- Speaker #0
Bonjour et bienvenue, je suis ravie de t'accueillir sur Exploration Soft Skills. Je suis Morgane Hansperger, je suis une entrepreneuse créative depuis 2020. Je vais recevoir ici des invités inspirants qui tous les 15 jours vont partager leur histoire. Toi, je t'invite à faire comme mes invités, un petit pas vers de nouvelles habitudes pour un grand pas qui va développer des soft skills. Très bonne écoute ! Bonjour, bienvenue aujourd'hui, je suis très contente de recevoir Paul, Paul Goerre. Paul, bonjour. Aujourd'hui, je sens qu'on va se marrer.
- Speaker #1
Écoute, j'espère aussi.
- Speaker #0
Je vais vous présenter Paul, que j'ai rencontré sur les réseaux sociaux, mais tu as popé dans mon Instagram et depuis je ne te quitte pas. Ce n'est pas compliqué, je suis accro. Quand tes stories ou tes reels apparaissent, mes enfants débarquent de partout. Mais c'est qui celle-là qui se promène avec un écumoire ou une passoire ou un micro accroché à un couteau ? Il fallait que je t'interviewe, c'était obligatoire. Est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui n'ont pas encore été cliqués sur ton Instagram ? Qui es-tu ?
- Speaker #1
Déjà, ça me fait super plaisir ce que tu me dis parce que c'est des hooks visuels, l'écumoire, le couteau et tout. Et vraiment, c'est le hook visuel de la flemme. C'est-à-dire comment accrocher... accrocher les gens et qu'ils arrêtent de scroller sans que moi, je sois en train de faire danser, en train de faire une roue, tu vois, et c'est le groupe visuel de la flemme. Du coup, moi, je me présente, eh bien, je suis une heureuse humaine, j'aime la vie depuis bientôt 53 balais et dans la vie qui prend beaucoup, beaucoup, beaucoup de mon temps et de mon esprit, je suis graphiste et directrice artistique. ça me... Il me plaît bien de me présenter comme ça, même si parfois c'est soi-disant triste de se présenter par son métier. Mais moi, il m'habite tellement qu'à vrai dire, j'assume. Que te dire d'autre ? Ça fait très longtemps que je le suis. Je n'ai jamais voulu changer. Je suis de toute façon dans un métier qui évolue beaucoup. Donc moi, j'ai commencé, c'était le début d'Internet. Et maintenant, on en est aux IA. Donc tu vois, il y a plein de trucs à faire.
- Speaker #0
Alors, tu nous as parlé de hook. C'est quoi ça, un hook ? Moi, le dernier hook. que j'ai vu, c'était avec le Capitaine Crochet et Robbie Williams.
- Speaker #1
Bah oui, un hook, c'est une accroche. Et en fait, sur les réseaux sociaux, c'est un peu comme dans la publicité que j'ai aussi beaucoup fait dans ma vie. La publicité et les réseaux sociaux ont ça de commun que quand tu fais défiler ton Instagram, tes réseaux sociaux avec ton pouce, tu n'as pas du tout demandé à ce que tout d'un coup, il y ait un réel de Paul ou un... carousel de Morgane, qu'est-ce qui fait que tu vas t'arrêter dans ta lancée de ton pouce ? Dans ton scroll. Eh bien, qu'est-ce qui va t'accrocher ? Donc, le mot hook, c'est qu'est-ce qui va t'accrocher, te faire arrêter ? C'est un truc qui va t'intriguer. Et donc, c'est intriguant de voir une meuf qui est en train de parler avec un couteau, qui lui sert de porte-micro, ou une tassoire, ou quelqu'un qui est en train de danser, ou quelqu'un qui est en train de... marcher dans la rue et pourtant il est en train de te parler de quelque chose d'hyper intime, quoique est-ce. C'est en fait le fait que comme on a vachement l'habitude sur les réseaux sociaux de voir des faces caméra de gens qui parlent, qu'est-ce qui fait qu'on va plus s'arrêter sur cette personne qui est en train de parler, c'est qu'il va y avoir quelque chose visuellement qui va l'intriguer, au delà des premières phrases qu'elle va prononcer. C'est pour ça que je dis hook visuel. Parce que tu as des hooks, tu as des hooks de phrases, par exemple, c'est trop bien les règles, tu vas t'éclater à avoir des règles de tous les mois.
- Speaker #0
ça c'est intriguant tu vas t'arrêter mais non tout le monde dit que les règles c'est horrible c'est cette histoire que c'est super oui je comprends et du coup toi tu joues de ça pour que les gens écoutent la suite parce qu'a priori ce que t'as à dire derrière c'est intéressant comme je sais que personne n'a attendu que
- Speaker #1
Paul parle et que tous les instagrammeurs le disent pour avoir du succès sur instagram il faut énormément mettre toutes tes chances dans la première seconde, les deux premières secondes où tu apparaît. Et donc il y a plein de tips pour ça, il y a plein de moyens pour ça. Et non, par exemple, le hook visuel avec un objet un peu étrange, la première phrase elle doit accrocher, voilà.
- Speaker #0
Ok, eh bah dis donc, il y a du boulot. Alors écoute, je me rends compte que moi peut-être je faisais des hooks sans le savoir parce que tu vois, à ma portée, j'ai toujours des baguettes magiques.
- Speaker #1
Pas mal.
