Speaker #0Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Ça va on écoute ? Je vous propose aujourd'hui un épisode particulier. En fait, depuis à peu près une année, j'ai envie de travailler ma prise de parole en public. Ce podcast est un des outils que j'ai choisi pour travailler cette prise de parole en public, mais ce n'est pas le seul. J'ai envie de développer mon côté conférencière, mon côté conférencière en ligne également. Et donc, assez rapidement, je me suis rendu compte que le théâtre d'improvisation ne suffisait pas pour travailler ma prise de parole en public. D'ailleurs, en théâtre d'improvisation, moi, je préfère principalement ne pas parler. J'aime beaucoup jouer en silence ou faire des gestes, faire des choses qui ne sont pas forcément de l'ordre de la parole, parce que je trouve que dans le théâtre d'improvisation, c'est rapidement du blabla, en fait. Donc, je préfère être... efficace dans la parole que je décide de prononcer en théâtre d'improvisation. Donc je ne suis pas normalement en théâtre d'impro une grande parleuse. Mais pour la conférence, pour les interventions à l'oral, les formations, la parole est hyper importante. Donc depuis plusieurs années, je me challenge. J'ai commencé par essayer de prendre la parole dans des réunions, commencer à exprimer ce que j'avais envie de partager avec les gens, à oser me... dévoiler aussi, oser dire ce que j'avais envie en fait lors de réunions ou en famille. Mais j'avais besoin pour mon projet de spectacle conférence ou pour ce projet de conférence en ligne ou pas en ligne d'ailleurs, j'avais besoin de m'entraîner vraiment sur la partie prise de parole en public, la partie vraiment orale. J'ai donc intégré un groupe d'un... club qui s'appelle Toastmaster. C'est une organisation internationale et il y a une antenne ici dans ma ville de Brest. Pendant quasiment une année, j'ai noté dans mon agenda toutes les réunions Toastmaster et arrivé le mercredi, j'avais toujours une bonne, mauvaise excuse pour ne pas y aller. Trop de réunions, trop de fatigue, la petite qui commençait tôt le lendemain, pas l'envie, mauvaise météo... Fatiguée, mal quelque part, des excuses, j'en ai des tonneaux. Franchement, pour ne pas y aller, j'en ai eu des tonnes. Sortir de la zone de confort, s'inscrire dans un nouveau groupe, rencontrer des gens qu'on ne connaît pas, franchement, ce n'est pas facile pour moi. Et donc, du coup, j'ai freiné des cas de fer. Et pourtant, je connaissais très bien Loïs, qui était l'animatrice de ce groupe-là. Donc, j'allais là-bas en relative confiance et franchement, j'étais... très sereine de y aller, mais mon cerveau m'envoyait toujours des bonnes, mauvaises excuses de ne pas y aller. En septembre, je me suis disciplinée, c'est-à-dire que j'ai décidé clairement de mettre la prise de parole en public au centre de mes activités de 2024. Ou plutôt, j'ai décidé de mettre le fait de monter sur scène au centre de mes activités de 2024. 23 2024 en fait. Je me suis donc inscrit dans un atelier de cabaret burlesque pour m'entraîner à monter sur scène, à danser, à me challenger. Et j'ai décidé également de m'inscrire à un groupe pour apprendre à écrire un spectacle, à écrire une conférence, à vraiment me challenger sur la partie écrite. Et en troisième activité, il y avait... cet atelier Toastmaster. J'ai décidé que là, à partir de septembre, c'était mon activité de l'année. Donc, tous les 15 jours, je me rendrais à un atelier Toastmaster. Alors que je n'y étais jamais allée. Donc, début d'année, je me présente, j'y vais, et je découvre une manière de participer à un atelier Toastmaster. C'est-à-dire que c'est extrêmement C'est théâtralisé en fait. C'est-à-dire qu'il y a des tables qui sont mises avec des petits panonceaux qui indiquent les rôles de chacun. Chacun a un petit rôle et même moi qui venais là pour la première fois, j'ai eu mon petit rôle. Donc ce jour-là, j'étais conteuse d'hésitation. On