- Speaker #0
Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Très bonne écoute ! Bonjour, bienvenue aujourd'hui, je suis ravie de retrouver Olivier Renoir, bonjour Olivier.
- Speaker #1
Bonjour Morgane, ravi de te retrouver aussi.
- Speaker #0
Eh bien avec Olivier, on se connaît très bien parce qu'Olivier a participé à la formation praticien en soft skills et donc du coup je suis toujours ravie de retrouver les gens que j'ai pu accompagner au cours de mes formations. Aujourd'hui Olivier, je viens te voir en qualité d'expert.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous dire qui tu es et ce que tu fais dans la vie ?
- Speaker #1
Je suis ingénieur de formation, je travaille dans une grande entreprise de transport public. Et puis, je suis responsable de la direction technique du pôle de transport bus. J'interviens dans des filiales opérationnelles et je manage des équipes. des équipes de direction technique et je fais du management depuis plus de 30 ans.
- Speaker #0
Ah oui, et tu as combien de personnes à peu près à manager ?
- Speaker #1
Alors aujourd'hui, c'est une petite équipe parce qu'on est en train de reconstruire une nouvelle structure, j'en ai une douzaine, mais au plus fort des postes que j'ai pu faire, j'en ai eu 1100. Voilà, donc des structures beaucoup plus grosses.
- Speaker #0
Ok, et ce qui m'intéresse... et bien forcément vu que tu as fait la formation en soft skills et bien c'est justement comment est-ce que tu as intègre cette dimension soft skills dans tes accompagnements avec ces humains là avec ces humains là le
- Speaker #1
les soft skills je vais d'abord les rechercher quand je suis un peu perdu dans mes fondamentaux des fois on a des vagues des surcharges qui font que voilà On a tendance à peut-être boire le bouillon et là je m'arrête, je prends un peu de recul et je vais chercher ma boost of skills et je vais retrouver des fondamentaux. Pour ressortir la tête de l'eau, me réorganiser, reprendre du recul, me restructurer. Des petits outils type bullet journal que je tiens, c'est la quatrième année aujourd'hui. Et rien qu'avec ce journal-là, ça me permet de me structurer et de reprendre mes soft skills. Voilà, quel état d'esprit j'ai le matin, le petit bilan de ma journée, les points positifs, des choses comme ça. Identifier le focus de la journée aussi, des éléments fondamentaux pour mieux dérouler mon quotidien. Je prépare mes semaines, je prépare mes mois, je prépare mon année.
- Speaker #0
Et tout ça à la main ?
- Speaker #1
Oui, à la main parce que j'ai une tablette où je... Je peux écrire assez facilement pour faire les comptes rendus, prendre des notes. Mais le bullet journal, c'est à la main. J'avoue que passer par l'écrit, ça permet de réfléchir et de poser autrement. Et puis après, ça donne des archives super sympas. Quand on regarde, tiens, qu'est-ce que j'ai fait en feuillette ? Et oui, j'ai fait ça cette année-là. Ah oui, c'était ce mois-ci, je me rappelle. Ça remonte tout de suite. C'est assez génial.
- Speaker #0
Je trouve que c'est vraiment très efficace, le papier, effectivement, pour ça.
- Speaker #1
Pour ça, c'est redoutable. Et puis les soft skills, j'utilise aussi avec les gens que je manage, et notamment pour leur redonner confiance en eux, ou leur faire croire qu'ils peuvent développer certaines compétences qui pourraient, enfin, pour eux non pas, parce que ce n'est pas inné. On leur explique un petit peu le domaine des soft skills, et puis on leur dit que, je ne sais pas, tu n'as pas de visualisation, on t'explique un petit peu comment tu fais et à quoi ça va servir la visualisation et à quoi ça va me servir au quotidien ou par exemple quand je veux programmer une réunion.
- Speaker #0
Tout à fait, et c'est d'ailleurs pour ça que je venais de chercher parce que j'ai un souvenir de tes façons de créer, de faire des réunions et du coup je voulais vraiment qu'on partage ça avec les auditeurs, auditrices. de qu'est-ce que c'est qu'une réunion bien gérée ?
