on retrouve le vrai.


Souviens-toi, chaque petit pas compte.

Tu es en constante évolution et chaque étape te rapproche de la meilleure version de toi-même.

Merci d’avoir écouté cet épisode.


Prends soin de toi et n’oublie pas : tu as tout ce qu’il faut pour briller !


Retrouve-moi sur Instagram :
https://www.instagram.com/marieanne.sars/


Marie-Anne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui ça va pas, c'est pas le moral. Il y a des jours comme ça où j'ai l'impression de passer à côté de ma vie. J'ai l'impression que je prône quelque chose et que je vis l'inverse. Et en même temps je suis sur le chemin, j'ai jamais dit que j'étais arrivée. Mais il y a des jours comme ça où je comprends mieux les personnes que j'ai envie d'aider parce que j'en fais partie. Et le problème c'est que s'aider tout seul c'est beaucoup plus de travail, plus compliqué que de se faire aider. Mais ouais aujourd'hui j'ai l'impression que je mets plein de choses en place et que ça fonctionne pas. J'ai l'impression que j'ai dépensé tellement d'énergie que mes batteries sont à plat. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de lumière au bout du tunnel et que rien va fonctionner. Je t'avoue ça va pas être un épisode très très fun à écouter. Et encore que c'est un épisode qui t'invite à te rendre compte que c'est ok d'avoir des bas, à te rendre compte qu'on peut pas toujours être en haut. que la vie c'est juste une question de contraste, si on était tout le temps pump and up dans l'euphorie totale on s'en rendrait même plus compte, on profiterait plus, ça n'aurait pas la même saveur alors que quand on vit des bas, c'est là où on se rend compte de la chance qu'on a habituellement c'est comme quand t'es malade, quand t'es malade tu te dis non mais je profite pas assez chaque jour d'être en super santé d'avoir mal nulle part et d'avoir mon énergie normale et de pas avoir besoin de me moucher toutes les 5 minutes et d'avoir la tête comme dans du coton. C'est quand t'es malade que je me rends compte à quel point la santé c'est précieux. Bah là c'est pareil, c'est quand j'ai des coups de mou comme ça, quand je déprime, que je me rends compte à quel point ma vie en fait elle est géniale habituellement. Et là ouais c'est pas facile mais en même temps je le vis à fond. J'essaye pas de... ce que j'aurais fait avant. J'essaie pas d'éviter ma vie, j'essaie pas de changer les choses, j'essaie pas de me remotiver ou de compenser avec de la nourriture, ou des séries, ou je ne sais quoi d'autre, des stupéfiants de l'alcool ou quoi. Il est 11h du matin donc on va éviter tout ça. Mais je ressens pas ce besoin, alors qu'avant je l'aurais ressenti. Je ressens juste le besoin de me poser avec moi-même, d'écrire. de me parler, d'accueillir mes émotions, d'essayer de comprendre ce qui ne va pas, de réfléchir à des solutions. Je ressens ce besoin de me reposer aussi. Je pense qu'il y a pas mal de fatigue qui entre en jeu. Donc je me suis autorisée à annuler mes rendez-vous. Je me suis autorisée à me prendre du temps pour manger un repas équilibré ce midi, faire une petite sieste avant de retourner bosser, pour recharger mes batteries physiques, biologiques. et émotionnelle un peu. Et là, je prends ce temps pour enregistrer cet épisode qui n'était pas du tout, du tout prévu pour faire le tri, remettre de la clarté dans mes pensées, pour transmettre un message hyper important. Tu as le droit d'aller moins bien, tu as le droit d'avoir des coups de mou, tu as le droit d'avoir des bas, et tu as le droit de prendre soin de soi. Et ce qui est génial, c'est que je me rends compte que je suis devenue la personne dont j'ai besoin dans ma vie. C'est-à-dire que quand t'es dans les bas comme ça, t'as besoin d'un ami, t'as besoin de quelqu'un qui va te soutenir, qui va être compatissante, qui va pas te brusquer, qui va être dans la douceur avec toi-même. Et moi je n'avais pas tendance à être cette