nous donne un petit livret qui nous explique exactement ce qu'on doit faire. C'est extrêmement bien fait. D'ailleurs, toute la méthodologie de la réunion est extrêmement bien faite. extrêmement carrés, il y a vraiment de quoi laisser place à la prise de parole et au challenge de la prise de parole. Tout ça dans un cadre sécure, bienveillant. J'ai vite compris que les gens qui étaient là, étaient là pour nous aider, m'aider à prendre la parole en public et n'étaient pas du tout là pour me juger, me casser ou me faire des réflexions concernant mon nombre de eux qui étaient bien trop important. D'ailleurs le fait d'être conteuse d'hésitations m'a permis de me rendre compte de la multitude de possibilités de faire des hésitations, que ce soit en répétant plusieurs fois un mot, que ce soit en allongeant la voyelle ou la dernière syllabe d'un mot, il y a vraiment énormément de possibilités de faire des hésitations et le fait de les prendre en note pendant les échanges des autres. a été extrêmement intéressant. Donc je me suis retrouvée à cette première réunion de Toastmaster, puis à une autre où j'ai varié les différents rôles. Il y a donc le conteur des citations, le luissier ou luissière. J'ai adoré ce rôle-là parce qu'il a un petit accessoire, un petit marteau qui est là pour faire le silence dans la salle. Et donc, pendant que tout le monde est encore en train de discuter, et bien l'huissier tapote avec son petit marteau et donc demande le silence et commence son discours en énonçant les règles et fait le cadre un petit peu de la séance. C'est aussi l'huissier qui se promène autour des tables pour collecter les feedbacks de tout le monde et ça j'ai vraiment trouvé ça très intéressant d'être obligé de se lever, de prendre place, de prendre de l'espace, même si moi à ce moment-là je n'étais pas du tout... encore en position de faire un discours. Les premiers ateliers où je suis allée, j'étais vraiment en tant qu'observatrice et c'était très bien comme ça. Ensuite, il y a le rôle du grammairien qui là va s'occuper plutôt de la syntaxe, des choses qui sont de l'ordre du vocabulaire et qui va donner un mot de la soirée. Chaque fois qu'on entendra ce mot-là, on va taper sur la table et il va compter du coup le nombre de fois où ce mot a été dit. Ensuite, on a... Le Toastmaster du soir qui est l'animateur de la soirée, qui est celui qui a préparé un petit peu la soirée et qui est là aussi pour faire avancer les choses. Il y a le chronométreur parce que le temps c'est important, respecter le temps pour un discours ça permet de capter l'attention de son public, d'aller à l'essentiel. Et donc il est là avec ses petits panneaux de couleurs pour indiquer le temps de chaque intervention. Ensuite il y a... le Topic Master ou Topic Master Re qui est là pour la deuxième partie de l'atelier qui est les improvisations. Donc ça aussi c'est un rôle que j'ai pris ensuite plus tard dans les autres ateliers où j'étais. Je veux en venir où depuis que je parle de Toastmaster, c'est qu'aujourd'hui je suis allée à un atelier Toastmaster et j'ai proposé quelque chose un petit peu différent, c'est-à-dire que j'ai réalisé un discours. Mais ce discours, je l'ai enregistré. C'est-à-dire que pendant que je faisais mon discours, j'étais assise derrière une table et j'ai allumé mon micro. Et donc c'est ça que je voulais partager avec vous aujourd'hui. C'est que là je vous ai présenté en petit un Toastmaster, comment j'en suis arrivée à m'inscrire à un atelier. Là je vais vous expliquer comment j'ai préparé ce fameux discours. Ensuite je vais vous laisser avec le discours. tel qu'il a été réalisé ce soir-là. Je ne ferai pas de montage sur cette partie de l'enregistrement. Je vais juste vous épargner quelques bruits de bouche, mais c'est absolument le seul montage que je vais faire pour que vous puissiez juger des espaces, des silences, parce qu'en plus vous allez vous rendre compte que