- Speaker #0
J'ai toujours... des astronautes et tout un tas de créatures qui font des trucs avec leur corps. donc je trouve ça hyper intéressant juste j'en joue pas assez donc merci,
- Speaker #1
je note le tips du hook du capitaine crochet ça faudrait que je le fasse je vais aller dans une boutique de déguisement je vais me prendre le hook carrément le crochet je tiendrai mon hook
- Speaker #0
trop bien en plus on est aux alentours de carnaval tu devrais trouver ça d'ici 10 jours en solde sans aucun problème et du coup ta spé
- Speaker #1
si moi j'ai aussi compris c'était les logos ma spécialité c'est les logos après moi je viens de plein de cursus puisque ça fait presque 30 ans que je fais ce métier mais oui aujourd'hui c'est le branding donc moi comme je m'adresse à des gens qui ne sont pas de mon métier mais je veux attirer des entrepreneurs et des entrepreneuses forcément je vais utiliser le mot logo que tout le monde connaît mais en réalité de manière large je parle de branding donc d'image de marque ok ok
- Speaker #0
Mais a priori, moi je suis entrepreneuse et pour autant, je n'ai pas l'impression d'être Sephora ou d'être Carrefour ou Leclerc. Est-ce que c'est vraiment utile quand on est un solopreneur d'avoir un logo ?
- Speaker #1
C'est une super bonne question. En fait, si tu veux communiquer uniquement sur les réseaux sociaux et que tu es prestataire de service, par exemple coach, par exemple masseuse, par exemple graphiste, par exemple, quoi d'autre ? Comptable. Et que ton principal canal d'acquisition, c'est le réseau social. Oui, peut-être, quelque part, tu n'as pas besoin de logo parce qu'en fait, dans ta petite pastille de profil, tu mettras ta bouille parce qu'on va autant te choisir toi que ton métier. Moi, quand on m'appelle, on choisit surtout Paul. Enfin, on choisit Paul autant que celle qui crée des logos. Et donc, tu remarqueras que je ne communique pas tellement sur mon logo sur Instagram. Par contre, dès que tu sors de ça, un logo commence à être utile. Et surtout, si tu es, par exemple, une boîte de comptabilité où tu as plusieurs personnes, tu n'as pas que toi, là, un logo va être utile. Par exemple, sur ton site web, en haut de ton site web, tu ne vas pas mettre ta bouille, tu vas mettre ton logo. Voilà, sur ta carte de visite, peut-être qu'à l'anglo-saxonne, à un moment donné, à côté de ton nom, tu vas mettre ta bouille, mais au verso de ta carte de visite, ce sera ton logo. Ceux qui ont des lieux physiques, que tu ne vas pas mettre ta bouille sur la devanture. En fait, un logo te sert dès que tu sors de ta niche, dans la niche. Parce que par exemple, si tu es à un restaurant, tu ne vas pas forcément mettre ta bouille. Tu vas mettre ton logo de ton resto. Et pourtant, tu vas communiquer vachement sur Instagram, sur ton resto.
- Speaker #0
Mais du coup, comment on le trouve, son logo ? Qu'est-ce qu'on fait pour avoir un logo qui attire, qui reste en tête ? Parce que moi, j'ai même un jeu de société à la maison qui s'appelle Logo. C'est-à-dire qu'il y a des fois où tu regardes le logo et tu sais de quoi on parle, tellement c'est ancré dans la tête.
- Speaker #1
Un logo, a priori, c'est ce que l'on retient le plus facilement d'une marque, c'est son logo. C'est ce qui vient en premier. Quand on parle de Darty, a priori, c'est un peu visuel dans ta manière de réfléchir. Tu vois le logo. Il y en a d'autres qui vont voir leur faire arpasser, mais peu importe. Le logo, c'est vraiment le premier vecteur de communication visuel que tu vas avoir avec une marque. Tu as des exceptions comme Netflix où parfois tu vas plus retenir le tout que... Mais justement, c'est un logo visuel. Bref, ça, c'est des exceptions.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'il faut pour un logo qui dépote ?
- Speaker #1
Pour un logo qui dépote, déjà, il faut qu'il soit simple, il faut qu'il soit unique. Et il faut... Moi, ma façon de bosser, c'est énormément rencontrer les créateurs ou le créateur, la créatrice, fondatrice de sa marque. Et donc, il y a vachement d'échanges, il y a vachement de co-créations. On doit découvrir en fait en quoi tu es unique dans ton métier. Parce que oui, tu es peut-être masseuse, mais en quoi toi, tu apportes au massage ta touche. Et à qui tu t'adresses aussi. Peut-être que tu masses uniquement les femmes, uniquement les femmes qui ont mal au dos, etc. Et du coup, tout ça va construire un logo qui sera le plus proche possible de ta promesse. ton pourquoi, ta vision, tes valeurs, tout ce qui s'appelle la plateforme de marque. En fait, il faut d'abord travailler le fond, donc tout ce qui va être justement ton initiité, mais par des mots, tes valeurs, etc., etc., ce qu'on appelle nous la plateforme de marque, et qui va donner suite. En fait, moi, je vais prendre le relais, je vais créer le logo.
- Speaker #0
Donc, il faut à la fois avoir une réflexion globale, mais aussi, après, avoir des compétences techniques.
- Speaker #1
Oui, après, forcément, moi, je bosse dans Illustrator. Donc, toute la suite Adobe, les logiciels. Mais avant ça, je suis beaucoup, beaucoup en échange, aussi avec mon associé Virlini. Je suis beaucoup dans l'échange pour bien comprendre qu'est-ce que c'est que cette marque et en quoi elle est unique.
