- Speaker #0
Et si on libérait la parole ?
- Speaker #1
Et si ça devenait une inverse ? Un moyen d'arriver comme les vies heureuses de la santé mentale par la peur de chacune de ces choses ? Et si en même temps, on arrêtait le rêve normalisé ? Et si on le fait comme femme et mère ? Et si elle n'arrête pas de vivre ? Ce qui dit pas que ce soit ça une expérience, c'est le bonheur qui veut son diable devant le tableau. Voilà les sections 3 et moins. On a vu que c'est ce paradigme de la femme sacrifiste. Mais rien qu'avec un logement, on ne fait pas besoin. Elle a, en dessous de nous, 10 jours. Et c'est justement avec le Bernard, qui m'a donné l'envoi, d'accompagner au baril, à ce prix, où elle se place, sur le sang de l'équation. Dans les preuves, le but est le poids. Passer de l'épuisement à l'épanouissement. Dans nos ans, les deux nuits sont beaucoup malheurs. C'est un stade monstre. On se verra pour l'épisode 2. La réunion à 7 mois et moins. On a un monde à changer.
- Speaker #0
Pourquoi donne-t-on autant de pouvoir aux émotions ? Avant de commencer à te raconter mon anecdote, je voulais juste te rappeler quelque chose ou t'informer de quelque chose si tu ne savais pas. Une émotion dure entre 7 et 10 secondes. Je répète parce que c'est méga important. Une émotion, ça dure entre 7 et 10 secondes. Au-delà de ce délai, on est dans le sentiment, dans l'humeur, le tempérament, le caractère. Le sentiment va durer quelques heures, l'humeur va durer. Quelques jours, le tempérament va dépasser plus de deux jours et le caractère va durer plusieurs mois, plusieurs années. Donc souvent, on diabolise les émotions en pensant qu'elles nous pourrissent la vie, mais au-delà des dix secondes, on n'est plus dans l'émotion. On est dans autre chose. Et c'est quoi la différence entre le moment où je ressens quelque chose qui est censé être bref, cette émotion-là, et ce qui se passe après ? C'est tout ce que je me suis raconté entre temps. Je vais te partager une anecdote et tu vas très vite comprendre parce que moi ça m'a mis en lumière le pouvoir que je donnais à ma peur. Quand je parle des émotions, souvent la joie, on n'a pas besoin de lutter contre la joie. On veut souvent lutter contre la peur, contre la tristesse, contre la colère. Et déjà si on veut lutter, il y a déjà un truc à aller voir parce qu'on ne peut pas lutter contre quelque chose qui est à l'intérieur de nous. Une émotion c'est comme un courant électrique à l'intérieur de nous, donc lutter contre l'électricité, on va se brûler. Donc je te partage mon anecdote. J'étais en sortie avec ma fille et il y a un copain du collège, peut-être qu'il écoute ce podcast et il se reconnaîtra, qui m'envoie un message en me disant que ce serait bien que je présente mon activité dans un espace physique et il y avait une opportunité de le faire pour pas très cher. Et il me dit mais franchement tu devrais le faire parce que ton message, il y a beaucoup de femmes que tu pourrais aider. Et donc, ça m'a fait très plaisir qu'il pense à moi, mais sur le moment, je me suis dit, présenter mon activité en physique, j'ai eu peur, mais peur vraiment, j'ai été pétrifiée, j'ai été figée. Et j'étais en sortie avec ma fille, donc je ne pouvais pas rester figée, il fallait que ça bouge. Et donc, il me dit, t'en penses quoi ? Et sur le moment, je n'arrivais même pas à savoir si j'en avais envie ou pas. Et donc, je lui partage le fait que j'ai peur. Et je lui dis, là, en fait, j'ai hyper peur. Et rien que le fait de partager à quelqu'un, de dire en fait mon émotion, de la nommer, j'ai senti comme si je reprenais, on va dire, le contrôle. Une fois que je l'ai nommé, je n'étais pas dans cet état où je suis figée, où je ne sais pas quoi faire. Je savais que j'avais peur. J'ai dit, ok, j'ai peur. et je lui dis, je te donne ma réponse dans la journée. Et en fait, le fait de faire ça, de nommer la peur, de la regarder dans les yeux et de la laisser en fait, parce que le fait de lui dire je te donne ma réponse dans la journée, c'est que j'ai laissé la peur circuler, j'ai peur, ok, mais je continue à faire ma vie, je laisse la place à la peur. Et bien au cours de la journée, je ne sais plus combien de temps après, Cette peur-là, j'ai pu calculer parce que j'étais occupée, je n'avais pas le temps de mentaliser, j'étais en sortie avec ma fille, il y avait plein de choses à faire, plein de choses à voir, donc je n'avais pas le temps de mentaliser. Et le fait de ne pas avoir mentalisé, de m'être tournée vers une autre activité, j'ai senti que pour la même question, je commençais à visualiser ce que je pourrais faire, ce qui pourrait être sympa, comment je pourrais aborder les gens, comment je pourrais les rencontrer. Et en fait, de la peur, je suis passée à l'excitation. Et une fois que j'ai eu l'excitation, je me suis dit, en fait, j'ai envie de le faire. J'avais toujours peur. Ma peur comparée au début, elle était toute petite. Parce que justement, j'avais laissé exister. Et quand elle a existé, il y a d'autres choses qui sont venues parce que j'ai visualisé, parce que je me suis imaginée, parce que je me suis dit que ça pourrait être une expérience chouette. Et donc en fait, ce que je voulais te partager à travers ça, c'est que...
