Speaker #0Vous écoutez Fake Air With Me, le podcast qui vous parle d'alopécie, mais aussi et surtout des merveilleuses solutions qui sont à notre disposition pour y faire face. Le but ici ne sera pas de s'apitoyer sur nos pauvres crânes clairsemés, mais plutôt d'apprendre à vivre avec cette pathologie et peut-être même à en rire. Et si vous aimez les contenus légers et informatifs sur l'alopécie, N'hésitez pas à rejoindre la communauté Comme un Diadème sur Youtube, Facebook et Instagram. Coucou Laure, je m'appelle Carole, j'ai 48 ans. Et pour moi les cheveux, je ne vais pas dire que c'est toute ma vie, mais j'ai toujours adoré les cheveux. Une belle chevelure, des beaux cheveux longs. Ça a toujours été ma passion depuis que je suis gamine. Il y en a qui adorent les fringues, le maquillage. des beaux ongles, enfin je ne sais quoi, mais moi ça a toujours été les cheveux. Et j'avoue que j'étais plutôt gâtée par la nature. Quand j'étais jeune, toujours une énorme masse de cheveux. Quand j'étais adolescente, pareil, vraiment énormément de cheveux. En plus, je les kiffais, franchement je kiffais mes cheveux. Super, bon bien, bien épais, bien dense, beaucoup beaucoup. plus ils étaient ondulés, mais juste en ondulation, comme j'adorais quoi, souples, j'adorais vraiment, j'adorais mes cheveux, c'était ma grande fierté et j'en avais tellement, tellement que chez le coiffeur, j'étais toujours en train de dire, vous me désépaissir un peu, je trouvais même que j'en avais beaucoup trop quoi, je me souviens quand je me faisais un queue de cheval avec un chouchou, j'avais même du mal à faire deux tours tellement j'avais de la masse, la masse capillaire énorme. Donc, trop contente quoi. Je kiffais mes cheveux, je me disais pleins de coiffure, enfin bon bref. J'avais toujours les cheveux longs jusqu'au milieu du dos, cascade d'ondulations, enfin bon bref. Et puis vers 28 ans, ça fait déjà plus de 20 ans quand même, j'ai commencé à les perdre. Je me disais, ouais je les perds quand même pas mal à chaque fois que je me lave les cheveux. A chaque fois que je me les brossais, j'en avais quand même beaucoup beaucoup sur la brosse et tout. Les coiffeuses me disaient, oh là là, faites attention, vous perdez beaucoup vos cheveux. Vous pourrez faire des petites cuillots de temps en temps et tout. Mais alors moi, ça me passait par-dessus la tête parce que j'en avais tellement. Que je me disais, ça va, je fais tout ce que j'ai. C'est pas parce que je perds un peu de cheveux. Donc je ne m'en suis pas du tout occupée pendant des années. même si je voyais bien que je les perdais de plus en plus, enfin en tout cas j'y voyais surtout sur la brosse, dans la douche et tout et les coiffeuses qui me disaient, vous avez vu en dessous des fois ils me disent, les coiffeuses vous avez vu en dessous il y a des petites repousses on voit que vous avez une chute et tout, moi vraiment c'était pas un souci pour moi quoi. Et puis vers 34 ans, 35 ans j'ai commencé à me rendre compte que Ah oui, j'en ai quand même moins. Alors j'en avais encore pas mal, même à 35 ans, malgré tout, j'en avais encore pas mal. Mais c'est vrai que j'avais déjà perdu, je ne vais pas dire la moitié de ma masse, mais j'en avais déjà beaucoup moins. Donc là, je n'étais plus en train de dire, allez-y, je veux comme des épicistes les cheveux. Non, en fait, il m'allait bien encore. J'avais encore une bonne masse et tout, même si j'en perdais. Je me dis ça va quoi, ça m'inquiétait pas plus que ça. Même si les coiffeuses toujours me disaient, des fois elles me voyaient pas de six mois, ah oh ça vous a perdu pas mal de cheveux, vous en avez perdu et tout. Moi ça me