- Speaker #1
Alors, une réunion bien gérée. Avant de parler d'une réunion bien gérée, je vais parler de... ce que j'ai subi et ce que je subis encore malheureusement toujours. Et à mon avis, d'après ce que j'ai compris, je ne suis pas le seul. C'est ce que j'appellerais la réunionnité aiguë. Vous savez, c'est cette réunion où on est invité, on a un titre assez général, puis on regarde, ça dure au moins deux heures, et puis là on voit qu'il y a 20 personnes et on se dit mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?
- Speaker #0
Déjà on y va, reculons là déjà.
- Speaker #1
Alors moi maintenant j'ai une technique, je vous la donnerai après. Un, on y va à reculons, puis deux, on se dit, bon, dans le pire des cas, je vais mettre à jour ma boîte mail, parce qu'en fait, c'est ça qui se passe. J'ai vu des réunions à 20, même plus, 40 personnes autour de la table, ça dure 4 heures. Et puis, on enchaîne les sujets, on enchaîne les sujets. Il y a de l'information descendante. Alors, il y a des fois, c'est nécessaire. Il y a peut-être aussi d'autres formes pour le faire. Mais on enchaîne, on enchaîne, on enchaîne. Et ce qui fait qu'on perd les gens. Et puis, les gens qui sont autour de la table, on voit qu'ils ne sont pas attentifs à ce qui se déroule dans la salle. Ils ont leur boîte mail, ils font leur petit job. Et puis, en fait, je trouve que c'est vraiment inefficace. On a l'impression de perdre notre temps. On a l'impression de subir, de ne pas être acteur de son activité. Et au final, la cohésion du groupe en prend un coup. La confiance individuelle en prend un coup aussi. Et puis, ce n'est jamais bien productif. Je déteste ces réunions-là. Je les fuis. Et puis, une fois, j'ai fait une formation sur le lead management. Le lead management, c'est, si on voulait en donner une définition, c'est comment faire bien tout de suite et du premier coup. Et ça va au bénéfice de l'entreprise, du client et des employés. À la base, c'est le système japonais qui a mis ça en place avec Toyota. J'ai été formé sur le Lean Management et j'ai profité de la formatrice qui était là. Je me suis dit, tu n'as pas un truc pour les réunions parce que moi, je n'en peux plus. Tu n'as pas un truc qui peut rendre une réunion efficace. C'est là qu'elle m'a sorti le COLT. Le COLT, c'est un acronyme qui est facile à se rappeler. On pense à un pistolet, évidemment. Le COLT, ça va être quoi ? Ça va être contexte, objectif, livrable et timing. Elle m'a dit, juste avec ça. ce qu'il faut pour faire des réunions optimisées. Donc j'ai réfléchi un peu, j'ai approfondi, j'ai essayé, j'ai raté, machin. Et puis j'ai remis là-dessus un filtre « soft skills » pour me dire « ok, qu'est-ce que ça donne précisément ? » . Si tu veux, on le détaille.
- Speaker #0
Avec grand plaisir !
- Speaker #1
Oui, de toute façon, on est pour ça ! Alors, Colt, contexte, objectif, livrable et timing, il y a quatre points. Le premier, c'est le contexte. Je ne sais pas vous, mais souvent on arrive en réunion et « ok, de quoi quoi ça parle ? Alors déjà le titre c'est un peu flou mais dans quel contexte je suis, dans quel contexte j'arrive ? Quel est le périmètre du sujet de la réunion ? Quel est le périmètre ? Quel est l'environnement ? Où est-ce qu'on en est dans l'avancement du projet ? Quels sont les enjeux aussi ? Qu'est-ce qui a déjà été traité ? Et puis qui sont les acteurs ? Qui sont les parties prenantes dans cette réunion ou dans ce projet ? Donc ça le contexte quand on vous le donne avant ça permet de dire déjà de valider, ah oui ok ! Je suis bien concerné parce que je suis dans la boucle et je sais, je sais. Je vais monter dans un bateau qui en marche et je sais où est-ce qu'on