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Fake Hair, Real Me!

93. La lutte contre la perte de cheveux : le témoignage de Nadège

93. La lutte contre la perte de cheveux : le témoignage de Nadège

18min |05/11/2024
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18min |05/11/2024
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Description

Nadège nous raconte son combat contre la chute de ses cheveux.


Comme Nadège, partagez-nous vos témoignages sur WhatsApp au +33 6 95 28 78 85 sous forme de message vocal.


Nous serons ravies de les écouter et de les transmettre à notre communauté de femmes concernées par l'alopécie 😉.


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Merci pour votre soutien et à très vite pour un tout nouvel épisode ! 😘


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous écoutez Fake Air With Me, le podcast qui vous parle d'alopécie, mais aussi et surtout des merveilleuses solutions qui sont à notre disposition pour y faire face. Le but ici ne sera pas de s'apitoyer sur nos pauvres crânes clairsemés, mais plutôt d'apprendre à vivre avec cette pathologie et peut-être même à en rire. Et si vous aimez les contenus légers et informatifs sur l'alopécie, n'hésitez pas à rejoindre la communauté Comme un Diadème sur Youtube, Facebook et Instagram.

  • Speaker #1

    Bonjour, alors moi j'ai une alopécie depuis 2011. 2011 c'est début 2011, la période à laquelle j'ai commencé à perdre mes cheveux. Et elle a été diagnostiquée en 2019, donc il y a eu quand même une errance. thérapeutique assez longue. Il faut dire que malheureusement, la coiffeuse que j'avais à l'époque n'a rien vu. J'ai une connaissance coiffeuse qui ponctuellement m'avait coiffée et elle s'était aperçue effectivement c'était en 2012 que je perdais mes cheveux. Mais moi j'ai mis ça sur le compte d'un manque de fer puisque c'est une problématique que j'avais. que j'ai toujours, un petit peu moins, mais que j'ai toujours. Et bon, ensuite, j'ai changé de coiffeuse. Voilà, je suis tombée sur un coiffeur qui, en 2016, lui aussi fait remarquer que je perdais mes cheveux. Et il m'a conseillé, puisque sa mère avait ce problème, il m'a conseillé d'aller voir une dermatologue. Et donc, à partir de ce moment-là, j'ai vu à peu près une quinzaine de spécialistes. Je suis un peu une acharnée. C'est vrai que je n'ai pas énormément testé de choses, mais par contre, j'ai beaucoup couru les spécialistes. Donc, j'ai été sous minoxydil. D'abord, j'ai été sous cystine. Ça n'a absolument... Enfin, moi, je n'ai pas remarqué d'amélioration et surtout, je ne supportais pas la cystine. Donc, je suis passée au minoxydil. Le souci, c'est que j'avais lu la très mauvaise idée d'aller sur Internet. J'avais lu qu'il y avait un phénomène de shading quand on le démarrait. Donc, ça, ça m'a fait très peur. Donc, je ne l'ai pas utilisé de suite. J'ai attendu six mois. Puis après, quand même, je me suis dit, bon, il faut que tu sois raisonnable. Et je le mettais une fois par jour. Et c'était du 5. Elle m'avait prescrit du 5. Voilà. Mais je ne savais toujours pas que j'avais une alopécie. Et je suis allée voir un deuxième dermatologue en 2019 qui, lui, m'a diagnostiqué l'alopécie. Voilà. Alors, sur ces médecins, j'ai eu quand même de la chance de tomber sur des médecins top. Il n'y en a pas eu beaucoup. Il faut quand même être honnête, surtout des dermatologues. Malheureusement, dans ma région, je n'ai pas de dermatologue spécialisé dans la chute. des cheveux, mais je sais que ça existe. Donc, je conseillerais à celles qui ont ça dans leur région, je le sais par exemple, pour y être allée, qu'en Boise, en Touraine, il y a quelqu'un, en tout cas en 2018, quand j'y suis allée, qui était spécialiste des cheveux, mais bien entendu, je n'avais pas pris rendez-vous puisque je l'ai découvert en me promenant. J'ai vu une plaque indiquant que c'était le cabinet d'une dermatologue spécialiste des cheveux. Voilà, donc au niveau des dermatologues, honnêtement, je n'ai pas été enchantée. J'en ai quand même trouvé un qui finalement, je l'avais trouvé vraiment pessimiste, mais avec le recul, je me rends compte qu'il était très réaliste. Sinon, moi, ce qui m'a aidée, c'est une endocrinologue qui me suit d'ailleurs toujours. qui est top, j'ai de la chance. Je ne crois pas trop vraiment au dermato. Ensuite, j'ai été voir deux chirurgiens esthétiques qui ont été vraiment super, deux femmes. Une médecin esthétique sur Bordeaux, spécialiste des cheveux, qui a été top aussi. Et ce sont ces personnes-là qui ont été... Les plus, alors je ne dirais pas efficaces, parce qu'on ne peut pas vraiment être efficace pour lutter contre la lopessine, mais en tout cas, elles ont été très professionnelles. Elles ne m'ont pas fait croire à quoi que ce soit, elles ont été plutôt très terre à terre. Donc les deux chirurgiens, j'avais été les voir pour une greffe parce que j'étais très très motivée. Et elles ont été unanimes en me disant que c'était absolument impossible tant que la chute n'était pas stabilisée. Comme les femmes, il est très rare que la chute se stabilise puisqu'on peut perdre ses cheveux jusqu'à 80 ans. Voilà, super nouvelle. Et c'est diffus donc elles m'ont totalement déconseillée de faire ça. Et la médecin esthétique que j'avais été voir sur Bordeaux, elle, elle m'avait plutôt dirigée vers l'hormonothérapie, puisqu'il se trouvait que j'allais en avoir besoin, vu mon âge, en rapport avec la ménopause. Et donc, à partir de là, j'ai couru les gynécologues. Voilà. Alors là, c'est pareil. Bon, je ne sais pas... Je n'ai pas eu beaucoup de chance non plus au niveau des gynécologues, puisque j'en ai trouvé un qui était très gentil au demeurant et plutôt professionnel, mais lui, il voulait me mettre sous endrocur. Moi, j'ai eu de la chance d'avoir mon beau-frère qui est pharmacien sur la Côte d'Azur et qui m'a dit certainement pas puis moi, je n'étais pas du tout favorable à ça. Donc, après, j'ai demandé un traitement hormonal. à la gynécologue qui me suivait habituellement. Et j'ai trouvé que leur oestrogène et progestérone, mais j'ai trouvé que ça n'avait malheureusement pas d'impact positif. Ça n'avait pas d'impact négatif, mais ça n'avait pas d'impact positif. Donc moi, j'ai eu la chance de ne pas vraiment avoir d'effet secondaire en période de ménopause. Et moi, je voulais ce traitement, en fait, que pour les cheveux. Et quand j'ai eu le malheur d'être honnête et de lui dire ça, elle l'a plutôt très mal pris. Donc, tout de suite, j'ai trouvé que j'avais beaucoup, beaucoup de bouffées de chaleur, tout d'un coup. Et bon, j'ai pu en bénéficier, mais le souci, c'est que ça n'avait pas d'effet positif. Donc... C'est là que j'ai commencé à aller voir une endocrino qui m'a dit on va essayer une hormone qui s'appelle le dufaston, qui est aussi, je crois, un moyen de contraception, qui est la seule hormone qui a des… qui a des effets positifs sur les cheveux. C'est la seule. Il faut savoir qu'il y en a aussi qui ont des effets négatifs. Donc, quand on est sous contraceptif, il faut faire vraiment attention à ça parce que ça peut aggraver l'alopécie. Donc, j'étais contente. Je me suis dit, ça va ralentir la chute, ça va être top. Le problème, c'est que je ne l'ai pas du tout supporté. Ça a été la... catastrophe. Donc, je me suis dit, maintenant, j'arrête avec ça. Je ne vais pas jouer avec ça. Bon, moi, si je prends des hormones, c'est pour les cheveux. Si ça ne doit rien y faire ou si ça doit avoir des effets secondaires, j'arrête. Donc, j'ai arrêté l'hormonothérapie. Voilà. Et je continue à être suivie par cet endocrino. qui, elle, m'a prescrit de la spironolactone. Alors, j'ai oublié de dire que le minoxydil, je l'ai toujours extrêmement bien supporté. Je n'ai