Transcription

• Speaker #0

  Bienvenue sur Feedback, le podcast autour du management et du leadership. Je suis Élodie, manager depuis 14 ans, et ma mission, c'est d'aider les salariés et entrepreneurs à prendre confiance en elles pour manager sereinement leur équipe. Alors si toi aussi tu es convaincu qu'on peut avoir un management bienveillant et un leadership affirmé sans écraser les autres, abonne-toi ! Tu trouveras ici tous mes conseils et retours d'expérience pour t'aider à devenir une des leaders de demain. Je te souhaite une agréable écoute ! Et aujourd'hui, je suis ravie d'accueillir Sarah Saidi au micro de Feedback, et on va parler technique de respiration. Car oui, la respiration peut amener de grands bienfaits dans ton quotidien de manager, et Sarah est l'experte pour nous parler de ce sujet. Je suis vraiment ravie de la voir avec nous aujourd'hui. Tu vas voir, elle va nous détailler tous les bienfaits de la respiration, dans le côté amener de la sérénité, comment mieux gérer son stress dans son quotidien de manager, comment faire face aussi à de la prise de parole. ou à certaines décisions difficiles, mais aussi comment la respiration peut t'amener de l'efficacité, de la performance dans ton quotidien. On mêle bien évidemment des questions de vie pro et de vie perso. C'est vraiment une interview passionnante et je te souhaite du coup une très bonne écoute en notre compagnie. Hello Sarah, je suis ravie de t'accueillir aujourd'hui dans le podcast Feedback parce que je suis sûre que tu vas donner plein de conseils, plein d'astuces à toutes les personnes qui nous écoutent et qui ont besoin de retrouver du bien-être dans leur quotidien. Est-ce que tu peux déjà commencer à nous raconter un petit peu ton parcours ? Et qu'est-ce qui a fait que tu t'es intéressée aux techniques de respiration, qui est en fait ton métier et ce que tu défends aujourd'hui ?

• Speaker #1

  Bonjour Élodie, je suis ravie d'en parler, parce qu'on n'a pas souvent l'occasion de prendre le temps de respirer, tout simplement. Et puis, je suis certaine aussi que les personnes qui nous écoutent sont à la recherche à la fois de réponses, mais en même temps de réflexions. Donc, la respiration nous amène dans cet endroit-là, où on apprend à se connaître. Et on développe en fait nos compétences. Et moi, je le vois comme un outil, comme serait le sport, comme serait par exemple la course à pied ou le yoga ou les pilates. Un outil de développement de soi, mais aussi un outil qui nous aide à nous rééquilibrer de l'intérieur. Donc, je viens du monde de l'entreprise. J'ai travaillé un peu moins de dix ans, plus exactement huit ans, avant de lancer mon entreprise, il y a trois ans donc. Aujourd'hui, j'ai 33 ans, je suis à Paris et je donne des cours. collectif. J'accompagne aussi en cabinet à travers des consultations et j'interviens en entreprise sous forme de team building, formation et journée de sensibilisation. La respiration, en fait, c'est un outil mais on n'en a pas forcément conscience. Et c'est là où c'est intéressant. C'est que je me suis dit au départ, on ne se garde pas la tête en se disant ça y est, je vais lancer ma boîte dans la respiration. Il y a souvent une démarche derrière. Ma démarche, elle a commencé alors même que j'étais en entreprise. Elle a commencé dès 2018, quand en entreprise j'ai vraiment eu des moments où je m'enchaînais les nocturnes. Je me commandais à manger devant mon ordinateur. Le matin j'avais beaucoup de mal à me réveiller et j'avais l'impression d'être complètement léthargique, sans aucune dose de créativité, alors que je suis quelqu'un de plutôt créatif. Donc j'avais tué en fait toutes les parties de moi qui étaient lumineuses, on va dire. Et j'ai rentré dans un moule. ou dans un mood qui faisait, je l'appelle un peu la machine à laver. C'était vraiment, on tournait, les jours défilaient, et sans aucun, sans étincelle, sans avoir envie d'entreprendre de nouveaux projets, de lancer de nouvelles idées, et juste d'exécuter. Et quand j'ai atteint ce stade, en fait, j'ai eu un moment vraiment de prise de conscience, parce que j'ai été sur une mission à l'étranger, qui a été très compliquée à gérer pour moi, parce qu'en plus, quand on est à l'étranger, on est assez isolé. On n'a pas ses amis, on n'a pas sa famille. Donc, c'était en plus à Hong Kong. Donc, on n'est pas juste à côté. Et en fait, je l'ai très mal vécu. En rentrant à Paris, j'avais dit stop. Mais je continuais à être en entreprise parce qu'il faut bien se nourrir. Et puis, carriériste dans l'état d'esprit, tu vois, bonne élève. Je pense comme beaucoup d'auditeurs et d'auditeurs de podcast.

• Speaker #0

  De personnes qui nous écoutent,

• Speaker #1

  oui. Je n'ai pas voulu me rebeller tout de suite. Et au contraire, je me suis dit, bon, il faut d'abord que... Je regagne moi-même mon énergie avant de lancer quoi que ce soit. Parce que j'ai toujours eu la conviction que quand on lance une boîte, il faut être en pleine forme. Donc, moi, je n'étais pas en pleine forme. Ce n'était pas le moment pour moi de me lancer. Il fallait d'abord que je répare les pièces du puzzle à l'intérieur de moi. Et c'est comme ça que ça avait démarré. Donc de 2018 jusqu'en 2021-2022, j'ai créé des routines de sport que j'ai souvent abandonnées, mais aussi souvent reprises.

