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Fake Hair, Real Me!

94. Ma PIRE cliente en 5 ans de boutique en ligne de volumateurs capillaires pour alopécie !

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21min |05/07/2025
Play
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Description

💬 Aujourd’hui, je vous raconte l’histoire de... Ma pire cliente ! 😅 Une anecdote (presque) incroyable dans les coulisses de ma marque de volumateurs capillaires et perruques pour femmes atteintes d'alopĂ©cie.


Si vous portez une prothĂšse capillaire, ou si vous ĂȘtes juste curieuse de savoir ce qui peut arriver dans le monde des cheveux alternatifs quand on a une alopĂ©cie, cette vidĂ©o est pour vous !


🌾 Je crĂ©e des volumateurs et perruques sur mesure pour toutes celles qui veulent retrouver confiance en elles, sublimer leur chevelure, ou faire face Ă  une alopĂ©cie, une perte de densitĂ© ou une transition capillaire.


💡 Dans cet Ă©pisode : Les coulisses d’un rendez-vous client
 inoubliable 🙈 Et comment on gĂšre une cliente ultra-difficile avec bienveillance (ou presque 😅) 🎀 Vous cherchez un volumateur ou une perruque naturelle ?


Pour découvrir les volumateurs et perruques de Comme un diadÚme, cliquez ici : https://www.commeundiademe.com/?