vraiment pas eu d'effet secondaire ni de pilosité. Bon, un peu de duvé blond, mais honnêtement, sur les tempes, mais en bas des joues. Mais vraiment, moi, j'ai beaucoup de chance avec le minoxydil. Et donc, j'ai toujours continué le minoxydil. Et j'étais passée à deux fois par jour, matin et soir. puisque une des deux chirurgien esthétique, j'espère que vous suivez parce que c'est un peu compliqué, m'avait dit qu'une fois par jour, ça ne suffisait pas. Voilà. Et que le 2% ne suffisait pas non plus. Voilà. Donc, j'ai toujours continué. J'ai toujours continué. Alors, c'est vrai qu'au début, j'étais assez satisfaite parce que j'avais des petites repousses. Couplé à des compléments alimentaires, c'était plutôt assez sympa. Mais malheureusement, je me suis aperçue que les repousses, il y en avait de moins en moins. Et donc, j'ai voulu arrêter pendant six mois, faire un essai. Et là, j'ai repris parce que je reste quand même persuadée que quand on utilise le minoxydil, après avoir fait cet essai, ça maintient quand même les cheveux sur la tête. Alors pas tous, mais moi, je trouve que je les perds beaucoup plus depuis que j'ai arrêté. Donc, j'ai décidé de reprendre. Et donc cet endocrinologue qui me suit, qui est vraiment top. elle m'a dirigée vers l'aspironolactone que j'ai pris pendant trois mois et j'en étais plutôt contente. J'avais vu que ça aidait quand même. Et le problème, encore une fois, c'est que j'ai eu une sécheresse importante des yeux et que ce type de médicament qui s'appelle du diurétique, ça provoque aussi de la sécheresse. Donc j'ai été obligée de l'arrêter parce que bon ça devenait très handicapant pour mon travail donc très handicapant pardon. Donc j'ai été obligée de l'arrêter et en fait l'ophtalmo m'a expliqué qu'il fallait même l'endocrino qu'il fallait attendre que cette période passe parce que ça allait passer donc j'ai l'intention, on m'a dit voilà il faut... Je comptais entre 5 et 6 ans. Donc, je pense qu'au plus tard, dans 6 mois, je vais retenter en fonction de l'état de mes yeux. Mais je sais que je veux retenter parce que c'était un médicament que je supportais bien et qui freinait la chute. Voilà. Donc, voilà où j'en suis. Bien sûr, j'ai essayé quelques compléments alimentaires. Pas trop. Pas trop parce que je me suis quand même vite aperçue que c'était de l'argent jeté. par les fenêtres, c'est comme tous les shampoings, les produits qui existent, je n'ai jamais été trop là-dedans, sauf les compléments alimentaires que j'ai testés, mais là j'arrête, ça fait quelques années que je n'en prends plus. J'ai fait le deuil de la repousse des cheveux, depuis quelques années aussi. Par contre, je n'ai pas fait le deuil du freinage, c'est-à-dire que j'ai repris mon minoxydil. un peu à contre-coeur parce que c'est une contrainte et puis surtout, c'est pénible parce que moi je suis obligée depuis maintenant un an et demi d'utiliser de la poudre. Avant, j'arrivais en me coiffant avec un bon coiffeur à cacher, à camoufler. Maintenant, c'est compliqué. Donc, quand on utilise les deux, moi par contre, je suis hyper ravie de la poudre, ça me rend bien service. Je ne peux plus m'en passer. Quand on utilise les deux, il faut d'abord mettre le minoxydil à tendre, puis mettre la poudre. C'est un peu contraignant. Mais je continue quand même et je compte reprendre ce médicament. Voilà où j'en suis. Et puis j'ai espoir parce que mon endocrino est assez jeune. J'ai espoir qu'il y ait quelque chose qui sorte d'ailleurs sur un podcast. L'une d'entre vous a parlé d'un médicament qui en janvier peut-être pourrait sortir, si j'ai bien tout compris, qui était en cours d'expérimentation. Elle, elle est assez branchée tout ça, donc je suis entre de bonnes mains. Je voulais juste parler pour terminer de la misothérapie, parce que ça c'est quelque chose que j'ai fait, qu'une des deux chirurgiennes esthétiques m'avait conseillé. Donc j'ai fait ça en 2018, ça fait très mal. Au niveau des résultats, j'avais eu quelques repousses, mais c'était couplé avec le minoxydile et des compléments alimentaires. Malheureusement, les repousses, ça s'arrête. Et puis, c'est des cheveux qui tombent aussi, malheureusement, comme les autres. Donc bon, voilà. mais elle m'avait proposé le PRP, bon moi ça c'est quelque chose qui me fait un peu peur, je trouve que c'est un peu barbare comme technique, et puis c'est vrai que c'est pas... Il n'y a pas de repousse non plus, ça elle avait été très honnête, j'ai vraiment eu de la chance là-dessus, par contre ça freine la chute, voilà. Mais c'est pas comme les hommes, les hommes apparemment auraient des repousses en plus. Voilà. Donc, ça coûte très, très, très, très cher. C'est quelque chose qu'il faut entretenir. Il faut faire ça, voilà. Et moi, je ne suis pas prête. Je trouve que c'est quand même assez lourd. Je ne suis pas prête à ça. Financièrement, ça a aussi un coût. Donc, je préfère prendre la spironolactone puisque je la supporte. C'est beaucoup moins contraignant. Bien entendu, il y a quand même des prises de sang à faire parce qu'il faut surveiller son taux de potassium. Mais bon, c'est... C'est rien du tout, quoi, par rapport... Voilà. Je pense qu'il y a peut-être autant de bénéfices que le PRP. Ça ne coûte rien puisque c'est remboursé. Et bon, après, c'est un médicament. Voilà, il faut vouloir prendre un médicament. Et il faut que le médicament convienne. Il ne faut pas avoir d'effet secondaire, bien entendu. Voilà ce que je pourrais dire. Évidemment, j'ai acheté un complément capillaire à l'or que je dois amener chez ma coiffeuse. Là aussi, c'est très important d'avoir une coiffeuse de confiance. Moi, la mienne, elle est top pour ce genre de choses. Elle me prend en dehors de... En fin de journée, sans client, etc. On va prendre le temps de... de faire quelque chose de bien parce qu'il ne faudrait pas gâcher le complément capillaire non plus. Donc, il faut qu'il soit entre de bonnes mains. Pour l'instant, j'arrive à cacher avec la poudre. Personne n'a jamais remarqué quoi que ce soit. Mais j'ai quand même été obligée, il y a un an et demi, de commencer à commander la poudre parce que j'ai quand même une collègue qui regardait mon crâne. Là, je me suis dit, ouille, ouille, ouille, la coupe cashmiser ne fonctionne plus, il faut absolument trouver une autre solution. Et là, je l'ai trouvée, mais je sais que ça ne va pas durer, parce qu'on ne peut pas non plus se mettre de la poudre sur toute la tête. Moi, c'est surtout devant, mais à un moment donné, je sais que ce ne sera plus suffisant. Moi, j'ai encore huit ans avant d'être à la retraite. Donc, je pense que le complément capillaire, il faut que je commence à m'y habituer parce qu'à un moment donné, je ne pourrais peut-être plus m'en passer. Voilà. En tout cas, je pense qu'en conclusion, je dirais qu'il faut être bien entouré. Moi, j'ai de la chance d'avoir une endocrino qui est super, qui est jeune, qui est… qui s'intéresse à ça, qui comprend. Et une bonne coiffeuse aussi, accessoirement, ça peut être pas mal. Moi, je n'ai pas eu de chance avec les dermatos. Voilà, bon, je n'ai pas eu non plus trop de chance avec les génicaux, mais c'est surtout les dermatos qui ne m'ont été d'aucune aide, finalement. Voilà. Donc je pense qu'il faut bien s'entourer. Et puis c'est un cheminement. Moi, j'ai cheminé. Je sais que maintenant, je ne cherche plus à faire repousser mes cheveux. Voilà, parce que je ne m'acharde plus là-dessus, parce que je sais que ce n'est pas possible. Dans mon cas, en tout cas. Mais par contre, je pense qu'effectivement, on peut croire au freinage de la chute. Je pense que c'est... C'est quelque chose qui est possible puisque moi-même je l'ai vécu. Donc voilà, je vous souhaite une très bonne journée et bon courage.