• Speaker #0

  C'est bien, tu es honnête ! Oui !

• Speaker #1

  Attends, on parle de la vraie vie ! J'ai fait plusieurs retraites de yoga, j'ai tout exploré. C'est-à-dire qu'en fait, je pouvais, sur une même semaine, aller au crossfit, aller au yoga, prendre des cours d'improvisation. J'ai continué à beaucoup voyager. Et donc, je continue à mener une vie plus apaisée à un niveau professionnel. J'ai changé d'entreprise. Avant, j'étais en banque, je suis passée plus dans le web. C'est en changeant mon écosystème et aussi certaines habitudes de vie que les choses ont commencé à se replacer. 2021, je me dis que ce serait peut-être cool de commencer à se former. Je me forme. La première discipline à laquelle je me suis formée, c'est la sophrologie, en parallèle de mon salariat. J'étais consultante et je me suis formée les week-ends. pendant six mois. Et puis, j'ai commencé à lancer des consultations individuelles. Donc, j'ai trouvé un système de cabinet de location à l'heure qui m'a donné la flexibilité de peut-être le louer de 19h à 20h ou en premier lieu. Et puis, petit à petit, j'ai quand même commencé à prendre goût à cette aventure. Et 2022, je me suis lancée à plein temps. Et c'est là où, en fait, je me suis dit, ah bah tiens, OK, donc il y a la cascade de sophrologie, c'est cool. cool, c'est doux, on travaille plusieurs techniques, mais j'ai envie d'aller plus loin, donc j'ai empilé plein de casquettes et au fur et à mesure de l'empilement de ces casquettes, je me suis dit il y a quand même un truc, moi j'aime, ça se voit pas beaucoup sur mes réseaux sociaux, mais en fait j'ai un côté très geek, j'aime bien être enfermée.

• Speaker #0

  Bienvenue dans la team !

• Speaker #1

  Toi aussi ?

• Speaker #0

  Oui, complètement. Pour moi, ça se voit peut-être un peu plus que toi, mais oui, complètement.

• Speaker #1

  J'ai un côté où j'aime bien comprendre les hauts et les fonds des choses. Et j'aime quand c'est technique et mécanique. Et la respiration, c'est ce qu'elle m'a apporté. Et donc, je me suis complètement retrouvée dans quelque chose qui va être plus technique. Donc là, je parle pour moi, c'est technique pour moi. Mais comment je le vulgarise pour les autres ? Comment on l'utilise et on rend l'outil plaisant ? Comment est-ce qu'on arrive à faire d'une compétence physique et corporelle ? une vraie discipline ? Comment est-ce qu'on peut accompagner les équipes ? Comment est-ce qu'on peut accompagner les individus ? Et donc, en fait, ça a été un sujet illimité d'exploration. Et depuis trois ans, je ne me suis pas ennuyée un seul jour sur cette question. Et tu vois que, encore aujourd'hui, c'est rigolo parce que j'ai un métier qui n'est pas très commun. Et pourtant, pour moi, il me semble si évident. Et en fait, les personnes qui viennent soit en consultation, soit en cours, soit qui montent sur un événement, en fait, on déclic tout de suite. Parce que contrairement aux conférenciers classiques, je ne viens pas apporter de la théorie. Mon objectif sur chaque intervention, c'est qu'au bout de quelques minutes, il y ait déjà des ressentis qui s'installent. Et avec la respiration, on est capable de changer de ressenti. Quand je dis changer de ressenti, c'est passer d'un état fatigue vers un état ressource, passer d'un état de manque de confiance et de doute vers un état d'ancrage. On change d'état. Et à travers ces changements d'état, en fait, j'ai pu en approuver. C'est-à-dire que la technique, voilà, elle fonctionne. Et puis ensuite, les personnes que j'accompagne font leur démarche par elles-mêmes, tu vois. Mais l'idée, elle est très pragmatique dans un monde bien-être où on ne comprend pas toujours tout ce qui se passe.

• Speaker #0

  Ouais, parce que justement, j'allais te dire, rebondir en fait sur ce que tu disais avant que tu enchaînes sur ça. Effectivement, la respiration, ça peut paraître quelque chose un peu... flou, enfin peut-être pas flou, mais un peu mystique, un peu mystérieux. Ouais, bon, OK, on va respirer. Bon, très bien. J'exagère, je fais exprès de forcer le trait, mais peut-être qu'il y a des personnes qui nous écoutent, tu vois, qui pensent ça. Et j'allais te demander, voilà, comment est-ce que tu fais pour, quand on t'intervient dans des entreprises, dans des équipes, etc., pour justement enlever ce côté mystique ? Peut-être que certains doivent se dire « Ah, c'est encore du bullshit, etc. qui va nous être présenté. » Et que, justement, je trouve ça intéressant que tu dises, dès les premières minutes, Tu te débrouilles pour que les gens ressentent déjà les effets. Et c'est le meilleur moyen de convaincre. Et c'est vrai que j'allais te demander comment tu fais pour rentrer dans les entreprises avec cet angle-là, parce qu'il n'est pas facile, il faut quand même l'admettre.

