Speaker #0Tu as sûrement entendu cette phrase « endette-toi pour investir, utilise les faits leviers du crédit bancaire » . Bon, ça c'est l'idée générale, qui est bonne dans certains cas. Mais aujourd'hui, je vais te dire quelque chose de beaucoup moins populaire. Il y a des situations où emprunter pour investir est une très mauvaise idée. Hello, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Femme Riche. J'ai reçu une question super intéressante sur Insta, et je pense que ça valait bien une réponse longue en podcast. La question était la suivante. Je veux investir dans une entreprise via une plateforme de levier de fonds. Je veux investir 1000 euros, mais je ne les ai pas. Est-ce que c'est une bonne idée de faire un crédit conso, d'investir les fonds, et ensuite de rembourser le crédit conso progressivement ? Alors tu te doutes bien que la réponse à cette question n'est pas évidente. Donc dans cet épisode, je vais t'expliquer comment correctement évaluer si un crédit conso est un bon levier ou non pour investir, et quand, au contraire, il devient un piège qui te met en risque personnel. Reste bien jusqu'au bout parce qu'à la fin, je vais te partager une checklist simple que tu pourras réutiliser à chaque fois que tu envisages de t'endetter pour investir. J'aimerais commencer par remettre les pendules à l'heure. Pourquoi est-ce que tu investis vraiment et ce que beaucoup oublient ? Quand tu investis, ton objectif est simple. Tu veux gagner de l'argent. Mais gagner de l'argent, ce n'est pas juste récupérer plus d'euros que tu as mis au départ. En réalité, pour dire qu'un investissement est réussi, tu dois absolument cocher deux cases. La première, c'est effectivement que ton capital de fin soit supérieur à ton capital de départ. Mais également, le deuxième point, c'est que ton capital de fin, corrigé de l'inflation, doit être supérieur à ton capital de départ. Et pourquoi c'est important ? Parce qu'en fait, l'inflation va grignoter ton pouvoir d'achat au fur et à mesure du temps. Par exemple, si tu investis aujourd'hui 1 000 euros et que dans 3 ans, tu récupères 1 100 euros. Sur le papier, tu as gagné. 100 euros. Mais si dans le même temps, l'inflation a augmenté de 15%, en fait, ton pouvoir d'achat réel est inférieur à celui de départ, malgré le fait que tu aies gagné 100 euros. Parce que concrètement, tes 1100 euros corrigés d'une inflation à 15% ne valent plus que 935 euros en pouvoir d'achat. Donc imagine-toi si en plus d'avoir perdu en pouvoir d'achat, tu dois rajouter à ça le coût du crédit. très clairement dans ce cas-là ton investissement. n'est pas rentable. Donc quand tu investis et d'autant plus quand tu empruntes pour investir, ton investissement doit battre l'inflation plus le coût du crédit et bien sûr compenser le risque que tu prends. Sinon ce n'est pas un investissement rentable. Et pour rendre tout ça beaucoup plus concret, je vais te partager les deux risques majeurs que tu dois analyser avant d'emprunter pour investir. Et à la fin de l'épisode, comme promis, je te partagerai les cinq points de la check-list à vérifier systématiquement avant de t'endetter pour investir. Alors, les deux risques majeurs à analyser. Le premier, ça va être le différentiel rendement-coût du crédit. Ici, le principe est simple. Une dette n'a de sens, donc en fait un crédit n'a de sens, que s'il ne te rapporte plus que ce qu'il te coûte. Et attention ici, quand je parle de rapporter plus, je veux dire que ton crédit et l'investissement que tu fais avec doit avoir des rendements réalistes supérieurs au coût de la dette, Corriger du risque et corriger de la fiscalité. Et si le rendement espéré est à peine supérieur au coût du crédit, le risque n'en vaut pas le coup. Le deuxième critère que tu dois absolument prendre en compte, c'est la résilience de ton cash flow. Et