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Transcription

  • Speaker #0

    Vous Ă©coutez Fake Air With Me, le podcast qui vous parle d'alopĂ©cie, mais aussi et surtout des merveilleuses solutions qui sont Ă  notre disposition pour y faire face. Le but ici ne sera pas de s'apitoyer sur nos pauvres crĂąnes clairsemĂ©s, mais plutĂŽt d'apprendre Ă  vivre avec cette pathologie et peut-ĂȘtre mĂȘme Ă  en rire. Et si vous aimez les contenus lĂ©gers et informatifs sur l'alopĂ©cie, n'hĂ©sitez pas Ă  rejoindre la communautĂ© Comme un DiadĂšme sur YouTube, Facebook et Instagram. Coucou les filles ! Aujourd'hui, je vais vous parler de ce qui est peut-ĂȘtre, en 5 ans d'activitĂ© de Comme un DiadĂšme, ma pire expĂ©rience client. Alors, sachez que j'ai d'autres anecdotes. Si c'est un concept qui vous plaĂźt, je pourrais en faire une sĂ©rie. Mais voilĂ , c'est quelque chose, j'avais longtemps hĂ©sitĂ© Ă  en parler parce que je me disais, ouais, pour une marque, parler des comportements, d'anecdotes qui se sont passĂ©es avec des clients qui se passent mal, c'est peut-ĂȘtre pas trĂšs positif, peut-ĂȘtre que ça enverrait plutĂŽt une image nĂ©gative de moi en fait. Mais je trouve que finalement, c'est important aussi de montrer que gĂ©rer un site de e-commerce, ce n'est pas que gĂ©nial et que du rĂȘve. Moi, c'est vrai qu'avant de lancer comme un diadĂšme, dĂ©jĂ , je n'avais pas rĂ©flĂ©chi Ă  tout ça, mais je n'avais jamais imaginĂ© que je pourrais avoir des problĂšmes avec des clientes. J'Ă©tais trĂšs naĂŻve, mais je pensais que j'avais des super produits, une super solution pour leur alopĂ©cie et que... ça allait leur plaire ou pas leur plaire mais que c'Ă©tait tout quoi et que jamais il y aurait des choses qui se passent mal et en rĂ©alitĂ© ça arrive mĂȘme si c'est extrĂȘmement rare dans l'histoire de comme un diadĂšme des choses qui m'ont un peu marquĂ© comme ça il y en a peut-ĂȘtre que deux ou trois des litiges avec des clientes y en a pas beaucoup mais si cette sĂ©rie vous intĂ©resse j'ai quand mĂȘme de quoi faire 5 10 vidĂ©os sans problĂšme mais lĂ  je vais vous raconter quand mĂȘme tout de suite celle qui m'a le plus marquĂ©e alors je prĂ©cise que cette anecdote d'aujourd'hui et Ă©ventuellement la prochaine que je raconterai ça date, ça date d'il y a 5 ans ça date de lancement de Comme un DiadĂšme ça date aussi d'une pĂ©riode oĂč je laissais faire beaucoup plus de choses oĂč je prenais beaucoup moins de rĂ©serve je me protĂ©geais moins en fait et du coup peut-ĂȘtre que ça permettait ce genre de choses mais bref, trĂȘve de bavardage je vous raconte Merci. ma pire expĂ©rience client en 5 ans de gestion d'un site de e-commerce. Alors, en fait, il y a 5 ans, donc je crois que c'Ă©tait en 2020, au moment oĂč j'ai lancĂ© Comme un DiadĂšme, donc je vivais Ă  Paris, et il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de femmes, et c'est encore le cas maintenant, qui me demandaient de venir chez moi pour essayer des volumateurs capillaires et perruques. Et c'est quelque chose que la premiĂšre annĂ©e, j'ai Ă©normĂ©ment acceptĂ©, tout simplement parce que... DĂ©jĂ , ça me faisait plaisir d'aider, on va dire concrĂštement les choses. Ça me faisait plaisir d'aider une personne qui avait du mal Ă  choisir et tout. C'Ă©tait les lancements de ma marque. J'avais aussi besoin de soutenir les ventes, de soutenir mon entreprise. Mais honnĂȘtement, la marque a tout de suite marchĂ©. Elle fonctionnait dĂ©jĂ  trĂšs bien, donc je n'Ă©tais pas obligĂ©e de faire ça. Mais on va dire que c'est quelque chose que j'aimais. C'est quelque chose que je prenais vraiment plaisir Ă  faire. Et du coup, je le faisais vraiment beaucoup. Et donc, je prĂ©cise, j'aimais, je prenais plaisir. C'est pas qu'aujourd'hui, j'y prends plus plaisir, mais aujourd'hui, je suis plus Ă  Paris et je le fais plus spĂ©cialement. Mais vous allez voir pourquoi, justement, j'ai pu limiter complĂštement ce genre de choses. En fait, Ă  l'Ă©poque, il faut se remettre dans un contexte oĂč j'avais un bĂ©bĂ© qui venait de naĂźtre. Mon fils, au moment oĂč j'ai lancĂ© comme un diadĂšme, avait 4 mois. Donc il Ă©tait toujours dans les parages, j'avais un petit bĂ©bĂ© Ă  la maison dont je m'occupais et tout Et ça va pas du tout ĂȘtre le sujet de cette vidĂ©o mais vous allez voir que pour moi c'est quelque chose d'important J'avais mon fils Ă  la maison et voilĂ , souvent je gardais les clientes de 3h le temps de bien les conseiller etc Et un jour il y a une dame assez ĂągĂ©e, qui a, je sais pas, elle devait avoir 70 ans Qui vient me voir, qui me contacte en fait J'ai mal mis ma perruque lĂ  ? Je suis en train de me rendre compte que j'ai mal mis ? Encore une fois, j'ai mal fermĂ© le peigne. J'espĂšre que vous n'en avez pas trop. Je viens de sentir que ma perruque Ă©tait mal mise. Non, c'est bon. Qui vient me voir et qui me demande... Elle Ă©tait assez ĂągĂ©e et souvent, les dames ĂągĂ©es, elles peuvent avoir, enfin, c'est pas tout le temps, mais un peu du mal Ă  acheter toute seule sur Internet. Donc, c'est vrai que quand on me contacte comme ça, que c'est une dame ĂągĂ©e qui a du mal et tout, je me dis, bon, allez, je vais la recevoir chez moi, je vais la conseiller, ça va l'aider. Elle a besoin d'un accompagnement, la laisser seule face au site de e-commerce, c'est un peu compliquĂ©. Donc c'est vraiment quelque chose aussi que je faisais et que je fais toujours avec le cƓur, genre pour rendre service en fait. Et donc je reçois cette dame chez moi, trĂšs normalement, elle vient, je la conseille pendant plusieurs heures, donc ça se compte en 2-3 heures, voire 4 heures, la session de conseil oĂč je l'aide Ă  identifier le volumateur et tout en fonction des stocks que j'avais sur place, j'ai Ă©normĂ©ment conseillĂ©. Je me souviens que cette dame, elle m'avait marquĂ© Parce qu'elle m'avait racontĂ© que ça faisait 6 ans qu'elle portait un volumateur Non, ça faisait une dizaine d'annĂ©es ou 15 ans qu'elle portait un volumateur Et elle avait le sien depuis 6 ans qui Ă©tait dans un Ă©tat C'Ă©tait plus possible Il Ă©tait vraiment mais tout rĂȘche On aurait dit qu'on avait passĂ© le balai avec et tout Elle l'avait gardĂ© pendant 6 ans Et c'est pas pour critiquer Mais c'est juste que c'est un souvenir qui me revient Et surtout ce qui m'avait marquĂ© C'est qu'elle portait son volumateur depuis des annĂ©es Peut-ĂȘtre 15-20 ans Et elle l'avait toujours cachĂ© Ă  son mari Et d'ailleurs je me souviens Elle voulait pas payer en carte sur le site Parce qu'elle avait retirĂ© de l'argent secrĂštement de son mari pour pas qu'il sache qu'elle achĂšte un volumateur j'ai l'impression que j'Ă©tais en train de lui vendre de la drogue et de gt Ă  bord ok et donc cette femme je la conseille et tout elle trouve un modĂšle de mĂ©moire c'Ă©tait un mĂ©gane ou un kati un super joli modĂšle en cheveux Ă©videmment naturel vous voyez un peu la qualitĂ© des produits quoi et elle repart avec aprĂšs plusieurs heures de conseils et tout, et donc moi j'Ă©tais contente, parce que j'avais vendu un volumateur, ça fait toujours plaisir, parce que parfois il y avait des sessions de conseils qui concrĂštement ne gĂ©nĂ©raient pas de vente, ou en tout cas pas tout de suite, lĂ  j'avais vendu le volumateur, j'Ă©tais contente, et je me souviens qu'en fait ma fille aprĂšs devait ĂȘtre lĂ , je ne sais plus pourquoi, mais bref, ce n'est pas important, je sors faire les courses avec ma fille, je sors tout ça, tout va bien, avec mon fils, Et en fait, Ă  un moment, sur mon rĂ©pondeur, j'avais un message vocal que je n'ai pas regardĂ© tout de suite. Elle est bien mise ma pĂ©riode. Que je n'ai pas regardĂ© tout de suite parce que j'Ă©tais en train de faire les courses. Mais c'Ă©tait quoi ? Deux heures aprĂšs. J'Ă©tais avec ma fille et mon fils en poussette. Et Ă  un moment, j'Ă©coute ce message. Et lĂ , j'entends une voix hyper Ă©nervĂ©e. « Oui, vous m'avez arnaquĂ©, je veux me faire rembourser tout de suite le volumateur, c'est pas possible, ça... » « Parce que mon coiffeur m'a dit que c'Ă©tait pas des cheveux naturels. » Je fais « Oh lĂ  lĂ , ça y est. » Elle est tombĂ©e sur un coiffeur Ă  la... J'allais dire mort, moelle, neuf, je crois que c'est vulgaire cette expression, qui lui a dit que c'Ă©tait pas des cheveux naturels. Je vais l'appeler... On va discuter, si elle veut que je lui reprenne le volumateur, je vais lui reprendre le volumateur, y'a pas de soucis, mais voilĂ , moi j'Ă©tais lĂ , putain... Et en fait, je l'appelle, mais dĂ©jĂ , je dois dire que ce coup de fil m'avait Ă©normĂ©ment stressĂ©e, parce que c'Ă©tait la premiĂšre fois dans l'histoire de Comme un DiadĂšme que j'avais un retour nĂ©gatif comme ça, et puis surtout quelqu'un en tĂ©lĂ©phone assez agressif, quoi. Et donc lĂ  je l'appelle parce que j'avais dĂ» avoir 2-3 messages, parce que c'Ă©tait passĂ© une heure et que j'avais pas vu sur mon tĂ©lĂ©phone. En plus, Ă  l'Ă©poque, je n'avais pas de tĂ©lĂ©phone pro. Et ça, ça posait problĂšme dans l'histoire de Comme un diadĂšme Ă  plusieurs niveaux. Parce que quand on tombe sur des femmes comme ça, et que ça tombe sur notre tĂ©lĂ©phone perso, et qu'on n'est pas prĂȘt Ă  accueillir ce genre de messages psychologiquement, ben, c'est pas trĂšs bon en fait. Et du coup, je vĂ©rifie que mon micro marche bien, parce que des fois, je me rends compte de ça Ă  la fin. Je l'appelle, calme. Je lui dis bonjour madame, qu'est-ce qui se passe ? Elle fait oui, vous ĂȘtes une arnaqueuse. Mon coiffeur m'a dit que c'Ă©tait des cheveux synthĂ©tiques, qu'ils avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© coupĂ©s et tout. Et vraiment, elle me parlait, mais comme Ă  de la merde. Et lĂ , je lui dis, j'essaie de la calmer, parce que moi, je suis quelqu'un de trĂšs calme. En plus, je lui dis, Ă©coutez madame, je vous assure que c'est des cheveux naturels. Mais en fait, juste votre coiffeur, il ne sait mĂȘme pas reconnaĂźtre des cheveux naturels. Je lui dis, allez chez tel coiffeur Ă  Paris. qui a l'habitude des perruques, il va vous certifier que c'est bien des cheveux naturels. Mais non, mais vous ĂȘtes une arnaqueuse, je ne veux pas entendre parler, vous me remboursez tout de suite et tout. Mais vraiment, la fille, elle ne voulait mĂȘme pas m'entendre parler, elle me coupait la parole, mais elle Ă©tait... Je me demande mĂȘme si elle ne m'avait pas insultĂ©e. C'Ă©tait vraiment ce niveau de... Je te coupe la parole, je ne veux pas t'entendre, tu es une arnaqueuse, tu es une escroque, tu vas me rembourser tout de suite, limite, genre j'appelle la police. Et j'Ă©tais lĂ , mais je lui disais... Et tout de suite, je lui ai dit, je lui ai dit, Je lui dis, voilĂ , il n'y a pas de discussion, je vais vous rembourser. Mais juste, est-ce qu'on peut juste se calmer ? Et moi, je vous explique, c'est vraiment des cheveux naturels. Allez voir un autre coiffeur, votre coiffeur, lĂ , vous raconte n'importe quoi. Allez chez tel perruquier, allez faire vĂ©rifier, c'est des cheveux naturels. Elle ne voulait rien entendre et elle me parlait, pardon, mais comme Ă  de la merde. Et lĂ , elle me dit « Oui, moi j'ai 70 ans, j'ai fait tout trajet jusqu'Ă  chez vous, je vais vous renvoyer, donnez-moi votre adresse, je vous renvoie le modĂšle par la poste, mais par contre, c'est vous qui allez me payer les frais de retour. » Alors je dis lĂ  « Non, non, je suis dĂ©solĂ©e, je ne suis pas Ă  8 euros prĂšs, ce n'est pas la question. » Je dis « Non, non, non, je ne paye pas les frais de retour, vous avez 70 ans, vous n'avez qu'Ă  prendre un taxi. » La fille ! Je suis devenue sans pitiĂ© mais je dis non ! Vous revenez chez moi, je suis dĂ©solĂ©e, mais moi je ne vous paye pas des frais de retour, en fait, il n'y a pas de raison, je vous ai conseillĂ© pendant plusieurs heures. Vous n'ĂȘtes pas content du produit, j'accepte de vous le reprendre, sachant qu'en thĂ©orie, en boutique ou quoi, je ne suis mĂȘme pas obligĂ©e de mettre un retour, en fait. Ce n'est