• Speaker #1

  Sur mes formations, j'ai beaucoup aimé les approches de programmation neuro-linguistique et d'hypnose. Et l'une des choses que j'avais retenues, c'est que c'est inutile de négocier entre mental et mental. Parce qu'en fait, le mental contre le mental, c'est un égo contre un égo. Et donc, plus moi, je vais essayer de prouver que ça marche, plus la personne en face va résister. Franchement, ça ne sert à rien. Et j'avais fait l'erreur quand je démarrais. En fait, ça m'a bien prouvé que ce n'était vraiment pas quelque chose d'efficace.

• Speaker #0

  Et ça,

• Speaker #1

  c'est intéressant d'ailleurs, toi qui accompagnes sur la partie communication et leadership. C'est quand on est d'égo et à égo.

• Speaker #0

  Il ne faut pas chercher à convaincre. Moi, je dis souvent, il ne faut pas imposer son idée. Non. c'est le meilleur moyen pour que l'autre en fasse se rebelle et sorte tous les arguments possibles et inimaginables.

• Speaker #1

  Donc en fait, j'ai un peu inversé la démarche et je suis quelqu'un qui écoute beaucoup, qui va beaucoup observer. Donc en fait, quand j'arrive, déjà j'arrive quelques minutes avant et puis j'observe un peu quelles sont les ambiances dans les équipes. Et puis ensuite, au moment où je prends la parole, je commence par un truc sympa ou par une petite histoire. En fait, je sais que je pars sur un terrain où par défaut, on va me défier. Donc ça, je l'ai intégré. Aujourd'hui, ça ne me pose plus aucun problème, ça me challenge. Là, cet après-midi, j'interviens dans une école. Je sais de base que des étudiants qui vont y respirer, autant te dire que voilà. Heureusement que c'est obligatoire, sinon je n'aurai personne. Mais je sais qu'on va créer une sympathie dès les trois premières secondes. Et si ça, j'arrive à le faire, je sais qu'après, tout va passer sur un état d'esprit d'exploration. C'est-à-dire qu'en fait, mon objectif, ce n'est pas de convaincre. Effectivement, c'est plus... d'ouvrir le champ des réflexions, le champ des ressentis, et les personnes qui n'ont pas envie, tout simplement, elles n'en ont pas envie. Et ça m'est même arrivé, sur certains événements, de dire bonjour à des personnes qui n'ont pas envie d'être là. Vous pouvez aller traiter le mot mail. Quand je sens que c'est possible, quand je sens que c'est dans l'état d'esprit pragmatique de la boîte, ça m'arrive de le faire. Et en fait, c'est bien pris parce que je n'ai jamais vu personne vraiment sortir. Qu'est-ce que ça veut dire implicitement ? C'est-à-dire que j'ai eu l'accord pour que tout le monde reste. Et quand j'ai cet accord, effectivement, ensuite, je peux proposer des choses. Voilà un peu les...

• Speaker #0

  Oui, parce que je pense que c'est un monde un peu fermé aussi à tout ce genre de choses ou avec des a priori. Donc, c'est pour ça que je me suis permise de te poser la question. Et pour celles qui seraient curieuses parmi celles qui nous écoutent, qu'est-ce que pour toi, ça apporte comme bienfait dans un quotidien, plus spécifiquement de manager forcément, qui court un peu de partout ou qui est stressé ? Toi, tu l'as certainement constaté aussi dans ton quotidien à toi. Je pense que c'est pour ça aussi que tu en as fait ton pilier, ton activité et que tu le défends. Mais quels sont pour toi les bienfaits qu'apportent la respiration, les techniques de respiration au quotidien, niveau stress, niveau... Tu as parlé de posture, etc. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus par rapport à ça ? Oui.

• Speaker #1

  Bon, désolée pour l'image, mais imaginez-vous comme un oignon. Un oignon avec plusieurs couches. La première couche que la respiration traite, et le premier bienfait que l'on ressent, c'est vraiment un état d'antistress. C'est le ABC des accompagnements. En fait, on enlève les coups de stress parce qu'on donne le meilleur de soi-même quand on est dans un état ressource et quand on a suffisamment d'adrénaline pour avancer. Mais quand on a trop de stress, on est complètement bloqué, notre créativité est bloquée, et puis après, toute notre vie, parce qu'en fait, ça altère aussi le sommeil, l'alimentation, etc. Mais si on reste dans un cadre travail, ça va être vraiment le... La mâchoire qui est nouée, le ventre qui est bien tendu, des pensées qui reviennent en boucle. Tu sais, quand tu rejoues une conversation pendant plusieurs heures alors qu'en fait elle a duré 30 secondes. Ce genre de signaux nous alarme déjà sur le stress que l'on se met. La respiration peut retirer cette première couche qui est juste physiologique. Une fois que le corps ressent cet état d'apaisement, on peut partir un peu plus profondément. Et là, on peut travailler des couches qui vont être un peu plus comportementales. Comment, moi, dans ma journée, je peux faire en sorte de me sentir apaisée le plus longtemps possible ? Et donc là, il y a des exercices qu'on propose, tout simplement. Et puis, il y a aussi cet aspect qu'une fois qu'on a dépassé la question basique de la gestion du stress, en rendant quelque chose qui est plus profond, on comprend que la respiration, c'est le lien physique. à travers notre système nerveux, entre notre corps et notre mental. Quand notre corps se sent bien, notre mental est capable de délivrer. Quand notre mental est apaisé, que nos idées sont claires, notre corps va mobiliser les ressources pour concrétiser nos idées. Et la respiration, elle gît sur ces deux plans-là. Donc en fait, là, on rentre dans quelque chose qui va être beaucoup plus profond et beaucoup plus personnalisé en fonction des situations. Et c'est là où on va peut-être davantage accompagner sur... Comment est-ce que j'arrive à prendre la parole en étant confiante ? Mais en démarrant déjà dans son corps. Et c'est là où c'est différent du coaching, qui lui va être une technique plus verbale. Moi, je suis sur une approche non verbale. On vient alimenter le corps en sensations et en ressources pour se sentir comme on a envie de se sentir le jour J. Et ça peut aller jusqu'à parler d'émotions. Une fois qu'on a abordé la question physique, mentale, effectivement, la gestion des émotions, c'est le cœur de l'oignon, c'est ce bloc à l'intérieur. Et moi, il m'arrive très régulièrement, à travers quelques exercices de respiration, de voir des personnes exploser en larmes. ou rire, se reconnecter à quelque chose de beaucoup plus intuitif. Et ça, c'est de la pure gestion émotionnelle. C'est-à-dire qu'on apprend à accueillir les sensations, à se reconnecter à ces émotions, à en comprendre les besoins et apprendre à les formuler. Et je t'assure qu'au départ, même moi, je ne pensais pas qu'on pouvait aller jusque-là à travers la question de la respiration. Et c'est pour ça que j'ai eu besoin d'empiler plusieurs casquettes de formation pour être capable... D'accompagner.