- Speaker #0
Écoute, moi j'y vois plus clair pour moi personnellement. Parce que pour le coup, effectivement mon logo, comme je te l'ai montré, date des années 2020 et a été placardé sur mon site web et depuis il est resté là. Aujourd'hui, il ne représente plus du tout ce que je suis. Et pour autant, il est toujours là. Donc je ne me suis pas posé trop la question parce qu'effectivement, moi je mets mon visage facilement sur mes visuels. Par contre, dans mes accompagnements, effectivement... On est dans l'espace, j'envoie les gens dans des fusées, je vois très bien ce crayon qui se transforme en fusée, moi je vois ce que je pourrais faire avec effectivement un logo. Donc je vais retravailler ça, et ça tombe bien parce qu'effectivement, moi je me repose cette question-là, parce que je suis en train de refaire le design de mon site web. Et je pense que c'est souvent là que les gens se disent, oh bah tiens, si je refaisais un peu mon identité, moi j'ai aussi la sensation que ça évolue dans le... le temps ?
- Speaker #1
Un logo, a priori, un bon logo, il peut te durer 5 ans. Avant, cette génération d'avant, un logo il devait durer 15-20 ans. Bon, maintenant on est dans un monde où on évolue plus vite et on a envie de changer plus vite de mec, de tout. Mais en tout cas, l'idée c'est qu'un logo bien pensé, il dure 5 ans mais si, imaginons contact. ta boîte, elle est sur une forte croissance ou que toi, tu évolues beaucoup et tout ça, évidemment, ça, ça évolue, ça peut aussi évoluer plus que toutes les cinq ans, tu vois. Mais un bon logo, il faut... Moi, je suis quand même... J'ai quand même envie de rester dans cette idée qu'il va te servir pendant cinq ans. Parce que justement, quand on crée un logo, on parle de ta vision. Qu'est-ce que tu t'imagines que va être ta boîte et tes clients dans deux ans, dans trois ans, dans cinq ans. Et c'est pour ça que... Plus ton identité visuelle est pérenne, donc plus ton logo va être pérenne, mieux c'est. Et juste pour revenir à tout à l'heure, quand tu disais, moi je suis en train de refaire mon site web, ton logo va insuffler un style de typographie, il va insuffler un style de couleur, il va insuffler un style visuel. Donc forcément, quand tu refais le design d'un support de communication, il faut que ce soit cohérent avec le logo que tu as. Et ton nouveau logo va insuffler tes supports de communication.
- Speaker #0
C'est vrai que moi, j'avais créé ce truc-là à l'époque. Et puis après est arrivé le podcast. Et du coup, quand j'ai créé le podcast, j'ai recréé une identité visuelle à cet objet podcast. Et du coup, actuellement, c'est plutôt le podcast qui est en train de contaminer le reste de la com. Ça fonctionne un peu dans l'autre sens. Là, le fait de refaire le site va me permettre de réhomogénéiser l'affaire. Ce que j'aime bien dans ta façon de faire, c'est l'humour. Parce que tu pourrais faire passer le message de manière très calme, comme tu es en train de le faire, et ce serait tout à fait OK. Mais il y a un côté humoristique dans ce que tu fais. Et ça, c'est une soft skill extrêmement intéressante, parce qu'une soft skill, c'est quelque chose qu'à la base, tous les humains ont. Donc je pense que l'humour, on a tous plus ou moins de l'humour, mais par contre, ce n'est pas tous musclés pareil. Donc ça m'intéresse de discuter avec toi de l'humour et de l'autodérision. Parce que pour le coup, effectivement... accrocher son micro à un couteau et commencer à parler, il faut avoir un minimum d'autodérision. Alors, dis-moi, comment est-ce que c'est venu à toi, le fait de mettre de l'humour dans ta communication ?
- Speaker #1
Franchement, je pense que c'est venu très, très naturellement, aussi pour des mauvaises raisons. C'est quand j'ai commencé à communiquer sur les réseaux sociaux il y a maintenant trois ans et demi, forcément, je me sentais un peu pas... super bien dans mes chaussettes, petit sentiment d'imposteuse. Et l'humour et l'autodérision permettent quand même ça. Permettent de dire « Ouais, j'arrive, mais c'est un peu rigolo. » Moi, je crois que mon premier poste, si tu regardes, je n'ai rien enlevé moi de tout ce que j'ai posté en trois ans et demi. Je crois que mon premier poste, c'est « C'est bon, j'arrive, je vais faire ma crâneuse. » Et je crois que je suis dessinée, parce qu'au début, j'avais mon petit avatar dessiné, moi. Petit à petit, je l'ai enlevé. Et en fait, je suis en train de plonger dans un smartphone.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Donc, oui, j'arrive, je vais faire ma crâneuse. Donc, tu vois, ça a commencé tout de suite, en fait, l'autodérision. Ma crâneuse, c'est parler de moi, parler de ce que je fais, mon expertise et tout ça. Mais toujours en ayant ce petit côté... Bon, on est un peu comme la... quand même là pour s'amuser. Je pense que ça vient aussi du fait que moi, je savais tout de suite que je voulais faire de la création de contenu et pas que mon book de logos. Et qu'un truc qui m'a... Un de mes traumas de vie, alors évidemment... Je peux faire un trauma de vie, ça peut faire tout à fait... Si c'est que ça dans mon trauma dans ma vie, c'est cool. Mais moi, j'ai vraiment été traumatisée par l'école. Je n'ai vraiment pas y détesté, je me sentais mal, j'avais boule et l'estomac pendant 18 ans quasiment, tu vois. Paradoxalement, j'adore apprendre et paradoxalement, j'adore apprendre des choses aux gens. C'est un immense kiff pour moi. Et autant le faire en se marrant, pas comme si on était à l'école, quoi, en fait. Ouais. Donc, je pense que c'est mes deux raisons principales de faire les choses avec humour. Bon, puis aussi parce que je suis rigolote dans la vie. C'est aussi parce que c'est naturel pour moi d'être la rigolote de service. Du coup, tu vois là-dedans, qui est l'œuf qui a fait la poule, je ne sais pas. Mais en tout cas, c'est venu... Ce que j'étais dans la vie, je l'ai forcément reproduit aussi dans ce que j'étais sur mes réseaux.