pas un site e-commerce, elle Ă©tait partie avec, elle l'avait payĂ©. Moi, j'avais l'argent dans mon sac, j'ai envie de dire, puisqu'elle avait voulu payer en liquide en plus. Donc, je lui dis, non, non, si vous voulez ĂȘtre remboursĂ©, vous revenez. mais je dis par contre, vous n'allez pas revenir n'importe quand. Parce que moi, je vous accueille pas chez moi toute seule Vous allez revenir Ă  un moment oĂč il y a mon mari Parce que je vous avoue que moi, lĂ , je suis pas rassurĂ©e en fait Et en fait, je lui ai dit ça, mais c'est vrai que j'ai pris conscience À ce moment-lĂ , parce que ça a l'air de rien, lĂ , je raconte la conversation comme ça On se dit, bon, elle Ă©tait stressĂ©e et tout Mais je vous jure que j'ai pris conscience Ă  ce moment À quel point cette femme Ă©tait instable Psychologiquement, je me suis dit, mais... Mais elle est... Elle est complĂštement instable, elle me hurlait dessus, elle me traitait d'escroc, etc. Et elle ne se rend mĂȘme pas compte que... Moi, je lui dis tout de suite, je vous rembourse. Donc, il n'y a mĂȘme pas de dĂ©bat, il n'y a mĂȘme pas Ă  agresser comme ça. Et en fait, elle me parle mal et tout. Et elle croit que je vais la rĂ©accueillir chez moi avec un bĂ©bĂ© de 4 mois. Si ça se trouve, elle va me sortir un couteau. Et en fait, elle n'avait pas le choix, donc elle me dit oui, d'accord. Et il se trouve que... Donc voilĂ , moi Ă  ce moment-lĂ , je rĂ©alise que j'ai accueilli quelqu'un chez moi qui Ă©tait vraiment problĂ©matique, que je faisais venir des femmes chez moi, des fois des gens qui Ă©taient en couple, et je pourrais raconter dans un autre Ă©pisode des choses qui me sont arrivĂ©es, pareil, Ă  ce niveau-lĂ , oĂč j'ai pu me sentir vraiment en position d'infĂ©rioritĂ© chez moi, avec des gens, pas qu'Ă  les mettre en danger, mais en tout cas Ă  me sentir pas bien Ă  cause de gens qui pouvaient ĂȘtre chez moi. qui venaient parfois avec des hommes et tout, et en fait lĂ  je me dis ah ouais, d'accord, donc on va arrĂȘter ça, on va arrĂȘter de faire venir des gens et d'ailleurs Ă  ce moment lĂ , je sais plus si j'ai arrĂȘtĂ© net, mais je crois que oui j'ai dit stop lĂ , parce que moi j'avais reçu dĂ©jĂ  beaucoup de gens et franchement, 99% des cas ça s'Ă©tait trĂšs trĂšs bien passĂ© mais lĂ  je tombe sur une fille, franchement et puis c'est pas qu'elle allait ĂȘtre un danger pour moi, mĂȘme si franchement voilĂ , mais c'est plutĂŽt que les Ă©motions qu'elle m'a gĂ©nĂ©rĂ©es, j'ai raccrochĂ© au tĂ©lĂ©phone, et je me suis mise Ă  pleurer. Mais vraiment, littĂ©ralement, pleurer en larmes, parce que moi, je suis quelqu'un de trĂšs sensible, de trop sensible certainement, et j'en... Moi, la gestion des conflits, j'en tremblais, en fait. J'ai une trĂšs mauvaise gestion des conflits, dĂšs qu'il y a un litige et tout, j'en tremble, je suis pas bien, et je me souviens qu'il y a un truc, peut-ĂȘtre qu'il y a certaines filles qui s'en rappelleront, si elles me suivent depuis trĂšs longtemps, comme une conne, Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait une story en pleurs OĂč j'ai racontĂ© l'histoire, le truc le moins pro du monde, genre et il y avait quelques filles qui m'ont soutenue enfin mĂȘme beaucoup, et j'ai trĂšs vite supprimĂ© cette story parce que je me suis dit mais qu'est-ce que tu fais tu t'affiches en train de pleurer et tout mais parce que tellement j'Ă©tais choquĂ©e, j'ai pris mon tĂ©lĂ©phone, je me suis dit ouais il m'est arrivĂ© ça et j'Ă©tais en larmes et tout, la story j'ai dĂ» la laisser 30 minutes et je l'ai supprimĂ©e parce que je me suis dit mais ça donne quelle image de moi en fait. d'ĂȘtre lĂ  en larmes Ă  cause d'une cliente, puis qu'est-ce qu'elles vont... Cette anecdote, j'ai mĂȘme hĂ©sitĂ© Ă  la raconter, parce que je me suis dit, est-ce qu'il y a des femmes qui vont penser que vraiment je vends du synthĂ©tique ? Qu'est-ce qu'on va penser, en fait ? Et bref, c'est pas la fin de l'histoire. En fait, je ne sais plus exactement combien l'avait payĂ© le volumateur, mais c'Ă©tait en gros dans les 800 euros, parce que c'Ă©tait au lancement du site, les modĂšles Ă©taient beaucoup moins chers, je les payais beaucoup moins chers chez les fournisseurs, et voilĂ . Et admettons que le prix c'Ă©tait 850 ou 890, elle savait plus combien elle l'avait payĂ©, elle me dit « oui, vous allez me rendre mes 780 euros » . Et lĂ , j'avoue, c'est mal, j'ai eu un dilemme dans ma tĂȘte, je me suis dit « est-ce que je lui rends pas juste la somme qu'elle m'a demandĂ© ? » Parce qu'elle se souvient mĂȘme plus, elle se souvenait mĂȘme plus. Et je me suis dit « ouais, non, dĂ©jĂ  c'est pas bien, dĂ©jĂ  c'est mal » . De, elle peut s'en rendre compte aprĂšs, et lĂ  vraiment, elle va me prendre pour une escroque. Alors que moi, c'Ă©tait plus dans un esprit pour le prĂ©judice subi, quoi. Puis je me suis dit, bon, c'est une personne ĂągĂ©e et tout, ça se fait pas, ça se trouve, elle a une dĂ©mence ou quoi, je ne sais pas. Je vais lui rendre tout son argent, mais je vais lui dire un truc. Et ça, c'Ă©tait sur le conseil d'une amie Ă  l'Ă©poque, qui m'a conseillĂ© de lui dire ça. J'ai trouvĂ© que c'Ă©tait un super conseil, parce que j'en avais discutĂ© avec elle, genre, est-ce que... La fille est malhonnĂȘte. Mais franchement, vu comment elle m'avait traitĂ©, je me suis sincĂšrement posĂ© la question. Et en fait, elle arrive et je lui avais dit « Vous viendrez chez moi, il y aura mon mari. » Enfin, chez moi. Et en fait, lĂ , j'ouvre la porte. Et ça m'a fait rire parce que moi, j'Ă©tais aussi stressĂ©e qu'elle. Et en fait, il y avait mon mari avec moi quand mĂȘme qui n'Ă©tait pas Ă  cĂŽtĂ© non plus. On ne l'a pas accueilli en mode avec un vigil et tout. Elle arrive et je me souviens que lĂ , elle ne gueulait plus, elle ne faisait plus la maligne. Elle Ă©tait Ă  plusieurs mĂštres comme ça. Et elle tend la main. Et moi, j'arrive, je vais chercher les billets. Je lui tends les billets. Elle commence Ă  les prendre, elle commence Ă  les compter. Et je lui dis, vous voyez lĂ  combien vous avez ? Vous avez 800, je ne sais plus combien. Je lui dis, vous voyez, en fait, vous me demandiez 750. En fait, le modĂšle, vous l'aviez payĂ© genre 880. Vous n'en souvenez mĂȘme plus. Vous voyez, si j'Ă©tais quelqu'un de malhonnĂȘte... Je vous aurais pas remboursĂ© cet argent lĂ  Je vous le rembourse alors que vous en souvenez mĂȘme plus Donc voilĂ  madame Et au revoir Et donc voilĂ  c'Ă©tait mon avis C'Ă©tait je pense la pire histoire que j'ai eu chez Comme un diadĂšme Maintenant j'en ai d'autres aussi C'est vrai que des fois j'ai des J'ai des clientes qui C'est rare franchement Quand je vous dis que 99% des clientes sont adorables C'est vrai Mais c'est vrai que parfois ça arrive que Et c'est un comportement moi que j'aime pas trop, c'est des clientes, si elles reçoivent leur modĂšle et ça n'a rien Ă  voir, mais qui, admettons qu'elles se soient trompĂ©es ou que quelque chose n'aille pas, la longueur, la couleur, je ne sais quoi, ça arrive trĂšs souvent qu'on se trompe dans un modĂšle de volumateur, peuvent m'envoyer des mails vraiment en mode « ouais, la qualitĂ©, ça va pas ! » Alors que juste, bah, tu t'es trompĂ©e, quoi. Vous, vous ĂȘtes trompĂ©e par moi, ce que je vous vois la plupart du temps, mes clientes, mais... Bref, pour en revenir Ă  cette histoire, c'est une histoire qui m'a Ă©normĂ©ment marquĂ©e, qui a fait qu'aprĂšs j'ai pris une bonne distance avec la façon dont je conseillais mes clientes. Surtout, ce que j'ai fait, c'est que j'ai vraiment fait attention maintenant Ă  qui je reçois chez moi. C'est trĂšs rare, je prĂ©cise tout de suite, que je reçois chez moi. J'ai un local Ă  VergĂšs. Alors dĂ©jĂ  maintenant, je prĂ©cise aussi que les sessions de conseil sont pĂ©antes. Ça coĂ»te 100 euros les deux heures alors qu'il y a cinq ans c'Ă©tait gratuit. Mais en fait j'ai eu tellement de comportements oĂč vraiment il y avait de l'abus. Des fois il y a des filles, elles venaient chez moi et puis elles critiquaient quoi. Parce qu'Ă  l'Ă©poque je vivais dans le 93, j'avais des rĂ©flexions du style « Je sais pas comment vous faites pour vivre lĂ  » . Ou alors j'avais des filles qui venaient chez moi et qui achetaient chez la concurrence. Elles venaient juste pour essayer les tailles de base et tout, puis elles se refilaient le filon. On va chez Laure et puis aprĂšs on achĂšte ailleurs quoi. Sympa sympa. Et moi c'Ă©tait pas une boutique et c'est aujourd'hui toujours pas une boutique. C'est ici que je travaille, c'est ici que je fais mes vidĂ©os. Mais c'est pas une boutique en fait. Donc si un jour je reçois c'est vraiment pour rendre service. Comme j'ai dit maintenant je fais payer. Mais ça me prend beaucoup de temps, ça me prend Ă©videmment de l'Ă©nergie. Et je le fais avec plaisir quand je le fais. Mais c'est pas quelque chose que je multiplie. Et c'est vrai qu'il y a eu... tellement de comportements assez, des fois, pas trĂšs, trĂšs respectueux que, voilĂ , que maintenant, je fais attention Ă  ça, mais c'est vrai que cette cliente-lĂ , je me suis rendue compte que je m'Ă©tais laissĂ©e trop touchĂ©e personnellement par cette histoire, parce que finir en larmes pour ça, alors qu'il y a rien de dramatique, ça le mĂ©ritait pas, quoi. J'ai ma fille qui pleure. Un instant, j'ai ma fille qui pleure, elle est avec son pĂšre, mais je vais aller voir, parce que ça me stresse. Bon, j'ai rĂ©glĂ© le problĂšme. Ouais, en tout cas, cette histoire, ça m'aura appris qu'il faut que... Pas que je prenne Ă  ce point les choses Ă  cƓur, que de toute façon, une femme qui dĂ©cide finalement de pas me faire confiance, alors que je viens de lui accorder 3 Ă  4 heures de mon temps, que je l'ai reçue chez moi avec mon bĂ©bĂ© de 4 mois... Alors, je sais que ça veut rien dire, mais je veux dire... Moi, j'avais mis mon cƓur dans ce conseil, en fait, et en fait, si on dĂ©cide de pas me faire confiance... La confiance, je ne peux pas la forcer. Moi, c'est dĂ©jĂ  arrivĂ© que j'ai des clientes comme ça. C'est rare, comme je vous ai dit, dans le sort de Comme un DiadĂšme. Ça doit ĂȘtre 4, 5. Un jour, une fille aussi, elle avait reçu un modĂšle genre Taylor en cheveux europĂ©ens magnifiques. J'en ai pas lĂ . Mais un modĂšle blond, petite fille, vous voyez. Et en fait, elle n'Ă©tait pas contente de la couleur. Elle m'appelle. Pareil, je n'avais pas de tĂ©lĂ©phone pro. Et elle me fait « oui, c'est des cheveux chinois et tout » . Je dis « mais vous avez dĂ©jĂ  vu des cheveux chinois blonds comme ça ? Les chinois, ils ne sont pas blancs comme ça, c'est des cheveux europĂ©ens, ça se voit. » Et en fait, bref, la confiance, je ne peux pas la forcer. quelqu'un qui dĂ©cide aprĂšs avoir passĂ© quatre heures avec moi ou mĂȘme avant de finalement pas me faire confiance j'ai appris que j'avais pas de prise lĂ  dessus je peux pas forcer surtout une personne qui est quand mĂȘme assez instable Ă  ce moment lĂ  psychologiquement qui est hyper Ă©nervĂ© c'est pas quelque chose j'ai pas de pouvoir lĂ  dessus je peux avoir aussi bien gĂ©rĂ© la session de conseil avoir Ă©tĂ© parfaite en termes de conseils si derriĂšre elle va voir son coiffeur Ă  la con qui lui raconte n'importe quoi et qu'elle dĂ©cide que tout le conseil que je lui ai donnĂ© que je suis une grosse escrocs ben en fait c'est son choix de dĂ©cider ça et j'ai pas de prise lĂ  dessus et voilĂ  bref je sais pas si cette vidĂ©o vous aura plu si c'est le cas n'hĂ©sitez pas Ă  me donner vos commentaires si vous en voulez d'autres j'en ai encore 4 5 sous le coude que je peux vous raconter qui sont assez marrantes je ne sais pas si c'est le mot mais assez pertinentes en tout cas j'espĂšre que ça vous aura plu et je vous dis Ă  bientĂŽt pour une prochaine vidĂ©o

Description

💬 Aujourd’hui, je vous raconte l’histoire de... Ma pire cliente ! 😅 Une anecdote (presque) incroyable dans les coulisses de ma marque de volumateurs capillaires et perruques pour femmes atteintes d'alopĂ©cie.