passait un peu au-dessus. Et puis après quand même vers 38 ans, je voyais bien que les queues de cheval n'étaient plus aussi épaisses qu'avant. Ah j'ai peut-être quand même... Faire des petites choses quand même pour éviter que ça évolue trop quand même parce que j'aime bien mes cheveux quand même. Donc je faisais des trucs un peu maison, de l'huile de ricin, massage de l'huile de ricin, ça j'en ai fait beaucoup beaucoup. À part, c'est une huile visqueuse, c'est vraiment pas terrible, je voyais pas d'effet. Après je me suis mis de l'huile de pente poivrée que je mélangeais au shampoing. Je me faisais des tas de trucs comme ça. J'avais l'impression des fois que ça allait mieux, mais c'était qu'une impression en fait, non. La chute, ça tombait quand même toujours de plus en plus. Et puis, vers l'âge de 40 ans, j'avais déjà perdu vraiment beaucoup, beaucoup. Mais on commençait à avoir un peu mon crâne au-dessus. Ça commençait un petit peu à clairsemer au niveau de l'arrêt. Je voyais que l'arrêt était de plus en plus large. Mais ça passait encore. Ça passait encore. Même vers 40 ans, ça passait encore. D'ailleurs, j'ai une photo de mes 40 ans. Je me disais, oh, ça allait encore. Même si ça commençait à se voir. Bah, c'était encore... Je pouvais sortir comme ça sans problème, quoi. C'était pas un problème. Et puis, ouais, après, je pense que ça a vraiment chuté. Ouais, vers l'âge de 42, 43. Alors là, j'ai perdu, mais... Une chute. vertigineuse quoi tout de fou. Je me dis c'est quand même bizarre je vais quand même en parler au médecin et tout alors lui pour lui ça va vous avez des cheveux enfin aucun problème donc je suis allé chez la dermatologue bon elle à part me dire oui bah vous savez il y a l'âge aussi la périménopause qui va arriver c'est certainement hormonal après bon Et du psoriasis aussi sur le cuir chevelu, mais c'est depuis que je suis gamine. Alors je pensais que ça pouvait être ça, parce que j'ai quand même des bonnes grosses plaques de psoriasis. Et je me suis dit, est-ce que le fait de me gratter, le fait d'avoir des plaques, est-ce que c'est pas ça qui fait chuter ? Elle, l'hermato, elle m'a dit absolument pas. Les plaques de psoriasis ne m'ont jamais étouffé les cheveux. Mais j'en suis pas sûre quand même. Parce que j'ai quand même des bonnes grosses plaques de psoriasis. Et j'ai quand même l'impression d'avoir plus de trous à l'endroit de mes plaques. Donc... Hum. qu'on me dise que ça fait pas chuter les cheveux je sais pas donc bref je suis sorti d'un dermatologue à part me dire prenez des compléments alimentaires fait peut-être une prise de son port si vous n'avez pas des carences en me part me dire c'est certainement hormonal avec l'âge et tout c'était pas pas plus que ça quoi mais sauf que la chute a été vraiment de pire en pire en fait, et d'année en année j'en perds un peu plus à chaque fois. Et moi je me repère avec un élastique que j'ai depuis, franchement ça fait pas 20 ans que je l'ai, c'était vraiment mon repère cet élastique là, une espèce de chouchou quoi en fait. Et au départ donc j'avais beaucoup de cheveux, je faisais deux tours, deux tours, deux voire trois tours avec ce chouchou, mais maintenant j'en fais... presque 10 quoi. Quand je me fais une queue de cheval, je fais, ouais peut-être pas 10 tours, mais bien 7-8 tours quoi. Enfin tout dépend si je sers bien et tout. Enfin c'est flagrant quoi, je me dis mais c'est pas possible quoi. Je vois bien que ma queue de cheval c'est une queue de rat. A l'heure d'aujourd'hui, c'est de pire en pire quoi. Alors ça peut être un peu trompeur parce que j'ai un cheveu quand même qui est gros. J'en ai plus beaucoup, vraiment