personne-là pour moi avant. Pas du tout. J'avais tendance à être la personne que j'aurais pas aimée finalement avoir dans ma vie. La personne qui dit « Allez Marianne, arrête ton cinéma, arrête ton char, remotive-toi. » Tout va bien dans ta vie, il n'y a rien qui ne va pas, il n'y a pas de raison que tu te sentes mal, tu n'as pas le droit finalement de te sentir mal. Allez bouge ton cul, relève-toi les manches, retourne-y, allez hop hop hop avec un coup de pied aux fesses. Et je ne veux plus être cette personne-là pour moi, elle ne sert à rien, elle n'est pas utile. Je me suis demandé en fait, qui est-ce que j'aimerais avoir dans ma vie dans ces moments-là ? Et si j'avais une amie qui n'était pas bien, quelle personne je serais pour elle ? Je serais pas la personne qui dit « Allez, arrête ton cinéma, allez, voilà. Sèche tes larmes, repars, go. » Je serais jamais ça à quelqu'un d'autre. Alors pourquoi je le fais à moi-même ? Pourquoi je m'inflige ça toute seule ? Non. Moi, je veux plus être cette personne pour moi. Je veux être une amie. Je veux prendre soin de moi quand j'en ai besoin. Et là, aujourd'hui, j'en ai besoin. Là, aujourd'hui, j'ai besoin de quelqu'un qui me dit « Tout va bien se passer. Je t'aime tu es, mais c'est normal d'avoir des bas, c'est normal parfois de lâcher prise, t'as le droit de te reposer, t'as le droit de rien faire. T'as le droit de prendre du temps pour toi, d'arloter, d'aller prendre un bain, de faire une sieste, de lire. T'as le droit de lâcher prise sur toute la to-do liste monumentale qui est dans ta tête. Et c'est ok de pas avancer aussi vite que tu voudrais, c'est ok d'avoir l'impression de tourner en rond. Tu sais au fond de toi que t'avances, et que tu tournes pas en rond, et tu sais au fond de toi que le but c'est pas la destination mais le chemin. Donc respire et donne toi ce dont tu as besoin. Et ça, ça change tout. Ça change tout parce que ma relation avec moi-même, elle évolue quand je fais ça. Je sais que je suis jamais seule et que j'ai toujours une amie sur qui compter. Et cette amie, elle est toujours dispo, puisque c'est moi. Alors oui, parfois... Elle me met encore des coups de pied aux fesses, mais je lui dis, écoute, c'est pas ce dont j'ai besoin. Et ça, c'est possible uniquement parce qu'aujourd'hui, je sais ce dont j'ai besoin. J'ai pris le temps, et je prends encore le temps à chaque fois de me dire, ok, qu'est-ce que tu ressens ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que ça vient dire ? Quel est le besoin que t'as pas nourri ? De quoi t'as besoin pour aller mieux ? Ça c'est toutes des questions que je me serais pas posées avant, je me serais dit oula il y a un problème ça va pas. Énergie faible, comment ça énergie faible ? Allez go on y va ! T'as pas le droit de te faire une pause, t'as pas le droit de te reposer et je me serais autoflagellée en plus. Bah non c'est pas suffisant de se mettre un coup de pied au cul ! Non non ! Je me serais pas arrêtée là ! Ohlala ! Je me serais aussi autoflagellée. T'es nulle, t'y arriveras jamais, c'est bien la preuve que t'as pas ce qu'il faut. Merci. Les autres, ils vont voir que t'es une imposteur, t'es vraiment une fainéante, tu vas pas au bout des choses, t'arriveras jamais à rien, t'abandonnes tout le temps, tu changes d'avis tout le temps, t'es pas sérieuse. Comment les autres pourraient compter sur toi si toi-même tu comptes même pas sur toi ? Ah bah ouais, c'est pas marrant. Je fais pas les choses à moitié quand je le fais. Je le fais bien. Ça c'est difficile encore, je suis pas encore arrivée sur la ligne d'arrivée là-dessus, j'ai encore ce discours qui se met en pilote automatique genre « Tu vois pas bien ? Tiens, on va mettre cette playlist ! Tu sais la playlist toute pourrie où tu te dévalorises. » Mais ça, est-ce que ça c'est un choix ? Alors évidemment c'est pas un choix conscient, je me dis pas hummm est-ce que j'ai envie de choisir comme