c'était le thème. Et ensuite, une fois que vous aurez entendu les 6 minutes de discours, Eh bien, je reprendrai le micro pour vous expliquer les feedbacks que j'ai reçus suite à cette intervention et mon analyse de cette prise de parole. L'idée de cet épisode est de vous montrer comment est-ce qu'on en vient à prendre la parole en public, comment on se prépare à la prise de parole en public, et comment est-ce qu'on analyse sa prestation, sa prise de parole en public. C'est très ambitieux, mais je pense qu'on va y arriver ensemble. Donc je vous explique un petit peu comment j'ai préparé cette prise de parole en public. Il faut savoir que moi, je suis une fille du mot-clé. Je fais du mind mapping. Et donc, rédiger ma prise de parole, c'était absolument pas envisageable. Donc je savais dès le début que j'allais avoir une feuille avec des mots-clés, une route que j'allais emprunter, mais absolument pas un discours que j'allais pouvoir préparer à l'avance, m'entraîner, répéter. Pas du tout. Moi, c'est pas du tout comme ça que je fais. La part d'improvisation est extrêmement importante dans ce que je fais et d'ailleurs c'est pour ça que je me suis inscrit à un atelier d'écriture, c'est parce que justement il faut que j'apprenne aussi cette partie-là qui n'est pas du tout innée chez moi. Donc me voilà chez moi, trois heures avant le début de l'atelier Toastmaster, j'ai reçu un mail la veille ou l'avant-veille en me disant que le thème de la soirée c'était cette notion de ralentir et ça tombait absolument à pic. parce que dans ma prise de parole en public, j'ai beaucoup eu besoin de ralentir pour avoir beaucoup moins de galères de montage. Et donc du coup, j'ai tout de suite senti ce que je pouvais raconter dans ma prise de parole. Je me suis donc préparée avec une feuille, une simple feuille de papier et mon meilleur ami, l'intelligence artificielle, Chad GPT, à qui j'ai expliqué les tenants et les aboutissants de mon projet. et à qui j'ai demandé de m'aider à rédiger un plan avec les premières idées que j'avais. Il m'a fourni des choses, il m'a surtout aidé dans la partie citation et la partie source, en me donnant des noms de personnes qui avaient une élocution plutôt lente ou plutôt rapide. Au contraire, il était capable aussi de me donner des citations en lien avec le fait de ralentir. et ça, ça m'a aidé à rédiger ma feuille de notes. Sur ma petite feuille A5, du coup, j'ai mis un mot-clé qui est le mot ralentir, qui était le sujet de la soirée et celui sur lequel je voulais travailler. Je l'ai entouré parce que mon objectif était, dans le discours, de tourner autour de ce sujet-là. J'ai ensuite noté le mot intro et de quoi je voulais parler en introduction. Ensuite, j'ai fait un système de flèches. avec tous les endroits par lesquels je voulais passer. Et sur le côté, j'ai noté les citations que j'avais choisi de donner et une petite espèce de petite boîte dans laquelle j'ai mis le nom de toutes les personnes que j'avais décidé de sélectionner dans la liste que m'avait donnée l'intelligence artificielle. Et donc je suis arrivée ce soir-là à la réunion avec uniquement ça. pas tout à fait de combien de temps est-ce que je disposais parce que j'avais pas les catégories en tête donc j'ai choisi sur place de me mettre sur un discours qui allait entre 5 et 7 minutes et je me suis lancée. J'ai installé mon micro et voilà le discours qui a été fait à ce moment là. Évidemment c'est un discours qui a été fait assis alors que d'habitude à Toastmaster ou en règle générale en conférence, on fait des discours debout. Là, forcément, le fait d'avoir le micro, je n'ai pas encore de micro-cravate, donc j'étais assise. Ça peut peut-être jouer sur la qualité de ce que vous allez entendre ou pas, mais en tout cas, sachez que le contexte dans lequel a été fait l'enregistrement, c'était une prise de parole assise avec le micro devant moi. Je vous laisse donc écouter ce que j'ai raconté