en est. Je sais qui je vais trouver à son bord, je sais dans quelle direction on va, je sais d'où le bateau vient. Donc ça déjà, le contexte, c'est vraiment essentiel. C'est la première étape. Ensuite, il y a l'objectif. L'objectif, c'est que souhaitons-nous atteindre dans cette réunion ? À quoi elle doit servir, cette réunion ? L'objectif, ça peut être... Ça peut être, est-ce qu'on a une décision à prendre, une priorisation ? Est-ce qu'on a besoin de faire un brainstorming, d'échanger entre nous ? Est-ce qu'on a besoin de valider un planning ? Voilà, il faut que l'objectif soit vraiment clair dans la tête de tout le monde. Parce que comme ça, chacun va se dire, ah oui, est-ce que moi, comme je suis invité à cette réunion dans ce cadre-là, dans ce contexte-là, est-ce que je peux participer activement à l'objectif ? Est-ce que je peux être force de proposition ? Est-ce que je peux amener une pierre à l'édifice pour construire le mus ? le mur. Donc ça aussi, c'est vraiment intéressant de connaître l'objectif. Et puis après, on va mettre les deux suites, les deux autres points qui vont permettre d'animer plus facilement la réunion, le jour J. C'est le livrable. Et là, on va se poser la question, OK, on est en fin de réunion, on est tous très contents du travail qu'on a réalisé. Et on va se dire, qu'avons-nous produit pour que cette réunion soit une réussite ? Qu'est-ce qu'on a fait de cette réunion ? Avec quoi on doit sortir ? Est-ce que ça va être un planning ? Est-ce que la décision qu'on attendait a été prise ? Est-ce qu'on a réussi à mettre dans l'ordre nos priorités parce que ce n'était pas clair pour tout le monde ? Ou tiens, est-ce qu'on a trouvé la cause racine d'un problème qu'on s'était posé et qui faisait l'objet de l'objectif ? Vraiment, le livrable, c'est avec quoi on sort. pour se dire, ça y est, je l'ai dans les mains, on est super content. Et puis, en dernier lieu, c'est le timing. Le timing, c'est combien de temps ça dure. Est-ce qu'il y a des étapes dans ma réunion ? Et s'il y a des étapes dans ma réunion, je vais pouvoir cadencer. Je ne sais pas si vous... Je pense que vous avez déjà vu ce type de réunion où chacun se sent la nécessité de donner son opinion et de... verbalisé pendant des minutes et des minutes et des minutes et des minutes qui durent qui durent qui durent qui durent et bien souvent la réunion elle est complètement occupée avec ces échanges qui sont pas très très intéressant et là le fait d'avoir défini un timing avant ça permet à l'animateur de cadencer de structurer de réorienter de recadrer facilement la réunion recadrer sur le timing et recadrer aussi sur l'objectif attendez aucun doute sur ce que tu me dis et c'est vraiment intéressant. Par contre, ce n'est pas l'objet de la réunion aujourd'hui. On pourra programmer une autre réunion, un autre point précisément pour traiter ce sujet-là, mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui. Et donc ça, ça permet de recadrer et en timing et en objectif. Voilà, 4 points, contexte, objectif, livrable et timing. Plutôt facile, clair. Quand je reçois une réunion avec ces 4 points, le sourire que j'ai jusqu'aux oreilles, ça me permet, soit 1, de dire, ok, j'y vais. Deux, je vais pouvoir préparer mon intervention parce que je sais ce qu'on va attendre de moi. Je vais être plus efficace. Trois, je m'aperçois que je ne vais avoir aucun apport à cette réunion. À ce moment-là, je la décline ou je la réoriente sur quelqu'un qui sera plus qualifié que moi. C'est vraiment top.
- Speaker #0
Ça repose sur les épaules de celui qui envoie le mail d'invitation ? Oui. Et c'est lui qui va endosser le fait de respecter toutes les étapes pendant la réunion ?