playlist ? Tiens je vais prendre la playlist déprimante, dévalorisante et horrible. Non mais ça reste un choix qui est inconscient certes. choix et disons que vivre ça c'est l'opportunité de choisir autrement c'est l'opportunité de se dire qu'en fait c'est pas obligatoire que c'est pas utile de toute manière donc franchement pourquoi le garder et j'ai envie de créer une autre playlist j'ai envie de créer une playlist d'amour de soi de valorisation au contraire de compat... compassion compatisation pas du tout compassion de cocooning quoi, ok c'est normal, tout quoi tu as besoin, dis moi, je m'occupe, j'adore, j'adore cette métaphore, je ne sais plus ça vient de qui, vous me direz en commentaire si jamais vous retrouvez, ça m'intéresse, qui dit que, imagine, tu nais, et on te dit, voilà. Je te donne un humain. Le but, c'est que tu prennes le plus, le meilleur soin possible de cet humain. C'est ta seule but. Ta seule mission dans la vie, c'est de faire en sorte que cet humain, il soit le mieux possible. Donc tu vas prendre soin de le nourrir, de lui faire faire du sport, de gérer son sommeil, de gérer ce qui est consomme, ce qui met dans son cerveau, d'être garant de son bien-être. Ta seule mission, c'est de prendre soin de cet humain. Un peu comme un Tamagotchi. Et c'est ce qui se passe en réalité. On est cet humain pour nous-mêmes. Notre seul but dans la vie, c'est de prendre soin de cet humain. Et franchement, je ne crois pas qu'on soit très très doué à ça. En tout cas, moi, pendant longtemps, je n'étais pas doué pour m'occuper de mon humain. Aujourd'hui, je travaille à le faire. Et c'est beaucoup plus facile parce que si on mettait un vrai humain à côté de toi, par exemple peut-être si t'es maman ou t'as déjà eu le loisir de prendre soin de quelqu'un d'autre, tu verrais que tu lui parles pas pareil. Tu en prends pas soin pareil. T'as pas les mêmes exigences, t'as pas les mêmes niveaux de tolérance. On est beaucoup plus intransigeant avec soi-même qu'avec les autres. Donc moi maintenant, quand j'ai envie de mal me traiter, de me maltraiter... Je me dis que je suis un humain et que mon rôle c'est de prendre soin de cet humain. Et c'est un peu schizophrène, mais cette façon de penser, elle change vraiment les choses, elle change vraiment ma façon de voir le monde. Et aujourd'hui mon humain, elle ne va pas très bien. Elle est un peu triste, un peu confuse, un peu énervée. Elle se sent impuissante face à la situation, elle a l'impression de passer à côté, de tourner en rond. Elle est un peu triste, il lui arrivait plein de choses ces derniers temps, elle n'a pas forcément pris le temps de tout intégrer, de tout travailler, de tout vivre et accueillir. Et donc cette humaine, elle en a gros sur la patate. Ok, oui, je comprends. Et je t'aime. Je t'aime comme tu es, je t'aime avec tous tes bagages. Cette humaine, elle a besoin de quoi ? Et c'est la question que je me pose là. Et c'est pour ça que je suis là à faire ce podcast. Cette humaine, elle a besoin d'exprimer ses émotions, elle a besoin de trouver un sens à ce qu'elle vit, elle a besoin de transmettre ses pensées, de transmettre ses prises de conscience pour se sentir utile. Elle a besoin de douceur, elle a besoin de repos. Et elle a besoin de temps pour guérir. Elle a besoin de la permission et de l'autorisation de prendre ce temps-là. Et voilà ce que je lui donne aujourd'hui. Voilà, c'était vis-à-vis déterminé. J'espère que cette percée dans mon cerveau et dans ma psyché va pouvoir t'être utile. Ce que j'aimerais que tu retiennes, c'est que tu as un humain à prendre soin, tu as un humain à bien traiter et tuer cet humain. Et au lieu de t'autoflageller, au lieu de te pousser et te mettre des coupies aux fesses, sois l'ami que t'aimerais avoir, sois la personne sur qui tu peux compter. Petit à petit, un pas à la fois. De toute façon, il n'y a pas de ligne d'arrivée. Je te souhaite de prendre bien soin de toi.