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Nadège nous raconte son combat contre la chute de ses cheveux.


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  • Speaker #0

    Vous écoutez Fake Air With Me, le podcast qui vous parle d'alopécie, mais aussi et surtout des merveilleuses solutions qui sont à notre disposition pour y faire face. Le but ici ne sera pas de s'apitoyer sur nos pauvres crânes clairsemés, mais plutôt d'apprendre à vivre avec cette pathologie et peut-être même à en rire. Et si vous aimez les contenus légers et informatifs sur l'alopécie, n'hésitez pas à rejoindre la communauté Comme un Diadème sur Youtube, Facebook et Instagram.

  • Speaker #1

    Bonjour, alors moi j'ai une alopécie depuis 2011. 2011 c'est début 2011, la période à laquelle j'ai commencé à perdre mes cheveux. Et elle a été diagnostiquée en 2019, donc il y a eu quand même une errance. thérapeutique assez longue. Il faut dire que malheureusement, la coiffeuse que j'avais à l'époque n'a rien vu. J'ai une connaissance coiffeuse qui ponctuellement m'avait coiffée et elle s'était aperçue effectivement c'était en 2012 que je perdais mes cheveux. Mais moi j'ai mis ça sur le compte d'un manque de fer puisque c'est une problématique que j'avais. que j'ai toujours, un petit peu moins, mais que j'ai toujours. Et bon, ensuite, j'ai changé de coiffeuse. Voilà, je suis tombée sur un coiffeur qui, en 2016, lui aussi fait remarquer que je perdais mes cheveux. Et il m'a conseillé, puisque sa mère avait ce problème, il m'a conseillé d'aller voir une dermatologue. Et donc, à partir de ce moment-là, j'ai vu à peu près une quinzaine de spécialistes. Je suis un peu une acharnée. C'est vrai que je n'ai pas énormément testé de choses, mais par contre, j'ai beaucoup couru les spécialistes. Donc, j'ai été sous minoxydil. D'abord, j'ai été sous cystine. Ça n'a absolument... Enfin, moi, je n'ai pas remarqué d'amélioration et surtout, je ne supportais pas la cystine. Donc, je suis passée au minoxydil. Le souci, c'est que j'avais lu la très mauvaise idée d'aller sur Internet. J'avais lu qu'il y avait un phénomène de shading quand on le démarrait. Donc, ça, ça m'a fait très peur. Donc, je ne l'ai pas utilisé de suite. J'ai attendu six mois. Puis après, quand même, je me suis dit, bon, il faut que tu sois raisonnable. Et je le mettais une fois par jour. Et c'était du 5. Elle m'avait prescrit du 5. Voilà. Mais je ne savais toujours pas que j'avais une alopécie. Et je suis allée voir un deuxième dermatologue en 2019 qui, lui, m'a diagnostiqué l'alopécie. Voilà. Alors, sur ces médecins, j'ai eu quand même de la chance de tomber sur des médecins top. Il n'y en a pas eu beaucoup. Il faut quand même être honnête, surtout des dermatologues. Malheureusement, dans ma région, je n'ai pas de dermatologue spécialisé dans la chute. des cheveux, mais je sais que ça existe. Donc, je conseillerais à celles qui ont ça dans leur région, je le sais par exemple, pour y être allée, qu'en Boise, en Touraine, il y a quelqu'un, en tout cas en 2018, quand j'y suis allée, qui était spécialiste des cheveux, mais bien entendu, je n'avais pas pris rendez-vous puisque je l'ai découvert en me promenant. J'ai vu une plaque indiquant que c'était le cabinet d'une dermatologue spécialiste des cheveux. Voilà, donc au niveau des dermatologues, honnêtement, je n'ai pas été enchantée. J'en ai quand même trouvé un qui finalement, je l'avais trouvé vraiment pessimiste, mais avec le recul, je me rends compte qu'il était très réaliste. Sinon, moi, ce qui m'a aidée, c'est une endocrinologue qui me suit d'ailleurs toujours. qui est top, j'ai de la chance. Je ne crois pas trop vraiment au dermato. Ensuite, j'ai été voir deux chirurgiens esthétiques qui ont été vraiment super, deux femmes. Une médecin esthétique sur Bordeaux, spécialiste des cheveux, qui a été top aussi. Et ce sont ces personnes-là qui ont été... Les plus, alors je ne dirais pas efficaces, parce qu'on ne peut pas vraiment être efficace pour lutter contre la lopessine, mais en tout cas, elles ont été très professionnelles. Elles ne m'ont pas fait croire à quoi que ce soit, elles ont été plutôt très terre à terre. Donc les deux chirurgiens, j'avais été les voir pour une greffe parce que j'étais très très motivée. Et elles ont été unanimes en me disant que c'était absolument impossible tant que la chute n'était pas stabilisée. Comme les femmes, il est très rare que la chute se stabilise puisqu'on peut perdre ses cheveux jusqu'à 80 ans. Voilà, super nouvelle. Et c'est diffus donc elles m'ont totalement déconseillée de faire ça. Et la médecin esthétique que j'avais été voir sur Bordeaux, elle, elle m'avait plutôt dirigée vers l'hormonothérapie, puisqu'il se trouvait que j'allais en avoir besoin, vu mon âge, en rapport avec la ménopause. Et donc, à partir de là, j'ai couru les gynécologues. Voilà. Alors là, c'est pareil. Bon, je ne sais pas... Je n'ai pas eu beaucoup de chance non plus au niveau des gynécologues, puisque j'en ai trouvé un qui était très gentil au demeurant et plutôt professionnel, mais lui, il voulait me mettre sous endrocur. Moi, j'ai eu de la chance d'avoir mon beau-frère qui est pharmacien sur la Côte d'Azur et qui m'a dit certainement pas puis moi, je n'étais pas du tout favorable à ça. Donc, après, j'ai demandé un traitement hormonal. à la gynécologue qui me suivait habituellement. Et j'ai trouvé que leur oestrogène et progestérone, mais j'ai trouvé que ça n'avait malheureusement pas d'impact positif. Ça n'avait pas d'impact négatif, mais ça n'avait pas d'impact positif. Donc moi, j'ai eu la chance de ne pas vraiment avoir d'effet secondaire en période de ménopause. Et moi, je voulais ce traitement, en fait, que pour les cheveux. Et quand j'ai eu le malheur d'être honnête et de lui dire ça, elle l'a plutôt très mal pris. Donc, tout de suite, j'ai trouvé que j'avais beaucoup, beaucoup de bouffées de chaleur, tout d'un coup. Et bon, j'ai pu en bénéficier, mais le souci, c'est que ça n'avait pas d'effet positif. Donc... C'est là que j'ai commencé à aller voir une endocrino qui m'a dit on va essayer une hormone qui s'appelle le dufaston, qui est aussi, je crois, un moyen de contraception, qui est la seule hormone qui a des… qui a des effets positifs sur les cheveux. C'est la seule. Il faut savoir qu'il y en a aussi qui ont des effets négatifs. Donc, quand on est sous contraceptif, il faut faire vraiment attention à ça parce que ça peut aggraver l'alopécie. Donc, j'étais contente. Je me suis dit, ça va ralentir la chute, ça va être top. Le problème, c'est que je ne l'ai pas du tout supporté. Ça a été la... catastrophe. Donc, je me suis dit, maintenant, j'arrête avec ça. Je ne vais pas jouer avec ça. Bon, moi, si je prends des hormones, c'est pour les cheveux. Si ça ne doit rien y faire ou si ça doit avoir des effets secondaires, j'arrête. Donc, j'ai arrêté l'hormonothérapie. Voilà. Et je continue à être suivie par cet endocrino. qui, elle, m'a prescrit de la spironolactone. Alors, j'ai oublié de dire que le minoxydil, je l'ai toujours extrêmement bien supporté. Je n'ai vraiment pas eu d'effet secondaire ni de pilosité. Bon, un peu de duvé blond, mais honnêtement, sur les tempes, mais en bas des joues. Mais vraiment, moi, j'ai beaucoup de chance avec le minoxydil. Et donc, j'ai toujours continué le minoxydil. Et j'étais passée à deux fois par jour, matin et soir. puisque une des deux