- Speaker #1
Celui qui envoie le mail d'invitation, généralement c'est l'animateur de la réunion, bien souvent. Il peut s'adjoindre quelqu'un qu'on appelle le timekeeper. C'est quelqu'un qui va avoir le chrono et qui va dire « Eh, s'il vous plaît, monsieur, dame, on est en train de dériver, on se recentre. Je vous rappelle qu'on avait décidé de prendre 10 minutes pour traiter ce sujet-là. On est en train de s'éparpiller, donc recentrons-nous et faisons attention au temps. » Donc, celui qui envoie la réunion, il anime généralement et il peut s'adjoindre à un timekeeper. Pour que l'animateur ne soit pas les yeux rivés sur la montre. Parce que quand on anime, on est complètement immergé dedans. Et donc, des fois, on ne voit pas l'heure. Puis,
- Speaker #0
ça peut éviter aussi l'impression qu'il y en a un qui est le big boss en haut et puis les autres en dessous. Le fait de responsabiliser aussi l'auditoire, je trouve ça intéressant.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Oui, ça marche bien aussi. Et puis si jamais c'est des réunions cycliques, moi je sais j'ai des réunions d'équipe qui sont bien structurées, c'est cyclique, on fait tourner l'animation aussi, ça peut être très sympa.
- Speaker #0
Et c'est quoi la durée idéale d'une réunion ? Qu'est-ce que tu as constaté qui était le meilleur temps pour une réunion ?
- Speaker #1
Généralement quand on dépasse plus de 50 minutes, je trouve que c'est vraiment top. Après si c'est une réunion, si c'est un groupe de travail, à ce moment-là c'est autre chose. parce qu'on va mettre d'autres dispositifs, d'autres animations, et ça peut durer plus longtemps. Là, on va échanger, on ne va pas chercher l'idée géniale, mais on va chercher à faire émerger une idée géniale de la part du groupe. Donc, ça nécessite de promouvoir les échanges et puis la co-construction. C'est le processus de créativité que tu connais si bien. Tout à fait. Et là, c'est plus long. Mais une vraie réunion efficace quand l'objectif est vraiment… Bien détaillé, quand le colt est bien fourni, c'est plus d'une heure.
- Speaker #0
Et du coup, à la fin de la réunion, est-ce que vous avez une synthèse de cette réunion ?
- Speaker #1
Ce qui est génial, quand on fait un colt, c'est que le compte-rendu de la réunion, il est déjà écrit à plus de la moitié. Ce qui reste à écrire, c'est le livrable. On a prévu de produire quelque chose, et la production qu'on fait, on l'intègre au colt et ça fait le compte-rendu.
- Speaker #0
Et ce livrable, il est envoyé à qui ?
- Speaker #1
Aux participants. aux participants et puis à ceux pour qui ça va avoir un impact, ou à titre d'information aussi. À titre d'information, alors attention quand on fait des réunions, il y a beaucoup de réunions, il y a quand même pas mal de réunions où je vois, ah bah tiens, on va l'inviter lui aussi, parce qu'il faut qu'il soit informé, il faut qu'il sache ce qui se passe. Peut-être qu'au lieu de l'informer et de lui prendre deux heures de son temps dans son planning, On peut juste lui donner le livrable et dire voilà on a fait la réunion, c'est dans ce contexte là, on avait tel objectif et voilà le livrable qu'on a rendu, je t'informe à ce moment là et tout le monde gagne du temps.
- Speaker #0
Moi, je trouve que c'est un bel état d'esprit. Est-ce que c'est quelque chose que toi, tu as fait rayonner autour de toi un petit peu dans tes équipes ?
- Speaker #1
L'idée, moi, c'est toujours comment je fonctionne. C'est je fais, j'inspire et après j'aspire. Donc, j'embarque dans le mouvement. Donc oui, il y a des gens qui, quand je leur ai expliqué la méthode et qu'ils l'ont vu en application, il y a des gens qui sont embarqués et qui maintenant systématiquement font des colts aux réunions. Alors, même si ce n'est pas… très étoffé, un col, c'est contexte, je te rappelle, c'est sur ce projet-là, on en est là, l'objectif, c'est de prioriser nos activités, parce qu'on a une charge qui fait qu'on a besoin de le faire. Le livrable, c'est de trouver l'ordre des points à traiter, et qu'il soit priorisé, et puis au timing, je pense qu'on en a pour trois quarts d'heure maxi. J'invite Pierrot et Jeannot, parce qu'ils sont les premiers concernés. Et puis, voilà. Et j'inspire, enfin, j'inspire, c'est-à-dire que je pousse les gens à faire le colt aussi. Quand je suis invité à une réunion, et là, j'ai mon intuition qui me dit, warning, attention Olivier, celle-là, tu vas t'embêter, pour ne pas dire autre chose, elle ne va pas servir à grand-chose, ou en tout cas, je ne suis pas sûr d'avoir une réelle contribution à cette réunion. Et à ce moment-là, je réponds assez sèchement, merci de me donner le contexte, l'objectif, le livrable et le timing, sans quoi... je ne participerai pas à la réunion. Et ça marche plutôt pas mal. Si les gens veulent vraiment me voir présent à cette réunion, j'ai le retour. Et à ce moment-là, oui, je prépare ma réunion ou alors je la réoriente.