ici, la question à te poser, c'est est-ce que je peux rembourser ce crédit sans compter sur les revenus de l'investissement ? Parce que concrètement, dans la vraie vie, tu peux avoir un investissement où les rendements vont être retardés. Par exemple, tu fais un investissement locatif, mais tu as un locataqué. ne paye pas son loyer un mois ou deux, par exemple, tu dois quand même rembourser le crédit. Tu peux avoir des projets qui échouent. Et ça, on le voit avec le crowdfunding, par exemple, en 2025, c'était deux projets sur dix, donc à peu près 24% des projets, qui étaient en défaut, donc des projets sur lesquels tu vas mettre de l'argent, mais qui sont incapables de rembourser l'argent que tu as prêté, par exemple. Et tu peux également avoir des investissements où tu vas avoir des revenus qui vont baisser pour des raisons fiscales, par exemple. Donc, si tu ne peux pas rembourser le crédit, Sans compter sur l'investissement, c'est un signal d'alerte. Un bon montage crédit plus investissement doit tenir même quand tout ne se passe pas comme prévu financièrement. En fait, un seul investissement ne doit jamais te mettre en difficulté financière. Maintenant que tu as ces deux critères principaux, on va voir ce que ça donne dans la vraie vie. Et là, je t'ai préparé trois cas concrets pour voir si faire un crédit est une bonne idée ou pas. Donc, l'investissement immobilier locatif, l'achat d'une voiture et... comme la question qui m'a été posée sur Instagram, l'investissement dans une entreprise. Je vais faire l'hypothèse que tu fais un crédit à 5% de taux global, donc le TAEG, taux annuel effectif global, c'est le coût total du crédit. Donc je vais faire l'hypothèse que tu fais un crédit à 5% et à chaque fois, dans les trois cas, je vais me poser deux questions. Est-ce que le rendement réaliste bat le coût du crédit et est-ce que le cash flow est suffisamment résilient pour encaisser des imprévus ? On commence par le cas numéro 1, l'emprunt pour faire un investissement locatif. On va imaginer que tu fais un investissement locatif avec un rendement annoncé de 10%, ce qui est un rendement classique en immobilier. Le rendement brut, j'entends ici. Donc, on va commencer par le premier critère, le différentiel rendement-coût du crédit. Sur le papier, tu as un crédit à 5%, un rendement brut à 10%, donc là, tu as un écart confortable. Mais attention, en immobilier, le rendement brut va être différent du rendement net, donc tu dois retirer la fiscalité, les charges, l'entretien. potentiellement des périodes de vacances locatives, c'est-à-dire des périodes où tu n'as pas de locataire en place, et éventuellement des frais de gestion si tu délègues la gestion de ton bien. Une fois que tu as déduit tout ça, le rendement réel va être inférieur à 10%. Généralement, il va se situer entre 7 et 8%. Malgré tout, on se rend compte que le coût du crédit, 5%, est inférieur au rendement net du bien, 8%. Donc, le premier critère du ratio rendement-coût du crédit est validé. Ensuite, tu vas voir le deuxième critère, la résilience de ton cash flow. C'est là que l'immobilier est vraiment intéressant. Dans beaucoup de cas, le loyer que tu vas percevoir va couvrir toute ou partie du crédit. Ensuite, le fait d'investir en immobilier veut dire que tu as un actif tangible entre tes mains que tu peux revendre en cas de problème. C'est-à-dire que tu as le choix de dire je garde le bien ou je le revends parce que j'ai besoin de liquidité ou parce que l'investissement ne me convient plus. Donc même en cas de problème, tu as toute la latitude pour voir gérer ou le capital ou le revenu associé à l'investissement. Par exemple, tu peux commencer en disant je fais un investissement locatif en nu, mais tu te rends compte que les loyers ne sont pas suffisamment importants, donc tu peux passer en meublé. Tu