Description

Y a des jours comme ça.

Où t’as beau faire tout ce qu’il faut, ça va pas.

Où tu te sens vide, lessivée, paumée.

Où tu te dis que t’as coché toutes les cases… mais t’as perdu la joie quelque part entre deux to-do.


Aujourd’hui, j’ai pas cherché à me forcer. J’ai juste pris le micro.

Pas pour te motiver. Pas pour t’inspirer.

Mais pour te dire que c’est normal d’avoir des bas.


Et que t’as le droit. T’as le droit de ralentir. De t’effondrer. De pleurer. De rien faire.

T’as le droit de ne pas être productive, souriante, performante.

T’as le droit de juste… être.


Dans cet épisode brut et sans filtre, je te partage comment j’ai appris à devenir cette amie dont j’aurais eu besoin.

Celle qui soutient au lieu de juger.

Celle qui console au lieu de pousser.

Celle qui t’aime même quand t’as l’impression de ne plus être « assez ».


Parce que tu sais quoi ? On n’a pas besoin d’être en haut pour avoir de la valeur.

Et parfois… c’est dans les bas qu’on retrouve le vrai.


Souviens-toi, chaque petit pas compte.

Tu es en constante évolution et chaque étape te rapproche de la meilleure version de toi-même.

Merci d’avoir écouté cet épisode.


Prends soin de toi et n’oublie pas : tu as tout ce qu’il faut pour briller !