- Speaker #0
J'aime beaucoup ça. Je l'ai noté même. Je fais, j'inspire et j'aspire.
- Speaker #1
Oui, c'est vraiment... J'ai vu, je l'ai fait sur d'autres trucs. Ça marche. C'est plutôt que d'essayer de convaincre les gens que votre méthode est la bonne, il faut déjà l'appliquer, la mettre en œuvre. Commencez par soi-même. Et là, les gens vont regarder, ils vont dire, tiens, c'est quoi ton truc, là ? Et puis, ils vont être de plus en plus curieux, ça va les inspirer, ça va se dire, ils vont voir que ça marche pas mal et que c'est plutôt sympa. Et puis après, tu pourrais me montrer comment tu fais, tu pourrais m'expliquer et tu crois que je pourrais le faire, et hop, c'est parti. Voilà, ouais, et ça marche bien, ça, j'aime bien, j'aime bien.
- Speaker #0
Et ça, c'est vraiment, je trouve, un leadership tout à fait particulier.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Finalement, en fait. Ouais,
- Speaker #1
c'est exactement ça. C'est un leadership, mais on inspire les gens. Mais par l'exemple, je ne sais pas s'il y a d'autres méthodes. En tout cas, c'est celle que...
- Speaker #0
Toi, c'est celle que tu as choisi d'utiliser ?
- Speaker #1
C'est celle que j'ai choisie, que je trouve la plus efficace. Parce qu'on peut essayer de convaincre les gens, de contraindre les gens à mettre les choses en place. Ils vont le faire. Ils vont le faire pour vous faire plaisir. Ils vont le faire pour faire... Ok, on fait plaisir au chef. Il veut faire son truc. Il veut qu'on fasse son truc. Ok, on fait son truc. Et puis quand vous n'êtes pas là, ça tombe. Et puis quand vous changez de poste, ça tombe aussi. Il y a des choses que j'avais mises en place, par exemple, dans mes équipes avant de partir. Sur mon dernier poste, il y a trois ans, je sais que c'est toujours d'actualité. Et là, tu te dis, OK, la méthode était plutôt pas mal et ça fonctionne. Et tout le monde y trouve son intérêt. Chacun s'y retrouve. Chacun, c'était notamment mes réunions hebdomadaires. Sur le format des réunions, la question que tu me posais tout à l'heure, souvent, on était habitué à des grosses réunions de comités de direction qui durent 4 heures une fois par mois. Ou des réunions, ce qu'on appelle nous, d'unité, c'est un format qui est quand même conséquent. 4 heures une fois par mois, je trouve ça... Et les 4 heures, on retombe dans le truc... le cercle vicieux du 4h c'est long, chacun raconte sa vie, « Oh chef, regardez comment j'ai bien travaillé, on s'en fout. » Tu le dis à ton chef, oui, si les autres participants à la réunion ont un intérêt, peuvent voir un intérêt à ce que tu as fait à ce moment-là, oui c'est enrichissant, mais sinon, on s'en fout. Et donc plutôt que 4h une fois par mois, moi je préfère des réunions qui sont beaucoup plus courtes, mais beaucoup plus fréquentes, je préfère 3 quarts d'heure, 1h une fois par semaine, avec mes équipes, on se voit. Il y a un cadre qui est vraiment très structuré. L'objectif est structuré en plusieurs temps forts. Et puis chacun sait ce qu'on va aborder dans la réunion. Ça déroule et ça se passe vraiment très bien. Dans ces réunions, il faut instaurer un climat de bienveillance. Pourquoi il faut instaurer un climat de bienveillance ? Si vous voulez avoir des remontées de problèmes, si vous voulez qu'on aille traiter le cœur des choses, qu'on aille enlever le gravier qu'on a dans la chaussure. Il faut que chaque problème soit accueilli comme une opportunité d'amélioration. Ça, c'est l'esprit du Lean Management. Chaque problème est une opportunité d'amélioration. Donc les problèmes, on les accueille à bras ouverts en se disant « Chouette, on va ! » Voilà encore une occasion de nous améliorer et d'être toujours meilleur. Et c'est un chemin non pas vers la perfection, mais vraiment vers l'excellence. Parce qu'on s'améliore de jour en jour. Et donc cette bienveillance, cette bienveillance pour moi, elle est vraiment essentielle. Parce que quelqu'un qui a fait une erreur ou quelqu'un qui a relevé un problème, généralement ce qui se passe, c'est que le porteur du problème, ça devient le problème. Et ça, il faut proscrire, mais absolument. Donc le porteur du problème, il vient, c'est une alerte. donne le problème. Et donc, on va le traiter, on va aller chercher, on va caractériser le problème avec des méthodes type QQOQ, CCP, qui, quoi, on m'imagine. On caractérise le problème et après, on va chercher le problème à la cause racine pour aller vraiment fouiller ce qui fait mal.