- Speaker #0
Ok. Est-ce que tu t'es initiée, je ne sais pas moi, au théâtre d'improvisation, à la scène ? Est-ce que tu es artiste à côté de ça ?
- Speaker #1
C'est une bonne question, la vache. Non. Alors moi, je suis un peu une extravertie dans la vie. Donc forcément, assez naturellement, au début, je ne faisais pas de face caméra, mais au bout de, je ne sais pas, 6-8 mois, j'ai commencé à faire des faces caméra. ça se voit enfin encore une fois tu vois ce que je suis dans la vie se voit, après attention il y a quand même vachement de montage dans ce que je fais et que typiquement tu vois dans un podcast tu es moins rigolote c'est moins, ça part moins dans tous les sens et j'ai aussi mon côté sérieux qui prend le dessus mais je pense aussi pour vous dire que quand je suis gênée je suis encore plus rigolote parce que c'est un moyen pour moi de au moins m'être fait rigoler moi et d'avoir fait rigoler l'autre et donc on se détend tu vois C'est aussi un système de protection.
- Speaker #0
Oui, c'est une façon de... L'humour protège dans ces cas-là. Et si en plus, les gens, ils accrochent et te font confiance, en plus, ça fonctionne. Donc, c'est génial. Mais c'est vrai qu'il y a des gens, des fois, ils ont une facilité parce qu'à côté de ça, ils sont musiciens, artistes, ou qu'ils ont fait du théâtre ou de la danse. Et du coup, c'est vrai qu'ils ont développé ce côté mise en scène. C'est vrai que moi, tu vois, j'aime beaucoup tout ce qui est paillettes, tout ce qui est plumes, tout ce qui est baguettes magiques. C'est déjà mon univers au démarrage, quoi. Ce qui m'intéresse beaucoup dans ce que tu viens de dire, c'est aussi la partie montage. Est-ce que ça veut dire que ce que tu mets en scène, tu l'as écrit avant ? Comment est-ce que tu fonctionnes ?
- Speaker #1
Je suis plutôt une fille du spontané, moi, en général. Donc oui, oui, oui, j'ai un script avant, mais alors la blague qui me vient face caméra, je ne l'ai pas forcément écrite. Il y a de l'impro face caméra. Et moi, j'ai des rushs et je choisis celui où je suis le plus marrant, en fait, ou celui où je vais le mieux expliquer, en fait, ce que je viens de dire, que ça serve mon discours. Et puis, je bavarde. Tu vois, parfois, je vais trop dans des détails. Et comme il faut que ça ne dure pas plus d'une minute ou une minute et demie, je coupe, tu vois. Et moi, j'adore monter. Pour le coup, j'aime bien monter. Je fais partie des rares personnes qui aiment bien monter parce qu'en général, les gens détestent monter. C'est pour ça qu'il y a TikTok, parce que tu as peu de montages sur TikTok, tu vois, par exemple. Mais moi, j'aime bien monter. J'aime bien justement garder là où j'ai été le plus judicieuse et où j'ai été le plus pole versus les deux ensemble. Et ça, ça me plaît.
- Speaker #0
C'est intéressant. C'est intéressant parce que c'est vrai que moi, j'ai pris une grosse claque quand j'ai commencé le podcast, quand j'ai fait mes premiers montages. Et ce n'était pas des problèmes techniques. C'était s'entendre. C'était voir toutes les... Tic de langage qu'on a, toutes les... Là, en plus, tu as le visuel en plus de l'auditif. Donc, c'est vrai que le montage, ce n'est pas un truc facile et ce n'est pas toujours technique. Mais je suis revenue vers toi aussi pour le point de vue technique parce que c'est vrai que quand on a un logiciel qui est facilitant, ça aide quand même à se lancer.
- Speaker #1
Moi, je donne des cours de montage un peu parce que je trouve que ça améliore beaucoup une vidéo, énormément une vidéo. C'est-à-dire que quand on me dit « Ouais, t'es pleine de... » peps, t'es pleine de dynamisme. Bon, oui, je pense que je ne suis pas neurasthénique dans le reste de ma vie, mais clairement, mon montage améliore énormément le côté tac, tac, tac, tac, tac, parce que moi, parce que j'aime ça, en fait. Par exemple, là, j'ai revu la série Bref. Clairement, dans Bref, ce que je préfère, c'est aussi le montage, quoi, qui est hyper alors que ça peut saouler. Mon mec, il aime moins, tu vois, ce côté hyper déstructuré, très, très, très, très monté. Tu l'as vu, Bref ?
- Speaker #0
J'ai vu la première version, j'ai pas vu la deuxième saison, là, encore.
- Speaker #1
Ouais, ben, c'est... Leur marque de fabrique est la même, tu vois. T'as un montage de oufri, quoi. Et moi, j'adore, j'adore. Et je pense que ce type de montage-là, très monté, où quasiment toutes les deux secondes, t'as un différent plan. Si t'étudies mon montage, tu verras que moi, quasiment toutes les deux secondes, t'as une différence. C'est aussi pour ça que ça a du succès. Tous les Instagramers, tous les influenceurs Instagramers qui te coachent pour réussir sur Instagram, c'est plutôt un montage où t'as du cut, toutes les deux secondes, plus tu vas réussir. C'est pour ce truc d'accrocher, c'est-à-dire qu'on ne s'ennuie pas. Toutes les deux secondes, ton œil à un événement. Et comme moi, en plus, j'adore ça.
- Speaker #0
Donc, il faut à la fois faire vite et à la fois faire quand même compact, quoi.