• Speaker #0

  Oui, de gérer.

• Speaker #1

  Voilà.

• Speaker #0

  Et ouais, toi-même en accompagnatrice, ce que ça provoquait, en fait.

• Speaker #1

  Complètement. Et donc, pour te répondre, il y a toujours une sphère physique, mentale et émotionnelle. Et on peut toujours ajuster la profondeur. Et on ne va pas forcément faire les mêmes choses au début d'un accompagnement qu'à la fin d'un accompagnement. Et je pense que ça, tu dois très bien le savoir. Et on le voit surtout sur des profils qui ont déjà eu un ou plusieurs burn-out. En fait, si l'envie... c'est d'aller développer sa confiance en soi. Le besoin, il est probablement ailleurs. Parce que la première priorité, même si on ne veut pas l'entendre, la première priorité, c'est de se ressourcer. Et donc, on évolue et on passe d'un stade curatif à un stade préventif. Et ça, ça peut prendre plusieurs semaines, plusieurs mois. Chaque personne a son rythme aussi.

• Speaker #0

  Oui, tout à fait. On a la même vision des choses et la même façon de penser par rapport à ça. C'est clair. On en parlait juste avant d'enregistrer, donc oui, je sais que tous les sujets d'organisation, entre le besoin et l'envie, c'est vraiment différent. Là, je pense qu'il y a des personnes qui disent « Ouais, trop bien, je veux tester. Ça m'intéresse trop. Il y a trop de bienfaits par rapport à ça. » Du coup, il y a des personnes qui sont certainement intéressées, qui nous écoutent, mais pour qui ça reste peut-être encore abstrait, technique de respiration, est-ce qu'il y a des techniques différentes ? Est-ce qu'on peut le faire tout seul dans son coin ou est-ce qu'il faut forcément suivre des tutos, des étapes par rapport à ça ? Je sais que tu parles beaucoup aussi de breastwork. Qu'est-ce que c'est ? Est-ce que tu peux nous détailler un petit peu qu'est-ce que c'est réellement ? Et après, on verra comment peut-être l'intégrer dans son quotidien de manager.

• Speaker #1

  C'est rigolo parce qu'en fait, quand tu me dis respiration, moi, je l'entends sport. Il y a tellement de techniques différentes. En fait... breastwork c'est un peu comme workout ça veut tout rien dire, on y met ce qu'on veut et d'ailleurs c'est intéressant parce que tu vois, je pense que le milieu du sport il s'est structuré au fil du temps, le yoga aussi et puis la respiration, on sait que c'est important partout même dans le théâtre et même dans la prise de parole en public mais ça, enfin je dis jamais j'en sais rien mais ça a rarement été considéré vraiment comme une discipline personne ne vous donnera de médaille parce que vous avez fait vos exercices de respiration, il n'y a pas de compétition, et c'est un travail de développement intérieur. Donc, à partir de là, oui, il y a plein de techniques de respiration. Moi, je les scinde en deux. On va avoir les techniques qui vont amener du calme et les techniques qui vont amener de la performance, pour simplifier. Les techniques qui vont amener du calme vont être des techniques de respiration qui vont être guidées avec certaines... méthodes qui vont davantage insister sur le relâchement, sur les expirations, sur l'apnée, pour viser un ralentissement du cœur et du flux de pensée, qui se rapproche beaucoup de la méditation aussi. Les techniques plus performances, là on va avoir des techniques qui cherchent au contraire à développer ces compétences par rapport à la gestion du souffle, soit dans le sport, soit plus d'un point de vue État d'esprit, mindset. Ce qui est le plus connu aujourd'hui, c'est oui meuf, les beignes glacées, les deux froides. Oui. Et donc en fait, ils sont accompagnés aussi de techniques de respiration. Et le breathwork dans tout ça, c'est comme workout, c'est un mot qui va englober plein de choses. Ma définition, c'est l'activation de techniques de respiration qui vont aussi solliciter des techniques intenses pour... des libérations émotionnelles. Donc on va être sûr de cette deuxième sphère davantage tournée vers l'intensité. Et le breastwork le plus connu, c'est le breastwork holotropique, qui utilise une technique qui va être circulaire, répétitive, très répétitive. Et c'est là où on part sur un autre champ qui est aussi vaste qu'intéressant, qui est un champ où on peut aussi parler d'état de trance, on peut parler de libération émotionnelle, on peut parler d'état modifié de conscience. Et quand on tape le mot breastwork aujourd'hui, sur Internet ou sur Instagram, en fait, on va trouver plein de choses. Parce que chaque accompagnant va lui donner sa définition. Mais voilà, il faut garder en tête que ce n'est pas une relaxation. Le breastwork, c'est vraiment un travail qui dure entre 1h30, 2h, 3h, où la respiration va être activée de manière énergique. Et ça va solliciter du coup des réactions, et physiques, et mentales, et émotionnelles, qui vont amener une transformation. Donc l'idée, ce n'est pas de passer un moment chill en se laissant guider, mais vraiment d'être dans le contrôle de son propre souffle et l'état d'esprit se rapproche beaucoup plus d'un sprint ou d'un marathon dans l'état d'esprit. Et c'est là où on l'utilise aussi pour développer sa détermination, sa puissance intérieure, sa confiance en soi. Donc tu vois, c'est hyper vaste.