Si vous portez une prothĂšse capillaire, ou si vous ĂȘtes juste curieuse de savoir ce qui peut arriver dans le monde des cheveux alternatifs quand on a une alopĂ©cie, cette vidĂ©o est pour vous !


🌾 Je crĂ©e des volumateurs et perruques sur mesure pour toutes celles qui veulent retrouver confiance en elles, sublimer leur chevelure, ou faire face Ă  une alopĂ©cie, une perte de densitĂ© ou une transition capillaire.


💡 Dans cet Ă©pisode : Les coulisses d’un rendez-vous client
 inoubliable 🙈 Et comment on gĂšre une cliente ultra-difficile avec bienveillance (ou presque 😅) 🎀 Vous cherchez un volumateur ou une perruque naturelle ?


Pour découvrir les volumateurs et perruques de Comme un diadÚme, cliquez ici : https://www.commeundiademe.com/?

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Transcription

  • Speaker #0

    Vous Ă©coutez Fake Air With Me, le podcast qui vous parle d'alopĂ©cie, mais aussi et surtout des merveilleuses solutions qui sont Ă  notre disposition pour y faire face. Le but ici ne sera pas de s'apitoyer sur nos pauvres crĂąnes clairsemĂ©s, mais plutĂŽt d'apprendre Ă  vivre avec cette pathologie et peut-ĂȘtre mĂȘme Ă  en rire. Et si vous aimez les contenus lĂ©gers et informatifs sur l'alopĂ©cie, n'hĂ©sitez pas Ă  rejoindre la communautĂ© Comme un DiadĂšme sur YouTube, Facebook et Instagram. Coucou les filles ! Aujourd'hui, je vais vous parler de ce qui est peut-ĂȘtre, en 5 ans d'activitĂ© de Comme un DiadĂšme, ma pire expĂ©rience client. Alors, sachez que j'ai d'autres anecdotes. Si c'est un concept qui vous plaĂźt, je pourrais en faire une sĂ©rie. Mais voilĂ , c'est quelque chose, j'avais longtemps hĂ©sitĂ© Ă  en parler parce que je me disais, ouais, pour une marque, parler des comportements, d'anecdotes qui se sont passĂ©es avec des clients qui se passent mal, c'est peut-ĂȘtre pas trĂšs positif, peut-ĂȘtre que ça enverrait plutĂŽt une image nĂ©gative de moi en fait. Mais je trouve que finalement, c'est important aussi de montrer que gĂ©rer un site de e-commerce, ce n'est pas que gĂ©nial et que du rĂȘve. Moi, c'est vrai qu'avant de lancer comme un diadĂšme, dĂ©jĂ , je n'avais pas rĂ©flĂ©chi Ă  tout ça, mais je n'avais jamais imaginĂ© que je pourrais avoir des problĂšmes avec des clientes. J'Ă©tais trĂšs naĂŻve, mais je pensais que j'avais des super produits, une super solution pour leur alopĂ©cie et que... ça allait leur plaire ou pas leur plaire mais que c'Ă©tait tout quoi et que jamais il y aurait des choses qui se passent mal et en rĂ©alitĂ© ça arrive mĂȘme si c'est extrĂȘmement rare dans l'histoire de comme un diadĂšme des choses qui m'ont un peu marquĂ© comme ça il y en a peut-ĂȘtre que deux ou trois des litiges avec des clientes y en a pas beaucoup mais si cette sĂ©rie vous intĂ©resse j'ai quand mĂȘme de quoi faire 5 10 vidĂ©os sans problĂšme mais lĂ  je vais vous raconter quand mĂȘme tout de suite celle qui m'a le plus marquĂ©e alors je prĂ©cise que cette anecdote d'aujourd'hui et Ă©ventuellement la prochaine que je raconterai ça date, ça date d'il y a 5 ans ça date de lancement de Comme un DiadĂšme ça date aussi d'une pĂ©riode oĂč je laissais faire beaucoup plus de choses oĂč je prenais beaucoup moins de rĂ©serve je me protĂ©geais moins en fait et du coup peut-ĂȘtre que ça permettait ce genre de choses mais bref, trĂȘve de bavardage je vous raconte Merci. ma pire expĂ©rience client en 5 ans de gestion d'un site de e-commerce. Alors, en fait, il y a 5 ans, donc je crois que c'Ă©tait en 2020, au moment oĂč j'ai lancĂ© Comme un DiadĂšme, donc je vivais Ă  Paris, et il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de femmes, et c'est encore le cas maintenant, qui me demandaient de venir chez moi pour essayer des volumateurs capillaires et perruques. Et c'est quelque chose que la premiĂšre annĂ©e, j'ai Ă©normĂ©ment acceptĂ©, tout simplement parce que... DĂ©jĂ , ça me faisait plaisir d'aider, on va dire concrĂštement les choses. Ça me faisait plaisir d'aider une personne qui avait du mal Ă  choisir et tout. C'Ă©tait les lancements de ma marque. J'avais aussi besoin de soutenir les ventes, de soutenir mon entreprise. Mais honnĂȘtement, la marque a tout de suite marchĂ©. Elle fonctionnait dĂ©jĂ  trĂšs bien, donc je n'Ă©tais pas obligĂ©e de faire ça. Mais on va dire que c'est quelque chose que j'aimais. C'est quelque chose que je prenais vraiment plaisir Ă  faire. Et du coup, je le faisais vraiment beaucoup. Et donc, je prĂ©cise, j'aimais, je prenais plaisir. C'est pas qu'aujourd'hui, j'y prends plus plaisir, mais aujourd'hui, je suis plus Ă  Paris et je le fais plus spĂ©cialement. Mais vous allez voir pourquoi, justement, j'ai pu limiter complĂštement ce genre de choses. En fait, Ă  l'Ă©poque, il faut se remettre dans un contexte oĂč j'avais un bĂ©bĂ© qui venait de naĂźtre. Mon fils, au moment oĂč j'ai lancĂ© comme un diadĂšme, avait 4 mois. Donc il Ă©tait toujours dans les parages, j'avais un petit bĂ©bĂ© Ă  la maison dont je m'occupais et tout Et ça va pas du tout ĂȘtre le sujet de cette vidĂ©o mais vous allez voir que pour moi c'est quelque chose d'important J'avais mon fils Ă  la maison et voilĂ , souvent je gardais les clientes de 3h le temps de bien les conseiller etc Et un jour il y a une dame assez ĂągĂ©e, qui a, je sais pas, elle devait avoir 70 ans Qui vient me voir, qui me contacte en fait J'ai mal mis ma perruque lĂ  ? Je suis en train de me rendre compte que j'ai mal mis ? Encore une fois, j'ai mal fermĂ© le peigne. J'espĂšre que vous n'en avez pas trop. Je viens de sentir que ma perruque Ă©tait mal mise. Non, c'est bon. Qui vient me voir et qui me demande... Elle Ă©tait assez ĂągĂ©e et souvent, les dames ĂągĂ©es, elles peuvent avoir, enfin, c'est pas tout le temps, mais un peu du mal Ă  acheter toute seule sur Internet. Donc, c'est vrai que quand on me contacte comme ça, que c'est une dame ĂągĂ©e qui a du mal et tout, je me dis, bon, allez, je vais la recevoir chez moi, je vais la conseiller, ça va l'aider. Elle a besoin d'un accompagnement, la laisser seule face au site de e-commerce, c'est un peu compliquĂ©. Donc c'est vraiment quelque chose aussi que je faisais et que je fais toujours avec le cƓur, genre pour rendre service en fait. Et donc je reçois cette dame chez moi, trĂšs normalement, elle vient, je la conseille pendant plusieurs heures, donc ça se compte en 2-3 heures, voire 4 heures, la session de conseil oĂč je l'aide Ă  identifier le volumateur et tout en fonction des stocks que j'avais sur place, j'ai Ă©normĂ©ment conseillĂ©. Je me souviens que cette dame, elle m'avait marquĂ© Parce qu'elle m'avait racontĂ© que ça faisait 6 ans qu'elle portait un volumateur Non, ça faisait une dizaine d'annĂ©es ou 15 ans qu'elle portait un volumateur Et elle avait le sien depuis 6 ans qui Ă©tait dans un Ă©tat C'Ă©tait plus possible Il Ă©tait vraiment mais tout rĂȘche On aurait dit qu'on avait passĂ© le balai avec et tout Elle l'avait gardĂ© pendant 6 ans Et c'est pas pour critiquer Mais c'est juste que c'est un souvenir qui me revient Et surtout ce qui m'avait marquĂ© C'est qu'elle portait son volumateur depuis des annĂ©es Peut-ĂȘtre 15-20 ans Et elle l'avait toujours cachĂ© Ă  son mari Et d'ailleurs je me souviens Elle voulait pas payer en carte sur le site Parce qu'elle avait retirĂ© de l'argent secrĂštement de son mari pour pas qu'il sache qu'elle achĂšte un volumateur j'ai l'impression que j'Ă©tais en train de lui vendre de la drogue et de gt Ă  bord ok et donc cette femme je la conseille et tout elle trouve un modĂšle de mĂ©moire c'Ă©tait un mĂ©gane ou un kati un super joli modĂšle en cheveux Ă©videmment naturel vous voyez un peu la qualitĂ© des produits quoi et elle repart avec aprĂšs plusieurs heures de conseils et tout, et donc moi j'Ă©tais contente, parce que j'avais vendu un volumateur, ça fait toujours plaisir, parce que parfois il y avait des sessions de conseils qui concrĂštement ne gĂ©nĂ©raient pas de vente, ou en tout cas pas tout de suite, lĂ  j'avais vendu le volumateur, j'Ă©tais contente, et je me souviens qu'en fait ma fille aprĂšs devait ĂȘtre lĂ , je ne sais plus pourquoi, mais bref, ce n'est pas important, je sors faire les courses avec ma fille, je sors tout ça, tout va bien, avec mon fils, Et en fait, Ă  un moment, sur mon rĂ©pondeur, j'avais un message vocal que je n'ai pas regardĂ© tout de suite. Elle est bien mise ma pĂ©riode. Que je n'ai pas regardĂ© tout de suite parce que j'Ă©tais en train de faire les courses. Mais c'Ă©tait quoi ? Deux heures aprĂšs. J'Ă©tais avec ma fille et mon fils en poussette. Et Ă  un moment, j'Ă©coute ce message. Et lĂ , j'entends une voix hyper Ă©nervĂ©e. « Oui, vous m'avez arnaquĂ©, je veux me faire rembourser tout de suite le volumateur, c'est pas possible, ça... » « Parce que mon coiffeur m'a dit que c'Ă©tait pas des cheveux naturels. » Je fais « Oh lĂ  lĂ , ça y est. » Elle est tombĂ©e sur un coiffeur Ă  la... J'allais dire mort, moelle, neuf, je crois que c'est vulgaire cette expression, qui lui a dit que c'Ă©tait pas des cheveux naturels. Je vais l'appeler... On va discuter, si elle veut que je lui reprenne le volumateur, je vais lui reprendre le volumateur, y'a pas de soucis, mais voilĂ , moi j'Ă©tais lĂ , putain... Et en fait, je l'appelle, mais dĂ©jĂ , je dois dire que ce coup de fil m'avait Ă©normĂ©ment stressĂ©e, parce que c'Ă©tait la premiĂšre fois dans l'histoire de Comme un DiadĂšme que j'avais un retour nĂ©gatif comme ça, et puis surtout quelqu'un en tĂ©lĂ©phone assez agressif, quoi. Et donc lĂ  je l'appelle parce que j'avais dĂ» avoir 2-3 messages, parce que c'Ă©tait passĂ© une heure et que j'avais pas vu sur mon tĂ©lĂ©phone. En plus, Ă  l'Ă©poque, je n'avais pas de tĂ©lĂ©phone pro. Et ça, ça posait problĂšme dans l'histoire de Comme un diadĂšme Ă  plusieurs niveaux. Parce que quand on tombe sur des femmes comme ça, et que ça tombe sur notre tĂ©lĂ©phone perso, et qu'on n'est pas prĂȘt Ă  accueillir ce genre de messages psychologiquement, ben, c'est pas trĂšs bon en fait. Et du coup, je vĂ©rifie que mon micro marche bien, parce que des fois, je me rends compte de ça Ă  la fin. Je l'appelle, calme. Je lui dis bonjour madame, qu'est-ce qui se passe ? Elle fait oui, vous ĂȘtes une arnaqueuse. Mon coiffeur m'a dit que c'Ă©tait des cheveux synthĂ©tiques, qu'ils avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© coupĂ©s et tout. Et vraiment, elle me parlait, mais comme Ă  de la merde. Et lĂ , je lui dis, j'essaie de la calmer, parce que moi, je suis quelqu'un de trĂšs calme. En plus, je lui dis, Ă©coutez madame, je vous assure que c'est des cheveux naturels. Mais en fait, juste votre coiffeur, il ne sait mĂȘme pas reconnaĂźtre des cheveux naturels. Je lui dis, allez chez tel coiffeur Ă  Paris. qui a l'habitude des perruques, il va vous certifier que c'est bien des cheveux naturels. Mais non, mais vous ĂȘtes une arnaqueuse, je ne veux pas entendre parler, vous me remboursez tout de suite et tout. Mais vraiment, la fille, elle ne voulait mĂȘme pas m'entendre parler, elle me coupait la parole, mais elle Ă©tait... Je me demande mĂȘme si elle ne m'avait pas insultĂ©e. C'Ă©tait vraiment ce niveau de... Je te coupe la parole, je ne veux pas t'entendre, tu es une arnaqueuse, tu es une escroque, tu vas me rembourser tout de suite, limite, genre j'appelle la police. Et j'Ă©tais lĂ , mais je lui disais... Et tout de suite, je lui ai dit, je lui ai dit, Je lui dis, voilĂ , il n'y a pas de discussion, je vais vous rembourser. Mais juste, est-ce qu'on peut juste se calmer ? Et moi, je vous explique, c'est vraiment des cheveux naturels. Allez voir un autre coiffeur, votre coiffeur, lĂ , vous raconte n'importe quoi. Allez chez tel perruquier, allez faire vĂ©rifier, c'est des cheveux naturels. Elle ne voulait rien entendre et elle me parlait, pardon, mais comme Ă  de la merde. Et lĂ , elle me dit « Oui, moi j'ai 70 ans, j'ai fait tout trajet jusqu'Ă  chez vous, je vais vous renvoyer, donnez-moi votre adresse, je vous renvoie le modĂšle par la poste, mais par contre, c'est vous qui allez me payer les frais de retour. » Alors je dis lĂ  « Non, non, je suis dĂ©solĂ©e, je ne suis pas Ă  8 euros prĂšs, ce n'est pas la question. » Je dis « Non, non, non, je ne paye pas