- Speaker #1
Oui, mais encore une fois, ça va avec ma façon d'être, ça va avec ce que j'aime consommer et ça va avec ce que j'aime faire. Tu vois, tout le monde n'est pas à l'aise avec ça. Il y en a et... Si toi, tu as choisi le podcast, c'est peut-être que tu préfères le temps long. Moi, je sais que j'aimerais faire un podcast, mais pour le coup, monter un podcast, je ne suis pas sûre que j'aimerais. Est-ce que monter quelque chose qui dure une demi-heure ?
- Speaker #0
Pour le coup, je pense qu'il y a beaucoup moins de retouches. Pour le coup, c'est vrai que c'est une discussion qu'on a. Je coupe finalement peu. Je coupe les gros, la personne qui est ternue, la personne qui va mettre des « e » à la fin de chaque phrase. Je vais essayer d'en enlever quand même tout ce que je peux. peu, mais a priori, je ne fais pas beaucoup de montage. Généralement, je mets le temps de l'épisode plus à peu près un tiers, pas plus.
- Speaker #1
Alors que moi, j'aime le montage artistique, c'est-à-dire que ça va donner autre chose. Ce n'est pas juste enlever les E, juste enlever un éternuement ou un moment donné où j'appuie sur le bouton. Tu vois, c'est qu'est-ce qui va faire que ce que je suis en train d'expliquer, va être dynamique, intéressant. C'est pour ça que je donne la référence de Bref, en fait. C'est que le succès de Bref vient de son montage, vient du scénario qui a déjà été monté quelque part. Enfin, Bruno Muccio, je crois qu'il s'appelle comme ça, le réalisateur avec qui Anne Cogendie, clairement, quand il dit « je m'éclate au montage » , ça ne m'étonne pas du tout.
- Speaker #0
C'est des gens qui prennent plaisir à ça, du coup.
- Speaker #1
Ben oui, parce que c'est aussi un art. Là aussi, il y a de la création et de la créativité.
- Speaker #0
Trop bien. Donc là, en fait, on développe plein de soft skills. Tout à fait. Tu vois, créativité arrive en plus d'autodérision. Et je pense que tu as quand même le souci de la personne qui va regarder le rendu.
- Speaker #1
Oui, j'essaye d'être le plus pédagogue possible. C'est-à-dire que vraiment, je ne m'adresse pas à des gens qui connaissent le monde du graphisme et du marketing et du bref. C'est pour ça que je dis logo et pas branding. Tu vois ? Pourtant, logo est réducteur par un mot branding. Ce n'est pas un synonyme. Là, tous les graphistes qui nous écoutent, ils disent n'importe quoi. Mais je ne m'adresse pas aux graphistes, en fait. Je m'adresse aux entrepreneurs qui ont besoin d'un logo pour communiquer, en fait.
- Speaker #0
On est exactement dans le même sujet que les soft skills. C'est vrai que si tu parles soft skills avec des RH qui savent de quoi on parle, on n'utilise pas les mêmes mots. que si on parle effectivement à des gens qui sont en train de découvrir ou même qui n'ont jamais entendu ce mot-là. On est là aussi pour démocratiser. Et c'est là que je trouve intéressante ma métaphore de l'espace, c'est qu'on a des fois l'impression d'être un peu des extraterrestres dans l'espace en train de venir montrer aux autres à quel point ce truc est formidable. Oui,
- Speaker #1
mais c'est exactement ça. Et c'est aussi pour ça que je ne veux pas faire créatrice de contenu pompeuse, sachante. c'est qu'en fait c'est un peu l'idée c'est qu'on soit tous à égalité et que j'aide à comprendre ce que c'est la communication visuelle mais que toi tu vas aussi m'apporter ton univers si par exemple je fais ton logo et que tu es dans l'ERH c'est deux mondes qui vont se rencontrer et ta créativité, ton unicité va m'apporter pour que justement ce soit vraiment t'aider et que ça va être... Tu vas complètement habiter ton image de marque et t'en servir.
- Speaker #0
Oui, complètement. Et comment est-ce qu'on fait pour avoir une image de marque qui soit nous-mêmes, qui nous ressemble ?
- Speaker #1
En échangeant beaucoup, beaucoup.
- Speaker #0
Ok, ça te sert à accompagner.
- Speaker #1
Oui, en échangeant énormément. parce que moi mon expert enfin par exemple virginie et des fois elle dit qu'elle a un peu un métier de psy tu vois c'est qu'elle va rentrer elle va gratter donc virginie qui est mon associé sur high math ma boîte de com notre boîte de com elle elle va justement être plus dans la stratégie donc plus dans les mots elle va plus être dans le fond et moi je vais réussir à lui donner forme derrière Donc, elle, elle est fond, moi, je suis la forme, on est la double F. Et pour que ce soit le plus judicieux pour toi, mais attention aussi pour tes clients idéaux, c'est cet équilibre-là, en fait, entre la marque de tes rêves, mais la marque des personnes que tu veux attirer. Parce que le but d'un logo, ce n'est pas juste faire joli pour toi, c'est qu'est-ce qui va faire que tu vas te faire remarquer par des clients que tu veux attirer. Là, on est toujours dans une logique marketing, que ton logo. te servent à faire grandir ta boîte. Et quand j'insiste sur client idéal, ce n'est pas juste n'importe quel client. C'est des clients qui vont te ressembler, pas qui vont te ressembler, mais qui sont dans ton idéal, en fait. Donc, c'est vraiment un logo qui te correspond totalement et qui va attirer totalement ta clientèle idéale. C'est cet équilibre-là qui est hyper important. Et c'est pour ça qu'il faut vachement qu'on parle ensemble. Parce que moi, je ne connais pas ta clientèle idéale.