peux choisir de revendre le bien également. Et si tu gères bien ton budget, tu peux totalement absorber des phases de vacances locatives, c'est-à-dire des phases où tu n'as pas de locataire. Donc un montage d'investissement immobilier bien construit ne va pas mettre en péril ton matrimoine. Et dans ce cas, finalement, emprunter pour investir en immobilier locatif a tout son sens. Maintenant, le prochain exemple, tu vas comprendre pourquoi on confond souvent investissement et confort. Le cas numéro 2, c'est tu empruntes pour acheter une voiture. Ici, on va regarder le premier critère, le différentiel rendement-coût du crédit. Très clairement, il n'y a pas de débat. Quand tu achètes une voiture, à part si tu es chauffeur Uber et donc ta voiture, c'est ton outil de travail, une voiture ne te génère pas de revenus. Et en plus, c'est un actif qui se déprécie rapidement dans le temps, c'est-à-dire qu'elle perd rapidement de la valeur. Donc, tu as un coût du crédit fixe à 5% et un actif qui n'a pas de rendement, voire qui te fait perdre de l'argent, donc qui a un rendement négatif. Donc, très clairement, le premier critère de différentiel rendement-coût du crédit n'est pas rempli. Ensuite, le deuxième critère, la résilience du cash flow. Alors, quand tu achètes ta voiture à crédit, tu as bel et bien une mensualité que tu dois payer tous les mois. Tu as... ton remboursement qui est là, que tu dois payer sur 5 ans, 8 ans, 10 ans parfois. Mais à côté, tu n'as aucune contrepartie financière. Ta voiture ne te rapporte pas d'argent. Et en cas de problème, ta voiture, encore une fois, est un actif qui se déprécie. Donc oui, tu peux choisir de revendre la voiture pour récupérer du capital, mais très souvent, la revente de la voiture ne va pas couvrir le capital restandu. Donc quand tu fais un crédit pour acheter un véhicule, tu te crées une charge fixe. sur un actif qui perd de la valeur. Et c'est pour ça qu'emprunter pour acheter une voiture, ce n'est pas un investissement. C'est une dépense financée à crédit. Elle est parfois nécessaire, tu as besoin d'une voiture pour aller travailler par exemple. Elle est parfois confortable. Par exemple, j'achète une voiture pour renvoyer une certaine image sociale, mais cette dépense n'est jamais créatrice de richesse. Donc ton crédit pour une voiture peut être justifié par l'usage que tu vas faire de ta voiture. Mais clairement, ça ne rentre pas dans la catégorie investissement. Et si jamais tu veux quand même faire un crédit pour acheter une voiture, je te recommande vraiment de vérifier avant que la durée du crédit soit cohérente par rapport à la durée de vie et à la perte de valeur de la voiture que tu veux acheter. Autre point aussi important, c'est que quand tu fais un crédit consommation, ce crédit rentre en compte dans le calcul global de ton taux d'entêtement. Donc si jamais tu as un projet d'investissement immobilier ou d'achat, d'achat immobilier comme ta résidence principale par exemple, si tu as un crédit consommation en cours pour une voiture, ce crédit sera pris en compte et ça va diminuer ta capacité globale d'emprunt. Passons maintenant au cas numéro 3, le plus risqué et aussi le plus mal compris. Et là, c'est le cas de la question qui m'a été posée sur Instagram. Emprunter pour investir dans une startup. On va commencer par le premier critère, le différentiel entre le rendement et le coût du crédit. Sur le papier, une startup, ça peut rapporter beaucoup, mais vraiment beaucoup. Ou alors zéro. Et c'est bien ça le problème, c'est-à-dire que tu n'as strictement aucune garantie sur le rendement et la rentabilité d'une startup. Tu ne peux pas prévoir. que telle ou telle startup va totalement exploser, faire x10, x100 sur sa valeur, ou au contraire, totalement s'écrouler. Ceci dit, on a des statistiques de marché. Aujourd'hui, 