j'en ai plus beaucoup mais il est gros. Il est gros et en plus j'ai dessiné mes cheveux gris, donc la texture est plus... On a l'impression qu'il y a du volume, quoi. Mais en fait, quand on appuie dessus, ça s'écrase comme un soufflet, quoi. Il n'y a rien, quoi. Et j'ai commencé à me plaindre de mes cheveux et tout. Puis tout le monde me dit, mais arrête, ça va pas. Personne ne me prend au sérieux, mais c'est bon, il n'y a plus grave. Tu as des cheveux, qu'est-ce que tu racontes ? Là même récemment sur un groupe, ça m'a un peu vexée parce que sur un groupe que je suis, enfin bon je ne vais pas le dire, peu importe, un groupe sur Facebook, je m'étais montrée en photo sans mes volumateurs, au naturel avec mes cheveux. Et je me suis pris une avalanche de réflexion. Franchement, de quoi tu te plains ? T'as encore des cheveux, t'as même pas besoin de porter de prothèse, bah dis donc, j'aimerais bien avoir la même chose. Enfin, pourtant c'était des filles qui elles-mêmes souffrent de l'alopécie et tout, et je me dis mais... je l'ai pas trop bien pris quoi. Pas que j'ai envie qu'on me plaigne, ouais t'as plus de cheveux et tout, mais quelque part j'avais l'impression que je me plaignais pour rien, que c'était dans ma tête quoi. Alors que oui, il y a peut-être plus grave que moi, oui. Je ne suis peut-être pas au stade 4, enfin je ne sais pas, il y a certainement plus grave, il y en a qui sont quasiment presque chauds et tout, donc forcément... Bon j'ai encore des cheveux, mais on peut pas dire que j'ai rien quoi. Quand on voit au-dessus de ma tête, on voit bien mon crâne rose quoi. Et puis voilà, et puis... Ce qui m'est arrivé il y a pas très longtemps aussi auprès de ma coiffeuse, et ça c'est pareil, ça m'a fait un choc, ça m'a fait vraiment... J'étais retournée voir ma coiffeuse l'année dernière je crois, elle m'avait pas vue depuis 8 ans. Et avant j'allais tout le temps la voir, tout le temps, tout le temps. Elle me faisait mes racines, me faisait mes mèches et tout. Elle disait tout le temps que j'avais une bonne masse et tout, enfin bref. Après elle commençait à me dire que j'en perdais un peu, mais bon j'en avais encore. Et pendant 8 ans, j'étais pas retournée la voir parce que j'avais changé un peu de coiffeur et tout. Et là j'avais envie de retourner la voir parce que je l'aimais bien, on discutait bien et tout. Elle m'a vachement déçue quoi. Quand j'y suis allée, elle me fait Oh bah dis donc, ça fait combien de temps qu'on s'est pas vues ? Elle a regardé sa fiche, ça fait 8 ans. Mais je reviens pas à tout ce que vous avez perdu, vous n'avez plus de masse, vous n'avez plus rien. Et puis elle me dit ça tout fort comme ça, devant toutes les clientes autour, les gens qui commencent à me regarder. Et puis elle était là, elle regardait, ah ouais mais c'est impressionnant quoi. Je me rappelle, vous avez une masse, bon, mais là il n'y a plus rien, qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui vous arrive ? Bah qu'est-ce qui m'arrive, je n'en sais rien. Ou alors quoi, je perds mes cheveux. Mais vous n'avez jamais rien fait, vous avez laissé faire. Bah j'ai laissé faire, non, j'ai essayé des tas de trucs. Je me suis mis des ampoules sur la tête. On m'avait vendu ça à une blinde en pharmacie. C'était pas luxuel, je me suis dit que c'était autre chose. Des ampoules que je cassais sur ma tête. J'ai fait ça pendant 10 mois, ça m'a coûté une blinde, ça n'a rien fait. Enfin bref, j'ai pris des compléments alimentaires, j'ai pris des fours de bière, j'ai pris vraiment beaucoup de choses. J'ai essayé beaucoup de choses. Le truc chauffant, masser la tête en bas, enfin bref, j'ai vraiment