- Speaker #0
Ben oui, ben oui. Donc, il faut déjà bien se préparer. d'être au clair avec ce qu'on fait. Et ça, qu'on soit entrepreneur ou qu'on ait un restaurant ou qu'on ait n'importe quelle activité, mais qu'on soit déjà au clair avec nous-mêmes avant de faire appel à quelqu'un qui va venir justement questionner ça pour déterminer à la fois le logo, mais aussi, comme tu disais, les typos, les couleurs, l'ambiance, j'ai envie de dire presque, tu vois.
- Speaker #1
L'ambiance générale de tous tes supports de communication visuelle. Mais ça va même plus loin, ça va aussi dans les mots que tu vas utiliser. Est-ce que tu tutouras ? Est-ce que tu vouvoies ? Est-ce que tu es beaucoup dans l'émotion ? Est-ce que tu es beaucoup dans le didactique ? Tu vois, en fait, ce qui est chouette, c'est que ça va insuffler plein d'autres façons de communiquer. Donc, sonore, les mots, de quelle manière, où.
- Speaker #0
Oui, c'est très intéressant parce que là, ça va vraiment cristalliser la connaissance de soi et qui on est vraiment et qui, voilà, c'est un peu se mettre à nu. tout en étant en train de montrer ce qu'on fait. C'est aussi se mettre en lumière quelque part.
- Speaker #1
Oui, oui, oui. Moi, je suis le phare.
- Speaker #0
C'est ça. C'est trop bien. Mais j'adore. Écoute, franchement, je trouve que c'est hyper intéressant l'échange qu'on a eu aujourd'hui. Effectivement, cette notion de logo qui n'est pas que le logo, qui est vraiment ce branding-là. Et cette idée aussi que ça évolue. Moi, tu vois, j'apprends que c'est cinq ans et ça tombe bien. Ça fait cinq ans qu'il est là, mon logo. Donc, il est temps pour lui de dire qu'est Navo, comme on dit chez nous, et de refaire justement quelque chose qui me ressemble le plus avec cinq années d'entrepreneuriat. Donc, vraiment, je suis ravie. Ça me fait popper plein de petites idées. Je vais ressortir mes baguettes magiques pour faire des hooks. Déjà, ça, c'est vraiment mon engagement. Planète, mais voilà, je vais essayer de faire ça. Et je pense que je vais devoir effectivement me former sur la partie montage de vidéo. Parce que ce n'est pas si naturel que ça, en fait, je pense. C'est des vrais hard skills. Ça, pour le coup, il faut quand même un petit peu se faire aider.
- Speaker #1
Écoute, moi, j'ai appris toute seule. J'ai appris toute seule, mais bon, déjà, quand tu aimes quelque chose, tu as plus de facilité à l'apprendre. Après, je viens de la com' individuelle, donc c'est comme un polyglotte qui apprend une énième langue. C'est... j'avais peut-être des facilités, je dis pas le contraire mais moi je te dis, je l'enseigne maintenant et clairement moi je suis pas dans un logiciel de montage de pro je suis dans un logiciel qui s'appelle InShot, qui est une appli et moi je le monte sur mon téléphone parce que je suis pas encore en train de faire de films ni en train de faire de vidéos YouTube moi je suis en train de faire mes petits postes des grands postes mais c'est des petits postes sur les réseaux sociaux l'exigence Merci. de montage moindre. Tu vois, je n'ai pas encore de parapluie de partout chez moi. J'ai une ring light. Basta cosy.
- Speaker #0
C'est ça aussi que je trouve intéressant. Il ne faut pas non plus attendre que le truc soit parfait pour faire quelque chose. Moi, c'est ce que je dis beaucoup aux entrepreneurs que j'accompagne. C'est aussi des fois, voilà, l'autre fois, effectivement, mon reels, j'avais un mauvais arrière-plan. C'est OK. L'info, il fallait qu'elle passe. Des fois, tu n'es pas coiffé comme tu voudrais. Des fois, ce n'est pas la bonne phrase, le bon mot qui sort, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas parler de toi et faire du bruit.
- Speaker #1
Et moi, tu vois, il faut que j'aille chez le coiffeur. Les gens ne voient pas, mais là, il faut vraiment que j'aille chez le coiffeur. Bon, ça ne va pas m'empêcher de me filmer cet après-midi.
- Speaker #0
Bah oui.
- Speaker #1
Et c'est marrant, c'est rigolo aussi dans le sentiment d'imposture que j'avais au début. C'est que moi, j'ai commencé Instagram, j'avais déjà 50 balais. Et au début, je dois bien avouer que je mettais un filtre anti-ride. Mais putain, pardon, mais j'ai laissé tomber très vite. J'ai laissé tomber très vite parce que... Déjà, comme tu dis, on se voit
- Speaker #0
On se voit lors du montage. Je me vois lors du montage, mais je me vois aussi quand on se filme avec un téléphone. On se voit souvent. Donc, moi, me voir avec Padrid, je trouvais ça trop bizarre. Et même pour moi-même, je l'ai enlevé.
- Speaker #1
Oui, c'est toujours dans cette authenticité, en fait. Puis, je pense que les gens, ils ont besoin de se reconnaître aussi. Ils ont besoin de voir qu'on bafouille aussi. Même quand on fait du podcast, on dit aussi des « e » , des… des blancs, on est juste humain. Et ce n'est pas pour autant qu'on n'est pas compétent, en fait. Parce que dans la vraie de tous les jours, tu fais aussi des bafouilles, tu fais aussi des erreurs de mots, des jeux de mots et autres. Oui,
- Speaker #0
oui. Non, mais tout à fait. Alors, pour le coup, c'est un avantage d'être un peu plus âgé parce que ce genre de candidaton, on s'en fiche de plus en plus. Et c'est aussi pour ça que j'ai assez vite... Je pense que je ne suis pas très différente dans la vie que ce que je suis sur les réseaux.
