Speaker #1Je l'ai trouvé génial. Pourquoi ? Parce qu'elle m'a permis de regarder dans le rétroviseur, de voir le chemin parcouru et de me célébrer, de prendre conscience de tout ce que j'ai déjà accompli de manière intérieure parce que des fois, on a tendance à oublier tout ce qu'on fait. Cette question, c'est comment se remplir d'amour ? Alors, je ne vais pas te donner une recette toute faite, mais je vais te partager mon expérience en espérant que ça puisse te parler et que tu puisses en tirer soit des inspirations, soit des choses à mettre en place pour ta propre vie. Quand j'ai vu cette question, j'ai eu comme un bug. Je me suis dit, waouh, comment se remplir d'amour ? Je me suis dit, moi, je n'en sais rien. Et en fait, j'ai laissé la question flotter dans ma tête. Et je me suis rendu compte que l'amour de soi, quand j'avais 20 ans, 25 ans et même 30 ans, c'était même pas un sujet. Je me posais même pas cette question de comment me remplir d'amour. Je me demandais même pas si je m'aimais. C'était un non-sujet. Ce que je me posais comme question à cette époque, enfin je ne me posais pas vraiment de question, mais c'était quoi ma préoccupation de l'époque, c'était d'être bien vue aux yeux des autres. C'était qu'on me trouve sympa, qu'on me trouve gentille, que les gens soient autour de moi, que je ne sois pas seule, que je puisse aller en boîte, que voilà. C'était mon but en fait, c'était d'avoir du monde autour de moi pour ne pas me sentir seule. C'était mon seul critère. Je n'avais pas de est-ce que les gens partagent des valeurs communes ? Non, je n'avais pas. Je voulais juste avoir des gens autour de moi. Eh bien, la vie m'a répondu, j'avais des gens autour de moi. Mais est-ce que ces relations, pas toutes, mais est-ce que ces relations m'épanouissaient ? Est-ce que j'étais respectée ? Est-ce que moi-même, je me respectais ? Eh bien, pas du tout. Ce qui fait... qu'il y a eu de nombreuses relations que je peux qualifier de toxiques. Des relations où personne ne se tirait vers le haut, des relations où dans le fond, ce n'était pas de la bienveillance, des relations où c'était de l'amour, on va dire,
Speaker #1Parce que je devais être une certaine personne, je devais me comporter d'une certaine manière pour être validée, pour être aimée. Mais cette certaine manière, ce n'était pas vraiment moi, c'était comme un masque que je mettais pour être aimée. Donc, en gros... j'étais dépendante, j'étais et je pense que je le suis toujours, même s'il y a eu beaucoup de guérison par rapport à ça, à la validation de l'autre. Donc à ce stade-là, je ne pouvais pas me demander comment on se remplit d'amour, c'est quoi l'amour de soi, c'était, je pense qu'il y en avait, j'étais au stade zéro de l'amour de soi, de l'estime de soi, du respect pour moi-même. Et en fait, ça, c'est une partie, parce qu'il y a eu plusieurs choses, une partie des raisons qui ont fait que j'ai fait un burn-out. Parce que le fait de toujours être tournée vers l'autre comme ça, c'est quelque chose d'épuisant. C'est comme si mon énergie, je la prenais et je la mettais direct à l'extérieur. Donc, d'une part, je faisais ça. D'autre part, j'utilisais mon énergie pour mettre un masque. Et en plus, j'étais dans des relations. Quand je dis que j'étais dans des relations, ça peut être amicale, familiale, amoureuse, où je ne m'épanouissais pas. Donc en fait, il n'y avait rien qui allait à mon sens, il n'y avait rien que ces relations ne m'apportaient rien. Donc je ne recevais rien et je donnais beaucoup. Et ce burnout m'a fait en quelque sorte comme revoir toutes mes manières de fonctionner, peu importe les secteurs professionnels, personnels, amicals, familiales, amoureux. Et aujourd'hui, je vais faire un saut dans le temps. Comment je me remplis d'amour ? En fait, ce que je me suis dit, c'est que j'étais arrivée à un stade où j'étais en train de m'enfoncer. J'avais plus d'énergie, le travail que je faisais n'avait plus de sens, j'étais épuisée et à chaque fois que j'essayais de me, on va dire, de repartir, j'arrivais