essayé beaucoup de choses. Rien n'y faisait quoi, ça tombe, ça tombe, ça tombe. Et Pierre elle continue, Pierre elle était là ah ouais ben franchement, Pierre a un peu d'air dégoûté, je n'en reviens pas quoi, vous n'avez plus rien Pierre elle insistait vraiment quoi. Elle me dit alors qu'est-ce qu'on fait ? À un moment donné je lui montre une coupe que j'aimais bien, que j'avais trouvée sur internet, et là elle me fait ah mais non mais là c'est pas possible, je vais jamais pouvoir vous faire ça, il faut avoir des cheveux pour faire ça, vous voyez le dégradé et tout, mais il faut avoir de la masse, je peux pas vous faire ça, ça va ressembler à rien sur vous. Je peux absolument pas vous faire cette coiffure, je suis désolée, je peux pas vous faire ça. Ouais bah c'est bon quoi, j'ai bien compris qu'avec mes cheveux pourris, tu pouvais rien faire quoi. Et du coup j'étais tellement mal, à un moment donné je me suis fermée, j'ai plus rien dit, j'avais envie de partir, j'avais dit vas-y coupe-moi machin, en plus elle m'a fait une coupe pourrie, enfin pfff, je me dis toi tu m'en reverras plus quoi. Et depuis j'y vais plus, il y a plus d'un an, je me coupe les cheveux moi-même, mon mari des fois il m'aide, il rectifie derrière. Je me coupe les pointes en 30 secondes et c'est très bien. Voilà. Mais je pense que je ne retournerai plus chez Coiffeur. Ou alors, je ne sais pas. En tout cas, déjà plus chez elle, ça c'est sûr. Non, puis ce n'est pas très intéressant d'aller chez Coiffeur et puis qu'on voit qu'il nous regarde avec une tête. Qu'est-ce que je vais faire avec ça ? Enfin, ce n'est pas très agréable. Donc, il y a ça. Il n'y a pas très longtemps sur le groupe... Ah oui, alors je m'étais fait des petites nattes, je m'étais fait deux nattes pour montrer que les nattes étaient ridicules, quoi. Je m'étais fait deux nattes de chaque côté, elles étaient toutes fines, toutes... Un demi-centimètre la natte, quoi, de chaque côté, quoi. Et j'avais dit, regardez mes nattes. Mais voilà, c'était en plus un petit peu un côté pour les dramatiser, un petit peu humoristique, enfin, tu vois, c'était même pas pour qu'on me plaigne ou je sais pas quoi. Et alors, je crois que le commentaire qui m'a fait le plus mal, il y en a une qui me met, oui, en tout cas ma fille... Elle pleure devant vos nattes. Qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour avoir au moins vos nattes ? Enfin, je... Ouais, il y avait... Après, il y avait des commentaires bien vire, je ne peux pas dire aussi. Il y en a qui me disaient, bah oui, je comprends, moi aussi j'ai les mêmes nattes que vous. Il n'y avait pas que des commentaires négatifs, mais c'est vrai que j'ai retenu les quelques commentaires qui m'ont fait mal, en fait. Je crois que le pire, c'était la petite qui pleurait devant mes nattes, quoi. Si je commence à faire pleurer les petites filles, du coup j'ai supprimé tout ce que j'avais mis. Mes postes, je n'y sais pas la peine. Cette sensation de ne jamais être prise au sérieux. Même ma famille, depuis que je porte des prothèses, puisque je porte deux magnifiques prothèses qui viennent de Comadiaden, on se fait super ravi. Donc je jongle entre les deux. Quand... Ils sont quasiment identiques en plus, la coupe est un tout petit peu différente, mais franchement ça se voit pas, je passe de l'une à l'autre sans soucis, donc ça c'est génial, je ne peux plus me passer de mes prothèses, de mes volumoteurs, même des fois le dimanche je le mets par plaisir, alors que je suis à la maison. Quand j'ai commencé à mettre ça, toute ma famille, mais qu'est-ce que tu portes sur la tête, t'as quoi une moumoute, une perruque, n'importe