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Marie-Anne


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui ça va pas, c'est pas le moral. Il y a des jours comme ça où j'ai l'impression de passer à côté de ma vie. J'ai l'impression que je prône quelque chose et que je vis l'inverse. Et en même temps je suis sur le chemin, j'ai jamais dit que j'étais arrivée. Mais il y a des jours comme ça où je comprends mieux les personnes que j'ai envie d'aider parce que j'en fais partie. Et le problème c'est que s'aider tout seul c'est beaucoup plus de travail, plus compliqué que de se faire aider. Mais ouais aujourd'hui j'ai l'impression que je mets plein de choses en place et que ça fonctionne pas. J'ai l'impression que j'ai dépensé tellement d'énergie que mes batteries sont à plat. J'ai l'impression qu'il n'y a pas de lumière au bout du tunnel et que rien va fonctionner. Je t'avoue ça va pas être un épisode très très fun à écouter. Et encore que c'est un épisode qui t'invite à te rendre compte que c'est ok d'avoir des bas, à te rendre compte qu'on peut pas toujours être en haut. que la vie c'est juste une question de contraste, si on était tout le temps pump and up dans l'euphorie totale on s'en rendrait même plus compte, on profiterait plus, ça n'aurait pas la même saveur alors que quand on vit des bas, c'est là où on se rend compte de la chance qu'on a habituellement c'est comme quand t'es malade, quand t'es malade tu te dis non mais je profite pas assez chaque jour d'être en super santé d'avoir mal nulle part et d'avoir mon énergie normale et de pas avoir besoin de me moucher toutes les 5 minutes et d'avoir la tête comme dans du coton. C'est quand t'es malade que je me rends compte à quel point la santé c'est précieux. Bah là c'est pareil, c'est quand j'ai des coups de mou comme ça, quand je déprime, que je me rends compte à quel point ma vie en fait elle est géniale habituellement. Et là ouais c'est pas facile mais en même temps je le vis à fond. J'essaye pas de... ce que j'aurais fait avant. J'essaie pas d'éviter ma vie, j'essaie pas de changer les choses, j'essaie pas de me remotiver ou de compenser avec de la nourriture, ou des séries, ou je ne sais quoi d'autre, des stupéfiants de l'alcool ou quoi. Il est 11h du matin donc on va éviter tout ça. Mais je ressens pas ce besoin, alors qu'avant je l'aurais ressenti. Je ressens juste le besoin de me poser avec moi-même, d'écrire. de me parler, d'accueillir mes émotions, d'essayer de comprendre ce qui ne va pas, de réfléchir à des solutions. Je ressens ce besoin de me reposer aussi. Je pense qu'il y a pas mal de fatigue qui entre en jeu. Donc je me suis autorisée à annuler mes rendez-vous. Je me suis autorisée à me prendre du temps pour manger un repas équilibré ce midi, faire une petite sieste avant de retourner bosser, pour recharger mes batteries physiques, biologiques. et émotionnelle un peu. Et là, je prends ce temps pour enregistrer cet épisode qui n'était pas du tout, du tout prévu pour faire le tri, remettre de la clarté dans mes pensées, pour transmettre un message hyper important. Tu as le droit d'aller moins bien, tu as le droit d'avoir des coups de mou, tu as le droit d'avoir des bas, et tu as le droit de prendre soin de soi. Et ce qui est génial, c'est que je me rends compte que je suis devenue la personne dont j'ai besoin dans ma vie. C'est-à-dire que quand t'es dans les bas comme ça, t'as besoin d'un ami, t'as besoin de quelqu'un qui va te soutenir, qui va être compatissante, qui va pas te brusquer, qui va être dans la douceur avec toi-même. Et moi je n'avais pas tendance à être cette personne-là pour moi avant. Pas du tout. J'avais tendance à être la personne que j'aurais pas aimée finalement avoir dans ma vie. La personne qui dit « Allez Marianne, arrête ton cinéma, arrête ton char, remotive-toi. » Tout va bien dans ta vie, il n'y a rien qui ne va pas, il n'y a pas de raison que tu te sentes mal, tu n'as pas le droit finalement de te sentir mal. Allez bouge ton cul, relève-toi les manches, retourne-y, allez hop hop hop avec un coup de pied aux fesses. Et je ne veux plus être cette personne-là pour moi, elle ne sert à rien, elle n'est pas utile. Je me suis demandé en fait, qui est-ce que j'aimerais avoir dans ma vie dans ces moments-là ? Et si j'avais une amie qui n'était pas bien, quelle personne je serais pour elle ? Je serais pas la personne qui dit « Allez, arrête ton cinéma, allez, voilà. Sèche tes larmes, repars, go. » Je serais jamais ça à quelqu'un d'autre. Alors pourquoi je le fais à moi-même ? Pourquoi je m'inflige ça toute seule ? Non. Moi, je veux plus être cette personne pour moi. Je veux être une amie. Je veux prendre soin de moi quand j'en ai besoin. Et là, aujourd'hui, j'en ai besoin. Là, aujourd'hui, j'ai besoin de quelqu'un qui me dit « Tout va bien se passer. Je t'aime tu es, mais c'est normal d'avoir des bas, c'est normal parfois de lâcher prise, t'as le droit de te reposer, t'as le droit de rien faire. T'as le droit de prendre du temps pour toi, d'arloter, d'aller prendre un bain, de faire une sieste, de lire. T'as le droit de lâcher prise sur toute la to-do liste monumentale qui est dans ta tête. Et c'est ok de pas avancer aussi vite que tu voudrais, c'est ok d'avoir l'impression de tourner en rond. Tu sais au fond de toi que t'avances, et que tu tournes pas en rond, et tu sais au fond de toi que le but c'est pas la destination mais le chemin. Donc respire et donne toi ce dont tu as besoin. Et ça, ça change tout. Ça change tout parce que ma relation avec moi-même, elle évolue quand je fais ça. Je sais que je suis jamais seule et que j'ai toujours une amie sur qui compter. Et cette amie, elle est toujours dispo, puisque c'est moi. Alors oui, parfois... Elle me met