Manger cru : miracle santé ou piège digestif ? cover
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Radio Monaco - Feel Good

Manger cru : miracle santé ou piège digestif ?

Manger cru : miracle santé ou piège digestif ?

03min |02/09/2025|

54

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Description

La question revient souvent : manger cru est-il forcément meilleur pour la santé ? Salades colorées, fruits frais, smoothies… Le cru évoque légèreté, vitalité et naturalité. Mais attention : si ses atouts sont réels, il n’est pas adapté à tout le monde.


Les bienfaits du cru

Les aliments crus conservent des vitamines et enzymes fragiles à la cuisson, comme la vitamine C ou certaines polyphénol-oxydases. Ils sont riches en fibres solubles, hydratants, faibles en calories et idéals pour ceux qui veulent "manger léger". Ils apportent aussi antioxydants et densité nutritionnelle, particulièrement intéressants pour une digestion robuste et un microbiote équilibré.


Quand le cru devient difficile à digérer

Le revers de la médaille ? Les fibres insolubles contenues dans certains légumes crus (chou, carotte, céleri) peuvent irriter la muqueuse digestive et provoquer ballonnements, fermentation et inconfort chez les personnes sensibles. Une étude publiée dans le World Journal of Gastroenterology (2014) a d’ailleurs montré que ces fibres aggravent les symptômes du côlon irritable.
En médecine traditionnelle chinoise, on considère aussi que le cru "affaiblit le yang de la rate", c’est-à-dire la capacité du corps à transformer et assimiler les aliments. Résultat : fatigue après le repas, transit accéléré ou sensation de froid interne peuvent apparaître en cas d’excès.


Trouver le bon équilibre

Le cru n’est donc ni un miracle, ni un ennemi. Tout dépend du profil de chacun. Pour les personnes jeunes, toniques et sans troubles digestifs, il reste un atout nutritionnel. Pour les terrains plus fragiles, mieux vaut privilégier la cuisson douce (vapeur ou étouffée) qui assouplit les fibres, améliore l’assimilation des minéraux tout en préservant une partie des vitamines.

En pratique, la meilleure approche est la modération : alterner crudités et légumes cuits, surtout en été, pour profiter des bienfaits du cru sans en subir les inconvénients.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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La question revient souvent : manger cru est-il forcément meilleur pour la santé ? Salades colorées, fruits frais, smoothies… Le cru évoque légèreté, vitalité et naturalité. Mais attention : si ses atouts sont réels, il n’est pas adapté à tout le monde.


Les bienfaits du cru

Les aliments crus conservent des vitamines et enzymes fragiles à la cuisson, comme la vitamine C ou certaines polyphénol-oxydases. Ils sont riches en fibres solubles, hydratants, faibles en calories et idéals pour ceux qui veulent "manger léger". Ils apportent aussi antioxydants et densité nutritionnelle, particulièrement intéressants pour une digestion robuste et un microbiote équilibré.


Quand le cru devient difficile à digérer

Le revers de la médaille ? Les fibres insolubles contenues dans certains légumes crus (chou, carotte, céleri) peuvent irriter la muqueuse digestive et provoquer ballonnements, fermentation et inconfort chez les personnes sensibles. Une étude publiée dans le World Journal of Gastroenterology (2014) a d’ailleurs montré que ces fibres aggravent les symptômes du côlon irritable.
En médecine traditionnelle chinoise, on considère aussi que le cru "affaiblit le yang de la rate", c’est-à-dire la capacité du corps à transformer et assimiler les aliments. Résultat : fatigue après le repas, transit accéléré ou sensation de froid interne peuvent apparaître en cas d’excès.


Trouver le bon équilibre

Le cru n’est donc ni un miracle, ni un ennemi. Tout dépend du profil de chacun. Pour les personnes jeunes, toniques et sans troubles digestifs, il reste un atout nutritionnel. Pour les terrains plus fragiles, mieux vaut privilégier la cuisson douce (vapeur ou étouffée) qui assouplit les fibres, améliore l’assimilation des minéraux tout en préservant une partie des vitamines.