9 startups sur 10 meurent au bout de 3 ans. Donc si là je prends la casquette d'investisseur et que je me dis, ok, je veux investir sur des startups, il faudrait en théorie que j'investisse au moins sur une dizaine de startups différentes, en ayant en tête que probablement 90% d'entre elles vont mourir, une va survivre, mais là encore, sans certitude sur la rentabilité que j'aurai à la fin. Donc, si jamais tu veux investir en start-up, tu ne dois pas partir sur le scénario idéal de tout marche très bien, tu dois raisonner sur le scénario médian. Et dans le scénario médian, ton rendement n'est pas certain, tu peux perdre ton capital, et finalement tu ne peux pas garantir que si tu fais un crédit qu'on saute à 5% par exemple pour pouvoir investir sur les start-up, que ta rentabilité à la fin sera bien suffisante pour couvrir le coût du crédit. Donc très clairement ici, le premier critère du différentiel rendement-coût du crédit n'est pas rempli. Passons maintenant au deuxième critère, la résilience de ton cash flow. Et là, c'est le point le plus critique. Quand tu investis en startup, tu vas mettre des fonds dans la startup en échange de parts sociales. Ces parts sociales, pour une startup, ne vont pas te rapporter de dividendes. Pourquoi ? Parce qu'une startup, quand elle démarre, a tout intérêt à réinvestir tous ses bénéfices Merci. pour financer sa croissance. Donc, investir dans la recherche et le développement, recruter, faire des tests de marché, etc. Mais en tout cas, il n'y a pas d'intérêt pour le start-up de reverser des dividendes au départ. Donc, tu n'as aucun revenu associé à ton investissement. À côté de ça, tu as des parts sociales et potentiellement, tu pourrais te dire je vais les revendre si j'ai besoin de capital. Encore faut-il pouvoir les revendre. Et là, beaucoup de plateformes de crowdfunding te disent Oui, tu as tes parts sociales, on a une plateforme interne, si tu veux les revendre, tu peux, mais il faut pouvoir trouver quelqu'un qui est prêt à acheter tes parts. Et avoir investi dans une startup non cotée, ce qui veut dire d'ailleurs qu'elle est peu connue du grand public, t'offre beaucoup moins de liquidités que de dire j'investis sur une boîte comme Google par exemple. Et là, je sais que si j'achète une action aujourd'hui, je peux la revendre dans la journée même parce qu'il y a une telle demande sur les actions et le marché est tellement liquide que je n'aurai aucun problème à... pour revendre mon actif si nécessaire. Quand tu investis en start-up, ce n'est pas la même histoire. Et à côté de ça, si jamais tu t'endettes pour pouvoir investir sur une start-up, à côté, donc tu n'as pas d'revenu régulier, tu n'as pas la possibilité de revendre rapidement, mais tu as bel et bien une mensualité du crédit qui est là et que tu dois payer tous les mois. Donc, tu te retrouves avec une dette certaine et une rentabilité, elle, totalement incertaine et quasiment zéro liquidité. Et si jamais un investissement échoue, ce qui arrive dans 9 cas sur 10, en start-up, tu continueras à rembourser un crédit pour rien. Donc très clairement, emprunter pour investir en start-up, c'est très souvent une très très très mauvaise idée. Quand tu investis dans une start-up, tu dois le faire avec de l'argent dont tu n'as pas besoin à moyen terme. Je parle de 3 ans, 5 ans, parce que des fois tu peux attendre jusqu'à 8 ans ou 10 ans pour pouvoir récupérer vraiment tes liquidités. Et vraiment, jamais avec de l'argent emprunté parce que tu n'as aucune garantie de la rentabilité de l'investissement que tu as fait. Et si tu la mets sur empreinte pour investir en start-up, finalement, ton crédit se transforme en risque financier et en risque personnel. Avec ces trois exemples, là, tu vois concrètement les cas d'usage où faire un crédit t'endetter pour investir est une