les frais de retour, vous avez 70 ans, vous n'avez qu'Ă  prendre un taxi. » La fille ! Je suis devenue sans pitiĂ© mais je dis non ! Vous revenez chez moi, je suis dĂ©solĂ©e, mais moi je ne vous paye pas des frais de retour, en fait, il n'y a pas de raison, je vous ai conseillĂ© pendant plusieurs heures. Vous n'ĂȘtes pas content du produit, j'accepte de vous le reprendre, sachant qu'en thĂ©orie, en boutique ou quoi, je ne suis mĂȘme pas obligĂ©e de mettre un retour, en fait. Ce n'est pas un site e-commerce, elle Ă©tait partie avec, elle l'avait payĂ©. Moi, j'avais l'argent dans mon sac, j'ai envie de dire, puisqu'elle avait voulu payer en liquide en plus. Donc, je lui dis, non, non, si vous voulez ĂȘtre remboursĂ©, vous revenez. mais je dis par contre, vous n'allez pas revenir n'importe quand. Parce que moi, je vous accueille pas chez moi toute seule Vous allez revenir Ă  un moment oĂč il y a mon mari Parce que je vous avoue que moi, lĂ , je suis pas rassurĂ©e en fait Et en fait, je lui ai dit ça, mais c'est vrai que j'ai pris conscience À ce moment-lĂ , parce que ça a l'air de rien, lĂ , je raconte la conversation comme ça On se dit, bon, elle Ă©tait stressĂ©e et tout Mais je vous jure que j'ai pris conscience Ă  ce moment À quel point cette femme Ă©tait instable Psychologiquement, je me suis dit, mais... Mais elle est... Elle est complĂštement instable, elle me hurlait dessus, elle me traitait d'escroc, etc. Et elle ne se rend mĂȘme pas compte que... Moi, je lui dis tout de suite, je vous rembourse. Donc, il n'y a mĂȘme pas de dĂ©bat, il n'y a mĂȘme pas Ă  agresser comme ça. Et en fait, elle me parle mal et tout. Et elle croit que je vais la rĂ©accueillir chez moi avec un bĂ©bĂ© de 4 mois. Si ça se trouve, elle va me sortir un couteau. Et en fait, elle n'avait pas le choix, donc elle me dit oui, d'accord. Et il se trouve que... Donc voilĂ , moi Ă  ce moment-lĂ , je rĂ©alise que j'ai accueilli quelqu'un chez moi qui Ă©tait vraiment problĂ©matique, que je faisais venir des femmes chez moi, des fois des gens qui Ă©taient en couple, et je pourrais raconter dans un autre Ă©pisode des choses qui me sont arrivĂ©es, pareil, Ă  ce niveau-lĂ , oĂč j'ai pu me sentir vraiment en position d'infĂ©rioritĂ© chez moi, avec des gens, pas qu'Ă  les mettre en danger, mais en tout cas Ă  me sentir pas bien Ă  cause de gens qui pouvaient ĂȘtre chez moi. qui venaient parfois avec des hommes et tout, et en fait lĂ  je me dis ah ouais, d'accord, donc on va arrĂȘter ça, on va arrĂȘter de faire venir des gens et d'ailleurs Ă  ce moment lĂ , je sais plus si j'ai arrĂȘtĂ© net, mais je crois que oui j'ai dit stop lĂ , parce que moi j'avais reçu dĂ©jĂ  beaucoup de gens et franchement, 99% des cas ça s'Ă©tait trĂšs trĂšs bien passĂ© mais lĂ  je tombe sur une fille, franchement et puis c'est pas qu'elle allait ĂȘtre un danger pour moi, mĂȘme si franchement voilĂ , mais c'est plutĂŽt que les Ă©motions qu'elle m'a gĂ©nĂ©rĂ©es, j'ai raccrochĂ© au tĂ©lĂ©phone, et je me suis mise Ă  pleurer. Mais vraiment, littĂ©ralement, pleurer en larmes, parce que moi, je suis quelqu'un de trĂšs sensible, de trop sensible certainement, et j'en... Moi, la gestion des conflits, j'en tremblais, en fait. J'ai une trĂšs mauvaise gestion des conflits, dĂšs qu'il y a un litige et tout, j'en tremble, je suis pas bien, et je me souviens qu'il y a un truc, peut-ĂȘtre qu'il y a certaines filles qui s'en rappelleront, si elles me suivent depuis trĂšs longtemps, comme une conne, Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait une story en pleurs OĂč j'ai racontĂ© l'histoire, le truc le moins pro du monde, genre et il y avait quelques filles qui m'ont soutenue enfin mĂȘme beaucoup, et j'ai trĂšs vite supprimĂ© cette story parce que je me suis dit mais qu'est-ce que tu fais tu t'affiches en train de pleurer et tout mais parce que tellement j'Ă©tais choquĂ©e, j'ai pris mon tĂ©lĂ©phone, je me suis dit ouais il m'est arrivĂ© ça et j'Ă©tais en larmes et tout, la story j'ai dĂ» la laisser 30 minutes et je l'ai supprimĂ©e parce que je me suis dit mais ça donne quelle image de moi en fait. d'ĂȘtre lĂ  en larmes Ă  cause d'une cliente, puis qu'est-ce qu'elles vont... Cette anecdote, j'ai mĂȘme hĂ©sitĂ© Ă  la raconter, parce que je me suis dit, est-ce qu'il y a des femmes qui vont penser que vraiment je vends du synthĂ©tique ? Qu'est-ce qu'on va penser, en fait ? Et bref, c'est pas la fin de l'histoire. En fait, je ne sais plus exactement combien l'avait payĂ© le volumateur, mais c'Ă©tait en gros dans les 800 euros, parce que c'Ă©tait au lancement du site, les modĂšles Ă©taient beaucoup moins chers, je les payais beaucoup moins chers chez les fournisseurs, et voilĂ . Et admettons que le prix c'Ă©tait 850 ou 890, elle savait plus combien elle l'avait payĂ©, elle me dit « oui, vous allez me rendre mes 780 euros » . Et lĂ , j'avoue, c'est mal, j'ai eu un dilemme dans ma tĂȘte, je me suis dit « est-ce que je lui rends pas juste la somme qu'elle m'a demandĂ© ? » Parce qu'elle se souvient mĂȘme plus, elle se souvenait mĂȘme plus. Et je me suis dit « ouais, non, dĂ©jĂ  c'est pas bien, dĂ©jĂ  c'est mal » . De, elle peut s'en rendre compte aprĂšs, et lĂ  vraiment, elle va me prendre pour une escroque. Alors que moi, c'Ă©tait plus dans un esprit pour le prĂ©judice subi, quoi. Puis je me suis dit, bon, c'est une personne ĂągĂ©e et tout, ça se fait pas, ça se trouve, elle a une dĂ©mence ou quoi, je ne sais pas. Je vais lui rendre tout son argent, mais je vais lui dire un truc. Et ça, c'Ă©tait sur le conseil d'une amie Ă  l'Ă©poque, qui m'a conseillĂ© de lui dire ça. J'ai trouvĂ© que c'Ă©tait un super conseil, parce que j'en avais discutĂ© avec elle, genre, est-ce que... La fille est malhonnĂȘte. Mais franchement, vu comment elle m'avait traitĂ©, je me suis sincĂšrement posĂ© la question. Et en fait, elle arrive et je lui avais dit « Vous viendrez chez moi, il y aura mon mari. » Enfin, chez moi. Et en fait, lĂ , j'ouvre la porte. Et ça m'a fait rire parce que moi, j'Ă©tais aussi stressĂ©e qu'elle. Et en fait, il y avait mon mari avec moi quand mĂȘme qui n'Ă©tait pas Ă  cĂŽtĂ© non plus. On ne l'a pas accueilli en mode avec un vigil et tout. Elle arrive et je me souviens que lĂ , elle ne gueulait plus, elle ne faisait plus la maligne. Elle Ă©tait Ă  plusieurs mĂštres comme ça. Et elle tend la main. Et moi, j'arrive, je vais chercher les billets. Je lui tends les billets. Elle commence Ă  les prendre, elle commence Ă  les compter. Et je lui dis, vous voyez lĂ  combien vous avez ? Vous avez 800, je ne sais plus combien. Je lui dis, vous voyez, en fait, vous me demandiez 750. En fait, le modĂšle, vous l'aviez payĂ© genre 880. Vous n'en souvenez mĂȘme plus. Vous voyez, si j'Ă©tais quelqu'un de malhonnĂȘte... Je vous aurais pas remboursĂ© cet argent lĂ  Je vous le rembourse alors que vous en souvenez mĂȘme plus Donc voilĂ  madame Et au revoir Et donc voilĂ  c'Ă©tait mon avis C'Ă©tait je pense la pire histoire que j'ai eu chez Comme un diadĂšme Maintenant j'en ai d'autres aussi C'est vrai que des fois j'ai des J'ai des clientes qui C'est rare franchement Quand je vous dis que 99% des clientes sont adorables C'est vrai Mais c'est vrai que parfois ça arrive que Et c'est un comportement moi que j'aime pas trop, c'est des clientes, si elles reçoivent leur modĂšle et ça n'a rien Ă  voir, mais qui, admettons qu'elles se soient trompĂ©es ou que quelque chose n'aille pas, la longueur, la couleur, je ne sais quoi, ça arrive trĂšs souvent qu'on se trompe dans un modĂšle de volumateur, peuvent m'envoyer des mails vraiment en mode « ouais, la qualitĂ©, ça va pas ! » Alors que juste, bah, tu t'es trompĂ©e, quoi. Vous, vous ĂȘtes trompĂ©e par moi, ce que je vous vois la plupart du temps, mes clientes, mais... Bref, pour en revenir Ă  cette histoire, c'est une histoire qui m'a Ă©normĂ©ment marquĂ©e, qui a fait qu'aprĂšs j'ai pris une bonne distance avec la façon dont je conseillais mes clientes. Surtout, ce que j'ai fait, c'est que j'ai vraiment fait attention maintenant Ă  qui je reçois chez moi. C'est trĂšs rare, je prĂ©cise tout de suite, que je reçois chez moi. J'ai un local Ă  VergĂšs. Alors dĂ©jĂ  maintenant, je prĂ©cise aussi que les sessions de conseil sont pĂ©antes. Ça coĂ»te 100 euros les deux heures alors qu'il y a cinq ans c'Ă©tait gratuit. Mais en fait j'ai eu tellement de comportements oĂč vraiment il y avait de l'abus. Des fois il y a des filles, elles venaient chez moi et puis elles critiquaient quoi. Parce qu'Ă  l'Ă©poque je vivais dans le 93, j'avais des rĂ©flexions du style « Je sais pas comment vous faites pour vivre lĂ  » . Ou alors j'avais des filles qui venaient chez moi et qui achetaient chez la concurrence. Elles venaient juste pour essayer les tailles de base et tout, puis elles se refilaient le filon. On va chez Laure et puis aprĂšs on achĂšte ailleurs quoi. Sympa sympa. Et moi c'Ă©tait pas une boutique et c'est aujourd'hui toujours pas une boutique. C'est ici que je travaille, c'est ici que je fais mes vidĂ©os. Mais c'est pas une boutique en fait. Donc si un jour je reçois c'est vraiment pour rendre service. Comme j'ai dit maintenant je fais payer. Mais ça me prend beaucoup de temps, ça me prend Ă©videmment de l'Ă©nergie. Et je le fais avec plaisir quand je le fais. Mais c'est pas quelque chose que je multiplie. Et c'est vrai qu'il y a eu... tellement de comportements assez, des fois, pas trĂšs, trĂšs respectueux que, voilĂ , que maintenant, je fais attention Ă  ça, mais c'est vrai que cette cliente-lĂ , je me suis rendue compte que je m'Ă©tais laissĂ©e trop touchĂ©e personnellement par cette histoire, parce que finir en larmes pour ça, alors qu'il y a rien de dramatique, ça le mĂ©ritait pas, quoi. J'ai ma fille qui pleure. Un instant, j'ai ma fille qui pleure, elle est avec son pĂšre, mais je vais aller voir, parce que ça me stresse. Bon, j'ai rĂ©glĂ© le problĂšme. Ouais, en tout cas, cette histoire, ça m'aura appris qu'il faut que... Pas que je prenne Ă  ce point les choses Ă  cƓur, que de toute façon, une femme qui dĂ©cide finalement de pas me faire confiance, alors que je viens de lui accorder 3 Ă  4 heures de mon temps, que je l'ai reçue chez moi avec mon bĂ©bĂ© de 4 mois... Alors, je sais que ça veut rien dire, mais je veux dire... Moi, j'avais mis mon cƓur dans ce conseil, en fait, et en fait, si on dĂ©cide de pas me faire confiance... La confiance, je ne peux pas la forcer. Moi, c'est dĂ©jĂ  arrivĂ© que j'ai des clientes comme ça. C'est rare, comme je vous ai dit, dans le sort de Comme un DiadĂšme. Ça doit ĂȘtre 4, 5. Un jour, une fille aussi, elle avait reçu un modĂšle genre Taylor en cheveux europĂ©ens magnifiques. J'en ai pas lĂ . Mais un modĂšle blond, petite fille, vous voyez. Et en fait, elle n'Ă©tait pas contente de la couleur. Elle m'appelle. Pareil, je n'avais pas de tĂ©lĂ©phone pro. Et elle me fait « oui, c'est des cheveux chinois et tout » . Je dis « mais vous avez dĂ©jĂ  vu des cheveux chinois blonds comme ça ? Les chinois, ils ne sont pas blancs comme ça, c'est des cheveux europĂ©ens, ça se voit. » Et en fait, bref, la confiance, je ne peux pas la forcer. quelqu'un qui dĂ©cide aprĂšs avoir passĂ© quatre heures avec moi ou mĂȘme avant de finalement pas me faire confiance j'ai appris que j'avais pas de prise lĂ  dessus je peux pas forcer surtout une personne qui est quand mĂȘme assez instable Ă  ce moment lĂ  psychologiquement qui est hyper Ă©nervĂ© c'est pas quelque chose j'ai pas de pouvoir lĂ  dessus je peux avoir aussi bien gĂ©rĂ© la session de conseil avoir Ă©tĂ© parfaite en termes de conseils si derriĂšre elle va voir son coiffeur Ă  la con qui lui raconte n'importe quoi et qu'elle dĂ©cide que tout le conseil que je lui ai donnĂ© que je suis une grosse escrocs ben en fait c'est son choix de dĂ©cider ça et j'ai pas de prise lĂ  dessus et voilĂ  bref je sais pas si cette vidĂ©o vous aura plu si c'est le cas n'hĂ©sitez pas Ă  me donner vos commentaires si vous en voulez d'autres j'en ai encore 4 5 sous le coude que je peux vous raconter qui sont assez marrantes je ne sais pas si c'est le mot mais assez pertinentes en tout cas j'espĂšre que ça vous aura plu et je vous dis Ă  bientĂŽt pour une prochaine vidĂ©o