sur ce thème de ralentir, et je vous retrouve ensuite pour parler... de feedback et des retours que j'ai reçus et également de comment est-ce que moi j'analyse ma prestation. Bonne écoute ! La vie est comme une bicyclette. Pour maintenir de l'équilibre, il faut avancer lentement. Albert Einstein. Quand j'ai décidé de me lancer le challenge de faire ce texte aujourd'hui devant vous, j'ai été sur ChatGPT et je lui ai demandé un petit peu... des citations sur ce thème de ralentir. Et il m'a sorti cette citation de Albert Einstein qui m'a inspirée le début de ce discours. Car moi, je suis dans la pensée visuelle et j'aime beaucoup les métaphores. Alors j'ai tout de suite vu Albert Einstein sur son vélo en train de pédaler. Et ça m'a beaucoup fait rire parce que j'ai mis cette idée que pour avancer, déjà, il faut se mettre en mouvement, mais il ne faut pas y aller trop vite. Je me suis dit, je vais m'inspirer d'Albert Einstein pour cette présentation avec vous. Quand est-ce que la vitesse est un problème ? Ça, c'est la deuxième question que m'a posée Tchad GPT quand j'ai préparé ce discours. Eh bien, je me suis dit que le principal endroit où la vitesse était un problème, c'était forcément sur la route quand on était en voiture. Donc, j'ai gardé ma métaphore de la voiture et de la limitation. Et je me suis demandé quel serait le débit maximal autorisé pour un discours Toastmaster. Est-ce que ça se compte en mots par minute ? Est-ce que c'est en nombre d'hésitations ? Comment est-ce qu'on sortirait le carton rouge de la vitesse maximale autorisée dans un discours Toastmaster ? On pourra peut-être en discuter. mais vraiment, je me suis questionnée sur ça. Et si on avait des petits panneaux de limitateurs de vitesse, si je commence à m'emballer, si je commence à aller trop vite, peut-être un rôle pourrait lever un petit panneau me disant Morgane, calme-toi, tout va bien, il n'y a pas besoin de s'énerver, on est là. Mais pourquoi est-ce que c'est intéressant de ralentir lorsque l'on parle ? Déjà, ça permet de mieux articuler. Ça, c'est évident, on me comprend mieux. Moi, mon principal argument pour ralentir, c'est les hésitations. Le premier rôle d'ailleurs que j'ai eu à Toastmaster, c'était le compteur d'hésitations. Et lorsque j'ai commencé le podcast, je me suis écoutée parce que c'était moi qui faisais les montages. Et là, ça a été le drame absolu. Au bout d'à peu près 20 e... J'ai commencé à me décomposer. Au bout de 30, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je trouve une solution. Et après, j'ai arrêté de compter parce que je me suis dit que sinon je fermais tout de suite le podcast. Donc quand j'ai réenregistré des épisodes solos, c'était mon enjeu. Les hésitations. Je ne voulais pas dire trop de e car c'était mon hésitation préférée. Donc j'ai décidé de faire des silences. Et c'est là que le thème de ralentir, je l'ai trouvé intéressant. C'est-à-dire qu'à chaque moment où j'hésitais à dire quelque chose, eh bien juste, je me taisais. Mon cerveau faisait la bonne phrase, puis elle sortait tout à fait fluidement, sans avoir à dire de E intempestif, qui ne servait à rien du tout. Et qui d'ailleurs était très pénible à couper au montage, alors que les blancs, c'était très facile. Du coup... Eh bien, je me suis challengée sur ça. Pour quelle autre raison est-ce que c'est intéressant de ralentir lorsque l'on fait une prise de parole en public ? C'est pour laisser l'auditeur suivre, comprendre, imprégner ce qu'on est en train de dire. Car moi, dans ma tête, ça va déjà assez vite. Mais je me dis que si ça sort à cette vitesse-là, vous, ça va vraiment faire mal au crâne, en fait. Clairement. Donc, ralentissement. Ensuite, ralentir. permet de regarder son auditoire, de prendre la température, de savoir si je vous ai perdu ou si au contraire, vous êtes intéressé, accroché, si ça vous plaît, et donc d'ajuster où j'en suis dans mon discours. Ça permet d'être