En pratique, la meilleure approche est la modération : alterner crudités et légumes cuits, surtout en été, pour profiter des bienfaits du cru sans en subir les inconvénients.


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Les bienfaits du cru

Les aliments crus conservent des vitamines et enzymes fragiles à la cuisson, comme la vitamine C ou certaines polyphénol-oxydases. Ils sont riches en fibres solubles, hydratants, faibles en calories et idéals pour ceux qui veulent "manger léger". Ils apportent aussi antioxydants et densité nutritionnelle, particulièrement intéressants pour une digestion robuste et un microbiote équilibré.


Quand le cru devient difficile à digérer

Le revers de la médaille ? Les fibres insolubles contenues dans certains légumes crus (chou, carotte, céleri) peuvent irriter la muqueuse digestive et provoquer ballonnements, fermentation et inconfort chez les personnes sensibles. Une étude publiée dans le World Journal of Gastroenterology (2014) a d’ailleurs montré que ces fibres aggravent les symptômes du côlon irritable.
En médecine traditionnelle chinoise, on considère aussi que le cru "affaiblit le yang de la rate", c’est-à-dire la capacité du corps à transformer et assimiler les aliments. Résultat : fatigue après le repas, transit accéléré ou sensation de froid interne peuvent apparaître en cas d’excès.


Trouver le bon équilibre

Le cru n’est donc ni un miracle, ni un ennemi. Tout dépend du profil de chacun. Pour les personnes jeunes, toniques et sans troubles digestifs, il reste un atout nutritionnel. Pour les terrains plus fragiles, mieux vaut privilégier la cuisson douce (vapeur ou étouffée) qui assouplit les fibres, améliore l’assimilation des minéraux tout en préservant une partie des vitamines.

En pratique, la meilleure approche est la modération : alterner crudités et légumes cuits, surtout en été, pour profiter des bienfaits du cru sans en subir les inconvénients.


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La question revient souvent : manger cru est-il forcément meilleur pour la santé ? Salades colorées, fruits frais, smoothies… Le cru évoque légèreté, vitalité et naturalité. Mais attention : si ses atouts sont réels, il n’est pas adapté à tout le monde.


Les bienfaits du cru

Les aliments crus conservent des vitamines et enzymes fragiles à la cuisson, comme la vitamine C ou certaines polyphénol-oxydases. Ils sont riches en fibres solubles, hydratants, faibles en calories et idéals pour ceux qui veulent "manger léger". Ils apportent aussi antioxydants et densité nutritionnelle, particulièrement intéressants pour une digestion robuste et un microbiote équilibré.


Quand le cru devient difficile à digérer

Le revers de la médaille ? Les fibres insolubles contenues dans certains légumes crus (chou, carotte, céleri) peuvent irriter la muqueuse digestive et provoquer ballonnements, fermentation et inconfort chez les personnes sensibles. Une étude publiée dans le World Journal of Gastroenterology (2014) a d’ailleurs montré que ces fibres aggravent les symptômes du côlon irritable.
En médecine traditionnelle chinoise, on considère aussi que le cru "affaiblit le yang de la rate", c’est-à-dire la capacité du corps à transformer et assimiler les aliments. Résultat : fatigue après le repas, transit accéléré ou sensation de froid interne peuvent apparaître en cas d’excès.


Trouver le bon équilibre

Le cru n’est donc ni un miracle, ni un ennemi. Tout dépend du profil de chacun. Pour les personnes jeunes, toniques et sans troubles digestifs, il reste un atout nutritionnel. Pour les terrains plus fragiles, mieux vaut privilégier la cuisson douce (vapeur ou étouffée) qui assouplit les fibres, améliore l’assimilation des minéraux tout en préservant une partie des vitamines.

En pratique, la meilleure approche est la modération : alterner crudités et légumes cuits, surtout en été, pour profiter des bienfaits du cru sans en subir les inconvénients.


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