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Transcription

  • Speaker #0

    Vous Ă©coutez Fake Air With Me, le podcast qui vous parle d'alopĂ©cie, mais aussi et surtout des merveilleuses solutions qui sont Ă  notre disposition pour y faire face. Le but ici ne sera pas de s'apitoyer sur nos pauvres crĂąnes clairsemĂ©s, mais plutĂŽt d'apprendre Ă  vivre avec cette pathologie et peut-ĂȘtre mĂȘme Ă  en rire. Et si vous aimez les contenus lĂ©gers et informatifs sur l'alopĂ©cie, n'hĂ©sitez pas Ă  rejoindre la communautĂ© Comme un DiadĂšme sur YouTube, Facebook et Instagram. Coucou les filles ! Aujourd'hui, je vais vous parler de ce qui est peut-ĂȘtre, en 5 ans d'activitĂ© de Comme un DiadĂšme, ma pire expĂ©rience client. Alors, sachez que j'ai d'autres anecdotes. Si c'est un concept qui vous plaĂźt, je pourrais en faire une sĂ©rie. Mais voilĂ , c'est quelque chose, j'avais longtemps hĂ©sitĂ© Ă  en parler parce que je me disais, ouais, pour une marque, parler des comportements, d'anecdotes qui se sont passĂ©es avec des clients qui se passent mal, c'est peut-ĂȘtre pas trĂšs positif, peut-ĂȘtre que ça enverrait plutĂŽt une image nĂ©gative de moi en fait. Mais je trouve que finalement, c'est important aussi de montrer que gĂ©rer un site de e-commerce, ce n'est pas que gĂ©nial et que du rĂȘve. Moi, c'est vrai qu'avant de lancer comme un diadĂšme, dĂ©jĂ , je n'avais pas rĂ©flĂ©chi Ă  tout ça, mais je n'avais jamais imaginĂ© que je pourrais avoir des problĂšmes avec des clientes. J'Ă©tais trĂšs naĂŻve, mais je pensais que j'avais des super produits, une super solution pour leur alopĂ©cie et que... ça allait leur plaire ou pas leur plaire mais que c'Ă©tait tout quoi et que jamais il y aurait des choses qui se passent mal et en rĂ©alitĂ© ça arrive mĂȘme si c'est extrĂȘmement rare dans l'histoire de comme un diadĂšme des choses qui m'ont un peu marquĂ© comme ça il y en a peut-ĂȘtre que deux ou trois des litiges avec des clientes y en a pas beaucoup mais si cette sĂ©rie vous intĂ©resse j'ai quand mĂȘme de quoi faire 5 10 vidĂ©os sans problĂšme mais lĂ  je vais vous raconter quand mĂȘme tout de suite celle qui m'a le plus marquĂ©e alors je prĂ©cise que cette anecdote d'aujourd'hui et Ă©ventuellement la prochaine que je raconterai ça date, ça date d'il y a 5 ans ça date de lancement de Comme un DiadĂšme ça date aussi d'une pĂ©riode oĂč je laissais faire beaucoup plus de choses oĂč je prenais beaucoup moins de rĂ©serve je me protĂ©geais moins en fait et du coup peut-ĂȘtre que ça permettait ce genre de choses mais bref, trĂȘve de bavardage je vous raconte Merci. ma pire expĂ©rience client en 5 ans de gestion d'un site de e-commerce. Alors, en fait, il y a 5 ans, donc je crois que c'Ă©tait en 2020, au moment oĂč j'ai lancĂ© Comme un DiadĂšme, donc je vivais Ă  Paris, et il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de femmes, et c'est encore le cas maintenant, qui me demandaient de venir chez moi pour essayer des volumateurs capillaires et perruques. Et c'est quelque chose que la premiĂšre annĂ©e, j'ai Ă©normĂ©ment acceptĂ©, tout simplement parce que... DĂ©jĂ , ça me faisait plaisir d'aider, on va dire concrĂštement les choses. Ça me faisait plaisir d'aider une personne qui avait du mal Ă  choisir et tout. C'Ă©tait les lancements de ma marque. J'avais aussi besoin de soutenir les ventes, de soutenir mon entreprise. Mais honnĂȘtement, la marque a tout de suite marchĂ©. Elle fonctionnait dĂ©jĂ  trĂšs bien, donc je n'Ă©tais pas obligĂ©e de faire ça. Mais on va dire que c'est quelque chose que j'aimais. C'est quelque chose que je prenais vraiment plaisir Ă  faire. Et du coup, je le faisais vraiment beaucoup. Et donc, je prĂ©cise, j'aimais, je prenais plaisir. C'est pas qu'aujourd'hui, j'y prends plus plaisir, mais aujourd'hui, je suis plus Ă  Paris et je le fais plus spĂ©cialement. Mais vous allez voir pourquoi, justement, j'ai pu limiter complĂštement ce genre de choses. En fait, Ă  l'Ă©poque, il faut se remettre dans un contexte oĂč j'avais un bĂ©bĂ© qui venait de naĂźtre. Mon fils, au moment oĂč j'ai lancĂ© comme un diadĂšme, avait 4 mois. Donc il Ă©tait toujours dans les parages, j'avais un petit bĂ©bĂ© Ă  la maison dont je m'occupais et tout Et ça va pas du tout ĂȘtre le sujet de cette vidĂ©o mais vous allez voir que pour moi c'est quelque chose d'important J'avais mon fils Ă  la maison et voilĂ , souvent je gardais les clientes de 3h le temps de bien les conseiller etc Et un jour il y a une dame assez ĂągĂ©e, qui a, je sais pas, elle devait avoir 70 ans Qui vient me voir, qui me contacte en fait J'ai mal mis ma perruque lĂ  ? Je suis en train de me rendre compte que j'ai mal mis ? Encore une fois, j'ai mal fermĂ© le peigne. J'espĂšre que vous n'en avez pas trop. Je viens de sentir que ma perruque Ă©tait mal mise. Non, c'est bon. Qui vient me voir et qui me demande... Elle Ă©tait assez ĂągĂ©e et souvent, les dames ĂągĂ©es, elles peuvent avoir, enfin, c'est pas tout le temps, mais un peu du mal Ă  acheter toute seule sur Internet. Donc, c'est vrai que quand on me contacte comme ça, que c'est une dame ĂągĂ©e qui a du mal et tout, je me dis, bon, allez, je vais la recevoir chez moi, je vais la conseiller, ça va l'aider. Elle a besoin d'un accompagnement, la laisser seule face au site de e-commerce, c'est un peu compliquĂ©. Donc c'est vraiment quelque chose aussi que je faisais et que je fais toujours avec le cƓur, genre pour rendre service en fait. Et donc je reçois cette dame chez moi, trĂšs normalement, elle vient, je la conseille pendant plusieurs heures, donc ça se compte en 2-3 heures, voire 4 heures, la session de conseil oĂč je l'aide Ă  identifier le volumateur et tout en fonction des stocks que j'avais sur place, j'ai Ă©normĂ©ment conseillĂ©. Je me souviens que cette dame, elle m'avait marquĂ© Parce qu'elle m'avait racontĂ© que ça faisait 6 ans qu'elle portait un volumateur Non, ça faisait une dizaine d'annĂ©es ou 15 ans qu'elle portait un volumateur Et elle avait le sien depuis 6 ans qui Ă©tait dans un Ă©tat C'Ă©tait plus possible Il Ă©tait vraiment mais tout rĂȘche On aurait dit qu'on avait passĂ© le balai avec et tout Elle l'avait gardĂ© pendant 6 ans Et c'est pas pour critiquer Mais c'est juste que c'est un souvenir qui me revient Et surtout ce qui m'avait marquĂ© C'est qu'elle portait son volumateur depuis des annĂ©es Peut-ĂȘtre 15-20 ans Et elle l'avait toujours cachĂ© Ă  son mari Et d'ailleurs je me souviens Elle voulait pas payer en carte sur le site Parce qu'elle avait retirĂ© de l'argent secrĂštement de son mari pour pas qu'il sache qu'elle achĂšte un volumateur j'ai l'impression que j'Ă©tais en train de lui vendre de la drogue et de gt Ă  bord ok et donc cette femme je la conseille et tout elle trouve un modĂšle de mĂ©moire c'Ă©tait un mĂ©gane ou un kati un super joli modĂšle en cheveux Ă©videmment naturel vous voyez un peu la qualitĂ© des produits quoi et elle repart avec aprĂšs plusieurs heures de conseils et tout, et donc moi j'Ă©tais contente, parce que j'avais vendu un volumateur, ça fait toujours plaisir, parce que parfois il y avait des sessions de conseils qui concrĂštement ne gĂ©nĂ©raient pas de vente, ou en tout cas pas tout de suite, lĂ  j'avais vendu le volumateur, j'Ă©tais contente, et je me souviens qu'en fait ma fille aprĂšs devait ĂȘtre lĂ , je ne sais plus pourquoi, mais bref, ce n'est pas important, je sors faire les courses avec ma fille, je sors tout ça, tout va bien, avec mon fils, Et en fait, Ă  un moment, sur mon rĂ©pondeur, j'avais un message vocal que je n'ai pas regardĂ© tout de suite. Elle est bien mise ma pĂ©riode. Que je n'ai pas regardĂ© tout de suite parce que j'Ă©tais en train de faire les courses. Mais c'Ă©tait quoi ? Deux heures aprĂšs. J'Ă©tais avec ma fille et mon fils en poussette. Et Ă  un moment, j'Ă©coute ce message. Et lĂ , j'entends une voix hyper Ă©nervĂ©e. « Oui, vous m'avez arnaquĂ©, je veux me faire rembourser tout de suite le volumateur, c'est pas possible, ça... » « Parce que mon coiffeur m'a dit que c'Ă©tait pas des cheveux naturels. » Je fais « Oh lĂ  lĂ , ça y est. » Elle est tombĂ©e sur un coiffeur Ă  la... J'allais dire mort, moelle, neuf, je crois que c'est vulgaire cette expression, qui lui a dit que c'Ă©tait pas des cheveux naturels. Je vais l'appeler... On va discuter, si elle veut que je lui reprenne le volumateur, je vais lui reprendre le volumateur, y'a pas de soucis, mais voilĂ , moi j'Ă©tais lĂ , putain... Et en fait, je l'appelle, mais dĂ©jĂ , je dois dire que ce coup de fil m'avait Ă©normĂ©ment stressĂ©e, parce que c'Ă©tait la premiĂšre fois dans l'histoire de Comme un DiadĂšme que j'avais un retour nĂ©gatif comme ça, et puis surtout quelqu'un en tĂ©lĂ©phone assez agressif, quoi. Et donc lĂ  je l'appelle parce que j'avais dĂ» avoir 2-3 messages, parce que c'Ă©tait passĂ© une heure et que j'avais pas vu sur mon tĂ©lĂ©phone. En plus, Ă  l'Ă©poque, je n'avais pas de tĂ©lĂ©phone pro. Et ça, ça posait problĂšme dans l'histoire de Comme un diadĂšme Ă  plusieurs niveaux. Parce que quand on tombe sur des femmes comme ça, et que ça tombe sur notre tĂ©lĂ©phone perso, et qu'on n'est pas prĂȘt Ă  accueillir ce genre de messages psychologiquement, ben, c'est pas trĂšs bon en fait. Et du coup, je vĂ©rifie que mon micro marche bien, parce que des fois, je me rends compte de ça Ă  la fin. Je l'appelle, calme. Je lui dis bonjour madame, qu'est-ce qui se passe ? Elle fait oui, vous ĂȘtes une arnaqueuse. Mon coiffeur m'a dit que c'Ă©tait des cheveux synthĂ©tiques, qu'ils avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© coupĂ©s et tout. Et vraiment, elle me parlait, mais comme Ă  de la merde. Et lĂ , je lui dis, j'essaie de la calmer, parce que moi, je suis quelqu'un de trĂšs calme. En plus, je lui dis, Ă©coutez madame, je vous assure que c'est des cheveux naturels. Mais en fait, juste votre coiffeur, il ne sait mĂȘme pas reconnaĂźtre des cheveux naturels. Je lui dis, allez chez tel coiffeur Ă  Paris. qui a l'habitude des perruques, il va vous certifier que c'est bien des cheveux naturels. Mais non, mais vous ĂȘtes une arnaqueuse, je ne veux pas entendre parler, vous me remboursez tout de suite et tout. Mais vraiment, la fille, elle ne voulait mĂȘme pas m'entendre parler, elle me coupait la parole, mais elle Ă©tait... Je me demande mĂȘme si elle ne m'avait pas insultĂ©e. C'Ă©tait vraiment ce niveau de... Je te coupe la parole, je ne veux pas t'entendre, tu es une arnaqueuse, tu es une escroque, tu vas me rembourser tout de suite, limite, genre j'appelle la police. Et j'Ă©tais lĂ , mais je lui disais... Et tout de suite, je lui ai dit, je lui ai dit, Je lui dis, voilĂ , il n'y a pas de discussion, je vais vous rembourser. Mais juste, est-ce qu'on peut juste se calmer ? Et moi, je vous explique, c'est vraiment des cheveux naturels. Allez voir un autre coiffeur, votre coiffeur, lĂ , vous raconte n'importe quoi. Allez chez tel perruquier, allez faire vĂ©rifier, c'est des cheveux naturels. Elle ne voulait rien entendre et elle me parlait, pardon, mais comme Ă  de la merde. Et lĂ , elle me dit « Oui, moi j'ai 70 ans, j'ai fait tout trajet jusqu'Ă  chez vous, je vais vous renvoyer, donnez-moi votre adresse, je vous renvoie le modĂšle par la poste, mais par contre, c'est vous qui allez me payer les frais de retour. » Alors je dis lĂ  « Non, non, je suis dĂ©solĂ©e, je ne suis pas Ă  8 euros prĂšs, ce n'est pas la question. » Je dis « Non, non, non, je ne paye pas les frais de retour, vous avez 70 ans, vous n'avez qu'Ă  prendre un taxi. » La fille ! Je suis devenue sans pitiĂ© mais je dis non ! Vous revenez chez moi, je suis dĂ©solĂ©e, mais moi je ne vous paye pas des frais de retour, en fait, il n'y a pas de raison, je vous ai conseillĂ© pendant plusieurs heures. Vous n'ĂȘtes pas content du produit, j'accepte de vous le reprendre, sachant qu'en thĂ©orie, en boutique ou quoi, je ne suis mĂȘme pas obligĂ©e de mettre un retour, en fait. Ce n'est