chirurgien esthétique, j'espère que vous suivez parce que c'est un peu compliqué, m'avait dit qu'une fois par jour, ça ne suffisait pas. Voilà. Et que le 2% ne suffisait pas non plus. Voilà. Donc, j'ai toujours continué. J'ai toujours continué. Alors, c'est vrai qu'au début, j'étais assez satisfaite parce que j'avais des petites repousses. Couplé à des compléments alimentaires, c'était plutôt assez sympa. Mais malheureusement, je me suis aperçue que les repousses, il y en avait de moins en moins. Et donc, j'ai voulu arrêter pendant six mois, faire un essai. Et là, j'ai repris parce que je reste quand même persuadée que quand on utilise le minoxydil, après avoir fait cet essai, ça maintient quand même les cheveux sur la tête. Alors pas tous, mais moi, je trouve que je les perds beaucoup plus depuis que j'ai arrêté. Donc, j'ai décidé de reprendre. Et donc cet endocrinologue qui me suit, qui est vraiment top. elle m'a dirigée vers l'aspironolactone que j'ai pris pendant trois mois et j'en étais plutôt contente. J'avais vu que ça aidait quand même. Et le problème, encore une fois, c'est que j'ai eu une sécheresse importante des yeux et que ce type de médicament qui s'appelle du diurétique, ça provoque aussi de la sécheresse. Donc j'ai été obligée de l'arrêter parce que bon ça devenait très handicapant pour mon travail donc très handicapant pardon. Donc j'ai été obligée de l'arrêter et en fait l'ophtalmo m'a expliqué qu'il fallait même l'endocrino qu'il fallait attendre que cette période passe parce que ça allait passer donc j'ai l'intention, on m'a dit voilà il faut... Je comptais entre 5 et 6 ans. Donc, je pense qu'au plus tard, dans 6 mois, je vais retenter en fonction de l'état de mes yeux. Mais je sais que je veux retenter parce que c'était un médicament que je supportais bien et qui freinait la chute. Voilà. Donc, voilà où j'en suis. Bien sûr, j'ai essayé quelques compléments alimentaires. Pas trop. Pas trop parce que je me suis quand même vite aperçue que c'était de l'argent jeté. par les fenêtres, c'est comme tous les shampoings, les produits qui existent, je n'ai jamais été trop là-dedans, sauf les compléments alimentaires que j'ai testés, mais là j'arrête, ça fait quelques années que je n'en prends plus. J'ai fait le deuil de la repousse des cheveux, depuis quelques années aussi. Par contre, je n'ai pas fait le deuil du freinage, c'est-à-dire que j'ai repris mon minoxydil. un peu à contre-coeur parce que c'est une contrainte et puis surtout, c'est pénible parce que moi je suis obligée depuis maintenant un an et demi d'utiliser de la poudre. Avant, j'arrivais en me coiffant avec un bon coiffeur à cacher, à camoufler. Maintenant, c'est compliqué. Donc, quand on utilise les deux, moi par contre, je suis hyper ravie de la poudre, ça me rend bien service. Je ne peux plus m'en passer. Quand on utilise les deux, il faut d'abord mettre le minoxydil à tendre, puis mettre la poudre. C'est un peu contraignant. Mais je continue quand même et je compte reprendre ce médicament. Voilà où j'en suis. Et puis j'ai espoir parce que mon endocrino est assez jeune. J'ai espoir qu'il y ait quelque chose qui sorte d'ailleurs sur un podcast. L'une d'entre vous a parlé d'un médicament qui en janvier peut-être pourrait sortir, si j'ai bien tout compris, qui était en cours d'expérimentation. Elle, elle est assez branchée tout ça, donc je suis entre de bonnes mains. Je voulais juste parler pour terminer de la misothérapie, parce que ça c'est quelque chose que j'ai fait, qu'une des deux chirurgiennes esthétiques m'avait conseillé. Donc j'ai fait ça en 2018, ça fait très mal. Au niveau des résultats, j'avais eu quelques repousses, mais c'était couplé avec le minoxydile et des compléments alimentaires. Malheureusement, les repousses, ça s'arrête. Et puis, c'est des cheveux qui tombent aussi, malheureusement, comme les autres. Donc bon, voilà. mais elle m'avait proposé le PRP, bon moi ça c'est quelque chose qui me fait un peu peur, je trouve que c'est un peu barbare comme technique, et puis c'est vrai que c'est pas... Il n'y a pas de repousse non plus, ça elle avait été très honnête, j'ai vraiment eu de la chance là-dessus, par contre ça freine la chute, voilà. Mais c'est pas comme les hommes, les hommes apparemment auraient des repousses en plus. Voilà. Donc, ça coûte très, très, très, très cher. C'est quelque chose qu'il faut entretenir. Il faut faire ça, voilà. Et moi, je ne suis pas prête. Je trouve que c'est quand même assez lourd. Je ne suis pas prête à ça. Financièrement, ça a aussi un coût. Donc, je préfère prendre la spironolactone puisque je la supporte. C'est beaucoup moins contraignant. Bien entendu, il y a quand même des prises de sang à faire parce qu'il faut surveiller son taux de potassium. Mais bon, c'est... C'est rien du tout, quoi, par rapport... Voilà. Je pense qu'il y a peut-être autant de bénéfices que le PRP. Ça ne coûte rien puisque c'est remboursé. Et bon, après, c'est un médicament. Voilà, il faut vouloir prendre un médicament. Et il faut que le médicament convienne. Il ne faut pas avoir d'effet secondaire, bien entendu. Voilà ce que je pourrais dire. Évidemment, j'ai acheté un complément capillaire à l'or que je dois amener chez ma coiffeuse. Là aussi, c'est très important d'avoir une coiffeuse de confiance. Moi, la mienne, elle est top pour ce genre de choses. Elle me prend en dehors de... En fin de journée, sans client, etc. On va prendre le temps de... de faire quelque chose de bien parce qu'il ne faudrait pas gâcher le complément capillaire non plus. Donc, il faut qu'il soit entre de bonnes mains. Pour l'instant, j'arrive à cacher avec la poudre. Personne n'a jamais remarqué quoi que ce soit. Mais j'ai quand même été obligée, il y a un an et demi, de commencer à commander la poudre parce que j'ai quand même une collègue qui regardait mon crâne. Là, je me suis dit, ouille, ouille, ouille, la coupe cashmiser ne fonctionne plus, il faut absolument trouver une autre solution. Et là, je l'ai trouvée, mais je sais que ça ne va pas durer, parce qu'on ne peut pas non plus se mettre de la poudre sur toute la tête. Moi, c'est surtout devant, mais à un moment donné, je sais que ce ne sera plus suffisant. Moi, j'ai encore huit ans avant d'être à la retraite. Donc, je pense que le complément capillaire, il faut que je commence à m'y habituer parce qu'à un moment donné, je ne pourrais peut-être plus m'en passer. Voilà. En tout cas, je pense qu'en conclusion, je dirais qu'il faut être bien entouré. Moi, j'ai de la chance d'avoir une endocrino qui est super, qui est jeune, qui est… qui s'intéresse à ça, qui comprend. Et une bonne coiffeuse aussi, accessoirement, ça peut être pas mal. Moi, je n'ai pas eu de chance avec les dermatos. Voilà, bon, je n'ai pas eu non plus trop de chance avec les génicaux, mais c'est surtout les dermatos qui ne m'ont été d'aucune aide, finalement. Voilà. Donc je pense qu'il faut bien s'entourer. Et puis c'est un cheminement. Moi, j'ai cheminé. Je sais que maintenant, je ne cherche plus à faire repousser mes cheveux. Voilà, parce que je ne m'acharde plus là-dessus, parce que je sais que ce n'est pas possible. Dans mon cas, en tout cas. Mais par contre, je pense qu'effectivement, on peut croire au freinage de la chute. Je pense que c'est... C'est quelque chose qui est possible puisque moi-même je l'ai vécu. Donc voilà, je vous souhaite une très bonne journée et bon courage.