• Speaker #0

  Oui, très clairement. Et tu vois, j'ai appris des choses que je ne savais pas. je ne savais pas que ça faisait partie de ça. Moi, je voyais vraiment l'aspect calme, amener de la sérénité, pas mal de choses. J'avais vu qu'il y avait aussi ce côté intense et tout. Mais pour moi, c'est limite peut-être des sphères différentes. Là, tu l'as très bien expliqué. J'ai appris plein de choses. Mais de toute façon, j'apprends plein de choses aujourd'hui.

• Speaker #1

  Et c'est pour ça que je te disais, en fonction du public, en fonction de l'attente et en fonction de la demande, c'est à moi de gérer l'outil pour aider la personne à atteindre son objectif. Parce qu'aujourd'hui, je pense que Le monde du bien-être s'est tellement complexifié. Je ne sais pas, exemple, on a mal au ventre. Exemple typique, le stress et le ventre sont très reliés. Notre ventre est notre deuxième cerveau. Dès qu'on est stressé, on va avoir des troubles digestifs dans la plupart des cas, évidemment. On va aller voir le médecin, le médecin va se dire, OK, tout va bien. Une fois que le médecin a validé que tout va bien, on a quand même envie de trouver des solutions. Vers qui je me tombe ? Naturopathe, diététicienne, sophrologue, thérapeute, coach, sport. Yoga est là.

• Speaker #0

  Il y a tout ça.

• Speaker #1

  C'est très là. Et donc, l'idée, c'est d'explorer, de voir ce qui marche, et surtout de répéter ce qui marche, jusqu'à atteindre cet état de transformation où ce n'est plus un sujet. Et sur le chemin, aussi, identifier les moments où ça a moins marché, parce que c'est intéressant. Les moments où ça a moins marché, souvent on dit, ça ne marque pas ton truc. Alors, peut-être que ce n'est pas approprié. on est un peu à côté, mais c'est aussi, du coup, d'incroyables occasions de réajuster et de comprendre à se connaître. Moi, je suis trop heureuse quand il y a quelqu'un qui me dit « Ah, ça, ça n'a pas trop marché avec moi » ou « Ça a été désagréable » ou « Ça ne me parle pas » . Parce que c'est une limite, en fait. C'est une personne qui me dit « Ah non, je veux autre chose » . Et ça, je trouve que ça est intéressant, en tout cas d'un point de vue coaching et accompagnement. Voilà, je ne sais pas si je continue à en parler. Je vais peut-être... Je vais perdre parce qu'on va aller dans plus de...

• Speaker #0

  Non mais t'inquiète, moi je trouve ça hyper intéressant. Non mais c'était pour... Au moins, t'as très bien expliqué les différentes techniques ou les différents moyens de jouer sur sa respiration et les différents effets que ça pouvait provoquer. Donc au moins, chaque personne qui nous écoute va pouvoir se dire je suis peut-être plus intéressée par le côté calme, apaisement, gestion du stress, on va dire. Et d'autres qui vont se dire... Ouais, mais si jamais je dois prendre la parole à une réunion, à une conférence ou machin, c'est plutôt dans la recherche de performance que je vais aller. Et c'est intéressant de savoir que la respiration peut nous aider aussi dans ce cadre-là. Donc non, t'as très bien expliqué. Là, tu vois, tu disais qu'il y avait des séances plutôt longues, donc on va dire plutôt ponctuelles. Est-ce que ces techniques de respiration, c'est donc très ponctuel et de façon extraordinaire dans son année ou dans sa semaine, j'ai envie de dire ? Ou est-ce qu'il y a des routines de techniques de respiration qu'on peut mettre en place aussi dans son quotidien de manager ? Parce que là, à t'écouter, on pourrait se dire « Bon, je fais trois heures et c'est bon, quoi. » Enfin, je force le trait forcément, mais voilà. Est-ce qu'il y a des choses qu'on peut intégrer dans son quotidien ? Et est-ce qu'il y a des moments plus spécifiques pour le faire ou pas dans sa journée, dans sa semaine ?