clair. Et ça permet aussi d'insister sur les mots-clés. Et ça, le mot-clé, moi, c'est un peu mon dada. Parce que je fais du mind mapping et le mind mapping, c'est en mots-clés. Donc, moi, j'ai plus de mal à parler longtemps. Faire des synthèses courtes, je sais très très bien faire, mais développer, structurer une idée, c'est plus compliqué pour moi. Donc l'idée de prendre des pauses, d'avancer tranquillement dans mon chemin que je me suis créé sur le papier, eh bien me permet d'avancer sereinement. J'aime bien donner des petites astuces quand je fais des prises de parole en public, eh bien je vais vous proposer de vous aussi ralentir. Et pour ça, je vais vous proposer déjà de décroiser les jambes et de poser les deux pieds au sol. Parce que rien que ça, ça va vous aider à vous ancrer. Parce que quand on est sur son vélo, on a toujours un pied devant l'autre. Si vous avez les deux pieds à l'arrêt, vous allez avoir moins tendance à avancer, forcément. Donc je vous invite à ancrer vos deux pieds dans le sol et à respirer. Ça peut paraître bête, mais c'est quand même la première chose qu'on a fait en venant sur Terre, et ce sera la dernière chose qu'on fera également. C'est sur ceci que je vais arrêter cette discussion, en vous disant que je ne me suis pas seulement inspirée d'Albert Einstein, J'ai aussi listé quelques autres personnes qui pourraient vous inspirer, comme Morgan Freeman, qui avait une voix calme et mesurée, Barack Obama, Angela Merkel, qui était calme et réfléchie, d'après toujours ChatGPT. Je vous souhaite une très belle réunion. Merci de m'avoir écoutée. Je vais maintenant vous expliquer comment est-ce qu'on fait un feedback. A tous, Master. On utilise dans mon Club Toothmaster la technique du feedback sandwich, c'est-à-dire que sur un petit bout de papier de la taille d'un post-it à peu près, on va écrire tout d'abord un feedback positif, quelque chose qu'on a apprécié, quelque chose qu'on a trouvé hyper intéressant, vraiment quelque chose de très bien dans le discours. Ensuite, on va faire un feedback d'amélioration, une proposition, quelque chose qui pourrait... être améliorée par la personne. Parler plus lentement, faire moins de gestes parasites, regarder plus l'auditoire. Et enfin, un feedback à nouveau positif pour terminer et encourager la personne. A l'issue de ça, l'huissier va récupérer tous les petits feedbacks et les donnera à la personne qui a fait le discours. En parallèle de ça, un évaluateur va analyser le discours. C'est-à-dire que pendant que j'ai réalisé le discours que vous venez d'entendre, un des participants était chargé de prendre des notes et de me faire ensuite un retour sur cette prise de parole. Donc je vais déjà vous faire le retour de cette personne qui déjà était ravie de m'entendre car c'était la première fois qu'elle m'entendait parler. On m'a dit que le démarrage de mon discours était... vraiment rapide mais qu'ensuite c'était pour ensuite ralentir et justement impacter plus dans le sens où c'était le thème justement de ralentir donc du coup il disait que c'était assez bien amené dans ce sens là mais je pense également que le début de ce discours était trop rapide donc ce feedback était complètement justifié il a beaucoup aimé l'idée du panneau et trouve que ce serait peut-être quelque chose vraiment à réfléchir à Toastmaster que ce serait Un petit rôle qui pourrait être très intéressant pour ralentir ou accélérer ou encourager la personne pendant le discours. Ensuite, j'ai eu des retours concernant le fait que mon astuce de la pause au lieu de l'hésitation était très intéressante. On m'a reproché par contre en feedback négatif les anglicismes comme le mot mind mapping. C'est vrai, mais... Au quotidien, c'est le mot que j'utilise et c'est celui qui est le plus juste pour moi car c'est celui qu'a choisi Tony Buzan. Et donc, effectivement, ce feedback-là, ce n'est pas un feedback que je vais retenir parce que dans