pas un site e-commerce, elle Ă©tait partie avec, elle l'avait payĂ©. Moi, j'avais l'argent dans mon sac, j'ai envie de dire, puisqu'elle avait voulu payer en liquide en plus. Donc, je lui dis, non, non, si vous voulez ĂȘtre remboursĂ©, vous revenez. mais je dis par contre, vous n'allez pas revenir n'importe quand. Parce que moi, je vous accueille pas chez moi toute seule Vous allez revenir Ă  un moment oĂč il y a mon mari Parce que je vous avoue que moi, lĂ , je suis pas rassurĂ©e en fait Et en fait, je lui ai dit ça, mais c'est vrai que j'ai pris conscience À ce moment-lĂ , parce que ça a l'air de rien, lĂ , je raconte la conversation comme ça On se dit, bon, elle Ă©tait stressĂ©e et tout Mais je vous jure que j'ai pris conscience Ă  ce moment À quel point cette femme Ă©tait instable Psychologiquement, je me suis dit, mais... Mais elle est... Elle est complĂštement instable, elle me hurlait dessus, elle me traitait d'escroc, etc. Et elle ne se rend mĂȘme pas compte que... Moi, je lui dis tout de suite, je vous rembourse. Donc, il n'y a mĂȘme pas de dĂ©bat, il n'y a mĂȘme pas Ă  agresser comme ça. Et en fait, elle me parle mal et tout. Et elle croit que je vais la rĂ©accueillir chez moi avec un bĂ©bĂ© de 4 mois. Si ça se trouve, elle va me sortir un couteau. Et en fait, elle n'avait pas le choix, donc elle me dit oui, d'accord. Et il se trouve que... Donc voilĂ , moi Ă  ce moment-lĂ , je rĂ©alise que j'ai accueilli quelqu'un chez moi qui Ă©tait vraiment problĂ©matique, que je faisais venir des femmes chez moi, des fois des gens qui Ă©taient en couple, et je pourrais raconter dans un autre Ă©pisode des choses qui me sont arrivĂ©es, pareil, Ă  ce niveau-lĂ , oĂč j'ai pu me sentir vraiment en position d'infĂ©rioritĂ© chez moi, avec des gens, pas qu'Ă  les mettre en danger, mais en tout cas Ă  me sentir pas bien Ă  cause de gens qui pouvaient ĂȘtre chez moi. qui venaient parfois avec des hommes et tout, et en fait lĂ  je me dis ah ouais, d'accord, donc on va arrĂȘter ça, on va arrĂȘter de faire venir des gens et d'ailleurs Ă  ce moment lĂ , je sais plus si j'ai arrĂȘtĂ© net, mais je crois que oui j'ai dit stop lĂ , parce que moi j'avais reçu dĂ©jĂ  beaucoup de gens et franchement, 99% des cas ça s'Ă©tait trĂšs trĂšs bien passĂ© mais lĂ  je tombe sur une fille, franchement et puis c'est pas qu'elle allait ĂȘtre un danger pour moi, mĂȘme si franchement voilĂ , mais c'est plutĂŽt que les Ă©motions qu'elle m'a gĂ©nĂ©rĂ©es, j'ai raccrochĂ© au tĂ©lĂ©phone, et je me suis mise Ă  pleurer. Mais vraiment, littĂ©ralement, pleurer en larmes, parce que moi, je suis quelqu'un de trĂšs sensible, de trop sensible certainement, et j'en... Moi, la gestion des conflits, j'en tremblais, en fait. J'ai une trĂšs mauvaise gestion des conflits, dĂšs qu'il y a un litige et tout, j'en tremble, je suis pas bien, et je me souviens qu'il y a un truc, peut-ĂȘtre qu'il y a certaines filles qui s'en rappelleront, si elles me suivent depuis trĂšs longtemps, comme une conne, Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait une story en pleurs OĂč j'ai racontĂ© l'histoire, le truc le moins pro du monde, genre et il y avait quelques filles qui m'ont soutenue enfin mĂȘme beaucoup, et j'ai trĂšs vite supprimĂ© cette story parce que je me suis dit mais qu'est-ce que tu fais tu t'affiches en train de pleurer et tout mais parce que tellement j'Ă©tais choquĂ©e, j'ai pris mon tĂ©lĂ©phone, je me suis dit ouais il m'est arrivĂ© ça et j'Ă©tais en larmes et tout, la story j'ai dĂ» la laisser 30 minutes et je l'ai supprimĂ©e parce que je me suis dit mais ça donne quelle image de moi en fait. d'ĂȘtre lĂ  en larmes Ă  cause d'une cliente, puis qu'est-ce qu'elles vont... Cette anecdote, j'ai mĂȘme hĂ©sitĂ© Ă  la raconter, parce que je me suis dit, est-ce qu'il y a des femmes qui vont penser que vraiment je vends du synthĂ©tique ? Qu'est-ce qu'on va penser, en fait ? Et bref, c'est pas la fin de l'histoire. En fait, je ne sais plus exactement combien l'avait payĂ© le volumateur, mais c'Ă©tait en gros dans les 800 euros, parce que c'Ă©tait au lancement du site, les modĂšles Ă©taient beaucoup moins chers, je les payais beaucoup moins chers chez les fournisseurs, et voilĂ . Et admettons que le prix c'Ă©tait 850 ou 890, elle savait plus combien elle l'avait payĂ©, elle me dit « oui, vous allez me rendre mes 780 euros » . Et lĂ , j'avoue, c'est mal, j'ai eu un dilemme dans ma tĂȘte, je me suis dit « est-ce que je lui rends pas juste la somme qu'elle m'a demandĂ© ? » Parce qu'elle se souvient mĂȘme plus, elle se souvenait mĂȘme plus. Et je me suis dit « ouais, non, dĂ©jĂ  c'est pas bien, dĂ©jĂ  c'est mal » . De, elle peut s'en rendre compte aprĂšs, et lĂ  vraiment, elle va me prendre pour une escroque. Alors que moi, c'Ă©tait plus dans un esprit pour le prĂ©judice subi, quoi. Puis je me suis dit, bon, c'est une personne ĂągĂ©e et tout, ça se fait pas, ça se trouve, elle a une dĂ©mence ou quoi, je ne sais pas. Je vais lui rendre tout son argent, mais je vais lui dire un truc. Et ça, c'Ă©tait sur le conseil d'une amie Ă  l'Ă©poque, qui m'a conseillĂ© de lui dire ça. J'ai trouvĂ© que c'Ă©tait un super conseil, parce que j'en avais discutĂ© avec elle, genre, est-ce que... La fille est malhonnĂȘte. Mais franchement, vu comment elle m'avait traitĂ©, je me suis sincĂšrement posĂ© la question. Et en fait, elle arrive et je lui avais dit « Vous viendrez chez moi, il y aura mon mari. » Enfin, chez moi. Et en fait, lĂ , j'ouvre la porte. Et ça m'a fait rire parce que moi, j'Ă©tais aussi stressĂ©e qu'elle. Et en fait, il y avait mon mari avec moi quand mĂȘme qui n'Ă©tait pas Ă  cĂŽtĂ© non plus. On ne l'a pas accueilli en mode avec un vigil et tout. Elle arrive et je me souviens que lĂ , elle ne gueulait plus, elle ne faisait plus la maligne. Elle Ă©tait Ă  plusieurs mĂštres comme ça. Et elle tend la main. Et moi, j'arrive, je vais chercher les billets. Je lui tends les billets. Elle commence Ă  les prendre, elle commence Ă  les compter. Et je lui dis, vous voyez lĂ  combien vous avez ? Vous avez 800, je ne sais plus combien. Je lui dis, vous voyez, en fait, vous me demandiez 750. En fait, le modĂšle, vous l'aviez payĂ© genre 880. Vous n'en souvenez mĂȘme plus. Vous voyez, si j'Ă©tais quelqu'un de malhonnĂȘte... Je vous aurais pas remboursĂ© cet argent lĂ  Je vous le rembourse alors que vous en souvenez mĂȘme plus Donc voilĂ  madame Et au revoir Et donc voilĂ  c'Ă©tait mon avis C'Ă©tait je pense la pire histoire que j'ai eu chez Comme un diadĂšme Maintenant j'en ai d'autres aussi C'est vrai que des fois j'ai des J'ai des clientes qui C'est rare franchement Quand je vous dis que 99% des clientes sont adorables C'est vrai Mais c'est vrai que parfois ça arrive que Et c'est un comportement moi que j'aime pas trop, c'est des clientes, si elles reçoivent leur modĂšle et ça n'a rien Ă  voir, mais qui, admettons qu'elles se soient trompĂ©es ou que quelque chose n'aille pas, la longueur, la couleur, je ne sais quoi, ça arrive trĂšs souvent qu'on se trompe dans un modĂšle de volumateur, peuvent m'envoyer des mails vraiment en mode « ouais, la qualitĂ©, ça va pas ! » Alors que juste, bah, tu t'es trompĂ©e, quoi. Vous, vous ĂȘtes trompĂ©e par moi, ce que je vous vois la plupart du temps, mes clientes, mais... Bref, pour en revenir Ă  cette histoire, c'est une histoire qui m'a Ă©normĂ©ment marquĂ©e, qui a fait qu'aprĂšs j'ai pris une bonne distance avec la façon dont je conseillais mes clientes. Surtout, ce que j'ai fait, c'est que j'ai vraiment fait attention maintenant Ă  qui je reçois chez moi. C'est trĂšs rare, je prĂ©cise tout de suite, que je reçois chez moi. J'ai un local Ă  VergĂšs. Alors dĂ©jĂ  maintenant, je prĂ©cise aussi que les sessions de conseil sont pĂ©antes. Ça coĂ»te 100 euros les deux heures alors qu'il y a cinq ans c'Ă©tait gratuit. Mais en fait j'ai eu tellement de comportements oĂč vraiment il y avait de l'abus. Des fois il y a des filles, elles venaient chez moi et puis elles critiquaient quoi. Parce qu'Ă  l'Ă©poque je vivais dans le 93, j'avais des rĂ©flexions du style « Je sais pas comment vous faites pour vivre lĂ  » . Ou alors j'avais des filles qui venaient chez moi et qui achetaient chez la concurrence. Elles venaient juste pour essayer les tailles de base et tout, puis elles se refilaient le filon. On va chez Laure et puis aprĂšs on achĂšte ailleurs quoi. Sympa sympa. Et moi c'Ă©tait pas une boutique et c'est aujourd'hui toujours pas une boutique. C'est ici que je travaille, c'est ici que je fais mes vidĂ©os. Mais c'est pas une boutique en fait. Donc si un jour je reçois c'est vraiment pour rendre service. Comme j'ai dit maintenant je fais payer. Mais ça me prend beaucoup de temps, ça me prend Ă©videmment de l'Ă©nergie. Et je le fais avec plaisir quand je le fais. Mais c'est pas quelque chose que je multiplie. Et c'est vrai qu'il y a eu... tellement de comportements assez, des fois, pas trĂšs, trĂšs respectueux que, voilĂ , que maintenant, je fais attention Ă  ça, mais c'est vrai que cette cliente-lĂ , je me suis rendue compte que je m'Ă©tais laissĂ©e trop touchĂ©e personnellement par cette histoire, parce que finir en larmes pour ça, alors qu'il y a rien de dramatique, ça le mĂ©ritait pas, quoi. J'ai ma fille qui pleure. Un instant, j'ai ma fille qui pleure, elle est avec son pĂšre, mais je vais aller voir, parce que ça me stresse. Bon, j'ai rĂ©glĂ© le problĂšme. Ouais, en tout cas, cette histoire, ça m'aura appris qu'il faut que... Pas que je prenne Ă  ce point les choses Ă  cƓur, que de toute façon, une femme qui dĂ©cide finalement de pas me faire confiance, alors que je viens de lui accorder 3 Ă  4 heures de mon temps, que je l'ai reçue chez moi avec mon bĂ©bĂ© de 4 mois... Alors, je sais que ça veut rien dire, mais je veux dire... Moi, j'avais mis mon cƓur dans ce conseil, en fait, et en fait, si on dĂ©cide de pas me faire confiance... La confiance, je ne peux pas la forcer. Moi, c'est dĂ©jĂ  arrivĂ© que j'ai des clientes comme ça. C'est rare, comme je vous ai dit, dans le sort de Comme un DiadĂšme. Ça doit ĂȘtre 4, 5. Un jour, une fille aussi, elle avait reçu un modĂšle genre Taylor en cheveux europĂ©ens magnifiques. J'en ai pas lĂ . Mais un modĂšle blond, petite fille, vous voyez. Et en fait, elle n'Ă©tait pas contente de la couleur. Elle m'appelle. Pareil, je n'avais pas de tĂ©lĂ©phone pro. Et elle me fait « oui, c'est des cheveux chinois et tout » . Je dis « mais vous avez dĂ©jĂ  vu des cheveux chinois blonds comme ça ? Les chinois, ils ne sont pas blancs comme ça, c'est des cheveux europĂ©ens, ça se voit. » Et en fait, bref, la confiance, je ne peux pas la forcer. quelqu'un qui dĂ©cide aprĂšs avoir passĂ© quatre heures avec moi ou mĂȘme avant de finalement pas me faire confiance j'ai appris que j'avais pas de prise lĂ  dessus je peux pas forcer surtout une personne qui est quand mĂȘme assez instable Ă  ce moment lĂ  psychologiquement qui est hyper Ă©nervĂ© c'est pas quelque chose j'ai pas de pouvoir lĂ  dessus je peux avoir aussi bien gĂ©rĂ© la session de conseil avoir Ă©tĂ© parfaite en termes de conseils si derriĂšre elle va voir son coiffeur Ă  la con qui lui raconte n'importe quoi et qu'elle dĂ©cide que tout le conseil que je lui ai donnĂ© que je suis une grosse escrocs ben en fait c'est son choix de dĂ©cider ça et j'ai pas de prise lĂ  dessus et voilĂ  bref je sais pas si cette vidĂ©o vous aura plu si c'est le cas n'hĂ©sitez pas Ă  me donner vos commentaires si vous en voulez d'autres j'en ai encore 4 5 sous le coude que je peux vous raconter qui sont assez marrantes je ne sais pas si c'est le mot mais assez pertinentes en tout cas j'espĂšre que ça vous aura plu et je vous dis Ă  bientĂŽt pour une prochaine vidĂ©o

Description

💬 Aujourd’hui, je vous raconte l’histoire de... Ma pire cliente ! 😅 Une anecdote (presque) incroyable dans les coulisses de ma marque de volumateurs capillaires et perruques pour femmes atteintes d'alopĂ©cie.