quoi, t'as pas besoin de ça. Bon enfin c'est tout, je m'en fous maintenant. Maintenant j'ai passé un cap au-dessus. Et même je le dis. Tu vois, à certains collègues, certaines collègues qui ont vu qu'il y avait un changement, au début j'avais un peu de mal à dire, mais maintenant les collègues que j'aime bien, je leur ai dit, bah oui, j'ai une prothèse, ça s'appelle un volumateur. Ah bon, qu'est-ce que c'est que ça ? Alors je leur explique. Oh, c'est génial ! Après ce que j'aime pas c'est qu'elles sont toutes en train de tripoter, elles viennent vers moi, elles touchent. Oh viens voir c'est comment, ils me touchent pas trop quand même. Enfin tout ça pour dire que j'ai découvert les volumateurs au tout début que tu n'avais pas encore créé ton site. J'étais tombée sur toi, voilà, en te voyant aller dans un célèbre salon. Et j'avais commencé à te suivre à partir de là. Et depuis, je te suis depuis des années. Et après, quand tu avais commencé à parler de création de ton site, alors là, j'attendais ta patience. Enfin voilà, c'est grâce à toi que j'ai connu le mot volumateur, topper, parce que je ne savais même pas ce que c'était avant. Moi, j'étais perruque, puis voilà quoi. Je ne savais pas ce que c'était qu'un volumateur ou un topper. En tout cas, je ne regrette pas de te connaître. cette solution parce que j'ai complètement abandonné d'essayer de les faire repousser. Ça, j'ai pas envie de perdre mon temps à essayer de... C'est bon. Il y en a même qui ont été dire que c'est parce que j'étais végétarienne. Alors je suis végétarienne depuis l'âge de 20 ans. Enfin, je n'ai pas de carence. J'ai aucune carence, je mange. Je ne suis pas végétarienne, je suis végétarienne, donc je mange quand même des poissons, je mange des oeufs, du fromage, du beurre, enfin voilà quoi. C'est vraiment que la carne, la viande que je ne mange pas. Mais c'est pas ça, ça a strictement rien à voir, parce que j'ai un corps de cheveux magnifique pendant dix ans, alors que j'étais déjà végétarienne. J'ai pas de carence, mais voilà, ma famille, ça réduit à ça. T'as qu'à manger un bout de viande, ça repoussera, enfin, c'est complètement... Bref. Non mais ma mère est comme ça en plus, donc je pense quand même qu'il y a une part de génétique là-dedans, parce que ma mère à 35 ans était encore plus clairsemée que moi. Et aujourd'hui elle a 73 ans et elle n'a plus rien sur la tête, la pauvre, elle n'a plus rien, elle n'a plus rien du tout. Alors elle a coupé ses cheveux très très très très court, mais je tiens vraiment de ma mère de ce côté. Alors que c'est pareil, quand elle était jeune, elle avait une chevelure de dingue. Pareil, très épais, beaucoup, beaucoup de cheveux. Et elle a 30 ans. Elle n'a quasiment déjà plus rien. Je pense que... Parce qu'elle n'a rien fait pour essayer de savoir ce qu'elle avait. Mais je pense qu'on aurait bien diagnostiqué une alopécie androgénétique, à mon avis. Parce que là, elle en a encore moins que moi. Je tiens vraiment de ma mère. Mais avant de porter des volumateurs, j'avais testé les poudres. Ça m'a sauvé un peu pendant quelques temps. Les poudres capillaires, je ne sais plus comment ça s'appelle. Sauf que ça m'a séché quand même pas mal le cuir chevelu, ça me grattait. Et puis déjà que j'ai eu du psoriasis, je ne trouvais pas ça. Ça faisait une drôle de sensation. C'était un peu sec. J'aimais pas du tout... Ça camouflait, mais c'était pas agréable au toucher, c'était pas... Ça me faisait des mangeaisons. J'avais essayé plusieurs marques, mais c'était pareil. Pendant un an, j'ai porté des poudres. Pour moi, c'était pas la solution idéale. Non, la solution idéale, c'est vraiment le