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Nadège nous raconte son combat contre la chute de ses cheveux.


Comme Nadège, partagez-nous vos témoignages sur WhatsApp au +33 6 95 28 78 85 sous forme de message vocal.


Nous serons ravies de les écouter et de les transmettre à notre communauté de femmes concernées par l'alopécie 😉.


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Transcription

  • Speaker #0

    Vous écoutez Fake Air With Me, le podcast qui vous parle d'alopécie, mais aussi et surtout des merveilleuses solutions qui sont à notre disposition pour y faire face. Le but ici ne sera pas de s'apitoyer sur nos pauvres crânes clairsemés, mais plutôt d'apprendre à vivre avec cette pathologie et peut-être même à en rire. Et si vous aimez les contenus légers et informatifs sur l'alopécie, n'hésitez pas à rejoindre la communauté Comme un Diadème sur Youtube, Facebook et Instagram.

  • Speaker #1

    Bonjour, alors moi j'ai une alopécie depuis 2011. 2011 c'est début 2011, la période à laquelle j'ai commencé à perdre mes cheveux. Et elle a été diagnostiquée en 2019, donc il y a eu quand même une errance. thérapeutique assez longue. Il faut dire que malheureusement, la coiffeuse que j'avais à l'époque n'a rien vu. J'ai une connaissance coiffeuse qui ponctuellement m'avait coiffée et elle s'était aperçue effectivement c'était en 2012 que je perdais mes cheveux. Mais moi j'ai mis ça sur le compte d'un manque de fer puisque c'est une problématique que j'avais. que j'ai toujours, un petit peu moins, mais que j'ai toujours. Et bon, ensuite, j'ai changé de coiffeuse. Voilà, je suis tombée sur un coiffeur qui, en 2016, lui aussi fait remarquer que je perdais mes cheveux. Et il m'a conseillé, puisque sa mère avait ce problème, il m'a conseillé d'aller voir une dermatologue. Et donc, à partir de ce moment-là, j'ai vu à peu près une quinzaine de spécialistes. Je suis un peu une acharnée. C'est vrai que je n'ai pas énormément testé de choses, mais par contre, j'ai beaucoup couru les spécialistes. Donc, j'ai été sous minoxydil. D'abord, j'ai été sous cystine. Ça n'a absolument... Enfin, moi, je n'ai pas remarqué d'amélioration et surtout, je ne supportais pas la cystine. Donc, je suis passée au minoxydil. Le souci, c'est que j'avais lu la très mauvaise idée d'aller sur Internet. J'avais lu qu'il y avait un phénomène de shading quand on le démarrait. Donc, ça, ça m'a fait très peur. Donc, je ne l'ai pas utilisé de suite. J'ai attendu six mois. Puis après, quand même, je me suis dit, bon, il faut que tu sois raisonnable. Et je le mettais une fois par jour. Et c'était du 5. Elle m'avait prescrit du 5. Voilà. Mais je ne savais toujours pas que j'avais une alopécie. Et je suis allée voir un deuxième dermatologue en 2019 qui, lui, m'a diagnostiqué l'alopécie. Voilà. Alors, sur ces médecins, j'ai eu quand même de la chance de tomber sur des médecins top. Il n'y en a pas eu beaucoup. Il faut quand même être honnête, surtout des dermatologues. Malheureusement, dans ma région, je n'ai pas de dermatologue spécialisé dans la chute. des cheveux, mais je sais que ça existe. Donc, je conseillerais à celles qui ont ça dans leur région, je le sais par exemple, pour y être allée, qu'en Boise, en Touraine, il y a quelqu'un, en tout cas en 2018, quand j'y suis allée, qui était spécialiste des cheveux, mais bien entendu, je n'avais pas pris rendez-vous puisque je l'ai découvert en me promenant. J'ai vu une plaque indiquant que c'était le cabinet d'une dermatologue spécialiste des cheveux. Voilà, donc au niveau des dermatologues, honnêtement, je n'ai pas été enchantée. J'en ai quand même trouvé un qui finalement, je l'avais trouvé vraiment pessimiste, mais avec le recul, je me rends compte qu'il était très réaliste. Sinon, moi, ce qui m'a aidée, c'est une endocrinologue qui me suit d'ailleurs toujours. qui est top, j'ai de la chance. Je ne crois pas trop vraiment au dermato. Ensuite, j'ai été voir deux chirurgiens esthétiques qui ont été vraiment super, deux femmes. Une médecin esthétique sur Bordeaux, spécialiste des cheveux, qui a été top aussi. Et ce sont ces personnes-là qui ont été... Les plus, alors je ne dirais pas efficaces, parce qu'on ne peut pas vraiment être efficace pour lutter contre la lopessine, mais en tout cas, elles ont été très professionnelles. Elles ne m'ont pas fait croire à quoi que ce soit, elles ont été plutôt très terre à terre. Donc les deux chirurgiens, j'avais été les voir pour une greffe parce que j'étais très très motivée. Et elles ont été unanimes en me disant que c'était absolument impossible tant que la chute n'était pas stabilisée. Comme les femmes, il est très rare que la chute se stabilise puisqu'on peut perdre ses cheveux jusqu'à 80 ans. Voilà, super nouvelle. Et c'est diffus donc elles m'ont totalement déconseillée de faire ça. Et la médecin esthétique que j'avais été voir sur Bordeaux, elle, elle m'avait plutôt dirigée vers l'hormonothérapie, puisqu'il se trouvait que j'allais en avoir besoin, vu mon âge, en rapport avec la ménopause. Et donc, à partir de là, j'ai couru les gynécologues. Voilà. Alors là, c'est pareil. Bon, je ne sais pas... Je n'ai pas eu beaucoup de chance non plus au niveau des gynécologues, puisque j'en ai trouvé un qui était très gentil au demeurant et plutôt professionnel, mais lui, il voulait me mettre sous endrocur. Moi, j'ai eu de la chance d'avoir mon beau-frère qui est pharmacien sur la Côte d'Azur et qui m'a dit certainement pas puis moi, je n'étais pas du tout favorable à ça. Donc, après, j'ai demandé un traitement hormonal. à la gynécologue qui me suivait habituellement. Et j'ai trouvé que leur oestrogène et progestérone, mais j'ai trouvé que ça n'avait malheureusement pas d'impact positif. Ça n'avait pas d'impact négatif, mais ça n'avait pas d'impact positif. Donc moi, j'ai eu la chance de ne pas vraiment avoir d'effet secondaire en période de ménopause. Et moi, je voulais ce traitement, en fait, que pour les cheveux. Et quand j'ai eu le malheur d'être honnête et de lui dire ça, elle l'a plutôt très mal pris. Donc, tout de suite, j'ai trouvé que j'avais beaucoup, beaucoup de bouffées de chaleur, tout d'un coup. Et bon, j'ai pu en bénéficier, mais le souci, c'est que ça n'avait pas d'effet positif. Donc... C'est là que j'ai commencé à aller voir une endocrino qui m'a dit on va essayer une hormone qui s'appelle le dufaston, qui est aussi, je crois, un moyen de contraception, qui est la seule hormone qui a des… qui a des effets positifs sur les cheveux. C'est la seule. Il faut savoir qu'il y en a aussi qui ont des effets négatifs. Donc, quand on est sous contraceptif, il faut faire vraiment attention à ça parce que ça peut aggraver l'alopécie. Donc, j'étais contente. Je me suis dit, ça va ralentir la chute, ça va être top. Le problème, c'est que je ne l'ai pas du tout supporté. Ça a été la... catastrophe. Donc, je me suis dit, maintenant, j'arrête avec ça. Je ne vais pas jouer avec ça. Bon, moi, si je prends des hormones, c'est pour les cheveux. Si ça ne doit rien y faire ou si ça doit avoir des effets secondaires, j'arrête. Donc, j'ai arrêté l'hormonothérapie. Voilà. Et je continue à être suivie par cet endocrino. qui, elle, m'a prescrit de la spironolactone. Alors, j'ai oublié de dire que le minoxydil, je l'ai toujours extrêmement bien supporté. Je n'ai vraiment pas eu d'effet secondaire ni de pilosité. Bon, un peu de duvé blond, mais honnêtement, sur les tempes, mais en bas des joues. Mais vraiment, moi, j'ai beaucoup de chance avec le minoxydil. Et