Si vous portez une prothĂšse capillaire, ou si vous ĂȘtes juste curieuse de savoir ce qui peut arriver dans le monde des cheveux alternatifs quand on a une alopĂ©cie, cette vidĂ©o est pour vous !


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  • Speaker #0

    Vous Ă©coutez Fake Air With Me, le podcast qui vous parle d'alopĂ©cie, mais aussi et surtout des merveilleuses solutions qui sont Ă  notre disposition pour y faire face. Le but ici ne sera pas de s'apitoyer sur nos pauvres crĂąnes clairsemĂ©s, mais plutĂŽt d'apprendre Ă  vivre avec cette pathologie et peut-ĂȘtre mĂȘme Ă  en rire. Et si vous aimez les contenus lĂ©gers et informatifs sur l'alopĂ©cie, n'hĂ©sitez pas Ă  rejoindre la communautĂ© Comme un DiadĂšme sur YouTube, Facebook et Instagram. Coucou les filles ! Aujourd'hui, je vais vous parler de ce qui est peut-ĂȘtre, en 5 ans d'activitĂ© de Comme un DiadĂšme, ma pire expĂ©rience client. Alors, sachez que j'ai d'autres anecdotes. Si c'est un concept qui vous plaĂźt, je pourrais en faire une sĂ©rie. Mais voilĂ , c'est quelque chose, j'avais longtemps hĂ©sitĂ© Ă  en parler parce que je me disais, ouais, pour une marque, parler des comportements, d'anecdotes qui se sont passĂ©es avec des clients qui se passent mal, c'est peut-ĂȘtre pas trĂšs positif, peut-ĂȘtre que ça enverrait plutĂŽt une image nĂ©gative de moi en fait. Mais je trouve que finalement, c'est important aussi de montrer que gĂ©rer un site de e-commerce, ce n'est pas que gĂ©nial et que du rĂȘve. Moi, c'est vrai qu'avant de lancer comme un diadĂšme, dĂ©jĂ , je n'avais pas rĂ©flĂ©chi Ă  tout ça, mais je n'avais jamais imaginĂ© que je pourrais avoir des problĂšmes avec des clientes. J'Ă©tais trĂšs naĂŻve, mais je pensais que j'avais des super produits, une super solution pour leur alopĂ©cie et que... ça allait leur plaire ou pas leur plaire mais que c'Ă©tait tout quoi et que jamais il y aurait des choses qui se passent mal et en rĂ©alitĂ© ça arrive mĂȘme si c'est extrĂȘmement rare dans l'histoire de comme un diadĂšme des choses qui m'ont un peu marquĂ© comme ça il y en a peut-ĂȘtre que deux ou trois des litiges avec des clientes y en a pas beaucoup mais si cette sĂ©rie vous intĂ©resse j'ai quand mĂȘme de quoi faire 5 10 vidĂ©os sans problĂšme mais lĂ  je vais vous raconter quand mĂȘme tout de suite celle qui m'a le plus marquĂ©e alors je prĂ©cise que cette anecdote d'aujourd'hui et Ă©ventuellement la prochaine que je raconterai ça date, ça date d'il y a 5 ans ça date de lancement de Comme un DiadĂšme ça date aussi d'une pĂ©riode oĂč je laissais faire beaucoup plus de choses oĂč je prenais beaucoup moins de rĂ©serve je me protĂ©geais moins en fait et du coup peut-ĂȘtre que ça permettait ce genre de choses mais bref, trĂȘve de bavardage je vous raconte Merci. ma pire expĂ©rience client en 5 ans de gestion d'un site de e-commerce. Alors, en fait, il y a 5 ans, donc je crois que c'Ă©tait en 2020, au moment oĂč j'ai lancĂ© Comme un DiadĂšme, donc je vivais Ă  Paris, et il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de femmes, et c'est encore le cas maintenant, qui me demandaient de venir chez moi pour essayer des volumateurs capillaires et perruques. Et c'est quelque chose que la premiĂšre annĂ©e, j'ai Ă©normĂ©ment acceptĂ©, tout simplement parce que... DĂ©jĂ , ça me faisait plaisir d'aider, on va dire concrĂštement les choses. Ça me faisait plaisir d'aider une personne qui avait du mal Ă  choisir et tout. C'Ă©tait les lancements de ma marque. J'avais aussi besoin de soutenir les ventes, de soutenir mon entreprise. Mais honnĂȘtement, la marque a tout de suite marchĂ©. Elle fonctionnait dĂ©jĂ  trĂšs bien, donc je n'Ă©tais pas obligĂ©e de faire ça. Mais on va dire que c'est quelque chose que j'aimais. C'est quelque chose que je prenais vraiment plaisir Ă  faire. Et du coup, je le faisais vraiment beaucoup. Et donc, je prĂ©cise, j'aimais, je prenais plaisir. C'est pas qu'aujourd'hui, j'y prends plus plaisir, mais aujourd'hui, je suis plus Ă  Paris et je le fais plus spĂ©cialement. Mais vous allez voir pourquoi, justement, j'ai pu limiter complĂštement ce genre de choses. En fait, Ă  l'Ă©poque, il faut se remettre dans un contexte oĂč j'avais un bĂ©bĂ© qui venait de naĂźtre. Mon fils, au moment oĂč j'ai lancĂ© comme un diadĂšme, avait 4 mois. Donc il Ă©tait toujours dans les parages, j'avais un petit bĂ©bĂ© Ă  la maison dont je m'occupais et tout Et ça va pas du tout ĂȘtre le sujet de cette vidĂ©o mais vous allez voir que pour moi c'est quelque chose d'important J'avais mon fils Ă  la maison et voilĂ , souvent je gardais les clientes de 3h le temps de bien les conseiller etc Et un jour il y a une dame assez ĂągĂ©e, qui a, je sais pas, elle devait avoir 70 ans Qui vient me voir, qui me contacte en fait J'ai mal mis ma perruque lĂ  ? Je suis en train de me rendre compte que j'ai mal mis ? Encore une fois, j'ai mal fermĂ© le peigne. J'espĂšre que vous n'en avez pas trop. Je viens de sentir que ma perruque Ă©tait mal mise. Non, c'est bon. Qui vient me voir et qui me demande... Elle Ă©tait assez ĂągĂ©e et souvent, les dames ĂągĂ©es, elles peuvent avoir, enfin, c'est pas tout le temps, mais un peu du mal Ă  acheter toute seule sur Internet. Donc, c'est vrai que quand on me contacte comme ça, que c'est une dame ĂągĂ©e qui a du mal et tout, je me dis, bon, allez, je vais la recevoir chez moi, je vais la conseiller, ça va l'aider. Elle a besoin d'un accompagnement, la laisser seule face au site de e-commerce, c'est un peu compliquĂ©. Donc c'est vraiment quelque chose aussi que je faisais et que je fais toujours avec le cƓur, genre pour rendre service en fait. Et donc je reçois cette dame chez moi, trĂšs normalement, elle vient, je la conseille pendant plusieurs heures, donc ça se compte en 2-3 heures, voire 4 heures, la session de conseil oĂč je l'aide Ă  identifier le volumateur et tout en fonction des stocks que j'avais sur place, j'ai Ă©normĂ©ment conseillĂ©. Je me souviens que cette dame, elle m'avait marquĂ© Parce qu'elle m'avait racontĂ© que ça faisait 6 ans qu'elle portait un volumateur Non, ça faisait une dizaine d'annĂ©es ou 15 ans qu'elle portait un volumateur Et elle avait le sien depuis 6 ans qui Ă©tait dans un Ă©tat C'Ă©tait plus possible Il Ă©tait vraiment mais tout rĂȘche On aurait dit qu'on avait passĂ© le balai avec et tout Elle l'avait gardĂ© pendant 6 ans Et c'est pas pour critiquer Mais c'est juste que c'est un souvenir qui me revient Et surtout ce qui m'avait marquĂ© C'est qu'elle portait son volumateur depuis des annĂ©es Peut-ĂȘtre 15-20 ans Et elle l'avait toujours cachĂ© Ă  son mari Et d'ailleurs je me souviens Elle voulait pas payer en carte sur le site Parce qu'elle avait retirĂ© de l'argent secrĂštement de son mari pour pas qu'il sache qu'elle achĂšte un volumateur j'ai l'impression que j'Ă©tais en train de lui vendre de la drogue et de gt Ă  bord ok et donc cette femme je la conseille et tout elle trouve un modĂšle de mĂ©moire c'Ă©tait un mĂ©gane ou un kati un super joli modĂšle en cheveux Ă©videmment naturel vous voyez un peu la qualitĂ© des produits quoi et elle repart avec aprĂšs plusieurs heures de conseils et tout, et donc moi j'Ă©tais contente, parce que j'avais vendu un volumateur, ça fait toujours plaisir, parce que parfois il y avait des sessions de conseils qui concrĂštement ne gĂ©nĂ©raient pas de vente, ou en tout cas pas tout de suite, lĂ  j'avais vendu le volumateur, j'Ă©tais contente, et je me souviens qu'en fait ma fille aprĂšs devait ĂȘtre lĂ , je ne sais plus pourquoi, mais bref, ce n'est pas important, je sors faire les courses avec ma fille, je sors tout ça, tout va bien, avec mon fils, Et en fait, Ă  un moment, sur mon rĂ©pondeur, j'avais un message vocal que je n'ai pas regardĂ© tout de suite. Elle est bien mise ma pĂ©riode. Que je n'ai pas regardĂ© tout de suite parce que j'Ă©tais en train de faire les courses. Mais c'Ă©tait quoi ? Deux heures aprĂšs. J'Ă©tais avec ma fille et mon fils en poussette. Et Ă  un moment, j'Ă©coute ce message. Et lĂ , j'entends une voix hyper Ă©nervĂ©e. « Oui, vous m'avez arnaquĂ©, je veux me faire rembourser tout de suite le volumateur, c'est pas possible, ça... » « Parce que mon coiffeur m'a dit que c'Ă©tait pas des cheveux naturels. » Je fais « Oh lĂ  lĂ , ça y est. » Elle est tombĂ©e sur un coiffeur Ă  la... J'allais dire mort, moelle, neuf, je crois que c'est vulgaire cette expression, qui lui a dit que c'Ă©tait pas des cheveux naturels. Je vais l'appeler... On va discuter, si elle veut que je lui reprenne le volumateur, je vais lui reprendre le volumateur, y'a pas de soucis, mais voilĂ , moi j'Ă©tais lĂ , putain... Et en fait, je l'appelle, mais dĂ©jĂ , je dois dire que ce coup de fil m'avait Ă©normĂ©ment stressĂ©e, parce que c'Ă©tait la premiĂšre fois dans l'histoire de Comme un DiadĂšme que j'avais un retour nĂ©gatif comme ça, et puis surtout quelqu'un en tĂ©lĂ©phone assez agressif, quoi. Et donc lĂ  je l'appelle parce que j'avais dĂ» avoir 2-3 messages, parce que c'Ă©tait passĂ© une heure et que j'avais pas vu sur mon tĂ©lĂ©phone. En plus, Ă  l'Ă©poque, je n'avais pas de tĂ©lĂ©phone pro. Et ça, ça posait problĂšme dans l'histoire de Comme un diadĂšme Ă  plusieurs niveaux. Parce que quand on tombe sur des femmes comme ça, et que ça tombe sur notre tĂ©lĂ©phone perso, et qu'on n'est pas prĂȘt Ă  accueillir ce genre de messages psychologiquement, ben, c'est pas trĂšs bon en fait. Et du coup, je vĂ©rifie que mon micro marche bien, parce que des fois, je me rends compte de ça Ă  la fin. Je l'appelle, calme. Je lui dis bonjour madame, qu'est-ce qui se passe ? Elle fait oui, vous ĂȘtes une arnaqueuse. Mon coiffeur m'a dit que c'Ă©tait des cheveux synthĂ©tiques, qu'ils avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© coupĂ©s et tout. Et vraiment, elle me parlait, mais comme Ă  de la merde. Et lĂ , je lui dis, j'essaie de la calmer, parce que moi, je suis quelqu'un de trĂšs calme. En plus, je lui dis, Ă©coutez madame, je vous assure que c'est des cheveux naturels. Mais en fait, juste votre coiffeur, il ne sait mĂȘme pas reconnaĂźtre des cheveux naturels. Je lui dis, allez chez tel coiffeur Ă  Paris. qui a l'habitude des perruques, il va vous certifier que c'est bien des cheveux naturels. Mais non, mais vous ĂȘtes une arnaqueuse, je ne veux pas entendre parler, vous me remboursez tout de suite et tout. Mais vraiment, la fille, elle ne voulait mĂȘme pas m'entendre parler, elle me coupait la parole, mais elle Ă©tait... Je me demande mĂȘme si elle ne m'avait pas insultĂ©e. C'Ă©tait vraiment ce niveau de... Je te coupe la parole, je ne veux pas t'entendre, tu es une arnaqueuse, tu es une escroque, tu vas me rembourser tout de suite, limite, genre j'appelle la police. Et j'Ă©tais lĂ , mais je lui disais... Et tout de suite, je lui ai dit, je lui ai dit, Je lui dis, voilĂ , il n'y a pas de discussion, je vais vous rembourser. Mais juste, est-ce qu'on peut juste se calmer ? Et moi, je vous explique, c'est vraiment des cheveux naturels. Allez voir un autre coiffeur, votre coiffeur, lĂ , vous raconte n'importe quoi. Allez chez tel perruquier, allez faire vĂ©rifier, c'est des cheveux naturels. Elle ne voulait rien entendre et elle me parlait, pardon, mais comme Ă  de la merde. Et lĂ , elle me dit « Oui, moi j'ai 70 ans, j'ai fait tout trajet jusqu'Ă  chez vous, je vais vous renvoyer, donnez-moi votre adresse, je vous renvoie le modĂšle par la poste, mais par contre, c'est vous qui allez me payer les frais de retour. » Alors je dis lĂ  « Non, non, je suis dĂ©solĂ©e, je ne suis pas Ă  8 euros prĂšs, ce n'est pas la question. » Je dis « Non, non, non, je ne paye pas les frais de retour, vous avez 70 ans, vous n'avez qu'Ă  prendre un taxi. » La fille ! Je suis devenue sans pitiĂ© mais je dis non ! Vous revenez chez moi, je suis dĂ©solĂ©e, mais moi je ne vous paye pas des frais de retour, en fait, il n'y a pas de raison, je vous ai conseillĂ© pendant plusieurs heures. Vous n'ĂȘtes pas content du produit, j'accepte de vous le reprendre, sachant qu'en thĂ©orie, en boutique ou quoi, je ne suis mĂȘme pas obligĂ©e de mettre un retour, en fait. Ce n'est pas un site e-commerce, elle Ă©tait partie avec, elle l'avait payĂ©. Moi, j'avais l'argent dans mon sac, j'ai envie de dire, puisqu'elle avait voulu payer en liquide en plus. Donc, je lui dis, non, non, si vous voulez ĂȘtre remboursĂ©, vous revenez. mais je dis par contre, vous n'allez pas revenir n'importe quand. Parce que moi, je vous accueille pas chez moi toute seule Vous allez revenir Ă  un moment oĂč il y a mon mari Parce que je vous avoue que moi, lĂ , je suis pas rassurĂ©e en fait Et en fait, je lui ai dit ça, mais c'est vrai que j'ai pris conscience À ce moment-lĂ , parce que ça a l'air de rien, lĂ , je raconte la conversation comme ça On se dit, bon, elle Ă©tait stressĂ©e et tout Mais je vous jure que j'ai pris conscience Ă  ce moment À quel point cette femme Ă©tait instable Psychologiquement, je me suis dit, mais... Mais elle est... Elle est complĂštement instable, elle me hurlait dessus, elle me traitait d'escroc, etc. Et elle ne se rend mĂȘme pas compte que... Moi, je lui dis tout de suite, je vous rembourse. Donc, il n'y a mĂȘme pas de dĂ©bat, il n'y a mĂȘme pas Ă  agresser comme ça. Et en fait, elle me parle mal et tout. Et elle croit que je vais la rĂ©accueillir chez moi avec un bĂ©bĂ© de 4 mois. Si ça se trouve, elle va me sortir un couteau. Et en fait, elle n'avait pas le choix, donc elle me dit oui, d'accord. Et il se trouve que... Donc voilĂ , moi Ă  ce moment-lĂ , je rĂ©alise que j'ai accueilli quelqu'un chez moi qui Ă©tait vraiment problĂ©matique, que je faisais venir des femmes chez moi, des fois des gens qui Ă©taient en couple, et je pourrais raconter dans un autre Ă©pisode des choses qui me sont arrivĂ©es, pareil, Ă  ce niveau-lĂ , oĂč j'ai pu me sentir vraiment en position d'infĂ©rioritĂ© chez moi, avec des gens, pas qu'Ă  les mettre en danger, mais en tout cas Ă  me sentir pas bien Ă  cause de gens qui pouvaient ĂȘtre chez moi. qui venaient parfois avec des hommes et tout, et en fait lĂ  je me dis ah ouais, d'accord, donc on va arrĂȘter ça, on va arrĂȘter de faire venir des gens et d'ailleurs Ă  ce moment lĂ , je sais plus si j'ai arrĂȘtĂ© net, mais je crois que oui j'ai dit stop lĂ , parce que moi j'avais reçu dĂ©jĂ  beaucoup de gens et franchement, 99% des cas ça s'Ă©tait trĂšs trĂšs bien passĂ© mais lĂ  je tombe sur une fille, franchement et puis c'est pas qu'elle allait ĂȘtre un danger pour moi, mĂȘme si franchement voilĂ , mais c'est plutĂŽt que les Ă©motions qu'elle m'a gĂ©nĂ©rĂ©es, j'ai raccrochĂ© au tĂ©lĂ©phone, et je me suis mise Ă  pleurer. Mais vraiment, littĂ©ralement, pleurer en larmes, parce que moi, je suis quelqu'un de trĂšs sensible, de trop sensible certainement, et j'en... Moi, la gestion des conflits, j'en tremblais, en fait. J'ai une trĂšs mauvaise gestion des conflits, dĂšs qu'il y a un litige et tout, j'en tremble, je suis pas bien, et je me souviens qu'il y a un truc, peut-ĂȘtre qu'il y a certaines filles qui s'en rappelleront, si elles me suivent depuis trĂšs longtemps, comme une conne, Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai fait une story en pleurs OĂč j'ai racontĂ© l'histoire, le truc le moins pro du monde, genre et il y avait quelques filles qui m'ont soutenue enfin mĂȘme beaucoup, et j'ai trĂšs vite supprimĂ© cette story parce que je me suis dit mais qu'est-ce que tu fais tu t'affiches en train de pleurer et tout mais parce que tellement j'Ă©tais choquĂ©e, j'ai pris mon tĂ©lĂ©phone, je me suis dit ouais il m'est arrivĂ© ça et j'Ă©tais en larmes et tout, la story j'ai dĂ» la laisser 30 minutes et je l'ai supprimĂ©e parce que je me suis dit mais ça donne quelle image de moi en fait. d'ĂȘtre lĂ  en larmes Ă  cause d'une cliente, puis qu'est-ce qu'elles vont... Cette anecdote, j'ai mĂȘme hĂ©sitĂ© Ă  la raconter, parce que je me suis dit, est-ce qu'il y a des femmes qui vont penser que vraiment je vends du synthĂ©tique ? Qu'est-ce qu'on va penser, en fait ? Et bref, c'est pas la fin de l'histoire. En fait, je ne sais plus exactement combien l'avait payĂ© le volumateur, mais c'Ă©tait en gros dans les 800 euros, parce que c'Ă©tait au lancement du site, les modĂšles Ă©taient beaucoup moins chers, je les payais beaucoup moins chers chez les fournisseurs, et voilĂ . Et admettons que le prix c'Ă©tait 850 ou 890, elle savait plus combien elle l'avait payĂ©, elle me dit « oui, vous allez me rendre mes 780 euros » . Et lĂ , j'avoue, c'est mal, j'ai eu un dilemme dans ma tĂȘte, je me suis dit « est-ce que je lui rends pas juste la somme qu'elle m'a demandĂ© ? » Parce qu'elle se souvient mĂȘme plus, elle se souvenait mĂȘme plus. Et je me suis dit « ouais, non, dĂ©jĂ  c'est pas bien, dĂ©jĂ  c'est mal » . De, elle peut s'en rendre compte aprĂšs, et lĂ  vraiment, elle va me prendre pour une escroque. Alors que moi, c'Ă©tait plus dans un esprit pour le prĂ©judice subi, quoi. Puis je me suis dit, bon, c'est une personne ĂągĂ©e et tout, ça se fait pas, ça se trouve, elle a une dĂ©mence ou quoi, je ne sais pas. Je vais lui rendre tout son argent, mais je vais lui dire un truc. Et ça, c'Ă©tait sur le conseil d'une amie Ă  l'Ă©poque, qui m'a conseillĂ© de lui dire ça. J'ai trouvĂ© que c'Ă©tait un super conseil, parce que j'en avais discutĂ© avec elle, genre, est-ce que... La fille est malhonnĂȘte. Mais franchement, vu comment elle m'avait traitĂ©, je me suis sincĂšrement posĂ© la question. Et en fait, elle arrive et je lui avais dit « Vous viendrez chez moi, il y aura mon mari. » Enfin, chez moi. Et en fait, lĂ , j'ouvre la porte. Et ça m'a fait rire parce que moi, j'Ă©tais aussi stressĂ©e qu'elle. Et en fait, il y avait mon mari avec moi quand mĂȘme qui n'Ă©tait pas Ă  cĂŽtĂ© non plus. On ne l'a pas accueilli en mode avec un vigil et tout. Elle arrive et je me souviens que lĂ , elle ne gueulait plus, elle ne faisait plus la maligne. Elle Ă©tait Ă  plusieurs mĂštres comme ça. Et elle tend la main. Et moi, j'arrive, je vais chercher les billets. Je lui tends les billets. Elle commence Ă  les prendre, elle commence Ă  les compter. Et je lui dis, vous voyez lĂ  combien vous avez ? Vous avez 800, je ne sais plus combien. Je lui dis, vous voyez, en fait, vous me demandiez 750. En fait, le modĂšle, vous l'aviez payĂ© genre 880. Vous n'en souvenez mĂȘme plus. Vous voyez, si j'Ă©tais quelqu'un de malhonnĂȘte... Je vous aurais pas remboursĂ© cet argent lĂ  Je vous le rembourse alors que vous en souvenez mĂȘme plus Donc voilĂ  madame Et au revoir Et donc voilĂ  c'Ă©tait mon avis C'Ă©tait je pense la pire histoire que j'ai eu chez Comme un diadĂšme Maintenant j'en ai d'autres aussi C'est vrai que des fois j'ai des J'ai des clientes qui C'est rare franchement Quand je vous dis que 99% des clientes sont adorables C'est vrai Mais c'est vrai que parfois ça arrive que Et c'est un comportement moi que j'aime pas trop, c'est des clientes, si elles reçoivent leur modĂšle et ça n'a rien Ă  voir, mais qui, admettons qu'elles se soient trompĂ©es ou que quelque chose n'aille pas, la longueur, la couleur, je ne sais quoi, ça arrive trĂšs souvent qu'on se trompe dans un modĂšle de volumateur, peuvent m'envoyer des mails vraiment en mode « ouais, la qualitĂ©, ça va pas ! » Alors que juste, bah, tu t'es trompĂ©e, quoi. Vous, vous ĂȘtes trompĂ©e par moi, ce que je vous vois la plupart du temps, mes clientes, mais... Bref, pour en revenir Ă  cette histoire, c'est une histoire qui m'a Ă©normĂ©ment marquĂ©e, qui a fait qu'aprĂšs j'ai pris une bonne distance avec la façon dont je conseillais mes clientes. Surtout, ce que j'ai fait, c'est que j'ai vraiment fait attention maintenant Ă  qui je reçois chez moi. C'est trĂšs rare, je prĂ©cise tout de suite, que je reçois chez moi. J'ai un local Ă  VergĂšs. Alors dĂ©jĂ  maintenant, je prĂ©cise aussi que les sessions de conseil sont pĂ©antes. Ça coĂ»te 100 euros les deux heures alors qu'il y a cinq ans c'Ă©tait gratuit. Mais en fait j'ai eu tellement de comportements oĂč vraiment il y avait de l'abus. Des fois il y a des filles, elles venaient chez moi et puis elles critiquaient quoi. Parce qu'Ă  l'Ă©poque je vivais dans le 93, j'avais des rĂ©flexions du style « Je sais pas comment vous faites pour vivre lĂ  » . Ou alors j'avais des filles qui venaient chez moi et qui achetaient chez la concurrence. Elles venaient juste pour essayer les tailles de base et tout, puis elles se refilaient le filon. On va chez Laure et puis aprĂšs on achĂšte ailleurs quoi. Sympa sympa. Et moi c'Ă©tait pas une boutique et c'est aujourd'hui toujours pas une boutique. C'est ici que je travaille, c'est ici que je fais mes vidĂ©os. Mais c'est pas une boutique en fait. Donc si un jour je reçois c'est vraiment pour rendre service. Comme j'ai dit maintenant je fais payer. Mais ça me prend beaucoup de temps, ça me prend Ă©videmment de l'Ă©nergie. Et je le fais avec plaisir quand je le fais. Mais c'est pas quelque chose que je multiplie. Et c'est vrai qu'il y a eu... tellement de comportements assez, des fois, pas trĂšs, trĂšs respectueux que, voilĂ , que maintenant, je fais attention Ă  ça, mais c'est vrai que cette cliente-lĂ , je me suis rendue compte que je m'Ă©tais laissĂ©e trop touchĂ©e personnellement par cette histoire, parce que finir en larmes pour ça, alors qu'il y a rien de dramatique, ça le mĂ©ritait pas, quoi. J'ai ma fille qui pleure. Un instant, j'ai ma fille qui pleure, elle est avec son pĂšre, mais je vais aller voir, parce que ça me stresse. Bon, j'ai rĂ©glĂ© le problĂšme. Ouais, en tout cas, cette histoire, ça m'aura appris qu'il faut que... Pas que je prenne Ă  ce point les choses Ă  cƓur, que de toute façon, une femme qui dĂ©cide finalement de pas me faire confiance, alors que je viens de lui accorder 3 Ă  4 heures de mon temps, que je l'ai reçue chez moi avec mon bĂ©bĂ© de 4 mois... Alors, je sais que ça veut rien dire, mais je veux dire... Moi, j'avais mis mon cƓur dans ce conseil, en fait, et en fait, si on dĂ©cide de pas me faire confiance... La confiance, je ne peux pas la forcer. Moi, c'est dĂ©jĂ  arrivĂ© que j'ai des clientes comme ça. C'est rare, comme je vous ai dit, dans le sort de Comme un DiadĂšme. Ça doit ĂȘtre 4, 5. Un jour, une fille aussi, elle avait reçu un modĂšle genre Taylor en cheveux europĂ©ens magnifiques. J'en ai pas lĂ . Mais un modĂšle blond, petite fille, vous voyez. Et en fait, elle n'Ă©tait pas contente de la couleur. Elle m'appelle. Pareil, je n'avais pas de tĂ©lĂ©phone pro. Et elle me fait « oui, c'est des cheveux chinois et tout » . Je dis « mais vous avez dĂ©jĂ  vu des cheveux chinois blonds comme ça ? Les chinois, ils ne sont pas blancs comme ça, c'est des cheveux europĂ©ens, ça se voit. » Et en fait, bref, la confiance, je ne peux pas la forcer. quelqu'un qui dĂ©cide aprĂšs avoir passĂ© quatre heures avec moi ou mĂȘme avant de finalement pas me faire confiance j'ai appris que j'avais pas de prise lĂ  dessus je peux pas forcer surtout une personne qui est quand mĂȘme assez instable Ă  ce moment lĂ  psychologiquement qui est hyper Ă©nervĂ© c'est pas quelque chose j'ai pas de pouvoir lĂ  dessus je peux avoir aussi bien gĂ©rĂ© la session de conseil avoir Ă©tĂ© parfaite en termes de conseils si derriĂšre elle va voir son coiffeur Ă  la con qui lui raconte n'importe quoi et qu'elle dĂ©cide que tout le conseil que je lui ai donnĂ© que je suis une grosse escrocs ben en fait c'est son choix de dĂ©cider ça et j'ai pas de prise lĂ  dessus et voilĂ  bref je sais pas si cette vidĂ©o vous aura plu si c'est le cas n'hĂ©sitez pas Ă  me donner vos commentaires si vous en voulez d'autres j'en ai encore 4 5 sous le coude que je peux vous raconter qui sont assez marrantes je ne sais pas si c'est le mot mais assez pertinentes en tout cas j'espĂšre que ça vous aura plu et je vous dis Ă  bientĂŽt pour une prochaine vidĂ©o

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