- Speaker #1
J'ai une dernière question pour toi. On a expliqué comment commencer avec le hook. J'ai une question de comment on termine.
- Speaker #0
C'est une question où je n'ai pas la science infuse sur rien. Je doute de tout. Je fais partie des gens humains. Mais c'est une vraie question parce qu'il faut, paraît-il, encore finir avec un call to action.
- Speaker #1
encore de l'anglais ?
- Speaker #0
Parle de l'anglais, c'est qu'est-ce qui fait qu'à la fin ou au milieu, qu'est-ce qui fait qu'à un moment donné, en tout cas, tu incites à ce qu'il y ait un échange, une action de la part de la personne qui a vu ton réel ou ton carousel. Moi, j'avoue, je le fais de moins en moins parce que c'est peut-être l'immense avantage d'avoir dépassé les 10 000 followers parce qu'en fait, tu ne dis pas la même chose quand tu commences, quand t'as pas beaucoup de follow-up. Et quand on a beaucoup, beaucoup, par exemple, je pense que vraiment, Léna, ma fouffe, elle ne met pas de call to action. Elle s'en fiche maintenant,
- Speaker #1
tu vois. Elle n'a plus besoin.
- Speaker #0
Elle n'a plus besoin. On va la suivre. Elle n'a même pas besoin de faire de hook de folie. Son visage est un hook parce que tiens, c'est Léna, je m'arrête, je vais l'écouter. Donc, il y a la stratégie de comment tu fais ton réel va être extrêmement différente. Si tu n'es pas connue, un peu connue, très connue. et moi aujourd'hui en tout cas je ne sais plus, je souhaite être j'ai dépassé largement les 10 000 followers. Je n'ai plus tellement envie de finir mes réels par une invitation à agir, même si en ce moment, je parle de ma masterclass. Donc là, je dis, inscris-toi à ma masterclass, réponds oui pour que tu commentes que tu as envie de t'inscrire à ma masterclass. Ce que tu as vu, on a déjà échangé à ce propos.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Et donc là, exceptionnellement, je fais un call to action promotionnel parce que je suis en train de faire ma masterclass. et que je compte faire une masterclass tous les mois parce que justement je rencontre des vrais gens et ça me fait trop du bien moi en tout cas ce que j'essaye de faire c'est de donner l'envie aux gens au moins de mettre un like ou de faire un peu buzzer l'épisode de
- Speaker #1
les mettre aussi dans la boucle de nous encourager aussi à créer du contenu que ce soit des reels des podcasts ou autre chose ou l'écrire un livre mais je me dis que c'est un peu leur façon aussi ... de nous montrer qu'ils ont vu, de nous montrer qu'ils sont là. Et c'est vrai que quand on n'a pas beaucoup encore d'abonnés et que les gens, ils ne nous mettent pas de like, on se rend moins compte qu'on a été vu et entendu. Oui,
- Speaker #0
mais tu as trop raison. En plus, je fais partie des humains qui assument totalement que la reconnaissance est l'un de mes moteurs. Donc, clairement, quand j'ai un post qui a moins de like que d'habitude ou moins de commentaires que d'habitude, je suis malheureuse. Je ne suis pas malheureuse, je ne vais pas... Je suis malheureuse, je ne tombe pas en dépression, rassurez-vous, mais je ne suis pas contente.
- Speaker #1
On se remet en question.
- Speaker #0
On se remet en question. Voilà, d'analyser ce qui n'a pas marché. Pourquoi nanani nanana ? Clairement, en plus, Instagram est devenu quand même l'un de mes réseaux qui me fait manger, qui est mon gagne-pain, où je rencontre plein de gens superfines pour bosser. Clairement, bien sûr que je suis très attentive à ça. c'est juste que j'ai moins envie aujourd'hui de dire je trouve ça fatigant et répétitif pour moi de tout le temps dire va donner ton avis sur ça tu vois je trouve ça parfois je ouais puis je pense que les gens quand ils voient la vidéo si ça leur a plu il commence à connaître un peu le système je
- Speaker #1
veux dire on les surprend pas en disant bah tiens c'est pas comment dire c'est pas un truc un peu déterminant de dire matière mais moi un commentaire tout le monde fait ça dans ses vidéos c'est pas distinguant quoi
- Speaker #0
C'est ça, ce n'est pas distinguant. Moi, j'aurais tendance à dire que si tu veux mettre un call to action qui soit… Alors, on dit qu'il faut que ce soit une question fermée. donc un oui ou un non, qui ne soit pas bien trop impliquant et que ça soit promotionnel, que ça soit lié à ton contenu. Par exemple, j'en sais rien, j'ai parlé de couleur, je vais dire... Alors là, ce n'est pas une question fermée pour le coup, mon exemple, mais quelle est ta couleur préférée ? Les gens, ils adorent répondre à cette question.
- Speaker #1
Oui, pareil sur les titres de livres. Moi, quand j'écris les couvertures de Soft Skills Magazine, les gens adorent donner leur avis. entre deux couvertures. Ça, ils adorent.
- Speaker #0
Ça marche toujours. Moi, qui ne suis pas très story, parce qu'en réalité, je suis plus créatrice de contenu que scienceuse, tu vois. Je ne veux pas montrer tout le temps ma vie et tout. Enfin, je n'y pense pas, même si ça m'amuse de temps en temps de le faire. Mais en tout cas, mes stories qui marchent le mieux, c'est quand je mets un sondage.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Quand je mets un sondage, tu préfères ça ou ça ou donne-moi ton avis sur ça ou ça, les gens.
- Speaker #1
Est-ce que tu as reconnu ce logo ? Est-ce que tu sais de quoi on parle ? Alors.