donc, j'ai toujours continué le minoxydil. Et j'étais passée à deux fois par jour, matin et soir. puisque une des deux chirurgien esthétique, j'espère que vous suivez parce que c'est un peu compliqué, m'avait dit qu'une fois par jour, ça ne suffisait pas. Voilà. Et que le 2% ne suffisait pas non plus. Voilà. Donc, j'ai toujours continué. J'ai toujours continué. Alors, c'est vrai qu'au début, j'étais assez satisfaite parce que j'avais des petites repousses. Couplé à des compléments alimentaires, c'était plutôt assez sympa. Mais malheureusement, je me suis aperçue que les repousses, il y en avait de moins en moins. Et donc, j'ai voulu arrêter pendant six mois, faire un essai. Et là, j'ai repris parce que je reste quand même persuadée que quand on utilise le minoxydil, après avoir fait cet essai, ça maintient quand même les cheveux sur la tête. Alors pas tous, mais moi, je trouve que je les perds beaucoup plus depuis que j'ai arrêté. Donc, j'ai décidé de reprendre. Et donc cet endocrinologue qui me suit, qui est vraiment top. elle m'a dirigée vers l'aspironolactone que j'ai pris pendant trois mois et j'en étais plutôt contente. J'avais vu que ça aidait quand même. Et le problème, encore une fois, c'est que j'ai eu une sécheresse importante des yeux et que ce type de médicament qui s'appelle du diurétique, ça provoque aussi de la sécheresse. Donc j'ai été obligée de l'arrêter parce que bon ça devenait très handicapant pour mon travail donc très handicapant pardon. Donc j'ai été obligée de l'arrêter et en fait l'ophtalmo m'a expliqué qu'il fallait même l'endocrino qu'il fallait attendre que cette période passe parce que ça allait passer donc j'ai l'intention, on m'a dit voilà il faut... Je comptais entre 5 et 6 ans. Donc, je pense qu'au plus tard, dans 6 mois, je vais retenter en fonction de l'état de mes yeux. Mais je sais que je veux retenter parce que c'était un médicament que je supportais bien et qui freinait la chute. Voilà. Donc, voilà où j'en suis. Bien sûr, j'ai essayé quelques compléments alimentaires. Pas trop. Pas trop parce que je me suis quand même vite aperçue que c'était de l'argent jeté. par les fenêtres, c'est comme tous les shampoings, les produits qui existent, je n'ai jamais été trop là-dedans, sauf les compléments alimentaires que j'ai testés, mais là j'arrête, ça fait quelques années que je n'en prends plus. J'ai fait le deuil de la repousse des cheveux, depuis quelques années aussi. Par contre, je n'ai pas fait le deuil du freinage, c'est-à-dire que j'ai repris mon minoxydil. un peu à contre-coeur parce que c'est une contrainte et puis surtout, c'est pénible parce que moi je suis obligée depuis maintenant un an et demi d'utiliser de la poudre. Avant, j'arrivais en me coiffant avec un bon coiffeur à cacher, à camoufler. Maintenant, c'est compliqué. Donc, quand on utilise les deux, moi par contre, je suis hyper ravie de la poudre, ça me rend bien service. Je ne peux plus m'en passer. Quand on utilise les deux, il faut d'abord mettre le minoxydil à tendre, puis mettre la poudre. C'est un peu contraignant. Mais je continue quand même et je compte reprendre ce médicament. Voilà où j'en suis. Et puis j'ai espoir parce que mon endocrino est assez jeune. J'ai espoir qu'il y ait quelque chose qui sorte d'ailleurs sur un podcast. L'une d'entre vous a parlé d'un médicament qui en janvier peut-être pourrait sortir, si j'ai bien tout compris, qui était en cours d'expérimentation. Elle, elle est assez branchée tout ça, donc je suis entre de bonnes mains. Je voulais juste parler pour terminer de la misothérapie, parce que ça c'est quelque chose que j'ai fait, qu'une des deux chirurgiennes esthétiques m'avait conseillé. Donc j'ai fait ça en 2018, ça fait très mal. Au niveau des résultats, j'avais eu quelques repousses, mais c'était couplé avec le minoxydile et des compléments alimentaires. Malheureusement, les repousses, ça s'arrête. Et puis, c'est des cheveux qui tombent aussi, malheureusement, comme les autres. Donc bon, voilà. mais elle m'avait proposé le PRP, bon moi ça c'est quelque chose qui me fait un peu peur, je trouve que c'est un peu barbare comme technique, et puis c'est vrai que c'est pas... Il n'y a pas de repousse non plus, ça elle avait été très honnête, j'ai vraiment eu de la chance là-dessus, par contre ça freine la chute, voilà. Mais c'est pas comme les hommes, les hommes apparemment auraient des repousses en plus. Voilà. Donc, ça coûte très, très, très, très cher. C'est quelque chose qu'il faut entretenir. Il faut faire ça, voilà. Et moi, je ne suis pas prête. Je trouve que c'est quand même assez lourd. Je ne suis pas prête à ça. Financièrement, ça a aussi un coût. Donc, je préfère prendre la spironolactone puisque je la supporte. C'est beaucoup moins contraignant. Bien entendu, il y a quand même des prises de sang à faire parce qu'il faut surveiller son taux de potassium. Mais bon, c'est... C'est rien du tout, quoi, par rapport... Voilà. Je pense qu'il y a peut-être autant de bénéfices que le PRP. Ça ne coûte rien puisque c'est remboursé. Et bon, après, c'est un médicament. Voilà, il faut vouloir prendre un médicament. Et il faut que le médicament convienne. Il ne faut pas avoir d'effet secondaire, bien entendu. Voilà ce que je pourrais dire. Évidemment, j'ai acheté un complément capillaire à l'or que je dois amener chez ma coiffeuse. Là aussi, c'est très important d'avoir une coiffeuse de confiance. Moi, la mienne, elle est top pour ce genre de choses. Elle me prend en dehors de... En fin de journée, sans client, etc. On va prendre le temps de... de faire quelque chose de bien parce qu'il ne faudrait pas gâcher le complément capillaire non plus. Donc, il faut qu'il soit entre de bonnes mains. Pour l'instant, j'arrive à cacher avec la poudre. Personne n'a jamais remarqué quoi que ce soit. Mais j'ai quand même été obligée, il y a un an et demi, de commencer à commander la poudre parce que j'ai quand même une collègue qui regardait mon crâne. Là, je me suis dit, ouille, ouille, ouille, la coupe cashmiser ne fonctionne plus, il faut absolument trouver une autre solution. Et là, je l'ai trouvée, mais je sais que ça ne va pas durer, parce qu'on ne peut pas non plus se mettre de la poudre sur toute la tête. Moi, c'est surtout devant, mais à un moment donné, je sais que ce ne sera plus suffisant. Moi, j'ai encore huit ans avant d'être à la retraite. Donc, je pense que le complément capillaire, il faut que je commence à m'y habituer parce qu'à un moment donné, je ne pourrais peut-être plus m'en passer. Voilà. En tout cas, je pense qu'en conclusion, je dirais qu'il faut être bien entouré. Moi, j'ai de la chance d'avoir une endocrino qui est super, qui est jeune, qui est… qui s'intéresse à ça, qui comprend. Et une bonne coiffeuse aussi, accessoirement, ça peut être pas mal. Moi, je n'ai pas eu de chance avec les dermatos. Voilà, bon, je n'ai pas eu non plus trop de chance avec les génicaux, mais c'est surtout les dermatos qui ne m'ont été d'aucune aide, finalement. Voilà. Donc je pense qu'il faut bien s'entourer. Et puis c'est un cheminement. Moi, j'ai cheminé. Je sais que maintenant, je ne cherche plus à faire repousser mes cheveux. Voilà, parce que je ne m'acharde plus là-dessus, parce que je sais que ce n'est pas possible. Dans mon cas, en tout cas. Mais par contre, je pense qu'effectivement, on peut croire au freinage de la chute. Je pense que c'est... C'est quelque chose qui est possible puisque moi-même je l'ai vécu. Donc voilà, je vous souhaite une très bonne journée et bon courage.