ce que je pratique au quotidien, les anglicismes, il y en a, que ce soit soft skills, mastermind ou mind mapping. Malheureusement, le mot anglais est beaucoup plus clair et à la fois beaucoup plus précis et juste. que sa traduction française. Donc, dans ces cas-là, je garde mon mot anglais. Les feedbacks que j'ai eus, sinon, c'était belle élocution, impression de fluidité, on m'encourage à persévérer, on me dit que c'est assez bien construit, que le discours commence doucement, puis il y a un crescendo très fort, que le discours est bien structuré. On me pointe le débit rapide au début. On me dit que le discours est vivant, que c'est bien clair. qu'on m'encourage en tout cas, que le vocabulaire était bien choisi aussi. On me propose en amélioration de plus interagir avec les gens, de l'assembler, plus les regarder encore plus, et plus vraiment me baser sur leur réaction pour adapter mon discours. On me souligne mon introduction intéressante avec la citation. Et la métaphore, on souligne que je regarde bien l'ensemble de l'auditoire et que je fais des pauses régulières. Voilà pour les retours que j'ai eus. J'ai eu aussi des retours concernant plus globalement ma prise de parole. Et j'en suis absolument ravie. Ce que j'aimerais maintenant, c'est que vous aussi, vous vous essayiez à cet exercice du feedback en sandwich. Et que peut-être dans les commentaires ou si vous voulez m'envoyer un message privé, bien sûr, sur morgane.facilitation.gmail.com, vous puissiez me faire un retour sur ces 6 minutes que vous avez écoutées. Et vous essayiez à cet exercice du feedback un élément positif. Quelque chose que vous avez apprécié, que vous avez noté, que vous voulez modéliser pour votre propre prise de parole en public. Ensuite, un élément que je pourrais améliorer, quelque chose que vous avez repéré, qui pourrait être une source de fluidité ou une source d'impact supplémentaire dans mon discours. Et enfin, à nouveau, un feedback positif et ce que cela vous inspire et ce que vous avez envie de faire avec ça. Donc ça, ça m'intéresse énormément d'avoir votre retour là-dessus. Maintenant, je vais vous faire mon pro. propre retour parce qu'on est bien souvent beaucoup plus cruel et difficile avec sa propre analyse. Et c'est là aussi qu'on s'améliore avec les deux. C'est-à-dire qu'il faut prendre compte des feedbacks des gens qui vous ont écoutés. C'est très important. Faire le tri. Comme je vous disais, il y a des choses que je vais garder dans les feedbacks, des choses que je ne vais pas garder. Mais aussi pointer ce que vous aviez à améliorer et ce qui va être important de corriger pour les fois suivantes. Me concernant, je dois absolument réduire mon débit au démarrage, car c'est un problème qui se présente de nombreuses fois, que ce soit dans le podcast ou dans cet audio-là. Donc je dois commencer par ralentir et donc peut-être parler un petit peu avant, quand c'est pas dans le discours, pour déjà poser la voix, poser le calme et ensuite attaquer le discours. J'aime beaucoup, en positif, créer des ruptures dans mes audios, créer des silences un petit peu inattendus. Ça fait réagir, ça fait tenir l'attention de l'auditeur aussi. Et ça, c'est quelque chose que je veux continuer à garder et continuer à améliorer et à le faire vraiment en conscience. Concernant mes hésitations, il y en a une que je dois traquer, en plus du e qui continue à me poursuivre. C'est le du coup Il est aussi. Très présent, beaucoup trop présent et je dois vraiment m'améliorer sur cette hésitation qui revient plusieurs fois dans mon intervention. J'aimerais également ajouter plus d'humour. La personne qui est passée après moi avait vraiment ce don de, je ne vais pas dire faire des blagues, mais presque, c'est-à-dire de vraiment mettre de l'humour et de faire rire. Moi, j'arrive très facilement à faire sourire l'auditoire, mais je ne le fais pas éclater de rire. On n'est pas là pour un spectacle. comique