pas. Et la solution que j'ai trouvée, qui a marché pour moi, c'est de me recentrer sur moi. Me recentrer sur moi, c'est-à-dire déjà ralentir. Ralentir pourquoi ? Par exemple, quand j'ai fait mon burn-out, il y avait déjà un bon moment que j'avais une collègue qui me disait qu'il fallait que je m'arrête, qu'elle voyait bien que j'étais épuisée, mais je n'osais pas m'arrêter. Et quand je me suis arrêtée, c'est là où il y a eu de la clarté qui a commencé à venir. Tout n'est pas venu d'un coup, le chemin a été très long de la récupération, mais je me suis dit en fait, je ne peux pas retourner à mon ancien travail. J'allais travailler avec la boule au ventre, mais pas juste la boule au ventre quand on est un peu stressé. C'était la boule au vent de quand on passe le bac en fait. C'était de l'électricité dans mon ventre tous les jours. Et j'ai su après que c'était des attaques de panique. Je pense que l'étape d'après, c'était la crise d'angoisse. Donc déjà, quand j'ai pris la décision de ne plus retourner à mon travail, déjà ça, c'est une décision d'amour, de respect pour moi. Ensuite, ce que j'ai fait, c'est que j'ai passé énormément de temps avec moi-même. Je me suis baladée dans la forêt, je me suis demandé ce que j'aimais, je me suis fait coacher accompagnée de différentes méthodes. En fait, j'ai passé énormément de temps avec moi-même. C'est pour ça que je prône l'égoïsme, parce qu'en quelque sorte, de l'extérieur, ça peut être vu comme de l'égoïsme, mais c'était quelque chose de profondément sain pour moi. J'avais passé la plupart de ma vie à être tournée vers l'extérieur, à me vider de mon énergie. Et en fait là, il fallait que j'inverse la tendance. Donc j'ai passé du temps avec moi-même, je me suis fait accompagner, j'ai fait des choses que j'aimais bien. J'ai stoppé certaines relations ou certaines relations se sont stoppées d'elles-mêmes. Il y a des fois, on ne comprend pas, on est triste parce que les gens partent de notre vie, mais en fait, c'est un cadeau qu'ils nous font. Et aussi, je suis devenue maman. Ça m'a énormément aidée à ne plus me mentir, en fait. Quand j'ai accouché de ma fille, après, j'ai eu cette période où je me suis dit, mais qu'est-ce que je fais là, en fait, dans mon travail avec certaines relations ? Il y a eu comme une remise à zéro du fait que je ne puisse plus me mentir. Et tout ça, ça a fait que j'ai fait des réajustements où maintenant, quand je m'interroge sur ma vie, je me demande toujours est-ce que ça respecte mes valeurs ? Est-ce que j'en ai vraiment envie ? Est-ce que j'ai l'énergie pour faire des choses ? Et déjà, ces questions-là, quand la réponse est non, je ne les fais pas. Ou soit je reste chez moi, tranquille, à faire des choses que j'aime bien. Ça peut paraître une vie plan-plan, mais moi, c'est ma manière, c'est la manière que j'ai trouvée. pour me sauver de la descente dans laquelle j'étais. Et en fait, tout ce que j'ai fait, c'est que quand j'ai fait ça, toutes ces décisions, j'ai rempli mon seau d'amour. Alors, je ne sais pas si je suis complètement remplie d'amour, mais en tout cas, je sais que chaque jour, ce que je fais, je le fais pour moi d'abord parce que je ne peux pas être tournée vers les autres. Je ne peux pas faire des choses pour les autres dans le monde si moi-même, à la base, je ne suis pas alignée avec moi-même. Voilà comment je me remplis d'amour chaque jour, en osant l'égoïsme sain, en faisant passer mon bien-être, mon bonheur, mes objectifs en priorité. Et ça, je le fais de manière constante. Il y a des fois, ça marche plus ou moins bien, mais je sais qu'en fait, c'est un engagement que j'ai pris envers moi-même, que j'ai pris pour ma vie. J'ai trop longtemps été tournée vers les autres au point de me vider de mon énergie qu'aujourd'hui, j'inverse la tendance, je me ressens sur moi. Je fais d'abord un travail intérieur et ensuite, je vais vers l'extérieur. Comment je me remplis d'amour ? J'ose l'égoïsme, ça. Et ensuite, je vais vers l'extérieur. 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