bonne idée versus quand ça ne l'est pas. Et pour te rendre tout ça plus concret, je t'ai créé une checklist de cinq points à vérifier systématiquement avant de t'endetter pour investir. Alors, le premier point, c'est que tu dois vérifier que le rendement attendu est clairement supérieur au taux global de ton crédit. Alors déjà, si le rendement de ton investissement est inférieur au taux global du crédit, n'y va pas, parce que ça veut dire que tu détruis de la valeur, tu perds de l'argent. Si le rendement de ton investissement est supérieur au taux global du crédit, tu dois vérifier qu'il te permet quand même de gagner de l'argent, même en tenant compte de l'inflation. Sinon, ok, tu as gagné des euros, mais tu as perdu en pouvoir d'achat. Le deuxième critère à prendre en compte, c'est que le rendement que tu envisages pour ton investissement doit être réaliste et documenté. Ne te base pas sur uniquement les promesses marketing qui sont faites, ce qui est écrit en gros en gras sur les prospectus. Non, tu dois faire tes recherches, vérifier les historiques de rendement et poser des hypothèses de rendement qui sont prudentes. Troisième critère, tu dois t'assurer que tu peux rembourser le crédit même sans compter sur les revenus de l'investissement. C'est-à-dire que même si à un moment donné, l'investissement fait défaut, tu as une baisse de revenus, tu as un imprévu, tu as un retard dans le rendement, etc. La mensualité du crédit que tu fais doit rester supportable pour toi sans te mettre en danger financier. Ce qui m'amène au quatrième point, tu dois, avant de te lancer dans un crédit pour investir, disposer d'une épargne de sécurité. Parce qu'encore une fois, l'argent que tu vas investir sera bloqué dans ton investissement, donc tu ne pourras pas le récupérer rapidement. Dans ce cas, en cas d'imprévu de la vie, d'imprévu financier, tu dois disposer d'une épargne de sécurité à disposition, accessible rapidement pour pouvoir t'aider. Et enfin, le cinquième point, tu dois t'assurer de comprendre parfaitement le pire scénario possible. Parce que souvent quand on investit, on part sur le meilleur scénario possible, sur Twitter. tout va bien se passer sur le rendement ou la rentabilité idéale. Sauf que la vraie vie, ce n'est pas ça. Tu peux avoir des pertes totales ou partielles de capital par rapport à ton investissement de départ. Tu peux avoir des pertes partielles ou totales de revenus liées à l'investissement. Et tu dois quand même devoir rembourser le crédit que tu auras fait à côté. Donc, tu dois prendre en compte le pire scénario possible. Donc, si je résume les cinq points. 1. Avoir un rendement attendu clairement supérieur au taux global de ton crédit. 2. Avoir une estimation de rendement qui soit réaliste et documentée. 3. T'assurer que tu peux rembourser le crédit, même sans compter sur les revenus de l'investissement. 4. Disposer d'une épargne de sécurité. Et 5. Tu dois comprendre parfaitement le pire scénario possible. Ce que je veux que tu retiennes de cet épisode, c'est que le crédit en soi n'est ni bon ni mauvais. Ce qui va faire la différence, c'est 1. Ce qu'il finance, 2. Le risque que tu prends, et 3. Ta capacité à encaisser le pire scénario sans te mettre en difficulté financière. En fait, t'endetter pour investir, ce n'est pas un acte courageux, ce n'est pas un passage obligé, c'est une décision qui doit être stratégique, réfléchie. Et si cet épisode t'a aidé à y voir plus clair, surtout garde la checklist précieusement et réutilise-la à chaque fois que tu penses à t'endetter pour investir. On est déjà arrivé à la fin de l'épisode. S'il t'a plu, si tu l'as aimé, pense à mettre 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée et à partager l'épisode avec la personne de ton choix. Moi je te dis à très vite pour le prochain épisode de Femme Riche.