• Speaker #1

  Je vais te répondre avec un parallèle. Est-ce que la course à pied, tu le fais pour courir un marathon ou est-ce que tu le fais pour aller faire des footings de temps en temps ? Ça ne te procure pas la même chose. Ce n'est pas les mêmes objectifs, pas le même état d'esprit. Là, c'est pareil. Est-ce que tu veux faire un cours de deux heures intense parce que ça arrive à un moment de ta vie où tu es en mode j'explore, où j'ai un objectif bien précis ? Ou est-ce que... Tu vas en faire plutôt une routine. La réponse idéale, à mes yeux, elle est entre les deux. C'est-à-dire qu'en fait, il faut pouvoir développer suffisamment cette compétence intérieure pour identifier les moments où je vais en avoir besoin, là, entre midi et deux, parce qu'en fait, je vais stresser et du coup, je vais en avoir besoin. Et en même temps, je sais que là, j'ai passé une semaine un peu compliquée, donc j'irais bien prendre samedi, là, cet après-midi, un moment pour faire ça. Parce que là, on est dans de l'ordre de la régulation. Et c'est l'objectif ultime. En fait, moi, je n'ai pas envie d'accompagner des gens pendant six ans. Mon objectif, tu vois, c'est que dès là, au bout de trois, quatre mois, on soit sur ce genre de dynamique. Quand on a atteint ce genre de dynamique, on est dans l'autonomie. Et c'est le stade, je pense, c'est la fin de l'accompagnement, en fait. Évidemment, la vie passe par là. Il peut toujours y avoir des moments où on en a un peu plus besoin, un petit besoin d'un coup de main. Et puis, c'est agréable de se laisser guider aussi. Tu m'as posé la question, est-ce que c'est cool de faire tout ça à la maison ou pas ? En fait, c'est tellement agréable de se laisser guider que s'il y a assez de volonté pour le faire tout seul à la maison, alors go. Mais s'il y a besoin aussi de se faire guider au début pour installer des bonnes habitudes, pour se faire corriger, pour enlever sa charge mentale, tout simplement. Moi, je dis aux gens, confiez-moi votre charge mentale. Là, à partir du moment où vous déposez votre cerveau et laissez-vous traverser par le souffle.

• Speaker #0

  Absolument.

• Speaker #1

  Donc, tu vois, je pense que... Alors, oui, il y a... des sessions exceptionnelles. Et oui, on peut en faire une routine. La question derrière, c'est quel est mon besoin aujourd'hui ? Et à partir de là, on peut apporter la réponse. Pour donner quand même des outils, parce que je sais que tu m'as dit qu'on va pouvoir être dans le concret et tout ça. Les sessions exceptionnelles, c'est une belle chose si elles arrivent sur des moments où on est dans un état d'esprit « allez, je vais faire un escape game » . C'est un peu pareil, je vais tenter d'explorer un atelier cet après-midi. Donc, c'est une activité plus d'exploration. Et moi, je le fais quasiment tous les samedis avec des salles de sport partenaires sur Paris. On est dans de l'ordre de l'expérience. On apprend des choses, on découvre des choses. On n'installe pas forcément des habitudes, parce qu'une habitude met du temps à s'installer. Et puis, par contre, on plante des graines. Et comme il y a une empreinte émotionnelle assez intense sur ce cours, les graines qui sont plantées pendant un cours exceptionnel gèrent ensuite. Quand on a envie d'installer... des habitudes dans son quotidien. Moi, je pense à trois moments stratégiques. Tu as le réveil. Surtout si on est un peu fatigué, on peut se lever déjà au bout du rouleau. On n'a pas compris.

• Speaker #0

  Quoi ? Déjà ?

• Speaker #1

  Je vois beaucoup de personnes qui dorment bien et qui, pour autant, ne se sentent pas en meilleure forme. Oui. C'est intéressant.

• Speaker #0

  Moi, je l'ai senti très régulièrement, ça.

• Speaker #1

  Donc, le matin, on réveille. On peut lancer... Allez. 3 à 5 minutes de cohérence cardiaque, c'est vraiment un exercice de base. L'inspiration, qui consiste à inspirer sur 5 temps, expirer sur 5 temps. Et il y a plein de musiques ou de vidéos sur YouTube qui proposent déjà des pistes qui sont bien calibrées pour cet exercice. Et en fait, on commence la journée recentrée. Et surtout, on évite de récupérer le téléphone au réveil tout de suite.

• Speaker #0

  C'est ce que je fais aussi. Celle qui nous écoute aussi. On peut aussi s'acheter un vrai réveil et ne plus se réveiller avec la sonnerie du téléphone. Ça change la donne par rapport à ça.

• Speaker #1

  Parce qu'en fait, nos premières minutes du réveil vont définir les heures qui vont se faire et l'humeur dans laquelle on va être. Deuxième moment stratégique, c'est le soir avant de s'endormir. Notre corps n'est pas un interrupteur. En fait, quand on veut dormir, ce n'est pas aller off, ça y est, c'est le moment de se coucher. Il peut remuner des conversations. Il peut rejouer des images. surtout si on s'endort crispé, quelle est cette belle nuit de sommeil récupérateur qu'on va avoir. En s'offrant un sas, avant de dormir, on favorise aussi la qualité du sommeil et la profondeur de l'endormissement. Petite parenthèse que je trouve passionnante, la respiration étant donnée qu'elle transforme des choses physiologiques dans le corps, et que c'est un exercice conscient qui vient du mental. L'effort conscient de contrôler sa respiration nous amène dans différents niveaux de conscience, c'est-à-dire qu'on peut modifier ses ondes cérébrales à travers ses exercices. C'est-à-dire qu'avant de s'endormir, si on passe d'un état de vigilance vers un état de relaxation et progressivement vers un état d'endormissement, on arrive à favoriser effectivement des états de détente encore plus profonds. Et surtout, on en prend conscience, on apprend aussi à... contrôler ça. Je trouve que c'est en tout cas une transformation très sympa à avoir dans sa vie. On ne mène pas la même vie sans avoir respiré. On est en respiré. Ça, c'est... Voilà. La graine est plantée.