- Speaker #1
Vous cherchez un moyen de vous détendre et de vous ressourcer en plein cœur de Paris ? Ne cherchez pas, j'ai une solution pour vous. Je suis ravie de vous présenter les massages sonores au bol tibétain. C'est une expérience unique qui vous transporte dans un état de relaxation profonde et de bien-être total.
- Speaker #0
Imaginez-vous allongé confortablement,
- Speaker #1
entouré de douces vibrations de volts vétables, et que chaque son est en train de vous inviter en vous libérant de toute tension accumulée dans votre corps et dans votre esprit. C'est une expérience véritablement transformante où vous pouvez laisser aller plus de stress et retrouver l'harmonie intérieure.
- Speaker #0
Si tu laisses, si j'avais laissé par exemple la peur me diriger, si j'avais tout de suite dit non par exemple à la proposition qu'il m'avait faite, j'aurais peut-être regretté. Et en fait, qu'est-ce que j'aurais ressenti après ? La tristesse, de la culpabilité et ça aurait entretenu un sérieux vicieux. Si j'avais répondu, si je m'étais fait violence sur le moment alors que je sentais que mon système nerveux était en PLS, peut-être que je serais sortie de ma zone de confort, mais peut-être que j'aurais aussi cristallisé cette peur. Ce que j'ai fait... c'est que j'ai respiré, j'ai nommé ce que je ressentais, j'ai partagé. Après, on n'est pas obligé de partager à quelqu'un, on peut se le nommer, se le partager à soi-même. Mais j'ai nommé en fait ce que je ressentais. Et une fois que j'ai nommé ce que je ressentais, j'ai laissé exister l'émotion. Et j'ai fait autre chose. Et quand cette émotion, je l'ai laissé exister, j'ai pu avoir accès à d'autres choses. À l'excitation, à l'envie. J'ai pu visualiser comment ça pouvait être chouette cette expérience. Ça me fait penser à... Ma fille, elle a un livre justement qui s'appelle Yuma face à sa peur, je crois. Je mettrai le lien, pourquoi pas, dans la description de ce podcast. Et je l'ai beaucoup utilisé avec elle, toujours pour la peur, parce que l'année dernière, elle a commencé la natation. Et elle avait très, très peur. Et dans ce livre, justement... Ça parle justement de faire face à sa peur en la nommant, en la regardant dans les yeux et en se disant qu'est-ce que j'ai envie de nourrir. Imaginez que dans chaque main, il y a la peur, il y a le courage. Est-ce que j'ai envie de nourrir la peur et rester figée ou est-ce que j'ai envie de nourrir mon courage même si j'ai peur et avancer malgré la peur ? Et je l'ai beaucoup utilisé et ça a bien marché parce que maintenant ma fille, elle adore la natation et elle a même oublié qu'elle avait peur. C'est très vague pour elle. Et pourquoi je te partage ça ? Parce que souvent, tu sais, tu es fatigué de t'auto-sacrifier. Tu es fatigué de beaucoup donner aux autres. Tu sens qu'il y a comme une perte de sens, une perte d'énergie, parfois de la frustration, de la colère, de la tristesse. Tu as envie de changer les choses, mais tu as peur. Eh bien, justement, cette peur-là, elle n'est pas là pour te figer. Si tu restes figé, justement, tu vas aller vers des émotions encore plus basses en énergie, des ressentis encore plus bas en énergie comme la culpabilité, la tristesse. Et en fait, ça va entretenir le cercle vicieux. Peur, culpabilité, tristesse et ainsi de suite. Alors que si tu prends deux secondes, tu te dis, ok, j'ai peur. Je conçois que ma peur est là. Pourquoi j'ai peur ? Ok, j'ai peur parce que, je donne des exemples comme ça, parce que je vais faire quelque chose de nouveau. J'ai peur parce qu'autour de moi, aucune femme ne s'est jamais priorisée. J'ai peur parce que peut-être on pourrait me juger. Déjà, rien que dire ça, ok, tu te dis ça, tu laisses loter, tu vas qu'à tes occupations. Et peut-être que... En nommant cette peur, en osant la regarder, tu vas avoir des images, des ressentis. Tu vas peut-être t'autoriser inconsciemment même à commencer à t'imaginer quand tu vas prendre du temps pour toi. Quand tu vas oser dire non si on te propose quelque chose et que tu n'as pas envie, que tu es fatigué. Rien que ça, ça va peut-être te donner l'élan. Et si tu sens que cet élan, tu ne l'as pas forcément toute seule, tu peux aussi te faire accompagner. Prendre une séance de coaching, par exemple, pour aller creuser pourquoi cette peur te fige, pourquoi tu as envie de te prioriser mais tu n'y vas pas. Peut-être qu'inconsciemment, tu as des croyances sur le fait de se prioriser et c'est quelque chose qu'on peut aller travailler en séance. Je mettrai tous les liens si tu as envie de prendre ta séance de coaching avec moi en description. Si tu as envie de me partager aussi tes réflexions, tes prises de conscience que tu as eues en écoutant cet épisode de podcast, n'hésite pas à m'envoyer un message sur Elsa. sur Instagram.
- Speaker #1
Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Et merci de croire qu'on peut changer le monde grâce à nos voix. Si cet épisode t'a plu, je t'invite à le noter sur Spotify ou Apple Podcast. Tu peux aussi me laisser un avis sur Apple Podcast. Cela servirait à me soutenir, à rendre le podcast plus visible, afin que d'autres femmes, comme toi et moi, puissent prendre conscience qu'elles ne sont pas seules. À vous la une fois, où elles se mettent au centre de l'équation. Et enfin, si tu veux nous connecter ou être tenu informé de nos actions, je t'invite à me suivre sur Instagram sur elsa.feminiq.