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  • Speaker #0

    Vous écoutez Fake Air With Me, le podcast qui vous parle d'alopécie, mais aussi et surtout des merveilleuses solutions qui sont à notre disposition pour y faire face. Le but ici ne sera pas de s'apitoyer sur nos pauvres crânes clairsemés, mais plutôt d'apprendre à vivre avec cette pathologie et peut-être même à en rire. Et si vous aimez les contenus légers et informatifs sur l'alopécie, n'hésitez pas à rejoindre la communauté Comme un Diadème sur Youtube, Facebook et Instagram.

  • Speaker #1

    Bonjour, alors moi j'ai une alopécie depuis 2011. 2011 c'est début 2011, la période à laquelle j'ai commencé à perdre mes cheveux. Et elle a été diagnostiquée en 2019, donc il y a eu quand même une errance. thérapeutique assez longue. Il faut dire que malheureusement, la coiffeuse que j'avais à l'époque n'a rien vu. J'ai une connaissance coiffeuse qui ponctuellement m'avait coiffée et elle s'était aperçue effectivement c'était en 2012 que je perdais mes cheveux. Mais moi j'ai mis ça sur le compte d'un manque de fer puisque c'est une problématique que j'avais. que j'ai toujours, un petit peu moins, mais que j'ai toujours. Et bon, ensuite, j'ai changé de coiffeuse. Voilà, je suis tombée sur un coiffeur qui, en 2016, lui aussi fait remarquer que je perdais mes cheveux. Et il m'a conseillé, puisque sa mère avait ce problème, il m'a conseillé d'aller voir une dermatologue. Et donc, à partir de ce moment-là, j'ai vu à peu près une quinzaine de spécialistes. Je suis un peu une acharnée. C'est vrai que je n'ai pas énormément testé de choses, mais par contre, j'ai beaucoup couru les spécialistes. Donc, j'ai été sous minoxydil. D'abord, j'ai été sous cystine. Ça n'a absolument... Enfin, moi, je n'ai pas remarqué d'amélioration et surtout, je ne supportais pas la cystine. Donc, je suis passée au minoxydil. Le souci, c'est que j'avais lu la très mauvaise idée d'aller sur Internet. J'avais lu qu'il y avait un phénomène de shading quand on le démarrait. Donc, ça, ça m'a fait très peur. Donc, je ne l'ai pas utilisé de suite. J'ai attendu six mois. Puis après, quand même, je me suis dit, bon, il faut que tu sois raisonnable. Et je le mettais une fois par jour. Et c'était du 5. Elle m'avait prescrit du 5. Voilà. Mais je ne savais toujours pas que j'avais une alopécie. Et je suis allée voir un deuxième dermatologue en 2019 qui, lui, m'a diagnostiqué l'alopécie. Voilà. Alors, sur ces médecins, j'ai eu quand même de la chance de tomber sur des médecins top. Il n'y en a pas eu beaucoup. Il faut quand même être honnête, surtout des dermatologues. Malheureusement, dans ma région, je n'ai pas de dermatologue spécialisé dans la chute. des cheveux, mais je sais que ça existe. Donc, je conseillerais à celles qui ont ça dans leur région, je le sais par exemple, pour y être allée, qu'en Boise, en Touraine, il y a quelqu'un, en tout cas en 2018, quand j'y suis allée, qui était spécialiste des cheveux, mais bien entendu, je n'avais pas pris rendez-vous puisque je l'ai découvert en me promenant. J'ai vu une plaque indiquant que c'était le cabinet d'une dermatologue spécialiste des cheveux. Voilà, donc au niveau des dermatologues, honnêtement, je n'ai pas été enchantée. J'en ai quand même trouvé un qui finalement, je l'avais trouvé vraiment pessimiste, mais avec le recul, je me rends compte qu'il était très réaliste. Sinon, moi, ce qui m'a aidée, c'est une endocrinologue qui me suit d'ailleurs toujours. qui est top, j'ai de la chance. Je ne crois pas trop vraiment au dermato. Ensuite, j'ai été voir deux chirurgiens esthétiques qui ont été vraiment super, deux femmes. Une médecin esthétique sur Bordeaux, spécialiste des cheveux, qui a été top aussi. Et ce sont ces personnes-là qui ont été... Les plus, alors je ne dirais pas efficaces, parce qu'on ne peut pas vraiment être efficace pour lutter contre la lopessine, mais en tout cas, elles ont été très professionnelles. Elles ne m'ont pas fait croire à quoi que ce soit, elles ont été plutôt très terre à terre. Donc les deux chirurgiens, j'avais été les voir pour une greffe parce que j'étais très très motivée. Et elles ont été unanimes en me disant que c'était absolument impossible tant que la chute n'était pas stabilisée. Comme les femmes, il est très rare que la chute se stabilise puisqu'on peut perdre ses cheveux jusqu'à 80 ans. Voilà, super nouvelle. Et c'est diffus donc elles m'ont totalement déconseillée de faire ça. Et la médecin esthétique que j'avais été voir sur Bordeaux, elle, elle m'avait plutôt dirigée vers l'hormonothérapie, puisqu'il se trouvait que j'allais en avoir besoin, vu mon âge, en rapport avec la ménopause. Et donc, à partir de là, j'ai couru les gynécologues. Voilà. Alors là, c'est pareil. Bon, je ne sais pas... Je n'ai pas eu beaucoup de chance non plus au niveau des gynécologues, puisque j'en ai trouvé un qui était très gentil au demeurant et plutôt professionnel, mais lui, il voulait me mettre sous endrocur. Moi, j'ai eu de la chance d'avoir mon beau-frère qui est pharmacien sur la Côte d'Azur et qui m'a dit certainement pas puis moi, je n'étais pas du tout favorable à ça. Donc, après, j'ai demandé un traitement hormonal. à la gynécologue qui me suivait habituellement. Et j'ai trouvé que leur oestrogène et progestérone, mais j'ai trouvé que ça n'avait malheureusement pas d'impact positif. Ça n'avait pas d'impact négatif, mais ça n'avait pas d'impact positif. Donc moi, j'ai eu la chance de ne pas vraiment avoir d'effet secondaire en période de ménopause. Et moi, je voulais ce traitement, en fait, que pour les cheveux. Et quand j'ai eu le malheur d'être honnête et de lui dire ça, elle l'a plutôt très mal pris. Donc, tout de suite, j'ai trouvé que j'avais beaucoup, beaucoup de bouffées de chaleur, tout d'un coup. Et bon, j'ai pu en bénéficier, mais le souci, c'est que ça n'avait pas d'effet positif. Donc... C'est là que j'ai commencé à aller voir une endocrino qui m'a dit on va essayer une hormone qui s'appelle le dufaston, qui est aussi, je crois, un moyen de contraception, qui est la seule hormone qui a des… qui a des effets positifs sur les cheveux. C'est la seule. Il faut savoir qu'il y en a aussi qui ont des effets négatifs. Donc, quand on est sous contraceptif, il faut faire vraiment attention à ça parce que ça peut aggraver l'alopécie. Donc, j'étais contente. Je me suis dit, ça va ralentir la chute, ça va être top. Le problème, c'est que je ne l'ai pas du tout supporté. Ça a été la... catastrophe. Donc, je me suis dit, maintenant, j'arrête avec ça. Je ne vais pas jouer avec ça. Bon, moi, si je prends des hormones, c'est pour les cheveux. Si ça ne doit rien y faire ou si ça doit avoir des effets secondaires, j'arrête. Donc, j'ai arrêté l'hormonothérapie. Voilà. Et je continue à être suivie par cet endocrino. qui, elle, m'a prescrit de la spironolactone. Alors, j'ai oublié de dire que le minoxydil, je l'ai toujours extrêmement bien supporté. Je n'ai vraiment pas eu d'effet secondaire ni de pilosité. Bon, un peu de duvé blond, mais honnêtement, sur les tempes, mais en bas des joues. Mais vraiment, moi, j'ai beaucoup de chance avec le minoxydil. Et donc, j'ai toujours continué le minoxydil. Et j'étais passée à deux fois par jour, matin et soir. puisque une des deux chirurgien esthétique, j'espère que vous suivez parce que c'est un peu compliqué, m'avait