- Speaker #0
Tu peux avoir 30 likes, ce qui est beaucoup, tu vois. 30 personnes qui ont voté, ou parfois même plus si j'ai fait un tour. Quelle est ta couleur préférée ? Je pense que jaune ou rouge, les gens ont vachement voté, tu vois.
- Speaker #1
C'est vrai que moi, autant que commencer, je trouve que ça va. Tu vois, tu as de l'énergie et tout ça, je commence bien. Mais j'ai toujours l'impression que mes fins, elles sont raides. J'appelle ça un petit peu raide. Et j'ai le même problème en conférence, d'ailleurs, où j'ai la sensation, mais c'est peut-être une sensation très interne, que tout à coup, allez, c'est fini. Merci beaucoup d'être venu. Au revoir. On se salue et à bientôt.
- Speaker #0
Tu pourrais finir par une offre. Offre découverte de 30 minutes avec moi. Mais ça, c'est commercial. Mais si toi, ça te fait du bien de finir avec ça, c'est cool. Tu vois que j'ai envie de continuer à discuter avec vous. Voici mon offre découverte gratuite de 30 minutes.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai. Après, je pense que les gens... S'ils ont envie d'entrer en contact, moi j'ai tout de suite eu envie d'échanger avec toi, j'ai su comment le faire. Tu vois, je suis venue, j'ai mis un message, et je pense que les gens sont assez malins pour le faire. Par contre, est-ce qu'ils prennent le temps de le faire ? Ou est-ce qu'ils continuent à scroller un autre truc derrière ? C'est peut-être là que ça se joue en fait.
- Speaker #0
Ouais, ça se joue là, je pense. Mais encore une fois, en ce moment, j'ai la flemme de ça. Donc t'es pas bien tombée.
- Speaker #1
Non mais écoute, moi je continue à... à faire maturer le truc. À un moment donné, je vais peut-être réussir à trouver comment finir, comment conclure. Mais peut-être que les gens, d'ailleurs, ils ont un avis. Peut-être qu'ils ne se font pas du tout chier quand je conclue. C'est peut-être juste une impression interne.
- Speaker #0
Je sais que j'ai fait des clubs business réels. Plus en ce moment, en tout cas plus classiques. Et tu sais, je me souviens très bien que quand tu faisais ton pitch devant tout le monde, alors moi, je déteste faire mon pitch déjà. Mais si tu peux, fini par voilà le mot voilà est interdit parce que trop modeste trop pas du tout call to action trop nanani nanana donc voilà après moi franchement le call to action bon bah appelez-moi pour qu'on bosse ensemble juste il me crispe quoi en fait tout ce qui va être trop promotionnel trop verdor de tapis me crispe d'ailleurs c'est un vrai exercice pour moi de parler de ma masterclass en ce moment c'est pas facile moi je trouve que c'est toujours plus facile de parler de ce que font les autres ouais tellement plus facile. Et moi, j'adore parler de logo, mais que tu viennes, viens, inscris-toi, elle est 20 balles en plus, tu vois, elle n'est pas gratuite, donc nanani, nanana, même si ce n'est pas beaucoup, enfin, tu vois, donc tu as beaucoup de tabous, des tabous à moi, parce que je ne suis pas vendeuse, quoi, et puis je n'ai pas forcément envie d'être vendeuse, mais il faut que je gagne ma vie, donc nanani, nanana, tu fais quand même le truc, tu vois.
- Speaker #1
Et là, t'allumes le moulin et c'est fini quoi là-haut. Voilà.
- Speaker #0
Donc, ça explique aussi que je vais avoir la flemme de faire des call to action pendant un certain temps parce que j'ai vendu ma masterclass pendant trois semaines quoi.
- Speaker #1
En tout cas, moi ce que je peux proposer aux gens, c'est d'aller cliquer en dessous pour voir ce que c'est que cette fameuse masterclass dont on parle. Visiblement, voilà, tu dis que tu vas la faire tous les mois, donc ils pourront en profiter. On va tout leur mettre, ça va être facile, ils auront juste à cliquer en dessous. Moi, en tout cas, je suis ravie d'avoir discuté avec toi. de logos, d'auto-dérision. J'ai pris plein de notes pour mon propre branding, parce que bon, autant en profiter. Et puis, je serais curieuse de voir comment va évoluer justement mon identité visuelle au travers le temps. Et ça, je trouve que c'est très intéressant aussi de le savourer, d'en prendre conscience et de voir comment on évolue et comment notre image de marque évolue aussi avec notre entrepreneuriat. Ça, ça me fait toujours beaucoup, beaucoup de plaisir de voir le... le chemin parcouru. Moi en tout cas je suis ravie vraiment de cette rencontre avec toi Paul, d'avoir discuté de tous ces sujets vraiment que je trouve passionnant et je te rejoins vraiment sur l'idée du logo qu'il soit unique, simple, lisible, clair, le plus possible. C'est vraiment la mentalité que moi j'applique dans la pensée visuelle quand je travaille dans le scribing ou dans les objets que je fais en pensée visuelle. Vraiment aller au cœur du truc, quoi. Visez juste le plus possible. Merci beaucoup, Paul. Très belle journée. À très bientôt, à tous et à toutes.
- Speaker #0
Moi aussi, bonne journée.
- Speaker #1
Je te remercie d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans 15 jours. Si cet épisode t'a plu, je serais ravie de lire ton commentaire et de voir ton like. Toi aussi, tu peux faire rayonner les soft skills en partageant cet épisode et pour continuer à les explorer. Tu peux t'abonner à cette chaîne ou me retrouver sur tous mes réseaux sociaux sous le nom Morgane Ansperger ou Morgane Facilitation. Je te souhaite une très belle journée. A très vite !