volumateur. Je sors plus jamais sans mon volumateur, même quand je vais juste au pain. Même quand je vais juste faire 4 courses. Même quand je vais juste à la poubelle. De toute façon, je les porte même le week-end, juste pour avoir des bouts de cheveux, pour avoir la sensation de sentir des cheveux. Donc après c'est vrai que là j'ai changé de travail il n'y a pas très longtemps et dans mon nouveau travail, ça fait six mois que j'ai changé de travail, personne ne sait que je porte un volumateur. Pour l'instant on me fait pas de réflexion, j'ai juste ma collègue qui l'autre jour me dit t'as quand même un beau gris parce que moi je porte des volumateurs poivre et sel. Elle dit j'étais pas fan du gris mais toi t'as un beau gris quand même, j'aime bien ton gris et tout. Et elle se met, elle s'approche de moi puis elle commence à toucher. Ça j'aime pas les gens qui s'approchent, qui touchent sans te demander, enfin franchement. Et là j'étais un peu gênée, j'ai eu un mouvement de recul, elle a dû le voir un peu. Je voyais qu'elle était intriguée par la couleur, tout ça. Ouais t'as des beaux cheveux, t'as un beau cri, t'as une belle masse. Oui oui, je me sens pas prête encore pour l'instant à lui dire. On verra peut-être dans quelques mois. Autrement, les autres, ils travaillent dans le BTP. Donc c'est 98% masculin. Bon, j'ai envie de dire que les mecs, ils s'en foutent un peu. Je pense qu'ils ne sont pas là à regarder mes cheveux. Je dois avoir que trois collègues féminins là où je travaille. Donc c'est moins... C'est pas comme le job que j'avais juste avant où c'était pour le coup 98% féminin. C'était l'inverse. Mais bon, en tout cas, moi ça me pose pas de soucis. J'ai pas de problème pour porter mes volumateurs. Je les assume complètement. J'ai encore un peu de mal à en parler. Si on croit que c'est mes cheveux, c'est très bien. Après, si quelqu'un commence à poser un peu des questions, je peux en parler. ça me dérangera pas. Puis voilà, quoi. Voilà, voilà, donc, maintenant, ce n'est plus un souci pour moi. C'est juste, voilà, j'ai du mal à m'occuper de mes cheveux à moi, en fait. J'adore m'occuper de mes volumateurs. Je les bichonne, je les... Quand je les lave, je... Je m'en occupe avec une infinie délicatesse. J'adore, j'adore. J'adore leur faire des soins, j'adore m'occuper de mes volumateurs, mais alors ne m'occuper de mes propres cheveux, ça me sur-soule quoi. Je me lave les cheveux une fois par semaine, pas plus, parce que plus je crois que ça me gaverait. Et j'arrive pas à en prendre soin parce qu'ils sont tellement moches que ça m'énerve. Je les lave parce qu'il faut en fait, voilà, il faut que je les lave. j'ai pas du tout envie de me faire suer, alors faire des soins, des masques... Non, je les lave, un coup de shampoing, et hop, deux shampoings, je rince, terminé. Je les sèche parce que j'ai pas envie de passer du temps dessus, parce que je peux rien en faire de toute façon, c'est moche quoi, donc... Je les lisse, je les lisse pour pouvoir quand même... parce que oui j'ai un cheveu mousseux en plus donc c'est moche, c'est vrai que... Si je fais rien, j'ai une tête de folle donc je les lisse quand même pour pouvoir mettre mon volumateur par dessus et que ça se mélange bien. Ça me saoule en fait, même quand je passe une heure à me les lisser. Alors que j'ai pratiquement pas beaucoup de cheveux mais j'ai de plus en plus de mal à me les lisser, c'est un truc de fou. Ils sont pleins de frisottis, je crois que le moins j'en ai et plus il y a pleins de frisottis. A mon avis c'est normal mais... Voilà, il faut que je travaille sur moi pour ne pas que ce soit... J'aime tellement pas mes cheveux