dit qu'une fois par jour, ça ne suffisait pas. Voilà. Et que le 2% ne suffisait pas non plus. Voilà. Donc, j'ai toujours continué. J'ai toujours continué. Alors, c'est vrai qu'au début, j'étais assez satisfaite parce que j'avais des petites repousses. Couplé à des compléments alimentaires, c'était plutôt assez sympa. Mais malheureusement, je me suis aperçue que les repousses, il y en avait de moins en moins. Et donc, j'ai voulu arrêter pendant six mois, faire un essai. Et là, j'ai repris parce que je reste quand même persuadée que quand on utilise le minoxydil, après avoir fait cet essai, ça maintient quand même les cheveux sur la tête. Alors pas tous, mais moi, je trouve que je les perds beaucoup plus depuis que j'ai arrêté. Donc, j'ai décidé de reprendre. Et donc cet endocrinologue qui me suit, qui est vraiment top. elle m'a dirigée vers l'aspironolactone que j'ai pris pendant trois mois et j'en étais plutôt contente. J'avais vu que ça aidait quand même. Et le problème, encore une fois, c'est que j'ai eu une sécheresse importante des yeux et que ce type de médicament qui s'appelle du diurétique, ça provoque aussi de la sécheresse. Donc j'ai été obligée de l'arrêter parce que bon ça devenait très handicapant pour mon travail donc très handicapant pardon. Donc j'ai été obligée de l'arrêter et en fait l'ophtalmo m'a expliqué qu'il fallait même l'endocrino qu'il fallait attendre que cette période passe parce que ça allait passer donc j'ai l'intention, on m'a dit voilà il faut... Je comptais entre 5 et 6 ans. Donc, je pense qu'au plus tard, dans 6 mois, je vais retenter en fonction de l'état de mes yeux. Mais je sais que je veux retenter parce que c'était un médicament que je supportais bien et qui freinait la chute. Voilà. Donc, voilà où j'en suis. Bien sûr, j'ai essayé quelques compléments alimentaires. Pas trop. Pas trop parce que je me suis quand même vite aperçue que c'était de l'argent jeté. par les fenêtres, c'est comme tous les shampoings, les produits qui existent, je n'ai jamais été trop là-dedans, sauf les compléments alimentaires que j'ai testés, mais là j'arrête, ça fait quelques années que je n'en prends plus. J'ai fait le deuil de la repousse des cheveux, depuis quelques années aussi. Par contre, je n'ai pas fait le deuil du freinage, c'est-à-dire que j'ai repris mon minoxydil. un peu à contre-coeur parce que c'est une contrainte et puis surtout, c'est pénible parce que moi je suis obligée depuis maintenant un an et demi d'utiliser de la poudre. Avant, j'arrivais en me coiffant avec un bon coiffeur à cacher, à camoufler. Maintenant, c'est compliqué. Donc, quand on utilise les deux, moi par contre, je suis hyper ravie de la poudre, ça me rend bien service. Je ne peux plus m'en passer. Quand on utilise les deux, il faut d'abord mettre le minoxydil à tendre, puis mettre la poudre. C'est un peu contraignant. Mais je continue quand même et je compte reprendre ce médicament. Voilà où j'en suis. Et puis j'ai espoir parce que mon endocrino est assez jeune. J'ai espoir qu'il y ait quelque chose qui sorte d'ailleurs sur un podcast. L'une d'entre vous a parlé d'un médicament qui en janvier peut-être pourrait sortir, si j'ai bien tout compris, qui était en cours d'expérimentation. Elle, elle est assez branchée tout ça, donc je suis entre de bonnes mains. Je voulais juste parler pour terminer de la misothérapie, parce que ça c'est quelque chose que j'ai fait, qu'une des deux chirurgiennes esthétiques m'avait conseillé. Donc j'ai fait ça en 2018, ça fait très mal. Au niveau des résultats, j'avais eu quelques repousses, mais c'était couplé avec le minoxydile et des compléments alimentaires. Malheureusement, les repousses, ça s'arrête. Et puis, c'est des cheveux qui tombent aussi, malheureusement, comme les autres. Donc bon, voilà. mais elle m'avait proposé le PRP, bon moi ça c'est quelque chose qui me fait un peu peur, je trouve que c'est un peu barbare comme technique, et puis c'est vrai que c'est pas... Il n'y a pas de repousse non plus, ça elle avait été très honnête, j'ai vraiment eu de la chance là-dessus, par contre ça freine la chute, voilà. Mais c'est pas comme les hommes, les hommes apparemment auraient des repousses en plus. Voilà. Donc, ça coûte très, très, très, très cher. C'est quelque chose qu'il faut entretenir. Il faut faire ça, voilà. Et moi, je ne suis pas prête. Je trouve que c'est quand même assez lourd. Je ne suis pas prête à ça. Financièrement, ça a aussi un coût. Donc, je préfère prendre la spironolactone puisque je la supporte. C'est beaucoup moins contraignant. Bien entendu, il y a quand même des prises de sang à faire parce qu'il faut surveiller son taux de potassium. Mais bon, c'est... C'est rien du tout, quoi, par rapport... Voilà. Je pense qu'il y a peut-être autant de bénéfices que le PRP. Ça ne coûte rien puisque c'est remboursé. Et bon, après, c'est un médicament. Voilà, il faut vouloir prendre un médicament. Et il faut que le médicament convienne. Il ne faut pas avoir d'effet secondaire, bien entendu. Voilà ce que je pourrais dire. Évidemment, j'ai acheté un complément capillaire à l'or que je dois amener chez ma coiffeuse. Là aussi, c'est très important d'avoir une coiffeuse de confiance. Moi, la mienne, elle est top pour ce genre de choses. Elle me prend en dehors de... En fin de journée, sans client, etc. On va prendre le temps de... de faire quelque chose de bien parce qu'il ne faudrait pas gâcher le complément capillaire non plus. Donc, il faut qu'il soit entre de bonnes mains. Pour l'instant, j'arrive à cacher avec la poudre. Personne n'a jamais remarqué quoi que ce soit. Mais j'ai quand même été obligée, il y a un an et demi, de commencer à commander la poudre parce que j'ai quand même une collègue qui regardait mon crâne. Là, je me suis dit, ouille, ouille, ouille, la coupe cashmiser ne fonctionne plus, il faut absolument trouver une autre solution. Et là, je l'ai trouvée, mais je sais que ça ne va pas durer, parce qu'on ne peut pas non plus se mettre de la poudre sur toute la tête. Moi, c'est surtout devant, mais à un moment donné, je sais que ce ne sera plus suffisant. Moi, j'ai encore huit ans avant d'être à la retraite. Donc, je pense que le complément capillaire, il faut que je commence à m'y habituer parce qu'à un moment donné, je ne pourrais peut-être plus m'en passer. Voilà. En tout cas, je pense qu'en conclusion, je dirais qu'il faut être bien entouré. Moi, j'ai de la chance d'avoir une endocrino qui est super, qui est jeune, qui est… qui s'intéresse à ça, qui comprend. Et une bonne coiffeuse aussi, accessoirement, ça peut être pas mal. Moi, je n'ai pas eu de chance avec les dermatos. Voilà, bon, je n'ai pas eu non plus trop de chance avec les génicaux, mais c'est surtout les dermatos qui ne m'ont été d'aucune aide, finalement. Voilà. Donc je pense qu'il faut bien s'entourer. Et puis c'est un cheminement. Moi, j'ai cheminé. Je sais que maintenant, je ne cherche plus à faire repousser mes cheveux. Voilà, parce que je ne m'acharde plus là-dessus, parce que je sais que ce n'est pas possible. Dans mon cas, en tout cas. Mais par contre, je pense qu'effectivement, on peut croire au freinage de la chute. Je pense que c'est... C'est quelque chose qui est possible puisque moi-même je l'ai vécu. Donc voilà, je vous souhaite une très bonne journée et bon courage.

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