ni dans un spectacle de one man show, mais ça met une certaine notes de bonne humeur, une certaine chaleur. Je trouve que ça calme beaucoup le fait qu'il y ait de l'humour finalement. Le fait qu'on se pose avec des petites... Ça crée une connexion vraiment avec le public que je trouve très intéressante. Donc je vais essayer de mettre davantage d'humour dans mes interventions. Il y a autre chose que je dois travailler. Et ça, personne ne m'en a fait le feedback. Que ce soit... sur cette intervention ou plus globalement sur le podcast et pour autant c'est vraiment quelque chose que je dois travailler. Ce sont mes conclusions, mes fins sont un peu raides j'appelle ça. C'est autant mes introductions sont vraiment je trouve bien amenées, impact, autant mes conclusions j'ai vraiment envie de mieux les travailler, de plus les préparer pour avoir une fin qui se tient mieux. En l'occurrence dans cette... orale là, si je devais le refaire, je serais restée sur ma phrase où je parle que l'inspiration est la première chose que l'on fait à la naissance et la dernière chose que l'on fait avant de mourir. Cette respiration, je pense que c'est vraiment important et si je devais refaire cette intervention, je m'arrêterais plus tôt à ce moment-là, alors que là, j'ai fait le choix de reboucler avec le début de mon intervention et Et donc de reparler d'Albert Einstein pour le remettre à la fin du discours et pour un peu boucler la boucle du discours. Ce qui est une conclusion qui peut se tenir et c'est peut-être pour ça que je n'ai pas eu de feedback là-dessus. Je pense que la fin avec les dernières personnes aurait dû être mise avant si j'avais vraiment voulu en parler plus profondément ou si j'étais partie sur un discours de 7 à 9 minutes où là j'aurais pu... plus détailler ces personnes inspirantes que sont Morgan Freeman, Barack Obama, Angela Merkel et Jane Goodall parce que j'ai plein de trucs à dire sur eux aussi, mais qu'à ce moment-là, le panneau jaune commençait à apparaître dans mon discours et donc je savais qu'il fallait que je conclue. Donc si je dois refaire ce discours ou améliorer globalement ma prise de parole, ce serait en améliorant mes conclusions pour faire des conclusions impactantes, des conclusions qui sont fluides et qui vous emmènent, vous aussi, vers la fin du discours. Je ne sais pas ce que vous en pensez, ça m'intéresse vraiment de discuter conclusions avec vous. C'est vraiment quelque chose que j'ai envie de travailler. Donc, je vous laisserai juger de voir comment je termine mes épisodes. En tout cas, s'il faut conclure, je dirais que je suis ravie d'avoir partagé ce moment avec vous. C'est une nouvelle façon que j'expérimente là. de faire des épisodes en plusieurs temps, c'est-à-dire vraiment d'enregistrer un moment à un instant T, puis de venir ensuite faire une voix off avant ou après, voire avant et après. C'est un format que j'ai envie de prolonger, donc vous aurez d'autres épisodes comme ça, car je suis déjà en train de vous préparer d'autres épisodes où je suis justement en train de vous présenter des choses qui vont sur une durée de plusieurs mois. Ce qui me permet de vous faire un état des lieux mois par mois, mais qui ne seront diffusés qu'à la fin de l'intervention. Donc voilà, je suis très curieuse de savoir ce que vous pensez de cette version d'épisode. Également très intéressé de savoir si vous participez également à des ateliers Toastmasters quelque part en France ou dans le monde. Est-ce que vous avez déjà entendu parler d'ateliers de cette association ? Est-ce que ça vous a donné envie de participer ? un atelier Toastmaster. En tout cas, moi, je suis absolument ravie du groupe que nous avons sur Brest. Je les remercie chaleureusement d'avoir accepté de jouer le jeu de cet épisode et d'avoir contribué à la création de ce moment que je partage aujourd'hui avec vous tous. Je vous souhaite une excellente journée. A très bientôt.