que je m'en occupe vite fait, quoi. Ça me saoule. Voilà. Il faut que je travaille sur moi pour un petit peu bichonner mes cheveux quand même. Voilà. Autant mes volumateurs, c'est mes bébés, c'est... Autant mes cheveux à moi, c'est horrible. Mais bon, après, peut-être que j'y arriverai. Et même des fois, j'ai envie de couper tout, tout court, tellement il me saoule, et puis mettre une perruque. Peut-être que c'est ce que je ferai un jour, je n'en sais rien. Pour l'instant, les volumateurs me conviennent très bien pour le côté confort. Parce que ça n'englobe pas toute la tête, ça ne tient pas chaud. Puis bon, j'ai quand même encore des cheveux pour attacher. Alors j'avais un petit souci, je trouvais que mon flémateur se barrait pas mal vers l'arrière. Là j'ai trouvé des petits top grips. C'est génial. Je me suis acheté quelques top grips. Que je glisse sous mon petit peigne à l'avant. Et en fait ça s'accroche bien aux cheveux et ça ne bouge plus. Donc ça je suis contente. Je suis contente. Pour l'instant la perruque, j'aimerais bien essayer une perruque lace. Parce que pour le moment je me dis... je voulais mater en c'est le top mais ouais je suis pas prête j'ai peur que ça me fasse des mots de tête pas évident trouver trouver la bonne taille pour moi c'est encore alors que vous le matière ça va tout le monde n'y a pas de questions à se poser une fois qu'on a le coup de main pour le maître et ben ça va tout seul enfin voilà tout ça pour dire que Ben ouais, ça n'a pas été facile quand même pour moi de perdre mes cheveux parce que c'était vraiment ma chevelure quand j'avais 20 ans, 15 ans, 20 ans, jusqu'à 28 ans. Oh ! C'était vraiment... D'ailleurs, une fois, j'ai servi une modèle pour un coiffeur tellement... Il trouvait que j'avais des cheveux magnifiques. Et j'avais servi une modèle, ils avaient fait des photos, tout ça, enfin pfff... pour vous dire à quel point mes cheveux, je les adorais. Donc ça a été quand même compliqué de les perdre autant, d'en perdre les trois quarts. J'ai bien perdu les trois quarts de ma masse, pas toujours facile. Mais voilà, aujourd'hui j'ai quand même la solution du volumateur et puis c'est super, ça me fait reprendre confiance en moi, je me sens bien. Ouais franchement, heureusement que ça existe parce que des fois je vois des jeunes femmes qui... J'aimerais bien des fois les aider, je vois des jeunes femmes qui ont pareil, qui souffrent d'alopécie. J'aimerais bien leur dire, vous savez il existe des solutions et tout, mais bon je pense que je ne sais pas comment ça serait pris, comment ça serait perçu. J'avais tenté une fois une approche avec une ancienne collègue qui avait vraiment une grosse alopécie. Et puis j'avais essayé subtilement de lui dire, tu sais moi je porte une prothèse, c'est génial, qui a déjà pensé et tout. En fait j'avais jeté un froid quoi. La fille, non non mais c'est bon. En fait, waouh, j'ai vu que c'était pas du tout un sujet à aborder, et tout, la journée de sujet, elle passe autre chose, et tout, bon, d'accord. Pourtant c'était ultra bienveillant, c'était vraiment, j'ai abordé ça avec tact et tout, et du coup ça m'a un peu refroidie, je me dis non, si on vient pas m'en parler, je vais pas aller en parler moi-même, c'est trop délicat, trop délicat, et puis il y a beaucoup de gens. beaucoup de femmes qui n'osent pas, pour qui c'est douloureux. Elle ne veut même pas en parler. C'est un peu tabou en fait. Mais voilà, voilà mon expérience à moi. J'espère que je n'étais pas trop longue. Et puis encore merci, encore merci Laure pour tout ce que tu fais. Et bon courage à toutes. Allez, bisous, bisous, bisous. Sous-titrage Société Radio