- Speaker #0
J'aime bien cette idée de faire la différence entre la personne qui détecte le problème et le problème en lui-même. Ça, c'est très intéressant.
- Speaker #1
Ça, c'est vraiment l'esprit Lean Management.
- Speaker #0
Et... Même cette idée de prendre le défi, de se sentir challengé comme une opportunité, de trouver des solutions, je trouve ça très intéressant. C'est comme ça que j'ai switché par rapport aux soft skills. Je me suis dit qu'à partir du moment où un défi, que ce soit une galère ou une réussite, est une opportunité de développer des soft skills, tu changes d'état d'esprit.
- Speaker #1
J'explore plein de domaines différents et je me suis aperçu que, Avec des domaines différents, on arrivait aux mêmes conclusions. Là, c'est sur l'approche soft skills. Tiens, j'ai une situation qui m'embête. Quelle partie je vais pouvoir en tirer ? Quelle soft skills je vais pouvoir développer ? Est-ce que je vais pouvoir développer ma gestion du temps, mon leadership, ma confiance, ma visualisation ? Des choses comme ça. En ligne management, c'est on a un problème, qu'est-ce qu'on peut faire ? pour aller chercher à s'améliorer ? Qu'est-ce qu'on peut trouver comme solution ? Génial, un problème, etc. OK, on va trouver. Il y a d'autres domaines où on va être, notamment la PNL, qu'on connaît un petit peu, où on va être focus solution. J'ai un problème, OK, mais je m'oriente sur la solution. Je ne vais pas me focaliser sur mon problème. Je ne vais pas m'entretenir dans mon problème et dans un état interne qui met en énergie basse. Je vais être focus solution et on va aller chercher des solutions. Et en fait...
- Speaker #0
tous ces domaines qui sont différents en fait on rejoint un chemin qui est en tout cas dans la même direction je pense ouais totalement écoute je suis complètement d'accord avec toi moi je propose qu'on mette en phrase de fin ta phrase qui est je fais j'inspire et j'expire parce que je crois vraiment que là tu
- Speaker #1
nous as délivré la pépite et j'aspire ouais je fais j'inspire et j'aspire je fais j'inspire et j'aspire je crois qu'on va garder ça c'est déjà
- Speaker #0
vachement intéressant. Je te remercie beaucoup,
- Speaker #1
Olivier,
- Speaker #0
de nous avoir donné toutes ces inspirations-là et de t'être challengé aussi pour cet épisode de podcast. Bravo à toi.
- Speaker #1
J'avoue, j'avoue. Merci. C'était avec plaisir.
- Speaker #0
J'aime bien sortir les gens de leur zone de confort.
- Speaker #1
Moi aussi.
- Speaker #0
Donc voilà, écoutez, merci beaucoup de nous avoir écoutés. Je te laisse le mot de la fin, Olivier.
- Speaker #1
Eh bien, le col, c'est une tuerie.
- Speaker #0
Le colt, c'est une tuerie. Très belle journée à tous. Merci beaucoup. Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode. Et pour continuer à les explorer, tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom... Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite.