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Rémi Antoniucci : La seconde main pour une mode circulaire et solidaire cover
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Fashion Green Talk

Rémi Antoniucci : La seconde main pour une mode circulaire et solidaire

Rémi Antoniucci : La seconde main pour une mode circulaire et solidaire

30min |04/06/2024
Play
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Rémi Antoniucci : La seconde main pour une mode circulaire et solidaire

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30min |04/06/2024
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Description

Pour ce 4ème épisode de Fashion Green Talk, j’ai été heureuse d’échanger avec Rémi Antoniucci, Fondateur de BIS Boutique Solidaire.


Dans cet épisode, Rémi nous emmène dans les coulisses et nous partage tout le savoir faire qui se cache derrière ce projet engagé.


Nous en avons également profité pour parler d’économie circulaire et nous nous sommes questionnés sur les enjeux que représente le marché de la 2nd main.


Avant de nous lancer dans l’épisode, je vous invite à soutenir le podcast en vous abonnant et en laissant une note sur votre plateforme d’écoute.


Et pour nous poser vos questions, faire un retour sur le podcast ou simplement parler mode responsable, contactez nous via notre adresse mail,paris.fashiongreenhub@gmail.com


“On travaille avec des chantiers d'insertion, des centres de tri situés en province, qui eux-mêmes collectent énormément de vêtements, mais qui ne le valorisent pas forcément. Et nous, on va en fait aider nos partenaires à revaloriser des vêtements qu'ils n'arrivent pas à vendre localement. “


“Aujourd'hui, il y a tellement de volume, on ne récupère pas que du bon état, on récupère plein de produits en mauvais état, et ceux-là, il faut les traiter. Après, le marché est en train de changer. On voit les fonds réemploi qui incitent à la traçabilité, les fonds réparation. Il y a plein d'expérimentations maintenant sur du recyclage, sur l'industrialisation. Je pense qu'on est aux prémices de quelque chose qui va changer, et que petit à petit, le marché va s'améliorer.”


“On a de plus en plus conscience de l'environnement, qu'il ne faut pas polluer. En même temps, si tu regardes les chiffres de vente du neuf, je crois que l'année dernière, Shein est devenue pour la première fois le plus gros distributeur de vêtements en France. Donc là, il y a encore du travail à faire.”


“Je crois que parmi les moins de 25 ans, 70%, achètent de la seconde main, qui est complètement rentrée dans les mœurs, pour des raisons écologiques, pour des raisons de finances aussi, parce que souvent, c'est moins cher. Donc, je suis persuadé que la seconde main aura sa place à jouer dans les années qui viennent.”


“Si on doit trier le coton à la main, le coût de matière va être énorme. Donc, on va aller sur de l'industrialisation. Si ça reste en France ou que c'est réutilisé en local, c'est mieux que de l'exporter, même si c'est de la machine qui fait le tri.”


“L'idée, c'est de faire travailler des personnes en difficulté. Ça peut être des réfugiés qui viennent d'arriver en France, des personnes qui ont eu des difficultés de vie, qu'on va accompagner et qui vont travailler un temps chez nous. Alors, c'est des vrais emplois, c'est des vrais salaires. Mais c'est ce qu'on appelle du CDD d'insertion. Nous, l'objectif, c'est qu'ils ressortent sur un CDI classique, dans l'économie classique. “


Pour découvrir l’une des 4 boutiques parisiennes : https://www.bisboutiquesolidaire.fr/boutiques

Ou suivre BIS Boutique Solidaire sur Instagram: https://www.instagram.com/bisboutiquesolidaire



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Pour ce 4ème épisode de Fashion Green Talk, j’ai été heureuse d’échanger avec Rémi Antoniucci, Fondateur de BIS Boutique Solidaire.


Dans cet épisode, Rémi nous emmène dans les coulisses et nous partage tout le savoir faire qui se cache derrière ce projet engagé.


Nous en avons également profité pour parler d’économie circulaire et nous nous sommes questionnés sur les enjeux que représente le marché de la 2nd main.


Avant de nous lancer dans l’épisode, je vous invite à soutenir le podcast en vous abonnant et en laissant une note sur votre plateforme d’écoute.


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“On travaille avec des chantiers d'insertion, des centres de tri situés en province, qui eux-mêmes collectent énormément de vêtements, mais qui ne le valorisent pas forcément. Et nous, on va en fait aider nos partenaires à revaloriser des vêtements qu'ils n'arrivent pas à vendre localement. “


“Aujourd'hui, il y a tellement de volume, on ne récupère pas que du bon état, on récupère plein de produits en mauvais état, et ceux-là, il faut les traiter. Après, le marché est en train de changer. On voit les fonds réemploi qui incitent à la traçabilité, les fonds réparation. Il y a plein d'expérimentations maintenant sur du recyclage, sur l'industrialisation. Je pense qu'on est aux prémices de quelque chose qui va changer, et que petit à petit, le marché va s'améliorer.”


“On a de plus en plus conscience de l'environnement, qu'il ne faut pas polluer. En même temps, si tu regardes les chiffres de vente du neuf, je crois que l'année dernière, Shein est devenue pour la première fois le plus gros distributeur de vêtements en France. Donc là, il y a encore du travail à faire.”


“Je crois que parmi les moins de 25 ans, 70%, achètent de la seconde main, qui est complètement rentrée dans les mœurs, pour des raisons écologiques, pour des raisons de finances aussi, parce que souvent, c'est moins cher. Donc, je suis persuadé que la seconde main aura sa place à jouer dans les années qui viennent.”


“Si on doit trier le coton à la main, le coût de matière va être énorme. Donc, on va aller sur de l'industrialisation. Si ça reste en France ou que c'est réutilisé en local, c'est mieux que de l'exporter, même si c'est de la machine qui fait le tri.”


“L'idée, c'est de faire travailler des personnes en difficulté. Ça peut être des réfugiés qui viennent d'arriver en France, des personnes qui ont eu des difficultés de vie, qu'on va accompagner et qui vont travailler un temps chez nous. Alors, c'est des vrais emplois, c'est des vrais salaires. Mais c'est ce qu'on appelle du CDD d'insertion. Nous, l'objectif, c'est qu'ils ressortent sur un CDI classique, dans l'économie classique. “


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“On travaille avec des chantiers d'insertion, des centres de tri situés en province, qui eux-mêmes collectent énormément de vêtements, mais qui ne le valorisent pas forcément. Et nous, on va en fait aider nos partenaires à revaloriser des vêtements qu'ils n'arrivent pas à vendre localement. “


“Aujourd'hui, il y a tellement de volume, on ne récupère pas que du bon état, on récupère plein de produits en mauvais état, et ceux-là, il faut les traiter. Après, le marché est en train de changer. On voit les fonds réemploi qui incitent à la traçabilité, les fonds réparation. Il y a plein d'expérimentations maintenant sur du recyclage, sur l'industrialisation. Je pense qu'on est aux prémices de quelque chose qui va changer, et que petit à petit, le marché va s'améliorer.”


“On a de plus en plus conscience de l'environnement, qu'il ne faut pas polluer. En même temps, si tu regardes les chiffres de vente du neuf, je crois que l'année dernière, Shein est devenue pour la première fois le plus gros distributeur de vêtements en France. Donc là, il y a encore du travail à faire.”


“Je crois que parmi les moins de 25 ans, 70%, achètent de la seconde main, qui est complètement rentrée dans les mœurs, pour des raisons écologiques, pour des raisons de finances aussi, parce que souvent, c'est moins cher. Donc, je suis persuadé que la seconde main aura sa place à jouer dans les années qui viennent.”


“Si on doit trier le coton à la main, le coût de matière va être énorme. Donc, on va aller sur de l'industrialisation. Si ça reste en France ou que c'est réutilisé en local, c'est mieux que de l'exporter, même si c'est de la machine qui fait le tri.”


“L'idée, c'est de faire travailler des personnes en difficulté. Ça peut être des réfugiés qui viennent d'arriver en France, des personnes qui ont eu des difficultés de vie, qu'on va accompagner et qui vont travailler un temps chez nous. Alors, c'est des vrais emplois, c'est des vrais salaires. Mais c'est ce qu'on appelle du CDD d'insertion. Nous, l'objectif, c'est qu'ils ressortent sur un CDI classique, dans l'économie classique. “


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Nous en avons également profité pour parler d’économie circulaire et nous nous sommes questionnés sur les enjeux que représente le marché de la 2nd main.


Avant de nous lancer dans l’épisode, je vous invite à soutenir le podcast en vous abonnant et en laissant une note sur votre plateforme d’écoute.


Et pour nous poser vos questions, faire un retour sur le podcast ou simplement parler mode responsable, contactez nous via notre adresse mail,paris.fashiongreenhub@gmail.com


“On travaille avec des chantiers d'insertion, des centres de tri situés en province, qui eux-mêmes collectent énormément de vêtements, mais qui ne le valorisent pas forcément. Et nous, on va en fait aider nos partenaires à revaloriser des vêtements qu'ils n'arrivent pas à vendre localement. “


“Aujourd'hui, il y a tellement de volume, on ne récupère pas que du bon état, on récupère plein de produits en mauvais état, et ceux-là, il faut les traiter. Après, le marché est en train de changer. On voit les fonds réemploi qui incitent à la traçabilité, les fonds réparation. Il y a plein d'expérimentations maintenant sur du recyclage, sur l'industrialisation. Je pense qu'on est aux prémices de quelque chose qui va changer, et que petit à petit, le marché va s'améliorer.”


“On a de plus en plus conscience de l'environnement, qu'il ne faut pas polluer. En même temps, si tu regardes les chiffres de vente du neuf, je crois que l'année dernière, Shein est devenue pour la première fois le plus gros distributeur de vêtements en France. Donc là, il y a encore du travail à faire.”


“Je crois que parmi les moins de 25 ans, 70%, achètent de la seconde main, qui est complètement rentrée dans les mœurs, pour des raisons écologiques, pour des raisons de finances aussi, parce que souvent, c'est moins cher. Donc, je suis persuadé que la seconde main aura sa place à jouer dans les années qui viennent.”


“Si on doit trier le coton à la main, le coût de matière va être énorme. Donc, on va aller sur de l'industrialisation. Si ça reste en France ou que c'est réutilisé en local, c'est mieux que de l'exporter, même si c'est de la machine qui fait le tri.”


“L'idée, c'est de faire travailler des personnes en difficulté. Ça peut être des réfugiés qui viennent d'arriver en France, des personnes qui ont eu des difficultés de vie, qu'on va accompagner et qui vont travailler un temps chez nous. Alors, c'est des vrais emplois, c'est des vrais salaires. Mais c'est ce qu'on appelle du CDD d'insertion. Nous, l'objectif, c'est qu'ils ressortent sur un CDI classique, dans l'économie classique. “


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