• Speaker #0

  Après le podcast, je vais forcément tester ça.

• Speaker #1

  Donc avant de s'endormir, avant de s'endormir, je trouve que c'est intéressant aussi de se procurer un sas et puis qu'est-ce qu'on dort mieux après ? Et troisième moment, pour les personnes surtout en entreprise, c'est le moment de la pause-déjeuner.

• Speaker #0

  parce que souvent on la squeeze on passe à travers là j'ai une réunion le pire c'est quand on passe toute la journée en réunion et qu'entre midi et deux on se dit j'ai un moment de calme donc je vais pouvoir me concentrer sur mes slides ça c'est le pire du pire et je vais manger devant mon ordinateur et je prends pas de pause pour manger je vais manger devant mon écran et donc moi j'ai des personnes où je donne un cours en ligne le jeudi à 13h j'ai des personnes qui se connectent depuis le bureau de 13h à 13h45 45 minutes ... Et les écouteurs ou le casque sur les oreilles. Sur mon cours, on ne gesticule pas trop. Donc, en fait, on peut même le faire discrètement depuis un canapé ou depuis une salle de pause. Et on ferme tous les onglets, on redémarre l'ordinateur. C'est un peu ça l'image. Donc, ce moment-là, il est aussi stratégique parce que ça veut dire que l'après-midi va être aussi plus apaisé. Ça veut dire que sur sa vie perso, en rentrant le soir... On ne va pas être aussi à cran qu'en ayant enchaîné de 8h du matin jusqu'à 18h, 19h et encore plus tard. Donc voilà, les trois moments où vraiment on se dit qu'il est stratégique et essentiel de poser des exercices de respiration, ça va être le matin, le soir et pendant la pause-déjeuner.

• Speaker #1

  Ouais, je pense que je vais tester, moi. Voilà, tu m'as convaincue ! Tu as dit que tu avais fait plusieurs formations pour apprendre, voilà. plusieurs domaines, on va dire, de compétences sur ces sujets-là. Là, on a beaucoup parlé de respiration. Je sais que tout ce qui est gestion du stress, retrouver la sérénité dans son quotidien, c'est important pour les personnes qui nous écoutent. Est-ce qu'il y a d'autres pistes qui t'ont aidé ? Alors, tu es spécialisée en respiration, forcément, mais est-ce qu'il y a d'autres pistes qui t'ont aidé aussi à cheminer vers cette sensation d'aborder son quotidien de façon plus sereine, moins stressée ?

• Speaker #0

  Oui.

• Speaker #1

  Est-ce que tu as deux, trois conseils à donner par rapport à ça ? Deux. Deux, vas-y.

• Speaker #0

  Un, la musique.

• Speaker #1

  Ouais. Alors,

• Speaker #0

  le livre que j'ai écrit s'appelle Respiration rythmique pour une raison. J'ai commencé à l'écrire il y a deux ans, il est sorti l'année dernière. Il expliquait aussi les techniques que j'utilise. Et j'avais déjà eu comme intuition que, en fait, tout à l'heure, je t'ai parlé de modification de l'onde cérébrale. La musique aussi. Et là, depuis... que le livre est sorti même avant, en fait, mon cœur du sujet, moi, ce n'est pas apprendre à gérer sans stress. Mon cœur, mon coin geek, là, en ce moment, c'est comment la musique peut-elle amplifier les sensations apportées par la respiration et comment notre respiration peut-elle aussi accompagner les moments où l'on écoute de la musique pour optimiser encore plus cet état de bien-être. Parce que tout ce qu'on se dit là, la respiration, la musique, et même le mouvement, le sport, ça a été la deuxième.

• Speaker #1

  T'as spoilé !