encore des coups de pied aux fesses, mais je lui dis, écoute, c'est pas ce dont j'ai besoin. Et ça, c'est possible uniquement parce qu'aujourd'hui, je sais ce dont j'ai besoin. J'ai pris le temps, et je prends encore le temps à chaque fois de me dire, ok, qu'est-ce que tu ressens ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que ça vient dire ? Quel est le besoin que t'as pas nourri ? De quoi t'as besoin pour aller mieux ? Ça c'est toutes des questions que je me serais pas posées avant, je me serais dit oula il y a un problème ça va pas. Énergie faible, comment ça énergie faible ? Allez go on y va ! T'as pas le droit de te faire une pause, t'as pas le droit de te reposer et je me serais autoflagellée en plus. Bah non c'est pas suffisant de se mettre un coup de pied au cul ! Non non ! Je me serais pas arrêtée là ! Ohlala ! Je me serais aussi autoflagellée. T'es nulle, t'y arriveras jamais, c'est bien la preuve que t'as pas ce qu'il faut. Merci. Les autres, ils vont voir que t'es une imposteur, t'es vraiment une fainéante, tu vas pas au bout des choses, t'arriveras jamais à rien, t'abandonnes tout le temps, tu changes d'avis tout le temps, t'es pas sérieuse. Comment les autres pourraient compter sur toi si toi-même tu comptes même pas sur toi ? Ah bah ouais, c'est pas marrant. Je fais pas les choses à moitié quand je le fais. Je le fais bien. Ça c'est difficile encore, je suis pas encore arrivée sur la ligne d'arrivée là-dessus, j'ai encore ce discours qui se met en pilote automatique genre « Tu vois pas bien ? Tiens, on va mettre cette playlist ! Tu sais la playlist toute pourrie où tu te dévalorises. » Mais ça, est-ce que ça c'est un choix ? Alors évidemment c'est pas un choix conscient, je me dis pas hummm est-ce que j'ai envie de choisir comme playlist ? Tiens je vais prendre la playlist déprimante, dévalorisante et horrible. Non mais ça reste un choix qui est inconscient certes. choix et disons que vivre ça c'est l'opportunité de choisir autrement c'est l'opportunité de se dire qu'en fait c'est pas obligatoire que c'est pas utile de toute manière donc franchement pourquoi le garder et j'ai envie de créer une autre playlist j'ai envie de créer une playlist d'amour de soi de valorisation au contraire de compat... compassion compatisation pas du tout compassion de cocooning quoi, ok c'est normal, tout quoi tu as besoin, dis moi, je m'occupe, j'adore, j'adore cette métaphore, je ne sais plus ça vient de qui, vous me direz en commentaire si jamais vous retrouvez, ça m'intéresse, qui dit que, imagine, tu nais, et on te dit, voilà. Je te donne un humain. Le but, c'est que tu prennes le plus, le meilleur soin possible de cet humain. C'est ta seule but. Ta seule mission dans la vie, c'est de faire en sorte que cet humain, il soit le mieux possible. Donc tu vas prendre soin de le nourrir, de lui faire faire du sport, de gérer son sommeil, de gérer ce qui est consomme, ce qui met dans son cerveau, d'être garant de son bien-être. Ta seule mission, c'est de prendre soin de cet humain. Un peu comme un Tamagotchi. Et c'est ce qui se passe en réalité. On est cet humain pour nous-mêmes. Notre seul but dans la vie, c'est de prendre soin de cet humain. Et franchement, je ne crois pas qu'on soit très très doué à ça. En tout cas, moi, pendant longtemps, je n'étais pas doué pour m'occuper de mon humain. Aujourd'hui, je travaille à le faire. Et c'est beaucoup plus facile parce que si on mettait un vrai humain à côté de toi, par exemple peut-être si t'es maman ou t'as déjà eu le loisir de prendre soin de quelqu'un d'autre, tu verrais que tu lui parles pas pareil. Tu en prends pas soin pareil. T'as pas les mêmes exigences, t'as pas les mêmes niveaux de tolérance. On est beaucoup plus intransigeant avec soi-même qu'avec les autres. Donc moi maintenant, quand j'ai envie de mal me traiter, de me maltraiter... Je me dis que je suis un humain et que mon rôle c'est de prendre soin de cet humain. Et c'est un peu schizophrène, mais cette façon de penser, elle change vraiment les choses, elle change vraiment ma façon de voir le monde. Et aujourd'hui mon humain, elle ne va pas très bien. Elle est un peu triste, un peu confuse, un peu énervée. Elle se sent impuissante face à la situation, elle a l'impression de passer à côté, de tourner en rond. Elle est un peu triste, il lui arrivait plein de choses ces derniers temps, elle n'a pas forcément pris le temps de tout intégrer, de tout travailler, de tout vivre et accueillir. Et donc cette humaine, elle en a gros sur la patate. Ok, oui, je comprends. Et je t'aime. Je t'aime comme tu es, je t'aime avec tous tes bagages. Cette humaine, elle a besoin de quoi ? Et c'est la question que je me pose là. Et c'est pour ça que je suis là à faire ce podcast. Cette humaine, elle a besoin d'exprimer ses émotions, elle a besoin de trouver un sens à ce qu'elle vit, elle a besoin de transmettre ses pensées, de transmettre ses prises de conscience pour se sentir utile. Elle a besoin de douceur, elle a besoin de repos. Et elle a besoin de temps pour guérir. Elle a besoin de la permission et de l'autorisation de prendre ce temps-là. Et voilà ce que je lui donne aujourd'hui. Voilà, c'était vis-à-vis déterminé. J'espère que cette percée dans mon cerveau et dans ma psyché va pouvoir t'être utile. Ce que j'aimerais que tu retiennes, c'est que tu as un humain à prendre soin, tu as un humain à bien traiter et tuer cet humain. Et au lieu de t'autoflageller, au lieu de te pousser et te mettre des coupies aux fesses, sois l'ami que t'aimerais avoir, sois la personne sur qui tu peux compter. Petit à petit, un pas à la fois. De toute façon, il n'y a pas de ligne d'arrivée. Je te souhaite de prendre bien soin de toi.

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