• Speaker #0

  En fait, c'est extrêmement... On est clairement dans l'énergie d'amour et dans l'ocytocine. C'est des moments bien-être. Depuis la nuit des temps, on sait que quand on fait du sport, quand on écoute de la musique et quand on médite, ça nous apporte des états de plénitude. Donc moi, là, en ce moment, c'est vraiment mon truc. Mais je reste toujours sur... Enfin, parce que... je crois qu'on est trois en France, à vraiment être tellement nichées. C'est inutile parce qu'une fois que je maîtrise la technique, ensuite je la vulgarise et je la distribue. C'est un peu ça le sens de l'histoire. Donc la musique, c'est un accélérateur de performance. J'ai l'année dernière lancé un groupe qui s'appelle Deep Focus. J'ai été étonnée par le succès qu'il avait eu. Je me suis dit, je lance un groupe pilote, maximum 10. Et en fait, on a fini par plus de 65. Parce qu'on a exploré cette technique de combinaison entre la respiration, la méditation et la musique pour optimiser sa concentration. Et encore aujourd'hui, on parle autour de personnes qui disent « Ah ouais, mais en fait, j'avais fait 10 focus et tu sais quoi ? Cette piste-là, en fait, elle m'aide parce que maintenant, elle m'a créé un ancrage. Je sais que quand je la lance, j'arrive tout de suite à me concentrer. » Et donc... On peut faire plein de choses avec la respiration. C'est là où je te disais tout à l'heure, c'est un peu la difficulté que j'ai aujourd'hui, c'est qu'on peut tellement faire de choses que mes accompagnements partent toujours du besoin de la personne que j'ai en face. Deuxième clé, le sport. Pas important. Je ne suis pas une défenseuse absolue du yoga ou de la course à pied. Pas important. En fait, tout mouvement corporel va mettre le corps dans une mobilité, dans un dynamisme qui va lui permettre aussi de s'autoréguler. La raison étant qu'on passe la journée devant un ordinateur, la mâchoire crispée, le ventre rentré et les épaules tendues, et qu'on ne vide pas ces tensions-là régulièrement, on les accumule. Et un peu comme un élastique, évidemment, notre corps, il tient, il tient, il tient, et puis à un moment, il finit par complètement rompre. Et le sport permet d'amener cette mobilité corporelle qui... du coup va alléger les tensions, purement physiques, mais aussi développer ce sentiment de confiance en soi. Parce que quand on a réussi à faire 20 répétitions de squats, à porter 5 kilos supplémentaires, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est-à-dire que le lendemain matin, la discussion compliquée à avoir ou les décisions à prendre, inconsciemment, on a été programmé pour éventuellement le faire. Et donc, au niveau de son état d'esprit... Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai eu une interview pour les échos sur le, je ne sais pas si tu as entendu parler du IROX, un phénomène sportif en ce moment.

• Speaker #1

  Tu peux expliquer ce que c'est pour les personnes qui connaîtraient plus ?

• Speaker #0

  IROX, c'est une compétition sportive qui mélange la course à pied et des exercices de renforcement sur un format vraiment compétition. Donc là, le prochain IROX se passe sur Paris, avril-mai 2025, au Grand Palais. Et c'est une vague monstrueuse, encore plus forte que la vague crossfit qui arrive, parce qu'on est dans une compétition chronométrée. Il y a des personnes qui prennent des avions pour faire les dates sur des aérox. Et donc, le sujet de mon intervention, c'était l'impact sur le développement personnel, l'impact du sport et l'impact de cet état d'esprit de compétition sur... le développement personnel dans son travail, dans son entreprise et dans sa vie. Et ça, on le voit de plus en plus et on le voit beaucoup. Et donc, en fait, le sport, c'est pas juste... Oui, ça peut être juste aller faire un petit footing et c'est déjà très, très, très bien, mais c'est une vraie dynamique qui amène ensuite beaucoup plus de flexibilité et de dynamisme au quotidien. Et souvent, on le voit dans les entreprises, on le voit des personnes qui vont prioriser leur moment et qui se font respecter. Et ça, c'est hyper intéressant. Et les personnes qui vont dire oui à tout, et qui se laissent rouler dessus, moi je me suis fait rouler dessus, donc je peux en parler, en pensant bien faire. Et en fait, c'est complètement anti-stratégique que de faire ça. Donc musique et sport.

• Speaker #1

  Ok, très bon conseil. Et effectivement, je faisais partie aussi de la team au roulage dessus. Mais ça, j'ai fait plein d'épisodes de podcast dessus. Écoute, merci beaucoup pour toutes tes explications, ton partage sur tout ça. Je pense que ça a intéressé beaucoup de personnes. Et je pense à attiser la curiosité aussi. Où est-ce qu'on peut te suivre, te retrouver ? Tu as parlé aussi des accompagnements que tu faisais, de ton livre. Alors, je mettrai bien évidemment toutes les infos en description du podcast et sur YouTube aussi. Mais voilà, où est-ce qu'on peut te retrouver, te contacter ? Où est-ce que c'est plus simple ?

• Speaker #0

  Écoute, il me dit... Je m'appelle Sarah avec deux R. On peut me retrouver sur Instagram et sur LinkedIn. Je ne partage pas les mêmes choses. Sur Instagram, je partage plutôt des tutos. Sur LinkedIn, je partage plus l'aspect plus entrepreneur. et donc mon livre c'est Respiration rythmique aux éditions Erol et j'interviens sur Paris, en physique ou bien en ligne à distance au cabinet pour l'individuel ou sur des groupes et aussi ce que j'adore faire c'est encore une fois intervenir en entreprise parce que comme c'est un milieu que je connais c'est un milieu où je pense que j'ai beaucoup de choses à apporter

• Speaker #1

  Je mettrai toutes les infos en description Merci beaucoup en tout cas pour tout ce que tu as partagé aujourd'hui Avec ta voix en plus calme et posée. Merci à toi. Et je suis sûre en tout cas que ça a aidé beaucoup de personnes. Moi, en tout cas, ça a attisé ma curiosité. Et je te remercie beaucoup pour tout ce que tu as partagé aujourd'hui.

• Speaker #0

  Merci Elodie, merci.

• Speaker #1

  Je te remercie d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu l'as apprécié, je t'invite à t'abonner sur ta plateforme préférée et à me laisser un commentaire 5 étoiles. On se retrouve au prochain épisode pour parler management et leadership.